person:alain ducasse

  • Ducasse ne cuisine plus, Soulages ne peint plus : peut-on créer sans mettre soi-même la main à la pâte ?
    http://mashable.france24.com/divertissement/20171012-ducasse-creation-artistique

    Or, une scène particulièrement savoureuse du film dévoile l’un des rares moments de ces dernières années où l’on a pu voir le chef derrière les fourneaux, mettant lui-même la main à la pâte. Invité à la télé japonaise dans une émission dont le principe est de recevoir des chefs pour suivre l’une de leurs recettes, Alain Ducasse s’exécute face caméra dans la préparation d’une tourte aux blettes sous les yeux conquis du public.

    La séquence fait sourire : le montage de l’émission japonaise a été fait dans les règles potaches du genre, couleurs criardes et insertions d’images à l’écran. Surtout, elle interroge : c’est vrai ça, à un stade avancé de sa carrière, un chef, ça ne cuisine plus lui-même... Un peu comme un rédac chef qui n’écrit plus tous les jours. Un graphiste qui fait de la direction artistique. Un créateur de mode qui ne découpe plus des patrons. Ou Pierre Soulages, dont les toiles ne sont pas peintes par lui mais par les nombreux assistants qu’il emploie dans son immense atelier.

    Produire a toujours été un travail collectif

    Ce qui est curieux, c’est presque finalement le fait que nous nous en étionnions : oui, la création artistique a toujours été envisagée de façon pyramidalement hiérarchique. Oui, les grands noms de la création sont rarement ceux qui travaillent directement à la fabrication de leurs produits. Mais alors, d’où nous vient cette idée de l’artiste créateur – celui qui signe, celui à qui l’on attribue la production finie, celui qui représente ?

    La figure du créateur est plus forte dans nos esprits que celle de la production collective

    #création #art #artistes

  • Goût de / Good France : le 19 mars 2015, 1000 chefs sur 5 continents

    Retrouvez juste avant le prochain printemps, le jeudi 19 mars 2015, le grand rendez-vous d’un "dîner à la française", concocté par 1000 chefs des cinq continents.

    « Parler de cuisine – de cuisine française – c’est parler de joie de vivre,
    de légèreté, d’optimisme et de plaisir » (Alain Ducasse)

    Les cuisiniers et chefs du monde entier sont invités à déposer leur candidature à partir de ce 4 novembre jusqu’au 15 décembre 2014 sur le site Web www.goodfrance.com, en proposant un menu mettant en avant la gastronomie française...

    http://www.chinefrancophonie.com/t3055-gout-de-good-france-le-19-mars-2015-1000-chefs-sur-5-contin

  • Le paté Hénaff décroche un billet pour l’espace - France 3 Bretagne
    http://bretagne.france3.fr/2013/12/04/le-pate-henaff-decroche-un-billet-pour-l-espace-370637.html

    « Le pâté Hénaff, le pâté du mataf ». Plus seulement dans quelques temps. La célèbre petite boite ronde de paté pur porc va bientôt se retrouver dans l’assiette des occupants de la station spatiale internationale.

    Plus précisément, la conserverie familiale de Pouldreuzic (29) a été choisie par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) pour élaborer avec le chef Alain Ducasse, une gamme de plats festifs qui seront embarqués dans la station spatiale internationale (ISS).

    Ou, sur La Tribune — Hénaff, le pâté français qui part à la conquête de l’espace
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140210trib000814556/henaff-le-pate-francais-qui-part-a-la-conquete-de-l-espace.html

    Cailles rôties, homard breton et quinori bio, dos d’espadon façon Riviera, crémeux au citron cuit au four : derrière ces alléchantes recettes concoctées par les équipes d’Alain Ducasse, se cache aussi la PME familiale Hénaff. Si son fameux « pâté du mataf » [marin], dans sa boîte de conserve bleue et jaune, ne figure pas au menu des astronautes de la station spatiale internationale, son expertise en matière de sertissage et d’appertisation confère aux événements festifs sur la station spatiale internationale un goût plus savoureux.

    Unique conserverie en France à disposer de l’agrément USDA, certificat décerné par l’administration américaine pour les produits à base de viande, sésame indispensable pour accéder à la Nasa, Hénaff a rejoint le programme « Special Event Meals » du Centre national d’études spatiales en 2011. C’est chez elle, à Pouldreuzic (Finistère) dans son département R&D, que l’entreprise bretonne et son partenaire Ducasse Éducation Formation et Conseils, mitonnent ensemble, huit jours par an, ces petits plats « certifiés spatiaux ».

    Fabriquées sur une ligne dédiée, ces 25 recettes à la française (entrées, plats, desserts) complètent la nourriture quotidienne exclusivement fournie par les Russes et les Américains. Cette année, 2000 plats à réchauffer seront livrés au CNES, qui en garde aussi pour des expériences sur la nutrition.