person:alain gresh

  • Les révolutionnaires ne meurent jamais ...

    Il y a 10 ans, le samedi 26 janvier 2008, George Habash, le fondateur du Front populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) , est mort à l’âge de 82 ans.
    Trois jours de deuil national avaient été déclarés en l’honneur de celui que Yasser Arafat nommait la « Conscience Sage », « Addameer Al Hakim ».
    En hommage à ce grand monsieur, voici quelques articles à lire (Mouna Naïm dans le Monde présentant le livre de Malbrunot , Alain Gresh dans le Monde diplomatique, Pierre Haski dans rue 89)
    ▪️ http://www.lemonde.fr/livres/article/2008/02/05/georges-habache-sans-autocritique_1007816_3260.html
    ▪️ https://blog.mondediplo.net/2008-01-27-Mort-de-George-Habache
    ▪️ https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-monde/20080126.RUE2951/la-mort-en-exil-de-georges-habache-eternel-rival-d-arafat.html

  • Maroc et corruption médiatique : deux absents obsédants au tribunal de Paris
    Par Daniel Schneidermann

    | Arrêt sur images

    https://beta.arretsurimages.net/chroniques/maroc-et-corruption-mediatique-deux-absents-absents-au-tribunal

    Ni la journaliste Mireille Duteil, ni le directeur du Point Etienne Gernelle, ne sont venus assister au procès en diffamation à propos du Maroc, intenté à Arrêt sur images et Orient XXI.
    Pourquoi ? Mais pourquoi diable Mireille Duteil, journaliste retraitée du Point, et son ex-journal, ont-ils décidé de nous poursuivre pour diffamation ? C’est la question qui m’a poursuivi, toute l’après-midi d’hier, sur le banc inconfortable de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, où je comparaissais, en compagnie de mes confrères Alain Gresh et Olivier Quarante, poursuivis par la même Mireille Duteil, et le même Le Point, pour la même affaire de corruption présumée de journalistes français par le Maroc.

    Et si Mireille Duteil et Le Point se sont sentis diffamés, pourquoi eux seuls ? Pourquoi pas les trois autres journalistes français également cités dans cette affaire dite des #marocleaks, Dominique Lagarde (L’Express), José Garçon (Libération) et Vincent Hervouët (LCI) ? Mireille Duteil s’est-elle sentie davantage diffamée que ses confrères ? Le Point est-il un journal particulièrement sensible ? Il est vrai que Etienne Gernelle, directeur du Point, semble avoir un désir irrépressible de trainer en Justice notre petite équipe. Je vous avais raconté l’an dernier le procès ahurissant qu’il nous avait fait à propos d’une chronique d’Alain Korkos, affaire dans laquelle, bien entendu, nous avons été relaxés, et Gernelle débouté.

    Toutes ces questions torturantes se doublaient d’une autre. Si Mireille Duteil et Etienne Gernelle se sont sentis à ce point diffamés par ma chronique, titrée « Maroc : le retour de l’abominable vénalité de la presse française ? », pourquoi aucun des deux n’a-t-il eu le courage de venir affronter à la barre les odieux diffamateurs que nous sommes ? Pourquoi Mireille Duteil n’est-elle pas venue clarifier le statut de sa collaboration avec L’Observateur du Maroc , publication confidentielle dont le directeur, Ahmed Charai, est un proche du pouvoir marocain ? Pourquoi n’est-elle pas simplement venue dire si elle était payée pour cette abondante collaboration, et si oui, combien ? Pourquoi Gernelle (ou son prédecesseur Franz-Olivier Giesbert) ne sont-ils pas venus dire s’ils connaissaient l’existence de cette pige, et si cela ne constituait pas, à leurs yeux, un conflit d’intérêt dans sa couverture du Maghreb pour un grand hebdomadaire indépendant comme Le Point ? Pourquoi ne sont-ils pas venus expliquer les raisons du black out, dans Le Point, hebdomadaire indépendant, sur le conflit du Sahara occidental, à enjeu stratégique pour le pouvoir marocain ?

  • Journalistes français en Palestine dans les années 1920
    Joseph Kessel et Albert Londres au pays de la Bible
    Orient XXI > Alain Gresh > 10 janvier 2018
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/journalistes-francais-en-palestine-dans-les-annees-1920,2204
    http://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/f5800217bbfa4c586a32982a38d96e-cb3b3.jpg?1515507779

    (...) Londres, lui, dresse un parallèle entre la civilisation et… la jungle :

    « S’il faut reconnaître que les Arabes l’habitaient depuis des siècles et encore des siècles, il convient de publier qu’ils n’avaient pas achevé le travail, ils étaient là, comme sont dans la jungle les belles bêtes de la liberté. »

    Ainsi, la civilisation doit avancer inexorablement, brutalement, c’est le prix du progrès. (...)

  • Trop de musulmans en France ? , par Alain Gresh (Les blogs du Diplo, 5 avril 2011) petit rappel
    https://blog.mondediplo.net/2011-04-05-Trop-de-musulmans

    On peut l’espérer, le ministre de l’intérieur Claude Guéant sera condamné, comme son prédécesseur, pour racisme. En déplacement à Nantes, lundi 4 avril, le ministre chargé des cultes a déclaré :

    « En 1905, il y avait très peu de musulmans en France, aujourd’hui il y en a entre 5 et 10 millions. Cet accroissement du nombre de fidèles et un certain nombre de comportements posent problème », a-t-il fait savoir, en faisant référence notamment aux prières de rue, qui « choquent un certain nombre de concitoyens ». « Les responsables des grandes religions ont bien conscience que ce type de pratiques leur porte préjudice », a poursuivi le ministre (« Guéant : la loi de 1905 “ne sera pas modifiée”, LeMonde.fr, 4 avril 2011).

    Au moment où se tient la journée de l’UMP sur l’islam (pardon, sur la laïcité), il serait vain de croire à des dérapages. Sur tous les fronts, le pouvoir pense qu’il faut relancer les polémiques sur l’islam, histoire de détourner l’opinion des problèmes réels de la société. Il est regrettable de voir souvent des responsables de gauche contribuer à cette stratégie en faisant de chaque incident dans une école ou une banlieue l’élément d’une stratégie islamiste de conquête de notre beau pays. Faut-il s’étonner alors que des administratifs et des enseignants décident de contrôler la longueur des jupes de leurs élèves ? Ou que le ministre de l’éducation prétende interdire à des femmes portant le foulard d’accompagner des sorties scolaires ?

    • A cause de l’espèce de #paywall de Libération :

      Stop au cyberharcèlement islamophobe contre l’association Lallab
      Libération, le 23 août 2017

      Nous, féministes, militant·e·s, chercheur·se·s, journalistes, artistes, citoyen·n·es, universitaires et entrepreneur·se·s, apportons notre soutien à Lallab. Le succès de cette jeune association féministe et antiraciste lui vaut de devoir répondre à nouveau à une campagne de désinformation, et à ses militantes de subir un épuisant cyberharcèlement nourri d’islamophobie et de sexisme. Cet acharnement doit cesser.

      Lallab entend lutter contre les préjugés sur les femmes musulmanes. Sa mission est claire : produire un environnement, des ressources et des outils favorisant la liberté, pour que chaque femme musulmane puisse définir son identité et son parcours de vie. Lallab est une association areligieuse, aconfessionnelle et apartisane dont le rêve est qu’aucune femme ne soit plus jugée, discriminée ou violentée en raison de son genre, de son physique, de son orientation sexuelle, de ses origines ou encore de ses convictions religieuses.

      Ces objectifs sont affirmés dans les statuts de l’association déposés en préfecture, sur son site internet et dans tous ses outils de communication. On peut par exemple lire ceci sur cette page de leur site : « Les femmes musulmanes sont réduites à un silence paradoxal. On ne cesse de parler d’elles mais sans jamais leur donner la parole. […] Les musulmanes sont représentées comme un bloc homogène avec une histoire unique. Ecrire soi-même son histoire est un moyen de se la réapproprier et de déconstruire les mythes qui y sont attachés. […] Notre combat va au-delà des droits des femmes musulmanes ! Nous souhaitons que chaque personne puisse être non pas ce que l’on souhaite qu’elle soit, mais bien ce qu’elle veut être. »

      Afin de concrétiser cet objectif, Lallab a développé des outils militants : réalisation d’une série documentaire « Women Sense Tour in Muslim Countries », organisation de projections débats, édition d’un magazine en ligne, réalisation de portraits mettant en valeur la diversité des vies et des parcours de femmes musulmanes, animation d’un réseau de bénévoles, d’ateliers de sensibilisation et de rencontres culturelles, notamment un festival féministe qui a réuni plus de 500 personnes à la Bellevilloise en mai 2017.

      En un peu plus d’un an, le travail de Lallab a été salué par de nombreuses instances. La Fondation de France a récompensé sa cofondatrice, Sarah Zouak, dans le cadre de son prix « Déclic Jeune » pour sa série documentaire. Cette dernière a aussi reçu le premier prix de Coexister « Femme française émergente 2016 » ou le premier prix « militante associative » du Gala de la femme africaine. L’énergie de l’association lui a valu de nombreux reportages et articles dans la presse : le Monde, Télérama, TV5 Monde, Cheek, ELLE, Grazia… Un tel bilan devrait apporter au moins du respect pour le travail effectué et les objectifs visés. Mais l’accomplissement de Lallab vient de lui valoir une nouvelle campagne de désinformation et de cyberharcèlement misogyne et islamophobe, la troisième en huit mois.

      Le déclencheur a été, cette fois-ci, l’annonce que l’association se dotait à la rentrée d’une équipe de deux salariées et de trois volontaires du service civique. L’agence d’Etat concernée a été noyée sur les réseaux sociaux de messages occultant la réalité du travail de Lallab, véhiculant approximations, procès d’intention et mensonges à son sujet. Cette campagne virulente n’a pas uniquement visé l’association. Ses militantes ont été personnellement victimes d’un attirail de cyberviolences : surveillance sur les réseaux sociaux, recherche et diffusion en ligne d’informations privées, menaces de viol, de meurtre, insultes, raids de cyberharceleur·se·s. Ces méthodes, nourries par le sentiment d’impunité de ceux qui s’y adonnent, résultent en une culpabilisation des victimes, une silenciation des concerné·e·s, et, plus préoccupant encore, entraînent une banalisation d’attitudes et de propos islamophobes.

      La cyberviolence a porté en partie ses fruits. Sans en discuter d’abord avec l’association, l’Agence du service civique a annoncé le retrait des annonces pour les trois candidatures, avant de rétropédaler, face à une réaction massive de soutien à Lallab sur les réseaux sociaux. Selon l’agence, ce retrait n’ait été motivé que par des problèmes techniques. Cela doit cesser. En plus de menacer la structure de l’association et ses activités militantes, ces violences ont un impact physique et psychique massif sur les bénévoles. Nous ne pouvons rester silencieux·ses face à un tel acharnement. Se taire serait se rendre complices. C’est la raison pour laquelle, après avoir manifesté individuellement notre soutien à Lallab, nous nous rassemblons pour cosigner cette tribune et montrer notre détermination à défendre l’association, ses membres et ses valeurs, contre les responsables des raids virtuels dirigés contre elles.

      A l’origine des trois campagnes dirigées contre Lallab, on trouve des membres de l’extrême droite et de groupes identitaires, mais aussi des personnes prétendant défendre une vision « intransigeante » de la laïcité et de l’universalisme républicain. En plus de reposer sur une compréhension erronée de la loi de 1905, cette supposée intransigeance est en réalité une intolérance, voire une paranoïa, qui s’exerce à l’égard d’une seule religion : l’islam. Cette vision les rend complices de l’extrême droite, les amène à hurler avec elle, et à défendre une vision raciste et sexiste de la société. À cet égard, nous dénonçons la responsabilité particulière du Printemps républicain, ou encore du site Ikhwan Info. Supposément de gauche, féministe, universaliste et laïque, ce mouvement s’en prend ici à une association qui rassemble des femmes directement concernées par la misogynie et le racisme, et qui s’auto-organisent pour lutter contre. Ces structures passent par l’approximation et la manipulation pour défendre un universalisme abstrait et une République qui dissimule mal ses inégalités.

      Lallab s’inscrit dans une démarche bienveillante et inclusive. Nous refusons que ses militantes et tant d’autres avec elles, soient constamment scrutées, agressées, acculées et menacées. Nous exigeons que les responsables de ces campagnes rendent des comptes sur les mensonges et les agressions dont ils et elles sont directement ou indirectement responsables. Et, par-dessus tout, nous nous inquiétons de la façon dont les institutions étatiques s’engouffrent systématiquement dans les brèches ouvertes par ces campagnes calomnieuses, compromettant le travail essentiel mené par Lallab contre l’islamophobie qui s’exerce, en France, avec une virulence préoccupante, contre les femmes musulmanes.

      Signataires : Leïla Alaouf, auteure, militante féministe et antiraciste ; Zahra Ali, sociologue à la Rutgers University ; Rebecca Amsellem, cofondatrice des Glorieuses ; Pouria Amirshahi, ancien député, co-fondateur du Mouvement commun ; Christian Andreo, directeur général adjoint de Aides ; Armelle Andro, enseignante à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne ; Judith Aquien, cofondatrice de Thot ; L’association Act Up Paris ; L’association A nous la nuit ! ; L’association En avant toute(s) ; L’association KÂLΠ; L’association FéminiCités ; L’association Les Dégommeuses ; L’association Identité plurielle ; L’association Stop harcèlement de rue ; Pénélope Bagieu, auteure ; Radia Bakkouch, présidente de Coexister ; François.e Blanchon dit.e Fraka ; Alice Barbe, entrepreneuse sociale, directrice Singa France ; Lauren Bastide, journaliste et productrice de podcasts ; Elsa Bastien, journaliste ; Julien Bayou, porte-parole de EE-LV ; Assia Benziane, adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois ; Nargesse Bibimoune, auteure, militante antiraciste et féministe ; Fred Bladou, activiste sida ; Sirma Bilge, professeure au département de sociologie de l’université de Montréal ; Laurent Bonnefoy, chercheur au CNRS ; Lucas Bolivard, président de Génération progressiste ; Pascal Boniface, universitaire ; Guillaume Bonnet, fondateur de l’Accélérateur de la mobilisation citoyenne ; Joséphine Bouchez, cofondatrice de Ticket for Change ; Mathilde Boudon-Lamraoui, militante associative ; Anaïs Bourdet, graphiste et créatrice de Paye ta shnek ; Laura Carpentier-Goffre, doctorante au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po ; Silvia Casalino, ingénieure et militante lesbienne ; Rébecca Chaillon, metteuse en scène, performeuse et artiste associée au Centre dramatique national de Normandie-Rouen ; Ismahane Chouder, co-présidente du Collectif des féministes pour l’égalité ; Aya Cissoko, auteure et ancienne athlète de haut niveau ; Clumsy, militante antiraciste ; Le collectif Asiatopie ; sensibilisation au racisme anti-asiatique ; Le collectif Des Raciné·e·s ; Le collectif Féministes contre le cyberharcèlement ; Le collectif Féministes par inadvertance ; Le collectif Ferguson in Paris ; Le collectif Garçes ; Le collectif Globule Noir, groupe de soignant·e·s luttant contre les discriminations au sein des institutions hospitalières ; Les collectifs Paye ton bahut, Paye ta blouse, Paye ton couple, Paye ta famille, Paye ton gynéco, Paye ton IVG, Paye ton jeu, Paye ton journal, Paye ton psy, Paye ta race, Paye ta soirée, Paye ta truelle, Paye ta police ; Le collectif de la Pride de Nuit ; Le collectif ROSA ; Le collectif du magazine féministe Simonae.fr ; Le collectif Team Bagarre ; Le Comité de luttes et d’actions queer (CLAQ) ; Alice Coffin, militante féministe et lesbienne ; Virginie Combe, militante pour l’égalité des droits ; Le Couvent de Paname : les sœurs de la perpétuelle indulgence ; Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue, Professeure émérite à l’université Paris VII Diderot ; Laurence De Cock, historienne ; Karima Delli, députée européenne EE-LV ; Christine Delphy, sociologue et auteure chez Les Mots sont importants (LMSI) ; Magali Deval, militant·e écologiste et LGBT ; Rokhaya Diallo, écrivaine et journaliste ; Tara Dickman, entrepreneure sociale, formatrice de formateurs sur la laïcité pour les agents du service public ; Lucia Direnberger, militante féministe et sociologue ; Angeline Dorzil, diplômée en Genre, changement social et politiques ; Eva Doumbia, metteure en scène ; Emma, blogueuse féministe ; Eric Fassin, sociologue à l’université Paris VIII ; Gwen Fauchois, lesbienne, blogueuse et activiste ; Amandine Gay, réalisatrice ; Camille Gelpi, journaliste ; Clara Gonzales, activiste féministe ; Nacira Guénif, sociologue à l’université Paris VIII ; Alain Gresh, journaliste ; Samuel Grzybowski, fondateur du mouvement Coexister ; Leïla H., militante féministe et créatrice de Check tes privilèges ; Malika Hamidi, sociologue et auteure de Un féminisme musulman et pourquoi pas ? ; Benoît Hamon, fondateur du Mouvement du 1er Juillet ; Samia Hathroubi, enseignante et militante associative ; Antoine Henry, militant de la lutte contre le sida ; Alix Heuer, militante féministe, cofondatrice de W(e) Talk et des Glorieuses ; Anne-Charlotte Husson, blogueuse et chercheuse sur le genre ; Siham Jibril, entrepreneure, fondatrice de Génération XX ; Hanane Karimi, sociologue et féministe antiraciste ; Rachel Khan, auteure et comédienne ; Azadeh Kian, professeure de sociologie, directrice du Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes (Cedref) de l’université Paris-VII Diderot ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Stéphanie Lamy, cofondatrice du collectif Abandon de famille - Tolérance zero ; Mathilde Larrère, historienne ; Jehan Lazrak-Toub, cofondatrice de W(e) Talk ; Elisabeth Lebovici, critique d’art et auteure ; Anaïs Lecoq, journaliste ; Cécile Lhuillier, activiste LGBTI+ et féministe ; Johanna Luyssen, journaliste et cheffe du service web à Libération ; Grâce Ly, auteure, productrice ; Maeril, illustratrice et directrice artistique ; Myriam Marzouki, metteure en scène ; Philippe Marlière, politiste ; Jérôme Martin, activiste LGBTQI, professeur, ex-Act Up Paris ; Elsa Miské, co-fondatrice de Slice Up ; Morgane Merteuil, militante féministe ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis en charge de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité femmes-hommes ; Khadija Moussou, journaliste à Elle.fr ; Céline Mouzon, journaliste à Alternatives économiques ; Mrs Roots, auteure et blogueuse militante afroféministe ; Musulmans inclusifs de France ; Nadia et Nora, fondatrices du magazine Dialna.fr ; Diariata N’Diaye, créatrice de l’application App-Elles ; Hawa Ndongo, étudiante ; Océanerosemarie, auteure, comédienne, réalisatrice ; Les Ourses à plumes, webzine féministe intersectionnel ; Ovidie, réalisatrice documentariste ; Julie Owono, avocate et directrice exécutive d’Internet sans frontières ; Julie Pascoët, activiste, chargée de plaidoyer à l’European Network Against Racism ; Ndella Paye, militante afroféministe et antiraciste ; Lorraine Poncet, chargée d’étude à l’université Paris-I Panthéo-Sorbonne ; Dorothée Prud’homme, chercheure associée au Centre Emile Durkheim, Sciences-Po Bordeaux ; Sandra Regol, porte parole EE-LV ; Valérie Rey, dite « Crêpe Georgette », militante féministe ; Meriem Rodary, anthropologue et féministe antiraciste ; Emilia Roig, directrice du Intersectional Center for Justice ; Diane Saint-Réquier, militante féministe ; Julien Salingue, docteur en sciences politiques ; Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie ; Geneviève Sellier, universitaire ; Rachid Sguini, illustrateur, auteur du blog Les Gribouillages de Rakidd ; Patrick Simon, démographe ; Laura Slimani, conseillère municipale de Rouen, ancienne présidente des Jeunes socialistes ; Charlotte Soulary, militante féministe ; Pierre Tévanian, professeur de philosophie, auteur chez LMSI ; Elise Thiébaut, auteure ; Sylvie Tissot, sociologue, auteure chez LMSI ; Emilie Tôn, journaliste ; Françoise Vergès, docteure en sciences politiques, titulaire de la chaire « Global South(s) » à la Maison des sciences de l’homme, présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, auteure ; Nils Wilcke, journaliste à Alternatives Economiques ; Women’s March Barcelona ; Women’s March Geneva ; Women’s March Global ; Women’s March London ; Women’s March Netherlands ; Women’s March Paris.

  • INTERVIEW - Alain Gresh : « Le Vél d’Hiv est une affaire franco-française qui ne concerne pas Israël »
    Hassina Mechaï | 16 juillet 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/interview-alain-gresh-le-vel-d-hiv-est-une-affaire-franco-fran-aise-q


    Benjamin Netanyahou et Emmanuel Macron, dimanche 16 juillet, lors de la cérémonie pour le 75e anniversaire du Vél d’Hiv (capture d’écran)

    MEE : Cette invitation ne traduit-elle pas aussi une façon de considérer les juifs français comme forcément liés à Israël ?

    AG : Il me semble que cela traduit en effet une attitude extrêmement ambiguë à l’égard des juifs français. D’une certaine manière, le gouvernement français légitime l’idée qu’Israël s’en occupe, qu’ils sont représentés par Israël.

    Je trouve aussi scandaleux qu’on ne prenne aucune mesure contre les juifs français qui sont engagés dans l’armée israélienne et qui se trouvent dans les territoires occupés. C’est-à-dire qui mènent une guerre que la France considère pourtant comme illégale.

    On parle des djihadistes qui partent, mais que dire des soldats franco-israéliens qui ont par exemple mené la guerre à Gaza et qui ont commis des crimes de guerre ?

  • Israël-Palestine, une histoire française (1967-2017)
    Alain Gresh > Hélène Aldeguer > 10 mai 2017
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/israel-palestine-une-histoire-francaise-1967-2017,1840

    C’est une histoire dessinée des relations entre la France, Israël et la Palestine depuis la guerre de juin 1967 que nous offrent Alain Gresh et Hélène Aldeguer. Les principaux protagonistes en sont Charles de Gaulle, Jean-Paul Sartre, Maxime Rodinson, Valéry Giscard d’Estaing, Serge Gainsbourg, Georges Pompidou, François Mitterrand, Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, Nicolas Sarkozy, François Hollande... Leur propos, fidèlement rapportés, permettent de mesurer la violence de cette « passion française » que constitue le conflit israélo-palestinien. Extraits.

  • Alain Gresh & Hélène Aldeguer : Un chant d’amour. Israël-Palestine, une histoire française, La Découverte, 2017

    Antiopées | notes de lectures
    https://antiopees.noblogs.org

    « La sécurité d’Israël est pour nous un principe intangible, de même que la légitimité de l’État palestinien. Nous devrons rechercher les conditions d’une paix juste et durable, qui permette aux deux États de coexister en sécurité. » Ceci est extrait du programme du candidat à la présidence de la république Emmanuel Macron, rubrique « International[1] ». On voit que dans ce domaine comme ailleurs, il n’innovait pas vraiment. Maintenant qu’il est élu, on peut donc prédire sans trop se hasarder qu’il va poursuivre la politique de son prédécesseur François Hollande, auquel nous devons le titre de cet essai en bande dessinée : Un chant d’amour, expression qui détonne dans la bouche d’un dirigeant que nous avons connu moins lyrique – plutôt prosaïque, voire « normal ». C’est pourtant bien lui qui déclara, le 17 novembre 2013 à Jérusalem, portant un toast au terme d’un dîner chez Benyamin Netanyaou, Premier ministre d’Israël : « Pour l’amitié entre Benyamin et moi-même, pour Israël et pour la France, même en chantant aussi mal que je chante [il venait de refuser de pousser la chansonnette après qu’une artiste locale avait interprété la chanson de Mike Brant « Laisse moi t‘aimer »] – car je chante mal –, j’aurais toujours trouvé un chant d’amour – d’amour pour Israël et ses dirigeants. »

    Ce livre s’intéresse donc à l’« histoire française » qui a conduit à cette scène touchante, c’est-à-dire à un demi-siècle de relations franco-israéliennes, soit depuis la guerre israélo-arabe de juin 1967. Les textes sont d’Alain Gresh, qui a suivi le sujet pour Le Monde diplomatique pendant une trentaine d’années, et dont on peut aujourd’hui retrouver les analyses toujours acérées sur les sites Orient XXI[2] et Contre-attaque(s)[3]. Ils sont accompagnés par les dessins plutôt percutants et sans fioritures inutiles d’Hélène Aldeguer. Disons-le tout de suite : la principale qualité du livre, à nos yeux, est d’exposer clairement et précisément une histoire réputée complexe et difficile à comprendre. Pour autant, il ne prend pas ses lecteurs pour des béotiens et n’ennuiera pas les personnes déjà bien au fait du sujet. Précisons aussi que tous les dialogues et personnages représentés sont authentiques – il ne s’agit pas d’une réinterprétation sous forme de fiction. Par ailleurs, le titre ne ment pas quant au contenu de l’ouvrage : si vous cherchez un brûlot propalestinien ou, à l’inverse, une histoire édifiante d’Israël, il vous faudra trouver d’autres sources. Le propos, ici, est de retracer le plus sobrement possible les actes et paroles des dirigeants français vis-à-vis de l’État d’Israël. Rien de très spectaculaire, en somme. La palette des couleurs – noirs, rouges, bleus, sauf sur la première de couverture où apparaît aussi la bande verte du drapeau palestinien – concourt elle aussi à cette sobriété du récit. Sobriété ne signifie pas neutralité. La simple recension des dires et des faits est accablante pour l’État israélien, dont on voit bien se dessiner au fil des années la stratégie d’anéantissement de toute capacité politique palestinienne, mais elle ne flatte guère non plus les dirigeants français qui n’ont jamais vraiment pu, su ou voulu, selon les cas, imposer quoi que ce soit à leurs homologues israéliens. Il y eut bien sûr des désaccords, et même un certain froid lorsque De Gaulle haussa le ton contre ce « peuple sûr de lui et dominateur » mais, dans l’ensemble, jamais la France n’a représenté un obstacle sérieux au rouleau compresseur de la colonisation israélienne.

  • Le lustre retrouvé du « Monde diplo »

    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/02/14/le-lustre-retrouve-du-monde-diplo_5079218_3236.html

    Creuset de l’altermondialisme et du mouvement Nuit debout, le mensuel engagé connaît un regain d’audience et pèse toujours avec succès sur la gauche de la gauche.

    Un soir d’hiver à Evry, dans l’Essonne. Dans la pénombre d’une petite salle de réunion en sous-sol, en bordure d’un vaste centre commercial, ils se retrouvent en petit comité. « Normalement, on est un peu plus nombreux », s’excuse Jacques Simon, professeur à la retraite et président local de l’Association des amis du Monde diplomatique. Comme tous les troisièmes lundis du mois, il est venu avec le dernier numéro du mensuel, dont il a surligné de nombreux passages. Son camarade de réunion a fait de même. Pendant deux heures, les deux hommes débattent des articles qui les ont marqués. La situation grecque, la Syrie ou le besoin d’une « autre politique », dans un cadre proche de la vie militante.

    Il y a ce soir-là un ancien membre d’Attac, aujourd’hui proche du Front de gauche, et un « gaulliste social », séduit par l’ancien vice-président du MoDem, Jean Lassalle. Pourquoi lisent-ils le Diplo ? « C’est un journal alter, qui est dans la mise en cause du système », répond Jacques Simon. En 1995, l’édito « La pensée unique », signé du directeur, Ignacio Ramonet, avait mis des mots sur ce que le journal entend combattre.

    Deux décennies plus tard, le titre continue de se tenir à rebours des grandes tendances médiatiques : peu disert sur la présidentielle française, traitant avec parcimonie le terrorisme islamique ou la question russe. Mensuel, le Diplo prône un journalisme de temps long, quand une majorité de médias concentrent leur énergie sur leur flux d’information. Journal d’opinion, il incarne un courant de la gauche radicale qui a quasiment disparu de la presse quotidienne, avec le déclin des journaux proches du Parti communiste et le recentrage de Libération. International, il consacre de longs formats à des contrées lointaines, quand beaucoup de médias ont dû réduire leur présence à l’étranger. Critique, il n’a de cesse de faire la leçon à ses homologues, dont il dénonce les partis pris et les conformismes.

    Après plusieurs années difficiles, le mensuel vit un spectaculaire renouveau. Sa diffusion a progressé de 12 % en deux ans, son nombre d’abonnés est au plus haut (89 000 fin 2016, selon la direction), et il affiche un résultat d’exploitation positif (1,2 million d’euros en 2015), quand beaucoup d’autres titres décroissent. Son site Internet attire plus d’un million de visiteurs uniques par mois et sa page Facebook compte un million de fans, de Paris à Bruxelles, de Dakar à Tunis.
    Le Diplo a même reçu, en avril 2016, une « étoile » de l’ACPM, l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias, ces récompenses distribuées chaque année par l’organisme qui certifie les chiffres de ventes. Dans la catégorie presse magazine, aux côtés de Valeurs actuelles, l’hebdomadaire de la droite de la droite. Deux titres aux antipodes, deux symboles de l’essor d’une presse aux opinions tranchées.

    « Un autre monde est possible »

    A sa création, en 1954, par Hubert Beuve-Méry et François Honti, il s’agit d’un supplément du Monde destiné aux « cercles diplomatiques » et aux « grandes organisations internationales », réalisé par le service étranger du quotidien. Mais il s’en affranchit à partir de 1973, dans le sillage de Claude Julien, son directeur emblématique, sur fond de divergences éditoriales et personnelles avec André Fontaine. Jusqu’à obtenir sa filialisation, accordée par Jean-Marie Colombani en 1996.

    Le journal loge aujourd’hui dans une ruelle du 13e arrondissement de Paris. Un petit immeuble coquet en briques rouges et pierres apparentes, qu’il a acquis dans les années 2000 et qui fait sa fierté. Le bâtiment symbolise surtout une forme d’autonomie qui va de pair avec une bonne santé financière, fondée notamment sur sa diversification (éditions étrangères, périodiques, atlas…). Et le journal suit toujours la ligne tracée par Claude Julien : appliquer un « devoir d’irrespect » et être équilibré, voire profitable, pour protéger son indépendance. Actionnaire majoritaire à 51 %, le groupe Le Monde n’exerce qu’une tutelle lointaine sur sa filiale. Les personnels détiennent 23,6 % du capital et choisissent eux-mêmes leur directeur.

    Le titre s’appuie aussi sur cette Association des amis du Monde diplomatique, qui possède le restant du capital (25,4 %). Moins active que par le passé, elle dispose encore d’un solide réseau. C’est elle qui organise de multiples débats, comme celui d’Evry, où peuvent intervenir des membres de la rédaction, loin des radars, mais qui nourrissent une présence régulière sur le terrain. Les lecteurs, fidèles, répondent aux fréquents appels du journal, sous forme d’abonnements ou de dons : en 2015, 5 millions de recettes – autant que les ventes au numéro.

    Longtemps titre emblématique du tiers-mondisme, le Diplo, propalestinien revendiqué, a accompagné l’émergence de l’altermondialisme. En 1997, un édito d’Ignacio Ramonet appelle à la création de ce qui deviendra l’Association pour la taxation des transactions financières et l’action citoyenne (Attac). L’année suivante, Bernard Cassen, alors directeur général, en devient le premier président. En 2001, le Diplo est à l’initiative du Forum social mondial de Porto Alegre (Brésil), dont le slogan, « Un autre monde est possible », reprend le titre d’un autre éditorial de M. Ramonet.

    Constance des engagements

    Devenu l’organe non officiel du mouvement altermondialiste, il en subit le ressac quelques années plus tard. Fin 2005, l’intervention d’Ignacio Ramonet dans la crise interne qui déchire Attac provoque une division dans la rédaction et coûte cher au mensuel, qui voit ses lecteurs s’éloigner. Alors teinté par « le souverainisme et l’esprit national », comme le souligne Roger Martelli, historien du communisme et ex-dirigeant du PCF, le titre voit faiblir sa capacité à rassembler les différentes sensibilités de la gauche radicale : internationalistes, chevènementistes, chrétiens de gauche, libertaires…

    Pourtant, depuis 2014, il a retrouvé sa capacité à fédérer la gauche de la gauche. Pour quelle raison ? Selon l’un de ses journalistes, il y a d’abord un effet du contexte politique français, celui, dit-il, d’« un gouvernement de gauche de droite ». Le Diplo a tiré à boulets rouges sur François Hollande dès août 2012, et la hausse de sa diffusion s’est accélérée après le virage social-libéral de 2014.

    Autre explication avancée en interne : la succession d’événements majeurs, comme la crise grecque, la vague d’attentats en France et Belgique ou les guerres au Moyen-Orient. Autant de sujets abondamment couverts par les médias, mais sur lesquels les points de vue alternatifs – hostiles à l’austérité en Grèce, à l’évidence de la « guerre au terrorisme » ou à la réduction du drame syrien à la question djihadiste – peinent à percer.

    Il y a plus de vingt ans, le Diplo avait attiré une nouvelle génération, au-delà du noyau historique tiers-mondiste, en prenant le contre-pied des médias lors de la première guerre du Golfe, et lors des grèves françaises de novembre 1995. Il avait connu le même succès après le 11-Septembre, puis en 2005, quand il s’était fait le porte-voix des opposants au traité constitutionnel européen : ses périodes fastes coïncident avec les grandes batailles idéologiques contre le discours dominant.

    C’est encore le cas. « Dans un champ médiatique mis en coupe réglée par quelques milliardaires, le Diplo occupe une place singulière, celle d’un pôle d’indépendance, de non-soumission à l’air du temps et de rigueur de l’information », estime Bernard Cassen. De son côté, Serge Halimi, son directeur, insiste sur la constance des engagements du titre contre l’hégémonisme américain et le libéralisme. Les nouveaux lecteurs seraient plutôt jeunes et urbains, intellectuels précaires ou militants associatifs, anticapitalistes, qui ne lisent pas d’autres médias. Un panel proche de Nuit debout, qui avait occupé, au printemps 2016, la place de la République à Paris.

    Un « Diplo » plus ouvert

    Si la paternité du mouvement est souvent attribuée à François Ruffin, rédacteur en chef du journal satirique Fakir et grand ami du Diplo, elle est largement partagée avec Frédéric Lordon, un économiste critique, partisan d’une sortie de l’euro, dont la réputation est solide dans les sphères de l’anticapitalisme et du souverainisme de gauche. Contributeur régulier du Diplo, il est aussi l’auteur d’un blog, « La pompe à phynance », qui est la locomotive du site. A leur invitation, Serge Halimi s’est rendu, en avril 2016 à la Bourse du travail, défendre avec eux l’idée d’une jonction du mouvement avec les syndicats opposés à la « loi travail ». En vain.

    L’épisode constitue l’une des rares sorties publiques du directeur, dans un journal qui se tient désormais à distance de l’action politique. Elu en 2008 aux côtés d’Alain Gresh, alors directeur adjoint, Serge Halimi, 61 ans, assume cette prudence qui se mêle d’une forte méfiance envers toute forme de médiatisation ou de personnalisation. Collaborateur depuis la fin des années 1980, il a incarné une forme de sortie de crise quand les tensions étaient vives entre la direction et une partie de la rédaction.

    Sous sa direction, certains marqueurs ont été atténués, notamment dans le traitement de Cuba ou du Venezuela. Les articles les plus récents s’ancrent dans l’observation des sociétés plus que dans la solidarité avec les régimes hérauts de l’antiméricanisme, même s’il reste dans l’ADN du journal. Serge Halimi a ainsi pris récemment ses distances avec les soupçons sur la guerre de l’information de la Russie, sans commune mesure, selon lui, avec l’action des Etats-Unis dans le secteur du renseignement : « Un vent mauvais souffle sur l’Occident. Chaque élection ou presque est appréciée à travers le prisme de la Russie », a-t-il écrit dans le numéro de janvier.

    Dominique Vidal, qui avait démissionné de la rédaction en chef en 2005 lors de la crise d’Attac, estime que la nouvelle équipe a su faire évoluer le traitement des emblématiques sujets latino-américains. « On faisait un journal avec une attitude dogmatique, où l’on répétait nos vérités, estime-t-il. Aujourd’hui, on a un Diplo plus ouvert, qui se confronte à la complexité de la réalité. » Symptomatiquement, le nombre de signatures de journalistes a augmenté, comme le nombre de reportages.

    Critique des médias

    Une évolution en partie redevable au rédacteur en chef, Philippe Descamps, journaliste éprouvé, auteur, en 1995, du Système Carignon avec l’écologiste Raymond Avrillier, dont on souligne en interne qu’« il n’est pas un idéologue ». « On bénéficie d’une liberté remarquable dans le choix des sujets, et il y a un respect total », assure ce journaliste, qui trouve le mensuel « plus digeste, mieux écrit, allégé ». D’autres regrettent la raréfaction des spécialistes de géopolitique, dans une équipe qui compte aujourd’hui 10 permanents sur 26 salariés.

    Conformément à sa tradition, le Diplo donne la parole aussi bien à des journalistes, universitaires et militants, et reste un objet hétérogène, mêlant contenus journalistiques et articles d’opinion, sans que la distinction soit formellement faite. Ce choix maintient une forme d’ambiguïté qu’avait pointée en 2013 Flavie Holzinger, aujourd’hui journaliste au Monde, dans sa thèse sur « Le Monde diplomatique d’Ignacio Ramonet, de 1991 à 2008 ». Elle s’interrogeait sur l’engagement politique des rédacteurs : certains ont en effet un passé de cadres politiques, comme sa rédactrice en chef adjointe, Martine Bulard, une ancienne dirigeante du PCF. Pour Flavie Holzinger, cela posait « le problème de la partialité des analyses, même si celui-ci étant connu et affiché, le lecteur dispose de clés pour le décoder ».

    Autre marqueur fort : la critique des médias. « Dès les années 1970, le journal a systématiquement “déconstruit” le bourrage de crâne néolibéral et proposé d’autres grilles de lecture de la réalité, rappelle Bernard Cassen. D’où l’attention particulière accordée aux médias qui, massivement, véhiculent la “pensée unique”, formule mise en circulation pour la première fois dans nos colonnes. » Point d’orgue de cette démarche : la publication, en 1996, d’un texte de Pierre Bourdieu sur la télévision, deux ans avant la polémique autour des Nouveaux Chiens de garde (Liber-Raisons d’agir, 1997), célèbre pamphlet de Serge Halimi, qui l’a opposé en particulier à Edwy Plenel, alors directeur de la rédaction du Monde.

    Aujourd’hui, la fréquence des articles sur les médias s’est encore accentuée. Le directeur s’y consacre, ainsi que les journalistes Pierre Rimbert, Benoît Bréville et Renaud Lambert, tous anciens du journal satirique Le Plan B, qui composent le proche entourage du directeur – Pierre Rimbert fait d’ailleurs figure de successeur potentiel. Point central de doctrine, cette observation millimétrée du travail des confrères se double d’une défiance certaine à leur égard. Rares sont les personnes qui travaillent au mensuel qui acceptent de répondre aux questions des journalistes.

    Pour le Diplo, les autres médias font parfois figure d’alliés conscients ou naïfs des marchés financiers, de la politique américaine, et sont prisonniers de leurs propres représentations. Début 2015, le mensuel avait ainsi exprimé une grande méfiance envers « l’esprit Charlie » qui flottait sur la presse, et a semblé relativiser la spécificité de l’attentat contre l’hebdomadaire. Ce qui lui a valu, deux ans plus tard, une violente charge dans les pages du journal satirique du journaliste Fabrice Nicolino, grièvement blessé lors de l’attaque qui a coûté la vie à douze personnes, le 7 janvier 2015. Début 2017, un article titré « Mon voisin vote FN » tentait d’infléchir la figure médiatique de l’électeur FN. Pierre Rimbert, lui, se moquait de la place accordée dans les autres titres aux « fake news », ironisant sur « les poids lourds de l’information qui s’indignent que des chauffards du bobard roulent les lecteurs sans permis ».

    Les questions de laïcité et du voile demeurent épineuses. La relation de la France à l’islam ou à ses minorités est un sujet peu présent, et reflète peut-être l’embarras d’une partie de la gauche radicale. Dénonciateur de l’islamophobie, Alain Gresh, incarnation historique de la ligne internationaliste, a quitté le journal début 2016 pour fonder le journal en ligne Orient XXI. info. Ce départ a agi comme une clarification de la ligne. « On insiste plus sur la prolophobie que sur l’islamophobie », résume un journaliste. « Souligner la composante sociale des inégalités permet de combattre l’idée que les populations d’origine maghrébine ou africaine constitueraient un problème spécifique », écrivait le rédacteur en chef adjoint, Benoît Bréville, en février 2015. Une façon de mettre à distance les thèses de l’extrême droite, mais aussi le discours postcolonial.

    Aujourd’hui, le Diplo n’envisage pas de prendre position dans la campagne présidentielle, encore moins de se mêler de politique politicienne. En 2012, Serge Halimi n’avait pas caché avoir glissé un bulletin Mélenchon dans l’urne, comme Ignacio Ramonet et Bernard Cassen. Ce dernier, qui continue de collaborer au journal, a franchi un pas supplémentaire en acceptant de contribuer au programme du député européen sur le volet « francophonie politique ». Pour certains, la dynamique qui porte le Diplo épouse celle du candidat de La France insoumise. « Son succès est indexé au contexte social et politique, juge ainsi Clémentine Autain, porte-parole du mouvement Ensemble ! et directrice de la publication du magazine Regards. Son regain est lié à la percée de Mélenchon, de Nuit debout. C’est un journal ancré dans notre espace politique. »

    Un avis que partage Pierre Khalfa, avec des réserves. D’« abonné historique », l’ancien dirigeant d’Attac en est devenu lecteur épisodique. « Le reproche qu’on peut leur faire, c’est de ne pas donner une vision pluraliste de la gauche radicale, juge celui qui est aujourd’hui coprésident de la Fondation Copernic. S’ils font une critique des politiques néolibérales et sécuritaires assez saine, ils tiennent une ligne souverainiste de gauche qui n’est pas la mienne. »

    Mais l’existence d’un positionnement politique clair est contestée par d’autres observateurs, comme Roger Martelli, pour qui il reflète surtout « un état d’esprit ». Un état d’esprit moins radicalement incarné qu’à une époque, mais certes pas moins influent.

    • Le monde diplo est-t’il à ce point « moins radicalement incarné qu’à une époque » pour qu’il passe le test du decodex ?

      ( @reka tu es dispensé de répondre à cette question, je connais déjà ta réponse ^^ )

      Je présume que cet éloge du monde diplo par l’e-monde sert à les faire passé pour moins hostile à la gauche suite à leur déplorable decodex.

    • Ce serait bien d’arrêter de mettre des liens vers le site du Monde , le site qui se targue de gérer la vérité vrai avec #Décodex.

      L’index de la vérité officielle privatiséee.
      Le monde, l’organe officiel du néolibéralisme français, le site qui est choqué par les « journaux » de gauche et qui les signale. Exemple Fakir.

      Ne plus publier de liens vers cette feuille de choux européiste , c’est frapper ses propriétaires milliardaires au portefeuille.

      Avant de publier quelque chose, faire une recherche afin de voir s’il n’y a pas un lien vers un autre site.
      Merci

  • La dernière gifle de Benyamin Nétanyahou à François Hollande
    Alain Gresh > 13 janvier 2017
    http://orientxxi.info/magazine/la-derniere-gifle-de-benyamin-netanyahou-a-francois-hollande,1660
    http://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/21522f987788cb61c633121a5401d5-06eaf.jpg?1484243671

    Le 15 janvier au matin s’ouvrira la conférence pour la paix au Proche-Orient convoquée par la France. Benyamin Nétanyahou a refusé qu’Israël y participe, confirmant le peu de cas qu’il fait de son « ami » François Hollande.(...)

    • Depuis au moins deux mandats présidentiels, la politique officielle de Paris peut être résumée par les propos de Nicolas Sarkozy devant les ambassadeurs de France en août 2008 : « Restaurer une relation de confiance, forte et durable, avec les dirigeants et le peuple israéliens, était à mes yeux naturel, et la condition même d’un regain de l’influence au Proche-Orient. D’abord parce qu’on ne peut contribuer à la paix si l’on n’a pas la confiance des deux parties concernées. Ensuite parce qu’on peut dire bien des choses lorsqu’on est reçu en ami . » En résumé, plus la France sera proche d’Israël, plus elle pourra agir en faveur d’une solution politique. Un quinquennat plus tard, Sarkozy reconnaissait son erreur en confiant à Barack Obama, lors du sommet du G-20 à Nice en novembre 2011, son appréciation sur le premier ministre israélien : « Je ne peux plus le voir ; c’est un menteur ! »

      Loin de tirer les leçons de cet échec, François Hollande a poursuivi dans la même voie de rapprochement avec Israël. Lors de sa visite en Israël en novembre 2013, il a évoqué le « chant d’amour pour Israël et ses dirigeants » qu’il aimerait savoir chanter. Durant la guerre de Gaza de l’été 2014, il a interdit plusieurs manifestations de solidarité avec la Palestine tout en affirmant, contre toute évidence, qu’il voulait garder une position « équilibrée » — plus de 2 000 Palestiniens seront tués, dont 500 enfants et une grande majorité de civils ; du côté israélien on compte 70 morts, dont 64 militaires. Il a augmenté la pression contre le mouvement Boycott désinvestissement sanctions (BDS) et contre ses militants traînés devant les tribunaux, faisant de la France un des seuls pays dans le monde à criminaliser ces actions pacifiques.

      De toutes ces concessions, Nétanyahou n’a cure. Il a rejeté avec dédain l’invitation faite à Israël de participer à la conférence de Paris. Et, malgré un appel téléphonique personnel de Hollande, il a même refusé une simple rencontre avec Mahmoud Abbas pour être informé des conclusions de cette réunion, une dernière gifle pour François Hollande qui tendra sans doute l’autre joue.

      Ce qui frappe, c’est le double langage de la France, proclamant d’un côté son soutien au droit international, renforçant de l’autre les relations bilatérales avec Israël comme si ce pays ne violait pas en permanence ce droit international. Et une récente information confirme que Nétanyahou n’a rien à redouter de Paris. Pour la première fois, des avions militaires israéliens se sont entraînés à partir d’une base en Corse durant les premiers jours de novembre. Cinq F15-E israéliens ont procédé à une campagne d’entrainement avec 13 Rafale de l’armée de l’air. Verra-t-on bientôt les deux armées mener des actions communes sur des théâtres d’action extérieurs ?

      Alain Gresh

  • La Croix-Rouge parle d’une « crise humanitaire » dans les hôpitaux publics britanniques RTBF - Belga - 7 Janvier 2016
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-croix-rouge-parle-d-une-crise-humanitaire-dans-les-hopitaux-publics-b

    La Croix-Rouge britannique s’inquiète d’une crise que traverse le service public de soins de santé (National Health Service) en Grande-Bretagne, où deux patients sont décédés récemment après avoir attendu longtemps des soins dans les couloirs d’un hôpital.

    Les services d’ambulance et les hôpitaux ne peuvent plus faire face à la demande, dénonce la Croix-Rouge dans les médias britanniques samedi, parlant de « crise humanitaire » .

    Le NHS a annoncé vendredi qu’il enquêtait sur le décès de deux patients la semaine dernière au département des urgences du Worcestershire Royal Hospital. L’institution ne nie pas que ces personnes sont décédées après avoir dû attendre longtemps sur des lits placés dans un couloir.

    Les hôpitaux publics sont confrontés à un nombre grandissant de patients, dans un contexte de financement limité.

    Il est question de patients qui ne sont pas lavés par manque d’aides-soignants, ou de personnes devant attendre plus de 30 heures aux urgences.

    La Croix-Rouge est régulièrement appelée en renfort pour prendre en charge le transport de patients et libérer des lits, explique-t-elle. Keith Willett, du NHS, a refusé samedi de parler de « crise humanitaire » , mais a admis que le personnel des hôpitaux publics était confronté à une demande qui n’avait jamais été aussi élevée.

    Le chef de l’opposition, le travailliste Jeremy Corbyn, a parlé de « scandale national » et appelé la Première ministre Theresa May à venir s’expliquer devant les membres du parlement.

    #néo_libéralisme #Angleterre #Santé #Hopital #NHS #National_Health_Service #Urgences #déglingue

    • Surtout que je ne suis pas au FN bien que désormais avec « le droit de certains » de juger moralement alors que je n’écris pas très bien en plus, et que je critique de même TOUS LES PARTIS que se soit d’un côté ou d’un autre. La censure et le blocage évite de discuter des « faits » en eux mêmes car certain-e-s personnes de gauche se sentent « supérieur-e-s » aux autres (bien que je ne connaisse pas Mad meg), je ne suis ni raciste, ni ceci ou cela (précaution oratoire obligée) et même je suis plus proche d’Annie Lacroix-Riz ou du PCRF ce qui va encore me « faire bloquer » par des « personnes supérieures » car il parait selon certain « bobo pseudo-anars, antifa » relayés par la presse maintream, que ce parti serait « rouge brun » au lieu de « rouge » tout court .Le fascisme ne vient pas d’une personne ou d’un parti mais bien de l’économie : http://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/fascisme-annie- lacroix-riz/ Je trouve cela facile de la part des bloqueurs" de l faire et refuser a la personne accusée de « fascisme » (homophobe, negationniste, le paquet cadeau hein) Je voudrais tant leur expliquer que quelque soit le parti en place actuellement depuis des années, tout est à jeter, pas que le FN ..Combien de fois on nous refait le coups du FN pour obliger le citoyen à voter « pour le moins pire » qui s’avère chaque fois pire encore ? On s’est fait avoir tant de fois, qu’il serait temps de voir les choses autrement ..Pardon pour la syntaxe, l’orthographe mais ce n’est pas mon métier d’écrire et donc de bien me faire comprendre souvent ..Bien a vous.

    • Anne lacroix-Riz circonscrit l’absence de fonction idéologique de la xénophobie aux puissances de l’argent. Ce qui laisse pas mal de monde en dehors du concept. Le nazisme est une idéologie. l’extreme droite une famille idéologique.

    • J’ai bloqué @elihanah parceque plusieurs fois je l’ai lu defendre le FN et pour moi le FN c’est un parti pour le racisme, la xénophobie, la misogynie, l’homophobie et compagnie. Je ne me pense pas supérieur a @elihanah ni a personne. Par contre je me pense libre de choisir avec qui je discute.

    • Oui, la seule personne que j’ai bloquée c’est un certain François car je ne pouvais plus supporter son arrogance et ses points de vues. J’ai moi même été bloquée par Reka uniquement parce que j’avais posté des articles du Diplo et de Medelu qui encombraient son fil. Je me suis effectivement sentie blessée mais il m’a expliqué gentiment que ce n’était pas contre moi et je l’ai tout à fait compris. Et je continue à poster des articles, entre-autres de ces sites en évitant ceux des médias mainstream.
      Merci @aude_v

    • je n’ai pas défendu le FN mais vous ne m’avez pas laisser le temps d’expliquer les faits et voilà comment on fabrique des conflits, avec l’oubli manifeste de ce que le PS et UMP, ou Républicains ont installé en France la pauvreté, inégalités, racisme d’état et tout l’ultra-libéralisme fasciste de ce monde politique corrompu. Ne parler QUE du FN est une ineptie car on oublie les autres partis au pouvoir ou voulant le devenir. Je récuse ces accusations de fascisme qui est une insulte à l’histoire de ma famille et mes origines.

    • @aude_v ! C’est quoi ce racisme sur les blogs ? Sur quelques mots mal écrits je le redis ayant été « aide- soignante », manutentionnaire d’usine, bref rien qui aide a bien écrire et je suis a la retraite me voilé INSULTEE de fasciste, et en plus de sexisme ?
      Ayant des origines diverses et des petits enfants métis OUI c’est INSULTANT. Je suis une femme et mère, grand-mère vous voulez sans doute me faire une ré-éducation genre « les cerveaux malades » de Patrick Cohen ? Traiter des gens de fasciste-racistes à tout bout de champs n’est pas normal et humain. Bien sur vous êtes libre de parler a qui vous voulez mais insulter des personnes que vous connaissez pas et de quel droit me construisez vous un CV aussi diffamatoire ? Sans pouvoir m’expliquer quoique se soit en plus vu que vous ne me connaissez pas . Je trouve cela infantile car une petite équipe de « gauchiste » ou « droitiste » déguisés en « anar ou antifa » prends le pouvoir pour imposer une « terreur intellectuelle ». Cela élimine (mode fascisme ) les mauvais français" qui rappelle une « époque passée » mais qui revient à la faveur d’une politique de plus en plus « fasciste » elle. désolée sur le ton coléreux mais le fait est que mettre les gens en accusation permanente (homophobie, sexisme, racisme, negationniste, un paquet cadeau pratique ) c’est usant et pour moi d’une « autre » époque c’est du typique d’une certaine « petite côterie » dans le genre Ornella Guyet ..J’espère ne pas tomber dans le lot de ces thuriféraires non ? On ne peux même plus parler, lire, expliquer les faits ou les choses librement sans avoir des censeurs sur le dos ? Si j’ai blessé quelqu’un je suis désolée malgré tout car je m’explique mieux en parlant qu’en écrit voilà vous pouvez me bloquer comme ça vous chante mais je ne change pas ma façon d’être « naturelle » ...Elihanah

    • @elihanah je ne pense pas qu’il y ai beaucoup de médiums extralucides capable de deviner l’origine et l’histoire de ta famille ou ce genre d’infos. Moi j’ai lu une personne que je ne connais pas (toi) répète mot pour mot les arguments qui banalisent le FN (tous pourris, tous pareil). Si tu le fait par maladresse tant mieux pour toi mais lè resultat est lè meme (validation et promotion du FN). Je ne suis pas extralucide pour comprendre que quand tu dit plusieurs fois que le FN est identique aux autres partis je doit comprendre qu’en fait tu voulais dire l’inverse ou autre chose que tu n’as pas ecrire. En tout cas si tu as des difficultés a l’écrit c’est mon cas aussi et ecrir ici me prend un temps fou dońt je ne dispose pas, je comprend que Ca soit pas simple et je veux bien faire l’effort de te débloqué. Mais si tu exige de moi que je ne parle pas QUE du FN et que a chaque fois que je mentionne lè FN je l’inscrive en relation aux autres partis francais et cela depuis les dix ou vingt dernières annees, je te demande de ton côté de faire l’effort de ne pas écrire de choses profitable au FN. Lè FN est un partie ouvertement raciste, xénophobe, misogyne et homophobe, si t’es propos me semblent soutenir ce parti, Ca ferait de toi une personne en accord avec ces idees racistes, sexistes, homophobes. Je Le dit avant que tu me lè reproche mais je sais que lè racisme, l’homophobie, la misogynie ne sont pas des exclusivités du FN et que les autres partis se sont FN isés par contre je pense que le FN est un partie spécialement attache à promouvoir la haine et la discriminations.

    • Et il y a tout de même une chose que je voudrais te demander @elihanah par rapport au FN, pense tu que Ca soit un parti aux idees racistes, xénophobes, misogyne et homophobes ? Parce qu’a te lire tu me donne l’impression de vouloir dire que c’est pas le cas.

    • Lundi 9 Janvier, 10h43.

      Je viens de faire une recherche sur Google, sur les mots :
      « Croix-Rouge crise humanitaire hôpitaux publics britanniques »

      Résultat : A part des sites belges, néant !
      Les médias mainstream gèrent parfaitement le silence sur ce qui dérange leurs propriétaires.

      Merci à SeenThis et Rezo pour la diffusion de cette information,

      Lundi 9 Janvier, 13h41.
      L’info est sur le site de la RTS.
      http://www.rts.ch/info/monde/8293827-les-hopitaux-publics-britanniques-font-face-a-une-crise-humanitaire-.htm

    • @mad_meg Et les autres partis ils sont pas misogynes ou racistes ? Justement écoutez les hommes politiques qu’ils soient socialistes même Valls (pas de whites ou de blancos) sont RACISTES et l’état est raciste, je l’ai vécue a travers ma famille ce raciste policier d’état ! Et pas sous le FN mais sous le PS ou UMP voilà pourquoi je reproche a ceux qui ne parlent QUE du FN alors que c’est toute la classe politique qui est ainsi. Socialistes, même des maires communistes sont racistes et souvent on appelle cela « des dérapages » ou après le coupable s’excuse d’avoir dérapé pour avoir dit une saleté. Trop facile de ne parler que du FN quand même, en « jouant sur la peur » a un moment donné. Ne pas oublier qui a crée le FN c’est bien Mitterrand qui a aidé les Le Pen a approché du pouvoir. Si vous voulez un doc j’ai ce qu’il faut mais c’est un fait connu que de « parler du FN » au « moment des élections » par exemple pour pousser les citoyens a voter « par défaut » PS ou EELV ou UMP républicain soit « pour le moins pire » au lieu d’un parti qui vous représente en tant que « classe sociale » ouvrière (je suis de l’ancienne école marxisante sorry) Or ou est ce parti ? A part avec des réserves (sorties de l’OTAN et UE) Mélenchon ? En fait ce que je critique c’est d’utiliser le FN a des fins électorales uniquement alors que personne ne conteste sa place dans l’horizon politique depuis des années. Je me sens plus proche du PCRF ou même du WSWS que des partis comme le NPA totalement financé par le système et ces partis dits de gauche alternative. Je récuse cette façon nouvelle de faire de mettre dans des cases les citoyen-ne-s comme le font les Ornella Guyet (a fait des écoles américaines a Paris) et autres soit disant anars ou antifas alors qu’on sait bien qui les finance ..Tout de même Ornella Guyet se permet d’insulter les gens, d’être diffamatoire, de faire la morale alors que Madame pige dans les « médias dominants » et bien sur « aide » bien le « système », intouchable, inatteignable elle décide de la vie et la mort « sociale » de personnes. Moi ça me choque que des gens intelligents laissent faire et en plus accréditent ces dires en appliquant sa « méthode très fasciste du coup » de lynchages médiatiques. Ca c’est du « fascisme à l’état pur » (Pierre Péan parle de justice médiatique) et si je rencontre cette personne je lui dirais ce que j’en pense. Désolée @mad_meg là mais ça fait trop longtemps que le « pli est pris » et que cette société devient « cruelle » a tout point de vues et celle de lancer des accusations sans fondement pour éloigner des personnes gènantes voilà ce que je récuse ou est passé la liberté d’expression ? Liberté de réunions ? Annie Lacroix Riz accusée de rouge brunisme, fasciste alors que sa famille « juive » a souffert du nazisme ? Franchement mais ou va t’on là ? Sorry @mad_meg mais mon tempérament méditerranéen explose là je m’excuse car j’ai du mal à écrire sur un ordi ..bien à vous .

    • Je me cite vu que tu répond a des choses que j’ai deja dites

      Le dit avant que tu me lè reproche mais je sais que lè racisme, l’homophobie, la misogynie ne sont pas des exclusivités du FN et que les autres partis se sont FN isés par contre je pense que le FN est un partie spécialement attache à promouvoir la haine et la discrimination.

      Franchement si tu pouvais repondre a ma question simplement Ca m’aiderai à te lire et peut être te comprendre. Est ce que lè FN est à tes yeux un parti raciste, sexiste, homophobe oui ou non ? Stp ne me répond pas sur le NPA ou la police (qui vote FN d’ailleur meme sous régime PS), je te demande pour le FN un oui ou un non, rien de plus.

    • @aude_v merci de ta réponse mais bon si on dit tous pourris" ç’est que l’on est du FN ? En général c’est l’accusation que je lis alors que pour les gens d’en bas ils diront OUI ils sont tous pourris..Et son pas du du FN pourtant non ?. Voilà la méthode politique que certains de « gauche » ou alter veux nous piéger voir tout à l’aune du FN alors que les autres partis sont plus hypocrites et pourtant pensent ou font la même chose que le FN tout en ayant une étiquette « modérée » mais il faut dépasser ces apparences qui laissent le champs libre a ces « partis de droite modérés » ou de pseudo-gauche PS ou écologistes je ne sais pas ou vous vivez il faut entendre les gens du peuple ce qu’ils disent tous les jours pour voir le décalage entre l’élite qu’elle soit de gauche « présumée » ou de droite dure, beaucoup ne vont pas aller voter car ils ont bien l’impression qu’ils votent que pour des gens qui pensent à eux d’abord ( les délits des élus sont nombreux quelque soit le parti) au lieu de servir le bien public. La pauvreté, précarité au boulot et la déliquescence de l’état actuel fait que fatalement le nombre d’abstentionnistes va grandir et c’est là qu’interviennent les médias et autres valets du « système » ultra-libéral qui nous refont le coups ou vous voter pour ces deux partis (blanc bonnet et bonnet blanc) que le FN qui est lui fasciste, raciste etc...On le sait mais on nous fait monter la peur du FN pour voter obligatoirement pour retomber dans le même topo et ce depuis 30 ans. Le piège quoi ....a chaque fois les gens se disent on s’est fait encore avoir ...Je dis ca pour vous expliquer le rôle « utile » au Système oligarchique du FN en embuscade et ce parti en profite puisque c’est sa fonction de le faire. Bien sur après si il arrive au pouvoir a qui la faute sinon aux partis de "soit disant la gauche qui est morte de sa belle mort .Si j’étais plus jeune je vous préfèrerais largement une « vraie révolution » qu’a ce piège permanent depuis des années. Le tripartisme est a changer

    • @mad_meg oui le FN est un parti pro-fasciste raciste et qui l’assume mais pas plus que les autres partis qui eux sont plus hypocrites et n’assument pas leurs dérapages. Oui le FN a bien un passé vichyssois qui fait dans le racisme sans se gèner et les autres font semblant de s’indigner car JAMAIS ILS n’ONT INTERDIT CE PARTI ! pardon là pour les grandes lettres juste pour dire que personne ne demande la disparition de ce parti ..Il y a même des « juifs » dans ce parti et des « noirs » des dom tom, des magrhébens alors comment expliquer ces exceptions ? L’argent ? Possible le FN assume son racisme et tout ce qu’on lui reproche se sont les autres qui n’assument pas leur racisme, et autres misogynies quand on voit des politiciens accusés de battre leurs femmes ou de pédophilie qui s’en sortent « bien » et d’autres ayant fait du harcèlement sexuels a leur bureaux qui s’en sortent aussi haut la main et pourtant ne sont pas au FN ..De plus il y a les gens qui suivent ce parti et souvent pas par racisme ou fascisme mais parce qu’ils sont déçu de la gauche (présumée mais ultra-libérale) et il faut penser que les gens changent et certains partent du Fn cela fait que ce parti n’est pas aussi fourni que les médias le disent, par contre les médias lui donnent la parole souvent ce qui lui donne l’occasion de s’exprimer sur ces idées. Mais leur discours au delà des « drapeaux et autres histoires de gaulois » est quasiment le même que ceux des autres partis de droite ou gauche présumée. Bref je vous laisse là et vous souhaite une bonne journée

    • En tout cas jamais je ne voterais pour ce parti ou n’irais vers ce parti voilà car dès le début la famille Le Pen est issue d’une famille pro-fasciste et le FN assume son fascisme racisme ou autre discrimination. Pourtant que font les noirs ou « beurs » dans ce parti ? là c’est inexplicable

    • Sinon, le sujet initial, à savoir que la #déstructuration libérale de l’organisation des #soins aboutie à placer les pays riches dans des postures de #tiers-monde me semble quand même être très important.
      Le dynamitage de la Sécu, ce n’est pas qu’une question de pognon et de profit, c’est surtout une question de vie et de #mort. Là, ça commence un peu à se voir, les gens meurent de manière évidente.
      Mais je pense qu’avant, il y a tous ceux qui en sont morts de manière insidieuse.

      Je vois que l’organisation des soins actuelle créé un état de #pénurie et de #tension structurelles : pas assez de lits, matos, personnel. Donc, on fait dans l’#urgence… permanente et surtout, on se résigne à mal faire, pas assez, tout le temps.

      Là, je vois à l’hosto : les lits sont fermés mais les vieux malades continuent d’arriver. On les parque dans des services non adaptés à leurs besoins sans personnel correctement formé. Les plateaux-repas dégueulasses d’usine arrivent et repartent intact dans l’indifférence générale. Et les vieux dépérissent. Certains très rapidement… mais bon, ils étaient #vieux, hein ?

      J’ai vu des voisins venir tous les jours pour apporter des trucs décents à un vieux qui, sinon, ne bouffait rien. Sans déconner, ce sont des choses qu’on ne voyait que dans les hôpitaux des pays sous-développés, y a pas si longtemps.

      Et il faut faire tourner, vider les lits : le vieux peut pas arquer, il n’est pas remis, on s’en fout. Il repart à l’ehpad où pour servir la rente des actionnaires, on a limité le personnel au maximum et où c’est pratiquement la famille qui doit faire les soins… tout ça pour 2 SMIC/mois. Et dès qu’ils pourront, ils renvoient les vieux en fin de course à l’hosto, parce que, politique du #chiffre oblige, personne ne veut se plomber les statistiques avec des macchabées…

    • @aude_v vous êtes contre Chouard juste parce qu’il y a eu une campagne de lynchage médiatique (médias financés par des milliardaires) contre lui ou parce que vous pensez vraiment qu’il est fasciste, raciste misogyne etc ? J’avais plus l’impression qu’il n’était pas aimé des « membres de partis » quasi professionnels de « gauche » (voir ces détracteurs du début) Du fait qu’il était anti-parti puisqu’il remet tout a plat en cherchant un mode de vote au suffrage tirage au sort plus démocratique selon lui . ? Je m’explique pas cette haine contre un homme qui n’a aucune ambition personnelle, au contraire de « ceux » qui l’ont accablé. IL a parlé à Soral du bonnet, thierry Meyssan ? Mais enfin tout le monde veux lui parler a Chouard il n’est pas censé faire un tri pour plaire à des fanatiques non ? . Et de plus faire des amalgames douteux (comme la fait Ornella Guyet qui elle est bien fasciste dans sa méthode !) Je ne « suis’ » pas Chouard et son système de vote qu’il juge démocratique (après tout on peux toujours tenter ?) mais je ne comprends pas cette cabale qui lui est faite uniquement parce qu’il aurait parlé à un « maudit » par Valls et les Crif pour en faire un épouvantail qui n’a aucun pouvoir de nuisance « réelle » contrairement à un BHL dont il est interdit de dire du « mal » ou de critiquer ..Un mec de gauche dite « radicale » qui vous met à l’index pour avoir parlé en « mal de BHL » mais qui fait tout un pataquès sur Soral ou Meyssan s’est révélé comme un « allié objectif » du pouvoir a ma grande surprise. Et René Balme y est passé aussi avec la même équipe de « purificateur stalinien » d’Ornella Guyet. Et là et au contraire ceux qui l’ont diffamé, lynché, refait un « méchant CV » à Chouard, lui ont fait une pub incroyable. Bon après ça si on peux en parler autrement que par des explications de « pureté » comme le font certains dits « antifas » anonymes d’ailleurs, vous êtes libre de me bloquer .Juste pour comprendre vous avez voté un homme de droite Xavier Bertrand ou untel, déjà et si je voulais être méchante je peux aussi vous faire un procès d’intention sur ce fait et vous lyncher médiatiquement (je n’ai aucun pouvoir là) pour vous casser socialement et vous faire partir tous vos amis, collègues et autre trouveriez vous cela normal ? . Je pensais même que cet homme se suiciderait il a passé un sale moment à ce que j’ai lu ..Vous trouveriez celà injuste non ? Et bien voilà pourquoi beaucoup de militants ou non sont contre cette méthode dangereuse et anti-démocratique. Le « fascisme rampant » est aussi là .De quel droit Ornella Guyet se prétendant féministe anti-fa anarchiste alors qu’elle pige dans des « médias mainstream », a été coopté par des éditocrâtes, élites donc proche du pouvoir en place et de façon anonyme peux vous casser sans encourir des risques ? Non elle n’est pas antifa, ni anar elle bouffe bien au râtelier du « système » Madame et « se cache » derrière le pouvoir en plus. Qui est le plus proche du Système policier si ce n’est elle ? Oui sachez que madame Guyet a de l’entregent et accès des infos au plus haut niveau du pouvoir médiatique et pouvoir faire sauter des réunions, ou avoir le droit de chasser des personnes avec violence grace à ces ami-e-s antifas de façade il faut pas se leurrer elle a bien de l’entregent en haut. Pour trouver ces ami-es le CICP rue Voltaire à Paris la Horde ou Samizdat voir l’adresse.. Et comme disait le comique Pierre Dac : ""Quand on voit ce qu’on voit, que l’on entend ce qu’on entend et que l’on sait ce que qu’on sait, on a raison de penser ce qu’on pense.""
      C’est tout

    • Merci @biggrizzly encore des infos que je distribue généreusement a mes contacts...@aude_v merci de votre avis sur Chouard il est vrai que ne « suis » pas son « projet » de vote pour le peuple par le peuple « tirage au sort » qui a pourtant été repris par quelques élus... mais il y a les « autres » qu’en fait-on c’est un des critiques que je fais mais bon je n’ai pas le courage de m’y mettre je préfère la méthode de révolution du peuple bien que se soit jamais gagné. J’aime bien le mot « intello précaire » pourtant vous êtes prof de métier ..un beau métier comme celui dans la santé. C’est pas mal non plus prof. Et je vais lire à tout hasard sur votre projet car il y a toujours quelque chose a trouver de bon dans ce que pensent les « gens ordinaires » comme nous ..les talents cachés existent. Croyez moi .j’ai pris aussi le pdf sur les lois du travail vue par le FN a distribuer ...merci

    • Tu devais vouloir écrire @bce_106_6 ? Mais j’ai failli répondre pourtant à ce fil ce matin @elihanah et ai donc vérifié 3 fois si je ne l’avais pas fait sans m’en rendre compte... :-D

      Sur SeenThis, tu trouveras quelques illuminés pro-système, il y en a... Mais l’essentiel des commentatrices-teurs sont désabusé-e-s par tous les partis standards, y compris FN.

      Chouard est à mon sens ignoré désormais, sur ce réseau, plus que conspué. On est un certain nombre à avoir grandement apprécié son travail de 2005 sur le TCE. Mais depuis, il a fait la démonstration qu’il n’avait pas beaucoup de capacités à faire le tri entre les idéologies, et a refusé d’écouter ses amis « progressistes »... au prétexte qu’il ne voulait pas choisir entre ses amis... être ami avec des fachos, y-a un moment, ça rompt les liens avec les « progressistes ».

      Personnellement, ma prise de distance s’est faite par l’absence totale d’intérêt pour tout ce qu’il écrit. Tiens, Aude est bien plus stimulante sur ces sujets que Etienne. Et pourtant, le tirage au sort, c’est stimulant ! Mais ce n’est qu’un bout de la solution. Je lisais le dernier texte de Quadruppani diffusé sur rezo et traitant de la démonétisation en Inde... et sur la façon dont cette démocratie fonctionne... Un seul pays de 1 milliard d’habitants, et la solution viendrait du tirage au sort ? Il y a tellement de choses qui font un pays et ses institutions... Chez nous, comment nier la force des syndicats patronaux, des multinationales, des banques, ... et comment équilibrer l’ensemble de ces forces ? Et aux US, comment ne pas voir avec curiosité comment un milliardaire risque de se faire assassiner par « le système (via les agences de renseignement) » alors même qu’il est présenté comme un parfait représentant de ce système ? Je n’ai pas les réponses, mais je participe à leurs recherches en partageant ici mes trouvailles... et je lis les trouvailles des autres participants, et parfois, luxe inouïe, leurs écrits personnels.

      Je pense que tes soucis de blocage datent de ton emportement face à Alain Gresh. Sur SeenThis, on partage nos lectures, et parfois, on partage des choses juste pour information. Pas pour dire « regardez, y-a untel qui dit qq chose qui va dans mon sens ». Et donc, parfois, on partage de la propagande, volontairement, juste pour mémoire, ou pour apporter un élément de réflexion. Personnellement, je trouve que tu as sur-réagis face à Alain. Je suis comme toi, je trouve curieuse son envie de démontrer que ceux qui voient les intérêts du pétrole et du gaz dans cette guerre ont tort. Surtout quand simultanément à ses démonstrations fastidieuses, on apprend que le Qatar se retrouve intéressé dans Rosneft et que cet intéressement est lié aux discussions de paix sur la Syrie engagées sous l’égide de la Russie.

      Bienvenue en tout cas sur SeenThis @elihanah :-)

    • @biggrizzly en fait j’ai sans aucun doute accusé Alain Gresh d’avoir écrit « le texte » écrit par Cédric Mas ! Donc erreur de ma part ayant supposé que cétait de lui en lisant mal il faut dire vos blagues a Alain Zut ! Je me disais aussi d’ou sort Cédric Mas ? https://seenthis.net/messages/558111#message558959
      un peu tard mais je m’excuse auprès du « non coupable » et « non responsable » (contrairement à Mme Lagarde) de mes erreurs de lectures et on coup de sang, (trop de méditeranéen tue ) Si il me lit après le coup de Julien Salingues (j’ai été traumatisé et un militant anti-impérialiste qui a aussi viré du côté de la « force obscure »...Je réhabilite officiellement Alain Gresh dans ces fonctions. Cédric Mas a bien écrit l’article que j’ai imputé à Alain Gresh...Je fais ma téchouva amen..

    • @aude_v pas prof ? bah personne n’est parfait hein .de toute façon j’aimerais bien m’exprimer comme tu le fais sur des sujets aussi sensibles..Merci pour le blog sur la démocratie..

  • Blocage de la part d’un soit disant démocrate, Stéphane M ami de Alain Gresh, contre des pays comme la Syrie, Lybie, Irak, Tunisie, Egypte, qui ont remplacé dans le sang leur ancien président contre un dictateur encore pire..Alain Gresh et Patrick M...Mon texte a leur intention :
    "Et pourtant il y a eu des précédents S. Hussein le dictateur qui tue son propre peuple faux, en ex-Yougoslavie, même scénario, en Lybie encore faux et Irak les ADM inexistants, aucun massacre ni genocide, le mensonge a tous les niveaux pour une nouvelle guerre toujours avec le CANVAS et derrière la NED de Georges Soros :http://opinionator.blogs.nytimes.com/2015/02/13/a-military-manual-for-nonviolent-war
    Les « printemps arabes » sont des « hivers post-nucléaires » et la narrative anti-Assad est bien construite : https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/sites/default/files/Syrias%20Missing%20Narratives.pdf
    Médecins sans frontières et autres ONG dites médicales servent de voitures balaies aux mercenaires et médias ce sont aussi des responsables de cette guerre inique. Voir le livre de Chesnot et Malbrunot « Le chemin de Damas » ou il est révélé que les reporters ont servi de « mules » pour le gaz sarin : http://arretsurinfo.ch/gaz-sarin-en-syrie-les-reporters-du-monde-ont-servi-de-mules-a-la-dgse et Carla Del Ponte : http://www.lesechos.fr/07/05/2013/LesEchos/21432-059-ECH_syrie---les-rebelles-auraient-utilise-du-gaz-sarin--selon-car
    Alors continuer à nier l’évidence le pire pour un journaliste est qu’il ne respecte pas la Charte de Munich ; pire il se rend coupable de crime contre la Paix en véhiculant des fausses nouvelles...(Lois de Nuremberg) Niez continuez Votre réputation est foutue ..

    • je reviens je me suis trompé l’article était de Cédric Mas qui tient le blog du Monde « un oeil sur la Syrie » tenu avant sa mort par Wladimir Glassman ..Alain Gresh n’’a donc pas écrit cet article ..Je m’excuse de mon erreur ...

  • SYRIE : POUR EN FINIR AVEC CETTE HISTOIRE DE GAZODUCS | Kurultay.fr

    http://kurultay.fr/blog/?p=1083

    L’histoire est entendue, la guerre civile qui ensanglante depuis plus de 5 ans la Syrie ne peut avoir que des origines secrètes – cachées par les médias occidentaux – et qu’il faudrait chercher dans les tréfonds de ces âmes avilies par l’argent et le vice que l’on rencontrerait à foison sous les turbans arabes ou les chapeaux de cow-boys texans.

    Ultime avatar des complots judéo-maçonniques qui ont agité les esprits névrosés du début du XXème siècle (jusqu’aux horreurs que l’on sait), tout ne serait aujourd’hui que conjuration pour le pétrole et le gaz, qu’affaire de “gros sous” et de géopolitique de ressources énergétiques en voie d’épuisement[1].

    C’est ainsi que le printemps arabe de 2011, qui a touché la Syrie mais aussi la Tunisie, le Bahrein, l’Egypte…, serait réductible à une banale “vengeance” d’émirs qatariens et d’islamistes turcs, secondés évidemment par la CIA, et animés par l’appât du gain qui leur aurait échappé du fait de la résistance de Bachar el-Assad le président “légalement élu” de la Syrie.

    • Après un Julien Salingues, voilà qu’Alain Gresh a son tour prends « le train » des médias dominants ! Haro sur les anti-Occidentaux, nous ressortir la vieille antienne de « l’ad Hitlérium » il fallait le faire et je m’y attendais un peu il faut dire. Alep et la défaite occidentale fait sortir les loups du bois ou dévoilent la vraie nature des « rebelles sous perfusion » des médias dominants. Zéro pointé

    • Toujours aussi clivant la Syrie... Pour ma part, c’est une vieille relations de travail mais je n’arrive toujours pas à m’expliquer la passion soudaine (pour quelqu’un qui a vécu sous le père avant le fils, sans que personne ne s’en émeuve beaucoup en France) qui exalte les jeunes chantres de la révo syrienne (Alain @Nouvelles_d’Orient , je ne parle pas pour toi, on est presque aussiv vieux :-()

    • Oui, parce qu’on veut un monde en noir et blanc. On peut reconnaître que les révolutions arabes ont été des mouvements authentiques, profonds, mobilisant largement, rejetant une forme de pouvoir, du Caire à Damas en passant par Manama. Ces mouvements n’ont pas été voulus par les Etats-Unis (qui, selon certaines, auraient planifié l’arrivée des Frères en Egypte !) mais que les occidentaux, les pays du Golfe et d’autres, interviennent pour faire basculer les choses en leur faveur. Au-delà, un des enjeux est l’intégration de l’islam politique au jeu politique et le refus de cette intégration ne peut aboutir qu’à des retours en arrière et à des dictatures comme en Egypte qui répriment non seulement les Frères mais tout ce qui pense et bouge (ce que n’implique pas que j’ai de la sympathie pour les Frères, qui sont un mouvement conservateur et économiquement libéral). Enfin, sur le pétrole, indépendamment des positions adoptées sur la crise syrienne, je pense qu’il reste des faits et que rien de ce que j’ai lu n’implique que le pétrole ait joué un rôle majeur dans cette crise (mais je suis prêt à reconnaître que je me suis trompé si je tombe sur une étude sérieuse, ou une réfutation argumentée de l’article que j’ai publié).

    • Bonjour @alaingresh ,
      J’intervenais en commentaires sur Nouvelle d’Orient jadis (une orange bien mûre ;-) )
      Merci d’intervenir ici.
      Je suis frappée que les médias essaient d’assimiler les Frères Musulmans à Al Quaida et à Daesh.
      Bien sûr c’est un mouvement très conservateur (mais les populations des zones rurales des pays arabes, peu alphabétisées, sont très religieuses et très conservatrices, les Frères sont souvent un mouvement représentatif de cela). En Egypte pas mal de FM étaient commerçants ce qui va avec l’idéologie libérale. Cela me parait caricatural et diabolisant de les assimiler à Al Quaida et à Daesh, d’autant que le mouvement des FM n’est pas homogène (d’après ma fille, qui a vécu en Egypte pendant l’année de la révolution, les jeunes FM pouvaient avoir des conceptions plus ouvertes et modernes).

    • Oh scandaleux de lire de tels horreurs, si Mr Gresh les Usa, étaient derrière les pseudo-révolutions arabes ou « printemps » avec la main de l’équipe a Georges Soros et Mac Cain la NED qui finance tous les changements de régimes déjà avant la chute de l’Urss. rien que pour la Syrie voici les bailleurs de fonds derrière l’agression contre la Syrie : https://www.theguardian.com/global-development-professionals-network/2013/apr/29/diversity-inclusion-ngo-board?CMP=share_btn_fb et ici la liste des groupes terroristes que vous appelez sans doute « rebelles modérés » sauf qu’ils modèrent les têtes de ces pauvres syriens sacrifiés au nom du pétrole ou du gaz : http://fr.etilaf.org/press/communique-conjoint.html
      Contrairement ce que vous dites les USa sont derrière les changements violents de régimes et manipulent les Frères Musulmans depuis le début après les anglais : https://syria360.files.wordpress.com/2013/11/dia-syria-muslimbrotherhoodpressureintensifies-2.pdf archives NSA ou CIA ça vous va ? En France Hollande, Juppé Fabius qui aime bien Al Nosra (qui fait du bon boulot) et ces agents français les soeurs Kodmani, Burgat et autres journalistes djihadistes pro-Qatar Nabil Enasri, Romain Caillet etc...La liste des idiots-utiles impliqués dans le scénario syrien : http://appelsolidaritesyrie.free.fr/ACTUALITE/130708_SYRIE_LETTRE_ELYSEE/130708_SYRIE_LISTE_ELYSEE.pdf plus le nerf de la guerre : http://codssy.org/wp-content/uploads/2015/09/Bilan-2015.pdf
      Le grand « plan du grand moyen-orient élargi » tel qu’il été pensé par les néoconservateurs américains du PNAC :http://www.nytimes.com/interactive/2013/09/29/sunday-review/how-5-countries-could-become-14.html?smid=fb-share
      des preuves en veux tu en voilà : http://www.strategicsinternational.com/9_Khadera.pdf
      Les gagnants et les perdants des « régime change » selon le journal des forces armées Us :http://larsanderson.org/files/2011/10/armed-forces-journal-blood-borders-june-2006.pdf
      Gal Wesley Clarke lui-même en a parlé des 7 pays a dégommer en 5 ans ..C’est du néocolonialisme mais du colonialisme violent depuis le 9/11 je vous rappelle ce qu’est le colonialisme afin que vous puissiez vous rendre compte de vos crimes à vous les journalistes : http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/CESAIRE.pdf
      La France est responsable donc en partie du génocide du peuple syrien et la destruction du pays car elle soutient des kurdes :"" Khaled Issa Le Parti de l’Union Démocratique -PYD, exprime son entière solidarité avec la France, présente ses condoléances aux familles des victimes, et apporte son entier soutien aux forces de l’ordre dans sa lutte contre le terrorisme.
      Le PYD est déterminé plus que jamais dans son combat pour vaincre les terroristes.
      Il appelle à la mobilisation totale derrière le Président de République Française dans ces circonstances particulières.
      Paris, 13 Novembre 2015.
      Khaled ISSA
      14 novembre 2015, 09:53""
      Des activistes du CANVAS de Gène Sharp et Mac Cain (DNI) Georges Soros de la NED sont responsables des crimes dans ce pays mais aussi dans d’autres pays avant l’ex-Yougoslavie, Ukraine, Lybie, Somalie, Liban Soudan etc...Liste de crimes très longue ! Avoir soutenu l’UCK membre d’Al Qaida que les néocons américains ont importés contre les méchants serbes : http://csamary.free.fr/articles/Publications/Restauration_capitaliste_files/2008_DiscussionDiana.Johnstone.pdf
      A qui le tour ?? Mr Gresh en tant que journaliste vous devrait un jour rendre des comptes revoir les lois de Nuremberg que tous les jours les pays européens anglo-saxons violent au nom de leurs intérêts. http://bdc.aege.fr/public/Le_Nouvel_Ordre_du_Monde_Arabe.pdf

    • Le règlement du conflit syrien semble avoir pour composante l’entrée dans le capital de Rosneft du Qatar. Dans les articles que l’on trouve à ce sujet, il semblerait que cette participation soit une façon d’obtenir la coopération de ce pays. Du coup, toutes les argumentations tentant de faire comme si les intérêts des pays pétroliers et gaziers n’étaient pas en cause dans la guerre en Syrie deviennent suspectes, à mes yeux...

    • http://www.courrierinternational.com/article/petrole-glencore-et-le-qatar-entrent-au-capital-de-rosneft-po

      Le Kremlin a annoncé la prise de participation à hauteur de 19,5 % du fonds souverain du Qatar, associé au négociant anglo-suisse en matières premières Glengore, dans le fleuron russe Rosneft.

      Les sanctions européennes et américaines n’y ont rien fait. Rosneft, le géant russe du pétrole, va être partiellement privatisé. Le Kremlin a fait savoir, dans la soirée du 7 décembre, que le premier négociant en matières premières du monde, l’anglo-suisse Glencore, et le fonds souverain du Qatar prennent 19,5 % des parts de la compagnie Rosneft, dans une transaction évaluée à 10,5 millions d’euros.

    • Le deal entre le Qatar et Rosneft a pour but de faire abandonner au Qatar son projet de participer à la destruction programmée de la Syrie.’’.La Fédération de Russie, qui détient directement 50% du capital de Rosneft, vient d’en céder 19,5% à Glencore et au Qatar.

      On ignore la répartition exacte du capital.

      Rosneft est la première entreprise pétrolière mondiale.

      Cette décision intervient alors que l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis laissent prévoir la levée des sanctions économiques contre Moscou, et alors que l’accord de réduction de la production pétrolière prise au sein de l’OPEC devrait permettre à la hausse des prix de se poursuivre lentement.

      Rosneft avait par ailleurs acquis le pétrolier Bachneft juste avant cette privatisation. À cette occasion, selon le Comité d’enquête de la Russie, le ministre de l’Économie, Alexeï Oulioukaïev, aurait illégalement perçu 1,8 million d’euros pour donner son accord. Le ministre a été placé en résidence surveillée.
      La valeur boursière de Rosneft est évaluée à 55,02 milliards d’euros. Les actions cédées à Glencore et au Qatar l’ont été avec une décote de 2%, soit 10,5 milliards d’euros.

      Le Qatar est déjà actionnaire majoritaire de Glencore.

      Les 10,5 milliards d’euros de recettes seront reversés à l’entreprise publique Rosneftegaz, qui devrait en verser à son tour une partie à l’État. Ils seraient alors utilisés pour couvrir le déficit provoqué par les sanctions économiques européennes.

      Séparant totalement sa politique économique de sa politique étrangère, la Russie a ainsi scellé une alliance avec le Qatar qu’elle combat militairement en Syrie.’’.

    • @marielle le petit rajout sur les états voyou dont on sait qui la définie (Usa, UE) est vraiment de trop a mon humble avis
      . Depuis plus de quarante ans, la compagnie suisse se serait spécialisée dans le travail avec les États-voyous, contournant les sanctions et autres embargos auxquels ils sont soumis. Cuba, l’Iran, la Libye, l’Afrique du sud (au temps de l’apartheid) et l’URSS (au temps de la guerre en Afghanistan) feraient partie de cette liste." l

    • La congressiste démocrate de Hawaï Tulsi Gabbard, soutien de Bernie Sanders pendant la campagne présidentielle, a rompu avec le discours à sens unique des médias en accusant les États-Unis de financer et d’armer des groupes terroristes d’al-Qaïda et d’ISIS / Daech / EI. Elle a introduit une résolution intitulée le « Stop Arming Terrorists Act ». https://www.youtube.com/watch?v=B0UW0pnvIHE

  • #SYRIE : POUR EN FINIR AVEC CETTE HISTOIRE DE #GAZODUCS | Kurultay.fr
    http://kurultay.fr/blog/?p=1083

    L’histoire est entendue, la guerre civile qui ensanglante depuis plus de 5 ans la Syrie ne peut avoir que des origines secrètes – cachées par les médias occidentaux – et qu’il faudrait chercher dans les tréfonds de ces âmes avilies par l’argent et le vice que l’on rencontrerait à foison sous les turbans arabes ou les chapeaux de cow-boys texans.

    Ultime avatar des complots judéo-maçonniques qui ont agité les esprits névrosés du début du XXème siècle (jusqu’aux horreurs que l’on sait), tout ne serait aujourd’hui que conjuration pour le pétrole et le gaz, qu’affaire de “gros sous” et de géopolitique de ressources énergétiques en voie d’épuisement[1].

    C’est ainsi que le printemps arabe de 2011, qui a touché la Syrie mais aussi la Tunisie, le Bahrein, l’Egypte…, serait réductible à une banale “vengeance” d’émirs qatariens et d’islamistes turcs, secondés évidemment par la CIA, et animés par l’appât du gain qui leur aurait échappé du fait de la résistance de Bachar el-Assad le président “légalement élu” de la Syrie.

    • À porter à ce débat, ceci :

      L’acheminement des hydrocarbures du Moyen-Orient. Première partie : le gazoduc Qatar-Turquie et le « Islamic Pipeline » - Les clés du Moyen-Orient
      http://www.lesclesdumoyenorient.com/L-acheminement-des-hydrocarbures-du-Moyen-Orient-Premiere-part

      La gestion des ressources en hydrocarbures du Moyen-Orient et des structures nécessaires pour leur acheminement à travers le monde se trouvent au cœur de plusieurs problématiques. Les discours fondés sur les Droits de l’Homme, la Souveraineté Nationale, l’ordre et la Loi internationale et les Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies (1) ne reçoivent pas toujours un écho favorable auprès des firmes énergétiques multinationales et auprès des grandes puissances étatiques qui les soutiennent.
      Comment s’organise l’ensemble des systèmes d’acheminement des hydrocarbures dans la région ? Quelles sont les incidences régionales et internationales de ces systèmes d’acheminement, en particulier des projets qatari et iranien ?

    • Belle démonstration qui donne de l’eau au moulin d’Alain Gresh par exemple (https://seenthis.net/messages/556335). Mais démonstration à charge si on l’interroge un peu. Ici, par exemple : « Mais force est de constater que les enjeux de la guerre en Syrie sont d’abord syriens, et la régionalisation du conflit ne va intervenir que plus tard. Les interventions des soutiens étrangers du régime sont aussi anciennes (2012) et bien plus importantes que celles des soutiens de la rébellion[47]. » Que les enjeux de la crise soient « d’abord syriens » est bien évidemment discutable même si on peut l’entendre. En revanche, affirmer que les interventions des soutiens étrangers au régime sont « aussi anciennes et bien plus importantes » - la note renvoit à un article qui parle des Russes qui interviendront militairement, mais beaucoup plus tard - est nettement plus difficile à argumenter. D’ailleurs, le même auteur écrit lui-même dans un billet plus ancien : « L’intervention russe déclenchée en septembre 2015 a contribué à faire évoluer la situation, en arrêtant l’enchaînement de défaites militaires subies par le régime de Damas depuis le milieu de l’année 2014. » (http://kurultay.fr/blog/?p=989)

  • BALLAST | Alain Gresh : « On peut être croyant et révolutionnaire »
    http://www.revue-ballast.fr/alain-gresh-on-peut-etre-croyant-et-revolutionnaire

    Les espaces de « l’#antiracisme politique » portent en France un discours décomplexé. Un discours de personnes qui comprennent parfaitement comment cette #société fonctionne. Je place beaucoup d’espoirs dans cette génération. Quand j’interviens à leurs côtés, je parle de la question sociale — mais ils n’ont pas besoin de moi pour l’aborder : le porte-parole du CCIF, par exemple, en parle régulièrement. À quoi j’ajoute que les quartiers populaires ne sont pas seulement composés de #musulmans : on en vient donc à la question, plus générale, de la représentation des classes populaires. Et nous revoici à ce que nous disions sur le PC ! Contrairement au mythe des Trente Glorieuses, la situation des #ouvriers n’était pas brillante, dans les années 1950, mais ils avaient une utopie (quand bien même ils n’y croyaient pas tous) et une image. Il y avait des films à leur gloire. Gabin jouait un ouvrier ! On n’imagine plus ça, aujourd’hui… Plus personne n’est capable de s’adresser à ces #classes populaires, prises dans leur ensemble et malgré leurs divisions. Ni les Blancs ni les #racisés. Le Parti des Indigènes de la République pose par ailleurs cette question : dans quelle mesure la classe ouvrière blanche profite-t-elle de la #domination du #tiers-monde ? La classe ouvrière non-blanche française en tire elle aussi profit : il y a un #privilège à vivre en Europe. En partie construit sur le dos du tiers-monde — mais c’est une autre question…

  • Puisque c’est la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté (http://www.un.org/fr/events/povertyday), j’ai regardé dans mes archives - 1985-2016 tout de même :) - et j’ai trouvé une foule de documents, cartes graphiques, cartogrammes et même quelques infographies, globales ou locales. Il s’agit d’une centaine de docs que je n’ai bien sur pas le temps de mettre en ligne aujourd’hui, mais j’en ai exhumé deux qui - à défaut d’être très originaux - ont le mérite de montrer les grands tendances.

    Le premier est une mesure (parmi beaucoup d’autres) de l’évolution de la population pauvre :

    Population vivant avec moins de 1,90 dollars - en parité de pouvoir d’achat (PPP)
    http://visionscarto.net/pauvrete-1990-2012

    Le Deuxième que nous avions réalisé avec Alain Gresh montre la situation dans le Monde arabe deux ans après le début des grands révoltes :

    Monde arabe : Part de la population vivant sous le seuil de pauvreté selon la définition nationale
    http://visionscarto.net/monde-arabe-seuil-de-pauvrete

    Et si javais le temps et l’argent, je publiera aussi volontiers les 98 autres ! Pour un peu plus tard, donc.

    #pauvreté #richesse #développement #inégalités

  • Israël et le Soudan
    Un article de Haaretz (7 septembre 2016), signé par Barak David, leur correspondant diplomatique généralement très bien informé, « Israel Urges U.S., Europe to Bolster Ties With Sudan, Citing Apparent Split With Iran » révélait qu’Israël faisait désormais du lobbying en faveur de Khartoum auprès des États-Unis et de l’Union européenne. La raison en était simple : le Soudan s’est rapproché de l’axe sunnite puisqu’il participe à la coalition dirigée par l’Arabie saoudite contre le Yémen, a arrêté d’envoyer des armes au Hamas à Gaza et a pris ses distances à l’égard de l’Iran, ayant gelé ses relations diplomatiques avec Téhéran en janvier 2016. Aux Européens, Tel-Aviv a demandé d’étudier les moyens d’alléger la dette du pays, qui est d’environ 50 milliards de dollars. Pourtant, quelques jours plus tard, le 11 septembre, Haaretz publiait un éditorial : « Despite Benefits, Israel Must Not Help Sudan’s Genocidal Regime ». Car l’hostilité historique d’Israël au Soudan est ancienne. Ce pays a en effet joué un rôle majeur dans l’aide aux mouvements sécessionnistes du Sud dès les années 1950 ; on peut même dire qu’avec les États-Unis — sans minimiser la responsabilité propre du régime de Khartoum lui-même —, il est l’un des principaux artisans de l’éclatement du pays avec la proclamation de l’indépendance du Soudan du Sud le 9 juillet 2011, qui a débouché non sur une « indépendance heureuse » mais sur une guerre civile dont on ne voit pas la fin.
    Alain Gresh
    http://orientxxi.info/magazine/quand-l-occident-absout-le-president-soudanais-accuse-de-crime-contre-l,

    #Soudan

  • Du « judéo-bolchévisme » à « l’islamo-gauchisme » : une même tentative de faire diversion
    Publié le 08-06-2016 à 11h04 - Modifié le 09-06-2016 à 08h07
    Par Shlomo Sand - Historien
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1524662-du-judeo-bolchevisme-a-l-islamo-gauchisme-une-meme-tentati

    (...)Les juifs survivants et les bolchéviks, quasiment disparus, ont cessé de constituer une menace pour la position et l’identité des élites dominantes, mais l’état de crise permanent du capitalisme, et l’ébranlement de la culture nationale, consécutif à la mondialisation, ont incité à la quête fébrile de nouveaux coupables.

    Une appellation qui émerge dès 2002

    La menace se situe désormais du côté des immigrés musulmans et de leurs descendants, qui submergent la civilisation « judéo-chrétienne ». Et voyez comme cela est étonnant : de nouveaux incitateurs propagandistes les ont rejoints ! Tous ces gens de gauche qui ont exprimé une solidarité avec les nouveaux « misérables » ont fini par s’éprendre ouvertement des invités indésirables venus du sud.

    Ces antipatriotes extrémistes trahissent une nouvelle fois la glorieuse tradition de la France dont ils préparent l’humiliante soumission « houellebecquienne ». L’appellation « islamo-gauchiste » a émergé parmi les intellectuels, avant de passer dans l’univers de la communication, pour, finalement, être récupérée par des politiciens empressés.

    Pierre-André Taguieff, futur conseiller du CRIF, fut, semble-t-il, le premier à recourir à la formule « islamo-gauchisme » (dans le sens actuel de terme), déjà en 2002. Caroline Fourest, Elisabeth Badinter, Alain Finkielkraut et Bernard-Henry Lévy s’emparèrent du terme et veillèrent à lui assurer une diffusion à longueur d’interviews et d’articles. Des figures comme Alain Gresh, Edwy Plenel, Michel Tubiana et Raphael Liogier devinrent des « islamo-gauchistes » archétypiques.

    Une marche supplémentaire vient cependant d’être franchie. Cela a commencé avec Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, qui, au nom du républicanisme universel, dans un article intitulé : « La gauche qui vient », s’en est pris à la gauche de la gauche, accusée de soumission au pluralisme culturel. Il a particulièrement ciblé Clémentine Autain, la porte-parole d’Ensemble, l’une des composantes du Front de gauche.

    La lourde charge de Manuel Valls

    Mais c’est de Manuel Valls qu’est venue la charge la plus lourde, dans la vague de stigmatisation de « l’islamo-gauchisme ». À l’occasion d’une interview accordée, le 21 mai, à Radio J, une radio communautaire juive, n’a-t-il pas déclaré :

    « Il y a ces capitulations intellectuelles… Les discussions entre Madame Clémentine Autain et Tariq Ramadan, les ambiguïtés entretenues qui forment le terreau de cette violence et de cette radicalisation. »

    Et Manuel Valls de ne pas hésiter à ajouter : « Il n’y a aucune raison pour que M. Tariq Ramadan obtienne la nationalité française ».

  • Israël-Palestine : pour que l’initiative française ait une chance de succès
    Alain Gresh > 6 juin 2016
    http://orientxxi.info/magazine/israel-palestine-pour-que-l-initiative-francaise-ait-une-chance-de-succe

    La réunion ministérielle de relance du processus de paix au Proche-Orient s’est tenue à Paris le 3 juin. Elle a accueilli vingt-huit délégations étrangères, dont celle des États-Unis conduite par le secrétaire d’État américain John Kerry. En revanche, les représentants de la Palestine et d’Israël n’étaient pas présents. Elle s’est terminée par un communiqué insipide qui se borne à « saluer » la perspective de réunir, d’ici la fin de l’année, une conférence internationale. Quelle sont ses chances de succès, alors même que le gouvernement israélien l’a rejetée ?

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    Israël-Palestine : les limites de l’initiative française
    3 juin 2016 | Par René Backmann
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030616/israel-palestine-les-limites-de-l-initiative-francaise?onglet=full
    ou
    http://www.france-palestine.org/Israel-Palestine-les-limites-de-l-initiative-francaise

    Le document français proposé lors de la conférence de Paris sur le processus de paix israélo-palestinien bute sur un obstacle majeur : l’impuissance de la communauté internationale face à l’intransigeance et l’impunité du gouvernement israélien.

  • LE COMPLOT ISLAMO-GAUCHISTE - Là-bas si j’y suis
    Dialogue Clémentine AUTAIN / Alain GRESH [RADIO 40’37]

    http://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/le-complot-islamo-gauchiste

    D’où vient le terrorisme ? De Clémentine Autain et de ses semblables, les islamo-gauchistes. Voilà l’ennemi, voilà le combat du premier ministre Manuel Valls contre, dit-il « ces capitulations, ces ambiguïtés avec les Indigènes de la République, les discussions avec Mme Clémentine Autain et Tariq Ramadan, ambiguïtés entretenues qui forment le terreau de la violence et de la radicalisation. »

    « Ces propos sont mensongers. Je n’ai jamais rencontré personnellement Tariq Ramadan, ni partagé de tribune avec lui. Ces accusations ineptes visent à dire que moi-même, et à travers moi ma famille politique, seraient le terreau du terrorisme », a répondu Clémentine.

    Elle est notre invitée avec Alain Gresh.