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  • Sexisme, harcèlement et agressions : au restaurant, la révolution #MeToo s’arrête aux portes des cuisines - LCI
    https://www.lci.fr/population/ambiance-sexiste-harcelement-et-agressions-en-cuisines-on-attend-toujours-la-rev

    Plus d’un an après #MeToo, LCI a voulu prendre la température du sexisme dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Résultat : le machisme semble y couler des jours tranquilles et aucune prise de conscience n’a l’air de poindre à l’horizon.

    Surprise, mais pas forcément embarrassée. De passage en contrat estival dans un cossu restaurant du 7e arrondissement de Paris, Zoé, 19 ans, ne s’attendait pas vraiment à recevoir un compliment... sur ses dents. Devant son remerciement naïf, le cuisinier flatteur enchaîne : « J’en ferais bien un collier autour de ma b... » Le contrat d’extra ne fait que commencer, mais le ton est donné pour le reste de l’été. Karine*, elle, est encore plus jeune lorsqu’elle fait ses premiers pas dans le milieu de la restauration. Aujourd’hui âgée de 30 ans, cette cheffe de cuisine en collectivité se souvient amèrement de son stage de troisième au sein d’un restaurant traditionnel. Et garde la vision d’un cuisinier, en salle, qui lui déclare : « Suce ma p... », en soulevant son tablier. « J’avais quinze ans et demi », ajoute-t-elle, dépitée.

    Plus d’un an après #MeToo, LCI a voulu faire un état des lieux du sexisme dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Premier indice qui laisse à penser que le machisme coule dans ce milieu des jours tranquilles : le nombre impressionnant de réponses, reçues par la rédaction, après la publication d’un appel à témoins pour les besoins de notre sujet. Parmi les retours récoltés, il y a d’abord une constante : la prévalence d’une ambiance lourde et empreinte de systématisme derrière les fourneaux. « Les phrases sexistes à connotation sexuelle sont quotidiennes. Dans ce milieu, il faut faire avec », remarque Emeline* dès sa sortie du bac professionnel dans un lycée parisien. « Il n’y a que trois sujets abordés en cuisine : la moto, le foot, le cul. On entend à longueur de journée des choses comme ’Tape dans le fond, je suis pas ta mère’, ‘T’as pas baisé ou quoi pour être de cette humeur ?’ ou encore ‘T’as tes règles, la mayonnaise va pas prendre’ ». Cette année encore, Marion, en reconversion professionnelle pour devenir cuisinière, est surprise de constater, lors de son arrivée en restaurant gastronomique, qu’il s’agit d’un « monde où on entend parler d’épilation du sexe dès huit heures du matin... »

    Coincée dans la chambre froide

    Et des remarques lourdingues au harcèlement sexuel, il n’y a qu’un pas. L’histoire d’Anita* remonte à 2006. Elle a 18 ans à l’époque et fait la plonge dans un restaurant de Dijon pour payer ses études. Elle explique : « Un jour je suis allée ranger je ne sais quoi dans la chambre froide. Le second de cuisine m’a suivie, s’est posté devant la porte et m’a dit : ‘Si tu veux sortir il faut me sucer’. J’ai essayé de garder mon sang froid au maximum, j’ai croisé les bras et j’ai dit que je pouvais bien attendre qu’il s’en aille. La confrontation a duré cinq bonnes minutes avant qu’il n’abandonne. » En septembre 2017, Audrey* a 25 ans. Le harcèlement qu’elle subit se déroule dans un hôtel parisien, où elle est embauchée en tant que réceptionniste. « Avec le chauffeur de l’établissement, c’est devenu lourd au bout de quelques jours », nous raconte-t-elle. La jeune femme se voit appeler « ma chérie » par cet homme marié qui précise « vouloir trouver une femme discrète ». « Un jour, il m’a dit à l’oreille : ‘J’aime les filles grosses comme toi.’ »

    « Une fille des trottoirs »

    Les petits surnoms, Florence* y a eu droit aussi. Alors qu’elle travaille dans un restaurant étoilé de la capitale, un responsable de salle lui donne du « ma puce », du « bébé » et lui dit qu’elle « ressemble à une fille des trottoirs » lorsqu’elle porte trop de maquillage à son goût. « Quand il passait derrière moi, il mettait ses mains sur mes hanches. Je lui ai dit d’arrêter, il m’a répondu : ‘Avec un cul pareil, on a envie d’en profiter.’ » Mais pas la peine de compter sur les collègues pour en discuter. A Florence, on a rétorqué : « Tu n’es pas là pour longtemps, il faut faire avec »...

    Plusieurs jeunes femmes interrogées font état d’attouchements de la part de clients – des mains aux fesses notamment. Mais l’immense majorité d’entre elles, lorsqu’elles ont été agressées, pointent du doigt collègues ou hiérarchie. C’est aussi le cas de Jeanne*, qui a travaillé comme extra dans un petit restaurant de quartier, pendant ses études. « Le patron venait souvent me bloquer derrière le bar pour me montrer son érection à travers le pantalon, me dire ’l’effet’ que je lui faisais. Il s’approchait souvent de moi en me respirant, me touchait dès qu’il pouvait. Je me sentais tellement nulle et faible. J’ai fini par craquer, je suis partie en pleurs en plein service. »

    Intimidations, harcèlement sexiste, agressions. Rien ne ressemble plus à une histoire de violence sexuelle… qu’une autre histoire de violence sexuelle. Ainsi, les faits décrits auprès de LCI par ces employées d’hôtels, de cafés ou de restaurants, en contrat court le temps d’un été aussi bien qu’en CDI, ne sont pas différents des agissements pénalement répréhensibles se produisant dans d’autres secteurs d’activité. Mais dans l’hôtellerie-restauration, une particularité subsiste : le mouvement #Metoo ne semble pas avoir franchi, même à la marge, les portes des établissements. Ceux-ci demeurent une sorte de zone blanche, préservée de toute remise en question sur les violences faites aux femmes. A titre de comparaison, le monde hospitalier, lui aussi touché de plein fouet par la domination masculine, a réalisé une (légère) introspection. En octobre 2017, Martin Hirsch, patron de l’AP-HP, reconnaissait que le harcèlement sexuel était « un problème à l’hôpital » et prônait une procédure de signalement simplifiée. Dans les cuisines et les couloirs des hôtels, en revanche, c’est le no man’s land. « Ce n’est même pas qu’il y a un rejet de #Metoo, c’est qu’on n’en parle pas du tout », nous explique Marion, notre cuisinière en reconversion.

    Alors comment expliquer cette frontière hermétique entre les métiers de bouche et le reste du monde ? Dans le cadre de notre enquête, un inspecteur du travail qui intervient régulièrement dans ce secteur a contacté LCI. Lui aussi fait le constat de cette poche de résistance au sein du secteur : « Les agressions sexuelles et les faits de harcèlement, on ne peut pas dire que ce soit un sujet qui préoccupe aujourd’hui particulièrement les entreprises en hôtellerie restauration », nous explique-t-il. Pour lui, l’obligation de confidentialité des plaintes qui incombe à l’Inspection est une partie du problème. « Pour qu’on puisse enquêter ouvertement, il faut que le salarié nous saisisse par courrier, en mettant son employeur en copie. En dehors de cette procédure, si la victime ne souhaite pas lever la clause de confidentialité – ce qui s’entend – alors on peut écouter et échanger, mais c’est tout. »

    J’ai arrêté d’être féministe en cuisine

    Autre élément de réponse : la prédominance des hommes aux postes de pouvoir. Selon les statistiques de Pôle Emploi, les femmes représentaient en 2017 59% des embauches récentes en aides de cuisine ou apprenties et seulement 17% des chefs cuisiniers. Par ailleurs, en 2014, elles n’étaient que 37% parmi les patrons et cadres d’hôtels, de cafés et de restaurants. Mais pour les femmes qui ont livré leur témoignage, il s’agit d’autre chose. Selon elles, dans un secteur où la hiérarchie et l’autorité sont des éléments incontournables, difficile de faire bouger les lignes. « En cuisine, on suit un peu le modèle militaire, analyse encore Marion. On ne remet pas en cause le système. » Et ce, même quand on est victime de propos déplacés ou de harcèlement. Elle précise : « Je ne dis rien. Il faut choisir ses combats : soit tu te tais, soit tu passes pour une chienne de garde. Moi, j’ai arrêté d’être féministe en cuisine. »

    Une posture inculquée dès les premiers pas dans le métier. Karine se souvient de ses années en classe : « Le problème, nous dit-elle, c’est qu’à l’école il n’y a pas de mise en garde. Au contraire, il y a l’idée qu’on va faire vivre ce qu’on a soi-même vécu. ‘Tu vas en chier parce que j’en ai chié. Et si t’es une fille, alors tu vas morfler deux fois plus.’ » Marion, elle, sort à peine d’un CAP dans un CFA, un centre de formation des apprentis. Elle confirme : « On ne parle pas du tout de ces problématiques aux jeunes. Pire, on prépare les filles à subir cela. On les conditionne à accepter beaucoup de choses. Et cela commence par les profs, qui sont de vieux briscards du métier, qui font des remarques à connotation sexuelle, des commentaires sur le physique, etc. »

    Ces écoles, justement, LCI a tenté de les joindre. Sur la quinzaine de CFA sollicités, un seul nous a répondu. Sophie Zorner est la directrice du CFA Restauration de Nancy. Par téléphone, elle nous confirme qu’aucun dispositif visant à lutter contre les violences sexuelles n’a été mis en place dans son établissement… et qu’aucune instance supérieure ne lui en a donné la consigne : « On n’a rien fait pour ça, non. Mais il faut dire aussi que nous n’avons pas eu de remontées de ce genre de la part des élèves. Si nous avions des remontées, nous serions là pour accompagner, bien sûr », explique-t-elle.

    Une réponse qui n’étonne guère notre inspecteur du travail : « Concernant les écoles, j’ai le sentiment que d’une manière générale les établissements sont plutôt réticents à se pencher sur les situations de travail dangereuses. Il y a bien des initiatives isolées (comme cette brochure très complète éditée par la Direccte des Pays de Loire, ndlr), mais cela s’arrête là », nous explique-t-il.

    L’union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), est bien placée pour nous dire si une action collective est prévue pour lutter, à l’avenir, contre ce phénomène visiblement vivace. Réponse de l’attachée de presse : au sujet du harcèlement sexuel, « notre secteur n’a pas de particularité par rapport aux autres » nous dit-on. « Nous avons l’obligation comme toutes les entreprises de prévenir et réprimer les cas de harcèlement sexuel ou de propos sexistes. Nous communiquons les obligations légales sur le sujet à nos adhérents. » On ajoute, en référence à la loi de septembre 2018 sur l’avenir professionnel : « Nous sommes concernés par la mise en place d’un référent en matière de lutte contre le sexisme dans les entreprises de plus de 250 salariés. » Mais cette mesure, entrée en vigueur en janvier 2019, est encore trop récente pour montrer des résultats.

    Du côté du ministère du Travail, on nous renvoie bien vers des mesures générales liées au harcèlement sexuel au travail, effectivement sanctionné d’une peine de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende. Néanmoins, aucune donnée n’est disponible spécifiquement sur les métiers de la restauration et de l’hôtellerie. Là encore, le problème semble tout bonnement inexistant. Enfin, contacté dans le cadre de cette enquête, témoignages à l’appui, le cabinet de Marlène Schiappa n’a pas non plus donné suite à nos sollicitations. Une absence de réaction qui laisse une question en suspens : et si, dans le milieu des métiers de bouche, les seules personnes à être au courant du problème étaient... les victimes elles-mêmes ?

    • Entendu ce reportage également @odilon, assez sidérant.
      Et confirmation par un copain qui après avoir obtenu son CAP a finalement renoncé à travailler dans cette branche car dixit : « Les patrons sont trop cons » (brimades et dévalorisation permanentes, communication exclusivement en mode hurlements, etc.)
      Ceci dit sans minorer ce que vivent les femmes dans ce milieu, car c’est sûrement bien pire .

  • The Woman With Lapis Lazuli in Her Teeth - The Atlantic
    https://www.theatlantic.com/science/archive/2019/01/the-woman-with-lapis-lazuli-in-her-teeth/579760

    Who was that person? A woman, first of all. According to radiocarbon dating, she lived around 997 to 1162, and she was buried at a women’s monastery in Dalheim, Germany. And so these embedded blue particles in her teeth illuminate a forgotten history of medieval manuscripts: Not just monks made them. In the medieval ages, nuns also produced the famously laborious and beautiful books. And some of these women must have been very good, if they were using pigment as precious and rare as ultramarine.

    (...) art experts were still skeptical. Some dismissed the idea that a woman could have been a painter skilled enough to work with ultramarine. One suggested to Warinner that this woman came into contact with ultramarine because she was simply the cleaning lady.

    #archéologie #femmes #nonnes_copistes #historicisation via @arnicas

  • Le gouvernement américain finance toujours plus d’universités en Suisse Maurice Doucas/lgr - 24 Novembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10019476-le-gouvernement-americain-finance-toujours-plus-d-universites-en-suisse

    Depuis l’entrée en fonction de Donald Trump, l’armée américaine et le Pentagone s’intéressent particulièrement aux Ecoles polytechniques fédérales de Lausanne et de Zurich, relate samedi la Luzerner Zeitung.
    Près de 1,6 million de dollars ont afflué dans les caisses de l’EPFL et près de 600’000 francs pour l’EPFZ depuis l’accession de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis en 2016, détaille le journal alémanique.

    Face à la suspicion que suscite ces financements, les Américains répondent qu’ils soutiennent les écoles polytechniques fédérales pour conserver leur supériorité technique.

    Quant aux écoles polytechniques, elles ne donnent pas d’informations sur les projets financés par l’US Air force et la Navy. Elles déclarent toutefois que cela sert aussi des recherches qui ne sont pas nécessairement destinées à des fins militaires.

    Ces réponses ne suffisent pas à rassurer certains élus parlementaires de gauche. La conseillère nationale socialiste bâloise Anita Fetz estime que « si les Américains injectent leur argent, c’est pour que ça serve leurs intérêts », ce qui lui pose un cas de conscience.

    En revanche, la conseillère nationale verte libérale Isabelle Chevalley ne voit pas d’objection à ce financement militaire américain. « Ca ne me choque pas du tout que l’EPFL reçoive de l’argent de privés, que ce soit l’armée américaine ou d’autres, parce qu’avec les coupes budgétaires qu’on leur fait constamment, on leur demande d’aller chercher de l’argent chez les privés. »

    Selon l’élue, « tout argent n’est pas bon à prendre, mais ce n’est pas aux politiques de dire à la direction de l’EPFL ce qui est bon ou pas bon. Evidemment, si on repense à ces robots tueurs, j’espère bien que la Suisse ne contribue pas à ça. C’est une réflexion mondiale qu’on devrait avoir pour interdire cela, donc la finalité de l’argent est évidemment très importante. »
    . . . . .

    #Suisse #EPFZ #EPFL #recherche #université #armée_américaine #armement #USA

  • Maroc / Israël : Le collier de la reine, un tribut de vassalité à un suzerain ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/22/maroc-israel-le-collier-de-la-reine-un-tribut-de-vassalite-a

    Un collier en or aurait été offert par Lalla Salma, épouse du Roi du Maroc, à Tzipi Livni, le co-ordonnateur de la guerre de destruction israélienne de Gaza (2007-2008). Un cadeau offert en 2009 à l’occasion d’une visite de l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères au Maroc, un an après la fin de la guerre israélienne contre l’enclave palestinienne.

    Cette information explosive a été démentie de piètre façon par le Maroc, par un communiqué laconique du ministère des affaires étrangères publié le 26 juillet, soit deux semaines après la fuite du Maariv. Le journal israélien précisait, pourtan, dans son édition en date du 13 juillet 2011, que le parlement israélien avait pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères, liste où figurerait « Lalla Salma » pour un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009 à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger.
    Dans ce qui apparait comme un geste d’apaisement destiné à détourner le courroux de l’opinion publique, la communauté juive du Maroc a volé au secours du Trône, lui emboitant le pas, endossant le même jour la responsabilité de ce cadeau. Non pas par un communiqué franc et précis qui aurait coupé court à toutes les spéculations mais par un procédé oblique, en des termes alambiqués, des propos confus faisant état d’ une indication d’un membre de la communauté juive, à l’identité non définie, se dévouant pour confier à un site électronique marocain que Mme Livni « n’a rencontré aucune princesse du Maroc, uniquement des personnalités marocaines et des responsables de la communauté juive » et que « le collier a pu lui être offert par la communauté juive » (2).

    Sauf à y voir la marque d’un travail de sophistication journalistique, un tel amateurisme dans la gestion de cette affaire pourrait avoir eu un effet inverse de confirmer plutôt que d’infirmer cette information. Un effet pervers
    Selon Maariv, pourtant, Lalla Salma n’aurait pas été la seule à couvrir de bijoux la ministre israélienne. La Fédération des Juifs du Maroc lui aurait aussi offert « un collier d’or serti de diamants et de pierres précieuses assorties de deux bagues ». Soit, en fin de compte, deux colliers et deux bagues. Une belle pioche pour un voyage si controversé d’un si sinistre personnage.

    Au delà du démenti formel, le pouvoir marocain a incontestablement commis un impair dans sa communication de crise, d’autant moins explicable que le sujet est d’une grande volatilité, accréditant l’idée d’un malaise par sa réaction tardive et son laconisme. Le démenti marocain, de même que la revendication indirecte de la communauté juive n’évacuent pas pour autant le débat sur le bien fondé de ce geste de courtoisie à l’égard d’une belliciste coresponsable de deux guerres contre des objectifs arabes, le Liban en juillet 206, et Gaza, en 2007, ni même sur sa présence au Maroc un an après la guerre de Gaza. Pas plus Tzipi Livni que son collier n’avaient de raison d’être au Maroc. Le service minimum sur un sujet de grande controverse porte la marque d’une désinvolture et pointe désormais du doigt le rôle ambigu de l’Institut Amadeus, initiateur de ce projet frappé de suspicion.
    Quelqu’en soit le bienfaiteur, au-delà des démentis de circonstance, le cadeau parait placer la Monarchie dans l’embarras en ce qu’il peut être ressenti, à juste titre, par une large fraction de cette population nationaliste comme un geste d’une gratuité provocante, une humiliation vécue comme un tribut de vassalité envers un suzerain.

    LA LÉGITIMITÉ DU JUDAÏSME MAROCAIN ET SON INSTRUMENTALISATION POUR UNE IMPUNITÉ DU TRÔNE
    Le laxisme traditionnel marocain à l’égard d’Israël, à contre courant de la position officielle arabe, est généralement expliqué par les rapports historiques qu’entretient la dynastie alaouite avec le judaïsme marocain (3), particulièrement du fait de la position du sultan du Maroc, sous le régime de l’Etat français de Vichy, dont le refus de faire appliquer sur son territoire les lois racistes du gouvernement collaborationniste, notamment le port de l’étoile jaune pour les ressortissants de l’Empire, lui a valu la gratitude éternelle de ses sujets de confession juive.
    Une autre interprétation, moins valorisante mais plus conforme à la realpolitik, explique ce lien privilégié par le souci du futur Roi Mohamad V de contourner l’ostracisme français à son égard, sous le protectorat, par une alliance avec le judaïsme marocain, avec l’appui américain, en vue de contraindre la France à renoncer à son rival, le Glaoui de Marrakech, et à rompre son exil malgache, permettant ainsi aux Etats-Unis de prendre pied dans ce qui était à l’époque une chasse gardée française.

    Au delà de ses interprétations polémiques, un fait demeure. Le judaïsme marocain dispose d’une place légitime au Maroc, par son ancrage et son apport. Mais cette légitimité ne saurait impliquer une légitimation d’Israël, par extension, sans règlement préalable de la question palestinienne, ni l’instrumentalisation de cette équation pour camoufler le partenariat stratégique souterrain entre la dynastie alaouite et l’ennemi officiel du Monde arabe, Israël, à l’effet d’aménager l’impunité du pouvoir chérifien qui en découle.

    Cinquante ans après son indépendance, sous une solidarité de façade, le Maroc apparait comme un tire-au-flanc de la stratégie arabe au même titre que la Jordanie et l’Arabie saoudite, au point de se retrouver dans une configuration inique de trois royaumes arabes dotés, chacun, d’une légitimité sacrale constituant un cordon sanitaire autour d’Israël, au détriment de la cause palestinienne, supposée être leur cause prioritaire, du fait de la sacralité de leur pouvoir ; le commandeur des croyants alaouite en sa qualité de président du comite « Al Qods » de la conférence islamique ; le gardien wahhabite des Lieux Saints de l’islam, en raison de sa responsabilité particulière à l’égard de Jérusalem, le 3 me haut lieu saint de l’Islam ; le hachémite, enfin, de par sa descendance directe de la tribu des Koraïchites, la tribu du Prophète. Trois royaumes, l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Maroc, désormais liés au sein d’une confédération disparate des pétromonarchies du Golfe, dans une fusion contre nature qui révèle, face à la contestation de l’ordre établi dans le Monde arabe, leur préoccupation d’assurer la survie de leur trône, plutôt que la promotion du Monde arabe, encore moins la Libération de la Palestine.
    La presse internationale abonde de la connivence israélo-marocaine sous le règne de Hassan II, de la fuite des Juifs marocains vers Israël, à la collaboration des services secrets des deux pays dans l’affaire Ben Barka, à la guerre du Sahara, aux escales techniques des unités israéliennes dans les ports marocains durant la guerre de juin 1967 (4), à la germination hormonale, enfin, du jeune prince héritier de l’époque envers une compatriote de confession juive qui donna par la suite deux soldats à l’armée israélienne (5).

    Mais le fait nouveau est la pérennisation de cette connivence sous le nouveau Roi Mohamad VI, au point de faire du Maroc une enclave diplomatique d’Israël, dans des conditions outrageusement méprisantes pour le peuple palestinien et ses nombreux sympathisants à travers le monde. Au risque d’exposer à l’opprobre public, pour la première fois dans les annales du Royaume, la propre épouse du Souverain.

    A moins d’impérieuses nécessités d’intérêt national touchant au règlement du conflit israélo palestinien, à quel besoin répondait le fait d’exposer sa propre épouse à l’opprobre, dans un geste malvenu auprès de l’opinion publique marocaine et arabe, en honorant une belliciste impénitente. Tzipi Livni (6), l’officier traitant du Mossad en France dans une décennie qui a vu la décapitation des principaux dirigeants palestiniens en poste en Europe et non Rachel Corrie, la pacifiste américaine broyée par un tracteur pour la défense de la terre palestinienne contre la confiscation israélienne. Tzipi Livni, objet d’un mandat d’arrêt de la justice britannique pour les crimes contre l’humanité » commis par son gouvernement à Gaza et non Rony Brauman, le franc tireur courageux pourfendeur du blocus de Gaza. Sauf à y voir la marque d’une perfidie complémentaire, à quel besoin répondait le souci du bénéficiaire de révéler son présent, sinon à embarrasser son hôte prévenant ? A l’ombre de la révolte arabe du printemps 2011, gageons que pareille gracieuseté ne saurait se reproduire sans exposer son auteur à un tollé généralisé.

    L’INSTITUT AMADEUS SUR LE GRILL (7)
    Quiconque connaît la tétanie qui frappe tous les acteurs politiques du royaume à l’égard du trône alaouite, le séjour de Mme Livni ne relevait pas du domaine du fortuit et ne répondait à aucun besoin de dialogue tant sont permanents les canaux de communications entre Rabat et Tel Aviv. Officiellement un « think tank » marocain, indépendant, l’Institut Amadeus, dirigé par le propre fils du ministre marocain des Affaires étrangères, Brahim Fassi-Fihri, aura servi de paravent au séjour de Mme Livni au Maroc. Crée en 2008, l’institut est soutenu par les entreprises traditionnellement perméables aux intérêts occidentaux, notamment l’hebdomadaire Jeune Afrique, le support médiatique des états africains pro occidentaux prospères. Le mandat d’arrêt lancé le 14 décembre 2009 par la justice britannique à l’encontre de Mme Tzipi Livni pour sa responsabilité dans la guerre de destruction israélienne de Gaza a retenti comme un désaveu du Maroc, un camouflet d’autant plus cinglant que le Roi Mohamad VI préside le comité chargé de préserver les Lieux saints musulmans de Jérusalem, une ville en voie de judaïsation rampante et quasiment annexée par Israël.
    En vertu de quel passe droit, un institut élitiste s’arroge-t-il le droit de prendre, seul, sans l’aval d’une autorité légitiment investie, l’initiative d’engager lourdement son pays sur un point essentiel de sa diplomatie ? Que de surcroît, face au tollé, ce même institut, visiblement déconnecté des réalités sociales, se dispense de la moindre explication, accentuant ainsi la suspicion sur l’ensemble de la galaxie royale en ce que le silence de cette coterie de technocrates ne manquera d’alimenter le mécontentement et les supputations, s’agissant d’un acte éminemment diplomatique à portée morale.

    Que l’initiative soit le fait du propre fils du ministre des affaires étrangères pose la question de savoir si l’héritier présomptueux a pu y procéder sans la caution des autorités marocaines. Auquel cas, la sanction est inévitable au double titre d’une infraction au fonctionnement démocratique des institutions du pays, au titre d’exemple ensuite, pour sanctionner le mépris d’Amadeus envers les sentiments profonds du peuple marocain et son aventurisme suspect. Dans le cas contraire, l’aval du pouvoir à son initiative rendrait le démenti officiel, sans objet et non avenu.
    En l’absence d’une mise au point -mise au clair- de l’institut Amadeus, l’Affaire Tzipi Livni accrédite cette singulière institution comme le sous traitant diplomatique des sujets épineux du Royaume. En un mot, Amadeus assumerait pour la compte de la diplomatie marocaine ce que la rendition était à la torture, la première entreprise de délocalisation de la politique étrangère du Maroc, et sur le plan de la bataille pour la conquête de l’opinion internationale, une opération de ravalement cosmétique destinée à pérenniser le trône auprès des chancelleries occidentales.

    En plein printemps arabe, une telle affaire, en tout état de cause, est très malvenue tant pour le Trône que pour ses parrains occidentaux d’autant que, si elle était confirmée, elle placerait les officiels marocains dans un embarras d’autant plus grand qu’elle survient dans la foulée d’une affaire autrement plus consternante qui concerne cette fois le roi en personne. Mohammed VI avait en effet décerné une distinction honorifique à un dirigeant du lobby juif américain dans la foulée de l’intervention israélienne de Gaza. Dans un geste controversé, en septembre 2009, le monarque avait remis le titre de Chevalier de l’ordre du trône du royaume du Maroc à Jason F. Isaacson, directeur des affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), qui se trouve être un des fervents soutiens à l’équipée militaire israélienne contre l’enclave palestinienne. L’information sur la remise du titre n’avait pas été annoncée officiellement au Maroc, mais révélée par un site communautaire juif aux Etats-Unis. Si, là aussi, l’objectif était la paix, pourquoi la distinction s’est portée sur un belliciste du lobby juif américain et non sur Jeremy Ben Ami, le directeur de « J Street », le contre lobby juif américain favorable à un règlement négocié.

    D’autres indices tendent à confirmer la permanence du primat israélien dans la stratégie marocaine. Le cas le plus flagrant aura été le licenciement par la Sofrecom, filiale du groupe France Télécom au Maroc, d’un ingénieur, Mohamed Benziane, après neuf ans de service pour « faute grave », laquelle, en la circonstance, à consister à refuser de participer à la formation dispensée par un prestataire de services israélien. Le vendredi 11 décembre 2009, la police marocain imposera donc sans ménagement la normalisation par le bâton aux salariés de l’entreprise conformément aux choix diplomatiques d’une monarchie alaouite n’hésitant pas à privilégier les intérêts économiques des entreprises françaises implantées sur son sol au détriment des besoins démocratiques de ses “sujets”, qui, contrairement aux Iraniens, n’ont pas la “chance” de faire l’objet de la compassion occidentale ni d’aucune espèce de vaste mise en scène médiatique. Ce licenciement abusif d’un élément de main-d’œuvre -de surcroît, indigène- qui a eu l’outrecuidance de penser par lui-même et d’obéir à une loi morale qui n’arrange ni les multinationales, ni le gouvernement marocain, a répondu à une double injonction : l’injonction néo libérale, d’une part, et l’injonction autoritaire du Makhzen, d’autre part, qui se renforcent mutuellement dans le prolongement d’une logique coloniale (8).

    A quelle logique obéit ce besoin de tirer constamment contre son propre camp ? Quel besoin pressant à pousser le Maroc à inviter officieusement un personnage si controversé dans la foulée du traumatisme de Gaza ? Sauf à masquer un dessein machiavélique, pourquoi privilégier systématiquement la distinction des plus anti palestiniens et xénophobes des dirigeants israéliens ? La cause de la paix gagne-t-elle devant tant de complaisance ? Comment expliquer cette inversion des valeurs qui fait que de prestigieux militants marocains de confession juive, l’ingénieur Abraham Sarfati et le mathématicien Sion Assidon, auront croupi longtemps dans les geôles royales pour leur soutien à la cause palestinienne, quand, en contrechamps, tenaient table ouverte à Tanger et Marrakech des figures de proue du sionisme exacerbé, le philosophe du botulisme Bernard Henri Levy et le priapique Dominique Strauss Khan, sans que nul au Royaume ne pipe mot sur cette incohérence, en recommandant par exemple à ces zélés sionistes de vivre leur passion dans le pays de leur premier choix et non en terre arabe, dont ils dénigrent tant la cause majeure ?

    Quelle aubaine que la « sacralité » de la personne du Roi consacrée par la constitution qui dispense ainsi le monarque de toute critique de ses sujets, mais le prive, par voie de conséquence, d’un garde fou. L’hospitalité arabe, quoique légendaire, ne relève pas de la niaiserie. Elle obéit à de codes rigoureux qu’aucun monarque, ni président ne saurait enfreindre sans s’exposer, à plus ou moins long terme, à une réplique. Le gauleiter de Gaza, Hosni Moubarak, le vassal par excellence des Israéliens au Moyen Orient, en a payé le prix fort au terme d’un règne de 32 ans bercé par le cantique des laudateurs occidentaux, auparavant son prédécesseur Anouar el Sadate, de même que le Roi Abdallah 1 er de Jordanie, le fondateur de la dynastie hachémite et Gardien des lieux saints de Jérusalem, son neveu Faysal II d’Irak, ainsi que l’iranien, au titre ronflant, Chahin Chah Araymehr, « Sa Majesté Impériale, le Roi des Rois, lumière des aryens », renvoyé dans les ténèbres de l’histoire.

    Que le souverain prenne garde. Le cortège des laudateurs fait entendre, à son tour, son concert de louanges au Maroc, tressant ses couronnes, à coup de poncifs, sur l’ingéniosité royale d’un pays promu nouveau rempart contre l’intégrisme depuis l’éviction du dictateur tunisien Zine el Abidine Ben Ali. Sa réforme constitutionnelle est encensée par une cohorte de plumitifs parasitaires, sans le moindre regard critique comparatif entre l’orignal et la copie, alors que la nouvelle version ne fait qu’amplifier les tares autoritaires du régime. Le oui l’aurait emporté avec plus de 98% pour un taux de participation de près de 73%. Est-ce vraiment raisonnable ce score à la Nicolas Ceausescu, du nom du dictateur roumain passé par le peloton d’exécution à la chute du communisme ? Ne s’agit pas plus tôt d’un triomphe en trompe l’œil, à la Pyrrhus, jusqu’à la chute finale. Devant tant de congratulations empressées, il serait judicieux que sa Majesté veuille bien garder en mémoire cette maxime de Jean de La Fontaine qui veut que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » (9).

    LE MAROC, DESTINATION PRÉFÉRÉE DES POLITICIENS FRANÇAIS
    Une quarantaine de personnalités françaises de premier plan ont opté pour le Maroc pour leurs vacances de fin d’année lors de la révolte arabe de 2010. De l’ancien président Jacques Chirac, à Taroudant, dans le sud du pays, à son successeur Nicolas Sarkozy, qui y a passé des vacances de Noël en 2009 et en 2010, à la résidence royale de Jnane Lekbir, à 3 kms de Marrakech, à son ancienne adversaire socialiste de 2007, Ségolène Royal, qui y a séjourné en 2010, avec son compagnon André Hadjez, au sein d’un “palace de Ouarzazate”, dans le sud du pays, à Jean Louis Borloo, ministre de l’écologie, au couple Balkany, Isabelle et Patrick Balkany, maire de Levallois, à Hervé Morin (et 18 membres de sa famille à l’hôtel Es-Saâdi de Marrakech), à Brice Hortefeux et naturellement Philippe Douste Blazy, ancien ministre des Affaires étrangères qui fit l’objet d’un scandale.
    La « tribu Maroc » s’étend bien au-delà de ces attaches. De Bernard-Henri Lévy à Thierry de Beaucé, à Dominique Strass Khan et Anne Sinclair, à Elizabeth Guigou et Dominique de Villepin, nombre de dirigeants politiques, chefs d’entreprise, intellectuels médiatiques et célébrités du showbiz ont à Marrakech ou ailleurs une résidence secondaire. Le « plus beau pays du monde », comme le veut la publicité de l’Office marocain du tourisme, devient ainsi un lieu de rendez-vous culte pour la classe politique française, où la délocalisation d’un Conseil des ministres serait presque envisageable durant les fêtes de fin d’année. La Mamounia est la carte maîtresse de cette politique de séduction du Makhzen, le pouvoir féodal marocain. Tous y sont reçus avec les attentions particulières que sait déployer le Maroc pour ses hôtes de marque. Les invitations spéciales sont l’atout maître de l’arsenal diplomatique du royaume chérifien pour séduire les politiques français. La pratique est érigée en politique d’Etat.

    Quoique l’on dise, quoique l’on fasse, le collier de la reine à Tzipi Livni constitue une faute politique impardonnable, qui fera tache ; une tache que rien ne saurait gommer de la mémoire des peuples en lutte ce qu’elle sera éternellement ressentie comme une prime à une belliciste impunie qui compte à son actif deux guerres, l’une, en 2006 contre le Liban, l’autre, en 2007-2008 contre Gaza, avec le
    Etat policé, le Maroc est aussi un état policier et son parc hôtelier, comme il se doit de l’être, est sonorisé et scanné, témoin muet des galipettes des uns, des roucoulades des unes, des valses hésitations des uns et des autres, de leurs chapardages et de leurs chuchotements, qui fait dire à un diplomate français que « la France est captive de la diplomatie marocaine », tout comme le monarchie marocaine est tributaire de sa survie de son allégeance israélienne.
    Le Royaume se gangrène de tant de dérives. De tant de licences. Lupanar des pétromonarchies du Golfe, enclave diplomatique israélienne, mercenaires sous traitant de la stratégie américaine en Afrique dans le cadre du « Safari Club » chargé de la protection des dictatures africaines pro occidentales, notamment le Zaïre du général Joseph Désiré Mobutu, sur fond de corruption, de népotisme et d’autoritarisme bureaucratique. A n’y prendre garde, le royaume pourrait en porter les stigmates indélébiles avec à sa tête un commandeur de peu, d’un royaume déserté de ses oiseaux migrateurs de mauvais augure, les vacanciers parasitaires envolés vers d’autres cieux à la recherche de nouvelles pitances.

    Et si le Maroc, par la somptuosité de son accueil, le nombre des bénéficiaires de ses prestations, ses abus et ceux de ses invités, ses dérives et les leurs, le silence complice des observateurs occidentaux, n’était en fin de compte que la plus grande mystification politico-médiatique de l’époque contemporaine, un syndrome tunisien sur une plus grande échelle ? Sur les débris de son trône ne subsistera alors au souverain qu’à méditer la fin pitoyable du dernier roi de Grenade, l’infortuné Bouabdil, raillé par sa mère « de pleurer comme une femme ce qu’il n’a su défendre comme un homme ».

    Le référendum du 1er juillet 2011 sur la Constitution marocaine a permis au roi Mohammed VI de donner au moins, dans le contexte des révoltes arabes, l’illusion d’une démocratisation.
    Etude comparative du texte original de la Constitution marocaine et du nouveau texte adopté par la réforme. Une réforme en trompe l’œil en ce que les pouvoirs du Roi sont encore plus étendus.

    1-Le collier de la Reine : L’affaire du collier de la reine est une escroquerie qui eut pour victime, en 1785, le cardinal de Rohan, évêque de Strasbourg, et qui éclaboussa la réputation de la reine Marie Antoinette.

    2- Harissa.com http://www.harissa.com/news/article/le-maroc-d%C3%A9ment-avoir-offert-un-collier-en-diamants-%C3%A0-tzipi-livni

    3- Sur la problématique du judaïsme marocain cf. à ce propos, l’analyse de Abraham Sarfati https://www.renenaba.com/jordanie-et-maroc-additif
    – Sur le partenariat stratégique entre Israël et le Maroc, Cf. à ce propos La Jordanie et le Maroc, deux voltigeurs de pointe de la diplomatie occidentale
    –1re partie : Hassan et Hussein, le modernisme au service de l’archaïsme https://www.renenaba.com/hassan-et-hussein-le-modernisme-au-service-de-l%E2%80%99archaisme
    2eme partie La Cia de l’un, le Mossad de l’autre https://www.renenaba.com/la-jordanie-et-le-maroc-deux-voltigeurs-de-pointe-de-la-diplomatie-occiden

    4-Abdel Monein Diouri, dans son livre « A qui appartient le Maroc » (Editions l‘Harmattan), chapitre IV « Une diplomatie captive », page 103, soutient que « durant la guerre de juin 1967, des navires israéliens ont fait de discrètes escales techniques dans les ports marocains. Les bases américaines au Maroc ont servi de ponts aériens entre les Etats-Unis et Israël. Les bateaux marocains de pêche en haute mer (propriété du Roi) étaient équipés pour servir au Mossad de système d’écoute des communications téléphoniques, via le détroit de Gibraltar, point de passage des communications internationales entre l4Europe et l4Afrique. Les renseignements recueillis par ce système servaient aussi bien Israël que le Maroc ». De son côté, Agnès Bensimon, auteur eu célèbre « Hassan II et les Juifs », affirme que c’est parce que les services secrets israéliens ont fourni des renseignements très précis quant à un complot visant à tuer le prince héritier en février 1960 que les relations entre le Maroc et Israël ont débuté. L’historien Yigal Bin-Nun dément une telle version des faits. Pour lui, c’est en 1963 que la coopération officielle entre les deux pays a commencé. Quel intérêt pour Hassan II ? Les Israéliens avaient contacté Emile Benhamou, un ami d’enfance de Mohamed Oufkir, afin qu’il les fasse entrer en contact avec le chef des services de sécurité marocains. Après plusieurs tentatives, la rencontre est finalement arrangée en février 1963 chez Benhamou lui-même, rue Victor Hugo à Paris, entre l’agent Yaakov Karoz et Oufkir. Les Marocains craignaient qu’un membre de l’opposition ne se fasse passer pour un représentant du Palais pour acheter des armes. Le Mossad confirmera plus tard qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Les relations entre le Maroc et Israël deviennent dès lors officielles. Hassan II craignait que son trône ne soit menacé par le panarabisme. Il faisait mine de sympathiser avec la vague nassérienne qui submergeait le monde arabe ; en réalité, il le faisait pour ne pas se laisser distancer par l’opposition. Selon Yigal Bin-Nun, le Roi a peut-être voulu se rapprocher d’Israël parce qu’il était attiré par ce qu’on appelait alors le « miracle israélien ». Beaucoup étaient fascinés par la capacité qu’avait eue ce jeune Etat à « fleurir le désert », selon l’expression consacrée. L’inexistence des relations israélo-arabes était propice à un rapprochement entre le Palais et les dirigeants israéliens, d’autant plus que Ben Gourion avait décidé d’opter pour la politique dite des Etats périphériques : il fallait développer une ceinture d’Etats lointains mais conciliants. L’intrusion du Mossad au Maroc s’est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chef Isser Harel, entre 1958 et 1960. Le premier eut lieu le 1er septembre 1958. Si les autorités marocaines eurent vent de sa visite, elles n’en laissèrent rien paraître, préparant ainsi le terrain à “l’accord de compromis” conclu entre le Palais et Israël favorisant l’exode des Juifs marocains. Plus tard, les officiers Oufkir, Dlimi et bien d’autres se rendirent clandestinement en Israël et des politiques et militaires israéliens firent durant de longues années le chemin inverse. Les archives nationales d’Israël regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Les Marocains auraient souvent demandé aux Israéliens de les renseigner sur les Etats arabes favorables à un renversement de la monarchie alaouite. Israël aurait aussi soutenu le Maroc dans sa “Guerre des Sables” avec l’Algérie en livrant des blindés. Des officiers de l’armée et du Mossad ont formé et encadré la jeune armée royale et les services de sécurité dont le célèbre Cab-1, l’embryon de la DST. En retour, et malgré l’envoi de troupes au Golan jugé “anecdotique”, le Maroc n’a eu de cesse de normaliser l’existence de l’Etat hébreu auprès du monde arabe ou ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des antennes diplomatiques. Israël aurait continué à aider “technologiquement” le Maroc au Sahara, notamment dans la sécurisation du Sud par la construction du Mur de défense, ceinture modernisée de la fameuse ligne Barleev expérimentée dans le Sinaï.
    http://www.mamfakinch.com/au-maroc-en-2011-mieux-vaut-militer-pour-israel-que-pour-la-democratie-o

    5- Selon une dépêche AFP 19 août 2005 : La juive israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne, soldate de l´armée israélienne, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, dit être la fille naturelle du “commandeur des croyants” Hassan II et sœur du “nouveau commandeur des croyants” marocains ! C’est le “scoop” présenté- le 19 août 2005 – à la Une d’un supplément du quotidien israélien à grand tirage Yediot Aharonot. Sous le titre “le roi et moi”, Hedva (Selaa est le nom de son mari) pose avec une photo du roi défunt – un cliché censé souligner leur ressemblance. Intitulé “une princesse marocaine”, l’article raconte la romance qu’aurait eue Anita Benzaquen, la mère de Hedva, en 1952, avec le prince héritier Moulay Hassan, alors âgé de 23 ans. Deux enfants seraient nés des amours illégitimes du prince Hassan (future Hassan II) et de sa maîtresse juive Anita, nièce de Léon Benzoïque, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT du premier gouvernement marocain sous Mohamed V. Si Jacky, l’aîné, refuse toujours de parler à la presse, Hedva, la cadette, a décidé de “tout révéler” 8 ans après le décès de sa mère Anita, en 1997. Une mère que Hedva n’hésite pas à qualifier de femme frivole et multipliant les aventures. “Un test ADN n’est pas envisageable, admet Hedva, et mon frère Jacky a brulé toutes les archives de notre mère après sa mort”.
    Son récit s’appuie sur des recoupements familiaux. La réceptionniste ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de “rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI”. Pour tenter de donner suite à cette demande, Yediot Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du ministère de la Communication à Rabat. Après “24 heures de réflexion”, dit le quotidien israélien, le marocain a décliné l‘offre.

    6- Quand le Maroc offre de « généreux cadeaux » aux criminels de guerre israéliens. Selon le quotidien israélien Maariv, du mercredi 13 juillet 2011, le parlement israélien a pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères. Maariv révèle ainsi que « Lalla Salma » a offert un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009. Madame Tzipi Livni, a séjourné au Maroc à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger, du 19 au 21 novembre 2009, le think tank de Brahim Fassi Fihri, fils du ministre marocain des Affaires étrangères Taib Fassi Fihri. La famille royale marocaine compte parmi les plus « généreux donateurs » de cadeaux aux responsables de l’Etat hébreu. En 1981, pour remercier Shimon Peres de sa venue au Maroc pour rassurer le régime des soutiens juifs américains. Le Commandeur des croyants lui avait offert une cargaison complète de vin de bon cru de ses vignes personnelles, chargée à bord de l’avion qui le transportait en Israël ! URL courte : http://www.demainonline.com/?p=6338 the Hebrew-language daily Maariv reported Thursday http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145701
    Tzipi Livni, dont la famille originaire de Pologne, est la fille du chef des opérations de l’Irgoun. A ce titre, en 1946 et sur ordre de Menahem Begin, il avait organisé le célèbre attentat à la bombe contre l’hôtel King David, où se trouvait le QG britannique, et qui a coûté la vie à 91 Anglais, Arabes et Juifs. Plus tard et toujours aux côtés de Begin, Livni père a été l’un des architectes de la naissance du Likoud et de la victoire du parti qui a porté Begin au pouvoir en 1977. Au décès de son père, Tzipi Livini a cherché à succéder à son paternel à la Knesset sur le ticket du Likoud, optant pour un slogan bien particulier : « Mon nom est une institution » Un slogan lourd de sens car, en hébreu, le mot « institution » signifie Mossad, le nom des services secrets israéliens, en référence à son passage au Mossad, où elle fut un agent clé en Europe pour quatre ans, dans les années 80. Et notamment en France -elle est francophone- où elle a dirigé une « safe house » (maison sécurisée servant de base arrière ou de lieu de repli) pour ses collègues du Mossad au moment où le service entamait une campagne d’assassinats en Europe. Elle était notamment en poste en France en 1980, lorsqu’un scientifique égyptien spécialisé dans le nucléaire et travaillant pour Saddam Hussein a été assassiné dans la chambre de son hôtel parisien par le Mossad. Le gouvernement israélien a refusé de confirmer officiellement que le service était derrière cet assassinat mais le Premier ministre de l’époque, Menachem Begin, a glissé un jour à un journaliste américain qu’il espérait que la France qui aidait l’Irak avait« appris la leçon ». Tzipi Livni était toujours en poste en Europe lorsque un dirigeant de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), Mamoun Meraish, a été tué par des balles tirées par un agent du Mossad à Athènes, en Grèce, en 1983. Un assassinat où, pour le Times de Londres en date du 1er juin 2008, Tzipi Livni était impliquée. A la suite du meurtre de Mamoun Meraish, Livni est rentrée en Israël pour reprendre ses études de droit. En cause selon le Times, de trop fortes « pressions » dans son boulot d’agent secret. Etait-elle elle-même l’un des tueurs dans cet assassinat et dans d’autres, comme le prétend la presse britannique ? Lorsqu’elle se lance dans la politique au sein du Likoud, elle devient vite une disciple d’Ariel Sharon, l’homme qu’une commission officielle israélienne a désigné comme étant « personnellement responsable » du massacre dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, au Liban, en 1982. Par la suite, elle sera sous le patronage de Sharon ministre de la Coopération régionale, ministre de l’Agriculture, ministre de l’Absorption des immigrés et ministre de la Justice. Elle suivra Sharon lorsqu’il claque la porte du Likoud en 2005 pour fonder Kadima. Quand Ehud Olmert succède à Ariel Sharon comme Premier ministre, Tzipi sera nomme vice premier ministre et ministre des Affaires Etrangères..

    7- L’Institut Amadeus : Créé en 2008, basé à Rabat, Amadeus est un « think tank » marocain, indépendant, qui se présente comme un centre d’expertise, de réflexion, de conseil, de proposition et de consultation, une plateforme d’échanges, de rencontres et de coopération Nord-Sud et Sud-Sud. Amadeus bénéficie du partenariat d’une vingtaine d’entreprises notamment Alsthom, la chaine hôtelière Movenpick, l’Hebdomadaire Jeune Afrique, Maroc Telecom Et Medi1 SAT. Animé par une équipe de quinze personnes composées de managers, de chercheurs et d’experts avec des pôles de compétence et des horizons culturels diversifiés, il se propose de consolider l’image de marque du Maroc et de la région du Maghreb, au niveau international, en menant des actions de lobbying.
    L’équipe dirigeante est composée des trois personnalités suivantes :

    –Brahim Fassi-Fihri : Diplômé en sciences politiques de l’Université de Montréal, le président de l’Institut Amadeus a effectué de nombreux travaux de recherche dans le domaine des relations internationales. Brahim fonde l’association Amadeus en 2005. En 2007, il approfondit sa connaissance des enjeux euro-méditerranéens en intégrant la Direction Générale des Relations Extérieures de la Commission Européenne. Il est nommé durant cette période responsable du comité d’organisation de la 11eme conférence ministérielle Euromed de la Transition économique. En tant que Président de l’Institut Amadeus, Brahim coordonne l’ensemble des activités de l’Institut et apporte son expertise des enjeux politiques et géostratégiques contemporains. Il est l’initiateur et le créateur des MEDays, un forum international organisé chaque année à Tanger. Brahim a développé un réseau international de personnalités de la sphère politique et économique et des medias, faisant des MEDays le rendez-vous annuel des pays den la région sud.

    –Mekki Lahlou : Diplômé en sciences politiques de l’Université de McGill à Montréal, titulaire d’un Master en relations internationales et droit international à Sciences Po Paris et doctorant en droit aérien Mekki est un spécialiste des relations internationales. Il a travaillé dans la fonction publique internationale et s’est par la suite spécialisé dans les problématiques de la libéralisation et de la déréglementation du transport aérien international, notamment lors de son séjour à l’Association du Transport Aérien International à Genève. A l’Institut Amadeus, Mekki s’occupe plus particulièrement des relations extérieures, et notamment des partenariats et du financement des activités de l’Institut.

    –Younès Slaoui : Vice-président et co-fondateur de l’Institut Amadeus Issu de l’Ecole Nationale d’Administration française (ENA), promotion Jean-Jacques Rousseau, et diplômé de l’EM Lyon, Younes est spécialisé en administration publique, en stratégie et en finance d’entreprise. Ses expériences à Calyon et DTZ lui ont permis de participer à des opérations de financement d’entreprises et de conseil financier. Au cours de son expérience au sein de la Direction Générale française de l’Énergie et du Climat, il a intégré l’équipe du Plan Solaire Méditerranéen de l’Union pour la méditerranée (UPM) et a été chargé d’un rapport sur le financement du nucléaire. Younes a également collaboré à la réflexion stratégique et à l’étude du développement international du groupe EM Lyon en tant que chargé de mission auprès du directeur général de cette institution. Au niveau associatif, Younes a occupé en 2006 la fonction de Président de l’AMGE Lyon et Vice-président régional de l’AMGE (Association des Marocains des Grandes Ecoles). Younes apporte ses connaissances des enjeux et problématiques de développement économique et social, et est un acteur de premier rang dans l’élaboration.

    8 – Sentence philosophique du blog « Princesse de Clèves islamo-gauchiste ».

    9 – Alexandre Adler, Rachida Dati, le Maroc et les chantres de la démocratie « contrôlée » blog du monde diplo lundi 4 juillet 2011, par Alain Gresh http://blog.mondediplo.net/2011-07-04-Alexandre-Adler-Rachida-Dati-le-Maroc-et-les                                                                                                                                                       https://www.renenaba.com/le-collier-de-la-reine

  • Hanna La Rouge
    http://www.davduf.net/hanna-la-rouge

    Hanna La Rouge n’est ni un jeu ni une enquête. C’est votre mission, et la première fiction historique en temps réel réalisée par Anita Hugi, co-écrite par David Dufresne et illustrée par Anja Kofmel. Grève générale, novembre 1918 : plongez dans l’Europe Moderne Année Zéro. Vous êtes l’archiviste d’une banque suisse, chargé de détruire les traces de la Grande Grève de 1918. Vous allez suivre l’histoire d’Hanna, une manifestante de l’époque. Allez-vous obtempérer ? Irez-vous sur les routes d’Europe à la (...)

    #PhoneStories

    / Une, #Documentaire, #Narrative_Boutique, #Akufen

  • PhoneStories-Hanna La Rouge
    http://www.phonestories.me/fr/hanna-la-rouge

    Hanna la Rouge n’est ni un jeu ni une enquête.
    C’est votre mission, et la première fiction historique en temps réel réalisée par Anita Hugi, co-écrite par David Dufresne et mise en image par Anja Kofmel

    L’aventure, folle, d’écrire une fiction historique en temps réel a duré une semaine.

    Avec Anita Hugi et les illustrations somptueuses d’Anja Kofmel (auteure de Chris The Swiss, Cannes 2018).

    Téléchargez l’app, c’est gratuit et fait maison avec cœur et bravoure !

    #nouvelles_narrations #autopromo

    • J’ai essayé mais je n’ai pas réussi à suivre le rythme trop lent du déroulé de l’histoire, avec ses paragraphes qu’il faut attendre 10 secondes (ce qui fait que chaque fois je décrochais) ; de plus les alertes en « temps réel » me perturbaient. S’il y a une version navigable plus facilement j’aimerais bien reprendre car le début était prometteur.

    • le flux de lecture ne peut pas être guidé comme l’audio : pour lire il faut être attentif, et le fait de ne pas pouvoir aller à son rythme fait qu’on décroche (que ce soit trop lent ou trop rapide…). Même raison pour laquelle je n’aime pas du tout les présentations powerpoint avec du texte qui se révèle au fur et à mesure.

  • SSS 15 Nov 2018
    http://www.radiopanik.org/emissions/surreal-sound-system/sss-15-nov-2018

    Elysia – Crampton (BKEdit)

    Front De Cadeaux – La Ketamine (Emet Records)

    Toresch – Laquella (Offen Music)

    (forgot to write down two tracks, sorry)

    As Longitude – Black Rice (Knekelhuis)

    Beck Nash Reyenga - Metaclaw (Offen Music)

    Dengue Dengue Dengue – Pua Fr Penya (On The Corner Records)

    C Cat Trance – Rattling Ghosts / Die Orangen (Emotional Rescue)

    Kurtis Scott – Uncrowned Champion

    Billy – Nobody’s Business (Club)

    The Movement – Movement (Zyx)

    Taana Gardner – Work That Body (West End)

    Ron Trent – Pop Dip Spin (Prescription)

    Schmoltz – Dai Mne Piau (Bahnsteig 23)

    Anita Ward – Don’t Drop My Love (TK Disco)

    Frank Chickens – We Are Ninja (Ariola)

    1/2 Gott – Sehnsucht (Uncanny Valley)

    Belgavox – Wise Crack (MG Records)

    TRP – This Is The Place (MG Records)

    MDC III – Bobby (Werf Records)

    Vanderschrick – (...)

    #mix #vinyl #surreal_sound #mix,vinyl,surreal_sound
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/surreal-sound-system/sss-15-nov-2018_05711__1.mp3

  • The Techno-Galactic Guide to Software Observation : A streaming book launch
    http://constantvzw.org/site/The-Techno-Galactic-Guide-to-Software-Observation-A-streaming-book-laun


    le stream : https://all.all-syste.ms/tgso

    Livreà tempérament à télécharger ici
    http://www.books.constantvzw.org/nl/home/tgso

    “The Techno-Galactic Guide to Software Observation is the obsessive fantasy of optimization turned on its head and stuck to the ceiling of a self-reflecting elevator. It is the ultimate book, with almost 300 pages of dos and don’ts, of forgotten histories and un-inevitable futures, of mindful agile actions and improvisational service architectures, of any and all things that you can and cannot imagine needing in a techno-galaxy.”

    The Techno-Galactic Guide to Software Observation gathers methods from the Techno-Galactic Software Observatory, a worksession that took place in June 2017. It was collectively edited by Carlin Wing, Martino Morandi, Peggy Pierrot, Anita Burato, Christoph Haag, Michael Murtaugh, Femke Snelting, Seda Gürses and designed by Christoph Haag

    #software #research #copyleft #brussels #bruxelles #theworld #constant

  • « Je ne suis pas féministe, mais... »

    Cet abécédaire, long entretien filmé de #Christine_Delphy avec Sylvie Tissot, explore en 26 lettres les concepts clefs de la théorie féministe (Genre, Travail domestique…) tout en revenant sur les épisodes de la vie de Delphy, ses rencontres et les événements historiques auxquels elle a participé. Il figure, avec le film Je ne suis pas féministe mais…, dans un coffret DVD. Nous souhaitons aujourd’hui le rendre accessible en intégralité au plus grand nombre. Le voici, de A comme Amitié à Z comme Zizi, qui rythmera, en feuilleton, le cours de votre été.

    http://lmsi.net/-Je-ne-suis-pas-feministe-mais,201-

    #féminisme #vocabulaire #mots #terminologie #film #dictionnaire

    • Bon, c’est plus pratique, alors je fais le taf de tout compiler.

      A comme Amitié
      Qu’est-ce que le féminisme a à voir avec l’amitié, et même avec l’amour ? Si le féminisme désenchante certaines relations, notamment les relations hétérosexuelles, il naît à la faveur de rencontres, joyeuses, intenses et créatrices. C’est ce dont témoigne Christine Delphy dans la première lettre, qui fait écho aux liens (entre sœurs, entre féministes, entre générations, souvent d’accord mais pas toujours) à l’origine de ce projet.
      https://vimeo.com/190077328

      B comme Beauvoir
      Dans une émission enregistrée en 1985, Christine Delphy, née pendant la seconde guerre mondiale, est invitée avec Simone de Beauvoir, auteure du Deuxième sexe publié en 1949, pour discuter de leur engagement féministe. Simone de Beauvoir fait partie des rencontres qui ont compté dans la trajectoire de Delphy et son soutien a été crucial pour les militantes du MLF. Comment s’est fait ce croisement de générations, ce passage de relais, et quelle forme exactement a pris ce soutien ?
      https://vimeo.com/191829142

      C comme Communautarisme
      Qu’est-ce que le communautarisme ? Ou plutôt de quoi parle-t-on quand on brandit le spectre du « communautarisme » ? Analyse d’un mot piège qui, comme l’« intégration », permet tout simplement de ne pas parler de racisme et d’incriminer ses victimes.
      https://vimeo.com/192669431

      D comme Désengagement
      Les contradictions font partie de l’expérience de toutes les féministes : être en couple et subir l’inégalité dans la répartition des tâches domestiques, avoir des enfants et s’éloigner des modes de vie alternatifs, etc. Que faire de ces contradictions et nous rendent-elles moins féministes ?
      https://vimeo.com/197268717

      E comme Enfant
      Le désir d’enfant n’a rien de naturel, mais l’obligation d’en avoir, pour une femme tout particulièrement, est très sociale.
      https://vimeo.com/198319954

      F comme Famille
      La famille, en distribuant des rôles à chacun et chacune de ses membres, crée des hiérarchies. Christine Delphy raconte comment elle a pris conscience dès l’enfance des inégalités entre les hommes et les femmes.
      https://vimeo.com/199863783

      G comme Genre
      Il est souvent reproché aux mouvements féministes et homosexuels d’abolir la différence des sexes, voire le sexe tout court. Les femmes et les hommes sont-ils si différents, et le cas échéant est-ce la nature ou le conditionnement social qui explique ladite différence ? C’est pour poser ces questions, et y répondre, que les féministes se sont emparées des concepts de sexe biologique, de sexe social, et de genre.
      https://vimeo.com/200877823

      H comme Harcèlement
      Christine Delphy revient ici sur l’affaire Anita Hill / Clarence Thomas, et plus largement sur les affaires de harcèlement sexuel et leur traitement, aux Etats-Unis et en France. L’occasion de déboulonner quelques clichés sur « le puritanisme américain » et la « culture française de la séduction »… et de souligner le déni français en la matière, et l’indigence des politiques publiques.
      https://vimeo.com/202398537

      I comme IVG
      Christine Delphy revient ici sur la rédaction, la publication et l’impact du « Manifeste des 343 » pour le droit à disposer de son corps, dont elle fut l’une des principales initiatrices.
      https://vimeo.com/205679327

      J comme Joie et Rabat-Joie
      Manque d’humour, autoritarisme, mocheté... Les féministes font face à de constantes stigmatisations, dont elles doivent toujours se défendre. Et avant tout, « elles n’aiment pas les hommes ». Comment comprendre ce lieu commun ?
      https://vimeo.com/207696763

      K comme Kilo
      Derrière les injonctions pesant sur les femmes (être mince sans l’être trop, sexy mais sans "faire pute"), se cache l’idée que leur corps doit toujours rester désirable et accessible aux hommes.
      https://vimeo.com/207696890

      L comme Libéralisme
      « Comment articulez-vous la lutte féministe à la lutte des classes ? Et d’ailleurs êtes-vous vraiment anti-capitalistes ? » : telles sont les questions auxquelles les féministes sont souvent sommées de répondre. Christine Delphy revient sur sa trajectoire politique et les relations conflictuelles qu’elles a entretenues avec les représentants auto-proclamés de la classe ouvrière.
      https://vimeo.com/208708456

      M comme Militant
      Christine Delphy revient sur l’amitié singulière que certains hommes militants portent aux féministes : soutien à la cause mais efforts soutenus pour la cadrer, et rappeler inlassablement aux femmes qu’elles ne sauraient, sans eux, s’émanciper correctement.
      https://vimeo.com/208709972

      N comme Non Mixité
      Le fait de se réunir entre elles, sans hommes, a permis aux militantes du MLF de respirer, de libérer leur parole, de mieux se comprendre, de réaliser leur commune condition et de réfléchir aux moyens de lutter. Delphy analyse ici comment la remise en question de la non mixité, parfois par les femmes elles-mêmes, peut relever d’un sentiment d’infériorité intériorisé.
      https://vimeo.com/212714658

      O comme Outre-Atlantique
      Dans ses analyses critiques des discours en France, Delphy montre que les États-Unis apparaissent souvent comme le grand repoussoir, notamment quand il s’agit de leurs luttes progressistes contre les discriminations.
      https://vimeo.com/215490856

      P comme Parité
      « J’étais bien pour les résultats de la parité, mais pas avec les argumentaires essentialistes ». Christine Delphy défend ici les politiques de parité homme femme au nom du principe simple de « l’action positive », affirmative action, connue – et décriée – en France sous le nom de « discrimination positive ».
      https://vimeo.com/215490901

      Q comme Questions féministes
      Fondatrice avec Simone de Beauvoir de la revue Questions féministes, parue entre 1977 et 1980, puis de Nouvelles questions féministes, qui parait depuis 1981, Christine Delphy a consacré de nombreuses années à l’animation et à l’organisation de ce travail collectif, à la fois scientifique et militant. Une double identité souvent mal acceptée...
      https://vimeo.com/217254245

      R comme Religion et engagement féministe
      Christine Delphy revient ici sur la loi de 2004 interdisant le voile dans les écoles publiques, une loi qu’elle qualifie de « loi d’exclusion », d’inspiration « néo-colonialiste ». L’occasion d’interroger aussi une « laïcité » trafiquée, et la singulière injonction à « s’habiller comme tout le monde ».
      https://vimeo.com/218672199

      R comme Religion et oppression des femmes
      Christine Delphy critique ici les tendances anti-religieuses qui se sont manifestées dans les campagnes « anti-voile », et plus largement l’idéalisme qui consiste à se focaliser sur des « idéologies » plutôt contre des « structures sociales ».
      https://vimeo.com/217909564

      S comme Sexe
      Le féminisme matérialiste et son indispensable analyse des mécanismes de domination sont-ils incompatibles avec les approches queer et l’attention qu’elles accordent aux formes individuelles de subversion ? Celles-ci nous font-elles forcément oublier les mécanismes structurels d’oppression ? Comment tenir compte, alors, des subjectivités, des désirs, des pratiques sexuelles ou des parcours identitaires qui – du changement de sexe pour les personnes trans au sexe tarifé par les travailleuses du sexe, en passant par le SM – suscitent de vifs débats chez les féministes ? Faut-il simplement les défendre comme des droits humains fondamentaux, faut-il les investir d’une signification politique ? Déclinée en 4 moments, la lettre S apporte une contribution à ces débats qui ne peuvent progresser qu’à condition d’affirmer un soutien résolu aux personnes discriminées et stigmatisées, et de donner la priorité aux alliances et aux espaces de rencontre plutôt qu’à l’exclusion.

      S comme Sexe et pouvoir
      Abolir le genre est l’horizon d’émancipation du féminisme matérialiste. Christine Delphy reproche à la théorie queer de l’abandonner, mais aussi d’occulter la dimension de pouvoir, tout particulièrement dans le domaine de la sexualité, où se déploie aussi la domination masculine.
      https://vimeo.com/228474271

      S comme Sexe tarifé
      Y a-t-il quelque chose de spécifique dans les relations de pouvoir qui se déploient dans la prostitution ? Christine Delphy revient sur un des ressorts de sa position abolitionniste : la volonté de soustraire la vie sexuelle et amoureuse des femmes aux relations de dépendance. Mais quelles sont les solutions concrètes ? Et si l’on veut « punir », comment le faire sans pénaliser les prostituées ?
      https://vimeo.com/226949098

      S comme Changement de sexe
      Moins travaillé par Christine Delphy que la question de la prostitution, le débat sur la question trans est abordé ici à travers l’articulation avec la question du genre et de son abolition. Les obstacles que rencontrent les transexuel-le-s pour changer de sexe, l’opprobre qu’ils et elles encourent pour questionner le caractère « naturel » des catégories « homme » ou « femme », n’ont-ils rien à voir avec ce que combat le féminisme ?
      https://vimeo.com/223011288

      S comme Hétéro-sexualité
      Christine Delphy revient sur l’évolution de sa position sur l’institution de l’hétérosexualité. Elle évoque le rôle des hétérosexuelles dans le mouvement féministe, regrettant qu’elles n’aient pas davantage compris que la répression de l’homosexualité était partie prenante de l’oppression des femmes, hétéros aussi.
      https://vimeo.com/219745359

      T comme Travail domestique - Mode de production domestique
      Le féminisme matérialiste qu’ont développé Christine Delphy, Colette Guillaumin et d’autres, met au coeur de l’analyse l’exploitation spécifique des femmes : pas seulement sur le marché du travail, mais aussi dans la sphère domestique. Christine Dephy explique ici la révolution théorique consistant, en dépit des résistances des marxistes mais avec certains outils du marxisme, à penser les femmes comme une classe.
      https://vimeo.com/225763092

      T comme Travail domestique et Famille
      Qu’est-ce qu’est exactement le travail domestique ? Pas seulement une liste de tâches – ce qu’on associe communément au travail ménager. C’est un travail effectué pour autrui, les hommes, et de façon non rémunérée, gratuite. Le féminisme matérialiste développe une nouvelle vision de la famille hétérosexuelle, où s’instituent des rapports de pouvoir. Cette analyse reste d’une grande pertinence aujourd’hui : même actives professionnellement, les femmes sont toujours tenues d’effectuer ce travail d’entretien du foyer.
      https://vimeo.com/223763647

      U comme Universalisme
      Dans son livre Un universalisme si particulier. Féminisme et exception française, Christine Delphy évoque la prétention très singulière des élites françaises à faire de leur pays une incarnation de l’universel et de l’universalisme, et souligne ce que cette prétention comporte d’arrogance – et souvent de racisme et de sexisme.

      V comme Viol
      Reprenant l’expression du journaliste Jean-François Kahn déclarant que l’« affaire DSK » était tout au plus « un troussage de domestique », Christine Dephy coordonne en 2011 un recueil de textes qui analysent le traitement médiatique de cette affaire en France. Elle revient ici sur le classisme, le racisme et le sexisme qui se sont exprimés à cette occasion, assimilant notamment le viol au libertinage. Elle explique aussi que l’accord entre Nafissatou Diallo et Dominique Strauss-Kahn suite au procès civil est, contrairement à ce qu’on affirmé les élites françaises, un aveu de culpabilité de ce dernier.
      https://vimeo.com/229813360

      W comme Wittig
      Christine Delphy revient ici sur la difficile acceptation de son homosexualité à la fin des années 50 et dans les années 60, notamment au sein de sa famille, puis sur les réactions suscitées, au sein du MLF, par la fondation du premier groupe non mixte de lesbiennes. Elle raconte enfin les formes de discriminations qu’elle a subies tout au long de sa carrière au CNRS.
      https://vimeo.com/236219888

      XY comme Différence des sexes
      L’idée d’une différence irréductible est l’argument ultime pour contrer ou relativiser les demandes d’égalité : les hommes et les femmes seraient par nature différents, et donc nécessairement conduits à occuper des rôles différents dans la société. Christine Delphy réfute ici ce faux argument.
      https://vimeo.com/237636887

  • [QGIS] Travelling Salesman Problem (TSP) plugin | Magdalena Węgrzyn

    Attention pépite ! ht Anita Graser @underdarkGIS

    Le plugin permet de cartographier les résultats de la résolution du Problème du voyageur de commerce (PVC) ou Travelling Salesman Problem (TSP à savoir l’itinéraire optimal, le plus rapide ou le plus court, entre une série de points (x,y), en revenant au point de départ.

    Le plugin utilise l’API Google Maps OpenRouteService API pour calculer les distances entre les points (l’utilisateur peut fournir ses propres clés pour cette API).

    La donnée d’entrée est une couche de points, le résultat est une couche de liens représentant l’itinéraire. Le fichier est enrichit par la longueur de l’itinéraire et la durée du voyage, ainsi que l’ordre des lieux visités sous une forme descriptive. L’utilisateur peut fournir ses propres clés API Google Maps ou OpenRouteService API.

    >>Télécharger le plugin : _http://plugins.qgis.org/plugins/TSP/_

    #QGIS #cartographie #trajectoire #itinéraire #réseau #optimisation #représentation #voyageur_de_commerce #PVC #TSP

  • Mort d’Aretha Franklin : quand la « reine de la soul » enchantait le Palais des sports de Paris
    Francis Marmande, Le Monde, le 16 août 2018
    https://abonnes.lemonde.fr/disparitions/article/2018/08/16/mort-d-aretha-franklin-quand-la-reine-de-la-soul-enchantait-le-palai

    Archives. Seul concert d’Aretha Franklin en Europe en 1977, il est marqué par la lecture d’une scène de « Cyrano de Bergerac » et l’attitude d’un public de gougnafiers.

    Lundi 28 novembre 1977, soleil pâle : la reine de la soul music, l’impératrice des musiques de l’âme, la fille du révérend Franklin chavirée par le style de Ray Charles, l’homologue de James Brown, mais femme-femme, trois fois femme, Aretha Franklin, est au Palais des sports de Paris.

    Robe lamée, éclairages pour Holiday on Ice, esthétique tchécoslovaque, sono de salle des pas perdus à la gare Saint-Lazare, prix stratosphériques, orchestre sous-payé, bouillie sonore, public très mixte, ce qui n’est, sauf pour le free jazz, la musique antillaise et le blues, à l’époque jamais la règle. Dehors, queue de comète du gauchisme virulent, affaire de l’avocat allemand des chefs de la Fraction armée rouge Klaus Croissant, c’est soir de manif.

    Le concert d’Aretha Franklin est son seul concert en Europe. Son Aretha in Paris avait été enregistré en public dans les premiers jours de mai 1968. Le concert commence avec un solide retard. Ambiance d’échauffourée larvée. Le côté non voulu de la carrière d’Aretha est émouvant : cet enfant qu’elle a à 14 ans, sans bien savoir ; l’aspect étape des Alpes de sa course sentimentale ; celui, étape des Pyrénées avec quatre cols, de ses relations avec ses maisons de production, tout cela finit par toucher énormément et s’inscrit dans sa voix.

    A l’époque du Palais des sports, elle vient de tomber sous la houlette de l’immense et méconnu Curtis Mayfield (il lui permet d’enregistrer, en 1976, la bande originale du film Sparkle). Bien plus tard, Curtis Mayfield reste paralysé pour avoir pris un projecteur sur le crâne. Le dialogue d’Aretha Franklin avec le malheur n’est pas moins constant que celui qu’elle instaure avec la gloire.

    Une ambiance de radio-crochet

    De toute façon, comme Nina Simone, elle voulait être concertiste et uniquement concertiste, puisqu’elle en avait la compétence et la reconnaissance académique. Mais, Noire. Et il se trouve aujourd’hui de petites douanières de la pensée universitaire (si l’expression n’est pas devenue un oxymore), elles cachetonnent dans les universités américaines et interprètent, sur fond de gender studies et pensée politique de bactérie, les attitudes et les déclarations de Nina Simone ou d’Aretha Franklin, voire leurs choix musicaux, comme autant de stratégies de carrière. Fines mouches. Misère !

    Aretha Franklin est la première artiste à avoir dépassé par les ventes Elvis Presley. Elle est noire, elle impose le respect, sa voix couvre quatre octaves, elle milite pour les droits civiques, pour la culture, pour l’émancipation des femmes dans la culture afro-américaine. C’est le temps de la militante Angela Davis. N’importe quel clip ce soir peut donner, a contrario, la mesure du combat de ces femmes. Lesquelles ne faisaient que reprendre avec virulence le style de Bessie Smith, de Ma Rainey et de toutes ces filles du blues qui vivaient entre filles.

    Sur la scène du Palais des sports, dans une ambiance de radio-crochet, il lui vient une idée. Aretha Franklin n’a pas réussi à nouer avec le public turbulent ce lien sensuel, agressif, charmeur, gorgé de rythmes et de gospel profane qu’elle noue d’habitude. Qu’il attend. Pourtant, le public est partant. Mais les choses ne passent pas. C’est un temps où les publics sont comme aujourd’hui : uniquement prêts à aimer ce qu’ils connaissent déjà.

    Dans ces années 1960-1970, on vire Anita O’Day parce qu’elle est trop blanche, on conspue Albert Ayler parce qu’il joue trop free, Archie Shepp parce qu’il ne joue plus free, le Modern Jazz Quartet parce qu’il est trop bien sapé, Sun Ra parce qu’il ne l’est pas assez. Bref, l’intelligence ne manque pas.

    Elégance casse-cou

    C’est l’instant qu’Aretha Franklin choisit pour faire entrer en scène Glynn Turman, inconnu au bataillon, acteur de télé très célèbre dans le Middlewest, pas du tout au Palais des sports. C’est son nouvel amoureux. Elle lui fait fête. Elle est ainsi faite. Ambiance. Ils s’installent et elle l’interviewe dans la langue de Faulkner. Ambiance. On leur apporte les commodités de la conversation (pour mémoire : des fauteuils). Là, scène très étrange. Glynn Turman extirpe laborieusement de sa poche une édition de Cyrano de Bergerac : dans la langue d’Edmond Rostand. Ils lisent ensemble une (trop) longue scène de la pièce. C’est pour être agréable à l’Amour, à la culture, à la langue, à la France. Ingratitude des gougnafiers. Grande ambiance. Sortie injuste autant que piteuse de l’amant.

    Ce dont on se souvient, c’est la façon impérieuse, sèche, indéniable, dont Aretha Franklin récupère au piano, avec un blues sans fioriture, la situation, le déséquilibre. Et l’aliénation les gougnafiers. Qui fondent comme des nigauds. Ce génie de l’art et de la maladresse, cette élégance casse-cou, l’inaptitude totale au trucage, cette beauté de fille surprise par l’âge de femme, c’est exactement ce qu’on aimait. Sans indulgence, mais sans réserve.

    #Aretha_Franklin #Musique #Soul #Francis_Marmande

    • Archive : Aretha Franklin, « force et grâce » à l’Olympia en 1968
      Lucien Malson, Le Monde, le 8 mai 1968
      https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2018/08/16/archive-aretha-franklin-force-et-grace-a-l-olympia-en-1968_5343116_3382.html

      8 mai 1968. Que le jazz ait fécondé les variétés, qu’il ait eu avec elles des rejetons plus ou moins charmants, qu’il ait en tout cas modifié l’apparence de l’art populaire occidental, voilà ce dont on ne peut douter. D’autre part, ce grand séducteur voyage sous des noms nouveaux et, muni de faux papiers d’identité, va de New York à Londres et de Londres à Paris. Qu’est-ce donc que le « rhythm and blues » authentique, sinon une musique qui n’existe que pour le swing et ne vaut que par lui ?

      En ce domaine, les Noirs des Etats-Unis nous ont toujours paru difficilement imitables, non par le fait de quelque génie racial – à supposer qu’il soit concevable, celui-ci se trouverait aujourd’hui fort dilué –, mais en raison des circonstances de leur vie. Ce n’est pas un hasard, par exemple, si les talents de la plupart des chanteuses de couleur, depuis la guerre, éclosent dans les églises avant de s’épanouir dans les salles de concert. Cette expérience du rythme extatique, dès l’enfance, a marqué Fontello Bass, Mitty Collier, Byrdie Green, Etta James, Gloria Jones, Kitty Lester et, bien sûr, Aretha Franklin, que nous avons applaudie hier soir aux galas d’Europe 1.

      Comparée à Ray Charles

      Aretha Franklin, fille d’un pasteur baptiste, née à Memphis en 1942, s’est consacrée d’abord au gospel song et, pendant sept ans, jusqu’à la saison dernière, à toutes les formes de l’art vocal de divertissement chez Columbia. Désormais, Atlantic la révèle telle qu’elle est au plus profond d’elle-même : musicienne de jazz dans l’âme, et que la critique, outre océan, compare déjà – un peu hâtivement – à Ray Charles.

      La voix puissante d’une Mahalia Jackson et un tempérament scénique remarquable

      La troupe d’Aretha Franklin, c’est vrai, s’apparente à celle de Charles. Elle apporte partout où elle passe un mélange réjouissant de chants et de danses, de musique et de spectacle. Pourtant, le groupement criard et assommant, qui assure la première partie, n’a rien à voir avec celui de son illustre confrère ni même avec l’ensemble de James Brown. Les douze musiciens jouent selon le vieux principe du « chacun pour soi et Dieu pour tous » et ne se rachètent qu’après l’entracte en accompagnant tout de même assez bien la chanteuse. Celle-ci a la voix puissante d’une Mahalia Jackson et un tempérament scénique remarquable. Sa très jeune sœur, Caroline Franklin, anime un aimable trio vocal qui tient ici le rôle des « Raelets ».

      Tant de force et tant de grâce alliées font merveille. Le public parisien a beaucoup aimé une Aretha Franklin qui se promet de revenir et nous donne ainsi l’espoir d’assister plus souvent à ces « soirées de la 125e Rue », auxquelles nous restons très attachés.
      ==============================
      Et pourtant ce concert a été très critiqué, jusque même sur la pochette du disque live (lors de sa réédition en CD) qui s’excuse que ce ne soit pas son meilleur concert...

  • The Techno-Galactic Guide to Software Observation: A streaming book launch
    http://constantvzw.org/site/The-Techno-Galactic-Guide-to-Software-Observation-A-streaming-book-laun

    Live from WTC25 and on-line at http://observatory.constantvzw.org/stream Door closes at 18:30. Broadcast: 19:00-20:30 The Techno-Galactic Guide to Software Observation gathers methods from the Techno-Galactic Software Observatory, a worksession that took place in June 2017. It was collectively edited by Carlin Wing, Martino Morandi, Peggy Pierrot, Anita Burato, Christoph Haag, Michael Murtaugh, Femke Snelting, Seda Gürses and designed by Christoph Haag. Join us on- or off-line to (...)

    #The_Technogalactic_Software_Observatory

  • Un siècle avant Weinstein, les femmes dominaient Hollywood | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/158509/hollywood-dirige-femmes-annees-1920

    « Si ceci est un monde d’hommes, Hollywood est une ville de femmes, une ville d’Amazones modernes dirigées par de belles et astucieuses femmes qui, de leur trône de glamour, déploient via celluloïd leurs standards aux quatres coins de la Terre. Professionnellement, financièrement, socialement, elles dominent Hollywood, et donc l’industrie du cinéma. »

    Ces mots ne viennent pas d’une dystopie féministe pour ados. Non, ils ont été écrits dans un article intitulé « La Bataille des Sexes » du très sérieux magazine de cinéma Picture-Play… en 1934. C’est ainsi que commence cette histoire, comme une parenthèse en début de phrase, comme un moment enchanté et rare durant lequel les femmes avaient le pouvoir.

    Un système égalitaire

    Au début du siècle, en Amérique, si le théâtre, en tant que forme dominante de spectacle et de divertissement, était bien un monde d’hommes, le cinéma, lui, était une marge. Il n’était pas une profession « respectable ». Il n’était pas pris au sérieux. Les femmes, comme les juifs, y trouvaient donc un refuge, un lieu où elles et ils pouvaient s’exprimer, pratiquer des métiers dont elles et ils auraient été écartés d’emblée en raison de leur religion ou de leur sexe.

    En photo dans les pages du magazine Photoplay d’octobre 1916, Margery Ordway y était devenue « cadreuse aussi nonchalamment que d’autres filles seraient devenues sténographe, infirmière ou femme au foyer ». Citée par Lizzy Frank dans son essai Script Girls, la scénariste Beulah Marie Dix, créditée de dix films sur la seule année 1917, expliquait le fonctionnement d’Hollywood à ses débuts :

    « C’était très informel à cette époque. Il n’y avait pas de syndicats. Personne sur le plateau ne faisait ce pourquoi il avait été engagé. J’ai fait figurante, j’ai accroché des lumières et tous ceux qui ne faisaient rien réécrivaient les notes du réalisateur sur le scénario… J’ai passé aussi beaucoup de temps dans la salle de montage. »


    Beulah Marie Dix | Book news via Wikimedia

    Le système était égalitaire : la moitié des films sortis entre 1911 et 1925 étaient écrits par des femmes. Les deux sexes travaillaient côte à côte, sans discrimination. Celles qui le voulaient y arrivaient et obtenaient devant et derrière la caméra les métiers de pouvoir qu’elles ne trouvaient pas ailleurs, dans « ce monde d’hommes », productrice, réalisatrice, monteuse, costumière, scénariste, décoratrice et bien sûr actrice.

    « Pourquoi devrais-je être nerveuse ? J’ai vu des hommes avec moins de cerveau que moi s’en tirer très bien », répondait Cleo Madison à un journaliste avant de prendre les rennes de son premier film en tant que réalisatrice après être devenue une star en tant qu’actrice.
    La Française Alice Guy-Blaché, après avoir débuté comme secrétaire de Louis Gaumont, était par exemple capable, quelques années après avoir émigré aux États-Unis en 1907, de former en 1910 son propre studio (Solax) où, en tant que présidente et réalisatrice en chef, elle supervisait la production de près de 300 films et réalisait elle-même plus d’une vingtaine de longs-métrages.

    Lois Weber, elle, après avoir réalisé des films pour le bureau new-yorkais de Gaumont, s’installait à Los Angeles où elle ne tardera pas à devenir, en 1916, la réalisatrice la mieux payée du studio Universal. Dès l’année suivante, elle formait sa propre société de production pour traiter les sujets sociaux qui lui tenaient à coeur comme l’avortement (Where are my children ?), la peine de mort (The People vs. Joe Doe), la pauvreté (The Blot) ou l’addiction aux drogues (Hop, The Devil’s Brew).

    C’était à ses côtés, comme son assistante, que débutait Frances Marion, une jeune actrice et mannequin, autrefois dessinatrice publicitaire et correspondante de guerre, qui ne rêvait en fait que de raconter des histoires. À ses côtés, elle apprendra les rouages et mécanismes d’un système qui n’était pas encore tout à fait une industrie.

    Ce seront son amitié et sa parfaite alchimie avec la plus grande star de l’époque, Mary Pickford, qui scelleront son destin. L’actrice fera de sa meilleure amie sa scénariste attitrée et exclusive et propulsera sa carrière. Pour elle, Marion écrira vingt films entre 1912 et 1933, dont certains qu’elle dirigera elle-même. Au milieu des années 1920, à seulement 35 ans, Frances Marion gagnait déjà 3.000 dollars par semaine (l’équivalent de 40.000 dollars aujourd’hui) et beaucoup n’hésitait pas à attribuer le succès du studio MGM à ses seules prouesses, à une époque où l’on parlait à peine de « scénarios » et où les films étaient construits au jour le jour en suivant une feuille de route plus ou moins détaillée.

    « Contrairement à l’assertion que les femmes font tout en leur pouvoir pour contrecarrer les progrès des autres femmes, j’ai trouvé que c’était toujours celles de mon propre sexe qui m’avaient donné un coup de main quand j’en avais besoin »

    Frances Marion, scénariste

    Son influence était telle qu’elle pouvait en une scène transformer la vie d’une actrice. Marie Dressler, actrice de Vaudeville, qu’on disait finie et démodée, lui devait, par exemple, les plus belles années de sa carrière. Marion avait interviewé l’actrice en 1911 et ne l’avait jamais oubliée. En écrivant rien que pour elle des rôles sur-mesure (dans Min & Bill, qui lui vaudra un Oscar, ou Emma), Frances Marion fera de la vieille actrice sexagénaire, qui vivait dans une grande pauvreté une quinzaine d’années plus tôt, la star la mieux payée d’Hollywood au début des années 1930.

    « Je dois mon succès aux femmes. Contrairement à l’assertion que les femmes font tout en leur pouvoir pour contrecarrer les progrès des autres femmes, j’ai trouvé que c’était toujours celles de mon propre sexe qui m’avaient donné un coup de main quand j’en avais besoin », disait-elle.

    Aussi à l’aise dans le cinéma muet que dans le parlant, elle était la première femme à décrocher un Oscar du meilleur scénario, pour Big House en 1930, inventant même le sous-genre du film de prison et une grande partie de ce qui est, aujourd’hui, considéré, via des films comme Les Evadés ou Luke La Main Froide, comme des clichés. Cette année-là, ses films étaient nommés dans sept des huit catégories !

    Extrait de The Big House | warnerarchive

    Elle en gagnera un second deux ans plus tard pour The Champ, le mélodrame souvent référencé comme le premier grand film de boxe, un film qui installera, pour longtemps, le combat sur le ring comme une métaphore de l’adversité de la vie, celle que l’on retrouvera plus tard dans Rocky, Raging Bull ou Million Dollar Baby.

    À LIRE AUSSI À quoi servent les logos qu’on vous montre juste avant le début des films ?
    Une catégorie « homme » aux Oscars créée par galanterie

    De l’or, Greta Garbo en a elle-aussi gagné beaucoup. L’immigrée suédoise, qui ne parlait pas un mot d’anglais à son arrivée aux États-Unis en 1925, devenait, une décennie plus tard, la star la mieux payée d’Hollywood. Au prix d’amères négociations qui la virent menacer de retourner en Suède et de déclencher une grève, la jeune femme, seulement âgée de 24 ans, obtenait de la MGM une augmentation de son salaire hebdomadaire de près de 1300% ! Six ans plus tard, ayant réalisé avec succès, contrairement à de nombreuses autres actrices européennes, le passage du muet au parlant, elle gagnait la somme record de 270.000 dollars par film, loin devant John Gilbert, son amant devant et derrière la caméra, dont la voix, trop aiguë, ruinera la carrière à l’arrivée du parlant.

    « Il est indéniable que les femmes dirigent Hollywood et qu’elles continueront de diriger tant qu’elles choisiront le divertissement pour leur famille »

    Samuel Goldwyn, fondateur de Goldwyn Pictures

    « Il est indéniable que les femmes dirigent Hollywood et qu’elles continueront de diriger tant qu’elles choisiront le divertissement pour leur famille et tant qu’elles continueront de constituer la grande majorité du public des cinémas », expliquait, en 1935 dans le magazine New Movie, Samuel Goldwyn, fondateur de Goldwyn Pictures.

    Pour le producteur, les femmes constituaient en effet plus de 70% de son audience. En 1934, un article de Screenland estimait même ce chiffre à 82%. Entre 1932 à 1938 (avec une parenthèse en 1934), c’étaient donc Marie Dressler, Shirley Temple, Janet Gaynor, Joan Crawford, Greta Garbo, qui étaient les stars les mieux payées d’Hollywood. Loin derrière, leurs homologues masculins.

    Le phénomène était tel que les premiers Oscars ne créeront deux catégories distinctes pour les acteurs et actrices que par galanterie pour ces messieurs, comme une forme de discrimination positive. Sans cette séparation, les Joan Crawford et Greta Garbo se seraient réparti l’ensemble des trophées. En 1936, par exemple, devant les performances exceptionnelles de Katharine Hepburn, Merle Oberon, Bette Davis ou Claudette Colbert, l’Académie était obligé de créer une sixième nomination pour les actrices tout en enlevant une pour les acteurs. Et les trois perdants ce soir là avaient joué dans le même film (Les Révoltés du Bounty) !
    Et la parenthèse enchantée se referma

    Évidemment, tout ceci était teinté d’un grand cynisme. Derrière le laconique et presque émancipateur titre de son édito, « Les Femmes dirigent Hollywood », Samuel Goldwyn ne se faisait pas grand défenseur de la cause féministe. Seule la cause capitaliste comptait. Une simple histoire d’offre et de demande, en fait. Tant mieux pour le salaire des femmes, autrices et actrices, tant pis pour les clichés misogynes.

    « En quoi les goûts cinématographiques différent entre les hommes et les femmes ?, demandait-il. Principalement dans le fait que les femmes sont des idéalistes et les hommes des réalistes. Les femmes sont plus intéressées par l’émotion que par les situations dramatiques qui donnent naissance à cette émotion. Elles voient les films avec leur “coeur” tandis que les hommes les voient avec leur “esprit”. »

    Après tout, ça restait un monde d’hommes. Et à mesure que les dollars commençaient à affluer de Wall Street, ils reprenaient le contrôle, relayant ces pionnières, Zoe Akins, Jeanie Macpherson, Beulah Marie Dix, Lenore Coffee, Anita Loos, June Mathis, Bess Meredyth, Jane Murfin, Adela Rogers St. Johns, Sonya Levien, Salka Viertel, aux notes de bas de pages de l’histoire d’Hollywood.

    Frances Marion, elle, après avoir publié en 1937 la première bible du scénariste « How to Write and Sell Film Stories », abandonnait ce métier qui lui avait tout donné, la fortune, le pouvoir et une liberté créative inégalée, mais qui, désormais, ne lui offrait plus rien. Dans ce nouveau système, être scénariste, c’était « écrire dans le sable avec le vent soufflant », disait-elle à propos de ce qui était devenu, pour de bon, une industrie avec le producteur en son centre. Un homme. Toujours.

    Alors, une décennie plus tard, aux réunions de la Guilde des réalisateurs, le présentateur commençait toujours son discours par un « Gentlemen and Miss Lupino », l’ex-actrice reconvertie, désormais bien seule.

    Quant à Greta Garbo, que le magazine Photoplay appelait en 1932, « une menace mortelle pour les acteurs-stars », elle abandonnait le cinéma en 1941. Avec la guerre approchant, le public n’en avait plus que pour les personnalités réconfortantes comme Mickey Rooney ou Bing Crosby, pour les héros virils et patriotes comme Humphrey Bogart, Roy Rogers et John Wayne.

    Le monde était fait pour les hommes. Désormais, Hollywood aussi. La parenthèse s’était refermée. Très violemment.

    #invisibilisation #femmes #historicisation #cinema #backlash #guerre

    • « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »

      Simone de Beauvoir

  • Announcing Anita and Ebony’s Upcoming Book, History vs. Women: The Defiant Lives That They Don’t Want You to Know
    https://feministfrequency.com/2018/03/15/announcing-anita-and-ebonys-upcoming-book-history-vs-women-the-de

    We are so thrilled to finally be able to share with you a project that Anita and Ebony have been working on for a long time. Coming this October, History vs. Women is a captivating collection of stories about the lives of 25 extraordinary women whose tales have rarely been told. These true stories of innovation, heroism, brilliance, and sometimes villainy, take us around the world and across the centuries, […]


    http://0.gravatar.com/avatar/6abc065cf4320a47a3f67f81c71a66fc?s=96&d=identicon&r=G
    http://femfreq2.files.wordpress.com/2018/03/history-vs-women-cover.png?w=640

  • Occupied Saison 2 (1/8) | ARTE

    https://www.arte.tv/fr/videos/067769-001-A/occupied-1-8

    Prochaine diffusion : jeudi 15 février à 20h55

    Dans une Norvège où, sous la pression de l’occupation russe, classe politique, résistance armée et appareil sécuritaire dérivent parallèlement, comment choisir le bon camp ? La deuxième saison, redoutablement convaincante, du vertigineux thriller politique norvégien.

    Six mois ont passé depuis l’appel à la mobilisation lancé par le réseau Free Norway et l’escalade guerrière qui a suivi. Les attentats récurrents maintiennent une tension permanente, et Djupvik, désormais patron du PST (la sécurité intérieure), est prêt à tout pour retrouver Wenche Arnesen, son ancienne supérieure passée à la clandestinité. Exilé volontaire à Stockholm, Jesper Berg, l’ancien Premier ministre, y retrouve sur l’oreiller son ancienne collaboratrice Anita Rygg, devenue directrice de cabinet de son successeur à la tête du gouvernement. Il lui cache ses liens avec la résistance. Peu après, il lance une opération à haut risque, en envoyant un jeune garde-côte sur la presqu’île de Mikoya pour une mission d’inspection, car il sait que les Russes y ont acheminé des armes lourdes et des batteries antiaériennes en violation des accords avec la Norvège. Mais sur place, les militaires russes blessent le soldat et l’embarquent avec ses coéquipiers. Un casus belli pour le ministre de la Défense…

    Troublant miroir
    En continuité avec la première saison, ces huit nouveaux épisodes d’Occupied tiennent le spectateur en haleine avec une cohérence parfaite, mais le vertige suscité par la série augmente d’un cran. Car à mesure que les effets délétères du terrorisme et de l’occupation entraînent les personnages dans d’inexorables dérives, les frontières entre bien et mal, lâcheté et courage, abnégation et ambition tendent à se brouiller en un troublant miroir tendu à la réalité. Remarquablement incarnés, les héros de ce thriller politique retors gagnent en épaisseur et en complexité, questionnant avec plus d’acuité encore les Européens sur la fragilité de ce qu’ils tiennent pour acquis : la paix, la démocratie, la prospérité. Le postulat imaginé par Jo Nesbo prouve une fois de plus sa redoutable efficacité. Bienvenue en zone grise.

    Yes !
    la saison 1, c’était là
    https://seenthis.net/messages/427800
    ou là
    https://seenthis.net/messages/426531

  • Un père horrible - le fils de Hunter S. Thompson raconte
    https://www.youtube.com/watch?v=DKxgSqS8ep8

    Who Was Hunter S. Thompson? His Private Life - Biography (2016)

    Hunter Stockton Thompson (July 18, 1937 – February 20, 2005) was an American journalist and author, and the founder of the gonzo journalism movement.

    Hunter Stockton Thompson (July 18, 1937 – February 20, 2005) was an American journalist and author, and the founder of the gonzo journalism movement. About the book: https://www.amazon.com/gp/product/030... The film Where the Buffalo Roam (1980) depicts heavily fictionalized attempts by Thompson to cover the Super Bowl and the 1972 U.S. presidential election. It stars Bill Murray as Thompson and Peter Boyle as Thompson’s attorney Oscar Zeta Acosta, referred to in the movie as Carl Lazlo, Esq. The 1998 film adaptation of Fear and Loathing in Las Vegas was directed by Monty Python veteran Terry Gilliam, and starred Johnny Depp (who moved into Thompson’s basement to “study” Thompson’s persona before assuming his role in the film) as Raoul Duke and Benicio del Toro as Dr. Gonzo. The film has achieved something of a cult following. The film adaptation of Thompson’s novel The Rum Diary was released in October 2011, also starring Johnny Depp as the main character, Paul Kemp. The novel’s premise was inspired by Thompson’s own experiences in Puerto Rico. The film was written and directed by Bruce Robinson.[77] At a press junket for The Rum Diary shortly before the film’s release, Depp said that he would like to adapt The Curse of Lono, “The Kentucky Derby Is Decadent and Depraved”, and Hell’s Angels for the big screen: “I’d just keep playing Hunter. There’s a great comfort in it for me, because I get a great visit with my old friend who I miss dearly.”[78] Fear and Loathing in Gonzovision (1978) is an extended television profile by the BBC. It can be found on disc 2 of The Criterion Collection edition of Fear and Loathing in Las Vegas. The Mitchell brothers, owners of the O’Farrell Theatre in San Francisco, made a documentary about Thompson in 1988 called Hunter S. Thompson: The Crazy Never Die. Wayne Ewing created three documentaries about Thompson. The film Breakfast with Hunter (2003) was directed and edited by Ewing. It documents Thompson’s work on the movie Fear and Loathing in Las Vegas, his arrest for drunk driving, and his subsequent fight with the court system. When I Die (2005) is a video chronicle of making Thompson’s final farewell wishes a reality, and documents the send-off itself. Free Lisl: Fear and Loathing in Denver (2006) chronicles Thompson’s efforts in helping to free Lisl Auman, who was sentenced to life in prison without parole for the shooting of a police officer, a crime she didn’t commit. All three films are only available online.[79] In Come on Down: Searching for the American Dream[80] (2004) Thompson gives director Adamm Liley insight into the nature of the American Dream over drinks at the Woody Creek Tavern. Buy the Ticket, Take the Ride: Hunter S. Thompson on Film (2006) was directed by Tom Thurman, written by Tom Marksbury, and produced by the Starz Entertainment Group. The original documentary features interviews with Thompson’s inner circle of family and friends, but the thrust of the film focuses on the manner in which his life often overlapped with numerous Hollywood celebrities who became his close friends, such as Johnny Depp, Benicio del Toro, Bill Murray, Sean Penn, John Cusack, Thompson’s wife Anita, son Juan, former Senators George McGovern and Gary Hart, writers Tom Wolfe and William F. Buckley, actors Gary Busey and Harry Dean Stanton, and the illustrator Ralph Steadman among others. Blasted!!! The Gonzo Patriots of Hunter S. Thompson (2006), produced, directed, photographed and edited by Blue Kraning, is a documentary about the scores of fans who volunteered their privately owned artillery to fire the ashes of the late author, Hunter S. Thompson. Blasted!!! premiered at the 2006 Starz Denver International Film Festival, part of a tribute series to Hunter S. Thompson held at the Denver Press Club. In 2008, Academy Award-winning documentarian Alex Gibney (Enron: The Smartest Guys in the Room, Taxi to the Dark Side) wrote and directed a documentary on Thompson, titled Gonzo: The Life and Work of Dr. Hunter S. Thompson. The film premiered on January 20, 2008, at the Sundance Film Festival. Gibney uses intimate, never-before-seen home videos, interviews with friends, enemies and lovers, and clips from films adapted from Thompson’s material to document his turbulent life.

    #USA #littérature #journalisme #famille #violence

  • « Blanchité » et « races sociales » : un festival de contradictions et de contorsions théoriques

    http://mondialisme.org/spip.php?article2670

    Ce texte part d’une constatation simple : la race (sans guillemets) a le vent en poupe, à gauche, à l’extrême gauche et même chez certains anarchistes ou « antifascistes radicaux ». La race n’avait jamais vraiment disparu du paysage politique, puisque la droite, l’extrême droite et bien sûr la Nouvelle Droite continuaient à utiliser ce concept biologique et anthropologique en le dissimulant sous des considérations « culturelles » ou « civilisationnelles », mais désormais les forces réactionnaires peuvent compter sur la collaboration d’intellectuels et de militants de gauche et d’extrême gauche, mais aussi libertaires, pour réhabiliter une catégorie de pensée inepte et néfaste. Cela nous attriste un petit peu mais ne nous étonne absolument pas, puisque les courants dits « anticapitalistes » réhabilitent aussi des concepts comme la nation (au nom de l’anti-impérialisme) et des phénomènes obscurantistes comme les religions chrétienne et musulmane (au nom de leur prétendu potentiel libérateur ) quand ils ne glosent pas sur les aspects « progressifs » de l’antisémitisme des Afro-Américains . Dans la période historique actuelle, la régression politique n’a ni limites ni frontières,. Elle se poursuivra tant que la classe ouvrière ne tapera pas du poing sur la table pour faire taire tous ces charlatans.
    Cet article tente de démonter quelques absurdités en vogue à gauche, à l’extrême gauche et chez les libertaires... mais cet inventaire est évidemment incomplet ! Espérons que ce travail sera continué et enrichi par d’autres camarades ou compagnons...

    http://mondialisme.org/IMG/pdf/blanchiteI_et_race_sociale.pdf

    • bel exemple de #susceptibilité_blanche et #fragilité_blanche

      8. Lutter contre le racisme suppose un changement personnel (intérieur) facilité par la participation à des groupes de paroles « non mixtes », donc racialement (ou, en langage politiquement correct, ethniquement) homogènes. Cette psychologisation du racisme est étroitement liée aux « politiques identitaires » : d’un côté, quand on est « Blanc », il faut se confesser de ses travers racistes, découvrir les méfaits provoqués par son « innocence blanche39 » et admettre publiquement ses « privilèges blancs » ; de l’autre, quand on est discriminé, on est censé
      chercher prioritairement l’empathie des membres de sa communauté d’origine... ou d’adoption.

      #non_mixité #racisme #whitesplanning

    • @mad_meg Je ne comprends pas (c’est sans doute à cause de mon taux de mélanine.)
      Pourquoi partir sur le blanc sensible ?

      1) Très ambiguë cliché de banlieue du blanc fragile à dépouiller. (cf. la chanson de Vald en fait le tour : https://genius.com/Vald-blanc-lyrics )

      2) Alors que l’argument est somme toute rationnel, il n’y aurait pas de réciprocité ni de solidarité possible. La base d’une société égalitaire. Et vous, vous partez dans le pathos, socio de comptoir. Votre réflexion est du même niveau que « c’est bien une parole de nana ça ».

    • Par rapport à la fragilité blanche l’expression est expliqué ici : https://seenthis.net/messages/382852

      Je trouve que ce texte est focalisé sur l’ego blanc. La partie dont j’ai pris l’extrait me semble représentative. Les personnes qui veulent se réunir en non-mixité ne demandent pas à rester à jamais en autarcie dans des groupes non-mixtes. Dans la militance c’est un moment pour y réfléchir à certaines choses sans avoir à prendre du temps pour ne pas vexer les susceptibles blanc·hes/masculines/hétéro/cis...
      La demande de non mixité n’est pas une psycholosiation comme c’est dit dans le texte par exemple.
      Sinon le reste c’est refus de travail mémoriel et de voire le particularité des discriminations fondées sur les stéréotypes raciaux et de vouloir absorber les mouvements antiracistes, décoloniaux avec le truc de la #priorité_des_luttes habituel.

    • J’avais pas vu la chanson de Vlad posté par @aktivulo1 . C’est effectivement très représentatif de la sucéptibilité blanche. On dirait du Oï. Elle montre un refu de prendre au sérieux les problématiques des rappeureuses noir·es. Une posture qui consiste à se croire capable d’expliquer aux rappeureuses noir·es ce qu’illes doivent pensé et ressentir du racisme qu’illes vivent. La chanson conteste le racisme vécu et exprimé par les rappeureuses noir·es.

      Une rime tel que « blanc comme le Mont blanc » est ridicule. Du même niveau que les misogynes qui s’amusent à féminiser n’importe comment la langue en croyant être spirituel·les. Le final de la chanson c’est toujours ce refu de toute réflexion sur le racisme. « Tu gaspilles ta vie à vouloir réparer les erreurs de Papy » - Vlad préfère ne pas se posé de question et faire comme Papy lui à montré. Et puis cette concurence entre les luttes ; au lieu de lutter pour dénoncer le racisme, Vlad explique aux rappeureuses noir·es qu’illes feraient mieux de lutter pour le remplissage des fond blancs des poches de Vlad.

      Vlad explique même en détail ses intentions hostiles face au discours des musicien·nes noir·es :

      Vald explique la création de ce morceau par son écoute au rap français, et le sujet récurrent de la couleur noire dans l’Hexagone, mais du point de vue d’hommes blancs avec Suik’on Blaze AD.

      Il s’agit d’une longue énumération de comparaisons avec “blanc comme…”, en énonçant quelques clichés et idées préconçues, tels que les premiers mots du refrain. Il souhaite ainsi aborder le sujet du communautarisme , et parler de cette couleur de peau qui n’est au final que peu approchée.

      Vlad trouve qu’on parle trop du racisme contre les noir·es et pas assez du racisme contre les blanc·hes.
      Vlad voudrait parler de communautarisme, histoire de mélanger tout pour faire une infâme bouillasse que seul les fachos sont capable d’avaler.

      Pour Vlad et sa chanson j’ajoute #negrophobie et #paternalisme
      Enfin grâce à cette rime « Blanc comme fragile, blanc comme salope » je peu ajouter #sexisme et #masculinisme
      D’ailleur on pourrait la faire en mode masculiniste cette pauvre chanson, elle l’est deja aussi.

      Vald explique la création de ce morceau par son écoute au rap féministe français, et le sujet récurrent de la souffrance des femmes dans l’Hexagone, mais du point de vue d’hommes blancs avec Suik’on Blaze AD.

      Il s’agit d’une longue énumération de comparaisons avec “mâle comme…”, en énonçant quelques clichés et idées préconçues, tels que les premiers mots du refrain. Il souhaite ainsi aborder le sujet du sexisme, et parler de cette souffrance des hommes qui n’est au final que peu approchée.

      Mâle comme tueur en série
      Mâle comme pédophile, macho, mal
      Comme linge dans ton pif, mâle comme beigne
      Depuis tantôt mal comme ton fantôme
      Mâle comme Macho
      Mâle comme Macho
      Mâle comme Macho
      Mâle comme Macho

      [Couplet 1 : Vald]
      Mâle de soupçon comme un crime inavoué
      Je suis mâle comme celui qui tient l’fouet
      Soupçon de mâle pour ne pas qu’on s’effraie
      Mâle comme « Mal des yeux » remplis de sang
      Frère, dans l’Sopalin
      J’ai dû laisser cent litres blancs
      Tranquillement, tu brandis le Mâle drapeau
      Devant arme blanche papillonnante
      (Couic, couic) Blanc comme perte
      Mâle comme Verbe
      Mâle comme l’os qui voit l’air
      Mâle comme toutes les lumières ensembles
      Mâle comme le Mont, Mâle comme le bon
      Mâle comme le fond de tes poches
      Je suis mâle comme la blanche de Blankok, ça fait macho, macho
      Je suis mâle comme le phoque, fuck tous les mâle qui s’efforcent
      À sucer des bites devant les autres souffrances
      France de Machos, Gaulois, BravePatriotes, SOSPapa,
      Nique ta madre
      Si, ton seul combat, c’est ton sexe
      (Pute) Mâle comme para
      Mâle comme pas un mot
      Mâle comme malade, Mâle comme à la morgue
      Mâle, c’est mal, l’Histoire est accablante, Mâle (mal)
      Mâle comme le vrai méchant, Mâle comme le père du Sheitan
      Mâle, Mâle, Mâle, Mâle, Mâle, Mâle, Mâle comme Dieu

      [Refrain] (x2)
      Mâle comme tueur en série
      Mâle comme pédophile, macho, mâle
      Comme Nunge’ dans ton pif, mâle comme beigne
      Depuis tantôt mâle comme fantôme
      Mâle comme Macho
      Mâle comme Macho
      Mâle comme Macho
      Mâle comme Macho

      [Couplet 2 : Vald & Suik’On Blaze AD]
      Mâle comme gentil, Mâle comme petit
      Mâle comme garçon, Mâle comme gentil petit garçon
      Mâle comme sournois
      Mâle comme fragile, Mal comme salope
      Mâle comme animal, Mal comme Anita
      Mâle comme Hannibal, Mal comme Anne Hidalgo
      Hey, j’roule au kérosène
      Putain, quelle aubaine, j’ai l’axe à la Rivaldo
      Je suis Mâle comme un Mikado
      Côté bre-hom, touts les genres ont mis la dose
      Bordel sur la toile ; Internet, c’est Picasso
      J’me torche le cul avec Vogue et Mad’m Figaro
      Tu gaspilles ta vie à vouloir réparer les erreurs de Papy
      Et Mamy, la terreur arrive, et ta salive t’servira à crier :
      « Putain, qu’est-ce qu’on est Mâle
      Okay, okay, okay...
      Putain, qu’est-ce qu’on est Mâle
      Okay, okay, maman, maman, maman, okay...
      Putain, qu’est-ce qu’on est Mâle
      Okay, okay, maman, maman, maman, okay...
      Putain, qu’est-ce qu’on est Mâle
      Putain, qu’est-ce qu’on est Mâle
      Putain, qu’est-ce qu’on est Mâle
      Oui, putain, qu’est-ce qu’on est Mâle »

    • @mad_meg

      Faut écrire un peu moins vite.
      – On dit VaLD

      Vlad trouve qu’on parle trop du racisme contre les noir·es et pas assez du racisme contre les blanc·hes.

      – Dans un interview pour Booska-P dit que le racisme anti-blanc n’existe pas et parle de pb de classe.

      « Tu gaspilles ta vie à vouloir réparer les erreurs de Papy » - Vlad préfère ne pas se posé de question et faire comme Papy lui à montré.

      – Outre que ce n’est pas Vald qui rappe, je ne comprends pas comment de cette phrase tu peut avoir cette interprétation.
      J’interprète ça comme ça :
      – Tu te sens coupable de chose que tu n’as pas fait
      – Tu es autocentré sur ta culpabilité de blanc

    • Tu veut dire que VaLD se met dans la peau d’un raciste dans sa chanson ? Le commentaire de la chanson fournis par VaLD ne dit pas ceci.

      Par rapport aux actes de Papy, les millitant·es contre le racisme et la décolonisation demandent à ce qu’il y ai une prise en compte d’un point de vue différent sur l’histoire telle qu’elle est raconté jusqu’à aujourd’hui. Par exemple enlever les statues et rues à la mémoire de Colbert, ce n’est pas de l’autoflagellation coupable, c’est la reconnaissance du fait que la participation active à la traite négrière ne peut pas être traité comme anecdotique.
      La mémoire, la recherche de l’histoire vu par les peuples réduits à l’esclavage et la colonisation c’est pas de l’auto-centrage de culpabilité de blanc. Étudier la colonisation, son influence actuel sur les faits de société actuels c’est pas de l’auto-centrage...

    • @mad_meg

      Tu veut dire que Vald se met dans la peau d’un raciste dans sa chanson ? Le commentaire de la chanson fournis par Vald ne dit pas ceci.

      Non, mais je veux dire que son discours ne va pas dans la direction du racisme anti-blanc, Rap Puchline lui pose directement une explication sur :

      Je suis blanc comme le phoque, fuck tous les Blancs qui s’efforcent
      À sucer des bites devant les autres souffrances
      France de Blancos, Bikows, Blackos, Niakwés
      Nique ta madre
      Si, ton seul combat, c’est ta couleur de peau

      https://youtu.be/ykwWZ7AZD5s?t=1m9s

      Sont explication est + ou - :
      – Tu te sens coupable de chose que tu n’as pas fait
      – Passons à autre chose (c’est ambigüe)

    • Cet extrait ajoute surtout l’homophobe et la misogyne au racisme. Tu dit que Vlad ne se place pas dans la posture du blanc qui se victimise mais pourtant les extraits que tu fournis sont typique de cette position (cad ; se dit atteint dans sa virilité, se sent mise en cause personnellement, demande à ce qu’on parle de ce qu’il décide).

  • Sexisme dans le milieu des Jeux Vidéos
    La réaction d’Anthony Roux, patron d’Ankama est emblématique de la #culture_du_viol et de l’attitude des hommes face aux violences que subissent les femmes.


    https://twitter.com/willvs/status/921254729577099264

    Quant une personne (un journaliste) fait remarqué que cet « humour » est problématique Monsieur Roux répond que le milieu du Jeux video n’est pas concerné par ce pbl. Il répond sur son blog- une longue réponse qui montre son mépris total pour les femmes victimes de violences sexuelles et sa mauvaise foie totale sur le sujet - post par la suite supprimé de son blog puisque les machistes sont des lâches. Comme rien ne se perd sur internet voici le message en question :

    Bonjour à tous,

    Me voila bien rentré et pressé d’écrire sur cette polémique concernant mon trait d’humour sur l’affaire Weinstein. Tout d’abord, je place cet article dans la partie « Inspirations » car finalement, il n’a sa place nul part et c’est peut-être ici qu’il fera le moins « tâche ».

    Résumé : Suite à cette phrase dans ma dernière note : « frémissant d’excitation comme une actrice débutante se présentant devant Harvey Weinstein » nous avons reçu quelques coups de fils et j’ai été contacté directement par William, un journaliste travaillant pour (entre autre) « le Monde ».

    Les questions que William me pose, parlent pour elles et j’ai tenu à y répondre ici même pour éviter que mes propos ne soient déformés. Car plutôt que les producteurs, présidents, acteurs et autres individus lubriques, ce qui me dérange le plus dans notre monde actuel, c’est le journalisme. Ou, les gens se faisant passer pour des journalistes. William, ne prend pas cette critique pour toi, je veux tenter de défendre mon point de vue et il ne te vise pas personnellement, je suis certain que tu es très sympathique.

    Voici donc les questions de William :
    1/ Est-ce que ce trait d’humour, qui consiste à rire du viol alors même que le sujet est sur la place publique et que de nombreuses femmes dans l’industrie du JV en ont été victimes, n’est pas déplacé ?

    2/ Est-ce que vous constatez qu’il y a une prise de conscience dans votre entreprise depuis l’affaire Weinstein et les multiples témoignages de harcèlement quotidien des femmes ?
    3/ En tant que PDG, dans ce genre de période de prise de conscience, est-on amené à se poser des questions sur son propre comportement ?
    Bien, la difficulté dans tout cela, c’est de savoir par où commencer avant de répondre. Parce que je vais répondre. Pas par besoin de me justifier, pas non plus par envie de donner mon avis sur ce sujet et surtout pas par envie de prendre part à cette mascarade . Je vais le faire pour vous expliquer ce qui me dérange de façon générale et cela depuis des années.
    Oui, car avant de répondre à ces questions, je vais vous expliquer pourquoi j’ai envie de rire de tout cela plutôt que d’en pleurer.
    Avais-je conscience que j’allais m’attirer des critiques ?
    Bien sûr, le test n’a pas manqué de réussir. Au-dela même de toutes mes attentes. Imaginez, j’ai la chance qu’un journaliste me pose ces questions brillantes et inspirées suite à ma petite phrase.
    Est-ce que je me moque des femmes violées ou harcelées ? JAMAIS. J’ai énormément de défauts, mais il se trouve que le malheur des gens, quelqu’ils soient, ne m’inspire pas et ne m’amuse pas.
    La question est plutôt celle-çi : « Qu’est ce qui me perturbe ? »
    La réponse : Les « journalistes » avec un petit J. Ces journalistes qui cherchent l’audience. Ceux qui pensent que le sensationnel, le sordide, la crasse de ce monde permet de vendre plus. Le plus répugnant dans tout cela ? C’est qu’ils ont raison : l’ordure fait vendre. Quand je plaisante sur un tel sujet, ce n’est pas pour me moquer de ces pauvres femmes ou hommes qui ont subi des harcèlements. Quel rapport d’ailleurs avec mon article ? Non, je ris de l’ampleur commercial que prend l’ensemble. Je ris pour ne pas pleurer.
    LES PORCS, LES VAUTOURS ET LES MOUTONS
    Voila comment je vois notre société aujourd’hui. Je vous laisse deviner qui est qui et je vérifierai après s’il n’y pas une fable de la fontaine avec ces animaux. Oui, je suis un peu insultant mais je me place moi-même dans la troisième catégorie, donc essayons de relativiser cette « charge ». Plus je vieilli, plus j’en ai marre d’être pris pour un mouton. J’en ai marre qu’on me bourre le crâne comme c’est le cas actuellement. Cela fait 20 ans que je n’ai plus les chaines de TV.
    A peu prêt autant d’années que je n’achète plus les journaux et que j’essaye d’esquiver certains types d’infos. Comprenez-moi, depuis toujours, lorsque je passe à côté d’un kiosque à journaux et que j’y entrevois « le nouveau détective », je baisse les yeux et passe mon chemin… Choqué par un titre accrocheur. Etrangement je suis fan de films d’horreur, mais allez comprendre pourquoi, dès qu’il s’agit d’un truc réel, ça me retourne la tête et l’estomac. Quel rapport avec notre sujet ? Allumez donc votre téléphone, les premières news qui vont vous venir peuvent être catégorisées en fonction du sensationnel / potentiel de vente (qui aujourd’hui pourrait mentir assez fort pour nous affirmer qu’il ne s’agit pas d’un commerce ?)/
    JOURNALISTES OU SCENARISTES ?
    1/ Disparition d’enfants
    Exemple ? Depuis bientôt 2 mois, c’est la petite Maëlys qui est mise en avant, environ 2-3 fois par semaine. Aujourd’hui et je dis bien « aujourd’hui », le titre c’est «  »La forme blanche » qui intrigue les enquêteurs » et oui un titre qui nous fait carrément entrer dans le surnaturel. On a compris, les « journalistes » ont trouvé le nouveau « petit Grégory ». J’ai le coeur fendu par la disparition de cette petite et comme n’importe quel humain normalement constituer, je n’ose imaginer l’horreur que vivent les parents. Malgré tout je suis en colère d’observer, jour après jour ce que les journalistes mettent en place.
    2/ Crimes sordides
    Viol, mari qui tue ses enfants (très à la mode en ce moment), meurtres de vieilles dames… « Il saute du pont avec ses deux enfants ». « Il tabasse sa femme enceinte à mort… » Et zut, j’ai pas envie d’en parler vous voyez de quoi je veux parler.
    3/ Les villes dont on ne présentent plus la déchéance
    Là on arrive dans un sujet qui me touche personnellement. Roubaix a une image toute particulière dans l’esprit de nos scénaristes… Euh journalistes. Roubaix, même pour ceux qui n’y ont jamais foutu les pieds, c’est carrément la ville du mal. L’enfer, l’endroit ou se regroupent les pédophiles, les djihadistes, les consanguins, les vendeurs de drogues… La dernière grosse news de ma chère ville à avoir fait le tour de France ? « Jeune fille attaquée par des rats à Roubaix ». « 20 minutes », « Le point », « La voix du nord », « Le parisien », « Le figaro »… PUTAIN !!! Je vis à Roubaix depuis 15 ans, vous croyez que j’ai envie qu’on parle comme ça de ma ville ? Vous ne croyez pas qu’il y a AUSSI de belles choses à raconter ? Non, si on vous parle de Roubaix pour faire les gros titres ça sera toujours sur ce genre de choses. Les journalistes savent que ça vend mieux que le reste.
    4/ Terrorisme
    J’en parle pas, je vais me prendre des parpaings. Mais juste une question : vous croyez qu’on combat bien le terrorisme en leur permettant de faire les gros titres pendant des mois ?
    5/ Politique
    On arrive dans un sujet qui peut sembler moins grave. Mais ce n’est malheureusement pas le cas. Je suis le seul mouton à me dire que ce sont les médias qui élisent les présidents ? Je ne parlerais pas de mes convictions (a)politiques, je me demande juste par qui a été élu Mr Macron. En tous les cas, on a appris plein de choses sur Mr Fillon et heureusement que les médias ont fait leur travail sinon il aurait terminé président. D’ailleurs, ils n’ont pas trop parlé de l’entourage de Mr Macron qui ont commis les mêmes fautes. Où en est-on aujourd’hui avec Mr Fillon ? Où en sont ses histoires ? Concitoyens moutons, sachez qu’il n’est plus à la mode, nous ne connaîtrons donc pas la fin de l’histoire. Attention, il ne s’agit pas de parler politique, je déteste ça. Il s’agit de parler de manipulation de masse. Je vois les choses comme cela. Suis-je fou ?
    Bien sur qu’il faut avoir des informations, mais vous sentez-vous vraiment informés ? Moi non. j’ai le sentiment d’être pris pour un abruti en longueur de journée.

    Exemple personnel, faudrait pas que vous pensiez que je tape une crise comme ça gratuitement. Non, ça couve en fait. Et merci William car ça fait du bien de se lâcher.
    Il y a plusieurs mois, un jeune journaleux, se sentant investi d’une mission divine cherche à me contacter car il veut me laisser m’exprimer sur la grande et puissante investigation qu’il a mené. Il paraît qu’à Ankama comme dans les plus grosses boites de JV, les conditions de travail sont exécrables. Ah ! Mettez-vous à ma place. Quelque soit la réponse que je vais lui faire, ça n’ira pas. Mais j’ai l’illumination, je le mets en contact direct avec mon CE. Et bien il n’était pas excité par l’idée le bonhomme, il aurait même demandé à mon chargé de com si j’étais fou. Mais pourtant, qui de mieux placés que les représentants du personnel pour parler des conditions de travail. Si je l’avais fait j’aurais parlé des horaires modulables, des primes de participation, des tickets resto et autres avantages. Mais ça ne sert à rien, l’idée est déjà faîte, le thème défini et ça ne rentre pas dans ce qui se vend. Ca n’ouvre même pas un débat nom d’une pipe. Alors franchement, quel interêt pour notre journaliste en herbe.
    Il y a des porcs depuis toujours. L’humanité est ainsi faîte. Ce qui a changé, ce sont les vautours et merci à internet, merci à l’ultraconnection, car les vautours peuvent en faire maintenant des gros titres et nous assommer avec.
    Vous le voyez le rapport avec le reste ? On parle de Weinstein vite fait ? Juste pour l’exemple car ce n’est pas le sujet au final. Les journaux mettent le gars en scène avec Marion Cotillard. Regardez juste les couvertures et dîtes-moi ce que vous en pensez. Si je ne lis pas les sous titres, on dirait les meilleurs amis du monde. Et maintenant on nous annonce que tout Hollywood c’est fait harceler par ce bon vieux Harvey ? Même Terry Crews, magnifique bébé de 110KG (Mon personnage préféré de Brooklyn 99) c’est fait touché les parties par un (autre) producteur et saute sur l’occasion pour se livrer, lui aussi à des révélations ?
    Mais merde, ils disent que ça fait 30 ans que ça dure et maintenant tout le monde ne parle que de ça ? Mais vous les supers journalistes, vous avez foutu quoi pendant ces dernières décennies ? Même coup qu’avec Fillon : « Ca fait 20 ans qu’il magouille ».

    Et le truc génial dans tout ça ? Et bien c’est qu’on va parler de harcèlement dans toutes les industries du monde parce que c’est devenu le nouveau filon a exploiter. Dans ce cas, moi Anthony Roux, j’ai une confession à vous faire, je me sens harceler par tout ça. Qu’est ce que je dois faire pour ne plus être un mouton entre les mains des vautours ?

    Bon, William, faut-il vraiment que je réponde à tes questions ? Tout cela me semble tellement grotesque … J’ai promis de le faire mais franchement, c’est peut-être assez comme ça non ?

    Je terminerais tout de même cet article en précisant une chose. Si d’aventure, j’ai choqué quelqu’un par mes propos, je m’en excuse du fond du coeur. Je travaille dans le divertissement et mon but n’est autre que de divertir, ma plus belle récompense étant le sourire des gens.
    Tot

    trouvé ici http://www.gamerama.fr/forum/view_message.php?message=691927
    C’est sur que le sexisme dans les jeux vidéos personne n’en a jamais parlé ! Et Marlard ne s’est pas pris un torrent de merde quant elle a mis le sujet sur la place publique en France. Anita Sarkashian n’a pas été obligé d’annulé ses conferences sur le sujet pour menace de mort et n’a pas du déménagé suite à du harcelement massif de la part de la communauté des gamers. Jeux-video.com et 4chan ne sont pas les égouts de la misogynie la plus crasse..

    #déni #domination_masculine #humour_oppressif #humour #sexisme_geek

  • Extrait de « Mémoire d’une jeune-fille engagée » de Anita Fernandez, paru dans la revue « Etoiles d’encre » numéro 51/52 (2012) « Algérie 50 ans »
    https://www.chevre-feuille.fr/component/virtuemart/revue-etoiles-d-encre/algerie-50-ans-n-51-52-detail?Itemid=101597

    Le mardi 17 octobre. Il est quatre heures de l’après-midi, je vais sur les grands boulevards voir un film franco-italien : Le Puits aux trois vérités. Ça m’intéresse bien une histoire où personne ne ment, mais où la même histoire est racontée différemment par les trois protagonistes.
    Je ne verrais pas le film. A la sortie du métro Poissonnière je suis brutalement poussée avec d’autres gens vers des « paniers à salade », des « paniers à salade » qui stationnent nombreux le long du trottoir.
    Bousculade. Je me trouve projetée dans un car de CRS avec des hommes et des femmes, visiblement des Arabes. Cris, injures, coups de matraque.
    Papiers ! j’arrive à extirper mon permis de conduire.
    – Celle-là c’est une Française ! Foutez le camp !
    Ils me poussent dehors. Je reste sur le trottoir, abasourdie, les larmes aux yeux. Je m’aperçois alors que le boulevard est vide de circulation, que les magasins et les cafés ont fermé leurs devantures, que la façade du journal l’Humanité s’est barricadée derrière ses grilles.
    J’apprends le lendemain que j’ai croisé sur les boulevards le début d’une manifestation d’Algériens contre le couvre-feu. Elle a eu lieu dans tout Paris. On parle de millier d’arrestations, de centaines de blessés, même de corps jetés dans la Seine. Le ton monte dans la presse.
    L’Humanité, Libération, France-Soir, Témoignage Chrétien, France Observateur, l’Express, le Monde, font paraître des témoignages accablants. Silence dans les milieux officiels.

    #17octobre1961 #immigration #bidonvilles #colonialisme #police #pogrom_policier #massacre #Paris #France #algériens #Algérie #massacre #histoire #violences_policières #Papon #impunité #torture #Anita_Fernandez

  • LE 17 OCTOBRE 1961 ET LES MÉDIAS
    DE LA COUVERTURE DE L’HISTOIRE IMMÉDIATE AU “TRAVAIL DE MÉMOIRE

    http://www.hommes-et-migrations.fr/docannexe/file/1228/1228_14.pdf

    Si dans les jours qui suivent le massacre d’octobre 1961, une bonne partie de la grande presse évoque disparitions, violences et internements, la censure est un épouvantail trop présent pour que vérité et protestations éclatent. Des intellectuels et la presse d’opinion prennent le relais, mais la mémoire de l’événement sombrera peu à peu dans la confusion. Elle refait surface dans les années quatre-vingt, et la diversification des médias permet alors de restituer l’émotion. La question du bilan réel sera à nouveau d’actualité avec le procès Papon en 1997, question qui demeure à ce jour sans réponse précise

    Il y a 56 ans, les médias et le massacre du 17 octobre 1961
    http://www.acrimed.org/Il-y-a-56-ans-les-medias-et-le-massacre-du-17#nb2

  • Nearly 3,000 Rohingya Muslims killed in the last three days
    http://www.yenisafak.com/en/world/nearly-3000-rohingya-muslims-killed-in-the-last-three-days-2787305

    The Myanmar army killed between 2,000 and 3,000 Rohingya Muslims in Rakhine in the last three days, Anita Schug, a spokeswoman for the European Rohingya Council (ERC) said on Monday.

    “The number of massacres carried out by the army against Muslims in Rakhine exceeds the one in 2012 and those in October last year. The situation has never been this bad. In Rakhine, we face a slow genocide,” said Schug.

    #rohinga #birmanie

  • Dissocier les fonds, un presque oratorio de Station Miao
    http://www.stationmiao.fr/stationmiao/FONDS.html

    Dissocier les fonds est un paysage polyphonique à trois voix
    – où se fabrique une fiction où trois européennes urbaines en manque de perspective s’éloignent du bord de l’Europe.
    – où l’océanographie se déploie comme un jeu de construction.
    – où l’on suit la trace impérative d’Anita Conti, première femme océanographe.
    – où la salle de spectacle est un volume noyé où les vagues et les courants se tracent au stylo bic.
    – où surgissent les spectres de l’océanographie opérationnelle, de la géopolitique des eaux territoriales…

    http://www.stationmiao.fr/stationmiao/Dissocier_les.html

    Dissocier les fonds est un livre photosonore à la dérive, un film en papier, une « mise en abîme » d’un imaginaire océan.

    De quelles pensées est-t-on traversé en nageant dans une piscine de l’Est parisien, une piscine fermée que l’on traverse aller-retour en se butant aux bords ? : l’océanographie ? la Méditerranée, l’Atlantique, la bathymétrie, la colonne d’eau, l’estran, l’équation d’une vague, « Watch the med », « Listen to the deep océan », des femmes océanographes du présent et du passé, Flip, un long navire d’observations sonores, des noyades, des échouages, des dérives ?
    Écoutez radio FLIP, une radio/livre entre journal, science, aventure, rêve et pleine conscience, ...

    #livre_sonore #océanographie #beau