Bouhnik ne fait pas dans la demi-mesure. Il déteste comme il aime, avec ferveur. Parmi ses enthousiasmes : « Le Caire confidentiel », de Tarik Saleh, « Barbara », de Mathieu Amalric, « Grave », de Julia Ducournau, « 120 Battements par minute », de Robin Campillo, « la Belle et la Meute », de Kaouther Ben Hania, « Petit Paysan », d’Hubert Charuel, « Corniche Kennedy », de Dominique Cabrera, et « Faute d’amour », d’Andreï Zviaguintsev, qui lui inspire cette confraternelle injonction :
""Desplechin, lâche tes courgettes et fonce au cinéma. Apprends, pour une fois !""
Parmi ses followers, deux réalisateurs qui ont un film dans le coffret, Stéphanie Pillonca-Kervern et Chad Chenouga, écrivent un petit mot sur son mur pour exprimer leur crainte de son verdict. De « Fleur de tonnerre », celui de la première, il écrit :
""Cette réalisatrice doit être sous l’emprise du trichloréthylène… Qui peut financer un truc pareil ?""
En revanche, « De toutes mes forces », du second, le chamboule : sa « trace restera brûlante dans votre mémoire », prévient-il.