person:alain corvez

  • Alain Corvez : l’affaire Skripal aurait été « préparée à l’avance » par les Britanniques
    https://www.crashdebug.fr/international/14634-alain-corvez-l-affaire-skripal-aurait-ete-preparee-a-l-avance-par-l

    Alain Corvez, conseiller en stratégie internationale, est revenu pour RT France sur les derniers rebondissements de l’affaire Skripal. Selon lui, l’empoisonnement de l’ancien agent double russe aurait été préparé en amont pour isoler la Russie.

    Invité sur le plateau de RT France le 17 mars, le conseiller en stratégie international Alain Corvez s’est exprimé sur l’empoisonnement de l’ancien agent double russe Sergueï Skripal. Rappelant au préalable qu’il était indispensable de replacer cette affaire dans un cadre géopolitique, il a affirmé que celle-ci avait été « préparée à l’avance » par les autorités britanniques.

    Pour justifier son accusation, il s’est référé à la déclaration du docteur Robin Black, chef du laboratoire de détection à Porton Down, une installation de recherche militaire, qui avait déclaré en 2016 (...)

    • La police britannique a trouvé le passeport de Poutine sur les lieux d’un empoisonnement à Salisbury Le Postillon - 16 Mars 2018
      Source : Le Postillon http://www.the-postillon.com/2018/03/salisbury-putin.html

      Salisbury (dpo) - Last doubts over Russia’s guilt in poisoning former spy Sergei Skripal have been eliminated. As the British government announced today, the passport of Russian president Vladimir Putin was found at the scene in Salisbury.
      According to Prime Minister Theresa May, the passport was only now found in another search of the scene, as it had been hidden under a fallen leaf.
      “Russia has 24 hours to extradite Vladimir Putin for questioning in London”, according to a statement issued by the British government. “Refusal will be taken as admission of guilt.”

      Giftanschlag von Salisbury: Britische Polizei findet Putins Ausweis am Tatort
      Salisbury (dpo) - Nun dürften auch die letzten Zweifel an der Täterschaft Russlands bei der Vergiftung des russischen Ex-Spions Sergei Skripal ausgeräumt sein. Wie die britische Regierung heute mitteilte, wurde der Ausweis des russischen Präsidenten Wladimir Putin am Tatort in Salisbury entdeckt.
      Laut der britischen Premierministerin Theresa May wurde der Ausweis erst jetzt bei einer erneuten Untersuchung des Tatorts gefunden, weil er unter einem Laubblatt lag.
      „Russland hat jetzt 24 Stunden Zeit, Wladimir Putin auszuliefern, damit er in London befragt werden kann“, heißt es in einer Stellungnahme der britischen Regierung. „Andernfalls werten wir das als Schuldeingeständnis.“

  • Tour du Monde, sur la permanence des lois d’exceptions. En 2016 vidéo française
    http://vilistia.org/archives/12799

    Ajoutée le 24 nov. 2016 Source : http://www.presstv.ir/DetailFr/2016/1… Brouno Drweski, historrien spécialiste de l’Europe Centrale et orientale et Alain Corvez, directeur d’un cabinet de conseil en stratégie international … Lire la suite →

    #Surveillance #Terrorisme

  • Alain Corvez : Une diplomatie aberrante qui met la vie des Français en danger
    http://vilistia.org/archives/12599

    vendredi 11 novembre 2016 Alain Corvez : Une diplomatie aberrante qui met la vie des Français en danger De retour d’un voyage en #SYRIE, Alain Corvez, consultant international et ancien conseiller au ministère français de la Défense et de l’Intérieur, a … Lire la suite →

    #Terrorisme

  • Une diplomatie aberrante qui met la vie des Français en danger Retour de Syrie. par Alain Corvez mercredi 9 novembre 2016, par Comité Valmy - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/une-diplomatie-aberrante-qui-met-la-vie-des-francais-en-danger-ret

    Unediplomatie aberrante
    qui met la vie des Français en danger

    Retour de Syrie.

    Invité par l’association Ahfad Ashtar –Les descendants d’Ashtar, ou Astarté, la déesse assyrienne de l’Amour et de la Fécondité, présidée avec une inlassable énergie par le Dr. Ayssar Midani -, à venir donner une conférence à l’université de Damas sur la géopolitique régionale et mondiale de la guerre en Syrie, j’ai passé quatre jours intensément riches en rencontres et échanges chaleureux avec des Syriens de tous milieux et origines, heureux de voir un Français ( J’étais accompagné du journaliste et écrivain Richard Labévière, grand connaisseur de l’Orient compliqué, souvent ostracisé par les médias officiels pour cette raison même) exprimer des vues différentes du gouvernement français sur la crise tragique entretenue en Syrie par les Occidentaux, c’est-à-dire les Etats-Unis et ses alliés, ou plutôt ses affidés, européens.

     

    Le fond du sujet est là : le terrorisme qui dévaste la Syrie, contre lequel elle résiste héroïquement avec l’aide de ses alliés, est le même que celui qui menace directement la France et ses voisins européens, sans compter la Russie et la pauvre Afrique qui n’en peut mais de l’incohérence de notre politique. Il est temps de prendre conscience de cette réalité sanglante et d’y faire face en changeant radicalement d’attitude vis-à-vis des états qui luttent contre lui en première ligne : Syrie, Iran, Russie, Irak, aidés par le Hezbollah libanais et en arrière-plan la Chine. Cette dernière, qui a conclu récemment des accords militaires avec Damas, sait que plusieurs centaines de ses ressortissants Ouïgours se battent avec les terroristes islamiques, notamment dans les quartiers est d’Alep.

     

    Ces états et le Hezbollah ne se battent pas contre DAESH, Al Nosra- devenu Fatah al Sham pour permettre aux organismes de Washington de le considérer comme un « modéré »-, ou les centaines d’autres brigades islamistes aux échanges osmotiques continus, simplement pour respecter une alliance ancienne mais pour défendre leurs propres intérêts nationaux essentiels, sachant bien qu’ils sont la cible suivante de ces organisations terroristes dont tous les experts savent aujourd’hui qu’elles sont sous contrôle des services états-uniens depuis l’époque de la guerre afghane contre l’URSS.

     

    Les EU n’ont jamais eu peur de l’Europe qu’ils ont sous leur emprise depuis la fin de la guerre avec le plan Marshall. Mais après avoir craint l’URSS, ils ont aussitôt après son effondrement considéré qu’ils avaient une mission quasi divine de faire adopter par la planète entière les codes et les normes du mode de vie américain. Suivant les conseils de Zbignew Breszinski exposés dans son œuvre magistrale « Le grand échiquier », il fallait empêcher une quelconque puissance de dominer ou contrôler l’Eurasie, région essentielle, cœur du continent recelant les ressources énergétiques indispensables aux économies du monde.

     

    Un rapport secret des agents de la CIA à leur Centrale datant de 2006, dévoilé par Wikileaks depuis, explique au sujet de la Syrie que le Président Bachar el Assad a depuis son accession à la présidence en 2000 engagé son pays dans des réformes politiques, sociales, économiques, financières, apporté Internet et revu le statut de la presse, tout en continuant la politique laïque de son père, et connaît de ce fait une adhésion de la majorité de la population. Comme cette politique laïque et arabe de défense des droits des Palestiniens et des nombreux réfugiés irakiens qu’il héberge est contraire aux intérêts des Etats-Unis et d’Israël, les agents recommandent de s’appuyer sur les Frères Musulmans syriens qui sont, bien que matés et étouffés depuis les années 80, la seule organisation politique structurée susceptible de porter un jour la révolte pour renverser le pouvoir. Il faut donc être en contact de sympathie avec eux et leur apporter toute l’aide possible.

     

    Ce document est d’une clarté telle qu’on se demande pourquoi si peu d’experts en ont parlé, car enfin, il dévoile clairement la stratégie étatsunienne pour l’ensemble du monde arabe : porter l’Ikwan au pouvoir partout par des révolutions qu’ils savent présenter comme des révolutions démocratiques qu’on appellera « printemps arabes ». On verra d’ailleurs en 2011 que les monarchies du Golfe amies de Washington ne furent pas touchées par cet élan populaire et démocratique, en dehors de Bahreïn où la révolte de la majorité chiite fut écrasée dès le début dans le sang par l’armée séoudienne.

    Califat ottoman et Union Européenne

    Afin qu’aucune force ne s’oppose à leur contrôle des richesses énergétiques immenses de la région, le plan états-unien pour le Moyen-Orient est de favoriser partout l’accession des Frères Musulmans au pouvoir, et, à défaut, d’y créer ou entretenir le chaos afin qu’aucune force étatique ne leur soit hostile. Ce plan rencontre en outre les intérêts stratégiques d’Israël qui se félicite de n’avoir aucun état arabe solide contre lui. Il rencontre aussi les ambitions turques de rétablir un califat ottoman sur les ruines des états-nations de la région : l’AKP, parti des Frères Musulmans au pouvoir à Ankara est l’outil d’Erdogan pour mettre en œuvre cette politique islamiste à vues impériales. Aujourd’hui l’armée turque est présente sur les territoires syrien et irakien sans autorisation des gouvernements et profite de sa complicité militaire avec les Etats-Unis pour lutter contre l’irrédentisme kurde, l’épine qui la torture en permanence.

     

    Madame Boutheina Chaabane, la Conseillère du Président Assad me fit remarquer avec une grande pertinence qu’il existait une analogie frappante entre le plan de califat ottoman d’Ankara et le plan de l’Union Européenne, Bruxelles s’évertuant à supprimer les états-nations d’Europe pour établir un ensemble supranational sur les ruines de tous les particularismes nationaux et les cultures qui les expriment. De fait, si la mondialisation est une réalité géographique, sociologique et politique incontournable, le mondialisme est l’idéologie soutenue par la finance internationale qui, s’appuyant sur la première puissance économique et militaire mondiale, vise à détruire toutes les entraves à son appétit prédateur de conquête de biens - frontières, états forts – pour laisser la libre concurrence marchande sans obstacles, ainsi qu’il est écrit dans les traités fondateurs de l’UE, thuriféraire de la concurrence libre et non faussée, appuyée sur une Défense absolument engerbée dans l’OTAN. Le capital doit pouvoir placer ses avoirs pour le plus grand rendement n’importe où, y compris en Chine devenue une économie capitaliste toutefois contrôlée par une direction centralisée, sans autre régulateur que les marchés, et sans état fort qui s’y oppose, au détriment en premier lieu de l’économie états-unienne anémiée ; c’est ce que dénonce Donald Trump qui veut forcer les plus grands fonds de pension, essentiellement basés à Wall Street et à la City, à rapatrier leur avoirs pour les injecter dans l’économie intérieure : on comprend que tout le système se déchaîne contre lui mais aussi que les citoyens le soutiennent contre vents et marées.

     

    Dès la fin de la dernière guerre mondiale, les Etats-Unis ont su créer un glacis européen à leur service face à la menace soviétique en Europe. Après la chute de l’URSS, en 1990-91, n’ayant plus aucun rival dans le monde, ils ont considéré que c’était leur rôle, presque de façon messianique, d’apporter à l’ensemble de la planète les bienfaits du mode de vie américain. Mais depuis vingt-cinq ans la Russie, sous la houlette de Vladimir Poutine, est sortie des cendres où Boris Eltsine l’avait enfouie, et s’affirme désormais comme un pôle civilisationnel ancré sur la foi orthodoxe, et une puissance émergente, au même titre que l’Inde, la Chine et l’Iran sur d’autres valeurs spirituelles. Les BRICS prennent corps un peu plus chaque jour et s’organisent dans des projets économiques, financiers, politiques et stratégiques, notamment avec l’immense projet de nouvelle route de la soie et de ceinture maritime. La suprématie totale états-unienne est finie, même si elle est encore la première puissance économique et militaire du monde, pour combien de temps ?

     

    Les experts avisés de Washington l’ont compris et deux courants s’affrontent qui s’expriment dans la campagne actuelle :

     

    ceux qui veulent adapter les EU au monde nouveau en cessant les interminables guerres, même celles menées avec les soldats d’alliés dociles, et en négociant de nouveaux équilibres avec le monde,
    et ceux qui refusent ce déclin pourtant inexorablement réel, en cherchant à prolonger une suprématie impossible, créant au minimum le chaos pour empêcher les adversaires supposés de s’imposer. Le dollar, devenu monnaie de papier qui finance leur dette abyssale mais non plus leur économie, doit rester la monnaie universelle et les velléités des BRICS de s’en affranchir doivent être combattues, y compris par des opérations militaires apportant ce chaos.

     

    Désinformation.

    Pour atteindre leurs objectifs les Etats-Unis disposent de médias chargés de défendre la stratégie états-unienne partout dans le monde. Dépendant de la Maison Blanche, le « Bureau of Public Diplomaty : Bureau de diplomatie publique », appellation en forme de litote, dispose d’un budget énorme pour créer les scénarios qui présentent les Etats-Unis comme les défenseurs du droit et des libertés et justifient ses interventions militaires dans ce but. Les agences de presse relaient ces scénarios, ainsi que de nombreuses ONG financées par de généreux capitalistes et chargées, sous couvert de sentiments humanitaires, de dénigrer les opposants et d’encenser les Etats-Unis. Des mensonges éhontés sont diffusés, comme on l’a vu dans la description médiatique de la bataille d’Alep. Les médias décrivent la bataille de Mossoul comme la reprise par Bagdad et ses alliés d’une ville martyre conquise par Daesh en 2014, tandis qu’à Alep serait le siège et l’attaque brutale de l’armée syrienne aidée par ses alliés contre ses propres habitants massacrés sous les bombes !

     

    L’emploi d’armes chimiques par les rebelles, aidés en cela par l’Arabie et la Turquie, a été plusieurs fois imputé à l’armée syrienne avec diffusion de photos et vidéos de civils innocents victimes de cette barbarie, mais pas de combattants terroristes : quel gain tactique aurait l’armée syrienne à tuer des civils innocents ? Le mensonge a pourtant été répété par les gouvernements états-unien, britannique et français, encore récemment à l’ONU.

     

    La Russie subit aussi cette désinformation depuis le début de son intervention militaire en septembre 2015 et encore récemment dans les combats d’Alep. Mais peu de journalistes ont repris l’information de l’attaque aérienne des avions états-uniens sur les positions de l’armée syrienne à Deir el Zor le 17 octobre dernier, tuant plus de 80 soldats syriens et permettant à Daesh de monter un assaut coordonné avec l’attaque pour prendre la position syrienne. « Une erreur » d’après le commandement états-unien !

     

    Les médias contrôlés sont devenus l’arme de destruction massive la plus efficace pour déformer la réalité et manipuler les opinions publiques. Toutes les campagnes électorales aux Etats-Unis et en Europe, notamment en France, en sont l’illustration désolante.

     

    Dans cette ambiance tragique, la résistance de la Syrie, aidée par ses alliés, à la volonté occidentale de renverser le pouvoir légal en soutenant les terroristes islamistes par tous les moyens restera un exemple historique. C’est en effet en Syrie que le destin du monde a changé : les renversements successifs et rapides de Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte, Kadhafi en Libye n’ont pas été suivis du renversement de Bachar el Assad, comme je l’avais prédit, écrit et répété, parce que les conditions socio-politiques n’étaient pas comparables. En avril 2013 j’avais d’ailleurs intitulé une analyse :

     
     

    « La crise syrienne : révélateur tragique
    de la naissance du nouvel ordre mondial. »

    Les vrais journalistes ont d’ailleurs commencé à dénoncer les mensonges éhontés sur la Syrie, même si certains ont du mal à s’émanciper de la propagande qui présente Bachar el Assad comme un tyran sanguinaire qui se maintient au pouvoir en massacrant son peuple avec l’aide d’une clique minoritaire. Si des erreurs initiales ont peut-être été commises à Deraa en 2011 dans la répression du soulèvement, c’est parce que les premières victimes de ces manifestations soi-disant pacifiques ont été des membres des forces de l’ordre et que le gouvernement savait par qui ces mouvements étaient manipulés. Comment aurait-il pu tenir bientôt six ans contre ces hordes fanatiques s’il ne disposait pas d’un fort soutien populaire, dans la population sunnite même qui ne veut pas des barbares au pouvoir. Les experts le savent d’ailleurs et c’est pourquoi ils ne veulent pas d’une solution politique et d’un vote libre. L’aura du Président, qui montre dans cette lutte tragique des qualités d’homme d’état et de courage, est grandie par cette adversité surmontée que les honnêtes gens lui reconnaissent.

     

    Résistance.

    Il existera une analogie future entre la Résistance française à l’invasion nazie et la résistance syrienne aux hordes barbares venues de toutes les régions du monde. Le peuple syrien que j’ai rencontré ne veut pas dire de quelle religion ou ethnie il est mais il se groupe derrière son Président en espérant le retour d’une situation normale. Rappelons que l’armée est composée majoritairement de soldats sunnites.

     

    Le Mufti de la République, Mohammed-Badreddine Hassoun, la plus haute autorité sunnite du pays, m’explique la nécessité de faire la différence entre les lois de l’état, qui sont des lois de contrainte pour permettre la vie harmonieuse en société, et les lois de Dieu qui sont des lois d’adhésion à l’Amour prôné par le Créateur. Je lui réponds en lui disant que Jésus est le fondateur de l’idée de la séparation de l’église et de l’état avec sa réplique aux Pharisiens : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Il m’approuve et m’explique que la réunion des hauts dignitaires religieux de l’islam organisée cette année à Grozny par Poutine, avec la présence des responsables égyptiens d’Al Azhar, a été un moment important dans la dénonciation de la doctrine sectaire et terroriste du wahhabisme. En définitive, mes multiples rencontres avec les Syriens, responsables ou simples citoyens m’ont laissé l’impression d’un pays uni derrière ses dirigeants pour faire face à l’adversité. Les différences sociales, religieuses ou ethniques, se sont même effacées dans cette lutte commune.

     

    J’ai rencontré un des dix députés kurdes du Parlement syrien, M. Omar Oussi, proche d’Ocalan, qui m’a assuré que cette crise a renforcé leur hostilité avec la Turquie et que la paix revenue, les Kurdes syriens seront des fidèles du gouvernement de Damas qui les défend contre les ambitions turques dans leur région du Rojava.Ils se démarquent des partis politiques kurdes irakiens qui ne sont d’ailleurs pas d’accord entre eux.

     

    C’est pourquoi je ne crois pas à la réalisation d’une Syrie fédérale après cette crise tragique. Le sentiment national est présent dans la majorité du peuple.

     

    Lutte contre le terrorisme.

    La menace terroriste en Europe, et particulièrement en France, est désormais trop forte pour que nous ne prenions pas immédiatement les mesures pour la combattre efficacement.

     

    Nous devons nous rapprocher de ceux qui la combattent en première ligne, et mettre en demeure les états qui l’utilisent à des fins stratégiques de cesser tout soutien à cette plaie.

     

    Nous devons reprendre des relations diplomatiques avec Damas, mesure préalable indispensable à la reprise d’échanges de renseignements avec les services syriens, les mieux renseignés du monde sur les réseaux terroristes et coordonner nos actions avec les Russes et les Iraniens qui ont aussi des informations précises sur l’organisation de ces nébuleuses criminelles.

     

    Il est probable que les réseaux de Daesh, en voie de subir une défaite militaire sur les terrains syrien et irakien, vont demander à leurs candidats au suicide dont ils ont une réserve inépuisable en Europe et particulièrement en France, de commettre des attentats encore plus meurtriers que ceux que nous avons déjà connus. Je le dis ici et maintenant avec force : il serait criminel de ne pas chercher à déjouer ces attentats en s’informant auprès des services de renseignement étrangers qui peuvent permettre de déjouer une action terroriste en préparation.

     

    Dans la campagne présidentielle qui commence en France, si un nouvel attentat majeur se produit, le peuple français demandera des comptes aux politiques qui n’auront pas su les protéger en raison de l’obsession idéologique de vouloir renverser le gouvernement légal de Damas. La vie de nombreux Français est en jeu.

     

    Alain Corvez.
    Novembre 2016

    http://www.comite-valmy.org

  • Hezbollah à Qousseir, les yeux des militaires français braqués sur la bataille.
    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=114839&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1

    (...) L’ancien colonel de l’armée française Alain Corvez indique dans une interview avec le site Manar que Qousseir acquiert une grande importance en raison de son emplacement stratégique, lequel contrôle toutes les routes menant à la côte syrienne et à Damas. Elle constitue d’après lui le nœud de communication stratégique entre Tripoli, Homs et la Békaa libanaise d’un côté, et Tripoli et la capitale syrienne Damas de l’autre.

    Celui qui contrôle cette ville remporte la bataille du centre de la Syrie, et assure la protection de son dos dans la bataille de Damas et toutes les batailles du nord de la Syrie.

    De plus, confie Corvez, cette bataille permettra une étude approfondie pour mieux comprendre les tactiques du Hezbollah pour faire face à la guérilla, surtout concernant les tunnels qu’il a été le premier à inventer dans la guerre moderne. Ce qui constitue tout le contraire de la guerre de juillet 2006, menée par le Hezbollah et suivie attentivement par l’Occident, à travers un grand nombre de moyens.

    Des dirigeants de l’armée française ont déclaré lors d’une réunion avec un groupe de journalistes français que le Hezbollah a dépêché de petits nombres de ses troupes d’élites à la bataille de Qousseir. Ces éléments sont chargés de la gestion de la bataille et des opérations d’intrusion. Ils sont soutenus par environ trois mille combattants bien entraînés. Mais ces derniers ne font pas partie de la force militaire de frappe qui est restée dans le sud du Liban et à Beyrouth.

    Toujours selon ces commandants français, les militants de l’opposition syrienne engagés dans la bataille ont commis d’importantes erreurs stratégiques et meurtrières, tandis que le Hezbollah a réussi à les vaincre psychologiquement parlant, en les forçant à quitter une colline stratégique dans la province de Qousseir, et qu’ils n’auraient pas dû abandonner si facilement.

    Les chefs militaires français ont énuméré les erreurs des miliciens dans la bataille de Qousseir : (...)

    • Syrie. Les enjeux stratégiques de la bataille d’Al Qousair
      Alain Corvez / lundi 3 juin 2013
      http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3556

      (...) La complexité de « l’Orient compliqué », doit amener les décideurs occidentaux à avoir « des idées simples » mais pas simplistes.
      L’alliance Iran-Iraq-Syrie-Hezbollah est une alliance forte car elle repose sur des intérêts communs que soutiennent en outre la Russie et la Chine. A l’approche d’une réunion de paix initiée par la Russie et l’Amérique, mais souhaitée par de nombreux autres pays dont la Chine, il ne faut pas prendre de positions volontairement vindicatives contre tel ou tel acteur de la crise, ni faire de déclarations intempestives qui nuiront ensuite au progrès des négociations.

      Envisager, sous l’instigation forte des Britanniques, de mettre la partie militaire du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes serait une grave et dangereuse erreur qui, en outre, ne rapporterait rien à La France. Le Hezbollah est un parti politique qui a des députés et des ministres du gouvernement libanais et une telle décision nuirait à nos relations équilibrées avec le Liban ; la majorité de la population chiite se sentirait offensée mais aussi les chrétiens du CPL du général Aoun qui sont leurs alliés et sans doute majoritaires au Liban, ainsi que les sunnites qui partagent leurs objectifs.

      Prendre cette décision en raison de l’intervention en Syrie des troupes du Hezbollah rappellerait que de nombreux pays soutiennent les rebelles directement et que la morale du droit international n’est peut-être pas la même pour tous. La définition du terrorisme, comme disait de Gaulle, dépend du point de vue où l’on se place. (1)

      Le Hezbollah s’est engagé dans les combats de Qousair pour défendre son allié syrien mais surtout pour défendre le Liban contre les djihadistes que l’Armée libanaise ne serait pas en mesure d’arrêter. Se mettre mal avec le Hezbollah serait aussi mettre la position de nos 900 soldats membres de la FINUL en danger, ce qui ne dérangerait pas les Britanniques qui ne sont pas présents au Liban militairement. Actuellement les liaisons entre les chefs français de la FINUL et le Hezbollah par l’intermédiaire de l’Armée libanaise permettent d’éviter bien des difficultés et de résoudre les heurts quand ils se produisent dans tout le Sud-Liban. Nous n’aurions donc rien à gagner en prenant une telle décision, au contraire. Comme à Fontenoy en 1745, laissons donc les Anglais tirer les premiers, ce qui donna la victoire au Maréchal de Saxe et à Louis XV.

      Alain Corvez 3 juin 2013.

      1.) Lors de sa conférence de presse à l’Elysée du 27 novembre 1967, tirant les conséquences de la récente guerre des six jours, le général disait : « Maintenant il organise, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions, et il s’y manifeste contre lui une résistance, qu’à son tour, il qualifie de terrorisme. »