person:alice dona

    • Quand tu es data journaliste tu vis dans un monde où tout est blanc, lumineux et aéré (les meubles, les gens), tu te déplaces en taxi, avec un casque sur la tête et tu fais rire les gens avec des données sur le choléra. Trop cool, le data journalisme. Vraiment, merci Microsoft 360.

    • Ca se voit tant que ça ? :-)

      Et la chute : « avant excel, c’était kinda medieval » — typique du soit-disant data-journalisme, qui prétend avoir inventé un truc absolument neuf.

    • +1 avec peg. ça me fait penser à --->

      Serge Reggiani : ’’Le monsieur qui passe’’ (Annie Noel/ Alice Dona), 1973 - YouTube

      https://www.youtube.com/watch?v=2Ek_8M2fJ1s

      –—

      Le Monsieur Qui Passe

      Paroles d’Annie Noel/ Alice Dona

      Je voudrais être ce monsieur qui passe
      Ce monsieur qui passe sans se presser
      Il a le charme des princes de race
      Qu’on a mis au monde tout habillés
      Costume en lin, chemise en soie
      Cravate à pois, chaussures en daim
      Ce monsieur-là connaît bien son solfège
      Il joue comme un Chopin des Nocturnes en arpège
      Coupe au rasoir, ongles soignés
      Montre en sautoir, parfum discret
      Ce monsieur-là a la taille rêvée
      Pour marcher dans la foule sans lever le nez

      Et je voudrais être ce monsieur qui passe
      Ce monsieur qui passe et ne me voit pas
      Avoir ce regard où je ne vois trace
      Du regret de qui, de l’ennui de quoi
      Qu’il me fait envie, que je voudrais être
      Ce monsieur qui passe et qui n’est pas moi
      Moi dont je suis las, dans qui je m’empêtre
      Que je n’aime pas

      Je voudrais être ce monsieur qui passe
      Il a le sourire des gens satisfaits
      Et dans sa tête d’où rien ne dépasse
      Tout est à sa place, tout est rangé
      Voiture de sport, ski à Morzine
      Yacht aux Açores, le grand standing
      Je quitte tout, je veux vivre sa vie
      Et puis j’offre la mienne à n’importe quel prix
      Museau fripé, nez en avant
      Sourcils fâchés, les yeux tombants
      Mes folies douces et mes peines de cœur
      Allez, je brade tout, le pire et le meilleur

      Que je voudrais être ce monsieur qui passe
      Ce monsieur qui passe et qui ne sait rien
      Rien de mes espoirs, rien de mes angoisses
      Rien de mes révoltes serrées dans mes poings
      Je veux une vie où tout soit limpide
      Où ne traînent pas tant des chiens perdus
      Tant d’étés fanés, tant de chambres vides
      Tant d’amours déçues

      Ça y est ! c’est moi lui, je passe à sa place
      Ma peau se défroisse, je deviens charmant
      Qu’est-ce que c’est vaste, enfin j’ai de l’espace
      Sa tête, ô miracle, me va comme un gant
      J’garde ma Jaguar, j’mange chez Régine
      J’commande à boire, je me sens « in »
      J’ai plus d’idées, enfin je suis tranquille
      Les idées, cher Edgar, c’est pour les imbéciles
      Je rentre chez moi, enfin, chez lui
      J’entends une voix : « Bonsoir chéri ! »
      Non, pas sa femme ! Non, pas sa femme à lui !
      Non, pas sa femme, pas sa femme à lui !

      Je ne veux plus être ce monsieur qui passe
      Et grand bien lui fasse d’être aussi beau
      Je lui rends sa femme, ses tableaux de chasse
      Je reprends mes billes, rendez-moi ma peau
      Monsieur qui passez au regard tranquille
      Comme je vous plains de n’être pas moi
      Gardez votre cœur plein d’automobiles
      Je garde le mien, je rentre chez moi