person:antoine de saporta

  • Guillaume Rondelet à #Montpellier
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Rondelet

    Il retourne à Montpellier en 1529 et s’inscrit en médecine à l’université. Un an plus tard, il est nommé procureur des écoliers ; c’est à ce titre qu’il reçoit l’inscription de Rabelais6 ; Rabelais et Rondelet partagent peut-être une bouteille (Rondelet, craignant la goutte, ne renonce au vin qu’à l’âge de 25 ans)7, en tout cas ils partagent, avec Guillaume Pellicier, du garum8, redécouvert, et ils deviennent amis9. C’est à ce même titre de procureur qu’il reçoit en octobre l’ordre de radier Michel de Notre-Dame (Nostradamus), qui avait été apothicaire, et qui calomniait les médecins10,11.

    Reçu bachelier, Rondelet va exercer à Pertuis, complétant son revenu en donnant des leçons aux enfants12. Il retourne ensuite à Paris, apprendre le grec13 et l’anatomie, en bénéficiant de l’aide de son frère Gilbert12. Jean Gonthier d’Andernach (de) l’initie à l’art, alors peu pratiqué, de la dissection14.

    Il pratique ensuite à Maringues et reçoit à Montpellier le titre de docteur en 1537. Il se marie en janvier suivant ; sa belle-sœur subvient si généreusement aux besoins du couple qu’elle empêche Rondelet d’aller chercher sa subsistance auprès de Pellicier, devenu ambassadeur à Venise. C’est à cette époque que se place l’épisode, qui suscite beaucoup d’incompréhension, où, son fils aîné étant mort, il en fait lui-même la dissection.

    Il devient l’un des deux médecins du cardinal de Tournon (il a la charge pendant six mois15 et le reste de son temps est consacré à la recherche) ; il l’accompagne dans différents voyages, notamment en Italie (il rencontre Ulisse Aldrovandi) et aux Pays-Bas. Partout, il cherche à aller voir la mer et ses poissons16.

    En 1545, il devient professeur royal de médecine à Montpellier17 ; il va influencer de très nombreux scientifiques. De concert avec Jean Schyron, Antoine de Saporta et Jean Bocaud, il fait construire en 1556 un théâtre anatomique18. C’est le lieu de ses dissections devant public.

    Jean Schyron étant mort en novembre de cette même année 1556, il devient chancelier de la faculté19.

    #médecine_montpellier

  • Une lignée de médecins juifs à #Montpellier : Antoine de Saporta (médecin)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_de_Saporta_(m%C3%A9decin)

    Son grand-père était Louis Ier Saporta, médecin juif de Lérida en Catalogne au xve siècle. Fuyant l’Espagne, il vient en France, refaisant des études de médecine, une deuxième fois à Avignon, et une troisième fois à Montpellier. Il s’établit ensuite à Marseille, vers 1490, pour être médecin de la ville (médecin stipendié, de stipendium, c’est-à-dire fonctionnaire payé par les impôts). Sa réputation parvient jusqu’au roi Charles VIII, qui en fait l’un de ses médecins ordinaires. Il meurt à Arles, à l’âge de 106 ans1.

    Son père Louis II Saporta, né à Lérida (jeune enfant lors de l’exil) est reçu médecin à Montpellier en 1503, il y donne des cours jusqu’en 1529. Il s’établit à Toulouse où il devient professeur à la faculté de médecine en 1534, au moins jusqu’en 1544. Il se retire ensuite à Montpellier. En 1553, il est naturalisé français par Henri II. Il meurt en 1555, à Montpellier, à l’âge de 90 ans, et dit-on, dans la religion catholique2.

    Son fils Jean Saporta, est reçu médecin à Montpellier en 1572. Il obtient une Chaire dans la même université en 1577, pour être nommé vice-chancelier en 1603. De caractère emporté, il allait jusqu’à se battre avec des étudiants ou des collègues, mais sa valeur médicale fut toujours respectée. Il a donné des soins aux malades de l’hôpital Saint-Eloi de Montpellier. Il meurt en 1605, en laissant un petit traité sur l’utilisation du mercure dans le traitement de la syphilis, publié après sa mort : Tractatus de lue venerea curant (Lyon, 1624)3.

    Je vais essayer de trouver des références au sujet de l’influence de médecins juifs et arabes sur l’université médiévale de Montpellier.

    #juifs_et_arabes_à_montpellier #médecine_montpellier