person:angela merkel

  • Pari passu, pas vu pas pris, la BCE et le mur | kitetoa
    http://reflets.info/pari-pasu-pas-vu-pas-pris-la-bce-et-le-mur

    Alors…, Vous avez vu ? L’euro est sauvé. Et c’est Mario Draghi qui l’a fait. Nicolas Sarkozy, le fameux sauveur de la zone euro peut aller se rhabiller. Ne parlons même pas de François Hollande et de son volet de croissance, ni d’Angela Merkel et de son austérité. Tous des petits joueurs. Il aura suffi que super Mario fasse quelques déclaration hier pour que la solution tant attendue soit enfin dévoilée. Paf ! Une annonce de rachat de dette sans limite, le conditionner à de l’austérité et hop, les marchés jubilent. Enfin « rassurés ». Les marchés action sont au beau fixe, les taux des pays visés par l’annonce, l’Espagne et l’Italie, baissent. Bref, une réussite sur toute la ligne. Notez que même la presse française salue l’immense réussite de l’ancien vice président de la branche européenne de Goldman Sachs. C’est dire. Reflets a obtenu une interview exclusive du professeur Philippulus, expert international qui a une vision un peu divergente. - Reflets : Professeur, vous semblez peu optimiste à propos des décisions annoncées hier. Pourquoi ? C’est le châtiment ! Faites pénitence ! La fin des temps est venue ! Oui, nous aurons la peste ! … Et le Choléra !… Et (...)

  • la véritable réforme (celle qu’Angela Merkel appelle le renforcement de l’ « Union politique ») n’a fait l’objet d’aucune proposition ou même réflexion publiques et officielles. Chacun sait pourtant bien de quoi il est question et le « catalogue » des grands sujets à débattre est facile à dresser

    http://www.taurillon.org/Europe-La-reforme-de-2014,05151

    #Union-europeenne #Parlement-europeen #UE #Europe #federalisme #UEF

  • L’Allemagne va faire payer les liens hypertextes
    http://www.numerama.com/magazine/23552-l-allemagne-va-faire-payer-les-liens-hypertextes.html

    Jalouse de la loi Hadopi qu’elle n’a pas chez elle, l’#Allemagne a décidé de faire encore bien pire dans la législation à contre-courant du bon sens. La Tribune rapporte en effet que le gouvernement d’Angela Merkel a adopté ce mercredi un projet de loi qui va « obliger les moteurs de recherche à verser des commissions aux sites d’informations ». Les outils d’agrégation d’actualités, Google Actualités en tête, devront verser la dîme... pour avoir le droit de créer un lien hypertexte vers le contenu qu’ils mettent en avant.

    #presse

  • http://www.elcorreo.eu.org/Eurocrise-Une-Allemagne-imprevisible-enfermee-dans-sa-legende

    Eurocrise :
    Une Allemagne imprévisible enfermée dans sa légende

    par Rafael Poch *

    La série d’entreprises allemandes en faillite entre janvier et juillet touche plus de 150.000 salariés, le double de l’an dernier.

    Merkel part en vacances en laissant le mécanisme de torture activé. L’Espagne et l’Italie, les « vainqueurs »de la dernière rébellion de Bruxelles : vous, vous souvenez ? - paient cher leur défi. Le « financement direct aux banques » s’est trouvé être en carton pâte, mais l’offense se paie par la pression sur les intérêts. L’Europe de Draghi (« l’état-providence est passé à la postérité ») et de Merkel (« l’Europe parle allemand ») change les gouvernements (Berlusconi, Papandreou) avec des procédés gangstérisés et impose une discipline à la périphérie avec une torture destinée à racheter les fautes. En Grèce, on signale déjà la porte de sortie de l’euro : peut-être en septembre.

    L’establishment de l’Allemagne et de Bruxelles préside, fondamentalement, un grand transfert européen d’argent des citoyens à l’oligarchie financière et bancaire. Les « sauvetages » et les « secours » consistent en cela. Il exerce parallèlement un transfert de pouvoir et de souveraineté, depuis les États de l’Europe périphérique les plus affaiblis par la récession, vers des institutions européennes non élus dans lesquelles l’Allemagne est le plus fort associé. Sa stratégie est doublement non-solidaire : dans le domaine social et au niveau national. Cela crée les bases pour une vaste contestation de la politique européenne, tant depuis le front social que national de pays, et détruit le prestige que l’Allemagne a su récupérer depuis l’après-guerre.

    La peur et les médias soutiennent Merkel

    En quelques mois, l’Allemagne et ses gouvernants sont vus, encore une fois, comme le nouveau problème de l’Europe. Les médias allemands délirent et vendent tout le contraire : le conte d’Angela aux pays de merveilles.

    La télévision publique allemande Phoenix a récemment diffusé un programme sur la popularité d’Angela Merkel en Europe, avec des entretiens dans les rues à Paris, à Athènes et à Rome dans lesquels les gens se répandaient en éloges. Dans son édition du « week-end », Handelsblatt, l’un des principaux quotidiens économiques, consacre sa couverture et huit pages à l’admiration que la chancelière suscite en Europe. « Admirée », tel est le kafkaïen titre de couverture, appuyé par des enquêtes de l’eurobaromètre.

    Bien que l’ombre que la chancelière projette en Europe manifestement grandisse, la presse allemande évite tout traitement critique et les sondages publient, une semaine après l’autre, de nouveaux records de popularité de 60 % mélangés à des étranges pronostics, comme 80 %, que les choses vont aller de mal en pis.

    « Tout rappelle un pays de conte des fées qui déborde de paradoxes et d’absurdités : depuis 1945 aucun homme politique allemand n’avait été traité de façon si acritique », dit l’analyste indépendant Jens Berger.

  • Pour un multiculturalisme tempéré. Michel Wieviorka
    http://www.causeur.fr/pour-un-multiculturalisme-tempere,18362

    Le discours politique peine à distinguer ainsi les logiques. Nicolas Sarkozy, David Cameron et Angela Merkel ont utilisé, et à mauvais escient, le même registre sémantique en parlant d’échec du multiculturalisme, alors qu’ils visaient avant tout l’immigration et l’islam, sujets qui ne sont pas de nature purement culturelle.
    On formulera donc une première recommandation : pour sortir de ce confusionnisme, les politiques doivent clairement définir leur champ d’intervention. Lutter contre le racisme et les discriminations ne signifie pas forcément reconnaître les identités culturelles en menant une politique expressément multiculturaliste ; de même, l’attention portée à la séparation des Églises et de l’État ne doit pas s’opposer à la volonté de garantir la liberté de culte et de conscience.

    #universalisme #diversité

  • Pif, paf, le plan ultime pour sauver l’euro(pe) est mort lui aussi | kitetoa
    http://reflets.info/pif-paf-le-plan-ultime-pour-sauver-leurope-est-mort-lui-aussi

    Chronique d’une mort annoncée : le énième plan de sauvetage de l’Europe, mené, dit-on, de main de maître par François Hollande, Mariano Rajoy et Mario Monti pour faire plier la vilaine Angela Merkel, a eu un temps de vie aussi court que les autres. Pourquoi ? L’entité « Les marchés » évoquée régulièrement par la presse et les politiques a donné un peu de répit à tout le monde pendant quelques jours. Simplement parce que l’on annonçait, encore une fois, une injection massive de milliards de brouzoufs dans les caisses des banques et indirectement, un répit pour les Etats en difficulté. Comment cela devait-il marcher ? Pour faire simple, on devait injecter 120 milliards d’euros pour relancer la croissance. Une somme assez ridicule au regard de la zone euro et ça, peu de monde l’avait remarqué, le storytelling sur la relance nécessaire ayant fonctionné. En parallèle, on attribuait une enveloppe maximale de 100 milliards d’euros au secteur bancaire espagnol qui est empêtré dans une crise terrible dont personne ne veut dire la réalité. Ça, les injections massives dans le secteur bancaire, l’entité « Les marchés » adore. Du coup, elle a marqué sa joie. Jusqu’à ce que… Jusqu’à ce que les informations dévoilées par (...)

  • New Statesman - Exploding the myth of the feckless, lazy Greeks
    http://www.newstatesman.com/blogs/world-affairs/2012/05/exploding-myth-feckless-lazy-greeks

    German Chancellor Angela Merkel criticized market speculation against the euro, saying that financial institutions bailed out with public funds are exploiting the budget crisis in Greece and elsewhere. In a speech in Hamburg, she hit out at currency speculators, who she said are taking advantage of debt piled up by euro-area governments to combat the financial crisis. “The debt that had to be accumulated, when it was going badly, is now becoming the object of speculation by precisely those institutions that we saved a year-and-a-half ago. That’s very difficult to explain to people in a democracy who should trust us.”

    And since it was difficult to explain, it appears, she gave up trying.

    Belle chute. L’article continue comme ça :

    The crisis is a financial one. It is not. It is a political crisis and an ideological one. The difficulties of an economy the size of Greece (1.8 percent of eurozone GDP, 0.47 per cent of World GDP according to 2010 IMF figures) should hardly register as a blip on the global radar.

    http://www.newstatesman.com/sites/default/files/images/greece-graph.JPG

    D’après les chiffres que présente l’article les plus fainéants européens sont les francais et allemands qui ne s font battre que par les norvégiens et les hollandais. Pas étonnant, pour s’enrichir sans effort les derniers ont bien inventé le couple infernal spéculation et crise gigantesque : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tulipomanie

  • Tsipras réaffirme la souveraineté de la #Grèce face à Merkel - lesoir.be
    http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-05-21/tsipras-reaffirme-la-souverainete-de-la-grece-face-a-merkel-917064.php

    Le leader de Syriza, qui est crédité de 21 à 28 % des voix pour le scrutin du 17 juin prochain, à ce titre possible chef de gouvernement en cas de victoire, a réaffirmé que son objectif était d’ « arriver à la fin du memorandum », ce plan d’austérité pour la Grèce négocié par les précédents gouvernements avec la troïka (UE, FMI et BCE).

    [...]

    De même a-t-il tenu des propos très vifs à l’égard de la chancelière allemande Angela Merkel, à la veille de sa rencontre à Berlin avec Die Linke : « Mme Merkel doit comprendre qu’elle est un partenaire à égalité avec les autres au sein d’une eurozone qui ne connaît ni locataire, ni propriétaire ».

  • Rencontre Angela Merkel-François Hollande : la croissance pour quoi faire ?
    http://agora32.fr/spip.php?article308

    La croissance est devenue le cheval de bataille de François Hollande pour répondre à la crise de l’Europe. Elle a encore été le maître mot de la première rencontre entre les deux chefs de l’État français et du gouvernement allemand. Mais la croissance pour quoi faire ? En effet, qu’elle soit fondée sur la dépense publique et la demande ou sur la compétitivité par l’abaissement du coût du travail et les « réformes structurelles » (selon la vision d’Angela Merkel), la croissance en soi n’est aucunement un gage de progrès social et encore moins environnemental. Et c’est parce qu’ils souhaitent une Europe solidaire, écologique et démocratique, avec une activité économique réorientée, que de nombreux mouvements sociaux européens se retrouveront du 17 au 19 mai à Francfort, face à la BCE.

    #tw #fb

  • L’avion de François Hollande touché par la foudre fait demi-tour
    L’avion qui emmenait François Hollande à Berlin pour un dîner avec la chancelière allemande Angela Merkel a été touché par la foudre et a dû regagner Paris, selon l’Elysée. Le président français a décollé peu après à destination de la capitale allemande à bord d’un autre avion. (Reuters)

    mort de rire ...
    Il aurait pu être touché par la grâce, mais bon ...

  • L’Allemagne peut-elle renoncer au diktat de l’austérité ? (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2252.html

    Depuis le début de la crise de l’euro, le gouvernement d’Angela Merkel impose une politique d’austérité généralisée, avec l’accord d’une partie des sociaux-démocrates. Comment réagissent les intellectuels de gauche allemands ? Qu’attendent-ils de la France avec la victoire de François Hollande ? Entretien avec Birgit Mahnkopf, politologue, professeur à l’École supérieure d’économie et de droit de Berlin, membre du comité scientifique d’Attac Allemagne. (...) Source : Basta !

  • Le pouvoir d’achat en berne
    http://www.alternatives-economiques.fr/le-pouvoir-d-achat-en-berne_fr_art_633_58710.html

    D’abord que Nicolas Sarkozy n’a pas été le « président du pouvoir d’achat » qu’il se vantait d’être il y a cinq ans : au contraire le pouvoir d’achat de chaque Français a légèrement reculé depuis 2007, un phénomène sans guère de précédent. C’est bien sûr un effet de la crise qui a frappé le monde. Mais c’est aussi le résultat de la très mauvaise gestion de cette crise en Europe par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy qui a prolongé le ralentissement de l’économie. Cette perte de pouvoir d’achat confirme cependant également l’urgence d’accélérer la transition énergétique et la conversion écologique de nos économies malgré toutes les difficultés budgétaires. Sinon, à chaque redémarrage de l’économie mondiale, nous serons condamnés à voir notre niveau de vie se dégrader du fait de la hausse des prix des matières premières que nous devons importer.

  • L’essence à deux euros et la campagne présidentielle
    http://www.alternatives-economiques.fr/l-essence-a-deux-euros-et-la-campagne-presidentielle-_fr_ar

    On ne s’en souvient plus guère tant il s’est passé de choses depuis mais au printemps 2008, avant même que Lehman Brothers ne s’effondre, l’#économie française avait déjà reculé parce que la hausse des prix du #pétrole et des matières premières, notamment agricoles, avait fait chuter le pouvoir d’achat des Français. Cette hausse, enclenchée en 2005, a probablement d’ailleurs joué un rôle majeur dans l’éclatement de la bulle immobilière elle-même. Et si aujourd’hui l’Europe retombe dans la #récession, ce n’est pas simplement parce que nous avons, sous la houlette d’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, très mal géré la #crise grecque et ses suites, c’est aussi parce que les prix du pétrole et des matières premières atteignent de nouveau des sommets. L’#Europe ne sortira pas de la crise si nous ne sommes pas capables de réduire radicalement notre dépendance à l’égard de ces matières premières importées.

  • Plan d’"aide" à la Grèce : tout faux (Le Blog d’Olivier Berruyer sur les crises actuelles)
    http://www.les-crises.fr/grece-tout-faux

    tous ces sommets n’auront eu qu’un but : remplacer les créanciers privés de la Grèce par des créanciers publics, pour que les premiers supportent un minimum de pertes. Et que, in fine, ce soit le contribuable qui supporte les pertes. D’ailleurs, si nous avions vraiment ”aidé” et “sauvé” la Grèce dans ces proportions, ne pensez-vous pas qu’Angela Merkel serait fêtée partout à Athènes ? (...) Source : Le Blog d’Olivier Berruyer sur les crises actuelles

  • Le Monde note AAA le Pacte budgétaire de Sarkozy-Merkel | Frédéric Lemaire (Acrimed)
    http://www.acrimed.org/article3776.html

    La crise de la dette est une véritable aubaine pour les éditocrates ; on l’a vu dans un précédent article, c’est l’occasion rêvée de reprendre en chœur l’hymne à la rigueur, en vantant la « vertu budgétaire », la « rigueur » (qu’elle soit de gauche ou de droite), « l’intégration budgétaire » et fustigeant les déficits, l’ « incurie » et le « laxisme » des pouvoirs publics. Ainsi le projet de nouveau traité européen, proposé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel pour imposer la « discipline budgétaire », se pose-t-il comme une évidence pour Le Monde et son éditorialiste-vedette. À n’importe quel prix ? (...) Source : Acrimed

  • Le modèle allemand est mité | Telos
    http://www.telos-eu.com/fr/article/le-modele-allemand-est-mite

    Du point de vue européen, le fait que l’Allemagne fasse partie des pays les plus indisciplinés fiscalement a de nombreuses et importantes implications. Premièrement, Angela Merkel pratique le double langage. À ses partenaires elle prône la vertu de l’austérité et développe même l’idée audacieuse que relâcher l’austérité aurait un impact contractioniste sur l’économie. Envers ses électeurs, elle se montre protectrice. Ce double langage concerne aussi les politiques structurelles. L’Allemagne insiste pour que la Grèce libéralise l’accès aux professions protégées (pharmacies, notaires, taxis, etc.). Mais ces mêmes professions sont également protégées en Allemagne.

  • Le président allemand va payer cher ses menaces à la presse
    http://fr.myeurop.info/2012/01/03/le-president-allemand-va-payer-cher-ses-menaces-a-la-presse-4183

    Nouveau coup dur pour Angela Merkel. Le président de la République fédérale d’Allemagne, son fidèle allié, pourrait être contraint à la démission. Après avoir tenté d’intimider des journalistes pour étouffer une affaire trouble de prêt privé, Christian Wulff, est lâché par son propre camp.

    • Ce qui me fait souvent peur, face à ce genre de révélation, ce n’est pas que les journalistes fassent leur métier, ce qui me fait peur, c’est qu’un jour les gens honnêtes ne se présentent plus à un poste politique, et que dans le panier de crabes, on ne trouve plus que des crabes.

      En fait qui n’a rien à se reprocher ? On a tous nos petites saloperies, nos égarements, nos ... Y a-t-il seulement un bisounours parmi nous ? Les journalistes, eux-mêmes, sont-ils différents de ceux qu’ils n’hésitent pas à jeter en pâture à la vindicte populaire ?

      « Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre ».

      Je me demande si tout doit être absolument révélé. Je me demande où est la limite au métier de journaliste.

  • Quand le capitalisme souffre, il faut sacrifier la démocratie - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/?Quand-le-capitalisme-souffre-il

    « Ce que nous dit cette agence [S&P] est clair : pour les investisseurs, la zone euro et l’Europe ont besoin d’un cadre politique rigoureux, structuré, efficace, capable sur le moyen et long terme de tenir ses engagements ». « D’une certaine façon, c’est un appel à une gouvernance politique et économique plus solide, et notre réponse est sans ambiguïté : c’est l’accord franco-allemand élaboré hier (lundi 5 décembre) par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel », a déclaré le Premier ministre français François Fillon devant l’Assemblée Nationale après avoir commenté l’annonce de S&P à propos d’ une éventuelle dégradation de la notation du crédit de 15 pays de la Zone-euro (ZE).

    L’accord Merkozy, comme titre la presse, impose l’austérité à perpétuité pour la ZE grâce à des sanctions automatiques pour les pays qui violent les limites des déficits budgétaires, et en ancrant des limites sur la dette fiscale, dans les Constitutions des États membres de l’Union Européenne (UE), comme le définit succinctement l’agence Bloomberg. Grâce à la menace des marchés, c’est-à-dire de S&P, l’accord Merkozy sera probablement accepté quand se réuniront, ce vendredi 9 décembre, les dirigeants des 27 pays de l’UE, dont 17 font partie du ZE.

    • le capitalisme est incompatible avec la démocratie, qu’il souffre ou non :
      Le projet concurrent et incompatible : le capitalisme

      Nous en venons alors au projet concurrent, et en contradiction intrinsèque avec le projet d’autonomie. C’est le projet capitaliste d’une société du tout-économique. Il trouve, lui aussi, son origine en Occident, à une époque un peu plus tardive, dès lors que les sociétés se dégagent du rapport de travail de type féodal, pour promouvoir un nouveau rapport de travail, de type marchand. L’arrachement des nouvelles sociétés bourgeoises occidentales aux anciens rapports monarchiques et religieux, conduit à une dissociation entre les différentes sphères d’activité. Notamment, les rapports économiques, de production, tendent à s’autonomiser des liens familiaux ou seigneuriaux. Parler d’économie n’a donc de sens que dans les sociétés où celle-ci a été instituée comme sphère autonome (on retrouve cette thèse chez Karl Polanyi, "La Grande Transformation", 1946).

      Cette dissociation favorise l’émergence du capitalisme. Mais ce n’est pas tout, le capitalisme, tout comme la démocratie, nécessite l’existence d’un type d’individu spécifique, l’homo œconomicus calculateur et rationnel, doté de l’« esprit du capitalisme » cher à Max Weber. Cet individu émerge dès lors que la religion autorise et justifie les pratiques usurières, et dès lors que la richesse commence à remplacer la noblesse. Mais l’économie capitaliste impose un type spécifique de société résolument incompatible avec la société démocratique : la société de classe, qui institue la coupure entre dirigeants et dirigés. Autre contradiction, dans l’économie capitaliste, les dirigeants ont spécifiquement pour mission d’organiser les dirigés de l’extérieur. L’organisation du travail devient ainsi une nouvelle hétéronomie, à laquelle nous pouvons ajouter les soi-disant lois économiques, comme la fameuse « loi du marché », et qui, aujourd’hui, semblent gouverner les esprits de nos hommes politiques (bien plus que l’inverse).
      http://interdits.net/interdits/index.php/Le-capitalisme-est-il-soluble-dans-la-democratie-Par-Fabien-Eloire.html

  • Emmanuel Todd : une nouvelle caste de riches a pris le pouvoir

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3131

    Le jeu idéologique, pour le moment totalement dominant (...) c’est de dire que [pour] la dette les coupables, ce sont les emprunteurs. Les Français sont laxistes et dépensiers, les Grecs n’en parlons pas... (...)

    Q ; pour vous, ils n’ont aucune responsabilité dans la situation ?

    R : Je pense que la vérité - je ne l’ai jamais formulé comme cela (...) - c’est qu’ils n’en ont aucune. On ne voit jamais le mécanisme fondamental de l’endettement. Historiquement et économiquement, c’est la volonté des prêteurs. (...)

    Q : (...) Vous dites les Allemands sont plus souples qu’on ne l’imagine. Ils ne comprennent que la négociation franche et brutale...

    R : Oui, c’est un trait culturel..

    Q : Dites-vous, comme Arnaud Montebourg, que finalement Angela Merkel, c’est Bismarck ?

    R : J’approuve tout à fait Montebourg, mais comme je suis historien et anthropologue, je formule les choses différemment. Je partirais du fait qu’il y a un style culturel allemand qui est associé à une structure familiale autoritaire, qui produit un certain nombre de rigidités, qui conduit au comportement (...) obtus - non pas simplement d’Angela Merkel, mais de la classe politique allemande. Au-delà de cela, (...) il y a une préférence pour la brutalité dans les rapports. J’en ai parlé beaucoup avec des spécialistes, et la vérité c’est que si on ne dit pas clairement ce que l’on pense, on pousse les Allemands à dériver au paroxysme de leur propre système. Ils seront reconnaissants si on leur dit : bon, cela [suffit] comme cela. (...)

    Je pense qu’il faut affronter l’Allemagne, qu’il faudrait le faire clairement, et que cela leur ferait du bien...

    Q : En avons-nous les moyens ?

    R : Si la France sort de l’euro, tout le monde sort de l’euro, l’Allemagne se retrouve avec le mark, [qui] à cause des excédents commerciaux allemands, monterait à toute vitesse, pire que le yen japonais. Donc ils sont étranglés.

  • Moody’s file une bonne claque à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel | kitetoa
    http://reflets.info/moodys-file-une-bonne-claque-a-nicolas-sarkozy-et-angela-merkel

    C’est compliqué... On ne peut pas à la fois reprocher aux journaux de faire du copier/coller de communiqués et par ailleurs, de survoler les informations sans donner de précisions sur le sujet abordé. Par exemple, vous aurez tous lu aujourd’hui que Moody’s a émis un communiqué pour dire qu’elle conservait sa position en dépit du fabuleux sommet européen au cours duquel Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont sauvé l’Europe pour la énième fois. Dans le cas d’espèce, il eut été intéressant de citer, comme l’a fait ZeroHedge, in extenso, le communiqué tant il recèle de perles. Nous n’irons pas jusque là pour ne pas lasser le lecteur, mais quelques passages inciteront tout de même à réfléchir au torrent de caca de taureau qui a suivi ce nouveau plan de sauvetage. Comme toujours, nous avons envoyé un message sur Twitter pour nous interroger sur le « temps de vie » de ces nouvelles décisions. Les marchés ont décidé ce matin que non, ça ne suffisait pas. A quand le prochain plan ? Les C

  • Ote-moi d’un doute, quand Nicolas et Angela parlent de « ratifier » un « nouveau traité », ils parlent bien de ne surtout pas nous demander notre avis, hein ?

    Fillon fixe "mars 2012" comme objectif pour le nouveau traité européen - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/12/06/francois-fillon-le-nouveau-traite-europeen-doit-etre-pret-en-mars-2012_16139

    François Fillon a affirmé mardi 6 décembre, lors d’une intervention à l’Assemblée nationale, que le nouveau traité européen annoncé lundi par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel devrait être prêt « au mois de mars 2012 », pour une ratification « avant la fin de l’année 2012 », avec les 17 Etats de la zone euro si les Vingt-Sept ne peuvent s’entendre.

  • Février 2011, le bullshitter Netanyahu dans ses œuvres face à Angela Merkel.
    http://www.haaretz.com/print-edition/news/merkel-chides-netanyahu-for-failing-to-make-a-single-step-to-advance-peace-

    Netanyahu told Merkel he was disappointed by Germany’s vote and by Merkel’s refusal to accept Israel’s requests before the vote, the source added. Merkel was furious.

    “How dare you,” she said, according to the official. “You are the one who disappointed us. You haven’t made a single step to advance peace.”

    [...]

    The German chancellor and her advisers, who have been repeatedly disappointed by Netanyahu’s inaccurate statements and failure to keep promises, did not believe a word of what the prime minister told her, the source said.

    Merkel decided to check with Israeli and U.S. officials to determine whether Netanyahu was serious this time around, or was merely trying to buy more time and alleviate the international pressure on him.

  • How Global Capitalism Always Finds Fresh Green Pastures to Exploit and Demolish | | AlterNet
    http://www.alternet.org/story/152808/how_global_capitalism_always_finds_fresh_green_pastures_to_exploit_and_dem

    The current crisis derives from the exhaustion of an artificially created “virgin land”; one built out of the millions stuck in the “culture of saving books” instead of “culture of credit cards”; in other words, out of the millions of people too shy to spend the yet-unearned money, living on credit, taking loans and paying interest. Exploitation of that particular “virgin land” is now by and large over and it has been left now to the politicians to clean up the debris left by the bankers’ feast; that task has been removed from the realm of bankers’ responsibility into the dustbin of “political problems” and recast belatedly from an economic issue into the question of (to quote the German chancellor, Angela Merkel) “political will”.

  • Royaume-Uni : quand la « Big Society » prend feu | Marie Martin (Les Inrocks)
    http://blogs.lesinrocks.com/cestvousquiledites/2011/08/11/royaume-uni-quand-la-big-society-prend-feu

    L’échec politique actuel n’est peut-être pas celui du « multiculturalisme » comme David Cameron, à l’unisson avec Angela Merkel, a essayé de nous l’expliquer il y a peu, mais bel et bien celui d’un projet de société plus vaste, le plus récent (mais pas le seul) étant celui de la « Big Society », un projet promu par Cameron en 2010.