A l’#Université de #Nanterre, deux étudiants risquent l’exclusion de la fac pour s’être mobilisés contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants non-européens. La fac a convoqué une #section_disciplinaire, qui se tiendra à la fin du mois, et qui peut conduire à leur #exclusion. 95 enseignants de Nanterre ont rédigé une #lettre_ouverte à la présidence de cette #Université pour demander l’abandon des #poursuites contre les étudiants. Il est très important de signer la pétition et de la faire tourner, la #répression et l’#intimidation des étudiants mobilisés est intolérable.
Voici le lien pour la pétition : ▻https://www.change.org/p/jean-fran%C3%A7ois-balaud%C3%A9-militer-n-est-pas-un-crime-abandon-des-poursVoici le texte de la lettre ouverte ainsi que ses signataires :
" Lettre publique à la Présidence de l’Université Paris Nanterre,
« Nous, 95 enseignant-e-s, chercheur-e-s et personnel BIATSS de l’Université Paris Nanterre, constatons que deux de nos étudiants, l’un en L3 de sociologie, l’autre en M1 de science politique, ont reçu par la présidence de l’Université Paris Nanterre un arrêté décidant de leur interdiction du campus entre le 7 janvier et le 5 février 2019 à la suite de leur engagement dans le mouvement social étudiant sur le campus de Nanterre qui contestait, au mois de décembre, l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s extracommunautaires. Cette mesure, qui intervient au moment des partiels et des examens, risque de les pénaliser fortement dans leurs études.
Nous contestons cette mesure, qui est disproportionnée par rapport à la situation actuelle sur le campus de notre université. L’AG étudiante a voté la non-reconduction du blocage à la rentrée. Punir rétrospectivement par arrêté deux étudiants pour leur engagement politique et syndical sur le campus constitue une sanction déguisée et une grave entrave à la liberté d’expression et de rassemblement. »
Signataires :
Karen Akoka MCF science politique (DSP)
Marie-Hélène Bacqué, Pr en études urbaines (SSA)
Laurent Baronian, MCF Économie (chercheur associé au Sophiapol)
Maxime Bello, doctorant en sociologie (Sophiapol)
Alessandro Benucci, MCF (LCE)
Léa Billen, doctorant en études urbaines (SSA)
Cécile Birks , MCF anglais (LCE)
Giovanni Bonato, MCF en droit italien (LCE)
Laurent Bonelli - MCF science politique (DSP)
Isabelle Boucobza - Pr de droit (DSP)
Thibaut Brouillet, MCF en psychologie (STAPS)
Grégory Busquet, MCF de sociologie (SSA)
Fanny Bugeja-Bloch - MCF de Sociologie (SSA)
Véronique Champeil-Desplats (Pr droit. DSP)
Brian Chauvel, Vacataire (SSA DSP)
Céline Clément - MCF de Sociologie (SSA)
Loréna Clément, doctorante études urbaines (SSA)
Annie Collovald - PR science politique (DSP)
Laurence Conty - Pr de psychologie (SPSE)
Marine Cordier, MCF en sociologie (STAPS)
Flore Coulouma, MCF anglais (LCE)
Alexandre Coutté, MCF STAPS
Yan Dalla Pria, MCF en sociologie (STAPS)
Aurélien Dasré - MCF de démographie (SSA)
Marielle Debos - MCF de Science Politique (DSP)
Éva Debray, docteure en philosophie (Sophiapol)
Julien Delord, IGE, (SRI)
Emmanuel Dockès - Pr. de droit, (SSA)
Claude Dorey MCF anglais, (LCE)
Frédéric Dufaux - MCF de géographie (SSA)
Stéphane Dufoix - Professeur de Sociologie (SSA)
Hugo Dumoulin, doctorant en philosophie (Sophiapol)
Mariana Echegaray doctorante en espagnol (LCE)
Héloïse Facon, doctorante en philosophie (Sophiapol)
Gabriel Faraud MCF Mathématiques (SEGMI)
Sabine Fortino - MCF de sociologie (SSA)
Anthony Fouet, doctorant sociologie (Sophiapol)
Anne-Laure François, PRAG (LCE)
Muriel Froment-Meurice - MCF de géographie (SSA)
Leila Frouillou - MCF de Sociologie (SSA)
Charles Gadéa - Pr. de Sociologie (SSA)
Romain Gallart, doctorant en études urbaines (SSA)
Charlotte Girard - MCF de droit (DSP)
Antoine Giraud, doctorant en droit (DSP)
Matthias Glenn, doctorant en sociologie (Sophiapol)
Emilie Hache, MCF Philosophie (Sophiapol)
Florence Johsua - MCF de Science Politique (DSP)
Mathilde Julla-Marcy, ATER en sociologie (STAPS)
Thierry Labica MCF anglais (LCE)
Nathalie Lalisse-Delcourt, PRAG espagnol, (LCE)
Christian Lazzeri PR Philosophie (Philia)
Frédérique Leblanc - MCF de Sociologie (SITEC)
Christophe Le Digol - MCF de science politique (DSP)
Anne le Huérou , MCF études Russes (LCE)
Nathalie Leroux - MCF en sociologie (STAPS)
Luca Marsi, MCF UFR LCE
Christophe Mileschi, Pr en études italiennes (LCE)
Eric Millard - Pr de droit (DSP)
Virginie Milliot, MCF en anthropologie (SSA)
Clara Mogno, docteur en Philosophie (Sophiapol - Università degli Studi di Padova)
Delphine Mondout, IGE, DRED
Alexandra Oeser- MCF de Sociologie (SSA)
Julie Pannetier - MCF de Sociologie (SSA)
Amélie Parienté, doctorante et vacataire en sociologie (SSA)
Jean-Jacques Petit, conservateur, La Contemporaine Sandra Pommier, administrative, UFR (LCE)
Véronique Rauline, MCF en anglais (LCE)
Marie Reygnier- Professeure Agrégée en allemand (LCE)
Stéphane Rican-MCF de géographie (SSA)
Julie Robert, IGE, DRED
Marjolaine Roccati - MCF de droit, (DSP)
Michaël Roy, MCF, UFR LCE
Patricia Rrapi - MCF de droit (DSP)
Simon Ridley, vacataire en sociologie (SSA et NCEP)
Daria Saburova, doctorante en philosophie (Sophiapol)
Simon Sarlin, MCF en histoire (SSA)
Pierre Sauvêtre, MCF Sociologie (SSA)
Maud Simonet, DR CNRS, sociologie
Rémi Sinthon, enseignant vacataire en sociologie (SSA)
Frédérique Sitri, MCF Sciences du langage (Phillia)
Arnault Skornicki - MCF science politique (DSP)
Bradley Smith, MCF en études anglophones (LCE)
Adriano Souza de Athayde doctorant en sociologie (Sophiapol)
Nicolas Tardits, doctorant science politique (DSP)
Nial Tekin, doctorante (Sophiapol)
Olivia Tersigni, doctorante en philosophie (Sophiapol)
Simona Tersigni - MCF de Sociologie (SSA)
Christophe Voilliot - MCF science politique (DSP)
Zoé Vaillant - MCF géographie (SSA)
Laurence Vanoflen MCF français (LCE)
Margot Verdier, vacataire d’enseignement (SOPHIAPOL)
Claire Vincent-Mory, docteure en sociologie (Sophiapol)
Victor Violier, doctorant en science politique (ISP)
Cécile Viollain, MCF anglais (LCE)
Emmanuel Wallon, professeur de sociologie politique (DSP et SSA)
Et aussi :
La section FSU de l’Université Paris Nanterre
Vincent Bruand - extérieur à l’université, conservateur de bibliothèque
Benoit Meunier - extérieur à l’université - enseignant."
Reçu via email, le 12.02.2019
#frais_universitaires #France #taxes_universitaires #Mickaël #Victor
v. aussi la métaliste :
►https://seenthis.net/messages/739889
Comprendre pour combattre
Présentation du livre de Violaine Girard, Le vote FN au Village
►http://lmsi.net/Comprendre-pour-combattre
Tous-tes les sociologues aimeraient écrire des livres rigoureux, originaux et utiles à la fois. Cet objectif est très exactement atteint par l’ouvrage de Violaine Girard qui, en étudiant des habitants du périurbain, rompt avec la focalisation, de droite comme de gauche, sur la figure de l’ouvrier chômeur déclassé, « forcément » exaspéré par la proximité des immigrés. Des classes populaires stables, connaissant de petites mobilités, n’expriment pas tant, à travers leur vote pour Le Pen, leur désarroi qu’une quête de respectabilité. L’auteure du Vote FN au village paru aux éditions Le Croquant explore les ressorts de cette posture, et remet au premier plan le rôle des élites dans la production de cette « conscience sociale » aux conséquences politiques ravageuses.De nombreuses recherches l’ont montré : les électeurs du Front national ne forment pas un groupe homogène, mais un « conglomérat », pour reprendre l’expression de Daniel Gaxie. La thèse du « gaucho-lepénisme », qui a popularisé l’idée d’un transfert des votes communistes des ouvriers vers le Front national, a été maintes fois réfutée. Mais la réduction persistante du vote d’extrême-droite aux classes populaires déclassées ne relève pas que de l’erreur d’analyse. Elle a une fonction politique, bien analysée par Annie Collovald. Le « populisme du Front national » jette le discrédit sur les classes populaires, une fois encore rejetées dans une irrationalité que les élites, elles foncièrement « républicaines », s’efforceraient de contenir.
]]>Liens-ressources autour de la notion de « peuple »
"Vous avez dit « peuple » ?" (P. Bourdieu)
▻http://www.persee.fr/doc/arss_0335-5322_1983_num_46_1_2179
« C. Grignon & J.-C. Passeron, Le Savant et le populaire. Misérabilisme et populisme en sociologie et en littérature [compte rendu] »
▻http://www.persee.fr/doc/hom_0439-4216_1990_num_30_116_369333
« Le Peuple, quelle couleur ? »
▻http://bougnoulosophe.blogspot.fr/2012/04/le-peuple-quelle-couleur.html
« De la déconstructuion du terme populaire » (Stuart Hall)
▻http://bougnoulosophe.blogspot.fr/2012/12/de-la-deconstruction-du-terme-populaire.html
"24 notes sur les usages du mot « peuple »..." (Alain Badiou)
▻http://bougnoulosophe.blogspot.fr/2014/09/vingt-quatre-notes-sur-les-usages-du.html
« Du populisme » (J. Rancière)
▻http://bougnoulosophe.blogspot.fr/2013/10/du-populisme.html#links
« Haut, bas, fragile : sociologies du populaire » (Annie Collovald & Olivier Schwartz)
▻http://www.vacarme.org/article1118.html
Les VENDREDIS DU PG invitaient le 15 janvier 2010 Annie COLLOVALD sociologue.
En revenant sur les commentaires électoraux suscités par le vote FN, Annie Collovald montre que les jugements sociaux ont prédominés sur toute analyse scientifique. Autorisant l’expression d’un racisme social à l’égard des classes populaires jusqu’alors indicible publiquement, ils marquent à la fois une levée de la censure sur ce qu’il est possible de dire et de faire à l’égard du peuple et une redéfinition de la démocratie dans un sens plus restrictif et autoritaire.
Part 1 : Mépris du peuple et analyses du vote #Front_National - Annie Collovald
▻http://www.dailymotion.com/video/xdglhy_part-1-mepris-du-peuple-et-analyses_news
Part 2 : Mépris du peuple et analyses du vote #FN - Annie Collovald
▻http://www.dailymotion.com/video/xdgoqa_part-2-mepris-du-peuple-et-analyses_news
Part 3 : Mépris du peuple et analyses du #vote FN - Annie Collovald
▻http://www.dailymotion.com/video/xdly7u_part-3-mepris-du-peuple-et-analyses_news
Part 4 : Mépris du peuple et analyses du #vote_FN - Annie Collovald
▻http://www.dailymotion.com/video/xdlz3t_part-4-mepris-du-peuple-et-analyses_news
Le « #populisme » du #FN : retour sur une #invention_médiatique
Entretien avec Annie Collovald, professeure de sociologie à l’Université de Nantes, spécialiste de la droite et de l’#extrême_droite. Elle a notamment écrit, en 2004, Le « populisme du FN » : un dangereux contresens (éditions du Croquant).
►http://www.acrimed.org/article4625.html
#médias #journalisme #Front_national
Annie Collovald : le « populisme » du FN : retour sur une invention médiatique
►http://www.acrimed.org/article4625.html
Il faut rappeler que la qualification du FN comme populisme est récente et qu’elle ne s’est pas imposée d’emblée. Il a fallu du temps et surtout différentes mobilisations d’interprètes de la vie politique pour qu’elle gagne en plausibilité et en sérieux, du moins apparent. Son évidence d’aujourd’hui a été progressivement construite, au prix d’une double réorientation des perspectives originelles : celles voyant dans le FN un « fascisme » ou une extrême droite, et regardant surtout les dirigeants de ce parti (leur parcours politique, leurs relations avec la collaboration sous Vichy puis avec l’OAS, leurs discours racistes, etc.). Désormais, c’est le lien unissant un chef supposé charismatique à des électeurs supposés issus majoritairement des classes populaires qui justifie la (...)
]]>2004 – Annie Collovald- « Populistes », disent-ils….
▻http://ilfautledire.fr/2015/01/2004-annie-collovald-populistes-disent-ils
Voix de femmes… ll y en a eu quelques-unes dans Des Sous…, trop peu ! Au début, je me disais que j’allais essayer d’équilibrer. Mais bon, rapidement, il a fallu me rendre à l’évidence : l’économie, c’est de fait le pouvoir,…Read more →
]]>Annie Collovald , Le « Populisme du FN ». Un dangereux contresens , Editions du Croquant
▻http://www.cairn.info/revue-mouvements-2006-1-page-165.htm
" Le Front national, soutiennent certains historiens, ne serait pas vraiment « fasciste » : il serait l’incarnation d’une « droite populaire autoritaire » qui aurait autrefois pris les traits du boulangisme et du poujadisme. De là à considérer que le danger ne vient pas des dirigeants de ce parti mais d’un peuple qui serait par nature xénophobe et raciste, il n’y a qu’un pas.
« Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage » , dit le dicton. Quand on n’aime pas le peuple, explique Annie Collovald, on l’accuse de pervertir la démocratie. Les groupes populaires, nous dit-on, sont fascinés par l’autorité et aisément séduits par les démagogues. Ils votent mal : ils « protestent » plus qu’ils n’opinent et se laissent tenter par les « extrêmes ». Le Front national, « populiste », serait né de « trop de démocratie ». La solution est simple : il suffirait d’ôter au peuple ce pouvoir qu’il utilise si mal et de confier à d’autres, plus clairvoyants et plus raisonnables, le soin de décider à sa place. L’idée, teintée de mépris social, séduit aujourd’hui de plus en plus d’experts autoproclamés, prompts à dénoncer les comportements politiques des classes populaires et à en appeler à l’instauration d’une démocratie d’opinion. Annie Collovald a mené l’enquête pour comprendre comment l’idée selon laquelle le FN est un parti populaire a pu s’imposer aussi facilement. Elle a aussi interrogé le succès intellectuel et politique des diagnostics posés par les docteurs ès « malaise démocratique ». Ce travail, impressionnant par l’ampleur des sources mobilisées (historiographiques, philosophiques, sociologiques…) et la pertinence de ses questionnements, est aussi, à sa manière, une leçon de démocratie."
« Le peuple , explique Annie Collovald, [devient ainsi] plus un problème à résoudre qu’une cause à défendre. » Qui me fait penser au rapport Terra Nova et son appel à l’abandon des classes populairs :
"Mais l’exercice du pouvoir, à partir de 1981, oblige la gauche à un réalisme qui déçoit les attentes du monde ouvrier. Du tournant de la rigueur en 1983 jusqu’à « l’Etat ne peut pas tout » de Lionel Jospin en 2001, le politique apparaît impuissant à répondre à ses aspirations. Les déterminants économiques perdent de leur prégnance dans le vote ouvrier et ce sont les déterminants culturels, renforcés par la crise économique, « hystérisés » par l’extrême droite, qui deviennent prééminents dans les choix de vote et expliquent le basculement vers le Front national et la droite.
La nouvelle coalition de la gauche n’a plus rien à voir avec la coalition historique : seuls les jeunes appartiennent aux deux. L’identité de la coalition historique était à trouver dans la logique de classe, la recomposition en cours se structure autour du rapport à l’avenir. La nouvelle gauche a le visage de la France de demain : plus jeune, plus féminin, plus divers, plus diplômé, mais aussi plus urbain et moins catholique . Elle est en phase avec la gauche politique sur l’ensemble de ses valeurs.
L’électorat intermédiaire est divisé sur les valeurs : une partie le rattache à la gauche, l’autre à la droite. La grille de lecture pertinente oppose classes populaires et classes moyennes. Les classes populaires (ouvriers et employés) ont des valeurs socioéconomiques qui les rattachent à la gauche (Etat fort et protecteur, services publics, sécurité sociale) et des valeurs culturelles conservatrices (ordre et sécurité, refus de l’immigration et de l’islam, rejet de l’Europe, défense des traditions…). La division est inversée pour les classes moyennes (professions intermédiaires et classes moyennes supérieures) : des valeurs culturelles de gauche mais des valeurs socioéconomiques de droite.
Il n’est pas possible aujourd’hui pour la gauche de chercher à restaurer sa coalition historique de classe : la classe ouvrière n’est plus le cœur du vote de gauche, elle n’est plus en phase avec l’ensemble de ses valeurs, elle ne peut plus être comme elle l’a été le moteur entraînant la constitution de la majorité électorale de la gauche. La volonté pour la gauche de mettre en œuvre une stratégie de classe autour de la classe ouvrière, et plus globalement des classes populaires, nécessiterait de renoncer à ses valeurs culturelles, c’est-à-dire de rompre avec la social-démocratie."
La lepénisation des esprits
Retour sur une histoire qui ne finit jamais.
►http://lmsi.net/La-lepenisation-des-esprits
par Pierre Tevanian, Sylvie Tissot
Le texte qui suit revient sur trente ans de lepénisation, qui ont abouti, cette année à une nouvelle percée du Front national – et sur cette notion de lepénisation qui, pour analyser la vie politique française, n’a hélas pas fini de servir.
"une explication semble s’être s’imposée : le racisme se nourrit des effets de la crise économique - chômage, précarité, détérioration des liens sociaux et des conditions de vie dans les quartiers populaires. Une explication insuffisante, voire pernicieuse, que le concept de "lepénisation" permet de contester"
#lepenisation_des_esprit #classe_ouvrière #démocratie_d'opinion #social_traitre #ps
Jacques Ranciere, La haine de la démocratie, Paris, La Fabrique, 2005
►http://www.cairn.info/revue-le-philosophoire-2006-1-page-129.htm
"« si la science n’arrive pas à imposer sa légitimité, c’est en raison de l’ignorance. Si le progrès ne progresse pas, c’est en raison des retardataires. Un même mot, psalmodié par tous les clercs, résume cette explication : populisme ».
Reprenant à la racine (étymologique) cet épisode qui a été ressenti par les « élites » comme une apocalypse, c’est-à-dire comme un révélateur, Jacques Rancière s’engage dans l’étude des soubresauts tragi-comiques de l’intelligentsia « républicaine » française des vingt dernières années. Il y met en lumière la présence d’une « haine de la démocratie » qui se résume à un mot d’ordre simple : « il n’y a qu’une seule bonne démocratie, celle qui réprime la catastrophe de la civilisation démocratique »."
]]>Annie Collovald, la novlangue et le fascisme
▻http://www.vacarme.org/article2311.html
Annie Collovald analysait déjà il y a un an une porosité accrue des démocraties libérales à des discours et à des pratiques qui ne sont plus le propre de l’extrême droite. Retour sur plusieurs entretiens et articles de l’auteur dans Vacarme.
]]>Grand nettoyage d’hiver de la #sociologie qui continue sur WP
Des gens que je ne connais pas.
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Claude_Martin_%28sociologue%29/Suppression
Claude Martin qui a la particularité d’être associé à la très chouette #Banalyse
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Claude_Zaidman/Suppression
Une spécialiste du genre
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Samy_Cohen/Suppression
Un gars du CERI/Sciences po qui a l’air d’être bien défendu
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Pascal_Lardellier/Suppression
Un spécialiste de la communication
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Marlaine_Cacouault-Bitaud/Suppression
Une sociologue de l’éducation, carrières professionnelles enseignantes, genre... qui a l’air qd même notoire
ET
Discussion:Centre nantais de sociologie/Suppression - Wikipédia
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Centre_nantais_de_sociologie/Suppression
qui a été dirigé par Stéphane Beaud (2006-2007) et l’est par Annie Collovald
Annie Collovald : portes ouvertes (Vacarme)
►http://www.vacarme.org/article2011.html
Le fascisme, antithèse de la démocratie ? Malheureusement, rien n’est moins sûr. S’il y a indiscutablement une vieille haine de la démocratie du côté des droites radicales, haine que leur acclimatation au jeu électoral n’a pas éteinte, il y a aussi — c’est plus inquiétant encore — une porosité accrue des démocraties libérales à des discours et à des pratiques qui ne sont plus le propre de l’extrême droite. Le loup est désormais dans la bergerie. Annie Collovald examine les portes par lesquelles on l’a laissé entrer. (...) Source : Vacarme
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