person:alain juppé

  • Juppé 2017 : vers une grande agence de l’environnement ?
    http://www.eauxglacees.com/Juppe-2017-vers-une-grande-agence

    Un projet de création d’une grande Agence, qui regrouperait l’Ademe, l’Agence pour la biodiversité et les agences de l’eau est actuellement étudié dans l’entourage d’Alain Juppé, actuel favori de la primaire de la droite et du centre pour l’élection présidentielle de mars 2017. C’est Bertrand Pancher, député-maire UDI de Bar-le Duc, créateur de l’association « Décider ensemble », qui travaille depuis des années sur les questions de démocratie environnementale, qui serait, selon La Lettre de l’Expansion, à (...)

  • Les sarkozystes lancent une offensive désespérée contre Bayrou
    https://www.mediapart.fr/journal/france/031116/les-sarkozystes-lancent-une-offensive-desesperee-contre-bayrou

    À trois semaines du premier tour de la primaire, les sarkozystes pensent avoir trouvé en François Bayrou l’angle d’attaque idéal pour contrer Alain Juppé. En faisant du patron du MoDem le problème n°1 du scrutin, l’ex-chef de l’État révèle la faiblesse de ses dernières armes.

    #France #francois_bayrou #Nicolas_Sarkozy

  • Facebook, faux ami de la démocratie

    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/11/01/facebook-faux-ami-de-la-democratie_5023701_3236.html

    Quand Susanna Lazarus s’est éveillée, ce vendredi 24 juin, et qu’elle a allumé la télévision, la stupeur l’a envahie. Son pays, le Royaume-Uni, venait de choisir de quitter l’Union européenne, à près de 52 %. Pourtant, dans les jours qui précédaient, cette Londonienne de 27 ans n’avait rien vu venir. Sur Facebook, presque tous ses amis, issus comme elle de la cosmopolite capitale économique du pays, avaient partagé les arguments du « remain ». La campagne adverse, celle du « Leave », était absente de son flux. « Quand je suis allée me coucher, hier soir, je me sentais optimiste, et une grande part de cet espoir venait de l’état d’esprit que je percevais sur mes fils sociaux », a confessé cette journaliste dans un article du magazine Radio Times, au lendemain du vote. Et de conclure, amère : « Hier, mon fil Facebook m’a fait un gros mensonge ».

    Un tel témoignage prêtait bien sûr le flanc à la critique. « Franchement, si vous êtes assez bête pour faire confiance aux réseaux sociaux pour vous informer et vous forger un avis, vous méritez ce genre de surprise », l’a sévèrement tancée Rosemary, de Genève, dans les commentaires. Un autre internaute, David, a pris un peu de hauteur : « Nous avons tous tendance à échanger en priorité avec des gens qui partagent nos points de vue. » Susanna n’avait pas caché vivre dans une espèce de « bulle », entourée de gens qui lui ressemblent. Dans la région de Londres, 40 % des votants ont pourtant choisi le Leave. Mais Susanna comptait sans doute très peu d’entre eux parmi ses « amis numériques ».
    Plus d’un milliard d’utilisateurs

    Facebook nous « ment »-il, comme l’a écrit la jeune Londonienne après son douloureux réveil ? La question est devenue extrêmement sensible, à mesure que le réseau social dominant s’est mué en un lieu d’information et de débat – alors qu’il n’était à l’origine qu’une espèce de répertoire, inspiré des trombinoscopes des facs américaines. Douze ans après sa création par Mark Zuckerberg, The Social Network – pour reprendre le titre du film qui narre ses origines – compte 1,13 milliard d’utilisateurs quotidiens (dont 24 millions de Français). Et parmi eux, 44 % déclarent l’utiliser pour s’informer, selon le Reuters Institute for the Study of Journalism, de l’université d’Oxford (Royaume-Uni).

    Sur le réseau, l’intérêt pour le débat public et la politique est encore plus grand pendant les campagnes électorales, comme actuellement en France ou aux Etats-Unis. De janvier à septembre, 103 millions de personnes – soit la moitié des membres américains de Facebook − ont interagi avec des contenus concernant la présidentielle du 8 novembre. Fin 2015, la plate-forme a même mesuré que l’élection était, aux Etats-Unis, le premier sujet de conversation de ses utilisateurs, devant les attentats ou la crise des réfugiés.

    « Une chose est sûre : le débat public est sur ces plates-formes », résume Axel Calandre, responsable de la campagne numérique de Nicolas Sarkozy. Pour preuve, ces milliers de pages partisanes, outre-Atlantique, dont l’audience cumulée rivalise sur Facebook avec celle de CNN ou du New York Times, selon une enquête du New York Times Magazine. Les grands médias ne sont plus qu’une partie d’un espace public bien plus vaste, au sein duquel le réseau social américain occupe une place de plus en plus centrale.

    Or, quels que soient leurs biais, les médias traditionnels fonctionnent avec des règles qui reflètent celles des sociétés démocratiques : ils font entendre différents points de vue, s’attachent à proposer un équilibre dans les sujets qu’ils abordent, à respecter le principe du contradictoire… Dans certains cas, ils sont même soumis à une régulation, à l’image des radios et télévisions en France, qui se voient imposer par le CSA de respecter le pluralisme et l’équilibre des temps de parole en politique.

    Aucune responsabilité éditoriale

    Autant de principes qui sont étrangers à Facebook. Ce dernier n’a pas été conçu comme un média. C’est « avant tout un service qui vous permet de vous connecter avec vos amis et votre famille », prêche son responsable produit, Chris Cox, proche de Mark Zuckerberg et apôtre de Facebook parcourant le monde entier. Conséquence formulée par sa responsable des relations avec les politiques, Katie Harbath : « Nous sommes agnostiques sur le contenu, nous n’avons pas d’avis éditorial ». Facebook se présente comme « une plate-forme neutre et ouverte », insiste-t-elle.
    Facebook est avant tout une usine à publicité ciblée. Sur mobile, elle rivalise avec Google pour la première place et dégage environ 6 milliards d’euros de revenus… par trimestre.

    Le réseau réfute toute notion de responsabilité éditoriale. En revanche, il exerce bien une forme de sélection des contenus, par le biais d’un algorithme. « Notre but est de montrer à chaque personne le genre d’histoires qu’elle veut le plus voir, d’après nos indications », expose un document de référence publié en juin par Facebook pour expliciter les « valeurs » du fil d’actualité – ce flux de contenus choisis par un algorithme, que chacun voit quand il se connecte au réseau. Et de préciser : « Nous agissons ainsi non seulement parce que nous pensons que c’est la bonne chose à faire, mais aussi parce que c’est bon pour notre business ». Un rappel salutaire : Facebook est avant tout une usine à publicité ciblée. Sur mobile, elle rivalise avec Google pour la première place et dégage environ 6 milliards d’euros de revenus… par trimestre.

    Il y a donc un hiatus entre ce qu’est Facebook et ce pour quoi il est utilisé, en tout cas quand il s’agit d’information. Ce hiatus explique la mésaventure de Susanna Lazarus, et une série de prises de parole récentes pointant des effets de cloisonnement. En France, ce sont les opposants à la loi travail qui sur Facebook voient surtout des contenus confortant leur vision, sans vraie porosité avec les défenseurs du texte. Ou les adversaires du burkini qui échangent en cercle fermé, comme le font, dans le camp opposé, ceux qui dénoncent l’islamophobie. Faute d’une information commune, ces différents groupes risquent de se retrouver dans l’incapacité à débattre ensemble, ce qui est pourtant un fondement de la culture démocratique.

    Ni médiation ni équilibre

    Parfois, la logique communautaire de Facebook épouse les fractures de conflits bien plus terribles. C’est le cas en Syrie, selon le chercheur Yves Gonzalez-Quijano, spécialiste des cultures numériques du monde arabe. A l’origine, pointe-t-il, Facebook est associé à une « mythologie positive », celle des « printemps arabes » de 2011. Mais cette année-là, un faux blog, « A gay girl in Damascus », en fait tenu par un Américain, crée le trouble. Et puis, à mesure que la guerre civile s’intensifie, les fils sociaux deviennent « un cocktail explosif où les discours de haine s’entre-alimentent de vidéos glaçantes de corps en morceaux, de tortures, et autres images invérifiables ». Les clichés et les points de vue défilent, sans médiation, sans notion d’équilibre. D’où le constat posé par cet enseignant-chercheur de l’université Lumière-Lyon-II, dans un entretien à Big browser, un blog du Monde, au printemps 2016 : « On navigue à travers une succession de filtres générés par les gens que l’on “suit” ou que l’on a ajoutés à sa liste d’“amis”. On ne s’ouvre pas à tous les possibles, au contraire, on a accès à des informations filtrées par un réseau coopté. On fonctionne en circuit fermé. »

    A des milliers de kilomètres des affres syriennes, la campagne présidentielle américaine a elle aussi révélé la puissance de ces « filtres ». Aux Etats-Unis, Facebook range ses utilisateurs parmi 98 catégories politiques, afin de pouvoir vendre un ciblage très fin aux annonceurs. En mai, le Wall Street Journal a créé un outil permettant de comparer le fil d’un utilisateur classé comme « très libéral » à celui d’un autre, « très conservateur ». Résultat : deux visions du monde radicalement différentes. Par exemple, sur une question clivante comme celle de l’avortement, le fil « bleu » (libéral) remonte une vidéo des manifestations en Pologne contre son interdiction, tandis que le fil « rouge » (conservateur) renvoie vers une pétition contre le financement public du planning familial.

    Comment Facebook en vient-il à nous montrer des contenus aussi différents ? Avec son algorithme, l’entreprise californienne veut répondre à l’abondance des publications. Il s’agit de les écrémer en détectant, pour chaque utilisateur, les plus pertinentes. Pour cela, le réseau exploite les informations dont il dispose, en temps réel, pour déterminer, parmi toutes les publications des « amis » d’un utilisateur, celles avec lesquels il a la plus grande « affinité » ; mais aussi à quelle place il faut les afficher sur son fil de contenus Facebook. Parmi les milliers de critères utilisés, les plus importants dépendent du comportement individuel de l’utilisateur : ses clics, ses partages, ses likes… Mais les actions de ses amis sont aussi prises en compte. Accepter un ami sur Facebook, c’est donc accepter d’être influencé par ses choix.

    S’il ne dévoile pas le détail de son algorithme, par ailleurs quotidiennement affiné, le réseau n’en cache pas la logique générale : « Les actualités qui s’affichent dans votre fil d’actualité sont sélectionnées en fonction de votre activité et de vos contacts sur Facebook », explique l’une de ses pages d’aide, ajoutant : « Si vous avez l’impression que vous ne voyez pas toutes les actualités ou que vous voyez dans votre fil d’actualité des actualités qui ne vous intéressent pas, vous pouvez régler vos paramètres. »

    Dans les faits, peu d’utilisateurs utilisent cette possibilité. Et selon une étude publiée en 2015 par des chercheurs américains, 63 % des quarante utilisateurs interrogés ignoraient même que leur fil d’actualité était filtré par un algorithme. Ils couraient donc le risque de croire que ce qu’ils voyaient était une vision fiable de l’actualité à un instant T, alors qu’il s’agissait d’une sélection fondée sur leurs actions et celles de leurs amis.

    La création d’une « auto-propagande »

    Activiste politique et homme de médias, l’Américain Eli Pariser a donné un nom à ce phénomène : les « filter bubbles » (bulles de filtres) – titre de son ouvrage paru en 2012 (The Filter Bubble, Penguin, non traduit). Ces bulles créent selon lui une « auto-propagande ». « Vous vous endoctrinez vous-même avec vos propres opinions. Vous ne réalisez pas que ce que vous voyez n’est qu’une partie du tableau, a exposé, dans un entretien au magazine Time, l’activiste cofondateur des sites Upworthy et Avaaz.org. Et cela a des conséquences sur la démocratie : pour être un bon citoyen, il faut que vous puissiez vous mettre à la place des autres et avoir une vision d’ensemble. Si tout ce que vous voyez s’enracine dans votre propre identité, cela devient difficile, voire impossible. »

    Or, Facebook est le réseau social le plus propice aux « filter bubbles ». « Toutes les plates-formes à algorithmes sont concernées, mais Facebook concentre deux effets d’enfermement, analyse Benoît Thieulin, membre du Conseil national du numérique. Le premier effet est lié à sa nature de réseau social symétrique, qui relie des amis qui vous acceptent eux aussi comme amis, à la différence de Twitter, qui est un peu plus ouvert et vous permet de suivre des gens qui ne vous suivent pas. Le second est l’effet de l’enfermement algorithmique. »

    « La bulle, c’est nous qui la créons. Par un mécanisme typique de reproduction sociale. Le vrai filtre, c’est le choix de nos amis, plus que l’algorithme de Facebook. » Dominique Cardon, chercheur
    Pour contrer ces critiques, le réseau social a fait publier dans la prestigieuse revue Science, en mai 2015, une vaste étude mesurant « l’exposition à une information diverse sur Facebook », fondée sur l’observation de ses utilisateurs se déclarant « conservateurs » ou « libéraux » (soit 9 % des membres de Facebook aux Etats-Unis). Ses résultats confirment une polarisation de la circulation des contenus, mais battent aussi en brèche certaines idées reçues.

    Selon l’étude, s’ils étaient exposés de façon aléatoire aux contenus partagés sur Facebook, les « conservateurs » en verraient 45 % qui ne sont pas majoritairement partagés par les gens de leur bord politique, et les « libéraux » 40 %. Mais comme les membres n’ont accès qu’aux publications partagées par leurs « amis », cette proportion de contenu « différent » tombe à 34 % pour les « conservateurs » et 23 % pour les « libéraux ». Ensuite, la sélection opérée par l’algorithme rabote encore les chiffres à 33 % et 22 %. Enfin, si l’on ne compte que les liens sur lesquels les utilisateurs cliquent finalement, les proportions descendent à 29 % et 20 %.

    Quelles conclusions tirer ? « Sur Facebook, vous êtes exposé à une large diversité de contenus, interprète Katie Harbath. Il n’y a pas que des pro-Clinton et des pro-Trump discutant entre eux. Il y a une zone commune. » Et l’effet de bulle ? « Il est proche de celui qu’on rencontre dans la vraie vie, répond cette ancienne de la campagne présidentielle du républicain Rudy Giuliani. Chacun a des amis qui pensent comme lui mais aussi d’autres qui ont des opinions différentes. »

    « La leçon de l’étude de Facebook, c’est que le filtre est en nous, sourit Dominique Cardon, chercheur au laboratoire des usages d’Orange et auteur de A quoi rêvent les algorithmes ? (Seuil, octobre 2015). La bulle, c’est nous qui la créons. Par un mécanisme typique de reproduction sociale. Le vrai filtre, c’est le choix de nos amis, plus que l’algorithme de Facebook. »

    Une reproduction de la société

    Selon certains travaux, le cercle des amis Facebook, souvent acceptés rapidement et sans engagement, est plus large que celui des gens régulièrement côtoyés dans la vraie vie, et donc plus hétérogène, sauf pour les individus les plus politisés. En revanche, comme l’indique une étude du Pew Research Center parue fin octobre, une majorité d’Américains jugent « stressant et frustrant » le fait de parler de politique, sur les réseaux sociaux, avec des gens d’un autre bord, en raison notamment du ton.

    Historien des médias, Patrick Eveno rappelle que la recherche d’un entre-soi est ancienne : « Le lecteur assidu de L’Humanité dans les années 1950 ne regardait ni Le Figaro, ni Le Monde, ni La Croix ; et réciproquement ». Une différence de taille, toutefois : le cloisonnement entre lecteurs de journaux était un choix actif, une inscription assumée dans une famille de pensée politique. Celui de Facebook est subi et parfois inconscient.

    Les défenseurs du réseau estiment donc qu’il ne fait que reproduire la société : « Cela fait vingt ans que les Etats-Unis se polarisent de plus en plus politiquement », souligne Katie Harbath. Le logiciel ne ferait que refléter un champ démocratique fracturé, composé de différentes tribus antagonistes, comme le Tea Party ou le courant Alt-Right américains.

    Cette fragmentation est accentuée par les effets du marketing politique, devenu intense sur Facebook, même si, pour les groupes qui l’utilisent, il est aussi un moyen de sortir de leur cercle d’habitués. Une partie de la publicité est en effet acquise par des partis, candidats ou lobbies qui « sponsorisent » des billets adressés à des internautes ciblés en fonction de leur âge, leur sexe, leurs centres d’intérêt, leur lieu de résidence, leur profession… Par exemple, dans la campagne française, à droite, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou François Fillon peuvent faire parvenir leur programme sur la santé à des gens qui ont aimé la page d’une organisation de médecins généralistes, ou la vidéo d’un discours sur l’éducation à des enseignants.

    Massive aux Etats-Unis, cette publicité politique est également généralisée en France, mais interdite dans les six mois qui précèdent une élection – en l’occurrence depuis le 1er octobre pour ce qui concerne la présidentielle de 2017 (dont le premier tour aura lieu le 23 avril). « En période de campagne, Facebook permet surtout d’augmenter la mobilisation au sein d’une bulle, pas forcément de propager ses idées à des poches très variées », estime Elliot Lepers, spécialiste des campagnes en ligne, notamment contre la loi El Khomri ou pour la candidate écologiste Eva Joly. « Avec le jeu des partages, les communautés qu’on peut toucher sont malgré tout plus larges qu’avant l’arrivée des réseaux sociaux », nuance Gautier Guignard, responsable numérique de la campagne de François Fillon, qui comme Alain Juppé a 150 000 fans sur sa page Facebook officielle, Nicolas Sarkozy culminant, lui, à près d’un million.

    L’algorithme n’a pas de « conscience politique »

    En matière politique, la quête d’audience se fait avec les mêmes règles que dans d’autres domaines, et la plate-forme a la réputation de favoriser les contenus les plus simplistes ou les plus tranchés. Un travers lié à la mécanique du share : les contenus déclenchant une émotion chez l’utilisateur sont plus partagés que les autres, et donc mieux traités par l’algorithme. Cette « règle du jeu » a un impact sur la production des médias, mais aussi l’expression des politiques. Jusqu’à l’Elysée, où François Hollande s’est mis depuis l’été à publier, sur Facebook, des messages personnels, rompant avec son registre de communication précédent, plus institutionnel.

    Certains acteurs sont des spécialistes de ces logiques de buzz : les milliers de pages militantes non officielles qui, aux Etats-Unis ou en France, se sont taillé une place centrale sur certains créneaux, par exemple la Manif pour tous ou l’antihollandisme – une page comme « Hollande dégage » rassemblant plus de 800 000 fans. « Sur Facebook, la prime au partage et aux commentaires s’applique aux contenus qui génèrent une joie hors-norme ou une rage profonde, ou qui deviennent viraux, qu’il s’agisse de canulars, de théories du complot, de photos de bébés ou d’informations importantes », a décrit Zeynep Tufekci dans une chronique parue, en mai, dans le New York Times. La professeure assistante à l’université de Caroline du Nord souligne, comme une conséquence, que sur le réseau créé par Mark Zuckerberg, « Donald Trump s’en sort mieux que les autres candidats ».

    « Actuellement, on a l’impression que ceux qui profitent le plus de la situation, c’est Trump et Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique] », résume abruptement Benoît Thieulin. En France, a été mise en évidence de longue date l’importance de la « fachosphère », cette nébuleuse d’extrême droite très active en ligne, à laquelle les journalistes Dominique Albertini et David Doucet viennent de consacrer un livre (La Fachosphère, Flammarion, 336 pages, 20,90 euros). Or ceux qui se vivent comme les soldats de ce qu’ils appellent la « réinformation » ont intégré le fait que les algorithmes « n’ont pas de conscience politique » et traitent toutes les opinions sur un pied d’égalité. Avant l’extrême droite, d’autres groupes minoritaires dans les médias, comme les altermondialistes, le camp du « non » au référendum européen de 2005 ou les défenseurs des libertés sur Internet, ont aussi profité des réseaux pour bénéficier de relais qu’ils trouvaient difficilement ailleurs, rappelle Benoît Thieulin, qui, comme les responsables numériques des candidats à la primaire de droite, pointe le « progrès démocratique » d’abord apporté par Facebook.

    Sensible aux pressions

    La radicalité constatée sur les réseaux sociaux est le fruit d’un travail d’occupation mené par des militants s’estimant lésés par les médias traditionnels. Dans cette bataille souterraine, Facebook pose peu de limites et la popularité des contenus prime sur leur véracité – c’est là un autre travers du réseau. Au point qu’est évoquée l’émergence d’une société de la « post-vérité », selon le titre d’une tribune remarquée de Katherine Viner, rédactrice en chef du Guardian. Certes, les fausses informations ne datent pas d’hier, reconnaît-elle dans ce texte écrit après le traumatisme d’une campagne du Brexit pleine de faux-semblants : « Ce qui est nouveau, c’est qu’aujourd’hui, les rumeurs et les mensonges sont autant lus que les faits gravés dans le marbre – et parfois même plus. » La conclusion fait écho à la vérification menée par le site Buzzfeed sur 1 000 publications de six grandes pages Facebook ultra-partisanes américaines : 38 % des contenus étaient « partiellement faux ou trompeurs » sur les pages de droite, 19 % sur celles de gauche.

    En France, un candidat à la primaire de la droite et du centre s’est ouvertement plaint d’être la cible de « fadaises » sur Facebook, notamment : « Les réseaux sociaux sont, en quelque sorte, la poubelle de l’univers, a osé Alain Juppé, dans le Journal du dimanche. A les lire, je serais “Ali Juppé”, je serais “marié avec une musulmane”, je serais “le grand mufti de Bordeaux”, j’aurais construit “la plus grande mosquée d’Europe”… » L’équipe du candidat songe d’ailleurs à lancer une « cellule » de démontage de rumeurs inspirée des rubriques de « fact-checking » de la presse, comme Les Décodeurs du Monde ou Desintox de Libération, explique Eve Zuckerman, la responsable de sa campagne numérique.

    Face aux critiques, Mark Zuckerberg campe jusqu’ici sur ses positions : « Nous sommes une entreprise de technologie, pas un média », a répété le tutélaire fondateur de Facebook, fin août, alors qu’en Allemagne, certains l’accusaient de ne pas combattre assez activement les propos haineux. Mais la question des responsabilités que doit assumer l’entreprise, en contrepartie de son rôle croissant dans l’information et le débat public, est désormais clairement posée. Et malgré son discours invariant, Facebook n’est pas insensible aux pressions : il a fini par assouplir sa ligne en autorisant la circulation de « La petite fille au napalm », célèbre photographie de Nick Ut, symbole de la guerre du Vietnam, après une censure initiale pour cause de nudité. Il s’est aussi lancé avec Google et une large coalition de médias – dont Le Monde – dans le projet Firstdraft, qui vise à combattre les informations manipulées.

    Une « maladie infantile » des réseaux sociaux

    Au-delà, certains réclament une forme de régulation ou de « pondération », des logiciels des plates-formes. « Vos algorithmes doivent donner une place aux opinions opposées et aux informations importantes, pas seulement à ce qui est le plus populaire ou le plus auto-convaincant », avait lancé Eli Pariser aux patrons de Facebook ou Google, lors de sa conférence de 2011. Mais les utilisateurs le veulent-ils ?

    La connaissance du fonctionnement des algorithmes, et donc de Facebook, est pour beaucoup devenu un enjeu démocratique. « Je suis d’avis que les algorithmes doivent être plus transparents afin que les citoyens soient conscients des effets qu’ils peuvent avoir sur leur utilisation des médias », a ainsi tenu à déclarer la chancelière allemande Angela Merkel lors de l’ouverture des journées des médias à Munich, le 25 octobre. « Il faut connaître leur préconception du monde », argumente Bruno Patino, directeur éditorial d’Arte. MM. Thieulin et Cardon, comme d’autres, insistent sur le besoin de développer en France une « culture critique » et une « éducation » aux algorithmes.

    « Après une période où les technologies ont amené un grand progrès dans le débat public, on vit une période de ressac, pense Benoît Thieulin. On a l’impression d’être face à une maladie infantile des réseaux sociaux, avec des débats en temps réel superficiels, du complotisme… On n’a pas encore trouvé comment la soigner. Mais ça ne veut pas dire que les réseaux sont en soi mauvais pour le débat démocratique. »

  • Croa - Carla Bruni et sa haine pour « le vieux sang pourri » des Français
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    Décidément les petites phrases des personnalités sortent à tout-va en ce moment. Après les déclarations du président François Hollande, relayées dans Un Président ne devrait pas dire ça et après celles d’Alain Juppé sur tout le bien qu’il pensait des flics et des juges dans Un fantasme nommé Juppé, c’est au tour de Carla Bruni, la compagne de Nicolas Sarkozy, de voir ses confessions ressortir dans le livre de Patrick Buisson La cause du peuple, rapporte le quotidien Breizh-info.

    En effet, dans ce livre à charge contre la présidence Sarkozy, Patrick Buisson rapporta une discussion de l’ancienne première dame en évoquant le film Bienvenue chez les Ch’tis :

    Heureusement qu’ils ont dans le coeur le soleil qu’ils n’ont pas dehors !
    Avant de vanter les mérites du multiculturalisme. Patick Buisson raconte comment Carla Bruni considère le peuple français :

    Habituée à être le centre du motif, l’épouse du président crut devoir enrichir sa contribution au débat : si les Français en général manifestaient une déplorable et fâcheuse tendance à l’entre-soi et au repliement frileux, c’était le huis clos de l’endogamie qu’il fallait, d’après elle, incriminer, ce « vieux sang pourri » qui ne se renouvelait pas et, pis encore, refusait de se renouveler. La régénération viendrait de l’apport de sang neuf des populations immigrées, évidence dont il ne fallait pas douter, et que l’on devait acclimater, à toute force, dans la tête du retardé global qu’était le prolétaire hexagonal.
    Selon elle, le peuple français doit se mélanger avec des populations étrangères pour regénérer le sang pourri qu’il a dans les veines, à l’instar du Brésil, pays multiculturel, et « laboratoire de l’homme universel ».

    Carla Bruni fait partie de cette bourgeoisie de gauche libertaire germanopratine entièrement vouée au cosmopolitisme, ce que l’Oligarchie mondiale ne peut qu’applaudir, ainsi que son porte-parole Jacques Attali, qui déclarait qu’un pays était un hôtel et qu’il fallait accueillir 300 000 immigrés par an en France.

    Faire disparaitre les racines du peuple français, pour l’envoyer dans un brassage multiculturel pour fonder le « village global » et l’homme nouveau : un consommateur et producteur nomade, déraciné et sans identité. « Un simple estomac prolongé par un sexe », pour reprendre le professeur Pierre Hillard.

    À défaut d’avoir eu une Première dame représentant la France, nous avons eu droit à une pourriture cosmopolite qui incarna une Marie-couche-toi-là pour avoir eu nombre de relations, dont le père Enthoven et plus tard le fils Enthoven.

     

    Photo de la page du livre La cause du peuple

  • Après les attaques et les insultes, ma réponse à Nicolas Sarkozy - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/apres-les-attaques-et-les-insultes-ma-reponse-a-nicolas-sarkozy.ht
    https://img.over-blog-kiwi.com/0/94/68/83/20161030/ob_d4c238_bayrou.jpgOn ne peut qu’être frappé par l’obsession Bayrou qui chez Nicolas Sarkozy, alors qu’il est en perdition devant Alain Juppé dans les sondages, a envahi tous les discours et toutes les émissions, et les tribunes signées de ses séides rameutés.
    Des heures de diatribes, culminant à Marseille en ce cri enfin arraché à la foule et rapporté par une journaliste présente : « Bayrou saloperie ! ».
    À cette obsession, d’abord, on a peine à croire, on s’interroge sur la stratégie : comment une force qui se croit si considérable se sent-elle menacée à ce point par ce qu’elle prétend mépriser ? N’y aurait-il pas là en réalité un dangereux et révélateur aveu de faiblesse ? Et puis l’on réfléchit, et l’on se dit que si la question a pris une telle importance, c’est qu’elle doit couvrir un affrontement fondateur, une confrontation essentielle qui appelle à trancher d’une ligne politique et de l’avenir d’un pays.
    On doit donc entrer dans le fond de cet affrontement, car il est porteur de sens. On doit le faire sérieusement car c’est un affrontement sérieux, et sans ire superflue : en démocratie, il n’est pas besoin de se haïr pour se combattre.
    J’appartiens aux trois millions de Français qui n’étaient pas de gauche et qui ont voté contre le renouvellement du mandat de Nicolas Sarkozy. Mon vote a eu un écho, un retentissement que j’assume. En 2007, j’avais voté blanc. Mais l’exercice des cinq années de mandat et la conduite de la campagne de 2012 m’ont convaincu, comme ces millions de compatriotes, qu’une réélection du président sortant ouvrirait la porte à des dérives encore accentuées et que nous ne voulions pas voir.
    Et ce n’est pas parce que le quinquennat suivant a été porteur de tant de faiblesse et de tant d’errances que cela efface les raisons de notre choix.
    Nous n’avons rien oublié de la gravité des raisons qui nous ont convaincus à l’époque : les atteintes graves et répétées aux principes de notre vie en commun, les abus de pouvoir et l’orientation de la campagne entièrement conduite pour opposer les Français entre eux. Ces raisons étaient impérieuses. Elles reposaient toutes non pas sur des a priori, mais sur des faits indiscutables et désormais prouvés. Elles faisaient craindre pour l’intégrité de notre pays, pour l’image de nos institutions, pour notre démocratie. Elles étaient fondées : qui sait où nous en serions arrivés si une réélection-surprise avait livré le pays à l’ivresse d’un succès construit sur tant de dérives ?
    Ce qu’il y a de fascinant aujourd’hui, c’est que ces traits de caractère, ces pratiques, tous les concurrents de la primaire les dénoncent aujourd’hui, peu ou prou, chacun à leur manière, mais à l’unisson, eux qui ont vu de près l’ambiance et la manière de ces cinq années de pouvoir. Ce qui devrait faire réfléchir y compris les esprits partisans.
    Mais l’affrontement ne porte pas sur le passé seulement, ce serait trop simple. En ce qu’il porte sur l’avenir, il est encore plus grave et plus profond. Comment quelqu’un qui a été président de la République et qui aspire à le redevenir peut-il se comporter de la sorte ? Comment peut-il en arriver à cette violence de chaque minute, lâchant des insultes avec un mépris affiché, crachant sur ceux qui ne votent pas pour lui, n’hésitant pas à leur enjoindre sans crainte du ridicule de « se taire », n’hésitant pas en un moment où la sécurité est menacée et la police déstabilisée à qualifier Bernard Cazeneuve de « ce qui nous sert de ministre de l’intérieur » ?
    J’essaie de comprendre ce qui sous-tend ce mépris, cette violence, cette perpétuelle exagération de caricature et j’y découvre des différences de conception qu’il convient d’assumer.
    C’est de la démocratie d’abord qu’il est question dans cet affrontement. Pour Nicolas Sarkozy, visiblement, la fin justifie toujours les moyens. Pour moi, je crois que les moyens utilisés, quand ils sont bas, contaminent le but qu’on prétend atteindre. Pour lui, le pouvoir est une domination, et la conquête des électeurs se paie par l’hystérie… C’est exactement le contraire de ce que je pense et d’ailleurs aussi le contraire de la ligne qu’il affichait dans les discours qu’on lui faisait lire en 2007 : « je demande à mes amis de me laisser libre, libre d’aller vers les autres, vers celui qui n’a jamais été mon ami, qui n’a jamais appartenu à notre camp, à notre famille politique et qui parfois nous a combattus. Parce que lorsqu’il s’agit de la France, il n’y a plus de camp ! » Voilà ce qu’il piétine !
    L’excitation du sectarisme et de l’intolérance, c’est aussi un affrontement sur la conception même du pouvoir présidentiel. Pour moi, un chef d’État est un chef de famille. Les chefs de famille, au masculin comme au féminin, ont souvent à prendre des décisions rudes, sans se laisser détourner de leur devoir, des décisions franches, sans se laisser impressionner par des résistances infondées.
    Mais il est une chose que chef de famille on n’a pas le droit de faire, c’est d’asseoir son pouvoir sur la division de la famille, de la susciter et de l’entretenir, de monter le frère contre le frère, les proches les uns contre les autres.
    La ligne stratégique de Nicolas Sarkozy a constamment été, pour gagner des voix, pour mobiliser des foules d’électeurs autour de lui, de faire flamber la division dans son pays. Au service de ce choix, il a fait feu de tout bois : les partis, la gauche, la droite, la nationalité, l’origine, la religion, le vêtement, la nourriture, l’Islam toujours.
    Faire de la division du pays le principe de l’action présidentielle, c’est manquer à la mission première qui est d’assurer la concorde civile, de rassembler les forces et de les ordonner pour faire face aux tempêtes. L’écriture le dit depuis la nuit des temps : « toute demeure divisée contre elle-même périra ».
    C’est pourquoi, pour moi, un président qui n’est pas un rassembleur n’est pas un président.
    Et cela a une traduction simplement politique. Ce qu’affirme Nicolas Sarkozy à longueur de meetings, c’est que le pouvoir qu’il ambitionne, il veut le construire contre, contre le centre indépendant, contre la gauche quelle qu’elle soit, contre ceux qui n’auraient pas voté pour lui à telle ou telle échéance, et que ce pouvoir doit s’exercer, tout le temps qu’il durera, contre ceux qu’il doit réduire et en fait soumettre.
    C’est le contraire de ce que je pense. Encore davantage dans les temps que nous vivons. J’affirme qu’une telle conception du pouvoir serait demain vouée à l’échec. Nous vivons une des crises les plus graves et les plus décourageantes que notre pays ait connues depuis longtemps. Six millions de Français l’éprouvent dans le chômage, tout le monde s’interroge sur les régimes sociaux, la menace terroriste est partout présente, l’éducation nationale est déstabilisée. Qui peut prétendre que ce soit par le sectarisme, appuyé sur un parti politique agressif à l’égard de tout ce qui n’est pas strictement aligné sur ses ukases, donc par définition minoritaire, qu’un exécutif, quel qu’il soit, redressera le pays ?
    Face à Nicolas Sarkozy j’affirme que cette ligne politique est nuisible à la France, et qu’il convient de choisir la ligne exactement inverse : trancher, oui, avancer, oui, décider oui. Mais prendre au sérieux et respecter même les autres, les grands courants du pays, même ceux avec qui on est en désaccord, même ceux que l’on a combattus ou qu’on combat, rassembler tous ceux qui acceptent de participer à la reconstruction, affirmer leur légitimité, convaincre chaque fois que nécessaire, plutôt que contraindre.
    J’affirme même, à l’encontre de Nicolas Sarkozy, et je défendrai cette ligne, que tous ces grands courants du pluralisme français, très à droite, très à gauche ou très au centre, doivent être représentés dans nos institutions, même ceux avec lesquels je suis le plus en désaccord et en affrontement. D’abord parce qu’ils représentent bien plus de citoyens que ceux qui nous gouvernent depuis des décennies, mais surtout parce que c’est leur droit imprescriptible de citoyens de défendre des idées différentes. C’est leur droit de citoyens d’avoir leur mot à dire lorsque les décisions se prennent, même s’ils ont des nuances, ou des divergences. Rien ne justifie que la règle majoritaire empêche la représentation des minorités. La démocratie aide souvent à prendre de meilleures décisions que le pouvoir dérisoirement autoritaire.
    Enfin il y a, si possible, encore plus grave à mes yeux : il y a un contresens sur l’idée même de peuple. Nicolas Sarkozy évoque dans cette campagne, jour après jour, un peuple frustré, dont il prétend s’appuyer pour justifier sa violence sur la prétendue réalité de la vie et dont il exprimerait tout haut ce que ce peuple penserait tout bas ; en réalité, il y a dans cette vision un profond mépris du peuple. Il y a une idée péjorative, une condescendance, une mésestime consciente ou inconsciente, pour le peuple considéré comme une troupe qu’il convient de mener par les plus bas des sentiments, ceux du rejet et de l’insulte, du fanatisme et de l’aboiement contre les boucs émissaires.
    J’affirme au contraire que ce peuple que Sarkozy n’a jamais approché, au milieu duquel il n’a jamais vécu, avec lequel il n’a jamais passé ni une semaine, ni un jour sans caméras, ni en une ferme, ni en un quartier ouvrier, ni en une famille d’enseignants, ni chez des artisans, le peuple chez nous, qui y sommes nés, qui y avons grandi et travaillé, le peuple n’est pas ce qu’il veut en faire. Le peuple, contrairement à ce qu’il croit, n’est pas une masse qu’il convient de fouetter de passions et de prendre par le bas, par les instincts, par les mots qu’on jette avec un rictus, par l’excitation contre les boucs émissaires que l’on livre l’un après l’autre en pâture. C’est le contraire.
    En face de lui, j’affirme ceci qui est l’essentiel, pour un président de la République comme pour un citoyen : le peuple a besoin d’être estimé et d’estimer, le peuple, le vrai et le seul, mérite qu’on lui parle à la hauteur de son histoire et de la dignité de ses enfants.
    Et contrairement à ce que croit Nicolas Sarkozy, tout cela est parfaitement compris, parfaitement ressenti. Et je crois qu’il se trompe sur le fond. Je crois que Nicolas Sarkozy, abusé par sa propre angoisse et sa propre fuite en avant, passe à côté de l’essentiel. Je crois que ce qu’il agresse et qu’il stigmatise dans le soutien que j’ai décidé d’apporter à Alain Juppé, c’est précisément ce qu’un grand nombre de Français cherche et attend : des politiques qui soient animés d’esprit civique, qui soient capables de s’unir et de se rassembler quand l’essentiel est en jeu. Et par là-même, ces millions de Français comprennent que cette entente est une promesse : une fois l’élection acquise, ils auront une garantie, le nouveau Président de la République les entendra et on les respectera. Ce n’est pas la brutalité qu’ils veulent, ce n’est pas la violence, c’est la volonté et la compréhension des difficultés et des attentes de chacun.
    Les Français ont tout saisi sans avoir besoin d’explications complémentaires. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas assez violent, assez clivant, assez injurieux que Sarkozy décroche, c’est précisément parce que tout le monde voit toute la faiblesse que révèle un tel comportement. Et c’est pour cette raison que les Français, de droite, du centre et d’ailleurs, malgré la logique partisane de la primaire, s’apprêtent à lui dire non. Une deuxième fois.

  • Le président que le #Liban n’attendait plus : le dessous ultra-géopolitique de la très probable élection de Michel Aoun
    http://www.atlantico.fr/decryptage/president-liban-dessous-ultra-geopolitique-tres-probable-election-michel-a

    La #France a-t-elle influencé Saad Hariri en faveur de Michel Aoun ?

    [Fabrice Balanche :] Non, bien au contraire. C’est l’évolution de la situation en #Syrie en faveur de Bashar al-Assad et la levée du véto saoudien qui sont responsables du déblocage de la présidentielle libanaise. Alain Juppé a récemment déclaré au quotidien italien La Repubblica : « La voix de la France ne pèse plus. Nous avons été laissés en marge de nombreuses négociations ». Cela vaut malheureusement aussi pour le Liban.

  • « Je n’aime pas les flics et je déteste les juges » : quand Alain Juppé se lâche — RT en français
    https://francais.rt.com/france/27999-je-naime-pas-flics-je-deteste-juges

    Dans un livre à paraître mercredi 26 octobre prochain, une journaliste du JDD rapporte les propos pour le moins directs du maire de Bordeaux. Celui-ci déclare notamment qu’il « déteste les juges » et estime que « l’opinion se fiche » de l’écologie.

    Un Fantasme nommé Juppé devrait au moins autant faire parler de lui qu’Un Président ne devrait pas dire ça, le livre de révélations sur François Hollande. La journaliste Anna Cabana y rapporte entre autres une anecdote qui pourrait bien porter un coup à l’image d’Alain Juppé.

    Lire aussi
    « Lâcheté » des juges : les propos de Hollande sonnent comme une « humiliation » pour les magistrats
    Alors que Nicolas Sarkozy lui propose le ministère de l’Intérieur en 2010, le maire de Bordeaux rétorque qu’il « n’aime pas les flics ». Face à son refus, lui est alors proposé le ministère de la Justice. Même réplique cinglante : « Je déteste les juges. » Un mépris peut-être dû à sa condamnation par la justice en 2004 pour prise illégale d’intérêts.

    Quand est évoquée l’idée du ministère de l’Ecologie, Alain Juppé affirme que « l’élan est passé » et que « l’opinion s’en fiche ». Un désintérêt d’autant plus notable qu’il a été à la tête de ce ministère pendant un mois, entre l’élection de Nicolas Sarkozy et sa propre défaite aux législatives qui l’a contraint à démissionner. 

    A propos de Bercy ? « C’est un ministère où il n’y a que des coups à prendre : je ne veux pas être celui qui annonce la hausse des impôts », déclare-t-il concernant le ministère des Finances. Il se permet ensuite de refuser une offre pourtant considérée par beaucoup comme la plus prestigieuse au sein des différents ministères : le Quai d’Orsay. « Nicolas, je ne supporterai pas la cohabitation avec toi au Quai d’Orsay. Je ne veux pas porter ton cartable. [...] Si tu te plantes à la présidentielle, j’aurais brûlé tous mes vaisseaux », lui aurait asséné l’ex-Premier ministre de Jacques Chirac.

    Une phrase parmi d’autres ne manquera pas de faire jaser ses détracteurs au sein du Parti Les Républicains (LR), qui critiquent son manque d’ancrage à droite. Lorsqu’il évoque son esprit de contradiction, Alain Juppé affirme en effet : « Dès qu’on me dit blanc, j’ai envie de dire noir. J’ai été de droite pour prouver qu’on pouvait être intelligent et de droite ! »

    Les révélations du livre qui paraîtra le 26 octobre n’ont pas manqué de faire réagir, notamment sur Twitter, où certains ironisent sur les propos qu’Alain Juppé aurait tenu sur les forces de l’ordre et les magistrats.

    Pour d’autres, c’est le fait que « la droite n’aime rien » qui semble être plus préoccupant, après les révélations des propos de Sarkozy sur ses propres électeurs, qu’il aurait qualifié de « ploucs ».

    Si la classe politique attend sans doute la parution officielle du livre en question pour réagir, les propos qui ont fuité dans la presse ont déjà été démentis par l’entourage du candidat. Ce dernier, en revanche, n’a pas encore pris la parole personnellement.

  • (2) On a (presque) compris la phrase de Nicolas Sarkozy - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2015/10/16/on-a-presque-compris-la-phrase-de-nicolas-sarkozy_1405418

    On a (presque) compris la phrase de Nicolas Sarkozy
    Par Jonathan Bouchet-Petersen — 16 octobre 2015 à 15:20

    Nicolas Sarkozy le 23 septembre 2015, à Reims . AFP
    Prononcée mercredi, la sibylline déclaration de l’ancien chef de l’Etat, au sujet d’une mystérieuse table et un non moins mystérieux chauffeur, fait les délices des réseaux sociaux depuis deux jours. Mais que veut-elle dire ? Reprenons dans l’ordre.

    On a (presque) compris la phrase de Nicolas Sarkozy
    Orateur chevronné - et même rémunéré pour ses speeches à l’international-, Nicolas Sarkozy use parfois d’une syntaxe qui laisse l’auditeur pantois. Et même perplexe. « Je voudrais leur dire qu’on a reçu le coup de pied au derrière mais que c’est pas parce que vous voulez renverser la table que vous descendez de la voiture dont vous vous abstenez de choisir le chauffeur. » Depuis qu’elle a été repérée jeudi par le « Petit Journal » de Canal + cette phrase prononcée par l’ancien chef de l’Etat, lors d’un meeting mercredi à Limoges avec Alain Juppé pour soutenir la tête de liste régionale Virginie Calmels, fait les délices des réseaux sociaux. Mais qu’a donc voulu dire le président du parti Les Républicains ? Reprenons le propos dans l’ordre.

    (francetvinfo)

    « Coup de pied au derrière »
    Avec l’expression « coup de pied au derrière », Nicolas Sarkozy évoque les électeurs de droite qui ont apporté leurs suffrages au Front national lors des dernières départementales et surtout européennes - le FN ayant, pour la première fois de son histoire, fini en tête lors de l’élection des eurodéputés français, devant l’UMP et le PS. On le comprend mieux avec la totalité de la déclaration du président de LR, au-delà du seul très court extrait isolé par le « Petit Journal » : « Un certain nombre d’entre vous, peut-être, certainement, ont pu être déçus par nous, déçus par moi, et faire le choix du Front national à un moment, en disant comme ça on va leur donner un bon coup de pied au derrière pour qu’ils se réveillent », a expliqué Nicolas Sarkozy.

    « Renverser la table »
    Dans sa bouche, l’expression « renverser la table » pour décrire le vote frontiste, ou plutôt la tentation de voter FN, n’est pas nouvelle. Déjà en avril 2012 sur TF1, le candidat UMP lançait : « la tentation de renverser la table, je peux la comprendre mais il y aura plus de souffrance ». Quelques jours plus tard en meeting en Alsace, il entonnait le même refrain : « Je ne donnerai pas de leçon de morale à une femme ou un homme qui a peur et qui pense que la seule méthode est de renverser la table. » Autre variante : « Renverser la table ne résoudra aucun de vos problèmes. La table, vous la renverserez sur vous-mêmes. » Bref, un classique sarkozyste.

    « Choisir le chauffeur »
    Quant au « chauffeur », qu’on imagine (sans certitude) être celui au volant de la voiture France, Nicolas Sarkozy essaye de dire qu’en s’abstenant (« vous descendez de voiture ») ou en votant FN, et non LR, lors des régionales de décembre prochain mais surtout au premier tour de la présidentielle de 2017, les électeurs de droite récolteraient un président qu’ils n’ont pas voulu. Une version un peu tarabiscotée du basique « voter FN c’est faire gagner le PS » ? L’honnêteté nous oblige à reconnaître que cette dernière partie de la citation peut aussi être interprétée comme une allusion à la primaire, qui doit se tenir en novembre 2016 pour, en l’état, permettre aux sympathisants de la droite et du centre de départager Nicolas Sarkozy et Alain Juppé en vue de 2017.

  • « Tout ne s’explique pas par la grille anti-impérialiste et décoloniale », par les rédchefs de la Revue du crieur
    http://lemonde.fr/idees/article/2016/10/05/islamisme-il-y-a-une-place-pour-la-comprehension-fine-de-ce-qui-advient-aujo

    « Contre l’#islamisme, ni Causeur ni Crieur » est le titre d’une tribune parue dans Le Monde du dimanche 2-3 octobre appelant à sortir de « l’alternative entre les républicains patriotes et les islamo-gauchistes » qu’elle s’évertue elle-même à construire. Le titre et la proposition font beaucoup d’honneur à la Revue du crieur, présentée comme incarnant une gauche « amie des musulmans » refusant de « considérer ce qu’il y a de neuf dans la séquence historique » ouverte par le terrorisme islamiste.

    [tribune citée ici : https://seenthis.net/messages/529943]

    Cette tribune pose au fond très mal des questions très importantes qui travaillent et divisent la gauche. Nous avons besoin d’une plus grande intelligence du présent que ce genre de polarités factices qui ne recouvrent pas l’état réel du rapport de force intellectuel et politique en France, marqué aujourd’hui par l’hégémonie du discours identitaire réactionnaire. A celui-ci, une partie de la gauche, drapée de républicanisme autoritaire, contribue tous les jours à donner des gages de respectabilité, tandis que tout autre discours peine à se faire entendre.

    Ce n’est pourtant pas faire preuve de complaisance avec le djihadisme que de tenter de comprendre pourquoi de jeunes Français musulmans se retrouvent à faire le choix du terrorisme. Ce n’est pas minorer la dérive violente de ceux qui utilisent la religion musulmane à des fins criminelles que de ne pas tomber dans l’amalgame consistant à tracer une continuité entre l’islam, l’islamisme, le salafisme et le fondamentalisme meurtrier de Daech.

    Entre le rien à voir avec l’islam et le tout à voir avec la religion, il y a une place pour une compréhension fine de ce qui advient aujourd’hui, surtout lorsqu’on mesure combien un discours réducteur sur l’islam peut avoir des conséquences politiques concrètes dévastatrices.

    Ce n’est pas, non plus, épouser à tout prix la cause des damnés de la terre que d’observer que les partisans d’une laïcité agressive alimentent une islamophobie politique, médiatique et populaire, à moins de considérer que tous ceux qui s’en démarquent, tels le pape François ou Emmanuel Macron, appartiennent aussi au camp des dangereux « islamo-gauchistes », une catégorie d’analyse aussi floue qu’indigente. Ce n’est pas être de naïfs « amis des musulmans » que d’insister sur la nécessité de lutter contre le danger terroriste sans pour autant céder à l’invention récurrente d’ennemis imaginaires ayant les traits de ces jeunes filles voilées à l’université ou de ces mères de famille en burkini sur la plage.

    Certes, et c’est compréhensible dans ce contexte de stigmatisation des populations de croyance et/ou de culture musulmanes dans lequel nous baignons, une partie de la gauche radicale a choisi de faire de la question « raciale » une cause prioritaire. De même, une fraction du camp indigéniste s’est engagée dans un raidissement identitaire explicable face au rouleau compresseur réactionnaire. Ce choix, nous pouvons le lui reprocher car il engage un type de combat qui la condamne à une impasse stratégique en ce qu’il force ses défenseurs à demeurer plus que minoritaires et inaudibles dans l’opinion.

    Le risque, à terme, est l’enfermement dans un entre-soi ou dans un #gauchisme de campus bien connu des universités nord-américaines, qui alimente sans fin l’autoflagellation et le narcissisme des petites différences à coups d’argumentaires abscons. Une telle position, détachée de toute base sociale, prend le risque de légitimer les sarcasmes des pseudo-républicains ultralaïques prenant pour cible les multiculturalistes angéliques.

    Un minimum d’honnêteté intellectuelle est suffisant pour entendre que tout ne s’explique pas par la grille anti-impérialiste et décoloniale : le Moyen-Orient est aujourd’hui plongé dans une guerre civile et religieuse qui n’est réductible ni aux effets de nos guerres passées et présentes ni à la question des enjeux pétroliers. Et il existe, par ailleurs, suffisamment d’articulations réelles entre question sociale et question « raciale » pour que nous n’ayons pas à choisir entre la défense des ouvriers blancs et celle des « Arabes » musulmans.

    Mais la lucidité, aujourd’hui, ne consiste pas en la recherche d’un équilibre bancal, à la manière de l’hypocrite « identité heureuse » promue par Alain Juppé, des coups de menton suivis de piteuses reculades d’un Manuel Valls, ou d’un François Hollande tentant toujours de ménager la chèvre et le chou jusqu’à l’absurde, comme lorsqu’il proposa que Léonarda, adolescente kosovare expulsée à la descente de son car scolaire, obtienne le droit de revenir en France, « mais sans sa famille ». Sortir de l’impasse où nous sommes tous suppose une réflexion plus profonde que cette pensée tiède et mauvaise qui fait reculer le débat plus que tout autre chose.

    Renvoyer dos-à-dos, au prix d’un exercice d’équilibriste de ce type, la fièvre identitaire d’une droite et d’une gauche durcies par l’échéance électorale prochaine, et les crispations d’une fraction de la gauche radicale et du camp décolonial, c’est d’abord mal mesurer l’écart de puissance et d’influence, incommensurable, qui les sépare, et faire ainsi le jeu de la première. C’est aussi avaliser la posture d’une gauche prétendument tempérée qui refuse de prendre sa responsabilité dans le marasme qui nous est imposé. La raison n’est pas du bord de ceux qui font semblant de chercher une voie moyenne, plus juste, plus raisonnable, en réalité seulement plus frileuse et plus sotte.

    De même qu’une gauche d’antan soi-disant « responsable » avait voulu, hier, disqualifier la #gauche altermondialiste – jugée par elle naïve, archaïque et tiers-mondiste – sans parvenir pour autant à endiguer la dynamique néolibérale responsable de tant d’inégalités et de violences –, une gauche d’aujourd’hui qui se présente comme « réaliste » cherche à se démarquer d’une autre gauche, celle-là émancipatrice, qui condamne la construction récurrente d’un pseudo-problème musulman en guise de dernier masque posé sur les échecs profonds d’une société politique, toutes tendances confondues. Ce sont ces échecs qui constituent la plus grande menace pour la cohésion de notre société.

    #décolonisation #idées cc @mona @baroug

  • José Bové expulsé du Canada - France 3 Midi-Pyrénées
    http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/aveyron/jose-bove-expulse-du-canada-1106601.html
    http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2014/12/04/bove_6.jpg?itok=uzibeQKM

    L’Aveyronnais, député européen, venu débattre de l’accord de libre-échange entre l’Europe et le Canada, a été retenu à la douane en raison de ses condamnations dans le démontage du McDo de Millau et la destruction de champs OGM. Il doit être expulsé du territoire canadien.

    Juppé ?
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Jupp%C3%A9#Affaires_judiciaires

    En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

    Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d’emplois fictifs en 199342. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité43,44. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »45. La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire45.

    ...

    Il enseigne finalement à Montréal à l’École nationale d’administration publique (ENAP). Plusieurs universitaires s’étonnent alors qu’un homme politique condamné à une peine de prison et d’inéligibilité puisse donner des cours à de futurs hauts fonctionnaires52.

  • Le débat de la #primaire se transforme en référendum anti-Sarkozy
    https://www.mediapart.fr/journal/france/121016/le-debat-de-la-primaire-se-transforme-en-referendum-anti-sarkozy

    © Reuters Jeudi soir, les huit candidats à la primaire de la #droite et du centre débattront pour la première fois à la télévision. Tandis que #Nicolas_Sarkozy joue son va-tout à coup de mesures percutantes et de formules chocs, son principal adversaire, Alain Juppé, continue d’engranger de nouveaux soutiens.

    #France #Alain_Juppé #Bruno_Le_Maire #debat #François_Fillon #Jean-François_Copé #Jean-Frédéric_Poisson #Les_Républicains #LR #Nathalie_Kosciusko-Morizet #UMP

  • Moment détente. François Hollande : « Je suis prêt… »
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12479-moment-detente-francois-hollande-je-suis-pret

    Prêt à quoi ? prêt à faire ses valises ? Lisez l’interview ce type n’assume même pas sa politique libérale... et il est prêt à re-trahir les français(es) s’il croit qu’on va le laisser faire, c’est comme Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé, ils se bercent d’illusions…

    Dans un long entretien à "l’Obs", le président de la République solde ses comptes avec la gauche, cogne la droite, et exprime des regrets sur l’épisode de la déchéance de la nationalité. Il se dit "prêt" à l’inventaire sur ses engagements. Et à la comparaison de son bilan avec les propositions de ses adversaires. Extraits.

    Extraits de l’entretien exclusif avec François Hollande, à lire en intégralité dans "l’Obs" en kiosque le jeudi 13 octobre.

    Comprenez-vous le désarroi ou la colère qui saisissent un (...)

  • A Lille, les juppéistes atterrés par l’"odieuse" nouvelle proposition de Nicolas Sarkozy
    http://www.europe1.fr/politique/a-lille-les-juppeistes-atterres-par-lodieuse-nouvelle-proposition-de-nicolas
    http://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/BBxa7WP.img

    Nicolas Sarkozy a donc choisi d’aller encore plus loin sur les thèmes de la sécurité et de l’immigration. Invité de France 2 vendredi soir, l’ancien président, candidat à la primaire de la droite, a fait une proposition choc. S’il revient à l’Elysée, il organisera deux référendums dès le mois de juin : l’un pour « suspendre le caractère automatique du regroupement familial », l’autre pour autoriser « l’internement administratif des fichés S les plus dangereux ». Mais dans le camp de son principal adversaire, Alain Juppé, cette nouvelle proposition suscite la consternation

  • En #Corse, l’« identité heureuse » d’Alain Juppé à l’épreuve des tensions identitaires
    https://www.mediapart.fr/journal/france/061016/en-corse-l-identite-heureuse-dalain-juppe-lepreuve-des-tensions-identitair

    Dans les rues d’Ajaccio, le 5 octobre. © ES En déplacement en Corse pendant deux jours, Alain Juppé pensait avoir trouvé de quoi promouvoir le concept phare de sa campagne. Pour mieux vanter son « identité heureuse », le maire de Bordeaux a choisi de fermer les yeux sur les tensions identitaires qui secouent l’île depuis plusieurs années.

    #France #Ajaccio #Alain_Juppé #communautés #droite #identité #Jardins_de_l'Empereur #Les_Républicains #LR #nationalistes #Nicolas_Sarkozy #primaire #racisme #Sisco #UMP

  • L’interview hallucinante d’un candidat à la présidentielle
    http://www.7sur7.be/7s7/fr/31482/Le-meilleur-du-web/article/detail/2892213/2016/09/30/L-interview-hallucinante-d-un-candidat-a-la-presidentielle.dhtml

    vidéo Dans l’ombre de François Hollande, de Nicolas Sarkozy, d’Alain Juppé, de Jean-Luc Mélenchon et d’une multitude de « petits candidats », Henry de …

  • Fonction publique territoriale : Alain Juppé veut fermer l’accès au statut - Club Finances - Lagazette.fr
    http://www.lagazettedescommunes.com/416666/fonction-publique-territoriale-alain-juppe-veut-fermer-lacces-

    Ne convient-il pas, malgré tout, d’assouplir le statut de la fonction publique afin de réduire les frais de fonctionnement des collectivités ?

    Il est normal que les fonctionnaires soient protégés contre les pressions et disposent d’un statut, notamment lorsqu’ils exercent des fonctions régaliennes comme les militaires, les policiers, les magistrats ou les enseignants. Mais le statut ne doit pas être un prétexte pour maintenir des rigidités de gestion qui accroissent le coût du service et dégradent sa qualité. Qu’ai-je fait, lorsque j’ai réformé France Télécom ? J’ai dit que les nouveaux arrivants prendraient un statut de droit privé et que ceux déjà en fonction pourraient choisir entre le statut de droit privé ou le maintien du statut de droit public. C’est sans doute une piste qu’il faut tracer pour la (...)

  • Les leçons de la réélection de J. Corbyn Jacques Sapir · 25 septembre 2016
    http://russeurope.hypotheses.org/5291

    La réélection triomphale de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste samedi 24 septembre est une nouvelle importante. Elle montre ce qu’est une véritable démocratie, à mille lieux des « primaires » qui sont organisées en France, tant à droite qu’à « gauche ». Mais, cette réélection met Jeremy Corbyn au pied du mur. Il devra impérativement clarifier sa position sur le « Brexit » sous peine de se voir laminer tant par un parti conservateur qui semble rompre avec l’héritage thatcheriste que par l’UKIP, le parti souverainiste, qui a prouvé à de nombreuses reprises qu’il est en mesure de contester aux travaillistes leur base populaire et ouvrière.

    La mort du blairisme
    La réélection de Jeremy Corbyn a marqué la défaite irréfutable de la tendance « blairiste » au sein du parti travailliste. Corbyn a rassemblé sur son nom 61,8% des suffrages, soit 313 209 voix contre 193 229 voix à son adversaire, M. Owen Smith. Le nombre de participants, plus de 500 000, est en lui-même significatif. Il montre que 77% des adhérents ont voté, un taux de participation qui ferait les choux gras de n’importe quel dirigeant aujourd’hui. Cela montre que Corbyn a été réélu par 45,6% du corps électoral du parti travailliste, ce qui confère à cette élection une très grande légitimité. Owen Smith, son adversaire, avait pourtant le soutien de la majorité des parlementaires et des élus du parti, et il était parfaitement représentatif de ce que l’on a appelé le « neo-Labour » dont Tony Blair fut l’apôtre. C’est ce courant qui semble en voie de liquidation par le vote qui a renouvelé à Jeremy Corbyn la confiance de son parti.

    Il est vrai que l’étoile de Tony Blair a bien pâli dans son pays, alors qu’il est encore présenté comme un modèle par certains milieux dits « de gauche » en France. Outre la critique de sa politique économique et sociale, ses responsabilités dans le déclenchement sur la base de mensonge de l’invasion de l’Irak pèse désormais sur lui. Il n’est pas impossible d’ailleurs qu’il ait à répondre de cet acte devant un tribunal dans les mois qui viennent. Si ce devait être le cas, ce serait un exemple et aussi un signal pour tous ces dirigeants qui ont menti effrontément pour engager leur pays dans des opérations militaires, et l’on pense ici à la Libye. En effet, un rapport parlementaire britannique expose que l’intervention de la Grande-Bretagne et de la France fut déclenchée sur la base d’informations fausses, de mensonges parfaitement connus des dirigeants de l’époque. Que ce soit M. David Cameron ou MM. Nicolas Sarkozy et Alain Juppé (ce dernier en tant que Ministre des Affaires étrangères), ces personnes ont quelques soucis à se faire.

    La démocratie contre les « primaires »
    La réélection de Jeremy Corbyn est aussi importante car elle montre bien la différence entre un processus réellement démocratique et des processus qui n’ont de démocratique que l’apparence, comme c’est le cas des « primaires » en France. Dans le vote pour la désignation du chef du parti travailliste seuls votaient les adhérents. Il n’était pas possible à des gens ayant voté conservateur, ou pour quelque autre parti de venir, moyennant la signature d’une vague « charte des valeurs » de venir choisir le chef du parti travailliste qui sera, dans le cas d’une victoire aux élections législatives, automatiquement désigné comme Premier ministre. On voit toute la différence avec le processus des « primaires » adopté en France qui n’est qu’une caricature de démocratie, ou, pour plagier le mot de Clemenceau à propos de la justice, qui n’est à la démocratie que ce qu’est la musique militaire à la musique.

    Car, dans les « primaires » qui auront lieu en France, on voit très bien que des électeurs de « gauche » iront voter à la primaire de la droite et du centre pour favoriser Alain Juppé au détriment de Nicolas Sarkozy, au risque de priver les adhérents des « Républicains » et de l’UDI de leur véritable choix. De même, lors de la primaire « socialiste », il est très probable que des électeurs de droite se déplaceront pour voter pour Emmanuel Macron, ce candidat qui en bien des points leur ressemble. On voit bien que le mécanisme des « primaires » n’a été inventé que pour permettre à certains groupes de fausser le résultat d’une véritable démocratie. De ce point de vue, il est assez logique qu’il se soit imposé en France, un pays dont les élites ont montré, à propos du référendum de 2005 sur le projet de constitution européenne, comment ils savaient se moquer de la démocratie. Le mécanisme des « primaires », cette forme « Canada Dry » de la démocratie, n’a pas d’autres buts que d’assurer la victoire des appareils sur les militants et les adhérents, soit l’exact contraire des élections qui se sont tenues ce samedi au parti travailliste. Alexis Corbière l’a d’ailleurs parfaitement dans son livre Le Piège des primaires[1]. La démocratie, il convient toujours de le rappeler, implique toujours une délimitation précise du corps politique, c’est à dire des frontières.
    . . . . . . .
    [1] Corbière A., Le Piège des primaires, Paris, Ed. du Cerf, coll. « Le poing sur la table », août 2016.

  • Quand les forces de l’ordre défonçaient la porte d’une église à coups de hache pour expulser des sans papiers
    http://www.bastamag.net/Il-y-a-20-ans-les-CRS-enfoncaient-la-porte-de-l-eglise-Saint-Bernard-a-cou

    Des gendarmes enfonçant à coups de hache la porte d’une église pour déloger les sans-papiers – femmes, hommes, enfants – qui y avaient trouvé refuge, l’image avait marqué les esprits. C’était il y a 20 ans, le 23 août 1996, sous le gouvernement d’Alain Juppé. Située dans le quartier est-parisien de la Chapelle, l’église Saint-Bernard, occupée pendant deux mois par 200 étrangers en situation irrégulière, est devenue, avec cette évacuation musclée, un symbole de la lutte des sans-papiers. Fin août, des militants (...)

    #Résister

    / #Migrations, #Droits_fondamentaux, A la une

  • Aujourd’hui Mercredi 14 Septembre 2016, c’est la Sainte identité heureuse ! Radio Campus Lille, c’est l’heure de l’mettre

    Sainte identité heureuse est la patronne des principaux thèmes de la campagne présidentielle portée par Alain Juppé.


    Au delà d’être d’être un thème de campagne du chauve droit dans ses botes mis en examen pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêts, Sainte identité heureuse est surtout un concept. Sainte identité heureuse c’est le concept du bonheur pour tous, celui d’une France réconciliée avec elle même, où tout le monde vivrait en harmonie et dans le respect de chacun.
    Une France de la joie de vivre enfin recouvrée.
    Une France de la fraternité remise sur ses pieds, une France qui dirait Non au pessimisme, déclinisme, Non au renoncement, et merde aux oiseaux de malheur.

    Enfin une campagne joyeuse où la béatitude le dispute à la félicité, où l’harmonie . . . . . . . .

    http://www.campuslille.com/index.php/entry/jeter-l-ancre

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Analyse #Alain_Juppé #Éphéméride

  • Où je réalise, soudainement, en consultant mes courriels, que cela fait des années que je subis, sans m’en débattre, trop amusé par la chose, les pourriels à répétition du Figaro et dont je ne lis que les titres qui tissent une manière de poème de droite, dans lequel les résultats décevants de la politique économique de l’actuel gouvernement de pseudo-socialistes le disputent beaucoup avec les podiums, les médailles, les titres et les records de quelques sportifs français, le tout saupoudré avec talent de toutes sortes de faits divers anxiogènes, et c’est encore mieux quand ces derniers prennent leurs racines dans le terrorisme, et de telles annonces sont généralement suivies de mises en exergue des dernières déclarations de l’ancien président de la pauvre république, fustigeant l’inaction du gouvernement et détaillant comment avec lui, cela ne rigolerait pas du tout s’il était encore aux affaires. C’est presque à regret que je remplis le formulaire de désinscription, c’est toujours triste la mort d’un poète, fut-ce un robot, de droite.

    Florilège dudit poète de droite, tel que j’en retrouve quelques éclats dans mon filtre à pourriels

    Notre-Dame-des-Landes : le maire de Nantes porte plainte après les violences
    Affaire Sarkozy : le juge Azibert tente de se suicider
    Jeux Paralympiques : l’or et l’argent pour deux Fran-çaises en Super-G
    Les généreuses primes de cabinet du gouvernement Ayrault en 2013
    SNCF : la grève à nouveau reconduite
    Irak : un porte-avions américain dépêché dans le Golfe
    Un Tunisien qui recrutait des djihadistes à Grenoble a été expulsé en urgence absolue
    Manuel Valls : « le risque de voir Marine Le Pen au second tour de la présidentielle existe »
    Après la démission du gouvernement, retrouvez toutes les infos en direct sur Le Figaro.fr
    Air France : une semaine de grève des pilotes en septembre
    Le gouvernement "n’a pas l’intention" de revenir sur les 35 heures
    Une judoka française devient championne du monde
    Fillette tuée en Alsace : le frère aîné a avoué
    La BCE abaisse son taux directeur à 0,05%, un nou-veau record historique
    L’ex-trader Jérôme Kerviel libéré sous bracelet élec-tronique
    La cote de confiance de François Hollande au plus bas dans l’histoire du baromètre Fig Mag
    Michael Schumacher quitte l’hôpital et regagne son domicile
    Oscar Pistorius n’a pas prémédité le meurtre de sa petite amie, selon la juge
    Les petites retraites ne seront pas revalorisées au 1er octobre
    Grève chez Air France : 60% d’annulations de vol demain
    Drame de Brétigny-sur-Orge : Réseau Ferré de France mis en examen pour "homicides involontaires"
    Grève Air France : 60% des vols à nouveau annulés mercredi
    La France procède à ses premières frappes contre l’État islamique en Irak
    Grève Air France : pas d’amélioration du trafic sa-medi
    la crèche Baby-Loup va déposer le bilan
    La droite obtient la majorité au Sénat, le FN y fait son entrée (on sent qu’ils ont dû sérieusement se retenir de ne pas ponctuer cette phrases avec un point d’exclamation, neutralité journalistique oblige)
    Groupe Gad : près de 300 emplois seront supprimés
    Euro Disney plonge de près de 20% en Bourse
    Les scooters Peugeot passent sous pavillon indien
    Ségolène Royal annonce la suspension "sine die" de l’écotaxe
    Assurance chômage : l’Élysée rejette des négociations dans l’immédiat
    Le Français Jean Tirole remporte le Prix Nobel d’économie
    Mort d’une patiente à la maternité Orthez : l’anesthésiste reconnaît avoir bu le soir du drame
    Le patron d’Areva démissionne
    Le PDG de Total, Christophe de Margerie, meurt dans un accident d’avion
    Le couturier américain Oscar de la Renta est décédé
    Mort de Rémi Fraisse : « Je n’accepte pas qu’en France, on se déchire sur un drame humain » (Hollande)
    Les élections municipales d’Ajaccio annulées
    Mort de l’écrivain Daniel Boulanger, prix Goncourt 1974
    Le gouvernement résilie le contrat avec Ecomouv’
    Manifestation pour Rémi Fraisse : incidents en cours à Nantes (voilà typiquement le genre de descriptions qui fait ma joie de lecteur de ce long poème, le mot incidents pour décrire une émeute)
    En France, la croissance a atteint 0,3% au troisième trimestre
    Coupe Davis : voici la composition des équipes et le calendrier de la finale
    Affaire Jouyet : Fillon ne pourra pas récupérer l’enre-gistrement des journalistes du Monde
    Une filiale suisse de la banque HSBC mise en exa-men à Paris pour blanchiment et démarchage illicite
    Le secrétaire d’État aux Anciens combattants Kader Arif quitte le gouvernement
    Coupe Davis : la Suisse remporte le premier match
    Nucléaire : pas d’accord à Vienne entre les grandes puissances et l’Iran
    Immobilier : les ventes de logements neufs au plus bas depuis fin 2008
    Enfant né sous X et placé dans une famille : la justice refuse la restitution à son père biologique
    Les autoroutes veulent augmenter leur tarif au 1er février 2015
    Sapin assure que le déficit sera "largement en des-sous" des 3% du PIB en 2017
    Lepaon dans la tourmente : la CGT convoque un comité informel demain après-midi
    Boko Haram attaque une cimenterie Lafarge au Ni-geria (Boko Haram a sans doute fait bien pire ce jour-là, a sans doute massacré et violé je ne sais combien de personnes nigérianes, mais la cimenterie Lafarge, pavillon français, CAC40, voilà que la ligne jaune est franchie)
    Colère des taxis : le gouvernement annonce l’inter-diction d’UberPOP au 1er janvier
    Le footballeur Thierry Henry annonce sa retraite
    Syrie : 200 morts dans la prise de deux camps de l’armée par al-Qaida
    Fin de l’attaque au Pakistan, tous les assaillants sont morts
    La starlette de téléréalité Nabilla est sortie de prison
    Des piétons fauchés à Dijon par un automobiliste criant "Allah Akbar"
    La ministre de la Santé annonce une levée du préavis de grève des urgentistes
    Dijon : « Il ne s’agit pas d’un acte terroriste » selon la procureure
    La grève des urgentistes sera levée aujourd’hui
    Suivez l’intervention de François Hollande sur France Inter
    ND-des-Landes : « Quand les recours seront épuisés le projet sera lancé », explique François Hollande
    Charlie Hebdo : Manuel Valls annonce « plusieurs in-terpellations »
    Coups de feu à Malakoff, une commune au sud de Paris
    Coups de feu à Malakoff : 1 suspect interpellé
    L’auteur de la fusillade au sud de Paris est en fuite
    Charlie Hebdo : une personne retenue en otage à Dammartin-en-Goële
    François Hollande présidera un hommage national aux victimes des attentats la semaine prochaine
    Le déficit budgétaire de l’État moins élevé que prévu en 2014
    Attentats : une dizaine d’interpellations dans la nuit en région parisienne
    13 personnes arrêtées en Belgique, le groupe voulait tuer des policiers
    Chômage : les sombres prévisions de l’Unedic pour 2015
    Mobilisation des routiers : 600 km de bouchons en France
    La BCE fait un geste historique pour relancer la croissance en Europe
    Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite est mort à l’âge de 91 ans
    Le Conseil constitutionnel valide la déchéance de nationalité d’un djihadiste
    Hollande à Davos : "Il n’y aura pas de prospérité sans sécurité"
    Guide Michelin : deux nouveaux restaurants trois étoiles en 2015
    Rugby : le nouveau maillot des Bleus sera ... rouge
    Le patron de Banque populaire Caisses d’Epargne renvoyé en correctionnelle
    Grèce : la décision choc de la BCE provoque un krach bancaire
    Suivez en direct la conférence de presse de François Hollande
    Prothèses mammaires et cancer : la ministre de la Santé ne recommande pas le retrait
    Ile-de-France : la circulation alternée ne sera pas re-conduite mardi
    Droit d’asile : le rapport choc de la Cour des comptes
    Gaz de schiste : le rapport enterré par Hollande
    Scandale de l’amiante : l’annulation de la mise en examen de Martine Aubry confirmée
    Double homicide dans la Nièvre, le suspect en fuite
    Publicité sur l’alcool : la loi Évin modifiée contre l’avis du gouvernement
    Le légendaire saxophoniste de jazz Ornette Coleman est mort (quand je pense que c’est le Figaro qui m’a annoncé cette disparition !)
    Crise grecque : nouvelle déclaration de Tsipras, les dernières infos dans notre live
    35 heures, Allemagne, Apple : l’actu éco du jour
    Renault-Nissan, Fnac-Darty, Etats-Unis : l’actu éco du jour
    COP21 : des dizaines d’arrestations après des heurts à Paris
    Sondage Régionales : Marion Maréchal-Le Pen creuse l’écart en Paca
    COP21, régionales et Toutankhamon : le récap’ du week-end
    SONDAGE EXCLUSIF - Primaire à droite : Alain Juppé fait la course en tête
    Procès Goodyear, service civique généralisé, crise du secteur pétrolier : l’actu éco du jour
    Calais : la préfecture veut faire évacuer « la moitié de la Jungle »
    Marseille : un mort et quatre blessés dans un accident sur le paquebot Harmony of the Seas

    C’est idiot, bien sûr, pervers, sans doute, mais cette lecture quasi quoti-dienne, va me manquer. Et le collage pareillement produit me fait regretter de ne pas avoir gardé tous ces télégrammes de la rive droite du fleuve.

    #qui_ca

  • Derrière l’« identité heureuse » de Juppé, sa vision malheureuse de la #France
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140916/derriere-l-identite-heureuse-de-juppe-sa-vision-malheureuse-de-la-france

    Dans une campagne pour la #primaire crispée sur les questions identitaires, Alain Juppé veut imposer son concept d’« identité heureuse ». Une formule optimiste, qui lui permet de se distinguer sur la forme de #Nicolas_Sarkozy. Car sur le fond, les deux hommes partagent le constat d’une France « abîmée à l’intérieur ».

    #Alain_Juppé #droite #identité #immigration #islam #Les_Républicains #LR #UMP

  • Perils of a second Sarkozy presidency, by Matthew Moran
    https://mondediplo.com/outsidein/perils-of-a-second-sarkozy-presidency #st

    Nicolas Sarkozy has launched his campaign for the French presidency. Ousted from the Élysée in 2012 by François Hollande and a French public that was exhausted after five years of the ‘hyper president’, Sarkozy is back for another bite at the cherry. Although currently the outsider — the polls favour Alain Juppé, mayor of Bordeaux and a former prime minister — it would be foolish to dismiss his bid out of hand. Sarkozy is a political scrapper with a good ability to exploit populist causes.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/35658 via Le Monde diplomatique

  • 15 Aout : Anniversaire d’ Alain Juppé, sur Radio Campus Lille
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/15-aout-anniversaire-d-alain-juppe
    Alain Marie Juppé, est né le 15 août 1945 à Mont-de-Marsan. Ça méritait bien une heure d’émission, au dessus de la mêlée et qui mette les points sur les I !


    Endemol, nono futur, loi travail, expulsions, ZAD, en France, NDL, Villenave d’ornon, Sievens, Tideux, Où aller planter la tente ? Les grands projets, Pierre et vacances, leurs choix . . .

    Caravane nomade, le collectif D.A.V.I.D.S se faufile entre les grilles du système et met les points sur les i... Poing barre tous les Lundi , de 12 à13h sur le 106,6 mhz. Créer c’est résister, Résister c’est créer.

    Vidéo : Juppé, forcément... (1995)
    https://www.youtube.com/watch?v=02acJa0H6cc

    Vidéo : NONO FUTUR - La politique c’est du show-business
    https://www.youtube.com/watch?v=ne0GrPb0HkE

    Vidéo : Tideux - La z.a.d est partout
    https://www.youtube.com/watch?v=kn8-G-i73HY

    Vidéo : BRAVA - Gaïa Akbar (La ZAD est rurale)
    https://www.youtube.com/watch?v=Vz1EepkNzw8


    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Alain_Juppé #Analyse

  • #primaire à #droite : Sarkozy soupçonné de vouloir saborder le scrutin
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120516/primaire-droite-sarkozy-soupconne-de-vouloir-saborder-le-scrutin

    Alain Juppé, #Nicolas_Sarkozy et #François_Fillon à La Baule, septembre 2015. © Reuters En s’arc-boutant sur les modalités de vote des Français de l’étranger à la primaire, Nicolas Sarkozy fait monter d’un cran la tension avec ses concurrents. Ces derniers redoutent que l’ex-chef de l’État ne sabote le vote et ne fasse en sorte de réduire le corps électoral. D’autant que l’échéance approche et que l’organisation est loin d’être ficelée.

    #France #Alain_Juppé #Bruno_Le_Maire #CNIP #Les_Républicains #LR #Nathalie_Kosciusko-Morizet #UMP

  • #primaire à #droite : Sarkozy est soupçonné de vouloir saborder le scrutin
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120516/primaire-droite-sarkozy-est-soupconne-de-vouloir-saborder-le-scrutin

    Alain Juppé, #Nicolas_Sarkozy et #François_Fillon à La Baule, septembre 2015. © Reuters En s’arc-boutant sur les modalités de vote des Français de l’étranger à la primaire, Nicolas Sarkozy fait monter d’un cran la tension avec ses concurrents. Ces derniers redoutent que l’ex-chef de l’État sabote le vote et fasse en sorte de réduire le corps électoral. D’autant que l’échéance approche et que l’organisation est loin d’être ficelée.

    #France #Alain_Juppé #Bruno_Le_Maire #CNIP #Les_Républicains #LR #Nathalie_Kosciusko-Morizet #UMP