En terme de santé publique, les accidents de la route comptent pour peanuts dans la mortalité générale non naturelle, c’est juste une question de chiffres, pas de « ressenti ». Comparativement, les suicides, les cancers à cause environnementale plus ou moins bien identifiée sont massifs et pour certaines, ces morts passent largement sous les radars de la sensibilité publique au décès.
Plus important : la manière dont se répartissent les systèmes de contrôles et la façon dont les infractions pèsent plus lourdement sur les personnes à faibles revenus équipés de voitures pas top qui permettent essentiellement de se rendre à des boulots non accessibles autrement me semblent des facteurs de discrimination sociale. Autrement dit, les grands délinquants routiers en grosse bagnole se font globalement moins sanctionner que les trimards dont la guimbarde ne peut, même accidentèlement, dépasser de 20km/h la vitesse autorisée. Et de toute manière, les conduites les plus accidentogènes sont souvent totalement invisibles pour les contrôles (respect des distances de sécurité).
Au final, j’ai peu de chance d’être plombée, parce que je roule peu et sur de petites routes du réseau secondaire. Pourtant, je me suis faite choppée 2 fois ! une fois sur un radar positionné sur une voie rapide à 110km... dans une portion de 200m à 90km/h. J’ai été prise à 99km/h, pensant être sur un zone à 110km/h.
Seconde fois, en entrée de village à 60 km/h. En fait, j’étais en train de décélérer comme à mon habitude, sauf que le radar pointait JUSTE après le panneau. Dorénavant, je donne un grand coup de patin au panneau, ce qui est, comme chacun le conviendra, une conduite à risque, mais totalement légale.