person:alyssa milano

  • La stratégie de #Lysistrata ou comment les femmes peuvent changer le monde

    L’ordre masculin repose sur la menace perpétuelle d’un anéantissement pas total mais presque. Il faut que les dominées soient persuadées de leur faiblesse, à chaque instant. Sur quoi repose l’autorité masculine ?

    Du point de vue pratique, sur des positions de pouvoir disséminées dans toute la société, sur la maîtrise matérielle des processus de production, sur le contrôle de l’outillage intellectuel et communicationnel. Les hommes tentent constamment d’empêcher les femmes de prendre position dans tous ces lieux de pouvoir. Mais cela ne suffit pas. Les femmes peuvent prendre le pouvoir, maîtriser tous les métiers, exercer leur puissance intellectuelle. Il faut donc autre chose. Cette autre chose, c’est précisément le #viol.

    https://blogs.mediapart.fr/jean-jacques-delfour/blog/040519/la-strategie-de-lysistrata-ou-comment-les-femmes-peuvent-changer-le-

    #Jean-Jacques_Delfour #féminisme #masculinité #capitalisme #patriarcat #sexisme #culture_du_viol #domination_masculine

    • Il commence mieux qu’il s’achève ce texte. La culture du viol c’est justement ce qui empêche les femmes de faire la grève du sexe et de la procréation. Lysistrata est une comédie car les masculinistes, patriarcaux et virilistes savent bien comment fini une femme qui dit non, surtout quant c’est la leure. Ca fait très peu de temps et c’est dans très peu d’endroits que les femmes peuvent avoir accès à une contraception fiable dont l’IVG. Moyen radical de faire passer les conséquences de l’hétérosexualité à néant. Les crispations sur l’IVG sont un axe centrale sur cet aspect. C’est la première fois chez les primates (que nous sommes) que les femelles ne sont plus engrossables par la première éjaculation venue (consentie ou pas). Plutôt que de culpabiliser les femmes en leur disant « yaka » faire la grève du viol et du plaisir et ne plus faire de gosses, ca serait plus judicieux de la part de ce monsieur de mettre en avant un accès à l’IVG partout, pour toutes, sans culpabilisation, sans déploration d’un prétendue grand nombre qui ne baisse pas, sans en faire un drame, mais plutot un geste militant. IVG pour toutes !
      Dans un monde dans lequel le viol existe, les femmes ne peuvent pas jouer à Lysistrata. Mais dans un monde dans lequel l’IVG existe, elles peuvent se défécondées. Grâce à l’IVG l’équilibre des forces est soudain renversé.
      #ivg

    • Merci @mad_meg et @aude_v pour vos retours, c’est aussi un peu pour ça que je postais cet article sur Seenthis :)

      C’est effectivement la 1ère partie du texte qui m’a interpelée et surtout, la notion de rapport de force, même involontaire et inconscient, que nous avons en notre faveur. Même si certain.es le savent bien, c’est bien parce qu’il est involontaire et inconscient, qu’il est important de le rendre visible.

      Pour la 2nde partie, je partage votre avis même si je ne m’en étais pas vraiment rendu compte à la 1ère lecture.

      Il est tjs difficile de passer du soutien à la production d’actes et de contenus car, comme le dit Victoire Tuaillon (podcast Les couilles sur la table), « c’est très difficile quand on est dans une position de dominant de penser la domination » (https://www.neonmag.fr/vivons-nous-la-fin-de-la-virilite-514116.html). On a bien besoin d’aide là dessus...

      Il serait intéressant de faire retour à Jean-jacques Delfour, je vais essayer de lui envoyer le lien de cette discussion...

  • http://www.etatdexception.net/un-an-apres-metoo-bilan-et-perspectives

    Il y a exactement un an, l’actrice étatsunienne Alyssa Milano reprenait une phrase lancée par l’activiste new-yorkaise Tarana Burke en 2006 et invitait les femmes à partager sur Twitter leurs témoignages sur la violence sexuelle qu’elles avaient subie. La réponse fut massive et elle donna naissance au mouvement #MeToo. En France, la journaliste Sandra Muller proposa quant à elle le hashtag #BalanceTonPorc, repris plus de 200 000 fois en quelques jours sur les réseaux sociaux.

    #féminisme

  • Quel avenir pour #MeToo après les accusations contre Asia Argento ? - La Parisienne
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/accusations-contre-asia-argento-metoo-ce-sont-des-milliers-de-femmes-20-0

    « L’arroseuse arrosée. On ne se méfie jamais assez des marchands de vertu, des donneurs et des donneuses de leçons. » Voilà comment l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert a réagi ce lundi matin aux accusations d’agressions sexuelles portées contre l’actrice italienne Asia Argento, l’une des principales dénonciatrices du producteur américain Harvey Weinstein.

    Ce lundi, le New York Times (NYT) a révélé que la quadragénaire, fer de lance du mouvement #MeToo, avait versé près de 400 000 dollars à l’acteur Jimmy Bennett pour réparer le traumatisme d’une relation sexuelle qu’ils auraient eue en 2013. Le jeune homme n’avait alors que 17 ans et l’actrice était de 20 ans son aînée.

    « C’est accablant parce que ça va affaiblir la parole de toutes les autres victimes #Metoo. Comment peut-on se présenter en justicière quand on se sait coupable ? », s’est encore interrogée Françoise Laborde, membre du CSA et du réseau Pour les femmes dans les médias (PFDM).

    LIRE AUSSI >Asia Argento, une porte-voix dans la tourmente

    A cette question, toutes les militantes féministes et dénonciatrices d’agressions sexuelles et de harcèlement, que Le Parisien a interrogées ce lundi, ont la même réponse. Sans se prononcer sur l’éventuelle culpabilité d’Asia Argento, toutes assènent qu’« une victime d’agression sexuelle, de viol ou de harcèlement n’est pas parfaite ! ».

    Noémie Renard, auteure d’« En finir avec la culture du viol » (Les Petits Matins, 2018), le résume ainsi : « On peut être à la fois victime et agresseur […] Comme Asia Argento aurait été violente, on estime qu’elle n’a pas pu subir d’agressions, ça n’a aucun sens. »
    « Personne ne peut avoir une vie irréprochable »

    « Il y a un empressement quasi-jubilatoire à se saisir de cette affaire pour tenter d’enterrer le mouvement MeToo », relève Alice Coffin. La co-fondatrice du collectif féministe La Barbe se dit « écœurée » par les réactions de certaines personnalités et estime que « cette affaire est un outil supplémentaire donné à ceux qui opposaient déjà une résistance acharnée à #MeToo ». La militante dénonce par ailleurs de « classiques tentatives de déstabilisation d’un mouvement ».

    Sous couvert d’anonymat, l’une des quatre élues EELV qui avaient accusé l’ancien député écologiste Denis Baupin de harcèlement et d’agressions sexuelles en 2016 confirme au Parisien l’existence d’un tel « mécanisme » : « Dès qu’on commence à parler, on va chercher tous nos écarts ». Celle qui devrait répondre dans les prochaines semaines à des accusations de diffamation se rappelle avoir « très vite vu des gens nous accuser de vouloir faire un coup politique, d’être des manipulatrices ». Et de confirmer : « Personne ne peut avoir une vie irréprochable mais ça n’autorise pas qu’on nous harcèle ou qu’on nous agresse. »

    De son côté, Sandra Muller, journaliste qui a lancé #balancetonporc, le pendant français de #MeToo, n’hésite pas à pointer du doigt un « système Weinstein » qui ferait tout pour étouffer les scandales.

    « Cette affaire tombe bien pour décrédibiliser ces femmes qui dérangent. Briser le silence coûte cher », estime Sandra Muller, nommée – parmi d’autres femmes — comme personnalité de l’année par le Time Magazine pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel. Selon la Française établie à New York, « ils vont essayer de démonter le mouvement au fur et à mesure, mais ça ne marchera pas ! ».
    « Continuer à faire exister le combat »

    Même son de cloche pour Alice Coffin qui considère l’affaire Asia Argento comme un « épiphénomène » qui va simplement « épuiser un peu plus les militantes féministes ». Ces dernières « devront redoubler d’énergie pour continuer à faire exister le combat ».

    Mais Asia Argento « n’est pas l’unique représentante de ce mouvement, rappelle toutefois Noémie Renard. #MeToo, ce ne sont pas seulement des stars de cinéma, ce sont des milliers de femmes. On ne peut pas remettre en cause leur témoignage. »

    #backlash

    • https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2323115-20180821-affaire-asia-argento-violences-sexuelles-question-pouvoir

      « Les gens vont utiliser cette histoire pour discréditer le mouvement. Ne les laissez pas faire. » Tarana Burke, la fondatrice du mouvement #MeToo, a réagi lundi aux révélations du New York Times sur l’argent versé par Asia Argento au jeune homme qui l’accuse d’agression sexuelle.

      « Nous sommes tous des humains imparfaits et nous devons tous être tenus responsables de notre comportement », estime Tarana Burke au sujet de l’actrice italienne, devenue une figure de proue du mouvement après ses accusations contre Harvey Weinstein.

      « J’ai toujours dit que le mouvement #Metoo était pour tout le monde, poursuit Tarana Burke, y compris ces jeunes hommes courageux qui parlent maintenant. On sera toujours bouleversés quand on entend les noms de nos personnes préférées en lien avec des affaires de violences sexuelles, sauf si on commence à parler moins des individus et davantage du pouvoir.
      « Les violences sexuelles sont une affaire de pouvoir et de privilège »

      « Les violences sexuelles sont une question de pouvoir et de privilège, estime-t-elle encore. Cela ne change pas si leur auteur est votre actrice, activiste ou professeur préféré, quel que soit son genre. »Elle a dit espérer qu’« à mesure que d’autres vont parler, en particulier des hommes, on se prépare à de difficiles conversations sur le pouvoir et l’humanité, le privilège et le préjudice. C’est moins un problème de crime et de châtiment que des blessures et de comment les prévenir. »

      L’actrice Rose McGowan, autre accusatrice d’Harvey Weinstein et figure de #MeToo, a dit avoir le cœur brisé après les révélations du New York Times, tout en appelant à la « mesure ». L’avocat d’Harvey Weinstein a lui dénoncé « l’hypocrisie » d’Asia Argento.

    • https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/2322983-20180820-affaire-asia-argento-bien-certains-vont-jeter-affaire-den

      Ce n’est malheureusement ni le premier, ni le dernier dossier de la sorte qui sortira. J’ai toujours prôné la dénonciation avec #Balancetonporc, et non la délation et l’anonymat. Or, là, c’est une source non identifiée qui a envoyé les documents au New York Times, qui plus est de manière cryptée. En plein procès Weinstein. Après l’arrestation pour possession de drogue de Rose McGowan puis les mails échangés entre le producteur et une victime de viol, nous entrons dans une nouvelle ère là. Constituer des dossiers va être le nouveau jeu. Weinstein a lancé des enquêtes sur toutes les femmes qui l’accusent, près de 100.
      Quelles conséquences pour le mouvement, faut-il qu’il se renouvelle ?

      J’ai du mal à me dire qu’Asia Argento se serait engagée comme elle l’a fait, si elle avait fait quelque chose de mal, qu’elle avait quelque chose à se reprocher. Mais le mouvement #MeToo et #Balancetonporc, ce n’est pas seulement elle, qui est d’ailleurs peu connue aux Etats-Unis, c’est aussi Rose McGowan, Alyssa Milano, etc. Bien sûr, certains vont se jeter sur l’affaire pour dénigrer tout le mouvement. Il ne faut pas leur donner plus de crédit que ça, ces 5 % sont ceux qui font le plus de bruit, et parfois de mal, car ils veulent garder le pouvoir et l’utiliser sur qui bon leur semble. Ceux qui vont crucifier Asia Argento sont les mêmes qui demandaient de ne pas condamner trop vite Weinstein​, d’attendre son procès.

  • Missing Shulamith and The Dialectic of #MeToo

    The history of #MeToo has been obscured by the media frenzy that concurrently emerged. Tarana Burke, an African American woman, created a non-profit organization called Me Too in 2006, to help women of color who had been sexually abused or assaulted. This was not about naming perpetrators or holding them accountable; it was only to give the affected women a voice. This, the media ignored. But in 2017 two things happened which did get media attention: The New York Times published revelations about Harvey Weinstein’s sexual abuse of Hollywood women, and following that, an actress, Alyssa Milano, who became aware of Tarana Burke’s work, wrote in social media, “If all the women who have been sexually harassed or assaulted wrote “Me Too” as a status, we might give people a sense of the magnitude of the problem.” What followed was the flooding of social media with stories of abuse and harassment, and a way for women to tell their experience and stand in solidarity with other abuse survivors. In the first 24 hours of Milano’s post, more than 12 million “MeToo” posts appeared. All these aspects of #MeToo, its mass base and its revelation of the pervasive and perverse alignment of misogyny and power, make it dangerous to the established power structure. Not surprisingly, that power structure has responded quickly in its attack on #MeToo.

    As it addresses these challenges, this wave of feminism, of which #MeToo may be the vanguard, will herald a transformative process, a process that would be both revolutionary and healing. I wish #Shulamith_Firestone were here to witness and comment on this moment. The struggle and potential for women and men to lead new lives is stronger than ever. There is still much work to do, leadership to emerge, organizing and theory to be developed, but the era of silence and shame is coming to an end.

    https://www.tikkun.org/nextgen/missing-shulamith-and-the-dialectic-of-metoo
    #me_too #dialectique #sexisme #harcèlement_sexuel #pouvoir #misogynie #structures_de_pouvoir #patriarcat #féminisme #anti-metoo

  • Derrière l’application de Google qui trouve votre sosie artistique, du digital labor (gratuit) pour entraîner son IA de reconnaissance faciale http://www.rtl.fr/actu/futur/l-application-de-google-qui-trouve-votre-sosie-artistique-souleve-des-inquietude
    http://media.rtl.fr/online/image/2018/0117/7791879937_l-application-google-arts-culture-est-en-tete-des-telechargemen

    (Le seul article un peu critique que j’ai trouvé provient donc de rtl.fr)

    La dernière version de l’application Google Arts & Culture est l’une des plus populaires du moment aux États-Unis. La raison ? L’ajout d’une fonctionnalité permettant aux utilisateurs de découvrir quel est leur sosie artistique. Intitulée "Is your portrait in a museum ?" ("Votre portrait se trouve-t-il dans un musée ?"), elle propose de comparer un selfie à des portraits célèbres réalisés par des peintres de renom.

    L’expérience repose sur la technologie de reconnaissance faciale Face Net. Développée par #Google, elle scanne la photo envoyée par l’utilisateur pour créer une empreinte numérique de son #visage et la comparer aux 70.000 œuvres de sa base de données. Une fois les correspondances trouvées, les résultats les plus pertinents sont affichés avec leur pourcentage de ressemblance.

    Cette fonction a largement emballé les internautes américains. Depuis sa mise à jour mi-décembre, #Google_Arts_&_Culture truste les premières places des applications les plus téléchargées aux États-Unis sur l’App Store d’Apple et le Play Store de Google. Disponible uniquement outre-Atlantique, elle fait l’objet d’une expérimentation par Google.

    (…) Devant la popularité de l’application, certaines voix se sont élevées aux États-Unis pour mettre en garde le public contre le véritable objectif poursuivi par Google. "Le stagiaire de Google qui a inventé cette application pour tromper les utilisateurs en les incitant à envoyer des images pour remplir sa base de données de reconnaissance faciale a certainement eu une promotion", a observé sur Twitter l’analyste politique, Yousef Munayyer. "Personne ne s’inquiète d’abandonner les données de son visage à Google ou vous estimez tous que c’est déjà le cas ?", s’est aussi émue l’actrice et activiste américaine, Alyssa Milano.

    Google propose régulièrement des outils ludiques et gratuits aux internautes pour faire la démonstration de ses progrès dans l’intelligence artificielle. Ces programmes permettent aussi à l’entreprise américaine de mettre ses réseaux de neurones artificiels à l’épreuve de neurones humains afin de les perfectionner à peu de frais. Les programmes Quick Draw ! et AutoDraw visaient notamment à améliorer la #reconnaissance_visuelle de ses algorithmes. La société utilise aussi la reconnaissance des caractères des #Captcha pour aider ses robots à déchiffrer les pages de livres mal conservés sur Google Book et les indexer par la suite à son moteur de recherche.

    (…)

    Interrogé par plusieurs médias américains sur la portée réelle de son application « Arts & Culture », Google se veut rassurant. Selon la firme américaine, les photos téléchargées par les utilisateurs ne sont pas utilisées à d’autres fins et sont effacées une fois trouvées les correspondances avec des œuvres d’art. La dernière expérience du géant américain illustre à nouveau les craintes suscitées par les progrès rapides de l’#intelligence_artificielle et plus particulièrement de la #reconnaissance_faciale, dont les applications ont pris une place grandissante dans nos vies ces derniers mois.

    Apple a fait entrer cette technologie dans la vie de millions d’utilisateurs cet automne en intégrant le dispositif #Face_ID à l’iPhone X pour déverrouiller l’appareil d’un simple regard. Dans le sillage de la pomme, un grand nombre de constructeurs travaille à généraliser ce système sur des smartphones à moindre prix. Facebook a recours à la reconnaissance faciale depuis décembre pour traquer les usurpations d’identité sur sa plateforme. Google l’utilise déjà dans son service Photos, utilisé par 500 millions d’utilisateurs, capable depuis peu de reconnaître les animaux de compagnies.

    Les défenseurs des libertés craignent que la généralisation de la reconnaissance faciale dans des outils utilisés à si grande échelle ne glisse vers une utilisation plus large par les publicitaires ou les autorités. En Chine, cette technologie est déjà utilisée pour surveiller les citoyens dans les endroits publics. 170 millions de caméras de surveillance sont installées à travers le pays. Un nombre qui doit atteindre 400 millions à horizon 2020. La plupart sont dotées de programmes d’intelligence artificielle pour analyser les données en temps réel et inciter les individus à ne pas déroger à la norme édictée par le pouvoir.

    #digital_labor #IA

    Et puis cf. le thread d’@antoniocasilli sur son fil Twitter :

    Avez-vous déjà vu, partagé, commenté les « art selfies » de l’appli @googlearts ? Savez-vous qu’ils utilisent votre visage pour constituer un fichier biométrique ? J’en veux pour preuve qu’ils ne sont pas disponibles en Illinois—état où les lois sur la biométrie sont plus strictes.

    https://twitter.com/AntonioCasilli/status/953662993480474624

    • Version optimiste, ft. John Berger :

      In one way, the art selfie app might be seen as a fulfillment of Berger’s effort to demystify the art of the past. As an alternative to museums and other institutions that reinforce old hierarchies, Berger offered the pinboard hanging on the wall of an office or living room, where people stick images that appeal to them: paintings, postcards, newspaper clippings, and other visual detritus. “On each board all the images belong to the same language and all are more or less equal within it, because they have been chosen in a highly personal way to match and express the experience of the room’s inhabitant,” Berger writes. “Logically, these boards should replace museums.” (As the critic Ben Davis has noted, today’s equivalent of the pinboard collage might be Tumblr or Instagram.)

      Yet in Berger’s story this flattening represents the people prying away power from “a cultural hierarchy of relic specialists.” Google Arts & Culture is overseen by a new cadre of specialists: the programmers and technology executives responsible for the coded gaze. Today the Google Cultural Institute, which released the Arts & Culture app, boasts more than forty-five thousand art works scanned in partnership with over sixty museums. What does it mean that our cultural history, like everything else, is increasingly under the watchful eye of a giant corporation whose business model rests on data mining? One dystopian possibility offered by critics in the wake of the Google selfie app was that Google was using all of the millions of unflattering photos to train its algorithms. Google has denied this. But the training goes both ways. As Google scans and processes more of the world’s cultural artifacts, it will be easier than ever to find ourselves in history, so long as we offer ourselves up to the computer’s gaze.

      https://www.newyorker.com/tech/elements/the-google-arts-and-culture-app-and-the-rise-of-the-coded-gaze-doppelgang

      Version réaliste, par Evgeny Morozov :

      Google vient de lancer une plateforme d’IA destinée aux entreprises qui veulent mettre en œuvre une infrastructure d’apprentissage automatique (machine learning) de afin de construire leurs propres modèles (contre rétribution, bien entendu). Il sait pertinemment qu’il est toujours rentable de s’attirer la sympathie des utilisateurs, par exemple en leur donnant des outils d’IA pour trouver des œuvres d’art qui ressemblent à leur visage (1). Ces instruments gagnent ainsi en précision et peuvent ensuite être vendus aux entreprises. Mais pour combien de temps encore Google aura-t-il besoin de cobayes ?

      https://blog.mondediplo.net/2018-01-27-Mark-Zuckerberg-vous-veut-du-bien

  • Je ne suis pas une balance, mes agresseurs ne sont pas des porcs. | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/11/17/je-ne-suis-pas-une-balance-mes-agresseurs-ne-s

    Il y a quarante ans, un vent de liberté de parole a soufflé sur les victimes d’agressions sexistes et sexuelles. Des dizaines d’entre elles ont témoigné en s’appropriant les médias de l’époque : les plateaux de télévision, les livres. Est ainsi paru, aux États-Unis, The courage to heal, un recueil décapant de témoignages de femmes victimes de viol pendant l’enfance. Les femmes de cette génération ont dit que la violence sexiste s’arrêtait ici et maintenant, que c’en était fini du patriarcat. Des lois ont été votées, telle, en France, en 1980, la première loi faisant du viol un crime passible de quinze ans de réclusion criminelle. Puis des associations qui préfiguraient l’actuel SOS Papa sont apparues, et avec elles la théorie anti-scientifique des faux souvenirs. La chape est retombée, les victimes de viol se sont tues.

    Il y a vingt ans, un vent de liberté de parole a soufflé sur les victimes d’agressions sexistes et sexuelles. Des centaines d’entre elles ont témoigné en s’appropriant les nouveaux médias de cette nouvelle époque : les forums sur internet. Sur l’ancien site web des Chiennes de garde, par exemple, s’est constitué le fil de discussion « banalités des violences sexuelles » au long duquel, en quelques semaines à peine, plus de six cents femmes ont décrit les violences qu’elles avaient subi, et les symptômes dont elles souffraient encore. J’avais vingt-cinq ans. J’ai expliqué à mes aînées que ce qu’elles n’avaient pas réussi à déclencher à la génération précédente allait enfin se produire, que la violence sexiste s’arrêtait ici et maintenant, que c’en était fini du patriarcat. En France, la notion de viol s’est élargie pour inclure celle du viol sur mineur de quinze ans et aussi celle, encore balbutiante (le consentement des deux époux étant présumé jusqu’à preuve du contraire), du viol conjugal. Puis l’affaire d’Outreau a déporté les projecteurs des victimes de viol vers les dérives judiciaires (tout le monde a oublié aujourd’hui que, dans cette affaire, même si l’on a désigné de faux coupables, de vrais enfants ont été violés pour de vrai). La chape est retombée, les victimes de viol se sont tues.

    Aujourd’hui, une fois encore, les victimes de la nouvelle génération entendent souffler le vent de la liberté de parole. Par milliers, elles s’approprient les réseaux sociaux : de « je connais un violeur » sur Tumblr à #balancetonporc. L’actrice américaine Alyssa Milano, qui a relancé le mouvement #metoo, a récemment expliqué dans une interview que la violence sexiste doit s’arrêter ici et maintenant, qu’on doit en finir avec le patriarcat.Le gouvernement français prépare un texte qui inscrira dans la loi le non-consentement présumé de l’enfant (à l’heure où j’écris ces lignes, l’absence de consentement doit être établie au cas par cas, indépendamment de l’âge de la victime) et, en 2010, a enfin disparu de la loi le consentement présumé des deux époux (autrement dit, se marier n’équivaut plus à consentir a priori à tout acte sexuel voulu par le conjoint). J’espère que la chape ne retombera pas. Mais…

    • C’est aussi celui de la radicalité des mouvements d’extrême droite, c’est aussi celui des millions de facho masculinistes « connectés à internet ». Donc ce n’est pas l’existence de cette technologie qui devrait changer grand chose (#techno-béat :p)

      (Et c’est faux, depuis le 19ème siècle les mouvements révolutionnaires, ouvriers, anarchistes, féministes, dialoguent entre pays et sont peut-être pas planétaires ok mais inter-nationaux quand même. Les militant⋅es de tel pays savaient qu’il y avait une grosse manif dans tel autre pays, sans internet et même sans téléphone, faut arrêter la réécriture progressiste du passé quand même.)

    • Oui je suis assez refroidie aussi, j’etais sur le forum des CDG en 2001 et aujourd’hui je constate que tout ce qui va rester de cette affaire Weishtein en France c’est que le seul violeur c’est Tarik Ramadan, que les pedovioleurs peuvent se faire plaisir avec des mineurs de 13 à 18ans et que le féminisme va servir de prétexte a la police pour harceler les hommes racisés.

    • En fait le texte répond à tes remarques de départ @fsoulabaille et c’est pas que ce que tu dit est faux et qu’il y a pas du positif dans le fait que les victimes s’expriment.
      Le fait que c’est pas identique à il y a 40 ans est clairement dit dans le texte et ce que j’ai mis ici n’est que le début. Ok il y a une différence d’échelle, on passe de « international » à « planétaire » et c’est pas pareil.

      Ce que j’aimais particulièrement dans ce texte c’est qu’il donne un peu de contexte historique. C’est pas la première vague de révélations du tout et je trouve important de rappeler les actions des féministes car elles sont aussi méthodiquement effacées de l’histoire que le message qu’elle porte. Planétairement les femmes témoignent des violences qu’elles subissent et planétairement les hommes n’en ont profondément rien a fiche et attendent que ca passe pour faire comme si de rien n’était. Avant ca, internationalement les femmes ont témoignés des violences qu’elles subissent et internationalement les hommes n’en ont rien eu à fiche.
      Si les témoignages pleuvent actuellement on sait que la chape de silence que le patriarcat fera retombé sera d’autant plus lourde. Pour la France l’affaire d’Outreau a servie à banalisé à nouveau l’inceste et à faire taire les victimes ( avec l’aide des faux souvenirs, SAP, SOS papa, maintenant garde-alterné imposé par défaut...).

      D’autre part ce texte me fait pensé à celui sur l’histoire des femmes et de l’imprimerie ( https://seenthis.net/messages/645682 ). Quand j’ai lu ce texte de Viennot j’avais l’impression qu’en décrivant les fraternités des clercs (étudiants, apprentis, compagnons...) elle décrivait le comportement des Kheys (frères) du forum 15-25ans de jeux-video qui à force d’insulter les femmes dans la littérature française et de menaces de viol via la prostitution sont arrivé à se faire appeler « Immortels » et « grands hommes » et à établir leur domination. Aujourd’hui le numero anti-relou n’est plus disponible et l’etat qui sois disant veut lutter contre le harcelement de rue n’interviens pas et ne propose pas de protection des victimes de harcelement et des outils qu’elles mettent en place.

      Je dit pas que 2017=1517 par contre je remarque que les hommes se donnent beaucoup de mal pour ne rien entendre, y compris sur seenthis (BCE et Butadaie ont donné beaucoup d’énergie pour discrédité le sujet). Et pour les réponses des politiques, Macron a exprimé sont rien-à-foutre, la press n’a rien changé dans sa manière de rigoler des viols et des enfants et femmes assassinées par les hommes.

      Enfin ce qui est bien dans ce texte c’est que la critique du tag « Balance ton porc » est faite sans discrédité la parole des femmes qui s’exprime tout en expliquant ce qui pose pbl avec ces mots.

    • @mad_meg merci <3 :-)
      « C’est pas la première vague de révélations du tout »

      Je suis totalement d’accord avec ça, et cet article est utile en cela qu’il nous le rappelle. L’Histoire ne se répète jamais deux fois, ce qui doit être rapproché à ce texte c’est qu’il commet cette erreur de perspective.

      Il ne s’agit plus d’un mouvement local/national dont la nouvelle se propage, ce n’est pas comparable. Ce n’est pas non plus un organisme (association, collectif, etc.) qui lance le mouvement. Il n’existe aucune coordination, aucun « hub » (un site web ou autre) par lequel passent l’ensemble de l’information.
      ça n’est vraiment pas comparable d’un point de vue sociologique ou culturel non plus.
      ça ne touche pas qu’un petit nombre d’hommes non plus.
      Les hommes ont commencé à se déchirer entre eux (i.e. Charlie vs Mediapart), la situation n’est donc pas sous leur contrôle comme elle pouvait l’être auparavant.

      @rastapopoulos
      Les mots ont un sens. Je les emploie avec délicatesse, je les choisis. Quand je les lis, je les comprend avec leur sens, je suis ce qu’on appelle, une lecteurice « littérale ».
      Me dire que ce que j’écris est faux alors que ce n’est pas le cas c’est très irritant car ton argumentaire est bon, mais il est tellement a coté de ce que j’écris que j’ai la sensation d’être une voix qui s’exprime dans le désert. J’ai beaucoup connu ça en politique, nier l’autre pour mieux rester droit dans ses bottes. C’est tellement « vieux monde » et machiste que ça discrédite l’intelligence de celleux qui enferment ainsi leurs pensées.

    • Je ne connais pas Saratoga qui signe l’article, mais je n’aime pas du tout comme iel écrit.
      Par exemple :
      « Les agresseurs ne sont pas des porcs et les témoins qui préfèrent se rincer l’œil plutôt que d’intervenir (combien de collègues rient des agressions verbales à mon encontre au lieu de protester) ne sont pas des porcs non plus. Tous ces hommes ont intégré, et revendiquent, le fait que le corps des femmes appartient à l’espace public. »

      deux phrases distinctes, la première, prise isolément, est à double sens contradictoires :
      1/ le vocabulaire employé n’est pas adapté à ce qui est dénoncé, c’est pire
      2/ le vocabulaire employé n’est pas adapté à ce qui est dénoncé, c’est exagéré

      la deuxième prise isolément est à double sens encore une fois :
      – ces hommes sont sincères et honnêtes et ne réclament que leur bien
      – ces hommes sont masculinistes.

      Du coup, je ne sais pas lire ce texte sans y voir le doute permanent, la bascule entre le sexisme et le féminisme est permanente tout au long du texte. Il est clair que l’auteurice manque de recul sur iel-même pour ce qui concerne les rapports femmes-hommes, entre le désir et le dégout.

    • Je voie pas ou le texte dit que l’histoire se répète à l’identique et je ne voie pas non plus ou il est ecrit qu’il y a rien de spécifique à l’affaire Weinstein.

      par raport à ceci :

      ça ne touche pas qu’un petit nombre d’hommes non plus.
      Les hommes ont commencé à se déchirer entre eux (i.e. Charlie vs Mediapart), la situation n’est donc pas sous leur contrôle comme elle pouvait l’être auparavant.

      les hommes dont tu parle sont en conflit depuis longtemps et les femmes ( mais sutrout Monsieur T.Ramadan) ne sont qu’un pretexte à un nouvel épisode de leur conflit qui est raciste et islamophobe. Du coup je comprend pas trop ce que ces machos de Charlie prouvent ni viennent faire ici. il y a des homme qui instrumentalisent les violences faites aux femmes pour se battre entre eux mais j’appel pas ca une nouveauté. Le fait qu’en france le seul agresseur affiché dans la presse soit musulman est inquiétant.

    • La répétition de l’Histoire n’est pas exprimée clairement dans une phrase. elle est sous entendue dans le texte avec la superposition des deux premiers paragraphes commençant et se terminant par les mêmes mots à un près :
      « Il y a quarante ans (...) La chape est retombée, les victimes de viol se sont tues.
      Il y a vingt ans (...) La chape est retombée, les victimes de viol se sont tues. »

      Ce texte est truffé de pièges et d’artifices, je ne l’aime pas du tout.

    • « Il y a quarante ans (...) La chape est retombée, les victimes de viol se sont tues.
      Il y a vingt ans (...) La chape est retombée, les victimes de viol se sont tues. »
      Pourtant c’est ce qui s’est passé. Après Outreau la chappe de plomb est tombé sur l’inceste en France, l’affaire Dutroux avait commencer le travail de détournement de l’attention populaire vis à vis de l’inceste.
      La comparaison historique est possible non ? Le fait de travailler sur une mémoire des actions des femmes et des féministes est pour moi une chose importante et ta vision sois disant global (ne pas considéré les faits un à un) n’apporte rien à la cause des femmes. Ce que tu dit me semble un discours largement entendu depuis le début de l’affaire weistein et ce qui m’interesse dans ce texte c’est qu’il donne d’autres perspectives. Il me semble plus interessant de prevenir la future chappe de plomb qui se fabrique collectivement (comme il s’en fabrique une à chaque fois) et d’y réfléchir plutot que de faire la fete comme si le patriarcat était tombé.

    • L’affaire d’Outreau c’est de l’entre-mecs juges et vrais ou faux coupables, pareil pour Dutroux. C’est entre les mains de la justice, de la police et de la presse. Il y a un calendrier administratif, on en connait les échéances on peut doser l’effet au fil du temps, faire monter la sauce, la laisser retomber etc.

      J’insiste sur la spontanéité de ce qu’il se passe en ce moment. On déboulonne Elie Wiesel, prix Nobel de la paix et harceleur sexuel, c’est passé comme un verre d’eau, ça n’a heurté personne ou si peu. La presse a chaque jour et presque chaque heure un nouveau scandale qui lui vient à la connaissance mais elle ne peut pas en faire grand chose car l’info est publique dans le même temps. Il n’y a pas de calendrier possible, rien n’est prévisible. je ne vois pas comment une chappe de plomb pourrait avoir une couverture planétaire désormais.

    • Je comprend pas ce que tu dit sur Outreau, mais ca change pas que cet « entre-mec » à eu comme résultat de faire taire les victimes et d’invisibilisé les problèmes d’inceste et violences dans la famille.
      Pour ton second paragraphe personne ne prétend que ce que tu dit n’est pas vrai, l’article en question ne dit pas que ce mouvement n’est pas spécifique et particuilier. Pour l’aspect spontané, la vague de témoignages sur le forum CDG en 2001 était spontanée aussi.
      Et pour le fait que tu voie pas comment une chappe de plomb planétaire se formerait, c’est pas une raison pour t’opposer à l’élaboration d’une réflection sur ce sujet. Perso je vois une bonne quantité de moyen pour que le silence retombe : euphémisation, retour du discours d’une égalité déjà la, prétexte que le sujet est connu et qu’il faut passé à autre chose, baisse de la majorité sexuelle en France, instrumentalisation du harcelement sexuel à des fins raciste, classistes, xenophobes, correctionnalisation des viols, peines legères voire symbolique pour les agresseurs et non-lieux en masse dans les procès suite à cette vague et lourde condamnation des victimes attaquées en diffamation, accusation des femmes d’en faire trop, victimisation des agresseurs, naturalisation de la domination sexuelle ... Dans le texte le fait que le « porc » devienne un argument retourné contre les femmes est possible, genre « les hommes sont des porcs, c’est leur nature que voulez vous ». Argument deja bien connu et très utilisé par les français·e·s qui s’accommodent de cet etat de fait.

      Pour le prix nobel je l’ai pas vu passé et je me focalise sur le contexte français, comme la personne qui écrit l’article de départ le fait aussi. Même si la parole est dénoué de manière planétaire (avec quand meme une seule japonnaise et beaucoup de pays qui n’ont pas fait de bruit du tout) en France il y a une forte résistance au féminisme et les masculinistes sont en position de force. Pour l’instant il me semble qu’en France le problème est en train de se réduir au cas Ramadan et d’un truc propre à Hollywood et je trouve utile de se servir des enseignements du passé pour empêcher que cela sois le cas.

  • The Woman Who Created #MeToo Long Before Hashtags - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/20/us/me-too-movement-tarana-burke.html

    Sur les difficultés de l’intersectionnalité, et sur son importance.

    “White women have not been as supportive as they could have been of women of color when they experience targeted abuse and harassment,” Ms. Reign said in an interview.

    “We saw that with Jemele Hill,” she said, referring to the sports journalist who was suspended by ESPN this month for speaking out against the N.F.L., “and Leslie Jones,” the comedian who was harassed on Twitter last year after being cast in the all-female “Ghostbusters” remake.

    “We used it as a peaceful moment to say feminism should be intersectional,” Ms. Reign said. “If there is support for Rose McGowan, which is great, you need to be consistent across the board. All women stand with all women.”

    And so, when Ms. Milano tweeted out the #metoo hashtag without crediting Ms. Burke, some noted that black women had again been left out of the story.

    On Thursday, Ms. Milano went on “Good Morning America,” where she publicly credited Ms. Burke for her Me Too campaign.

    “What the Me Too campaign really does, and what Tarana Burke has really enabled us to do, is put the focus back on the victims,” Ms. Milano said in an interview with Robin Roberts.

    Amplifying the voice of the victims has always been Ms. Burke’s goal. Despite “a great lack of intersectionality across these various movements,” Ms. Burke, whose campaign predates the widespread adoption of social media, said she also believes that the Me Too campaign is bigger than just one person.

    “I think it is selfish for me to try to frame Me Too as something that I own,” she said. “It is bigger than me and bigger than Alyssa Milano. Neither one of us should be centered in this work. This is about survivors.”

    #Féminisme #Intersectionalité #Racisme

  • Alyssa Milano Claiming Trademark And Copyright On ’Hacktivist’
    http://www.comicbookresources.com/assets/thumbnail.php?file=/assets/images/articles/1374089285.jpg&w=200
    http://www.techdirt.com/articles/20130723/16570323914/alyssa-milano-claiming-trademark-copyright-hacktivist.shtml
    HACKTIVIST™ is © and TM 2013 by Alyssa Milano.

    Update: Archaia has now published the following response:
    “Archaia and Ms. Milano do claim trademark and copyright protection, as appropriate, for the book, the title, the characters, and content included of The Hacktivist. However, no claim is made to other uses of the term ‘hacktivist.’ In accord with Ms. Milano’s wishes, we support the attention to the issues of philanthropy and activism.


    Oui, c’est cela, oui.

    #copyright #comics