person:alphonse bertillon

  • Alphonse Bertillon’s Synoptic Table of Physiognomic Traits (ca. 1909) | The Public Domain Review
    http://publicdomainreview.org/collections/alphonse-bertillons-synoptic-table-of-physiognomic-traits-ca-190

    Alphonse Bertillon’s Tableau synoptic des traits physionomiques was essentially a cheat sheet to help police clerks put into practice his pioneering method for classifying and archiving the images (and accompanying details) of repeat offenders, a system known as bertillonage.

    Bertillon’s solution was to develop a rigorous system of classification, or “signalment”, to help organise these photographs. This involved — in addition to taking simple measurements of the head, body, and extremities — breaking down the criminal’s physiognomy into discrete and classifiable elements (the curl of ear, fold of brow, inclination of chin). What in other contexts might be the much loved (or reviled) expressions of a personality, in Bertillon’s world become simply units of information. Taking a note of these, as well as individual markings such as scars or tattoos, and personality characteristics, Bertillon could produce a composite formula that could then be tied to a photographic portrait and name, all displayed on a single card, a portrait parlé (a speaking portrait).

    Key to the whole endeavour, of course, was the new exactitude of representation afforded by photography, though this was still an exactitude limited to a particular moment. Over time faces change, a fact which rendered Bertillon’s system less than perfect. With the call for an identifier more fixed than the measurements of an inevitably changing face, and a system less complex, bertillonage was eventually, by the beginning of the 20th century, supplanted by the new kid on the forensic science block — fingerprinting.

    #Surveillance #Fichage #Bertillonage #Histoire

  • AnuScan Inc.
    http://www.anuscan.com

    Biometrics for secure recognition
    AnuScan by ANALID Inc makes PINs and passwords unnecessary - it’s the anus pattern as an unmistakable feature for secure identification.
    ...
    Some history
    The realisation that the human anus does not change goes back to the French physicist Alphonse Bertillon who reported this fact in 1845. Almost 100 years later, in 1936, Frank Burch first used anus recognition for personal identification. In 1994 John Daugman patented the anus recognition algorithm, and together with Dr Flom and Dr Safir founded the company ANALID Inc in Delaware and AnuScan Inc in New Jersey, USA.

    Security through unique structure
    The construction of the anus is not determined by DNA, but is formed as a result of a random process which is completed by the eighth month of pregnancy. This anus structure, once created, remains stable until death. Even diseases such as hemorrhoids or IBS problems caused by alcohol or drug misuse do not influence the anus structure.

    C’est réalisé par UBERmorgen (http://ubermorgen.com/UM/index.html)

    #sécurité #my_ass #wtf

  • « Des calculs de probabilité ont produit des erreurs judiciaires »

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/09/14/des-calculs-de-probabilite-ont-produit-des-erreurs-judiciaires_4756815_16506

    Leila Schneps, mathématicienne et auteure de romans policiers, a écrit avec sa fille Coralie Colmez Les Maths au tribunal (Seuil, 288 p., 20 €). Elles y passent en revue dix cas dans lesquels la science des nombres a joué un rôle funeste.

    Les mathématiques ont-elles vraiment produit des erreurs judiciaires  ?

    Absolument. Des erreurs de calcul de probabilité ou autres ont entraîné ces injustices. Un exemple  : aux Pays-Bas, en 2001, une infirmière est accusée de meurtres car elle a assisté à toutes les morts survenues dans son hôpital. Certes, elle avait accès aux médicaments et aux malades, et pouvait avoir voulu abréger les souffrances de ces moribonds. Mais aucun élément matériel n’était disponible. Alors, on a fait un calcul  : étant donné une infirmière qui travaille dans un hôpital de telle taille, quelle est la probabilité qu’elle assiste à tous ces décès  ? On a fait ce calcul n’importe comment et trouvé une probabilité infime  : 1 sur 273 millions.

    Et le résultat  ?

    Elle a été condamnée à la prison à vie. Malgré un appel, puis une cassation. ­Entre-temps, on s’est aperçu que pour certaines morts, elle n’était pas présente, car en congé maladie. Cela changeait tout au calcul, mais on ne l’a pas refait… Il a fallu qu’un statisticien reprenne le dossier pour qu’il soit rouvert. Le 14 avril 2010, elle a été finalement déclarée innocente.

    On peut donc condamner sur de seuls motifs mathématiques ?

    Officiellement, jamais. Là, par exemple, on a trouvé autre chose. Dans son journal intime, l’infirmière mentionnait avoir « cédé à sa tentation ». On a dit qu’il s’agissait d’aider les patients à mourir. En vérité, elle leur tirait les cartes... Il y avait des analyses biologiques, mais elles étaient fautives. Des examens psychiatriques, tous mal faits. Ce sont ces éléments que le juge a retenus. Mais ce qui a été central était bien l’analyse mathématique.

    Pourquoi un tel poids ?

    Parce que les mathématiques ont l’autorité d’une science que l’on croit absolue. Comme si un résultat était juste ou faux et un mathématicien infaillible. Par exemple, quand on analyse une empreinte trouvée sur la scène d’un crime et que l’on constate qu’elle appartient à une personne sur 1 000 dans la population générale. Si l’accusé possède la même empreinte, les gens pensent qu’il y a 999 chances sur 1 000 qu’il soit coupable. Mais ce n’est pas du tout ça ! Cela veut dire que dans une ville de 1 million d’habitants, il y a 1 000 personnes qui possèdent la même empreinte, donc 1 000 coupables possibles, et l’accusé est un de ces 1 000, donc, faute d’autres renseignements, une chance sur 1 000 d’être le coupable. Exactement l’inverse ! Ce raisonnement est si courant qu’il a été baptisé le « sophisme du procureur ».

    Les avocats ne décèlent-ils pas de telles erreurs ?

    Celle-là, de plus en plus. Mais il y en a plein d’autres. Que beaucoup d’avocats laissent passer par incompétence. Ou qu’ils relèvent, mais que le jury n’entend pas. Dans le livre, nous racontons le cas d’un couple mixte accusé de vol sur la seule foi d’un calcul de probabilité. Leur avocat comprend que quelque chose ne va pas. Mais il est tellement maladroit que ça se retourne contre lui, et ses clients sont condamnés.

    Les maths ont-elles pesé dans des procès célèbres ?

    L’affaire Dreyfus, par exemple. ​Alphonse Bertillon, le père de l’empreinte digitale, a affirmé, statistiques à l’appui, que le bordereau à l’origine de l’affaire avait bien été écrit par Dreyfus... Des années plus tard, les trois plus grands mathématiciens de l’époque, Poincaré, Darboux et Appel, ont démontré que ce calcul était basiquement faux.

    L’analyse de l’ADN, star des procès, pose-t-elle des problèmes statistiques ?

    Tout à fait. Les juges pensent que pour analyser de l’ADN, il faut faire appel à des biologistes. Or, si prélever et extraire de l’ADN relève bien de la biologie, l’analyse des résultats qui en ressortent relève de la statistique. Les biologistes utilisent bien souvent des méthodes statistiques beaucoup trop primaires et des logiciels qu’ils ne maîtrisent pas

    Ne vaudrait-il pas mieux laisser les mathématiques hors du tribunal ?
    On ne peut plus, elles sont partout. La solution consiste à éduquer le public et surtout les lycéens, qui seront les avocats et les jurés de demain. Malheureusement, en classe, on continue d’enseigner les probabilités avec des exemples issus du commerce ou des histoires de pots de yaourt. Vous ne pensez pas que les meurtres intéresseraient davantage les élèves ?

  • #Ephéméride_Anarchiste #13_février
    http://www.ephemanar.net/fevrier13.html

    Le 13 février 1874, naissance d’Emile MAINCE à Levallois Perret (Seine, aujourd’hui Hauts-de-Seine).
    Réparateur d’objets d’art, anarchiste.
    Photographié, mesuré et enregistré comme « anarchiste » le 6 janvier 1894 à Paris, probablement arrêté au cours des rafles anti-anarchistes liées au vote des « lois scélérates ».

    On ne sait pas précisément pour quelles raisons, ni dans quelles circonstances, Emile Maince figure comme anarchiste sur cette fiche anthropométrique. Ce fichier constitué par le criminologue Alphonse Bertillon, qui fonda en 1870 le premier laboratoire de la police judiciaire permettra d’identifier et de mémoriser, outre les délinquants de droits communs, les visages des minorités jugés dangereuses ou réfractaires aux lois de la société bourgeoise.

    Bertillon inventa donc l’anthropométrie judiciaire, appelée aussi « Bertillonnage ». Ce système d’identification sera ensuite adopté dans toute l’Europe, puis aux États-Unis, et permettra notamment de faire la « chasse » aux anarchistes. Il sera complété par un « État signalétique confidentiel » du Ministère de l’Intérieur, Direction de la Sûreté générale (4e Bureau) répertoriant les anarchistes par listes alphabétiques, qu’ils soient français ou étrangers, expulsés ou non, résidant en France ou hors de France et mis à jour chaque année et communiqué aux services de police et des frontières.
    Les individus signalés comme anarchistes faisaient ensuite l’objet d’une surveillance des services de police spécialisés qui constituaient des dossiers parfois très importants à l’insu de ces personnes, où lors de perquisitions. Ils favorisèrent l’infiltration policière et une répression étendue du mouvement anarchiste. Si ces dossiers sont aujourd’hui une source historique importante pour les historiens et les chercheurs, il ne faut pas oublier que l’histoire suit son cours et que les militants d’aujourd’hui sont toujours l’objet de l’attention des « Renseignements Généraux » et autres services de police qui ont en leur pourvoir des moyens beaucoup plus performants pour exercer leurs surveillances que par le passé.

  • Des mathématiciens dans l’affaire Dreyfus ?
    http://images.math.cnrs.fr/Des-mathematiciens-dans-l-affaire.html

    Si les grands traits de l’affaire Dreyfus sont relativement bien connus du grand public, le rôle moteur joué par la communauté scientifique l’est nettement moins. Cet article propose une analyse de l’intervention des mathématiciens français dans cet événement ; il s’intéresse tout particulièrement aux controverses autour de l’analyse scientifique du bordereau et à l’expertise menée par Henri Poincaré, Gaston Darboux et Paul Appell en 1904.


    Questions posées par Poincaré, Darboux et Appell lors de l’interrogatoire de Bertillon
    Source : Archives Poincaré, Nancy. L’écriture du document est celle de Poincaré.
    Où l’on croise #Alphonse_Bertillon, inventeur de l’anthropométrie judiciaire, et qui se fait remettre en place par #Henri_Poincaré.