person:anne case

  • The Corporate Roots of the Opioid Crisis | Alternet
    https://www.alternet.org/drugs/corporate-roots-opioid-crisis

    Drugs
    The Corporate Roots of the Opioid Crisis
    Opioid overdose claims 175 Americans each day, but powerful pharmaceutical companies continue to promote their sales.

    These are some of the two million Americans who suffer from substance abuse disorders related to prescription opioid pain relievers. The numbers are staggering. In 2016, as many as 64,000 people died in the U.S. as a result of drug overdose. In 2015, the number was 52,404 dead, which means that the number increased by 22 percent over the year. But more staggering is that over the past three years, deaths by synthetic opioids (fentanyls) increased by 540 percent from 3,000 to 20,000. Illegal drugs—such as cocaine and heroin—continue to pose a challenge, but the real threat is from prescription opioids such as fentanyls of one kind or another. Each day, 175 Americans die from opioid overdose.

    Princeton University economists Anne Case and Sir Angus Deaton looked carefully at the mortality rates for the U.S. working class and found them prone to “diseases of despair”—including drug overdose. In 2015, the Case-Deaton study found that there was a “sea of despair” that was drowning a generation of working-class Americans, with diseases such as drug addiction and alcoholism as evidence for the despair. In an updated version of the study that came out this year, Case and Deaton find that the collapse of the job market and the lack of hope amongst the working class have turned the poor towards various forms of addiction, including that of prescription drugs. Half the men who are out of the labor force, they suggest, are taking a prescription painkiller (such as an opioid).

    “Although we do not see the supply of opioids as the fundamental factor,” Case and Deaton argue, “the prescription of opioids for chronic pain added fuel to the flames, making the epidemic much worse than it otherwise would have been.” Importantly, Case and Deaton point at the money. “We should note,” they suggest, “that a central beneficiary of opioids are the pharmaceutical companies that have promoted their sales.”

    Purdue Pharma, which makes the popular drug OxyContin, made $35 billion on this drug. The family that owns Purdue Pharma, the Sacklers, has made upwards of $13 billion. They donate vast amounts of money to charity, particularly in the arts. But they have also lobbied Congress with laser-sharp intensity. Between 2006 and 2015, Purdue Pharma and others who produce opioids spent $900 million on their lobbying efforts. That is eight times the amount spent by the gun lobby.

    Le coup double de l’industrie pharmaceutique : gagner de l’argent sur le médicament contre les overdoses.

    It is true that the drug industry has made a fortune selling painkillers—especially opioids—to the general public. But they also make a killing from selling the antidotes for an overdose. And they have shown their colors by raising prices as the epidemic spirals out of control. The drug that Picard wanted to deny the overdose victim on their third call to the hospital is Narcan. One version of Narcan is called Evzio and is made by the pharmaceutical company Kaleo. In 2014, Kaleo sold two Evzio doses for $690, but increased the price earlier this year to $4,500. Kaleo controls about 20 percent of the antidote market. This means that it has been able to set the price for this drug across the market, including for generic naloxone, which doubled over the past year.

    #Big_pharma #Opioides #Scandale

  • États-Unis - Morts par désespoir Le Courrier - Lundi 10 avril 2017
    – Benito Perez

    https://www.lecourrier.ch/148484/morts_par_desespoir

    C’est l’épidémie invisible. Depuis une vingtaine d’années, le nombre de « morts par désespoir » a explosé aux Etats-Unis. Ces suicides, overdoses ou maladies de l’alcoolisme touchent particulièrement là où on ne les attend pas : les quadras et quinquas des classes populaires blanches.

    Le constat dressé en mars dernier par deux fameux professeurs de Princeton, Anne Case et Angus Deaton1, est sans équivoque. En 1999, le taux de mortalité d’un Etasunien blanc, quinquagénaire et peu instruit était 30% moindre que celui d’un Afro-Américain. Il est désormais 30% plus élevé. La probabilité qu’il ou elle meure d’un suicide ou d’une toxicomanie a triplé en moins de deux décennies.

    Issus des sciences économiques, les deux chercheurs voient dans cette spectaculaire évolution une causalité socio-économique. Le phénomène décrit va pourtant au-delà du creusement – réel – des inégalités face à la mort entre classes sociales. Pour mieux l’appréhender, les chercheurs l’ont cartographié, désignant un écosystème clé : la petite ville. Un environnement extrêmement fragile face à une délocalisation ou une faillite. Et ne possédant pas la culture du service public et de l’aide sociale qui pourrait amortir une telle crise. Tout en haut du classement morbide de Case et Deaton trônent d’ailleurs les Etats semi-ruraux et industriels du Kentucky et de la Virginie occidentale.

    « C’est un reflet de l’effondrement de la classe ouvrière blanche », a commenté Angus Deaton au Chicago Tribune. « Le marché du travail s’est retourné contre cette population », formée à l’époque révolue où un certificat d’études suffisait à gagner correctement sa vie. Où les « junks jobs », ces emplois précaires et mal payés, étaient vus comme un tremplin vers l’emploi stable, et non comme la seule perspective pour ces seniors en devenir.

    Une exclusion durable du marché du travail aggravée par le fait qu’elle se juxtapose à l’affaiblissement des solidarités sociales et familiales. Et face à laquelle les populations latino et noire semblent davantage préparées, de par leur histoire personnelle ou collective.

    Comme pour accentuer le phénomène, l’étude souligne n’avoir pas trouvé trace d’un tel phénomène ailleurs qu’aux Etats-Unis. Pas encore, serait-on tenté d’ajouter, tant ce pays préfigure régulièrement les évolutions européennes.

    Des signes inquiétants sont d’ailleurs déjà visibles en Europe, comme le creusement des inégalités en matière de longévité. En 2011, Berlin avait même dû admettre que l’espérance de vie des Allemands les plus démunis avait reculé de deux à trois ans après le démantèlement des protections sociales sous Gerhard Schröder. En Belgique, c’est l’espérance de vie en bonne santé des femmes qui a assez nettement reculé, selon une étude de 20102.

    A l’heure où le relèvement de l’âge de la retraite et la précarisation de l’emploi sont présentés comme indispensables, il serait temps de rappeler qu’il n’y a d’autre intérêt public que de lutter pour une plus grande égalité devant la vie et devant la mort.

    1. M. Deaton a reçu en 2015 le prix de la Banque de Suède, dit « Prix Nobel d’économie ». On trouve cette étude parue le 17 mars à l’adresse www.brookings.edu/wp-content/uploads/2017/03/6_casedeaton.pdf
    2. www.belspo.be

    #Epidémie #USA #néo_libéralisme #Exclusion #Suicide

  • Le désespoir du White Man, USA
    http://www.dedefensa.org/article/le-desespoir-du-white-man-usa

    Le désespoir du White Man, USA

    Le grand débat qui caractérise la situation aux USA, qui a constitué la toile de fond de la présidentielle USA-2016 et qui s’affirme de plus en plus comme une question polémique de type civilisationnel, c’est la situation de la majorité blanche aux USA (réduite de plus en plus au rang de “première des minorités”). On sait que cette situation de “majorité”/“première des minorités” s’est érodée à une vitesse considérable et que les prévisions déclassant cette ethnie au profit des Latinos ne cessent de se réduire. Il s’agit d’une question désormais majeure, sinon centrale dans les troubles profonds, quasiment de “guerre civile”, qui agitent les USA, et la principale cause de la victoire de Trump qui a été contestée que par l’énorme majorité anti-Trump du très puissant État de Californie. (...)

    • L’aspect évidemment remarquable de cette étude statistique publiée par la Brookings Institution par deux économistes de l’université de Princeton, Anne Case et Angus Deaton, est de constater une augmentation remarquable des décès des Blancs de la classe moyenne dus aux conditions sociales et surtout psychologiques créées par la détérioration catastrophique de la situation de l’“économie réelle” aux USA. L’étude est intitulée “Death of Despair” parce qu’elle s’attache essentiellement aux décès par suicides, ou par dégradation de la santé due à la consommation de drogue ou d’alcool consécutives à cette évolution de la situation économique. La cause essentielle est donc finalement absolument psychologique, effectivement par le développement du désespoir, auquel renvoient manifestement tous ces maux ; elle constitue comme une réplique tragique de l’évolution des Russes durant les années 1990, suite aux conditions économiques ultra-libérales imposées à la Russie. (La similitude va jusqu’à la doctrine elle-même puisque c’est l’ultra-libéralisme du globalisme entraînant délocalisations, emplois précaires, chômage et exclusion sociale, & le reste.) La doctrine ultra-libérale se confirme par conséquent comme la doctrine génocidaire la plus parfaitement accomplie que l’esprit humain ait pu concevoir , puisque faite en sorte qu’une propagande soutenue par une presseSystème particulièrement bien dressée à l’exercice orwellien permet de dissimuler ce fait, – par exemple, au contraire des totalitarismes nazis et communistes.

  • Rising death rate for middle-aged US workers driven by “deaths of despair” - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2017/03/24/stud-m24.html

    Rising death rate for middle-aged US workers driven by “deaths of despair”
    By Niles Niemuth
    24 March 2017

    The latest research on rising mortality rates by Princeton University economists Anne Case and Angus Deaton, presented this week at the Brookings Institution, shines new light on the depth of the social crisis which has devastated the American working class since the year 2000.

    #états-unis #Mortalité #crise_économique #décadence #régression

  • Nous sommes tous radicalement déracinés
    http://www.dedefensa.org/article/nous-sommes-tous-radicalement-deracines

    Nous sommes tous radicalement déracinés

    Disparition-1

    La Blancheur américaine prend des couleurs sous des pincées d’opioïdes et opiacés.

    L’étude menée par Angus Deaton et Anne Case, publiée en 2015, indiquait une progression de la mortalité des Blancs non Hispaniques d’âge moyen (45-55 ans) aux Us(a) entre les années1999 et 2013. au contraire de ce qui est noté pour la même classe d’âge dans les autres pays industrialisés comme pour les Hispaniques étasuniens.

    De 1978 à 1998, la mortalité de cette catégorie de population chutait régulièrement de 2% par an et alors que cette amélioration se maintenait dans les pays riches, elle s’est mise à décliner de 1% chaque année pour les Blancs (et Blanches) non Hispaniques d’âge moyen.

    Le suicide, la consommation d’alcool et de drogues sont pointés comme les causes (...)