person:andrew lahde

  • Why I Am Leaving Goldman Sachs - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2012/03/14/opinion/why-i-am-leaving-goldman-sachs.html

    Greg Smith is resigning today as a Goldman Sachs executive director and head of the firm’s United States equity derivatives business in Europe, the Middle East and Africa.

    ça me rappelle ce billet d’octobre 2008 http://blog.mondediplo.net/2008-10-19-Adieux-a-la-finance qui faisait référence à une lettre du même genre d’Andrew Lahde :

    Andrew Lahde est un financier riche à mourir. Mais envahi d’un inexplicable dégoût et décidé à tirer sa révérence. Le milieu qui a fait sa fortune, il l’abhorre. En fait il est pareil à lui, et en même temps si différent. C’est peut-être cette ambivalence qui explique la violence de ses sentiments – dans bon nombre de milieux sociaux , la position du reflet difforme est la pire de toutes. Pareil à son milieu, Andrew Lahde l’est assurément. On n’est pas gestionnaire de Hedge Fund sans s’être conformé aux us et coutumes de la tribu financière, et Lahde les connaît si bien qu’il peut en faire l’énumération, mais ici sur le mode libérateur de celui qui envoie tout valser : « je laisse à d’autres d’amasser des fortunes à neuf, dix ou onze chiffres. Les agendas remplis à craquer pour trois mois, ils attendent leurs deux semaines de vacances de janvier pendant lesquelles ils resteront collés à leurs Blackberries ou d’autres trucs dans le genre. Mais c’est quoi l’idée ? Tous seront oubliés dans cinquante ans. Balancez les Blackberries et profitez de la vie ».

    sauf que lui il faisait l’apologie de la culture du chanvre

  • Adieux à la finance - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2008-10-19-Adieux-a-la-finance

    C’est probablement LE document de la crise. Les événements historiques nous font parfois la grâce de se présenter entièrement ramassé en une seule pièce, une image, une parole ou un texte, qui par une puissance de concentration vertigineuse en offre une synthèse quasi-parfaite. Que la crise des subprimes appartienne à la catégorie des événements historiques, il faudrait être stupide ou bien borné pour ne pas l’apercevoir. Même Jean-Claude Trichet, un peu tardivement sans doute, a abandonné le registre de l’irréparable euphémisme et cessé tout récemment de parler de « correction » à propos de l’effondrement général. Que la lettre rendue publique par Andrew Lahde, président du Hedge Fund Lahde Capital Management [1] appartienne à la classe des documents « parfaits » n’est pas moins douteux tant s’y expriment l’esprit du capitalisme financier et ses contradictions sociales, qui plus est sous la forme inattendue de l’adresse, donc au loin de tout propos analytique, et sans doute pour cette

    #finance #crise