person:alexis tsipras

  • Grèce : la vraie nature du troisième mémorandum
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-la-vraie-nature-du-troisieme-memorandum-492098.html

    Le rapport du FMI sur la viabilité de la dette grecque a été perçu comme un « soutien » aux demandes de restructuration d’Alexis Tsipras. Mais son mérite n’est pas là. Il met à jour avec une clarté bienvenue le nœud des six derniers mois de négociations, et pourquoi, au final, ces dernières se sont achevées par une reddition de la Grèce. Ce que le FMI répète (il en est convaincu depuis longtemps), c’est que sans travail sérieux sur le poids de l’endettement public grec, aucun accord n’est réellement raisonnable. Or, quoi qu’on en dise ici ou là, rien ne laisse présager que Berlin accepte d’ouvrir sérieusement le dossier dans les prochains mois, bien au contraire. L’accord du 13 juillet sur la dette ressemble aux engagements pris en novembre 2012 : vagues et sans doute faits pour être oubliés rapidement.

    • L’erreur d’Alexis Tsipras aura été de croire qu’il pouvait obtenir un « accord mutuellement favorable » comme il l’a martelé pendant cinq mois. L’objectif des créanciers n’étaient pas de trouver un tel accord, c’était de dissimuler leur choix d’avoir monté un monstre financier à partir de 2010 derrière un discours moral pour empêcher d’en assumer les conséquences logiques : le renoncement à une partie de la dette grecque. Irréalisme et populisme : ces deux critiques que l’on a tant appliquées à Alexis Tsipras auraient en réalité dû s’adresser aux créanciers.

    • Les dirigeants de la zone euro sont comme ces « grands menteurs » qui se créent des vies parallèles et doivent en permanence ajouter de nouveaux mensonges aux anciens pour maintenir la cohérence d’une vie qui, au fil du temps, devient de plus en plus intenable. Ces affaires se terminent toujours mal, car le château de cartes finit par s’effondrer. Dans le cas grec, il faudra immanquablement, d’une façon ou d’une autre, en venir à l’annulation des dettes. Si les créanciers s’y refusent, les Grecs feront défaut unilatéralement. L’irresponsabilité des dirigeants de la zone euro éclatera alors au grand jour, car leurs « plans » continuels n’auront fait qu’augmenter la facture. En attendant, tout se passe comme si ces dirigeants ne poursuivaient qu’un seul but : faire porter la responsabilité de cet inévitable moment à leurs successeurs et le fardeau de ses conséquences aux générations futures. Voici où mèneront les leçons de morale de ces dirigeants inconscients.

  • Grèce/Tsipras assume la responsabilité d’un texte signé pour éviter le désastre
    AFP / 14 juillet 2015 22h32
    http://www.romandie.com/news/612421.rom

    Athènes - Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a reconnu mardi soir que l’accord avec les créanciers pour un troisième plan d’aide financière était un texte auquel il ne croit pas, mais qu’il a signé pour éviter le désastre au pays.

    J’assume mes responsabilités pour toute erreur que j’ai pu commettre, j’assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas mais je le signe pour éviter tout désastre au pays, a déclaré M. Tsipras lors d’une interview à la télévision publique grecque Ert.

    Il s’exprimait à la veille du vote crucial au Parlement sur cet accord annoncé lundi à Bruxelles et qui est très mal accueilli par une partie de son parti de gauche radicale Syriza.

    Il a déclaré par ailleurs vouloir faire tout ce qu’il peut pour garantir l’unité du parti. Je suis sûr que certains se seraient réjouis si ce gouvernement était une parenthèse (politique), a déclaré M. Tsipras. C’est une grande responsabilité de ne pas plier, a-t-il ajouté.

  • On the Euro Summit’s Statement on Greece: First thoughts | Yanis Varoufakis | Posted on July 14, 2015
    http://yanisvaroufakis.eu/2015/07/14/on-the-euro-summits-statement-on-greece-first-thoughts

    In the next hours and days, I shall be sitting in Parliament to assess the legislation that is part of the recent Euro Summit agreement on Greece. I am also looking forward to hearing in person from my comrades, Alexis Tsipras and Euclid Tsakalotos, who have been through so much over the past few days. Till then, I shall reserve judgment regarding the legislation before us. Meanwhile, here are some first, impressionistic thoughts stirred up by the Euro Summit’s Statement.

    A New Versailles Treaty is haunting Europe – I used that expression back in the Spring of 2010 to describe the first Greek ‘bailout’ that was being prepared at that time. If that allegory was pertinent then it is, sadly, all too germane now.
    Never before has the European Union made a decision that undermines so fundamentally the project of European Integration. Europe’s leaders, in treating Alexis Tsipras and our government the way they did, dealt a decisive blow against the European project.

    #Yanis_Varoufakis #grèce

  • CADTM - Une alternative est possible au plan négocié entre Alexis Tsipras et les créanciers à Bruxelles
    http://cadtm.org/Une-alternative-est-possible-au

    Depuis février 2015, la Grèce a remboursé 7 milliards d’euros aux créanciers sans que ceux-ci versent les 7,2 milliards qui devaient l’être dans le cadre du programme qui a pris fin au 30 juin 2015. D’autres sommes auraient dû être versées à la Grèce et ne l’ont pas été : les intérêts perçus par la BCE sur les titres grecs, le solde prévu pour la recapitalisation des banques, etc. Si la Grèce suspend le paiement de la dette à l’égard des créanciers internationaux, elle économisera près de 12 milliards d’euros qu’elle est supposée leur rembourser d’ici la fin de l’année 2015 |3|. En suspendant le paiement de la dette, les autorités grecques amèneraient les créanciers à faire des concessions. Une réduction radicale du montant de la dette pourrait en découler soit par la voie de la négociation, soit par celle de la répudiation.

    Il est possible de rester dans la zone euro tout en prenant de manière souveraine une série de mesures d’autodéfense et de relance de l’économie.

  • Sur la crise grecque, la Finlande dure parmi les durs
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/07/13/sur-la-crise-grecque-la-finlande-dure-parmi-les-durs_4681245_3214.html

    La Finlande fait plus que jamais partie du camp des faucons dans les négociations engagées avec la Grèce. Très dur, le ministre finlandais des finances, Alexander Stubb, a dû préciser samedi soir que son pays n’était pas le seul à penser que les propositions grecques étaient insuffisantes. Mais après que l’on a longtemps vu la Finlande, membre de l’Union européenne depuis 1995, comme un élève sage de l’Union, l’interminable crise grecque a révélé la très grande fermeté du pays dans les tractations avec le premier ministre Alexis Tsipras, comme avec ses prédécesseurs depuis 2009.

    via @olivier_cyran sur touiteur

  • La défaite de la Grèce, la défaite de l’Europe, par Romaric Godin

    http://www.les-crises.fr/la-defaite-de-la-grece-la-defaite-de-leurope-par-romaric-godin

    Le problème, c’est que, désormais, l’identification entre l’euro et l’austérité est totale. Le comportement des dirigeants de la zone euro avant et après le référendum pour faire du « non » aux mesures proposées un « non » à l’euro le prouvent aisément. La volonté explicite de durcir les conditions imposées à la Grèce pour rester dans la zone euro ce week-end enfonce le clou. Aujourd’hui, c’est bien la question de la « réforme de la zone euro » et de sa gouvernance qui est posée. C’est un cadeau magnifique fait en réalité aux Eurosceptiques qui auront beau jeu désormais de fustiger la faiblesse d’Alexis Tsipras et de faire de la sortie de la zone euro la condition sine qua non d’un changement, même modéré, de politique économique. Cette fin de semaine, une certaine idée, optimiste et positive, de la zone euro a perdu beaucoup de crédibilité.

  • La défaite de la Grèce, la défaite de l’Europe
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-defaite-de-la-grece-la-defaite-de-l-europe-491792.html

    Le problème, c’est que, désormais, l’identification entre l’euro et l’austérité est totale. Le comportement des dirigeants de la zone euro avant et après le référendum pour faire du « non » aux mesures proposées un « non » à l’euro le prouvent aisément. La volonté explicite de durcir les conditions imposées à la Grèce pour rester dans la zone euro ce week-end enfonce le clou. Aujourd’hui, c’est bien la question de la « réforme de la zone euro » et de sa gouvernance qui est posée. C’est un cadeau magnifique fait en réalité aux Eurosceptiques qui auront beau jeu désormais de fustiger la faiblesse d’Alexis Tsipras et de faire de la sortie de la zone euro la condition sine qua non d’un changement, même modéré, de politique économique. Cette fin de semaine, une certaine idée, optimiste et positive, de la zone euro a perdu beaucoup de crédibilité.

    • Du reste, ceux qui se réjouissent d’avoir sauvé l’intégrité de la zone euro se mentent à eux-mêmes. Pour la première fois, l’impensable a été pensé. L’irréversibilité de l’euro est morte au cours des deux dernières semaines. Grexit ou pas, la possibilité d’une sortie de la zone euro est désormais établie. La BCE l’a reconnue par la voix de deux membres de son directoire, Benoît Coeuré et Vitor Constancio, et l’Eurogroupe en a explicitement menacé la Grèce. Dès lors, la zone euro n’est plus un projet politique commun qui supposerait la prise en compte des aspirations de tous ses Etats membres par des compromis équilibrés. Elle est un lieu de domination des forts sur les faibles où le poids de ses derniers ne comptent pour rien. Et ceux qui ne se soumettent pas à la doctrine officielle sont sommés de rendre les armes ou de sortir. On accuse Alexis Tsipras d’avoir « menti » à son peuple en prétendant vouloir rééquilibrer la zone euro. C’est faux, car il ne connaissait pas alors la nature de la zone euro. Maintenant il sait, et les Européens aussi.

  • Yanis Varoufakis full transcript: our battle to save Greece
    http://www.newstatesman.com/world-affairs/2015/07/yanis-varoufakis-full-transcript-our-battle-save-greece
    Yanis Varoufakis full transcript: our battle to save Greece

    The full transcript of the former Greek Finance Minister’s first interview since resigning.
    This conversation took place before the deal.

    HL: What was it like? Did you like any aspect of it?

    YV: Oh well a lot of it. But the inside information one gets… to have your worst fears confirmed … To have “the powers that be” speak to you directly, and it be as you feared – the situation was worse than you imagined! So that was fun, to have the front row seat.

    HL: What are you referring to?

    YV: The complete lack of any democratic scruples, on behalf of the supposed defenders of Europe’s democracy. The quite clear understanding on the other side that we are on the same page analytically – of course it will never come out at present. [And yet] To have very powerful figures look at you in the eye and say “You’re right in what you’re saying, but we’re going to crunch you anyway.”

    HL: You’ve said creditors objected to you because “I try and talk economics in the Eurogroup, which nobody does.” What happened when you did?

    YV: It’s not that it didn’t go down well – it’s that there was point blank refusal to engage in economic arguments. Point blank. … You put forward an argument that you’ve really worked on – to make sure it’s logically coherent – and you’re just faced with blank stares. It is as if you haven’t spoken. What you say is independent of what they say. You might as well have sung the Swedish national anthem – you’d have got the same reply. And that’s startling, for somebody who’s used to academic debate. … The other side always engages. Well there was no engagement at all. It was not even annoyance, it was as if one had not spoken.

    #Grèce #Yanis_Varoufakis

    • Varoufakis révèle les raisons de sa démission
      AFP / 13 juillet 2015
      http://www.romandie.com/news/Varoufakis-revele-les-raisons-de-sa-demission_RP/611971.rom

      Athènes - L’ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis a révélé, dans un entretien publié lundi, avoir démissionné après avoir été mis en minorité, le soir du référendum, sur sa ligne dure prévue face à la BCE après la fermeture des banques grecques.

      L’économiste au fort tempérament, qui assurait avant le référendum qu’il démissionnerait en cas de victoire du oui, avait assez inexplicablement démissionné au lendemain de la victoire à 61,1% du non, le 5 juillet.

      Officiellement, il avait jeté l’éponge parce que les créanciers ne l’aimaient pas et que le Premier ministre Alexis Tsipras jugeait son départ utile pour un accord.

      Mais dans un entretien au magazine britannique New Statesman, réalisé juste avant l’accord de lundi matin pour négocier une nouvelle aide à l’économie grecque, il révèle avoir en fait perdu à deux contre quatre lors d’une réunion de cabinet après la victoire du non, au cours de laquelle il prônait une ligne dure.

      Les banques grecques sont fermées depuis le 29 juin, pour éviter une hémorragie de l’épargne, alors que la Banque centrale européenne a cessé d’ajuster le plafond de son aide d’urgence à ces établissements.

      M. Varoufakis, persuadé d’avance que cette situation voulue par la BCE pour sceller un accord allait se produire, avait prévu un triptyque d’actions pour y répondre : émettre des IOUs (phonétiquement I owe you, je vous dois, des reconnaissances de dettes en euros) ; appliquer une décote sur les obligations grecques détenues par la BCE depuis 2012, pour réduire d’autant la dette, et prendre le contrôle de la Banque de Grèce des mains de la BCE.

      Cela laissait, selon lui, entrevoir une possible sortie de la Grèce de l’euro mais avec la certitude, explique-t-il, qu’il n’y avait de toute façon aucun moyen légal de la pousser dehors. Le tout pour faire peur et obtenir un meilleur accord des créanciers, selon lui.

  • Il n’y a pas que les Grecs qui ne respectent pas les règles européennes : les Allemands aussi... | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/europe/excedents-allemands-que-fait-la-police-201412121643-00000392.html

    " Les institutions européennes viennent, à l’instigation notamment du gouvernement allemand, de s’acharner pendant de longs mois sur le gouvernement grec d’Alexis Tsipras, accusé de ne pas vouloir respecter les règles communes et les accords passés.

    Il existe pourtant en #europe, un autre délinquant qui ne respecte pas lui non plus ces règles : il s’agit de l’Allemagne. "(Permalink)

    #économie #allemagne

  • Quand les éditorialistes français veulent « flinguer » Alexis Tsipras
    http://www.bastamag.net/Quand-les-editorialistes-vehiculent-les-idees-recues-et-appellent-a-voter-

    Avec ses « épandages médiatiques », la plateforme de production d’informations Nada pointe du doigt le quotidien de la mal-info. Cette semaine, elle publie une compilation d’éditoriaux et interviews diffusés par de grands médias qui ne semblent avoir qu’un but : flinguer Alexis Tsipras, le Premier ministre grec « d’extrême gauche », incarnation vivante du laxisme de l’État grec et des archaïsmes de son peuple. Voici les tontons flingueurs en action. Pour découvrir tous les « épandages médiatiques » et les (...)

    #Chroniques

    / #Vidéos, L’Europe sous la coupe de l’austérité, #Finance, #Souveraineté_populaire

    #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité

  • Eurozone crisis live
    http://www.theguardian.com/business/live/2015/jul/12/greek-debt-crisis-eu-leaders-meeting-cancelled-no-deal-live#block-55a2a

    19:24
    Official: Tsipras given “mental waterboarding” over reform plans

    Alexis Tsipras was given a very rough ride in his meeting with Tusk, Merkel and Hollande, our Europe editor Ian Traynor reports.

    Tsipras was told that Greece will either become an effective “ward” of the eurozone, by agreeing to immediately implement swift reforms this week.

    Or, it leaves the euro area and watches its banks collapse.

    One official dubbed it “extensive mental waterboarding”, in an attempt to make the Greek PM fall into line.

    An unpleasant image, that highlights just how far we have now fallen from those European standards of solidarity and unity.

  • Grèce : un déni démocratique. Les institutions européennes ont montré leur vrai visage - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1395953-grece-un-deni-democratique-les-institutions-europeennes-on

    Dans cette crise grecque, les institutions européennes ont montré leur vrai visage, un fonctionnement hégémonique honteux mélangé à un déni démocratique.

    Pour reprendre la célèbre expression, « nous accusons » :

    1. La banque centrale européenne (BCE), acteur primordial de cette crise, d’avoir été le maître d’œuvre d’un coup d’État en passe de réussir. Depuis le mois de février, elle a placé l’économie grecque sous la menace d’une rupture des liquidités. La fameuse procédure dite de l’ELA (emergency liquidity access) a été une sorte d’épée de Damoclès qui a pesé non seulement sur l’activité grecque mais sur la marge de manœuvre du gouvernement lui-même. L’activité ne pouvait qu’en pâtir.

    Disons-le, les banques grecques ne sont pas insolvables, leur problème ce sont les liquidités. La BCE a favorisé le « bank run », encourageait la sortie de capitaux et a été prête à faire courir un risque systémique à l’ensemble de la zone euro pour faire capituler Tsipras. Si les banques grecques ont fermé, ce n’est par décision d’Alexis Tsipras, mais par décision de la BCE qui n’a pas voulu augmenter les plafonds d’urgence aux banques pour empêcher la bonne tenue du référendum et rendre le « non » impossible. L’euro est devenu une monnaie étrangère pour la Grèce et la BCE a procédé à un véritable Grexit sauvage de la Grèce en la mettant au ban de sa politique monétaire.

    2. L’Allemagne et sa tentative hégémonique de soumettre un continent au service de ses seuls intérêts, avec la collaboration de nos élites, et de détourner à son profit les principales institutions européennes, notamment la BCE.

    3. Une partie de la gauche française et son principal représentant, le président de la République, d’avoir laissé tomber la Grèce et de n’avoir fait qu’emboîter les désirs de l’Allemagne. Au début du mandat, le Parti socialiste avait la chance historique de réorienter la construction européenne et de faire entendre raison à l’Allemagne. Le gouvernement français, après de vaines foucades, a espéré au contraire la victoire de l’Allemagne et a sacrifié la Grèce (et d’autres pays). Pour faire bonne mesure, le gouvernement français donnait dans le même temps vie à la loi Macron, loi bruxelloise pour obtenir un délai sur les déficits publics. La concordance des temps est troublante.

    4. Les institutions européennes de déni démocratique en rejetant avec tant de violence la volonté clairement exprimée du peuple grec de refuser l’austérité. En malmenant et en humiliant la Grèce pendant cinq ans, l’Union européenne a révélé au monde sa véritable nature : une oligarchie libérale qui a choisi le capitalisme au détriment de la démocratie. En refusant toutes demandes de la Grèce, les institutions européennes ont anéanti les rêves d’un euro progressiste, d’un rétablissement des droits sociaux des travailleurs ou encore d’une politique de relance.

    Les institutions européennes nous l’ont montré : le sort des Grecs importe peu et l’Europe des peuples est loin de l’Europe de la Commission. Souvenons-nous de la scandaleuse intervention du président du Parlement européen qui préfère la technocratie aux hommes et femmes issus de l’élection. En étouffant Syriza, les institutions européennes donnent une leçon à Podemos et aux autres futurs mouvements citoyens.

    Nous le savons tous : si l’austérité reprend ses droits en Grèce, les jours des Grecs seront sombres et la boîte de pandore s’ouvrira. En s’acharnant sur la Grèce, l’Union européenne a montré plus que jamais sa rigidité dogmatique froide et son refus du débat démocratique.

    via @cie813

  • "Syriza soutient le capitalisme" : les anti-austérité manifestent à Athènes

    Entre 7 et 8000 personnes (selon la police) ont manifesté ce vendredi dans le centre d’Athènes pour demander que le Premier ministre grec Alexis Tsipras respecte leur vote « non » au référendum en plein débat au Parlement sur les propositions soumises aux créanciers.

    http://www.rtbf.be/info/dossier/la-grece-en-pleine-tempete-financiere/detail_syriza-soutient-le-capitalisme-les-anti-austerite-manifestent-a-athenes?

  • Grèce : Tsípras a-t-il vraiment capitulé ? - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2015/07/10/grece-tsipras-a-t-il-vraiment-capitule_1345701

    « Capitulation », « reddition »… : ce vendredi matin, le concert triomphaliste de tous ceux qui, avec une jubilation parfois suspecte, commentaient les dernières propositions grecques du Premier ministre Aléxis Tsípras, faisait parfois penser au fameux dicton : « Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt. »

    • Les propositions de Tsípras signent-elles justement la victoire a posteriori du camp du « oui » (à l’austérité : désormais, tout le monde est enfin d’accord sur le sens de ce référendum), alors que Tsípras avait appelé à voter « non », remportant une écrasante victoire avec 61% des voix ?

      En partie, c’est vrai, le « oui » remporte une victoire posthume. Mais alors, c’est l’asphyxie économique de la Grèce depuis l’annonce du référendum et le chantage des créanciers qui auront porté leurs fruits. Il sera toujours temps, plus tard, d’évaluer l’impact sur l’image de l’Europe d’une stratégie qui vise à imposer par la violence économique, un choix différent à celui qui résulte des urnes. N’ayant bénéficié d’aucun délai, d’aucune souplesse, pour consulter le peuple grec, Tsípras a effectivement vu l’économie de son pays s’effondrer comme un château de cartes.

      Effectivement, on peut être surpris que Tsipras se soit laissé « surprendre » par la fermeture du robinet des liquidités bancaires. Mais j’ai la conviction que c’est encore une tactique de plus pour discréditer l’Eurogroupe.
      A remarquer que le franchissement de la ligne rouge du gouvernement grecque avec les nouvelles propositions à l’Eurogroupe, donc de nouveaux ajustement impopulaires, sont assorties de conditions comme le rééchelonnement de la dette qui ne manqueront pas d’exaspérer un peu plus les tenants d’une ligne dure, le tandem Merkel-Schäuble qui eux risquent fort de renverser la table sous laquelle Tsipras a fait mine de passer.
      Ce qui me surprend toutefois c’est que ce gouvernement grec n’ait pas prévu de plan B pour contrer le gel des liquidités, comme par exemple remettre en circulation une monnaie alternative (drachme) pour qu’au moins les citoyens grecs puissent assurer le quotidien. Mais peut-être est-ce dans les cartons et peut-être verrons nous ce plan mis en œuvre à partir de la semaine prochaine ... ?

    • De plus, cet article est bienveillant, mais se trompe, il me semble, sur la partie « Tsipras a sauvé sa tête » du côté politique interne. Le bordel d’hier soir au parlement a montré de sérieuses (et justifiées) fissures à sa gauche... Il n’a plus de franche majorité avec lui...Franchement, difficile de penser que ce gouvernement va réussir à tenir six mois de plus... Il n’est plus crédible pour personne aujourd’hui (ni oui, ni non), il me semble...

    • je crois qu’ils n’ont pas de plan b, parce qu’ils n’ont jamais vraiment pris au sérieux une exclusion de l’eurozone...

      Alors là, c’est une grosse erreur stratégique ; un peu comme aux échecs dans une partie où l’on n’ose croire que l’adversaire na sacrifiera pas une pièce maîtresse, alors qu’il a déjà envisagé de le faire pour vous mettre « mat »

    • La pièce maîtresse sacrifiée étant en l’occurrence dix millions de gens, dont une bonne part de retraités, qui ont clairement demandé un maintien dans l’euro, je continue à penser (suivant aussi les déclarations de Tsipras et de Varoufakis) qu’ils ne s’étaient pas préparés à faire face à une telle violence.

  • Greek debt crisis: Tsipras urges MPs to back bailout plan - live | Business | The Guardian
    http://www.theguardian.com/business/live/2015/jul/10/greek-crisis-deal-hopes-mps-vote-tsipras-live

    More on the rally, from Emma Graham-Harrison in Athens:

    Hundreds of marchers at a “no” rally, many carrying the flag of communist trade union PAME are marching though Syntagma square in front of parliament.

    “They took the no and made it a yes” said protestor Giorgos Tsolakas, 34.

    “I don’t support Tsipras, I support the no, because I believe there is no future for us, the youth and workers”

    • 22:23

      Alexis Tsipras begins by admitting that he has made mistakes in the negotiating process.

      And he concedes that the offer has many differences from his pre-election promises (indeed!)

      We negotiated as long as we could, and are now looking to avert a “political” Grexit. But there are are pitfalls ahead.

      22:29

      Prime minister Tsipras is arguing that, by backing his austerity plan, Greece can put the threat of Grexit behind it, and start the process of growth and investment.

      22:39

      Tsipras says he hopes Greece has reached the end of a very difficult battle that has scarred the country’s recent history.

    • 22:58

      Greece’s creditors make “positive evaluation”

      HEADS-UP. Greece’s lenders have kicked the tires of the new austerity programme, and they’re not unimpressed.

      AFP has the story:

      Greece’s international creditors believe its latest debt proposals are positive enough to be the basis for a new bailout worth 74 billion euros, an EU source said Friday.

      “There has been positive evaluation of the Greek programme,” the source said, with the EU’s bailout fund, the European Stability Mechanism ready to consider putting up €58bn plus €16 bn from the International Monetary Fund for a new debt rescue.

      That suggests that Saturday’s crucial Eurogroup meeting could pave the way towards a third aid programme, rather than Grexit....

    • Ces propositions sont donc proches de celles de l’Eurogroupe. On peut cependant noter certaines différences avec le texte du 26 juin, et en particulier la volonté de protéger les secteurs les plus fragiles de la société grecque : maintien du taux de TVA à 7% pour les produits de base, exemptions pour les îles les plus #pauvres, maintien jusqu’en 2019 du système d’aide aux #retraites les plus faibles. De ce point de vue, le gouvernement grec n’a effectivement pas cédé. De même, le gouvernement a inclus dans ce plan des mesures de luttes contre la #fraude fiscale et la #corruption, qui faisaient parties du #programme initial de Syriza. Mais, il faut bien reconnaître qu’il s’est, pour le reste, largement aligné sur les demandes de l’Eurogroupe. Faut-il alors parler de capitulation comme le font certains ? La réponse est pourtant moins simple que ce qu’il paraît.

      En effet, le gouvernement grec insiste sur trois points : un reprofilage de la #dette (à partir de 2022) aboutissant à la reporter dans le temps de manière à la rendre viable, l’accès à 53 milliards sur trois ans, et le déblocage d’un plan d’investissement, dit « plan Juncker ». Mais, ce « plan » inclut largement des sommes prévues – mais non versées – par l’Union européenne au titre des fonds structurels. Surtout, le gouvernement grec insiste sur un engagement contraignant à l’ouverture de #négociations sur la dette dès le mois d’octobre. Or, on rappelle que c’était justement l’une des choses qui avaient été refusées par l’Eurogroupe, conduisant à la rupture des négociations et à la décision d’Alexis Tsipras de convoquer un référendum.

      De fait, les propositions transmises par le gouvernement grec, si elles font incontestablement un pas vers les créanciers, maintiennent une partie des exigences formulées précédemment. C’est pourquoi il est encore trop tôt de parler de capitulation. Une interprétation possible de ces propositions est qu’elles ont pour fonction de mettre l’Allemagne, et avec elle les autres pays partisans d’une expulsion de la Grèce de la zone Euro, au pied du mur. On sait que les Etats-Unis, inquiets des conséquences d’un « Grexit » sur l’avenir de la zone Euro, ont mis tout leur poids dans la balance pour amener Mme Merkel à des concessions importantes. Que l’Allemagne fasse preuve d’intransigeance et c’est elle qui portera la responsabilité du « Grexit ». Qu’elle se décide à céder, et elle ne pourra plus refuser au Portugal, à l’Espagne, voire à l’Italie, ce qu’elle a concédé à la Grèce. On peut alors considérer que ce plan est une nouvelle démonstration du sens tactique inné d’Alexis Tsipras. Mais, ces propositions présentent aussi un grave problème au gouvernement grec.

    • Sens tactique inné, interprétations, exigences, chocs des stratégies, victoire et capitulation.
      Verra-t-on qu’il ne se passe rien ? Qu’il n’y a rien sauf quantités de gloses creuses. Mais enfin je dis ça uniquement comme ça, que cela ne heurte personne, et surtout pas les grecs.

    • Non, non, Agnès Maillard, la sensibilité de chacune et chacun doit être respectée, c’est d’ailleurs le sens de toute cette actualité. Et puis moi je connais seulement les gens, le peuple ? jamais rencontré

  • Grèce : où Alexis Tsipras veut-il en venir ?
    Par Romaric Godin | 10/07/2015, 9:50
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-ou-alexis-tsipras-veut-il-en-venir-491234.html

    1. Faire repartir l’économie
    2. Gagner du temps pour les « vraies » réformes

    3. Mettre les créanciers face à leurs responsabilités

    En reprenant les mesures des créanciers, Alexis Tsipras les contraint en réalité à accepter sa proposition de restructuration de la dette à long terme. Si les créanciers refusent, leur intransigeance éclatera au grand jour et il sera difficile de tenir le discours habituel fustigeant des Grecs pas sérieux. Dès lors, la sortie de la zone euro, si elle a lieu, sera une expulsion politique et sa gestion sera justifiée face aux Grecs.

    #Grèce

    • Grèce : comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse

      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/07/10/grece-l-assistance-de-la-france-en-coulisse_4678503_823448.html#1iB1THRJ27TZ

      Selon plusieurs médias étrangers, dont The Guardian ou Politico, la France a participé à la préparation des propositions qu’Athènes a remises jeudi soir, avant leur examen, samedi, par les ministres des finances de l’Eurogroupe et le nouveau Conseil européen prévu à Bruxelles, dimanche 12 juillet. Ce que l’exécutif se refuse à confirmer.

      Selon nos informations, des hauts fonctionnaires de la direction du Trésor et de la délégation française à Bruxelles ont planché discrètement aux côtés des négociateurs grecs, sous haute surveillance de l’Elysée. « Des fonctionnaires se sont mis à disposition de la Grèce pour donner un coup de main, dès le début de la phase aiguë de la crise, concède un conseiller ministériel. Ce sont les Grecs qui tiennent la plume, mais ils se servent de nous comme d’un sparring-partner. »
      « L’idée n’est pas de dicter aux Grecs ce qu’ils doivent écrire, mais de leur donner des conseils pour faire des propositions de #réformes qui soient acceptables par le Fonds monétaire international (FMI) et la Commission européenne, confirme un autre responsable proche du dossier. Cela revient à leur dire par exemple : attention, telle proposition sur la TVA ou les retraites ne pourra pas passer, telle autre oui. » Avec un objectif : que le plan présenté par M. Tsipras ne soit pas rejeté comme précédemment.

  • Grèce : Alexis Tsipras propose une capitulation aux créanciers
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-alexis-tsipras-propose-une-capitulation-aux-creanciers-491188.html

    Le plan proposé au MES par la Grèce ce jeudi 9 juillet ressemble de près au projet du 26 juin. Une victoire posthume du « oui » au référendum qui devra être compensé par une restructuration de la dette.

  • Will Europe’s leaders come to their senses about Greece ? - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/opinions/will-europes-come-to-their-senses-about-greece/2015/07/07/d923e2d0-2412-11e5-b72c-2b7d516e1e0e_story.html

    The Greeks have made their choice. Faced with two painful alternatives, they chose to stand with their elected leaders and to reject overwhelmingly the harsh, unending austerity that their creditors demanded. Now Europe’s leaders must make their choice. Will they come to their senses and open new negotiations with the Syriza government? Or will they remain unbending, force Greece into official bankruptcy and inexorably out of the euro?

    Too much of what has been reported in the U.S. media in these last, fraught weeks has echoed fulminations of the creditors that distort reality. Syriza has been painted as a party of the extreme left, with Prime Minister Alexis Tsipras’s government depicted as irresponsible and irreverent. This scorn comes from troika functionaries committed to enforcing utterly ruinous policies and whose behavior towards a democratically elected government has been insulting in the extreme.
    […]
    Now, Europe would do well to have some adult leadership. The European Central Bank (ECB) should resume the lending needed to reopen the Greek banks. The European community should resume negotiations, offering Greece a course that holds some hope for a way out — at the very least a less harsh austerity and a greater flexibility as to how the budget balance or surplus is achieved. If the democratically elected government of Greece chooses to crack down on the country’s wealthy tax dodgers rather than cut the pensions of the poorest retirees, its creditors should not stand in the way.

    Au tour du WaPo d’appeler à un comportement… adulte !
     :-D

  • Crise en #grèce : les 10 phrases choc du discours d’Alexis Tsipras devant le Parlement européen
    http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/crise-en-grece-les-10-phrases-choc-du-discours-d-alexis-ia0b0n2934332

    "Alexis Tsipras s’est exprimé ce mercredi devant le Parlement européen. Voici les phrases à retenir de son discours.

    1 - « Nulle part ces programmes n’ont été aussi durs et longs qu’ils ne l’ont été en Grèce. Mon pays est devenu un champ d’expérimentation de l’austérité. L’expérience a échoué : le chômage, la pauvreté, la marginalisation sociale ont explosé. »

    2 - « Nous souhaitons un accord avec nos partenaires, mais un accord qui montre qu’il y a de la lumière au bout du tunnel. »

    3 - « Je ne suis pas de ceux qui prétendent que tous les maux du pays sont à mettre sur le dos des étrangers. Si la Grèce est dans cette situation, c’est parce que, pendant des décennies, les gouvernements ont gouverné de façon clientéliste, sans contrôler la fraude fiscale. »

    4 - « Ne laissons pas l’Union européenne se transformer en (...)

    #politique #syriza #europe

  • Alexis Tsipras, discours de Strasbourg
    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/07/09/alexis-tsipras-discours-de-strasbourg-seance-pleniere-du-p

    Mesdames et messieurs les député(e)s, Je vous remercie de votre invitation ; prendre la parole dans ce haut lieu de la démocratie européenne, m’adresser aux représentants élus des peuples européens à un moment crucial pour mon pays, la Grèce, pour la zone euro et pour l’Union européenne, est pour moi un honneur. Il y a quelques… Source : Ou la vie sauvage

  • « L’Europe a nourri la corruption en Grèce, c’est un fait » - LeTemps.ch - mercredi 08 juillet 2015 - Richard Werly
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b8a6d148-24e4-11e5-9a9f-be4265bf5f16/LEurope_a_nourri_la_corruption_en_Gr%C3%A8ce_cest_un_fait

    Chargé de la lutte anti-corruption au sein du gouvernement Tsipras, le magistrat Panagiotis Nikoloudis est aussi le négociateur du projet d’accord fiscal avec la Suisse. Il répond aux questions sur les réformes, la crise et la régularisation fiscale des avoirs grecs dans les banques helvétiques.

    Nommé « tsar » anti-corruption par Alexis Tsipras, le magistrat Panagiotis Nikoloudis garde, lorsqu’il aborde la crise et les réformes indispensables en Grèce, sa précision de juriste. Vétéran de la lutte contre la criminalité financière, cet ancien procureur a bataillé contre le secret bancaire helvétique, avant de négocier un projet d’accord fiscal avec Berne. Il a reçu Le Temps mardi, alors que le premier ministre grec se rendait à Bruxelles.

    Le Temps : Le gouvernement grec est accusé d’être opposé aux réformes économiques indispensables. Que répondez-vous ?

    Panagiotis Nikoloudis : Ma première réponse est politique : nos partenaires européens n’obtiendront rien s’ils continuent de vouloir imposer à la Grèce des solutions rejetées par sa population parce qu’elles sont insupportables. La pire manière d’obtenir le remboursement de la dette est de maintenir les Grecs à genoux. Continuer ainsi, c’est risquer de nourrir les pires idéologies et les pires ressentiments. Sur la corruption, nos partenaires européens ont fermé les yeux lorsque nos prédécesseurs négociaient tous ces contrats publics et ces acquisitions si coûteuses. Un Grec acceptait bien sûr les pots-de-vin, mais il y avait toujours un Allemand, un Français ou un autre pour le proposer, en drachmes, puis en euro. L’Europe a nourri la corruption en Grèce, c’est un fait.

    – Que faire pour l’éradiquer ?

    – Notre volonté politique est claire. Nous avons ouvert, depuis notre arrivée au pouvoir il y a six mois, 257 enquêtes. Ma première initiative a été d’adresser une directive à tous les auditeurs et contrôleurs des ministères, indiquant que personne ne doit être au-dessus des lois, y compris les ministres, et que tous les contrats publics, sans exception, doivent être examinés. J’ai l’avantage de bien connaître tous ces mécanismes. Je sais que nous rencontrons de sérieux problèmes d’efficacité au sein de l’administration grecque. Je ne le nie pas. Mais sur ce dossier, ce gouvernement mène un combat exemplaire.