person:andreas scheuer

  • The human rights monitoring ship #Mare_Liberum is being prevented from leaving port.
    Press release 29th of april 2019

    The Berlin based non-governmental organization (NGO) Mare Liberum e.V. conducts human rights monitoring in the Aegean Sea to draw attention to the deadly sea route between Turkey and Greece. The aim is to strengthen solidarity and promote fundamental human rights.

    Germany’s Federal Ministry of Transportation (Bundesverkehrsministeriums) sent an order of suspension for the ship Mare Liberum to the German association of traffic and transportation (Berufsgenossenschaft Verkehr)—which handles the registration, licenses and flags for ships—to further scrutinize civil rescue vessels in the Mediterranean Sea.

    “The ministry of transportation, led by the conservative Christian Social Union (CSU) politician Andreas Scheuer, apparently wants to perfidiously prevent any civil presence in the Mediterranean Sea to document human rights violations and the effects of the European Union’s deadly border policy. We are urging for an accelerated response to repeal the decision,” says Hanno Bruchmann, spokesperson for Mare Liberum e.V.

    The suspension order presupposes that Mare Liberum is a rescue ship which should be classified in the same category as commercial freightliner and not, as hitherto customary, as a sport and leisure boat.

    The crew on Mare Liberum observes—without pay and in their spare time—the human rights situation in the Aegean Sea. With Mare Liberum’s presence on the water, authorities should be more inclined to rescue refugees and migrants and adhere to basic human rights standards while doing so. The ship Mare Liberum was never operated as a freightliner; nevertheless, the authorities incorrectly compare the 1917 built fishing boat which was converted to a houseboat in 1964 as a ship holding containers or tank vessels. The classification of Mare Liberum as a commercial vessel imposes equipment requirements that cannot be fulfilled by Mare Liberum.

    “The claim that we operate a freightliner leaves us stunned. It is an insult to our volunteers that our dedication for human rights is not recognized,” said Bruchmann.

    https://mare-liberum.org/user/pages/09.presse/Mare%20Liberum%201.jpeg
    https://mare-liberum.org/en/presse

    #ONG #sauvetage #asile #migrations #Méditerranée #réfugiés

    Ajouté à la métaliste ici:
    https://seenthis.net/messages/706177

    • Mare Liberum interdit de mission d’observation des frontières maritimes

      Lesbos, Grèce : Les autorités allemandes ont interdit le départ du port du bateau humanitaire Mare Liberum (https://mare-liberum.org/en/our-mission), démontrant ainsi une énième fois que la politique de l’UE repose sur la pénalisation de la solidarité. Voir leur communiqué de presse (https://mare-liberum.org/en/presse).

      Le bateau Mare Liberum se trouve à Lesbos pour une mission de « surveillance des droits humains en Egée » ; l’équipage est chargé de vérifier si les autorités respectent bien la législation lors de l’arrivée des bateaux de réfugiés. C’est une mission d’observation qui concernent toute opération violente qui pourraient y avoir lieu- refoulement illégals, sabottages de bateau, etc- soit de la part des forces militaires turques, soit de la part des forces européennes qui patrouillent dans la région. Le gouvernement allemand justifie sa décision par un raisonnement fallacieux : il met en avant le fait que le bateau n’est pas équipé pour mener des opérations de sauvetage, ce qui n’est point sa mission. Par contre pour une opération de surveillance la certification d’un bateau de plaisance dont Mare Liberum est doté est largement suffisante. Mais, comme au large de la Libye, au large de Lesbos aussi, il ne faut pas qu’il y ait des observateurs internationaux, c’est-à-dire des témoins des crimes qui pourraient y avoir lieu.

      Au moment où Mare Liberum reste immobilisé au port, le bateau Open arms de l’ONG espagnole Proactiva est interdit d’accoster à Lesbos : il a été forcé de mouiller au large, à l’extérieur du port de Lesbos, avec à son bord 20 tonnes d’aide humanitaires pour les réfugiés en attente d’être déchargés. Il s’agit de l’opération décrite par l’InfoMigrants ici : https://www.infomigrants.net/en/post/16402/spanish-ngos-to-deliver-aid-supplies-to-greek-islands.

      Open arms, après une opération de sauvetage en Méditéranée, a été immobilisé au port de Barcelone par les autorités espagnoles pendant 100 jours, avant de recevoir l’autorisation de naviguer, non plus pour des opérations de sauvetage cette fois-ci, mais pour transporter l’aide humanitaire récoltée par plusieurs ONG aux réfugiés confinés aux îles grecques.

      La cargaison était initialement destinée en partie au hot-spot de Samos où les autorités portuaires ont aussi interdit au bateau l’accès au port. A Lesbos, ce sont les douaniers qui ont stoppé le déchargement de l’aide humanitaire, pour vérifier la conformité des certificats qui l’accompagne. Ainsi pour l’instant l’aide humanitaire dont plusieurs tonnes de médicaments reste bloquée au bord du bateau. C’est la troisième fois dans un mois qu’un bateau humanitaire –soit transportant de l’aide humanitaire, soit en mission d’observation- est empêché de mener à bien sa mission : il y a quelques semaines, la présidente de la région nord de la mer Egée Mme Christiania Kaloghirou avait protesté contre le déchargement d’aide humanitaire par un bateau espagnol. Il s’agit très probablement du bateau Alta Mari, également en mission humanitaire dans la région voir ici : https://www.infomigrants.net/en/post/16715/hoping-to-help-the-long-journey-of-a-spanish-rescue-ship-banned-from-r

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      Communiqué de presse :

      Press release Mare Liberum 29th of april 2019

      The human rights monitoring ship Mare Liberum is being prevented from leaving port.

      The Berlin based non-governmental organization (NGO) Mare Liberum e.V. conducts human rights monitoring in the Aegean Sea to draw attention to the deadly sea route between Turkey and Greece. The aim is to strengthen solidarity and promote fundamental human rights.

      Germany’s Federal Ministry of Transportation (Bundesverkehrsministeriums) sent an order of suspension for the ship Mare Liberum to the German association of traffic and transportation (Berufsgenossenschaft Verkehr)—which handles the registration, licenses and flags for ships—to further scrutinize civil rescue vessels in the Mediterranean Sea.

      “The ministry of transportation, led by the conservative Christian Social Union (CSU) politician Andreas Scheuer, apparently wants to perfidiously prevent any civil presence in the Mediterranean Sea to document human rights violations and the effects of the European Union’s deadly border policy. We are urging for an accelerated response to repeal the decision,” says Hanno Bruchmann, spokesperson for Mare Liberum e.V.

      The suspension order presupposes that Mare Liberum is a rescue ship which should be classified in the same category as commercial freightliner and not, as hitherto customary, as a sport and leisure boat.

      The crew on Mare Liberum observes—without pay and in their spare time—the human rights situation in the Aegean Sea. With Mare Liberum’s presence on the water, authorities should be more inclined to rescue refugees and migrants and adhere to basic human rights standards while doing so. The ship Mare Liberum was never operated as a freightliner; nevertheless, the authorities incorrectly compare the 1917 built fishing boat which was converted to a houseboat in 1964 as a ship holding containers or tank vessels. The classification of Mare Liberum as a commercial vessel imposes equipment requirements that cannot be fulfilled by Mare Liberum.

      “The claim that we operate a freightliner leaves us stunned. It is an insult to our volunteers that our dedication for human rights is not recognized,” said Bruchmann.

      contact: press@mare-liberum.org

  • « Dieselgate » : le PDG d’Audi arrêté en Allemagne, une décision inédite
    https://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2018/06/18/dieselgate-le-pdg-d-audi-arrete-en-allemagne_5316948_3234.html

    Fin de la trêve pour les grands patrons de l’automobile allemande. Le PDG de la marque Audi, Rupert Stadler, un des dirigeants les plus importants du pays, a été incarcéré à Munich, lundi 18 juin, dans le cadre de l’affaire des moteurs diesel truqués, le « dieselgate ». Il a été placé en détention provisoire afin d’éviter le risque de « dissimulation de preuves », a précisé le parquet.

    Le symbole est inouï. Jamais encore un magistrat allemand n’avait ordonné l’arrestation d’un patron automobile en exercice. Jamais l’industrie reine du « made in Germany » n’avait subi un tel désaveu. Audi, l’une des trois marques premium allemandes, est un des fleurons du secteur. Rupert Stadler dirigeait le constructeur d’Ingolstadt, en Bavière, depuis 2007.

    Le procureur de Munich n’est pas le seul à la manœuvre : mercredi, le groupe VW a été condamné par le parquet de Brunswick à s’acquitter de l’amende record de 1 milliard d’euros dans la même affaire des moteurs truqués. Après presque trois ans d’enquête, tous disposent désormais de suffisamment de preuves pour justifier une plus grande sévérité vis-à-vis des dirigeants automobiles.
    Fin de l’impunité

    Si la coïncidence des dates est a priori fortuite – les différentes autorités travaillant indépendamment les unes des autres – le message est clair : l’impunité qui régnait jusqu’ici au plus haut niveau de la première industrie allemande a fait son temps. Les responsables du scandale devront rendre compte de leurs manquements devant la justice.

    Et l’hypocrisie qui voulait jusqu’ici que seul le groupe VW ait fraudé est battue en brèche : Daimler, qui clame toujours n’avoir jamais manipulé ses moteurs, va devoir défendre devant la justice son intégrité, fortement mise en cause au plus haut niveau de l’Etat. Le 12 juin, le ministre des transports, Andreas Scheuer, a ordonné au constructeur le rappel de 238 000 véhicules outre-Rhin, et de 774 000 au total en Europe après que l’autorité allemande de contrôle des véhicules (KBA) a constaté la présence de logiciels de désactivation de système antipollution jugé illégal dans les moteurs diesel.

    #Dieselgate #Environnement #Culture_numérique

  • #Dieselgate : Daimler à son tour soupçonné d’une fraude massive
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/06/02/dieselgate-daimler-a-son-tour-soupconne-d-une-fraude-massive_5308613_3234.ht

    Le diesel, encore. Près de trois ans après le déclenchement du scandale des moteurs diesel truqués chez Volkswagen, c’est au tour de Daimler de sentir le vent du boulet. Le constructeur de Stuttgart, qui clame depuis 2015 n’avoir jamais manipulé ses moteurs, pourrait être entraîné dans une crise considérable. Depuis plusieurs jours, le groupe subit la pression conjuguée de la justice et du ministère des transports qui le soupçonnent d’avoir installé sur ses moteurs diesel des systèmes de dépollution illégaux sur plusieurs centaines de milliers de véhicules.

    Vendredi 1er juin, de nouvelles révélations ont précisé l’ampleur de la menace qui pèse sur Daimler. Selon les informations du magazine Der Spiegel, le ministre des transports Andreas Scheuer a menacé le PDG de Daimler, Dieter Zetsche, d’une amende de 3,75 milliards d’euros lors de leur entrevue du lundi 28 mai. Le patron venait s’expliquer sur les accusations qui pèsent sur son groupe : le ministre soupçonne le constructeur d’avoir installé des systèmes de dépollution illégaux sur 750 000 véhicules de la marque Mercedes. Daimler risque 5 000 euros d’amende par véhicule.

    Le 24 mai, le KBA, l’autorité de contrôle des véhicules à moteur, avait déjà ordonné le rappel obligatoire de 23 000 camionnettes de la marque Vito, où il a officiellement constaté la présence d’un système illégal de désactivation du dispositif antipollution. Une première pour Daimler, qui n’avait jusqu’ici jamais été confronté à un rappel obligatoire dans le scandale du diesel. Pour l’instant, le constructeur conteste formellement ces accusations et a annoncé son intention de se défendre en justice contre le KBA dans l’affaire Vito, a confirmé au Monde un porte-parole du groupe. Il a obtenu un délai de deux semaines pour s’expliquer sur ces irrégularités.

    Mais l’étau se resserre dangereusement. Car le parquet de Stuttgart mène lui aussi son enquête depuis plusieurs mois. Vendredi 1er juin, le quotidien Süddeutsche Zeitung a révélé que le procureur avait étendu ses investigations sur les moteurs du groupe soupçonnés de non-conformité.

    L’affaire, très délicate pour Daimler, pourrait prendre une dimension franco-allemande. Car, selon cette même source, les moteurs mis en cause par le KBA sur les Vito, des modèles de 1,6 l de norme Euro 6, n’ont pas été construits par Daimler. Ils ont été livrés par Renault sur la base des accords de coopération conclus entre les deux constructeurs depuis 2010. Le français fournit des moteurs pour les classes A, B et C, capables d’émettre « moins de 100 g de CO2 par kilomètre » précise Renault.

    Cette performance CO2 se fait-elle au prix d’un dépassement illégal des émissions d’oxyde d’azote ? Le journal allemand rappelle que Renault est accusé, par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), d’avoir mis en place des stratégies visant à frauder sur les émissions de ses moteurs lors des tests d’homologation. Renault se refuse officiellement à tout commentaire sur un sujet « qui concerne Daimler. »