person:allende

  • Your Complete Guide to the N.Y. Times’ Support of U.S.-Backed Coups in Latin America
    https://www.truthdig.com/articles/your-complete-guide-to-the-n-y-times-support-of-u-s-backed-coups-in-latin-

    A survey of The New York Times archives shows the Times editorial board has supported 10 out of 12 American-backed coups in Latin America, with two editorials—those involving the 1983 Grenada invasion and the 2009 Honduras coup—ranging from ambiguous to reluctant opposition. The survey can be viewed here.

    Covert involvement of the United States, by the CIA or other intelligence services, isn’t mentioned in any of the Times’ editorials on any of the coups. Absent an open, undeniable U.S. military invasion (as in the Dominican Republic, Panama and Grenada), things seem to happen in Latin American countries entirely on their own, with outside forces rarely, if ever, mentioned in the Times. Obviously, there are limits to what is “provable” in the immediate aftermath of such events (covert intervention is, by definition, covert), but the idea that the U.S. or other imperial actors could have stirred the pot, funded a junta or run weapons in any of the conflicts under the table is never entertained.

    (bourré de citations accablantes...) #venezuela #medias

    • More often than not, what one is left with, reading Times editorials on these coups, are racist, paternalistic “cycle of violence” cliches. Sigh, it’s just the way of things Over There. When reading these quotes, keep in mind the CIA supplied and funded the groups that ultimately killed these leaders:

      – Brazil 1964: “They have, throughout their history, suffered from a lack of first class rulers.”
      – Chile 1973: “No Chilean party or faction can escape some responsibility for the disaster, but a heavy share must be assigned to the unfortunate Dr. Allende himself.”
      – Argentina 1976: “It was typical of the cynicism with which many Argentines view their country’s politics that most people in Buenos Aires seemed more interested in a soccer telecast Tuesday night than in the ouster of President Isabel Martinez de Perlin by the armed forces. The script was familiar for this long‐anticipated coup.”

      See, it didn’t matter! It’s worth pointing out the military junta put in power by the CIA-contrived coup killed 10,000 to 30,000 Argentines from 1976 to 1983.

  • Cybernetic Revolutionaries | Technology and Politics in Allende’s Chile
    http://www.cyberneticrevolutionaries.com

    https://www.youtube.com/watch?v=9qKoaQo9GTw


    "Big Data Lessons from Our Cybernetic Past" - Eden Medina (Strata + Hadoop 2015)

    By Eden Medina - A historical study of Chile’s twin experiments with cybernetics and socialism, and what they tell us about the relationship of technology and politics.

    In Cybernetic Revolutionaries, Eden Medina tells the history of two intersecting utopian visions, one political and one technological. The first was Chile’s experiment with peaceful socialist change under Salvador Allende; the second was the simultaneous attempt to build a computer system that would manage Chile’s economy. Neither vision was fully realized—Allende’s government ended with a violent military coup; the system, known as Project Cybersyn, was never completely implemented—but they hold lessons for today about the relationship between technology and politics.

    Drawing on extensive archival material and interviews, Medina examines the cybernetic system envisioned by the Chilean government—which was to feature holistic system design, decentralized management, human-computer interaction, a national telex network, near real-time control of the growing industrial sector, and modeling the behavior of dynamic systems. She also describes, and documents with photographs, the network’s Star Trek-like operations room, which featured swivel chairs with armrest control panels, a wall of screens displaying data, and flashing red lights to indicate economic emergencies.

    Studying project Cybersyn today helps us understand not only the technological ambitions of a government in the midst of political change but also the limitations of the Chilean revolution. This history further shows how human attempts to combine the political and the technological with the goal of creating a more just society can open new technological, intellectual, and political possibilities. Technologies, Medina writes, are historical texts; when we read them we are reading history.

    Cybernetic Revolutionaries | The MIT Press
    https://mitpress.mit.edu/books/cybernetic-revolutionaries

    Eden Medina- Profile
    https://www.informatics.indiana.edu/edenm

    She is the author of the prizewinning book Cybernetic Revolutionaries: Technology and Politics in Allende’s Chile and the co-editor of the prizewinning book Beyond Imported Magic: Essays on Science, Technology and Society in Latin America. She has also published on topics as diverse as computer science education, the making of global corporate culture, crisis communication and infrastructure during natural disasters, big data and algorithmic regulation, free and open source software, the history and social study of technology, science and technology in Latin America, and the relationship of technology and politics.

    #Chili #cybernétique #informatique #politique #socialisme #histoire

  • Nestlé et la fin de l’ère Brabeck 20 Mai 2017 - Franklin Frederick - InvestigAction
    http://www.investigaction.net/nestle-et-la-fin-de-lere-brabeck

    « Trois phénomènes d’une considérable importance politique ont défini le XXème siècle : la progression de la démocratie, l’augmentation du pouvoir des entreprises et le déploiement massif de la propagande par les entreprises dans le but de maintenir leur pouvoir à l’abri de la démocratie. » (Alex Carey)

    Le jeudi 6 avril 2017, Peter Brabeck-Letmathe, 72 ans, a assisté pour la dernière fois à l’assemblée générale de Nestlé en tant que Président de son conseil d’administration. Il a travaillé 50 ans pour Nestlé, dont 20 ans en tant que Président du conseil d’administration. Il est indéniable que Brabeck est un homme intelligent et un brillant stratège, toujours prêt à défendre ses idées sur la place publique. Il a été si souvent vu dans des films et dans les médias en général qu’il est devenu une sorte de célébrité parmi les P.D.G. Il fait probablement partie des Autrichiens de notre époque les plus connus au monde, tout comme son compatriote Arnold Schwarzenegger, avec qui il a beaucoup en commun. Leurs opinions économiques et politiques semblent s’inspirer directement de celles de l’École autrichienne d’économie qui est née à Vienne à la fin du XIXème siècle. Selon l’économiste Michael Hudson, l’École autrichienne d’économie a fait brusquement son apparition comme « une manière de riposter aux réformes socialistes. En s’opposant aux règlementations publiques et aux nationalisations, l’École autrichienne d’économie a créé un univers parallèle dans lequel l’État apparait seulement comme étant un fardeau (…). » (1) 

    L’un et l’autre, en leur qualité respective (Peter Brabeck en tant que P.D.G. de Nestlé et membre du Conseil d’administration de plusieurs autres sociétés ; Arnold Schwarzenegger en tant que gouverneur de Californie), ont fait tout leur possible pour protéger le monde contre ce fléau qu’est l’État-providence, défendre les sociétés privées contre les réglementations étatiques et traquer l’intérêt commun où qu’il puisse être, tout en prêchant l’évangile de la privatisation comme garantissant le relèvement de l’économie, si ce n’est de la civilisation même. Cependant, contrairement à Schwarzenegger, Peter Brabeck eut une influence plus grande et plus durable sur l’économie et la société de manière générale. Il est donc important d’examiner de plus près l’héritage qu’il a laissé. 

    L’une des principales réussites de Brabeck fut la création du Water Resources Group (WRG), une sorte de groupe de réflexion, de lobby, et d’organisation de développement ayant pour but de promouvoir les partenariats public-privé dans le secteur de l’eau. Il est Président du conseil d’administration de WRG et, jusqu’à présent, rien ne laisse à penser qu’il va également se retirer de cette fonction. Le WRG a été fondé par Nestlé, Coca-Cola, Pepsi Co et SAB Miller, les géants de l’industrie de l’eau en bouteilles. D’autres membres puissants et influents en font partie, qui ne sont pas directement liés à l’industrie de l’eau embouteillée, telle la Société financière internationale (SFI), organisation membre du Groupe de la Banque Mondiale et dont l’activité consiste à conseiller les sociétés du secteur privé dans leurs projets. Philippe Le Houérou, P.D.G. de la SFI, est vice-président du conseil d’administration du WRG. La Direction du développement et de la coopération (DDC) est également membre du WRG. Manuel Sager, le chef de la DDC, fait partie du Conseil des gouverneurs du WRG, tout comme les P.D.G. de Coca-Cola et PepsiCo. 

    Le WRG fournit à Peter Brabeck le cadre institutionnel idéal pour intensifier sa politique de privatisation de l’eau. Les entreprises d’embouteillage d’eau, dont Nestlé, ont évidemment beaucoup d’avantages à tirer de la privatisation de l’eau ainsi que du démantèlement des services publics de l’eau. Grâce à sa puissance économique et politique, le WRG peut user de son influence sur les gouvernements du monde entier. En plus de cela, on oublie souvent les relations importantes du WRG : en 2015, le géant de l’industrie brassicole AB Inbev a fait l’acquisition de SABMiller, qui est membre du WRG. AB Inbev appartient à l’Empire de l’helvético-brésilien Jorge Paulo Lemann, première fortune du Brésil et deuxième fortune de la Suisse d’après le magazine FORBES. L’Empire économique de Lemann s’étend jusqu’au cœur des États-Unis et de l’Amérique latine. 

    Autre réussite d’importance, les relations de travail étroites que Brabeck a noué entre Nestlé et l’armée. Dans les années 70 et 80 du siècle dernier, Nestlé s’est trouvée confrontée à une très grande menace pour son image de marque et ses pratiques : la campagne « Nestlé tue les bébés » menée par des groupes issus des sociétés civiles européenne et américaine. Pour venir à bout de ce problème, Nestlé a recruté Raphael Pagan, officier des renseignements américains, qui fut chargé de développer des stratégies afin de « combattre » les critiques émanant des sociétés civiles. À ce moment-là, Brabeck n’était pas encore le P.D.G. de Nestlé, mais cette expérience a semble-t-il été couronnée de succès depuis que Brabeck lui en a donné une nouvelle dimension. Lorsqu’il était P.D.G. de Nestlé, Brabeck a embauché John Hedley, un ancien agent du MI6, en tant que chef de la sécurité chez Nestlé. Ce dernier a organisé une opération d’infiltration de mouvements issus de la société civile suisse qui se montraient critiques à l’égard de Nestlé, et particulièrement d’une organisation du nom d’ATTAC. En 2011, Nestlé a organisé son propre forum international de « Création de Valeur Partagée » en partenariat avec « l’Atlantic Council », une organisation de grandes sociétés proches de l’OTAN. Nestlé États-Unis a prévu un programme spécial pour l’emploi des anciens militaires. Voici ce que l’on peut lire sur leur site : 
    « Nestlé est fière d’offrir de nombreuses opportunités aux vétérans de l’armée américaine, en leur permettant de mettre à contribution leurs formations et compétences exceptionnelles au sein des différentes sociétés opérationnelles de notre organisation. » (2) 

    L’existence de liens étroits entre des sociétés transnationales et les services de renseignements de l’armée ou l’armée en général n’est pas propre à Nestlé. Mais, contrairement à la plupart des autres sociétés transnationales (STN), Peter Brabeck fut parmi les premiers à se lancer dans ce type de coopération. Les raisons en sont simples : les STN et le secteur financier sont les principales forces motrices des politiques néo-libérales, cette forme extrême et profondément antidémocratique du fondamentalisme de droite du marché. Les privatisations sont l’un des principaux outils politiques du projet des néo-libéraux, ce qui en réalité signifie transformer les biens communs en profits privés et qui, par définition, ne va pas vraiment attirer le soutien de la population…En conséquence, les politiques néo-libérales se heurtent forcément à la résistance du peuple et ne peuvent être appliquées que par l’utilisation de la violence ou de la duperie. Les services de renseignements de l’armée sont capables de fournir des informations sur la façon dont la société civile s’organise contre la mainmise des entreprises sur les ressources naturelles et l’appropriation de la démocratie par celles-ci, et ainsi, grâce à ces importants moyens, permettent aux entreprises de sauvegarder leur pouvoir. De plus, la plupart des ressources naturelles essentielles aux STN se trouvent dans les pays du Sud où coopérer avec l’armée peut être bien utile lorsqu’il s’agit de combattre les gouvernements et peuples locaux s’ils tentent d’utiliser leurs ressources naturelles pour leur propre développement, ce que l’establishment néo-libéral considère comme le crime suprême. C’est ce qui se passa au Chili lorsque Salvador Allende fut élu et que son gouvernement entreprit la nationalisation de certaines ressources naturelles du Chili dans l’objectif de développer le pays, au détriment des profits des multinationales. La première réaction du puissant establishment international fut alors de déclarer une guerre économique contre le Chili et, lorsque cela ne suffit pas, d’entreprendre un coup d’État sous la conduite du Général Augusto Pinochet. Il s’ensuivit une guerre contre le peuple chilien pendant plusieurs années durant lesquelles des milliers d’individus furent assassinés ou portés disparus. Du point de vue des néo-libéraux, ce fut une réussite : Pinochet a effectivement mis en œuvre tout un programme néolibéral au niveau du gouvernement. Peter Brabeck a eu l’occasion de voir de très près les actions de Pinochet : il se trouvait au Chili. Il a commencé sa carrière chez Nestlé au Chili à ce moment précis. Il a dû être impressionné par les mesures prises par Pinochet concernant l’opposition du peuple aux politiques de privatisation. 

    Cependant, il n’est pas toujours possible d’avoir recours ouvertement à la violence pour appliquer des politiques impopulaires. Le projet néolibéral a alors recours à la duperie en tentant de dissimuler les véritables objectifs de ses politiques et de convaincre le peuple qu’il œuvre en réalité dans son propre intérêt. Ainsi, les sociétés privées qui tentent d’imposer la privatisation des services publics par le biais, par exemple, de l’Accord sur le Commerce des Services (ACS), se sont baptisées les « Très Bons Amis des Services ». (3) Peter Brabeck qualifie la manière dont Nestlé procure des « effets positifs sur le long terme pour les actionnaires et la société » de « Création de Valeur Partagée ». L’eau en tant que bien commun est notre plus précieuse valeur partagée et celle-ci est clairement menacée par les politiques de privatisation de Brabeck. 

    Le projet néo-libéral essaie avant tout de rester secret. Selon un classement des « informations les plus censurées » établi par « Project Censored » (« Projet Censuré », une initiative visant à dénoncer et lutter contre la censure de l’information), l’information selon laquelle « la moitié de la richesse mondiale est détenue par 1 % de la population » fut la plus censurée de l’année 2015. Cette année (en 2017), 1 % de la population détient plus de la moitié de la richesse mondiale. Seulement 8 hommes possèdent effectivement l’équivalent de ce que la moitié de la population mondiale possède (5). Ceci nous indique clairement ceux à qui profitent réellement les politiques néo-libérales et les privatisations. Toujours en 2015, la « résistance du peuple à l’appropriation de l’eau par les sociétés privées » fut l’information qui occupait la 4ème place de ce même classement. (6) 

    Le fait de s’emparer de l’eau et de la privatiser concorde avec l’accumulation des richesses par les 1 % les plus riches, catégorie à laquelle appartient Peter Brabeck (et une réalité que ce dernier s’efforce de dissimuler). Il est également parvenu à faire taire la plupart des ONG suisses politiquement engagées, conscient que les débats et critiques concernant Nestlé en Suisse (son pays d’origine) pourraient nuire fortement à l’image de marque de Nestlé. 

    La retraite de Peter Brabeck, la fin de l’ère Brabeck, coïncide toutefois avec la fin du projet néo-libéral lui-même. Sa crédibilité a été érodée, ses réels objectifs dévoilés. Partout dans le monde, des mouvements de résistance se développent et, l’un après l’autre, chaque pays rejette fermement les politiques néo-libérales. Il vaut peut-être mieux que ceux qui fêtaient la fin de la Pink Tide (« Marée Rose ») en Amérique Latine, durant laquelle des gouvernements progressistes en Argentine, en Bolivie, en Équateur, au Paraguay, au Brésil et au Venezuela prirent le pouvoir politique, regardent ce qui est en train de se dérouler à nouveau sur ce continent. En Équateur, le peuple a élu Lenin Moreno, candidat soutenu par le Président Rafael Correa ; en Argentine, le président Macri, qui après son élection appliqua des politiques néo-libérales entraînant une hausse de la pauvreté en seulement quelques mois, est à présent confronté à une très forte opposition émanant du peuple et à une grève générale qui a paralysé tout le pays. Ce qu’a accompli Macri en Argentine jusqu’à présent n’est pas ce que l’on peut qualifier de réussite et, au grand désarroi de la classe néo-libérale, il est peu probable qu’il sera réélu. Au Brésil, où il a fallu un coup d’Etat parlementaire afin que les néo-libéraux puissent appliquer tout un programme et se lancer dans la privatisation des biens publics, le gouvernement illégitime du président Michel Temer est en pleine dislocation. Et, malgré la campagne menée par la presse traditionnelle contre l’ancien président Lula, c’est ce dernier qui a obtenu dans tous les sondages le plus de soutien de la part du peuple pour remporter les élections. Au Venezuela, malgré une guerre économique semblable à celle déclarée contre le président Allende au Chili et une campagne menée par la presse internationale contre le gouvernement vénézuélien, la politique selon laquelle les ressources naturelles du pays sont utilisées au profit du peuple continue d’être fièrement appliquée et ses résultats, notamment ses programmes d’alphabétisation ou de logement, sont impressionnants. Cependant, dans la situation actuelle, les résultats concrets et positifs obtenus grâce à des politiques différentes de celles du crédo néo-libéral doivent être minimisés ou complètement ignorés par la presse traditionnelle, le principal allié du néo-libéralisme. Il n’en reste pas moins que les signes des temps sont manifestes et que le projet néo-libéral est arrivé à sa fin. 

    Le successeur de Peter Brabeck chez Nestlé ne sera pas en mesure de faire autant que ce que Brabeck lui-même a fait pour le projet néo-libéral. Et il devra être beaucoup plus prudent face aux critiques émanant des mouvements issus de la société civile car, au final, c’est nous, le peuple, qui déciderons de la place que Nestlé et lui-même pourront occuper à l’avenir. 

    Source : Investig’Action

    Notes :
    (1) Lire Michael Hudson, “J is for Junk Economics”
    (2) https://recruitmilitary.com/Nestle
    (3) http://www.world-psi.org/en/psi-special-report-really-good-friends-transnational-corporations-agreeme
    (4) http://projectcensored.org/1-half-of-global-wealth-owned-by-the-1-percent 
    (5) https://www.oxfam.org/en/pressroom/pressreleases/2017-01-16/just-8-men-own-same-wealth-half-world
    (6) http://projectcensored.org/4-popular-resistance-to-corporate-water-grabbing

    #Eau #Nestlé #Brabeck-Letmathe #Arnold Schwarzenegger #privatisation #Ecole_autrichienne_d_économie #Water_Resources_Group #WRG #Coca-Cola #Pepsi #SABMiller #SFI #Philippe_Le_Houérou #Manuel_Sager #DDC #démantèlement_des_services_publics #AB_Inbev #Atlantic_Council #néo_libéralisme #Biens_Communs #Chili #ACS #Brésil #Argentine

    Nestlé, l’eau, antérieurement publié sur SeenThis

    https://seenthis.net/messages/593729

    https://www.youtube.com/watch?v=qrgtbgjMfu0


    https://seenthis.net/messages/516663

    https://seenthis.net/messages/132395

    https://seenthis.net/messages/86468

    https://seenthis.net/messages/86445

    https://seenthis.net/messages/17692

  • Agustin Edwards: A Declassified Obituary
    http://nsarchive.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB587-Agustin-Edwards-left-legacy-of-collaboration-with-CIA-in-Ch

    Declassified CIA, White House Documents Reveal Collaboration between Chilean Media Mogul and Highest Level of Nixon Administration
    Kissinger Set up Secret Meetings for Edwards with Nixon and CIA Director Richard Helms
    Documents Record Edwards Covert Coup Plotting to Overthrow Allende in Chile

    Operation Condor Targeted Amnesty International for Assassination
    http://nsarchive.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB572-Declassified-files-show-Operation-Condor-targets-for-assass

    Repression in Argentina : Obama Administration Declassifies Top Secret Intelligence Files
    New Documents Shed Light on OPERATION CONDOR, planned missions in Europe

  • Project Cybersyn
    http://99percentinvisible.org/episode/project-cybersyn

    In England, in the 1960s, a business consultant named Stafford Beer was applying concepts of cybernetics to business management. He believed a business could be thought of as an intelligent system. If the goal of a business is to sell more product, or work more efficiently, one could (using the principles of cybernetics) design the system to work toward that goal.

    Flores thought that Stafford Beer could use Cybernetics to help model and manage Chile’s economy, and Beer was thrilled at the chance to apply his ideas on such a grand scale. Beer arrived in Chile in 1971 to begin on this project, which they called “Cybersyn.”

    Stafford Beer first set about making a cybernetic model of Chile’s economy that mapped out how all of the different parts of the economy connected within the larger system. Beer also wanted to enable the different parts of the Chilean economy to communicate easily with each other and thought computers could help accomplish this.

    Stafford Beer and the team he had assembled set about creating a computer network that would connect all of the factories in Chile. This was a really novel concept for the time, but there was a problem: it was the 1970s—there weren’t many computers in Chile. Stafford Beer was only able to get one computer to create his network.

    Their solution was to use telex machines. A telex is like a typewriter connected to a phone line. So if one factory had a telex, they could type out a message, and send it to another telex. The messages might contain data about shortages in raw material or how many workers were showing up to their shifts. This data would be entered into the computer and analyzed, and subsequently, decisions could be made about how to address problems.

    http://feeds.99percentinvisible.org/~r/99percentinvisible/~5/wC76ELhuJts/230-Project-Cybersyn.mp3

    #Chili #Cybernétique #Management #Politique #Projet_Cybersyn #Salvador_Allende #Socialisme #Stafford_Beer #Télex #Économie

  • There was, in fact, only one project, in which terror was the central tool of the free-market transformation. “Repression for the majorities and ‘economic freedom’ for small privileged groups are in Chile two sides of the same coin,” Letelier wrote. (...)
    Letelier dismissed Friedman’s claim that urging Pinochet to introduce economic “shock treatment” (...) was merely “technical” advice, unrelated to the human-rights abuses. On the contrary, Letelier insisted that Pinochet’s political violence was what made his economic violence possible. Indeed, only by murdering and imprisoning left leaders, and by terrorizing the wider society, could Pinochet force the same nation that had democratically elected Allende a few years earlier to accept this savage clawback of social gains.

    #répression #Chili #Letelier #Friedman #Pinochet #Allende #néo-libéralisme #violence #Klein

    http://www.bilaterals.org/?40-years-ago-this-chilean-exile&lang=en

  • Latin America Has to Fight and Win!
    by Andre Vltchek | January 8, 2016
    http://www.counterpunch.org/2016/01/08/latin-america-has-to-fight-and-win

    (...) One day, not long after Evo Morales came to power in Bolivia, I spoke to a man, a member of one of the ‘leading’ families, which has in its ranks Senators, owners of mass media outlets, as well as captains of local industry.

    “We will get rid of Morales”, he told me, openly. “Because he is a dirty Indian, and because we will not tolerate lefties in this part of the world.”

    He was not hiding his plans – he was extremely confident.

    “We don’t care how much money we have to spend; we have plenty of money. And we have plenty of time. We will use our media and we will create food and consumer goods deficits. Once there is nothing to eat, once there are food lines in all the major cities, as well as great insecurity and violence, people will vote him out of power.”

    It was clearly the concept used by the Chilean fascist economic and political right wing thugs, before the 1973 US-backed coup against President Salvador Allende. “Uncertainty, shortages”, and if everything failed – then a brutal military coup.

    In Bolivia the “elites” tried and tried, but they were not successful, because there was great solidarity with the government of Evo Morales, coming from socialist countries like Brazil and Venezuela. When the Right tried to break the country to pieces, pushing for the independence of the richest, “white” province of Santa Cruz, Brazilian President Lula declared that he was going to send the mightiest army in the South American continent and “defend the integrity of the neighboring country”. (...)

  • Jour 20 - #BlogElul 2015 - Témérité
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2015/09/04/Jour-20-BlogElul-2015-Temerite

    tableauperiodiqueelements.jpg, sept. 20151973:15 Le tableau périodique des élémentsOu la table de Mendeleiev...Il y a des souvenirs qui s’accrochent à des années, je n’y peux rien. 1973, c’est indiscutablement Le Gaou Bénat, Lip, le Larzac, le putsch de Pinochet et la mort d’Allende, et encore tant d’autres choses qui feraient aisément croire à mon lecteur que je recopie pour partie les éphémérides de cette année-là. D’ailleurs, c’est le billet de Kozlika sur cette année-là qui m’a probablement décidée à participer aux Ricochets quand par la suite, la fée nous a lancé le défi de la suivre sur cette aventure étonnante qu’elle avait menée de son côté.Peut-être parce que de la lire évoquer ses révolutions, les miennes ont surgi avec une force surprenante. Cette année-là je suis tombée amoureuse éperdue d’un des (...)

    #Boîtes_de_Pandore #adolescence #bloguer #petits_cailloux_et_ricochets

  • Pinochet’s lingering political reforms
    http://www.ipsnews.net/2013/09/pinochets-lingering-political-reforms

    Sep 11 2013 (IPS) - The dictatorship headed by General Augusto Pinochet (1973-1990) from start to end systematically dismantled every vestige of “the Chilean path to socialism” that the government of Salvador Allende (1970-1973) had attempted to follow. But it also established political structures that Chilean democracy has not yet managed to eradicate. See the process in the timeline below:

    #Chili #Pinochet #infographie

  • Comment Londres a secrètement soutenu #Pinochet
    http://fr.myeurop.info/2013/09/11/comment-londres-a-secr-tement-soutenu-pinochet-12205

    Benjamin Leclercq

    Revue du web Alors que le #Chili commémore aujourd’hui les 40 ans du coup d’Etat et de la mort d’#Allende, The Guardian révèle comment Londres a soutenu Pinochet. Le Foreign Office a influencé des journalistes et infiltré les comités de solidarité au peuple chilien. Thatcher, par la suite, a vendu des (...)

    #Politique #Histoire #Amérique_du_Sud #Royaume-Uni #1973 #armée_chilienne #coup_d'Etat #dictature #diplomatie #droits_de_l'homme #Margaret_Thatcher #Ventes_d'armes

  • Beware the Anti-Anti-War Left – Jean Bricmont
    http://www.counterpunch.org/2012/12/04/beware-the-anti-anti-war-left/#_ftnref1

    The anti-anti-war left, if it were honest, should be frank about this choice, and openly call on the United States to go bomb wherever human rights are violated; but then it should accept the consequences. In fact, the political and military class that is supposed to save the populations “massacred by their dictators” is the same one that waged the Vietnam war, that imposed sanctions and wars on Iraq, that imposes arbitrary sanctions on Cuba, Iran and any other country that meets with their disfavor, that provides massive unquestioning support to Israel, which uses every means including coups d’état to oppose social reformers in Latin America, from Arbenz to Chavez by way of Allende, Goulart and others, and which shamelessly exploits workers and resources the world over. One must be quite starry-eyed to see in that political and military class the instrument of salvation of “victims”, but that is in practice exactly what the anti-anti-war left is advocating, because, given the relationship of forces in the world, there is no other military force able to impose its will.

  • La bataille du Chili est sans conteste un des plus saisissants films politique qui m’ait été donné de voir.
    Le cinéaste et son équipe arrivent à capter cet instant si fragile ou la conscience politique collective du « peuple de gauche » entend le bruit des bottes et de la cravache de la soumission. les poings levés vont être coupés, l’ordre bourgeois, patronal, et militaire va régner. Une résistance sans armes va s’opérer jusqu’à la chute finale.
    Bouleversant de voir comment une telle volonté politique d’organiser les moyens de productions, la répartition des richesses, et de la propriété va être écrasée par les forces les plus réactionnaires et conservatrices du pays.

    La bataille du Chili (1973) un film documentaire en trois parties de Patricio Guzman avec la collaboration entre autres de Chris Marker

    Ici est présenté la première partie :
    L’insurrection de la bourgeoisie

    http://www.dailymotion.com/video/x8ujr2_la-bataille-du-chili-1-sur-

    Une analyse du film par Rosa Llorens
    http://www.legrandsoir.info/la-bataille-du-chili-40-ans-apres-21028.html

    Le #film, tourné pendant la présidence d’#Allende, dans des conditions dramatiques, pourrait s’intituler #Chronique d’un Coup d’État annoncé : effectivement, dès la victoire d’Allende aux élections de septembre 1970, les #partis_politiques de #droite, les secteurs #radicaux de l’#armée et la #CIA avaient mis au point la stratégie du #chaos qui devait conduire au #coup_d_État.
    La grande difficulté, pour l’équipe de #tournage, dit P. Guzman, était le décalage entre le peu de moyens matériels (le film fut tourné grâce à la #pellicule offerte par #Chris_Marker, et monté, après le coup d’État, à #Cuba) et la masse d’#événements et l’#effervescence des années 70-73 : il fallait choisir et planifier ce qu’on allait couvrir ; les choix furent judicieux, puisqu’on suit le film dans l’angoisse, l’estomac noué, revivant les possibilités extraordinaires de cette période, tout en pensant aux #tragédies #humaines auxquelles elle a abouti ; mais on assiste aussi, au-delà du #documentaire, à de grands moments de #cinéma.
    Les #séquences font alterner trois groupes, trois centres de #pouvoir : les #ouvriers dans leurs #usines, la #droite_parlementaire appuyée sur l’#armée, et, entre les deux, Allende et le gouvernement d’#Unité #Populaire.

    http://www.dailymotion.com/video/x8ulm1_la-bataille-du-chili-2-sur-5_news

    Face à la #stratégie de tension et de #sabotage de la part de la droite, Allende ne pouvait compter que sur le #peuple : il a donc encouragé les ouvriers à s’#organiser, ce qu’ils ont fait avec une détermination et une efficacité impressionnantes ; les usines passent entre les mains du peuple, constituant les nouveaux « #cordones », où le travail est inséparable des #actions_de_défense : on voit les ouvriers dresser des #barricades et obliger la police mais aussi le #gouvernement, qui voulait revenir sur ces nationalisations sauvages, à reculer.

    Mais le moment le plus fort, c’est l’assemblée des responsables de cordones face à la direction des #syndicats, la #CUT, où les #communistes jouent un rôle (modérateur) important. Un ouvrier, visiblement exaspéré par les discours du responsable de la CUT, prend la parole : « Vous nous avez demandé de nous organiser, nous nous sommes organisés - mais pour quoi faire ? Les #camarades sont fatigués de s’entendre dire que ce n’est pas le moment, qu’il faut rendre des usines, parce qu’elles appartiennent à la reine d’Angleterre ou à des #banques suisses. Les camarades ne comprennent pas, ils veulent agir pour soutenir notre camarade #Président. »

    http://www.dailymotion.com/video/x8um4k_la-bataille-du-chili-p-guzman-3-sur_news


    (...)

    Pendant ce temps, la droite déroule son plan. L’armée suit sa propre #politique : elle encercle les usines pour vérifier qu’il ne s’y cache pas d’armes, fouillant et arrêtant les ouvriers - sans qu’elle ait jamais rien trouvé ; mais ces opérations servent à étudier les lieux possibles de #résistance et à habituer les jeunes #soldats à #affronter les ouvriers. Parallèlement, la « #société_civile », appuyée par les #médias (ou du moins 75% des médias) s’organise : en 1972, la grève des #transporteurs routiers paralyse le pays ; les « ménagères » typiques, en grosses lunettes de soleil de marque et coiffure au brushing impeccable, celles auxquelles les médias français donnaient toujours la parole pour rendre compte de la situation au Chili, collectent des fonds pour soutenir les grévistes (déjà subventionnés par la CIA) et les médias accusent le gouvernement d’atteinte à la #propriété_privée quand il essaie de #réquisitionner les camions.

    http://www.dailymotion.com/video/x8vwjm_la-bataille-du-chili-p-guzman-4-sur_news

    Entre les deux, il y a Allende, fidèlement soutenu par des #manifestations #populaires, et toujours respectueux de la #Constitution, même quand la droite fait assassiner son aide de camp, le commandant #Araya, pour le couper des secteurs #loyalistes de l’armée. La séquence des funérailles d’Araya est la plus magistrale du film : on voit, littéralement, les officiers supérieurs, filmés en plan américain, se féliciter, dans le dos d’Allende, de leur succès et se concerter pour les étapes suivantes du plan. Guzman explique comment il a obtenu cet effet de naturel : il avait juché, bien en vue, un cameraman sur une chaise, pendant qu’un autre, plus discrètement, avec un zoom, prenait les vraies images. Mais que pesait le soutien des ouvriers aux mains_nues face aux #tanks et à l’aviation ? L’issue de la #confrontation, on la connaît, et le film nous fait entendre le dernier message d’Allende, depuis la #Moneda bombardée : « Que mes paroles soient le châtiment de ceux qui ont trahi », « Je paierai avec ma vie la loyauté du peuple », « L’#histoire est à nous et elle est faite par le peuple », bientôt, de nouveau, « s’ouvriront les larges avenues par où passe l’#homme #libre pour #construire une #société #meilleure ».

    http://www.dailymotion.com/video/x8w0ls_la-bataille-du-chili-p-guzman-5-sur_news

    #Chili #Salvador_Allende #Patricio_Guzman #Commando_communal #coopérative #Nationalisation #Expropriation #Capitalisme #Socialisme #Marxisme #Fascisme #Ordre #Etudiant #Etats_unis #La-bataille_du_Chili #Vidéo