person:al-islam kadhafi

  • Financement libyen : le fils de Kadhafi renouvelle ses accusations contre Nicolas Sarkozy
    https://www.crashdebug.fr/international/15099-financement-libyen-le-fils-de-kadhafi-renouvelle-ses-accusations-co

    Rappelez-vous les réelles motivations de cette guerre, qui a eu pour conséquence le chaos en Libye, et des millions de réfugiés en Europe.... Alors à qui profite le crime ?????

    Premier auteur d’accusations de financement libyen de la campagne de 2007, le fils du dictateur a envoyé une lettre aux juges français.

    Saïf Al-Islam Kadhafi, dont la localisation est toujours inconnue après sa "libération" en juin 2016 en Libye, relance les accusations qu’il avait faites en mars 2011. Il avait alors déclaré sur Euronews : "Il faut que Nicolas Sarkozy rende l’argent. C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve."

    "Le Monde" révèle, ce mardi 11 septembre, que par l’intermédiaire de ses avocats britanniques (il est recherché par la Cour pénale (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Financement libyen de la campagne de Sarkozy : l’enquête impossible

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/11/03/financement-libyen-de-la-campagne-de-sarkozy-l-enquete-impossible_5024793_32

    Les indices s’accumulent sur un possible versement de fonds par Mouammar Kadhafi lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    Trois ans et demi d’investigations poussées, toujours pas l’ombre d’une preuve définitive, mais de forts soupçons. Les juges du pôle financier Serge Tournaire et Aude Buresi tentent depuis avril 2013 de déterminer si la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy a bien fait l’objet d’un financement illicite libyen. Ils disposent désormais de centaines de documents : notes des services déclassifiées, interceptions téléphoniques, témoignages sous X… Tous les ingrédients d’une sorte d’enquête impossible, à laquelle Le Monde a eu accès.

    Il en ressort une impression troublante. Ainsi, les enquêteurs ont obtenu pas moins de sept témoignages qui accréditent ­l’hypothèse du versement de fonds par Mouammar Kadhafi à l’équipe de Nicolas Sarkozy, appuyés par le carnet accusateur d’un ancien ministre libyen du pétrole. Beaucoup de fausses pistes et de témoi­gnages invérifiables. Les magistrats doivent en outre compter avec une forte adversité, appuyée sur des réseaux tant politiques que médiatiques.
    En témoigne cette confidence, qui les ­concerne directement, interceptée en mars 2015. « Oui, ils cherchent le lien avec Kadhafi mais ils ne cherchent pas au bon endroit. » Ces propos tenus au téléphone par l’avocat franco-djiboutien Mohamed Aref sur un possible financement par la Libye de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy ont fait sursauter les policiers qui écoutaient discrètement la conversation.

    Caisse noire

    Ce vendredi 27 mars 2015, M. Aref rassure au téléphone son confrère malaisien Siva Rajendram, tétanisé. Ce dernier a versé 500 000 euros sur le compte de Claude Guéant contre une prétendue vente de deux tableaux de l’artiste Andries van ­Eertvelt. Il fuit les autorités françaises qui le soupçonnent d’être l’un des maillons d’un possible financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy – plutôt qu’un simple amateur de peinture baroque flamande. « Dis-leur simplement que tu n’as rien à voir avec eux », lâche sèchement M. Aref, lui-même inquiet. Contacté par Le Monde, M. Aref assure pourtant « n’avoir jamais parlé du dossier libyen avec M. Rajendram ».

    En ce début d’année 2015, les magistrats veulent, semble-t-il, accélérer la procédure. L’ancien secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, a été mis en examen ­samedi 7 mars, de même qu’un richissime homme d’affaires saoudien, Khaled ­Bugshan, soupçonné d’avoir mis à disposition ses circuits financiers pour opacifier les injections de liquide libyen. Non loin de Genève, à Chêne-Bougeries, les villas d’un banquier franco-djiboutien, Wahib Nacer, et de son voisin, Alexandre Djouhri, l’in­termédiaire préféré de la Sarkozie, ont été perquisitionnées. Tous sont soupçonnés d’avoir mis leurs compétences au service d’une caisse noire pour la campagne de ­Nicolas Sarkozy, remplie de cash venu de Tripoli. Tous attendent aujourd’hui avec ­inquiétude le résultat des investigations.

    Les juges disposent de témoignages troublants. L’ambassadeur de France en Libye entre janvier 2008 et février 2011, François Gouyette, leur a ainsi indiqué avoir entendu parler d’un possible financement de la campagne de Nicolas Sarkozy, mais ces rumeurs lui sont parvenues après 2011 et le début de la révolution libyenne. Deux personnes lui en ont fait état. Moftah Missouri, l’ancien interprète du guide, et une autre personne dont il a préféré taire le nom devant les magistrats. L’un d’eux parlait de 5 millions d’euros, l’autre de 50. Mais les magistrats n’ont pas pu recouper les faits révélés.

    « Les “mecs” en chemin ont détourné l’argent »

    Fin septembre, le site Mediapart a relancé l’affaire en dévoilant l’existence d’un carnet d’un ancien ministre du pétrole libyen, Choukri Ghanem, qui mentionnent ­plusieurs versements pour un montant de 6,5 millions d’euros. Ce dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi faisait aussi fonction de patron de la société pétrolière nationale et avait la manie de noter scrupuleusement les comptes rendus de ses entretiens. Le 29 avril 2007, durant l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle française, il résume les échanges tenus dans la ferme de Bechir Saleh, directeur de cabinet de Kadhafi, et, à ce titre, détenteur de bien des ­secrets, à une quarantaine de kilomètres de Tripoli. En voici la retranscription exacte :

    « A midi, j’ai déjeuné avec El-Baghdadi ­[premier ministre] et Bachir Saleh à la ferme de Bachir. Bachir a parlé, disant avoir envoyé 1,5 million d’euros à Sarkozy quand Saïf ­[Al-Islam Kadhafi, fils du numéro un libyen] donnait 3 millions d’euros. Mais on leur a dit que l’argent n’était pas arrivé. Il semblerait que les “mecs” en chemin l’ont détourné, tout comme ils lui ont pris 2 millions en provenance de Abdallah Senoussi [chef des services de renseignement libyen]. »
    Choukri Ghanem écrit ses doutes quant à l’impact de ces 6,5 millions d’euros : « J’ignore s’ils croient vraiment qu’ils peuvent changer la politique de la France moyennant cet argent. D’abord, les montants qu’ils engagent sont dérisoires à l’échelle de l’Europe. Et puis d’autres pays paient bien plus. »

    Contacté par Le Monde, Bechir Saleh, 70 ans, qui vit à Johannesburg, en Afrique du Sud sous la protection du président Jacob Zuma autrefois proche de Kadhafi, a un trou de mémoire : « Je ne suis pas au courant de cette réunion, ça ne me dit rien. » Choukri Ghanem, lui, a été retrouvé mort le 29 avril 2012 dans le Danube, en Autriche. Une crise cardiaque, selon les enquêteurs autrichiens. De quoi terroriser un peu plus les protagonistes de cette sombre histoire.

    Bechir Saleh a été convoqué le 7 septembre par les enquêteurs français qui avaient tenté, en vain, de l’entendre par visioconférence quelques mois plus tôt. Mais il n’a pas quitté Johannesburg. Un homme lui rend parfois visite à l’improviste. M. Saleh lui doit la vie (et beaucoup de ses ennuis) pour avoir été exfiltré de Libye en 2011, en pleine guerre, vers Paris, via Djerba, en Tunisie.

    Ce visiteur s’appelle Alexandre Djouhri. C’est un proche du patron des services de renseignement intérieur (DCRI) de l’époque, Bernard Squarcini, qui a mené cette mission délicate en lien avec l’ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon. Le tandem Alexandre Djouhri et Bernard Squarcini a ensuite orchestré l’exfiltration secrète de Saleh de Paris vers l’Afrique du Sud, en passant par le Niger, entre les deux tours de l’élection présidentielle française de 2012 et alors qu’il était visé par une notice rouge, un mandat d’arrêt d’Interpol.
    C’est Mohamed Aref, l’avocat franco-djiboutien, proche de Djouhri, qui a réglé, à travers la société Datco, la facture du jet privé dans lequel s’est envolé Bechir Saleh. Ce qu’il dément formellement.

    « Je connais cette société Datco, mais ce n’est pas à moi et je n’apparais pas dans les statuts, se défend M. Aref qui se dit plus proche de François Hollande que de la Sarkozie. Que certains aient utilisé mon nom pour brouiller les pistes, c’est une hypothèse. »
    Alexandre Djouhri, qui apparaît comme un personnage central, est cité depuis une décennie dans nombre d’enquêtes sans jamais avoir été inquiété. Convoqué, lui aussi, le 7 septembre par les juges, il ne s’est pas présenté. Depuis mars 2015 et la mise en examen de Claude Guéant, Alexandre Djouhri a prudemment choisi de ne plus poser un pied en France. Tout au plus, confiait-il à son ami, le député Les Républicains Alain Marsaud, qu’il y passerait peut-être « un week-end » pour éviter une garde à vue.

    En octobre, il séjournait à l’Hôtel Kempinski, à Djibouti, pays d’origine de Mohamed Aref, où il a pris le temps de déjeuner avec le gouverneur de la banque centrale, Ahmed Osman, un proche du président Ismaïl Omar Guelleh. Au bord des eaux turquoise du golfe de Tadjourah comme dans sa résidence suisse ou en Russie où son fils a épousé une descendante d’oligarque, il suit de près les avancées de l’enquête.

    « Le plus tôt serait le mieux »

    Convaincu que Bechir Saleh constituait une porte d’entrée idéale vers la Libye, ses affaires et surtout son argent, Alexandre Djouhri a toujours pris soin de lui. Les enquêteurs ont ainsi mis en évidence qu’il l’avait invité à plusieurs reprises à séjourner au Ritz, à Paris, en 2007 et en 2008, pour un montant avoisinant… les 60 000 euros. Avec discrétion : l’argent de son compte à l’hôtel, ouvert au nom de son fils, avait été abondé de 500 000 euros issus d’un compte bancaire de l’un des membres de la puissante famille saoudienne Bugshan.
    Dans le même temps, Alexandre Djouhri fait son possible pour que l’enquête sur l’argent libyen n’avance pas. Djouhri en est convaincu : les « socialos » ont pris attache avec Bechir Saleh pour qu’il « raconte des conneries » en échange de la levée de son mandat d’Interpol délivré à la demande des nouvelles autorités libyennes.

    Le 11 mars 2014, « Monsieur Alexandre », comme il se fait appeler, retourne voir ­Bechir Saleh à Johannesburg. Il appelle dans le même temps un de ces hommes liges, Hervé Seveno, un ancien policier reconverti dans le privé à qui il demande de rédiger une lettre signée… Bechir Saleh qui innocente Nicolas Sarkozy. Selon les propres termes de M. Djouhri, l’idée de cette lettre est de « démentir catégoriquement toute implication dans le moindre financement de la campagne électorale de M. Nicolas Sarkozy ». Lui se chargera de la faire parvenir aux juges. L’idée n’est pas de lui. Elle vient de Nicolas Sarkozy en personne et a été soufflée par son directeur de cabinet, l’ancien préfet de police Michel Gaudin, à Djouhri. Ce dernier s’interroge néanmoins sur la pertinence de la démarche lors d’une discussion téléphonique avec M. Gaudin le 21 mars 2014 :
    « A mon avis, ça serait pas opportun pendant les municipales là… Non ?
    – Compte tenu de l’accélération des choses (…). Après, on voit, mais vous pensez que ça pourrait se faire vite, donc, d’après ce que je comprends, répond M. Gaudin.
    – Moi, je m’en fous, dit Djouhri. Posez-luila question [à M. Sarkozy] et moi, j’attaque. »

    Deux heures s’écoulent. Michel Gaudin le rappelle pour lui préciser que, selon « le président », « le plus tôt serait le mieux ». L’on ignore aujourd’hui si cette lettre sera finalement envoyée aux magistrats.
    Alexandre Djouhri est diablement efficace. Il obtient en temps réel des informations sur les procédures, grâce notamment à Hugues Moutouh, un ancien conseiller de Claude Guéant au ministère de l’intérieur. Aujourd’hui président du directoire de Guy Dauphin Environnement, il est soupçonné d’avoir transmis des informations confidentielles, émanant des « services ». Comme lors de l’arrestation d’un Saoudien en août 2014 sur lequel il communique des éléments. Ce qu’il dément avec vigueur.

    « Je n’ai jamais transmis une information à Alexandre Djouhri, c’est pour moi une atteinte très grave à ma fonction d’alors. Je n’ai jamais œuvré pour entraver l’enquête. Je suis choqué et scandalisé. Je n’ai rien à voir avec cette affaire de financement libyen », affirme-t-il au Monde.
    Les révélations médiatiques sont surveillées de près par l’entourage de l’ancien président, voire par Nicolas Sarkozy lui-même. Le 12 février 2014, alors que L’Express publiait un nouvel épisode du dossier, Nicolas Sarkozy demandait à son directeur de cabinet Michel Gaudin de « surveiller l’affaire de nos amis d’outre-Méditerranée ». A chaque article sur le soupçon de financement libyen, M. Djouhri agite aussi ses réseaux dans les médias. Il commande à des journalistes « amis » des papiers favorables ou appelle directement les hiérarques – comme le communicant Ramzi Khiroun, conseiller spécial d’Arnaud Lagardère – pour se plaindre s’ils sont trop critiques.

    « Vous m’interrogez sur un cousin ? Vous êtes fou »

    Dans une conversation du 17 mars 2015, dix jours après la mise en examen de Claude Guéant, il appelle Rudi Roussillon, conseiller du Groupe Dassault et président du conseil de surveillance de la Société du Figaro. « Moi je pense quand même que tu devrais quand même faire faire un édito (…) que Thréard [Yves Thréard, directeur adjoint du Figaro] l’appelle, qu’il lui, qu’il prépare un papier. » « Je vais organiser un truc pareil », acquiesce le conseiller médias de Serge Dassault. Le quotidien se contentera d’une brève pour évoquer la mise en examen de M. Guéant mais invitera ce dernier au « Talk Le Figaro » où il aura tout loisir de dénoncer « une volonté de [l]’abattre ».

    Alexandre Djouhri apparaît peu à peu comme le chef d’une « organisation ». Dans les écoutes, il parle d’« équipe » ou de « famille » dont le noyau dur se compose de deux personnes, en plus de lui-même : Mohamed Aref, cet avocat franco-djiboutien de 64 ans qui dit avoir rencontré « il y a trois ans » M. Djouhri, devenu un « ami » et un « client », et qui fait office de trésorier. Et un spécialiste des montages financiers, Wahib Nacer, 72 ans, banquier franco-djiboutien à la retraite, ancien de la filiale suisse du Crédit agricole – par ailleurs cousin germain et beau-frère de M. Aref. Ce dernier s’emporte lorsqu’on l’interroge sur M. Nacer : « Vous m’interrogez sur un cousin ? Vous êtes fou. Ne faites plus cela ! » Tous trois sont domiciliés à Chêne-Bougeries, une commune coquette près de Genève. Contacté à plusieurs reprises, M. Djouhri n’a pas donné suite. De son côté, M. Nacer n’a pu être joint.

    Location d’une « chambre »

    Sur la comptabilité tenue par Wahib Nacer, le nom de M. Djouhri ne figure nulle part, selon les éléments de l’enquête. Monsieur Alexandre n’a que des espèces. Quand il n’en retire pas par millions au guichet d’une banque genevoise, il sollicite sa fille ou un autre « fournisseur », un employé de l’hôtel de luxe de La Cigogne surnommé « Spiros ».
    Seules ses initiales, « AD », et ses alias, « Alpha », « El Attas » ou « Iskandar » (Alexandre en turco-perse) figurent sur les relevés saisis chez Wahib Nacer. Pour ses circuits complexes, « AD » a recours aux comptes bancaires de prête-noms. L’une des hypothèses des enquêteurs est que M. Djouhri ait été utilisé pour blanchir dans ses propres circuits financiers le cash libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. Ils ne sont pas parvenus pour l’heure à l’établir de manière certaine. Un élément les intrigue particulièrement. Pourquoi Claude Guéant a-t-il loué entre le 21 mars et le 31 juillet 2007 un coffre de grande taille, une « chambre » dans le jargon, à l’agence Opéra de la BNP ? Pour entreposer des archives avait assuré l’intéressé, sans convaincre. Contactés par l’intermédiaire de leurs avocats, Nicolas Sarkozy et Claude Guéant n’ont pas donné suite.

    Trois jours de révélations sur le système Sarkozy

    Le Monde révèle, au cours de trois publications successives, l’existence d’un vaste système délictueux, impliquant de hautes personnalités liées à Nicolas Sarkozy. Ce réseau, (dé)voué à la protection de l’ancien chef de l’Etat, est composé de policiers ou magistrats restés fidèles à l’ex-président, mais aussi d’hommes d’affaires, d’intermédiaires, de diplomates et même de journalistes. Une structure informelle qui apparaît aujourd’hui en pleine lumière, à la faveur de plusieurs enquêtes judiciaires, toutes conduites par le juge parisien Serge Tournaire, et auxquelles Le Monde a eu accès - en sus de nos propres investigations.

    Elles mettent en lumière les dessous d’une organisation mise en place dès l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur, en 2002, renforcée lors de son accession à l’Elysée en 2007, et qui s’est perpétuée après sa défaite en 2012.

  • La campagne de Sarkozy de 2007 aurait bien été financée par la Libye de Kadhafi - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-campagne-de-sarkozy-de-2007-aurait-bien-ete-financee-par-la-lib

    Mouammar Kadhafi, lors de sa visite en France en 2007
    Un nouveau document détenu par la justice française vient relancer les soupçons de financements libyens de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, alors que celui-ci est en campagne pour tenter de ravir la primaire républicaine.

    Lire aussi
    Chaos libyen : après Cameron, le Parlement britannique accable aussi Sarkozy
    Au moins 6,5 millions d’euros auraient été donnés par des membres du gouvernement de Mouammar Kadhafi à Nicolas Sarkozy pour le financement de sa campagne présidentielle de 2007 selon Mediapart, qui fait état de l’existence d’un carnet ayant appartenu à un dignitaire libyen dans lequel les versements à l’ex-président ont été consignés.

    Le carnet, qui était détenu par l’ex-Premier ministre libyen puis ministre du Pétrole Choukri Ghanem, retrace au moins trois versements différents opérés par trois personnalités du régime libyen, pour un total de 6,7 millions d’euros. Le carnet fait aussi état d’une réunion s’étant tenue le 29 avril 2007, soi dans l’entre-deux tours de la présidentielle, au cours de laquelle l’équipe de Nicolas Sarkozy aurait fait état d’une impatience toute particulière concernant le versement des fonds.

    Choukri Ghane, qui avait quitté le pays en juin 2011 en pleine guerre de Libye, avait été retrouvé mort dans le Danube en 2012. L’enquête avait conclu à une mort naturelle par infarctus.

    Voir l’image sur Twitter

     Suivre
    Jean-Luc Mounier @mounierjl
    Et soudain l’argent libyen de M.Kadhafi fait son retour dans la campagne présidentielle (en 2007) de Nicolas Sarkozyhttps://www.mediapart.fr/journal/international/270916/un-carnet-consignait-en-2007-les-millions-libyens-de-nicolas-sarkozy …
    12:50 - 27 Sept 2016
     
     
     44 Retweets
     
     55 j’aime
     

    « Il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale »
    Le 16 mars 2011, soit trois jours avant le déclenchement de l’intervention française et de ses alliés en Libye, le fils de Mouammar Kadhafi Saïf al-Islam accusait Nicolas Sarkozy d’avoir reçu de l’argent de la Libye. « Tout d’abord, il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen. Nous lui avons accordé une aide afin qu’il œuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçus. Rendez-nous notre argent. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement », avait-t-il affirmé.

    Lire aussi : Une source militaire confie à Reuters que Saïf Al-Islam Kadhafi est toujours en prison

    Mais les révélations se sont arrêtées là, et ces menaces sont restées lettre morte. Dans le même temps, la coalition occidentale menée par la France et le Royaume-uni a entamé une intervention militaire en territoire libyen qui a abouti à la chute de Mouammar Kadhafi.

    Un financement qui pourrait atteindre la somme de 50 millions d’euros
    Un document, publié le 28 avril 2012 par Mediapart, soit lors de l’entre-deux-tours de la présidentielle, faisant état d’un accord de principe de versement de 50 millions d’euros à Nicolas Sarkozy, a néanmoins relancé l’intrigue. Ce document était attribué à Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignement extérieur de la Libye, aujourd’hui en exil. L’ex-président avait porté plainte pour faux et diffusion de fausse nouvelle, mais a été débouté par la justice fin mai 2016.

     Suivre
    dullague @onrigoleplus
    Sarkozy-Kadhafi : Traduction de la note sur les 50 millions d’euros !! #France3 http://ln.is/fH64f vi... by @lUMPmatuer via@c0nvey
    12:05 - 27 Sept 2016

    Sarkozy-Kadhafi : la preuve du financement
    Selon un document officiel libyen, le régime de Kadhafi a décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le chef des services libyens...
    mediapart.fr
     
     
     33 Retweets
     
     11 j’aime
    En 2013, une information judiciaire a été ouverte suites aux déclaration de Ziad Takieddine, homme d’affaire proche de l’ex-président, qui avait affirmé que Nicolas Sarkozy avait bénéficié de l’ancien guide suprême libyen. C’est dans le cadre de cette enquête que ce carnet a été récupéré par la justice française.

     YouTube ‎@YouTube
     Suivre
    ALI @A__L__I__
    Ziad Takieddine : Kadhafi a financé Sarkozy - Karl Zéro Absoluhttps://youtu.be/58AiL5SLb10

     
    "Nicolas Sarkozy est un criminel de guerre"
    20:47 - 2 Juin 2015
     
     
     1 Retweet
     
     11 j’aime
    La nouvelle révélation de Mediapart émerge au moment où l’ex-président se démène en pleine campagne des primaires à droite, qui désignera le candidat républicain à la prochaine élection présidentielle.

    Lire aussi : Parlement britannique : « le changement de régime était le vrai but de l’opération en Libye »

    https://francais.rt.com

  • Vente d’armes : quand Saadi Kadhafi venait faire ses emplettes en France | redaction
    http://reflets.info/video-saadi-kadhafi-voyage-officiel-vente-d-armes

    Reflets vous a beaucoup parlé de vente d’armes électroniques en Libye. Saadi Kadhafi est l’un des fils Kadhafi qui a occupé des fonctions militaires en Libye. En juin 2006, il venait très officiellement en France. Nous allons aujourd’hui vous proposer une vidéo exceptionnelle, encore inédite, de la visite officielle de Saadi Kadhafi en France, à une époque où Muammar était entre Gentil Gentil et Méchant Gentil. Rappelons qu’en France, visiter un site terroriste peut vous couter 30 000 euros d’amende, mais qu’accueillir un état terroriste avec les honneurs de la République pour lui vendre des armes qu’il retournera contre sa population, ça, on peut. Télécharger la vidéo, format .mov, 626 Mo (source 1 – source 2) Bon weekend, joyeuses Pâques… à vos bulletins de vote. Billets en relation : Saïf Al-Islam Kadhafi : une épine dans le pied des démocraties occidentales Nico got his gun Hier, la France est entrée en guerre Amesys : Abdallah Al-Senoussi, le boulet du Quai d’Orsay Mouvement du 20 février au Maroc : bientôt tous fichés grâce à Amesys et au gouvernement français (...)

  • Saïf Al-Islam Kadhafi : une épine dans le pied des démocraties occidentales | kitetoa
    http://reflets.info/saif-al-islam-kadhafi-une-epine-dans-le-pied-des-democraties-occidentales

    Jugé en Libye ou devant la Cour pénale internationale, le fils de Mouammar Kadhafi est une épine dans le pied de pas mal de monde. Enfant chéri de l’ancien dictateur, détenteur des cordons de certaines bourse bien remplies du système, entremetteur et facilitateur des petites affaires avec le régime du colonel, il est le détenteur d’un paquet de secrets que tout le monde voudrait enfouir. Parmi les « obligés » de Saïf Al-Islam, on compte notre président. Saïf Al-Islam pourrait par exemple expliquer à ses juges les bonnes relations que son pays entretenait avec la France. Ou les conditions exactes de la libération des infirmières bulgares. Dans un entretien au journal Le Monde daté du 2 août 2007, il expliquait que la France avait conclu quelques accords assez douteux avec son pays pour obtenir la libération des infirmières. Voici ce que relatait Le Monde : Quant aux accords d’armement et de défense qui ont fait l’objet de discussions entre Paris et Tripoli, il semble y accorder un int