person:alain bauer

  • Génial, le mec connaît toutes les crise (dont l’analyse demande des compétences très différentes selon les cas, cf. NECSI ds le massachussets qui fait un travail (criticable mais incomparable du point de vue des moyens des méthodes et des capacités d’analyses, on rigole bien en allant sur le site de AB conseils) sur les crises post 2008 et les risques de sécurité...

    Alain Bauer a profité de contrats de complaisance à la Caisse des dépôts - Prolonger | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/281114/alain-bauer-profite-de-contrats-de-complaisance-la-caisse-des-depots?ongle

    1. Pouvez-vous m’indiquer le montant du contrat dont vous disposiez et la date à laquelle il a été pour la première fois conclu ?

    – Mes relations avec la CDC datent de Francis Mayer en 2005/2006. Elles étaient gracieuses. Fin 2007, Augustin de Romanet s’est inquiété de la crise des subprimes puis en 2008 de la situation de Blue Next sur les crédits carbone. Nous avons alors signé un contrat avec la Caisse renouvelé régulièrement depuis et élargi à ses risques internationaux. Nous ne communiquons jamais sur les éléments précis de nos contrats sauf demande du client.

    2. Pouvez me préciser la nature des prestations que vous fournissiez en contrepartie des sommes que vous receviez de la Caisse des dépôts ? Puis-je consulter les notes que vous auriez pu adresser à la CDC à ce titre ?

    – Il y a une veille générale sur les crises et les menaces criminelles. Et sur la gestion de crise en fonction de ces dernières. Nous ne communiquons aucun document qui reste la propriété du client.

    3. Pourquoi, à votre connaissance, Augustin de Romanet a-t-il conclu avec vous ce contrat, alors que, selon de nombreux témoignages, la CDC n’avait strictement aucun besoin d’une mission de ce type ?

    – Visiblement les témoignages sont de nature contradictoire. À l’occasion de notre fin de contrat en cours, nous avons reçu les compliments inverses…..

    4. Alors, si la CDC n’avait aucun besoin de vos études, quel était, selon vous, l’intérêt d’Augustin de Romanet de conclure ce contrat avec vous ?

    – L’intérêt de nos activités sur des crises aussi diverses que les crédits carbone, les subprimes, des décisions d’investissement ou de non-investissement, la lutte contre le blanchiment….

    4. Pourquoi, à votre connaissance, Jean-Pierre Jouyet a-t-il reconduit ce contrat avec vous ? Vous a-t-il dit ce qu’il attendait de vous ?

    – Pour exactement les mêmes raisons. Il a même fait lancer un appel d’offres public pour calibrer des missions à plus long terme.

    5. Pouvez-vous m’indiquer le nombre exact d’exemplaires du guide Champérard qui ont été vendus à la Caisse des dépôts et pour quel montant ? Avec qui, au sein de la CDC, avez-vous conclu cette affaire et sur instruction de qui la Caisse a-t-elle passé cet autre contrat avec vous ? Pouvez-vous m’indiquer la part du capital que vous détenez, directement ou indirectement, dans la société qui édite ce guide ?

    – Le responsable du guide Champérard est monsieur de Champérard. Augustin de Romanet cherchait juste un cadeau de fin d’année et a aimé celui qui lui avait été offert par moi à l’occasion des fêtes.

    6. Pouvez-vous m’indiquer les autres entreprises publiques avec lesquelles vous avez passé des contrats du même type, sur des questions de sécurité ?

    – Nous ne le faisons jamais mais nos références publiques sont sur notre site. alainbauerconseil.net

    7. Pouvez-vous m’indiquer si certaines de ces mêmes entreprises publiques ont aussi acheté en nombre à votre demande des exemplaires du guide Champérard ?

    – Pas à ma connaissance, mais certaines ont pu commander des produits spécifiques dans des conditions proches.

  • Belle illustration du mode de fonctionnement du nouveau PS, en particulier le courant Valls, Bauer, Fouks

    Alain Bauer a profité de contrats de complaisance à la Caisse des dépôts - Page 3 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/281114/alain-bauer-profite-de-contrats-de-complaisance-la-caisse-des-depots?page_

    Quoi qu’il en soit, Jean-Pierre Jouyet trouve donc en héritage ce contrat de 200 000 euros passé entre Alain Bauer et la Caisse des dépôts et consignations, quand il en devient le directeur général en juillet 2012. Dans les mois qui suivent, il a donc la possibilité de le dénoncer. Il s’en garde pourtant bien. Son directeur de cabinet de l’époque, Stéphane Keita, qui est un ancien collaborateur de Dominique Strauss-Kahn et qui fait donc partie de la même mouvance strauss-kahnienne, comme Manuel Valls et Alain Bauer, l’incite même, quand le contrat annuel arrive à échéance, à le renouveler. Et c’est donc ce que finit par faire Jean-Pierre Jouyet, même s’il sait pertinemment que c’est de l’argent public jeté purement et simplement par les fenêtres. Faisant valoir que la Caisse avait intérêt à s’attacher ses services à cause de ses activités « sur des crises aussi diverses que les crédits carbone, les subprimes, des décisions d’investissement ou de non-investissement, la lutte contre le blanchiment », Alain Bauer assure, lui, que Jean-Pierre Jouyet a reconduit ce contrat « pour exactement les mêmes raisons ». « Il a même fait lancer un appel d’offres public pour calibrer des missions à plus long terme », assure-t-il.

    Mais cette fois encore, cette version fait sourire à la CDC et beaucoup, dans les instances de cette immense maison, estiment que Pierre-René Lemas a bien fait de rompre avec un contrat qui avait été signé par complaisance ou dans des logiques d’influence.

    L’histoire s’arrête donc là et elle serait restée à tout jamais secrète si Alain Bauer n’avait pas protesté un peu trop bruyamment. Et cela aurait été dommage. Car elle en dit long sur certaines pratiques qui se développent dans l’ombre du pouvoir. Des pratiques qui ont eu cours à la Caisse des dépôts mais aussi dans bien d’autres entreprises publiques, où Alain Bauer a pu mettre un pied dans la porte. On en trouve une liste (sans doute non exhaustive, puisque la Caisse des dépôts n’y est pas citée) sur le site internet de AB Conseil.

    #PS #valls #tolbiac #bauer

  • Alain Bauer a profité de contrats de complaisance à la Caisse des dépôts
    http://www.mediapart.fr/journal/france/281114/alain-bauer-profite-de-contrats-de-complaisance-la-caisse-des-depots?ongle

    Alain Bauer a profité de contrats de complaisance à la Caisse des dépôts, sous la direction générale d’Augustin de Romanet puis de Jean-Pierre Jouyet. Un contrat annuel de 200 000 euros portait sur les questions de sécurité. Plusieurs milliers d’exemplaires du guide gastronomique Champérard, contrôlé à 50 % par le criminologue, ont aussi été achetés par la Caisse.

    #seenthis-paywall-done

  • FRANCE : Plus de 900 000 euros de subventions au Grand-Orient
    http://www.brujitafr.fr/article-france-plus-de-900-000-euros-de-subventions-au-grand-orient-123263

    Alain Bauer, ex-Grand Maître FM relit les discours de Herr Walls Valls en Une de la presse juive internationale Plus de 900 000 euros de subventions au Grand-Orient de France. La loge maçonnique a reçu un joli pactole pour financer son musée (cf page 16 des comptes de l’année 2012). Cet argent vient de la régions Ile de France, de la Ville de Paris et de la DRAC, bref, de la poche des contribuables. En 2012, le GODF a également touché une subvention du ministère de la culture de 14 000€ (page 119 de ce rapport). Pour les lecteurs intéressés, le rapport du commissaire aux comptes sur le bilan 2011 du GODF est également en ligne. (...)

    #ACTUALITES

  • L’inénarrable Alain Bauer, dans le non-moins remarquablement constant et réactionnaire Figaro :
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/08/27/01016-20130827ARTFIG00430-alain-bauer-on-punit-moins-mais-pas-mieux.php

    Tous ces éléments cumulés ont amené à punir, paradoxalement, moins, mais pas mieux. Cela n’a empêché ni la #récidive, ni l’impunité.

    Et quinze lignes plus bas :

    Mais la #probation, ça marche ?

    Il y a quelques études, dont la plupart ont été réalisées par mon collègue Pierre-Victor Tournier. Elles attestent que les bénéficiaires de cette mesure récidivent à peine moins que ceux qui effectuent une peine de #prison. L’écart est de 4 % à 5 % seulement.

    Donc ça marche quand même un peu mais pas assez au goût de notre expert pour qui ça reste quand même pire...

    #carcéral #Taubira

  • Entretien avec le philosophe Alain Brossat sur la question de la figure de l’étranger en France et le discours politique qui l’accompagne.
    http://www.lesinrocks.com/2013/07/17/actualite/la-france-a-peur-11409641

    Pourquoi la question de « l’étranger parmi nous » obsède-t-elle aujourd’hui, de manière démesurée, le discours politique ?

    #Alain_Brossat - Le geste philosophique dont je me sens proche s’attache davantage au « comment » qu’au « pourquoi », je veux dire aux causes ultimes ou à l’origine première des #objets ou #phénomènes sur lesquels nous travaillons. Dans ce #travail, je pars de ce #constat : d’une part, la question de l’#étranger, telle qu’elle est non seulement mise en #discours mais aussi mise en pratique par nos #gouvernants, est le domaine par excellence où les éléments de rationalité, les #stratégies, l’art de #gouverner, etc., sont constamment envahis et contaminés par les #fantasmagories. C’est, par opposition à « l’imagination au #pouvoir », le basculement et la fuite perpétuels dans l’#imaginaire, un imaginaire #réactif peuplé d’une multitude de #menaces disparates et de projections fantastiques sur les parois de la caverne du présent – le spectre du terrorisme islamique, l’insoutenable envahissement de nos cités par les #Roms, insupportables #parasites, etc.

    Un indice très sûr de cette dérive de la #politique de l’étranger de nos gouvernants dans les eaux de l’imaginaire #sécuritaire est son écart croissant avec les analyses produites par les corps de spécialistes disposant d’une expertise sur ces questions et incarnant, disons, un certain #principe de #réalité#démographes, #sociologues, #historiens, etc. Ce n’est pas par hasard que ceux qui inspirent les ministres de l’Intérieur en la matière (ceux-là mêmes qui donnent le la de la #politique de l’étranger réduite, symptomatiquement, aux conditions d’une politique de l’#immigration) sont des exaltés de la #défense #sociale repeints aux couleurs de la #criminologie comme Alain Bauer plutôt que des historiens ou des démographes respectés comme #Gérard_Noiriel ou #Hervé_Le_Bras… Ce que vous appelez la démesure en rapport avec cette question, c’est tout simplement pour moi le fait que le discours et les pratiques des gouvernants soient, en la matière, émancipés de toute prise en compte des éléments majeurs constitutifs du réel – voir la façon dont cette politique met en avant une supposée lutte contre l’ »immigration clandestine » et le « travail au noir » dont les promoteurs ne peuvent ignorer qu’ils constituent des éléments structurels dans des secteurs d’activité économique aussi importants que le #bâtiment, la #restauration, la #confection, etc.

    En quoi le sort réservé à l’étranger s’inscrit selon vous dans la longue histoire des persécutions liées au déploiement de l’Etat moderne ?

    Question essentielle à tous égards. Dans son cours au Collège de France intitulé « Il faut défendre la société », #Michel_Foucault énonce une thèse forte : le racisme, dit-il en substance, ce n’est pas en premier lieu une question d’#idéologie dévoyée, de mauvais héritage, de relations entre communautés virant à l’aigre, c’est une #technologie de pouvoir. Pour lui, le racisme devient le problème perpétuel de la politique moderne et une arme de destruction massive dès lors qu’il entre en composition dans les mécanismes de l’#Etat ; c’est qu’il est l’un des gestes décisifs par lesquels s’affirme la capacité de gouverner une #population, le geste consistant à fragmenter cette population, à produire et reconduire la coupure entre cette part des gouvernés qui a vocation à être placée sous le signe de la prise en charge de la vie et une autre, placée sous un signe de mort. Pour Foucault, ce partage (au sens de séparation) est un élément fondateur de l’exercice du pouvoir dans nos #sociétés ; il est très visible dans un temps où les massacres et le #travail #forcé accompagnent la #colonisation tandis qu’en métropole on installe le tout-à-l’égout dans les villes et on met en place la médecine sociale. Il est moins exposé aujourd’hui mais n’en demeure pas moins opérant en tant que matrice, opérateur fondamental du #biopouvoir. Comme l’a montré #Didier_Fassin dans un récent ouvrage, La Force de l’ordre, les #habitants des #quartiers #défavorisés sont soumis à un régime de police (celui qu’imposent les brigades anticriminalité) totalement différent de celui qui prévaut dans les #centres-villes ; la bavure policière, comme action homicide sans crime, telle qu’en font les frais en règle générale des sujets #postcoloniaux, est un autre exemple probant de la perpétuation de ce partage implacable entre cette part de la population (que j’appelle « l’#autochtone_imaginaire ») et cette autre qui se trouve exposée à cette violence du pouvoir dont l’abandon constitue la ligne d’horizon.

  • 13è « Que sais-je » pour Alain Bauer
    A paraître : Un "que sais-je sur la franc-maçonnerie, rédigé par... Alain Bauer, promoteur contesté (doux euphémisme) de la criminologie en France et ci-devant ancien maître du Grand-Orient de France.
    http://www.puf.com/Que_sais-je:La_franc-maconnerie

    Ce ne sera que le 13è titre de la collection qu’il publie, après des chef-d’œuvres comme « Le Grand-Orient de France » ou « les 100 mots du terrorisme »
    http://www.puf.com/Liste/Les_%22Que_sais-je%3F%22_par_auteurs

    On est un peu triste de voir ainsi s’égarer ce qui fut une belle collection mais dont l’identité est désormais brouillée par une politique de recrutement d’auteurs-praticiens qui n’est pas du meilleur effet - surtout quand ils sont aussi contestés qu’Alain Bauer. Je n’ai pas vraiment envie, en achetant un livre aux Presses Universitaires de France, de me voir expliquer « les 100 mots de l’internet » par Xavier Niel.
    http://www.puf.com/Que_sais-je:Les_100_mots_de_l'internet

    Dommage.
    (Via Baptiste Coulmont sur Twitter https://twitter.com/coulmont/status/336794160688398337)

  • Alors qu’Alain Bauer, mentor de Sarkozy et Valls affirmait dès le 12 décmbre qu’il savait depuis longtemps pour Cahuzac, Valls affirme donc que personne dans ses services n’avait de temps à en enquêter sur les accusations ou les enregistrements de Mediapart ou même tout simplement vérifier les déclarations sur l’honneur des ministres, vu qu’il faut aussi lutter contre le terromrisme tarnaco-islamo-gitan.

  • Valls, Bauer, Fouks : le pacte de Tolbiac
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/11/26/valls-bauer-fouks-le-pacte-de-tolbiac_1795920_823448.html

    Autour des nappes blanches, on trouve aussi tout le réseau policier d’Alain Bauer – son « canal historique », dit l’un d’eux : le criminologue Xavier Raufer, formé à la droite extrême, le commissaire André-Michel Ventre, le secrétaire général du syndicat Alliance Jean-Claude Delage...

    Voyez : retour sur les criminologues et leur « canal historique » dixit Le Monde, qui n’a jamais eu peur de demander de la copie à ces professionnels de la zone grise ...

  • « Le secret le mieux gardé de l’affaire de Tarnac »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/14/le-secret-le-mieux-garde-de-l-affaire-de-tarnac_1790316_3232.html

    Le déploiement massif d’agents infiltrés dans ces mouvements traduit « sur le terrain » le lancement d’une nouvelle doctrine policière qui se nomme en anglais « intelligence-led policing » et en français, sous licence d’importation déposée par Alain Bauer et Xavier Raufer, le « décèlement précoce ».

    Où on retrouve les 2 chanoines du contre-terrorisme... Deux gus qui sévissent depuis une éternité, surtout Xavier Le Fumeur ... Les plus âgés se souviennent.

  • Criminologie(s) (Le nouvel Economiste)
    http://www.lenouveleconomiste.fr/criminologies-15977

    On veut lutter contre la #récidive ? Bravo. Où sont les études récentes sur la question ? Hors le travail de bénédictin de Pierre-Victor Tournier, que l’#administration pénitentiaire et judiciaire a tenté par presque tous les moyens d’isoler des sources d’information publiques, il n’existe pas grand-chose de sûr, stable, fiable, vérifiable et récent. Mais on se lance des chiffres sans sources à la figure. On veut intervenir à Marseille ? Bravo. Où sont les unités de renseignement opérationnel, quasi disparues de la voie publique depuis la suppression des Renseignements Généraux et si pauvrement dotées en Police Judiciaire ? Où sont les analyses de cartographies criminelles basées sur un outil informatique de suivi des plaintes, des procédures et des mains courantes, réclamées depuis 2003 par l’Observatoire national de la #délinquance, engagées dans le très byzantin dispositif de commande du ministère de l’Intérieur et dont l’installation est repoussée tous les ans depuis 2008 ? On élude alors les études sur le sujet de Xavier Raufer, on noie la critique réelle sur le déficit du renseignement opérationnel, mais on retrouve la réalité sur son chemin. On veut traiter des grandes affaires judiciaires ? Bravo. Les experts (parisiens) sont là. Mais on ne sait toujours pas faire appel à ceux dont la proximité géographique, mais pas l’uniforme, serait marquée au coin du bon sens (et de la bonne gestion des deniers publics).

  • Les réseaux de Manuel Valls (suite)
    http://info.agencedepresse-credo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=108:les-resea

    Questions : Le ministre de l’Intérieur de François Hollande continuerait-il à ne jurer que par des anciens conseillers du Gouvernement Fillon et de Nicolas Sarkozy ? Manuel Valls a-t-il bien rappelé récemment, devant quelques hauts fonctionnaires (de gauche) effarés de la place Beauvau que seuls deux hommes avaient vraiment toute sa confiance : Alain Bauer et Stéphane Bouillon ?

    #police

    • Il s’agit de Jean Claude Borel Garin, actuel responsable des policiers de l’Essonne. Certains le disent «à gauche». D’autres rigolent en entendant cela...

      J’en connais aussi qui rigolent quand on dit de Manuel Valls qu’il est « à gauche » ...

  • Cher monsieur 20minutes, est-ce que vraiment vraiment tu peux m’expliquer ce que signifie ce titre ? J’ai déjà vu des titres débiles, mais çui-là, franchement, c’est une sorte de record du monde :
    http://www.20minutes.fr/article/901695/tuerie-toulouse-enquete-bat-plein-toujours-aussi-peu-elements-tueur

    Tuerie de Toulouse : L’enquête bat son plein, mais toujours aussi peu d’éléments sur le tueur

    Il y a des perles dans cet article :

    Les enquêteurs n’ont fait état ce mardi d’aucune percée dans l’enquête

    J’aime bien :

    Les magistrats et les policiers, déroutés par un tueur aussi effrayant qu’atypique, restent très prudents.

    Et comme quoi les journalistes ne lisent jamais @rezo :

    « C’est un tueur en série déterminé, ayant une expérience des armes et ayant une mission », estime ainsi Alain Bauer, professeur en criminologie au Conservatoire national des arts et métiers.

  • La criminologie selon le « professeur » Alain Bauer : petite enquête au CNAM (Vous avez dit sécurité ?)
    http://insecurite.blog.lemonde.fr/2012/03/19/la-criminologie-selon-le-professeur-alain-bauer-petite-enque

    Quelle est donc cette opération politique dissimulée sous le sceau de la science ? Au centre de la manœuvre se trouve le personnage d’Alain Bauer. Abondamment cité dans la presse, ce dernier accuse la « frilosité » des universitaires, invoque le « retard historique » de la France, prétend que des « milliers d’étudiants » seraient actuellement « dans la clandestinité » et prétend qu’il a toute légitimité pour incarner la criminologie en France, lui qui aurait été « élu par ses pairs » dans une chaire de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers. En paroles l’on peut tout dire, pariant sur la crédulité et l’ignorance de ses interlocuteurs. Aux affirmations répétées d’un homme qui cherche désespérément une légitimité scientifique qui lui échappe, il faut opposer simplement des faits. Après les nombreuses analyses critiques de ses dits et de ses écrits, nous publions aujourd’hui un entretien avec Antoine BEVORT, professeur de sociologie au CNAM (...) Source : Vous avez dit sécurité ?

  • Criminologie : le monde universitaire face à la « bande à Bauer » | Vous avez dit sécurité ?
    Apparition et montée en puissance politique d’Alain Bauer

    A l’origine, on trouve le personnage d’Alain Bauer. L’ancien militant du parti socialiste, rocardien, a opéré un virage à 180 degrés à partir de la fin des années 1990. D’abord sans doute en relation avec des intérêts commerciaux puisqu’il avait fondé une société privée de conseil en sécurité (AB Associates) qui a beaucoup profité du lancement des Contrats Locaux de Sécurité après 1997. Ensuite sans doute pour ses ambitions universitaires. Car cet homme, qui publie des livres à tour de bras mais n’a jamais soutenu le moindre doctorat en sciences sociales ni réalisé la moindre recherche empirique, rêvait apparemment depuis longtemps du titre de « professeur de criminologie ». Il partage ce rêve avec son ami Xavier Raufer (de son vrai nom Christian de Bongain), ancien cadre du parti d’extrême droite Ordre Nouveau (il fut membre de son bureau national et candidat sous cette étiquette aux élections municipales à Paris en 1971) reconverti dans l’analyse des « nouvelles menaces » reliant sécurité intérieure et terrorisme international. En duo, les deux hommes ont d’abord développé une importante stratégie éditoriale avec la complicité des Presses Universitaires de France, occupant le terrain par une avalanche de livres (notamment des « Que Sais-je ? »). C’était de fait un bel affichage que de signer des livres comme « criminologues » dans des collections universitaires. Mais une stratégie de communication ne donne pas un titre universitaire. Lorsque Xavier Raufer signait des interviews dans la presse et des tribunes dans Valeurs actuelles comme « professeur de criminologie à l’Université Paris 2 », il commettait en réalité une infraction au code pénal (Art. 433-17), celle d’usurpation de titre. L’intéressé l’a bien compris, qui finira par soutenir une thèse en 2007, mais en géographie. D’où l’intérêt d’une section de « criminologie » du CNU qui viendrait le qualifier pour concourir à l’obtention d’un poste titulaire dans l’enseignement supérieur. Mais la réputation de Raufer-Bongain n’est plus à faire et la chose sera difficile pour lui si la gauche revient au pouvoir. Alain Bauer le sait sans doute depuis longtemps et a choisi une voie plus directe.

    http://insecurite.blog.lemonde.fr/2012/03/11/criminologie-le-monde-universitaire-face-a-la-bande-a-bauer

  • Mathieu Rigouste : « Même la terreur d’État industrielle ne peut rien contre un peuple uni et résolu » (Article11)
    http://www.article11.info/?Mathieu-Rigouste-Meme-la-terreur-d

    C’est un petit livre valant parfait vade-mecum des temps ultra-sécuritaires. Il retrace précisément les itinéraires d’Alain Bauer, de Xavier Raufer et de quelques autres acteurs français du business de la peur. Et explore méthodiquement « le champ de production du contrôle », mécanique complexe permettant d’assurer de confortables profits à ceux qui en tirent les ficelles et de perpétrer l’ordre inégalitaire du monde. Le portrait d’Alain Bauer et de ses amis est ainsi l’occasion de documenter l’avènement d’un « nouveau stade de développement de l’impérialisme » : le capitalisme sécuritaire. (...) Source : Article11

  • Guéant et Bauer à la chasse aux empreintes faciales | Jet Lambda
    http://reflets.info/gueant-et-bauer-chasse-empreintes-faciales

    Les contours de la LOPPSI-3, la prochaine loi sur la sécurité intérieure qui devrait donner le ton de la campagne présidentielle, se matérialisent plus nettement. D’abord avec la sortie fort opportune d’un « Livre Blanc » signé par l’incontournable Alain Bauer, et ensuite par le service après-vente assuré en personne par le Sinistre de l’Intérieur Claude Guéant. Au programme, en vrac : inscrire das la loi un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, alourdir les peines planchers, exploitation du vidéoflicage pour créer un fichier des « empreintes faciales », traiter les manifestants comme des hooligans, etc. Ce fameux « Livre Blanc » (doc PDF - bizarrement absent du site du ministère) est en fait co-signé par le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, et Alain Bauer, véritable fou du Roi en matière de sécurité, publique comme privée. A la fois consultant privé (gérant du cabinet AB Associates) et « bénévole » de l’action publique (il affirme en effet que toutes ses responsabil

  • Guéant et Bauer à pieds joints dans le meilleur des mondes sécuritaires | Jet Lambda
    http://reflets.info/gueant-et-bauer-a-pieds-joints-dans-le-meilleur-des-mondes-securitaires

    Les contours de la LOPPSI-3, la prochaine loi sur la sécurité intérieure qui devrait donner le ton de la campagne présidentielle, se matérialisent plus nettement. D’abord avec la sortie fort opportune d’un « Livre Blanc » signé par l’incontournable Alain Bauer, et ensuite par le service après-vente assuré en personne par le Sinistre de l’Intérieur Claude Guéant. Au programme, en vrac : inscrire das la loi un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, alourdir les peines planchers, exploitation du vidéoflicage pour créer un fichier des « empreintes faciales », traiter les manifestants comme des hooligans, etc. Ce fameux « Livre Blanc » (doc PDF - bizarrement absent du site du ministère) est en fait co-signé par le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, et Alain Bauer, véritable fou du Roi en matière de sécurité, publique comme privée. A la fois consultant privé (gérant du cabinet AB Associates) et « bénévole » de l’action publique (il affirme en effet que toutes ses responsabil

  • Liberté, Libertés chéries : Le Livre Blanc invente la garde à vue à géométrie variable
    http://libertescheries.blogspot.com/2011/10/le-livre-blanc-invente-la-garde-vue.html?spref=tw

    Le Livre Blanc invente la garde à vue à géométrie variable

    La garde à vue « version longue »

    Celle-là existe déjà. Depuis la loi Perben II du 9 mars 2004, la garde à vue peut durer jusqu’à 72 heures pour un certain nombre d’infractions mentionnées à l’article 706-73du code de procédure pénale et qui regroupent les atteintes au droit humanitaire ainsi que ce que l’on désigne habituellement sous le vocable de « grande criminalité » : meurtre et vol en bande organisée, trafic de stupéfiants, enlèvement et séquestration, fausse monnaie, trafic d’armes, blanchiment etc... Par ailleurs, la garde à vue peut être encore prorogée, et durer cette fois jusqu’à 96 heures pour les infractions relatives au terrorisme, lorsqu’il existe un risque actuel d’acte de terrorisme.

    ...La garde à vue « version courte »

    A l’opposé, le Livre Blanc envisage une garde à vue raccourcie à 4 heures. L’idée n’est pas nouvelle, et trouve son origine dans le rapport Léger sur la justice pénale, remis en septembre 2009. Il suggérait une « retenue judiciaire », nouvelle mouture de l’ancienne audition libre durant laquelle la personne acceptait librement d’être entendue, hors la présence d’un avocat. Alain Bauer s’est montré particulièrement attaché à cette proposition, qu’il a défendue dans une tribune publiée par le Figaro le 18 février 2010. Elle a ensuite suscité une proposition de loi qui n’a guère prospéré.. Devant ce succès pour le moins mitigé, il n’est guère surprenant qu’Alain Bauer ait réintroduit cette idée dans son Livre Blanc.

  • Alain Bauer ou le paradoxe #sécuritaire | Jean Marc Manach
    http://owni.fr/2011/10/31/alain-bauer-ou-le-paradoxe-securitaire

    Alain Bauer, figure incontournable du virage sécuritaire de ces dernières années, déplore aujourd’hui à mots couverts la politique menée par les ministres qui se succèdent à l’Intérieur.

    #Enquête #Pouvoirs #Surveillance #Alain_Bauer #Brice_Hortefeux #chiffres #claude_guéant #fichiers #lois_sécuritaires #Nicolas_Sarkozy #politique_sécuritaire #vidéosurveillance

  • Alain Bauer et le consortium de la peur | Mathieu Rigouste (Les mots sont importants)
    http://lmsi.net/Alain-Bauer-et-le-consortium-de-la

    Alain Bauer, comme Yves Roucaute et de nombreux néoconservateurs, vient de la gauche libérale et anticommuniste. Comme eux, sa formation politique lui a fourni une connaissance théorique des mécanismes du capitalisme. Il a saisi très tôt la puissance dont disposeraient les marchands de peur et les marchands de sécurité en société de contrôle. En combinant ces deux marchés, il a conquis des positions qui lui permettent désormais de dominer en partie le secteur idéologique de cette industrie.