person:andré guelfi

  • Un ancien du gang Zemour comme protecteur de Benalla
    26 juil. 2018 Par Jacques-Marie Bourget Blog : Le blog de Jacques-Marie Bourget
    Plus ça change plus c’est pareil. La corruption est la valeur éternelle.
    https://blogs.mediapart.fr/jacques-marie-bourget/blog/260718/un-ancien-du-gang-zemour-comme-protecteur-de-benalla

    «  Pour la première fois depuis le déclenchement de l’affaire qui porte son nom, Alexandre Benalla parle. Barbe rasée pour ne pas être importuné, l’ancien chargé de mission de l’Elysée, accusé d’avoir molesté deux manifestants en marge des manifestations du 1er Mai, a accepté de répondre longuement aux questions du Monde.

    L’entretien, que nous n’avons pas fait relire, s’est déroulé à Paris, mercredi 25 juillet, au domicile de Marc Francelet, un ancien journaliste reconverti dans les affaires, qui se présente aujourd’hui comme « communicant ». Lors de la séance photo, réalisée en fin de journée, est apparue Michèle Marchand, figure de la presse people et très proche du couple Macron. Preuve que dans la tempête, M. Benalla n’est pas un homme seul.  »

    Voilà le texte exact qui introduit l’entretien donné par Alexandre Benalla au quotidien « Le Monde ». Pour ceux qui ne sont pas les habitués des arrières cuisines de la presse, où l’atmosphère sent le rance des petits arrangements, Marc Francelet est un élément indispensable comme l’eau dans le Ricard. Voilà près de 50 ans que « Marco » grenouille, corrompt, fait chanter, menace, embrouille et ment. Marc sait que les journalistes gagnent peu, ou pas assez. Ils ont besoin de thunes ou équivalents. Et lui est là. (...)
    J’ai connu ce garçon en 1975 après qu’il ait fait un premier séjour en prison. Intermédiaire dans une affaire d’Utrillo volés lors d’un hold-up, Francelet avait fait en sorte que les toiles de l’artiste ivrogne se retrouvent vendues comme du bon pain au Japon ! Sa fille, alors un bébé, ayant besoin d’une opération à un pied, « Marco » étant à nouveau en taule, j’ai offert une poussette à sa femme. C’est vous dire si je connais ce bandit de longue date. Dans la foulée il est devenu l’attaché de presse du gang des Zemour. Depuis il n’a jamais cessé de côtoyer le banditisme comme le goéland suit le sardinier. D’exercer sa force de persuasion sur des industriels suivant une méthode qui, un moment, lui a permis d’utiliser à sa guise le jet privé de la Générale des Eaux. De temps en temps, un chantage qui a mal tourné, des pierres précieuses envolées… Marco retourne à la case prison, mais finalement assez peu pour un garçon qui mène un train de vie de nabab sans jamais avoir travaillé autre chose que l’embrouille. Jusqu’à devenir l’ayant droit des mémoires d’Ariel Sharon, puisque l’individu est très lié à certains clans en Israël. Pensez qu’il a un jour escroqué "Dédé la sardine", André Guelfi, d’une énorme somme en lui présentant un faux article (très utile pour Dédé) qui, assurait-il, serait publié dans Le Monde grâce à son intervention ! (...)

  • Benalla a été confié à une nounou issue du gang des Zemour. LGS - 28 Juillet 2018 - Jacques-Marie BOURGET
    https://www.legrandsoir.info/benalla-a-ete-confie-a-une-nounou-issue-du-gang-des-zemour.html

    La boucle est fermée, Alexandre Benalla a été pris en main par l’ancien "attaché de presse" du gang des Zemour. Marc Francelet v , la nounou d’Alexandre, saura guider la langue du jeune homme et refreiner ses éventuelles impulsions. La France est sauvée.

    « Pour la première fois depuis le déclenchement de l’affaire qui porte son nom, Alexandre Benalla parle. Barbe rasée pour ne pas être importuné, l’ancien chargé de mission de l’Elysée, accusé d’avoir molesté deux manifestants en marge des manifestations du 1er Mai, a accepté de répondre longuement aux questions du Monde.

    L’entretien, que nous n’avons pas fait relire, s’est déroulé à Paris, mercredi 25 juillet, au domicile de Marc Francelet, un ancien journaliste reconverti dans les affaires, qui se présente aujourd’hui comme « communicant ». Lors de la séance photo, réalisée en fin de journée, est apparue Michèle Marchand, figure de la presse people et très proche du couple Macron. Preuve que dans la tempête, M. Benalla n’est pas un homme seul. »


    Voilà le texte exact qui introduit l’entretien donné par Alexandre Benalla au quotidien Le Monde. Pour ceux qui ne sont pas les habitués des arrières cuisines de la presse, où l’atmosphère sent le rance des petits arrangements, Marc Francelet est un élément indispensable comme l’eau dans le Ricard. Voilà près de 50 ans que « Marco » grenouille, corrompt, fait chanter, menace, embrouille et ment. Marc sait que les journalistes gagnent peu, ou pas assez. Ils ont besoin de thunes ou équivalents. Et lui est là.

    Un soir, alors journaliste à l’Express, je suis surpris en décrochant mon manteau de la patère de sentir un volume inhabituel dans ma poche intérieure. C’était une grosse liasse de billets, il y en avait pour lourd. Et j’ai compris. Francelet étant passé là quelques heures plus tôt, c’était lui le sponsor caché. Je lui téléphone :

    « C’est toi qui a mis de l’argent dans ma poche ? »

    « Oui, je sais que tu pars pour un voyage au Japon et, là-bas, il faut des sous pour acheter des gadgets. »

    Je lui retourne son fric. C’est ça Francelet, l’achat à crédit où à long terme. Ainsi il a eu de nombreux amis dans la presse. Enfin, en 1980, quelques heures après la mort de mon père, ayant un peu plus de quatre sous dans ma poche, il a cette fois réussi à ce que la monnaie passe vers la sienne. Sans retour.

    J’ai connu ce garçon en 1975 après qu’il eut fait un premier séjour en prison. Intermédiaire dans une affaire d’Utrillo volés lors d’un hold-up, Francelet avait fait en sorte que les toiles de l’artiste se retrouvent vendues comme du bon pain au Japon ! Sa fille, alors un bébé, ayant besoin d’une opération à un pied, « Marco » étant à nouveau en taule, j’ai offert une poussette à sa femme. C’est vous dire si je connais ce bandit de longue date. Dans la foulée il est devenu l’attaché de presse du gang des Zemour. Depuis il n’a jamais cessé de côtoyer le banditisme comme le goéland suit le sardinier. D’exercer sa force de persuasion sur des industriels suivant une méthode qui, un moment, lui a permis d’utiliser à sa guise le jet privé de la Générale des Eaux. De temps en temps, un chantage qui a mal tourné, des pierres précieuses envolées... Marco retourne à la case prison, mais finalement assez peu pour un garçon qui mène un train de vie de nabab sans jamais avoir travaillé autre chose que l’embrouille. Jusqu’à devenir l’ayant droit des mémoires d’Ariel Sharon, puisque l’individu est très lié à certains clans en Israël. Pensez qu’il a un jour escroqué "Dédé la sardine", André Guelfi, d’une énorme somme en lui présentant un faux article (très utile pour Dédé) qui, assurait-il, serait publié dans Le Monde grâce à son intervention !

    J’écris tout cela dans le vide, contre le vent puisque je sais très bien que, pour la grande presse, Marco n’est qu’un confrère marginal, et rigolo. Utile. Le Monde II a naguère consacré un ahurissant papier à ce malfaiteur présenté comme le prototype du « grand reporter » aventurier. Je vous jure que c’est vrai ! Et ce matin, le même Monde, cette fois quotidien, nous dit qu’il questionne Alexandre Benalla « dans l’appartement de Marc Francelet »... Francelet tombe ici comme Jawad le « Logeur de Saint Denis », il est incontournable. Sans l’offenser, ce copinage ne contribue pas à blanchir l’auréole d’Alexandre Benalla. Qui ignore sans doute, faute d’une note de Collomb, la vraie nature du Francelet.

    Pour les lecteurs non convaincus, ou ayant du temps à perdre, je conseille l’ouverture de ces quelques liens qui seront pour eux l’occasion de lire un peu de polar. En cette période de vacances c’est utile de rebondir sur les rires de d’une affaire dans laquelle, comme l’écrit Le Monde, Benalla « n’est pas seul dans la tempête »... Le Monde a derrière lui une vraie culture de la perfidie et du coup de pied de l’âne, en écrivant cette phrase les journalistes subodorent un lien entre l’Elysée et Francelet, la nounou d’Alexandre. Ce jeune tabasseur a besoin d’un guide capable de lui dire ce qu’il doit dire et ce qu’il doit taire. Je me souviens que, lors de l’un de ses séjours en prison, Marco s’est retrouvé dans la même cellule qu’un père de famille ayant torturé son fils alors surnommé par les journaux « L’enfant du placard ». Depuis sa taule notre communiquant passe murailles a réussi à vendre à Match le témoignage de ce père indigne... et repentant. Au moment de la rédaction de la confession, quand le texte du papa n’était pas assez dur, cru, violent, Francelet exigeait qu’il reprenne sa copie vers le pire. Voyez que, pour la « com » Marco contrôle. La "com" ? Il l’a dans le sang des autres. Nul doute que le désarroi de l’élève Alexandre est maintenant calé dans de bons rails, sans risque de débordement. Nous ne saurons rien.

    Jacques-Marie BOURGET

    http://admi.net/archive/www.bakchich.info/Marc-Francelet-et-les-trois-cents,03945.html
    http://www.liberation.fr/societe/2012/10/14/les-comptes-et-legendes-de-marc-francelet_853213
    https://www.letemps.ch/monde/chute-roi-relations-publiques-embarrasse-presse-parisienne
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Francelet
    #communication #en_marche #histoire #police #mafia #amis #corruption #journalisme #médias

  • Blatter et les largesses d’Adidas - Libération (14/06/2001)
    http://www.liberation.fr/sports/2001/06/14/blatter-et-les-largesses-d-adidas_367967

    A Blatter, ces journaux reprochent des liens très étroits avec #Adidas et son ancien PDG Horst Dassler, mort en 1986. Une relation privilégiée confirmée aujourd’hui par un proche du défunt : « C’est Dassler qui a fait nommer Blatter secrétaire général de la Fifa en 1981, Horst avait toute confiance en lui, alors on a fait ce qu’il fallait pour l’imposer », affirme André Guelfi, le richissime entrepreneur et courtier mis en cause dans l’affaire Elf.

    A l’époque, ce Corse, ami de Charles Pasqua, venait de racheter le Coq sportif avant d’en céder officiellement 49 % à Dassler. Les deux hommes se plaisent et s’associent. Entre autres activités communes, Guelfi est chargé de racheter West Nally, une société monégasque bien placée dans le marketing sportif : aux mains du duo, elle devient ISL et connaît rapidement une croissance exceptionnelle. Les premiers contrats signés avec la Fifa et le Comité international olympique (#CIO) lui assurent ainsi l’exclusivité des droits commerciaux et télévisuels de deux manifestations sportives majeures, la Coupe du monde de football et les Jeux olympiques.

    Rapidement, ISL devient un des passages obligés du sport business : « Avec Horst, on faisait ce qu’on voulait dans le milieu du sport et rien ne se faisait sans nous, assure André Guelfi. Mais Horst ne s’entendait pas bien avec le secrétaire général de la #Fifa, Helmut Kaiser. Il m’a demandé d’agir pour l’écarter. J’ai réussi à convaincre Kaiser de partir et nous avons fait nommer Blatter. Pour moi, il n’y a pas le moindre doute : Blatter travaillait pour Dassler et les intérêts d’Adidas. » Contacté par Libération, Sepp Blatter rejette catégoriquement cette version des faits, par l’intermédiaire de son porte-parole, Markus Ziegler : « Monsieur Blatter a été nommé dans des conditions parfaitement normales au secrétariat général de la fédération, fin 1981. Helmut Kaiser et quelques cadres de la Fifa s’étaient révoltés contre l’autorité de Havelange, qui les a chassés. Blatter a été choisi quelques mois après. Voilà la véritable histoire. André Guelfi raconte n’importe quoi. » Lequel persiste et promet d’« apporter si nécessaire toutes les preuves de [ses] affirmations »_

    Dans le prochain numéro de La revue dessinée, une BD sur le #sport-business et Horst Dassler (le mentor de Blatter et tant d’autres) qui tombe à pic : « L’empire du jeu », par François Thomazeau & Nicoby.