person:andré vallini

  • NDDL. L’Europe rendra ses conclusions « dans les meilleurs délais »
    Par Christophe Jaunet/Ouest-France | Modifié le 21/02/2017
    http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nddl-l-europe-rendra-ses-conclusions-dans-les-meilleurs-delais-4813948

    La Commission européenne a reçu la « note » de la France sur le contentieux au droit de l’environnement, dans le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle rendra ses conclusions « dans les meilleurs délais », dit-elle. Le gouvernement attend un feu vert de Bruxelles avant de poursuivre le projet.

    Depuis 2014, la Commission européenne met en demeure la France de moins fragmenter les impacts environnementaux cumulés du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et des aménagements associés (tram-train, routes, ligne TGV). e C’est une condition posée par Bruxelles au regard du droit de l’Environnement europén.

    La France a choisi de répondre à ce contentieux lors de la révision du schéma de cohérence territoriale Nantes Saint-Nazaire (Scot). Ce nouveau document d’urbanisme a été adopté en décembre. Il est arrivé à Bruxelles.

    « Le 2 février 2017, la Commission a reçu la note des autorités françaises présentant le Scot nouvellement adopté », confirme, ce mardi, Enrico Brivio, un porte-parole de la Commission. Sollicité par Ouest-France, il précise : « Les services de la Commission étudient les informations fournies ; ils informeront les autorités françaises dans les meilleurs délais de leurs conclusions. »

    Bernard Cazeneuve, à son arrivée à Matignon, a fait savoir son intention d’attendre l’avis de la Commission européenne avant d’engager des travaux à NDDL, et donc avant d’envoyer les forces de l’ordre.

    La semaine dernière, André Vallini, secrétaire d’État en charge des relations avec le parlement, rappelait cette volonté devant les députés : « Nous sommes en discussion avec la Commission européenne sur un contentieux. Dès que nous aurons le feu vert de la Commission, le projet sera poursuivi et il faudra réussir l’évacuation du site qui demandera beaucoup de forces de l’ordre dans la durée. L’évacuation permettra d’engager les travaux préliminaires : archéologie, déboisement, compensations environnementales. Puis le gouvernement engagera les travaux principaux. »

    La déclaration d’André Vallini n’envisage pas un éventuel feu orange ou feu rouge de la Commission.

  • La réforme des compétences territoriales revient au Sénat et l’imbroglio continue
    http://www.latribune.fr/economie/france/la-reforme-des-competences-territoriales-revient-au-senat-et-l-imbroglio-c

    C’est reparti. L’interminable cheminement du projet de loi portant « Nouvelle organisation territoriale de la République » (NOTRe) se poursuit avec son arrivée devant le Sénat en deuxième lecture où il sera examiné en séance publique du 26 au 29 mai. Ce texte tend à définir précisément les compétences des collectivités territoriales : région, département, bloc communal. L’idée étant de savoir exactement "qui fait quoi". Au départ, Le gouvernement avait un souhait très bien résumé par le secrétaire d’Etat à la réforme territoriale André Vallini : "Aux régions, l’économie ; aux départements, la solidarité ; au bloc communal, les services publics de proximité".

    Hélas, ce beau principe a été battu en brèche. Le texte « NOTRe » n’a cessé d’évoluer. Il a été quasi totalement détricoté par le Sénat en première lecture.
    […]
    Il est vrai qu’au départ, tout devait s’organiser dans l’optique de la suppression des départements à l’horizon 2020. Depuis cet engagement du président de la République début 2014, de l’eau a coulé sous les ponts. Il est maintenant quasi certain que les départements, en tant que collectivités territoriales subsisteront.

    Ça c’est une vraie belle #réforme comme on les aime !
    #simplification_du_mille_feuille
    imbroglio ? #guignolade !

  • A bas l’école ! Le PS : décentralisation, dérégulation et marchandisation : une marchandisation de l’enseignement est autant le fait des tenants de la droite européenne que de la social-démocratie.

    André Vallini :

    Il faut en finir avec le « jardin à la française » pour adapter notre administration à la réalité des territoires et de leurs besoins."

    En Bretagne, certains élus envisagent de fusionner les départements et la région : bravo ! L’Alsace aurait pu faire de même il y a un an, or la fusion des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin et de la région Alsace a été un échec. Je suis donc très circonspect sur l’utilisation du référendum dans ces matières où la démagogie peut faire des dégâts.

    Le sénateur PS André Vallini est un fidèle de François Hollande, président du conseil général de l’Isère et membre, en 2008, du très sarkozyste Comité Balladur de la réforme des territoires qui est à l’origine de la proposition de réduction du nombre de régions en France métropolitaines de 22 à 15. Aux côté d’André Vallini, siégeait alors l’ancien premier ministre de Mitterrand, Pierre Mauroy, artisan de la décentralisation en 1982 :

    Sollicités par le Président de la République, André Vallini et moi-même avons accepté de participer au Comité Balladur avec l’aval de Martine Aubry et du Bureau National du Parti Socialiste. Il s’agissait de faire progresser la réforme concernant la décentralisation, la régionalisation, l’intercommunalité en insistant sur les rôles des villes et la nécessité de doter la France d’un réseau d’une vingtaine de métropoles (le rapport en a retenu 11). C’est la construction originale bien française qu’il faut poursuivre pour respecter les trois niveaux de la réforme : les Régions, les Départements et l’entité nouvelle commune et intercommunalité.

    ( Fondation Jean-Jaurès http://www.jean-jaures.org/Documents-de-reference/La-politique-n-est-jamais-absente-de-tels-debats)

    Le 3 février 2014, André Vallini donnait une interview au Monde. Son passage au comité Balladur n’aura pas servi à rien pour affiner sa pensée et étayer ses convictions.

    Il y déclarait, concernant l’avenir des régions et des communes :

    L’idée émise par le gouvernement d’une incitation financière pour encourager les régions à fusionner est donc la bonne. C’est grâce à cette méthode que nous avons réussi à faire décoller l’intercommunalité."

    « Chaque commune souhaitant subsister, conserverait un maire et un conseil avec des compétences de proximité déléguées par le conseil communautaire sur le modèle des mairies d’arrondissement.
     »
    Quant à la création des métropoles, le processus doit aller plus loin encore que l’exemple de la métropole lyonnaise :

    « Il faut les doter d’un double statut de commune et de département en transformant là aussi les communes en mairies d’arrondissement. »

    La fonction publique d’État sera largement réduite :

    " Chaque administration déconcentrée devrait être autonome dans le cadre d’un budget de fonctionnement : organisation interne, recrutement des enseignants et choix des actions éducatives pour un établissement scolaire.

    Et les licenciements seront gérés, on l’imagine, par l’équipe éducative...Courage !

    Décentralisation, régionalisation, autonomie des établissements, modernisation... une avalanche de gros mots attrape-gogos pour cacher la dérégulation et faire voler en éclat l’Éducation nationale et publique.

    Dans le cas de l’école il s’agit de mettre en place la compétition entre les établissements. L’objectif de cette compétition et l’un des moyens de mener cette compétition, c’est de réduire les coûts...

    Se profile à l’horizon l’enseignement à l’anglo-saxonne, un enseignement à deux vitesses pour un pays à deux vitesses : un enseignement public au rabais et un enseignement privé.

    En Europe l’école, comme d’autres services publics, est en voie de privatisation totale et d’annexion par les multinationales. L’enseignement doit se plier aux exigences des industriels - incapables de savoir de quoi l’avenir immédiat sera fait - et de former des travailleurs adaptables aux fluctuations des marchés :

    Les conséquences de cette « marchandisation » sont d’abord, un risque d’instrumentalisation de l’école au service de la compétition économique et au détriment des autres missions de l’enseignement, des missions plus éducatives de l’enseignement ; deuxièmement, un risque de dualisation croissante d’un enseignement qui, dérégulé, ne peut que s’ouvrir davantage à un développement inégal et puis troisièmement, les menaces qui pèsent sur l’enseignement public. " (Nico Hirtt)❞

    http://users.skynet.be/aped/Analyses/Articles/cresson.html

    > Vallini, sénateur PS : « en finir avec le jardin à la française » des collectivités, POI
    http://parti-ouvrier-independant.fr/2014/02/04/vallini-senateur-ps-en-finir-avec-le-jardin-a-la-francaise

    > La marchandisation de l’éducation : un entretien avec Nico Hirtt, sur le site TV bruits ( 2003 ) : Nico Hirtt, enseignant, tirait déjà la sonnette d’alarme : l’école est en voie de privatisation totale et d’annexion par les multinationales. Comment riposter ?
    http://tvbruits.org/spip.php?article127

  • France Inter le Cinq-Sept
    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=912242

    Hervé Le Bras (qui se la pète)

    la reconstitution de la Bretagne est un vrai danger pour l’unité de la France.

    (et même de l’Europe, à l’entendre)

    André Vallini (dans un exercice de xyloglossie appliquée)

    La Bretagne s’est un sujet compliqué. Le sous-(texte), c’est que la Bretagne reste la Bretagne, les Pays de la Loire restent les Pays de la Loire. Et l’avenir reste ouvert.

    Sur l’intercommunalité à 20.000 habitants, Patrick Cohen ne le laisse malheureusement pas expliquer qu’il y là des « gisements d’économies à faire »…

    Et on termine en beauté sur comment on est très content d’avoir trouvé la combine pour changer le découpage sans avoir à toucher à la constitution et surtout sans avoir à demander son avis à la population.