person:antoinette rouvroy

  • Google, Facebook… Glisse-t-on vers une algorithmocratie ?
    https://www.rtbf.be/auvio/detail_democratie-en-question-s-episode-6?id=2377898

    Dans tous les secteurs de nos vies, nous laissons des données qui permettent à de grands acteurs de l’internet (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft,…) d’établir nos profils de consommateurs, d’électeurs, d’assurés,… Face à cela, les états apparaissent souvent bien en retard et désarmés. L’affaire Cambridge Analytica l’a démontré à souhait. Alors, est-on en train progressivement de glisser vers une algorithmecratie ? Nous avons posé la question à Antoinette Rouvroy, chercheuse au FNRS et à l’Université (...)

    #Apple #Google #Microsoft #Amazon #Facebook #algorithme #domination #BigData #profiling (...)

    ##algorithmecratie

  • Antoinette Rouvroy « Avec les big data, nous ne sommes que la somme de nos données »
    http://www.liberation.fr/futurs/2018/04/10/antoinette-rouvroy-avec-les-big-data-nous-ne-sommes-que-la-somme-de-nos-d

    La chercheuse Antoinette Rouvroy déplore un paradigme où « la seule norme qui vaille est purement métrique », au détriment de l’individu. Pour elle, Mark Zuckerberg « a été dépassé par sa créature ». Juriste et philosophe du droit, Antoinette Rouvroy est professeure à l’université de Namur et chercheuse au FNRS, l’équivalent belge du CNRS. En analysant la « gouvermentalité algorithmique », elle s’interroge sur la manière de penser la condition numérique à l’heure du big data. Au-delà des excuses, la réponse de (...)

    #CambridgeAnalytica #Facebook #algorithme #domination #données #prédictif #BigData #solutionnisme #marketing (...)

    ##profiling

  • Antoinette Rouvroy : « À mon sens, Zuckerberg est dépassé »

    "on a l’impression de participer à une communauté alors qu’en réalité, il n’y a pas d’échange. Tout le monde est seul devant son écran. Facebook n’est pas un espace public. On assiste à une hypertrophie de la sphère privée qui se caractérise paradoxalement par une dépersonnalisation. La prise de conscience collective ne peut pas se produire."

    https://www.lecho.be/opinions/general/antoinette-rouvroy-a-mon-sens-zuckerberg-est-depasse/9995228.html

    Juriste et philosophe du droit aux Facultés de Namur et chercheuse au FNRS, Antoinette Rouvroy étudie la « gouvernementalité algorithmique ». Ses recherches se centrent sur la question de la norme et du pouvoir à l’heure de la révolution numérique.

    Elle tire la sonnette d’alarme : l’usage abusif des big data porte atteinte à notre liberté… Et commente, pour L’Echo, l’affaire Cambridge Analytica, du nom de cette société britannique qui a exploité de manière indue les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs de Facebook lors de la campagne présidentielle de Trump, en 2016. Un scandale qui a jeté, cette semaine, une lumière crue sur les périls que l’économie prédictive des plateformes fait peser sur la démocratie.

    #facebook #réseaux_sociaux

  • Antoinette Rouvroy : « À mon sens, Zuckerberg est dépassé »
    https://www.lecho.be/opinions/general/antoinette-rouvroy-a-mon-sens-zuckerberg-est-depasse/9995228.html

    Juriste et philosophe du droit aux Facultés de Namur et chercheuse au FNRS, Antoinette Rouvroy étudie la « gouvernementalité algorithmique ». Ses recherches se centrent sur la question de la norme et du pouvoir à l’heure de la révolution numérique. Elle tire la sonnette d’alarme : l’usage abusif des big data porte atteinte à notre liberté… Et commente, pour L’Echo, l’affaire Cambridge Analytica, du nom de cette société britannique qui a exploité de manière indue les données personnelles de 50 millions (...)

    #CambridgeAnalytica #Facebook #algorithme #élections #électeurs #domination #BigData #prédictif #marketing (...)

    ##profiling

    • Le monde du web est opaque. En soi, recueillir des informations est déjà une tromperie. C’est la présence des tiers qui utilisent la plateforme pour proposer d’autres services qui pose problème. Par exemple, vous répondez à un questionnaire « à quel personnage de ‘la guerre des étoiles’ ressemblez-vous ? », mais vous ignorez que ces données vont ensuite être utilisées. L’autre problème, c’est qu’on a l’impression de participer à une communauté alors qu’en réalité, il n’y a pas d’échange. Tout le monde est seul devant son écran. Facebook n’est pas un espace public. On assiste à une hypertrophie de la sphère privée qui se caractérise paradoxalement par une dépersonnalisation. La prise de conscience collective ne peut pas se produire.

  • Nieuwe vertaling : Machine Research : Antoinette Rouvroy + Seda Guerses
    http://constantvzw.org/site/Nieuwe-vertaling-Machine-Research-Antoinette-Rouvroy-Seda-Guerses.html

    Avec Antoinette Rouvroy (Université Namur) et Seda Guerses (Université Leuven) : Histories of big data. Deux conférences et une conversation en collaboration avec VUB, Département de Sciences de Communication. — - Du 24 au 26 octobre, Constant accueillera ’Machine Research’, un atelier de recherche/Phd, en collaboration avec le Participatory IT Research Centre, Aarhus University et Transmediale art & digital culture, Berlin. Cet atelier focalise sur la recherche académique et artistique (...)

    4. Et plus... / #Conférence, #Discussion

    #4._Et_plus...

  • Les algorithmes régissent-ils nos vies ?
    http://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/les-algorithmes-regissent-ils-nos-vies

    A l’heure du Big Data, les algorithmes sont désormais utilisés partout. Face au croisement massif de l’ensemble de nos données numériques, représentent-ils une menace pour la protection de notre vie privée, ou au contraire sont-ils désormais un outil indispensable vers le progrès de nos sociétés ? Sur France Culture avec Antoinette Rouvroy : chercheuse qualifiée au Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS), rattachée au Centre de recherche Information, Droit et Société de l’Université de (...)

    #algorithme #surveillance #marketing #profiling

  • Caméras et sécurisation des espaces de la Société Nationale des Chemins de fer Belges : une mise à l’épreuve des hypothèses relatives aux transformations de l’art de conduire les conduites dans les sociétés libérales avancées (2011, Vincent FRANCIS)

    Abstract :

    Les sociétés dites libérales avancées connaissent depuis quelques décennies un processus de transformation des formes de régulation sociale caractérisées par le passage d’un idéal de traitement de la déviance (Etat-providence) à une logique de gestion des risques. Les nouvelles technologies semblent de plus en plus impliquées dans ce processus. La recherche doctorale rend compte, dans ce contexte en pleine mutation, de la contribution de la vidéosurveillance à la stratégie globale de sécurisation qui se met actuellement en place au sein de la Société Nationale des Chemins de fer Belges.

    [...]

    Pour mettre à l’épreuve ces hypothèses, nous avons choisi de nous pencher sur le cas de la Société Nationale des Chemins de fer Belges (ci-après dénommée : SNCB), société dont la stratégie de sécurisation des espaces et plus singulièrement des gares et de leurs alentours fait l’objet depuis plus de dix ans d’une refonte complète caractérisée par une redistribution des ressources sécuritaires, faisant la part belle aux caméras.
    L’analyse du système de vidéosurveillance, en tant que ce dernier participe à la stratégie de sécurisation de la SNCB, représentait pour nous une manière d’accéder à la rationalité - la manière de penser et d’organiser le réel - qui sous-tend le mode de gestion des risques au sein de cette compagnie ferroviaire. Afin de mener à bien une telle analyse, nous avons mis en place, en collaboration avec les responsables de la sécurité de la SNCB un dispositif de recherche consistant à recueillir des données empiriques pertinentes de nature documentaire, discursive et ethnographique.

    Le compte-rendu des résultats de l’ensemble de nos recherches se fera en trois temps. Nous présenterons, d’abord et plus précisément, le cadre théorique et les concepts-clés qui ont présidé à l’élaboration de notre hypothèse de travail (la transformation de la
    gouvernementalité contemporaine) et à sa problématisation (A). Ensuite, nous ferons état des résultats de l’analyse de notre matériau empirique (B). Et, enfin, nous conclurons par le compte-rendu des enseignements théoriques les plus saillants (C).

    Dans les conclusions :

    Au vu de nos analyses, le constat est clair : les modèles qui soutiennent une forme de panoptisation sociétale ou autre bigbrotherisation ne tiennent plus. L’empirie surprend
    toujours. Elle nous a menés vers l’inattendu et l’inédit. Les espaces de la SNCB sous vidéosurveillance ne sont pas contrôlés de la même manière qu’ils l’auraient été au temps de la modernité. Ils ne sont en rien ces lieux de réhabilitation soutenue par un regard centralisé
    aux effets normalisateurs. Ce regard aujourd’hui n’est plus, en dépit de quelques résonnances avec le modèle panoptique, celui de Bentham. Décentralisé, éclaté, muni d’une mémoire et d’une intelligence en constant progrès, il sert désormais une toute autre rationalité gouvernementale : celle qui agit sur les conduites par requalification préventive de l’espace.

    [...]

    Ce qu’aucun théoricien n’avait fait jusqu’à présent, les stratèges de la SNCB l’ont donc fait réflexivement et sur le terrain. Ils ont rapproché le monde de ces architectes descendants de Bentham de celui de ces économistes descendants de Gary Becker. [Defensible Space]

    pdf de la thèse à télécharger ici :
    http://dial.uclouvain.be/handle/boreal:95905
    backup : http://docdro.id/CFB8WUd

    #Foucault
    #gouvernementalité
    #surveillance #vidéosurveillance
    Thomas Berns, Antoinette Rouvroy, Dominique Quessada, Nikolas Rose, Eric Sadin

  • Algorithmes et responsabilités
    http://www.internetactu.net/2016/03/16/algorithmes-et-responsabilites

    France Stratégie organisait la semaine dernière une rencontre entre Daniel Le Métayer, directeur de recherche à l’INRIA, coordinateur notamment du projet Capris sur la vie privée (et qui avait été très critique sur la Loi renseignement) et Antoinette Rouvroy, chercheuse au Centre de recherche en information, droit et société (CRIDS), à l’université de Namur, pour discuter des algorithmes et de leurs impacts. Comme souvent, l’enjeu a d’abord été de tenter de cerner de ce dont on parle et ce n’est pas si (...) #algorithme #profiling #publicité #surveillance #biométrie #marketing_prédictif

    ##publicité

  • « La Loi sur le renseignement sera préjudiciable à nos équilibres psychiques, sociaux et démocratiques »
    http://www.nextinpact.com/news/95859-la-loi-sur-renseignement-sera-prejudiciable-a-nos-equilibres-psych

    De plus, ce projet de loi nous apparaît exemplaire, comme l’exprime si justement la chercheure belge Antoinette Rouvroy, d’un « fantasme de maîtrise de la potentialité » (4). Le gouvernement pourra demander aux opérateurs téléphoniques et aux fournisseurs d’accès Internet de mettre en place un algorithme capable de déceler « une menace terroriste » en fonction d’une suite de mots-clés tapés ou de sites consultés. Ce qui ressort dans la mise en place de ces dispositifs est une vision de l’homme qui serait désormais prédictible, ou qui pourrait être technologiquement « sous contrôle ». Or une telle appréhension du « fait humain » est éminemment contestable, voire naïve, dans la mesure où il peut y avoir quelque chose de formellement indétectable (sur la base de métadonnées) dans la préparation d’un acte terroriste.

    [...]

    Enfin, si nous instituons des possibilités de capture de nos échanges dans un tel contexte législatif, nous entraverons la libération des imaginaires sociaux, de la créativité individuelle et collective (sous l’effet d’une autocensure permanente !) dont toute société démocratique a besoin pour se redéfinir sans cesse, pour « poser un nouveau commencement » (6). Ce qui constituerait ni plus ni moins une hérésie à l’heure où les citoyens sont sommés de faire preuve de sens des responsabilités et de discernement (en faveur de l’écologie ou du développement durable par exemple). Car quelle forme de responsabilité est possible sans sentiment d’autonomie, sans liberté d’action et de parole, sans possibilité de formuler une « parole contraire » ? Quelles mises en question des ordres institués (dont la possibilité même nourrit l’avenir démocratique), quels « commencements » seront encore possibles dans une société où les citoyens se sauraient constamment épiés ? Quels équilibres psychiques et sociaux se dégageront de logiques policières et sécuritaires exacerbées ?

    #Démocratie #France #Internet #Lutte_contre_le_terrorisme #Projet_de_loi_relatif_au_renseignement #Psychologie #Sociologie #Surveillance_globale #Vie_privée

  • « Au moins, dans un système totalitaire, on sait à quoi on a affaire »
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/28/moins-systeme-totalitaire-sait-a-quoi-a-affaire-258343 #totalitarisme #surveillance #pjlrenseignement #France

    La loi sur le renseignement prévoit des algorithmes pour détecter les comportement suspects. Une « idéologie du big data » qui risque de nous pousser à nous autocensurer, prévient la chercheuse Antoinette #Rouvroy

    Quand je pense à tous les copains qui n’osent déjà plus écrire de peur de nuire à l’image qu’un futur employeur/ami/électeur aura d’eux... L’#autocensure est toxique pour la vie sociale.

  • « Au moins, dans un système totalitaire, on sait à quoi on a affaire » - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/28/moins-systeme-totalitaire-sait-a-quoi-a-affaire-258343

    La loi sur le renseignement prévoit des algorithmes pour détecter les comportement suspects. Une « idéologie du big data » qui risque de nous pousser à nous autocensurer, prévient la chercheuse Antoinette Rouvroy.

    ’idée même de proportionnalité de la récolte des données par rapport à l’objectif n’est plus posée. L’objectif, c’est de réaliser la logique absolue de la sécurité, par avance. Et cette logique absolue ne peut pas être mise en balance avec quoi que ce soit d’autre.

    A lire d’urgence

    #Loi #Renseignement #Police #Surveillance

    • Je crois qu’on aurait tendance à appréhender la surveillance généralisée et systématique, réduite à soi, c’est-à-dire au profilage des individus pris isolément/séparément, mais cette surveillance permet probablement de mieux anticiper des comportements collectifs inhabituels, suspects, déviants, etc, bref des groupes organisés qui peuvent avoir une revendication politique. C’est certainement l’objet même du big data, l’anticipation des tendances ou le repérage d’événement inhabituels à grande échelle. Sous cet angle, la surveillance est plus inquiétante. Et il n’y a pas de relation directe entre société autoritaire et surveillance à partir des données personnelles (dans le cloud) et les algorithmes.

    • « On tend à nous faire croire, dans cette idéologie du big data, que tout est numérisable. Y compris nos intentions non encore formulées. Je pense qu’une forme de récalcitrance est vraiment de rendre compte du fait que tout n’est pas dans la machine. Et qu’il y a bien encore une distinction radicale entre le monde et le monde numérique. »

      ça me fait penser à ces gens qui croyaient que jamais une machine ne pourrait battre un champion du monde des échecs. Bon j’espère qu’elle a raison...

    • @davduf

      Avant snowden on n’avait pas idée à quel point la surveillance numérique est susceptible de représenter un poison (pour la démocratie) plutôt qu’un remède, au point de menacer les libertés fondamentales.

      Mais pour autant que le scandale ait été révélé, est-il possible d’entrevoir toutes les possibilités présentes et futures de la surveillance massive ?
      Par exemple combien entrevoient la possibilité de renforcer le contrôle sur les populations , ou de prédire des scénarios concernant des populations grâce au big data, bref tout ce qui peut renforcer l’établissement d’un pouvoir central.

      Je pense que les gouvernements ont justement pris la mesure de ce que représentait cette surveillance, alors que la majorité des citoyens la voit encore seulement comme une protection (en exagérant un peu).

      C’est comme pour la demande sécuritaire : faut-il y voir une protection du citoyen et/ou un renforcement du maintient de l’ordre (les structures existantes) ?

      De toute façon il y a un problème, le fait que la surveillance soit faite à priori (et non à postériori) faisant de tous des suspects. Et ce fait est un glissement vers (ou un renforcement de) l’autoritarisme.

    • Avec 15 ans de retard, pour qui connaitrait pas, je signale Big sister de Jérôme Leroy, un bref #polar d’anticipation publié en 2000 et réédité chez Mille et une nuits qui met en scène une société dirigée par ordinateur. Exemple, comment ne pas s’alerter lorsqu’un passionné d’informatique s’écarter de son comportement usuel en achetant « La situation des classes laborieuses en Angleterre » d’Engels ? comment prévenir la dérive annoncée par cet écart ? Et tous les écarts potentiellement dangereux ?

      #police_des_comportements

    • @davduf

      J’y ai repensé à l’idée qu’il n’y avait pas (selon moi) de relation directe (apparente) entre l’autoritarisme des Etats et la surveillance (massive notamment). En approfondissant, donc seul les Etats-Unis bénéficierait de cette surveillance massive, les autres en étant exclus ou ne pouvant pas bénéficier de cette avantage technologique. Et les autres Etat étant du coup plus démocratique.

      Si les dirigeants et gouvernements européens se sont indignés (contrairement à Obama) de la surveilance systématique et globale des américains, et ont affiché publiquement leur stupéfaction, c’est donc que la démocratie européenne n’a pas dérivé autant que celle des états-unis et n’est pas prête à sacrifier les libertés fondamentales de ses concitoyens pour plus de « sécurité ».

      Mais est-ce que les régimes politiques des puissances européennes sont si différents de ceux des états-unis, alors qu’ils peuventavoir à mener une stratégie commune contre le « terrorisme » ?

      A la rigueur il n’est nullement besoin que les gouvernements européens fassent de la surveillance massive pour assurer leur « sécurité » intérieure ; il suffit qu’ils coopèrent avec les services de renseignements américains.

      Je n’ai pas suivi en détail les révélations de snowden, mais je pense qu’il est logique que tous les pays alliés des états-unis, qui mènent une stratégie commune contre le « terrorisme », se servent abondamment dans les données collectées par la NSA.

      Comme disent les hackers, l’internet n’a pas de frontières ("no borders"), cette idée est importante du point de vue de la surveillance massive - idée discutée dans la vidéo « Word tomorrow » de Julian Assange et dans « Cypherpunks ».

      Donc un gouvernement peut ne pas collecter massivement des données sur son territoire, mais tirer partie de celles collectées par ses alliés. Et comme les Etats-Unis avalent la majorité des communications numériques mondiales...

      https://en.wikipedia.org/wiki/World_Tomorrow
      https://en.wikipedia.org/wiki/Cypherpunks_%28book%29

  • #Big_data is algorithming you - Chapitre 11
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/109379360627

    Superbe interview d’Antoinette Rouvroy pour Chapitre 11 sur les enjeux des Big Data et des algorithmes : 

    « Le réel numérisé peut en effet sembler être le réel lui-même. Comme il n’y a plus de sélection de données par des acteurs humains, donc faillibles, on a l’impression d’une très grand objectivité. La totalité des données étant actualisée en temps réel, le monde numérisé paraît reproduction exacte du monde. La notion de médiation, de représentation en fait les frais, comme pour consacrer le mythe de l’accès immédiat au réel tel qu’il est. » Il y a un risque de confondre le réel avec le réel numérisé ? « Oui, parce que ce processus présente des aspects extrêmement performatifs. Ce qui n’est pas numérisé ou numérisable, que ce soit la détresse humaine ou des circonstances particulières, ce qui ne rentre pas dans les (...)

    #privacy #algorithme #liberté

  • Ne jetez pas la #pensée_algorithmique avec la #gouvernementalité_algorithmique – Communs / Commons
    http://paigrain.debatpublic.net/?p=8987

    La critique de la gouvernementalité algorithmique, c’est à dire de formes de pouvoir qui se naturalisent en se cachant derrière des algorithmes appliqués à des données, est d’une grande importance. C’est un outil fondamental pour repolitiser, réinstituer en choix sociaux et culturels et rehumaniser des pratiques qui entendent échapper à ces dimensions de façon à exercer des pouvoirs qui sont d’autant plus violents qu’ils prétendent ne relever que d’un calcul objectif. Le concept de gouvernementalité algorithmIque nous a permis de mettre un nom sur ce qu’il y a de commun entre l’intermédiation de Google ou Amazon, la police des intentions, la réduction de la santé publique à une gestion des risques individuels1 ou l’élimination de la dimension collective ou réflexive du travail humain dans l’économie. Cette dernière deviendrait ainsi telle que le capitalisme l’a toujours rêvée : un processus de génération sans fin de nouveaux profits dont nous ne serions que les esclaves affectés aux tâches de réparation subalternes à condition que nous soyons concurrentiels en termes de coûts avec les robots. C’est dire à quel point je suis reconnaissant à Antoinette Rouvroy et Thomas Berns, principaux promoteurs à partir de 2008 de ce concept et à ceux qui le portent plus largement.
    [...]
    Si nous devons lutter avec force contre toute naturalisation, toute appropriation privative des algorithmes, mettre la pensée algorithmique dans les mains de chacun est aussi indispensable, aussi émancipateur et aussi porteur de révolutions que l’a été l’appropriation de l’écriture. Le débat sur comment y parvenir est essentiel. L’enseignement séparé de la programmation comme une discipline ne doit pas à mon sens être le seul chemin utilisé pour y parvenir, la pensée algorithmique mérite d’être abordée dans le contexte de toutes les autres pratiques et disciplines. Car c’est à cette condition qui nous lui donnerons un environnement qui interdit sa capture par les gouvernements de l’économie et de la sécurité, C’est à cette condition que nous donnerons à chacun les capacités critiques face à la gouvernementalité algorithmique.

    #algorithme #programmation #émancipation

    • Stilgherrian is a freelance journalist, commentator and podcaster interested in big-picture internet issues, especially security, cybercrime and hoovering up bulldust.

      He studied computing science and linguistics before a wide-ranging media career and a stint at running an IT business. He can write iptables firewall rules, set a rabbit trap, clear a jam in an IBM model 026 card punch and mix a mean whiskey sour.

      Respect !

    • This process [big data] runs up against anti-#discrimination laws in countries like Australia, where employers can’t base their decisions on attributes such as race, sex, disability, age, and marital status.

      “[Burdon and Harpur] argue that it’s almost impossible for these laws to be applied when the decisions are made on the basis of talent analytics, because it’s usually almost impossible for either data users (employers), or data subjects, to know even what data is being used to make decisions,” Greenleaf said.

      “This is very important if we’re to preserve the hard-won social policies represented by anti-discrimination laws, and prevent the hidden heuristics and emerging employment practices starting to mean that ’data is destiny’.”

    • Hi hi @aude_v, je n’avais pas vu ton message alors que je m’apprêtais à coller le tag #algorithme_social, allez promis je m’abonne !!
      Et hier soir, je me demandais à quel service administratif déclarer m’être fait un shampoing, à moins que ce ne soit déjà enregistré dans la big base et recroisé avec la fréquence qui m’autorise à prendre le bus à 17h22.
      #données_personnelles #parano_logique

    • …la meuf est effarée du manque de réaction sociale…

      Depuis 20 ans seuls quelques petits groupes épars taxés de radicaux, ou classés par les RG comme potentiels terroristes, ont tenté d’alerter sur les dérives de l’informatisation et sur l’inexistence de contre pouvoirs. Attaquant la CNIL dont le rôle politique a été d’illusionner le chaland sur l’idée que tout va bien tant qu’il peut accéder à ses données personnelles.
      Je pourrais te lister les entreprises responsables, comme les syndicats, associations de parents d’élèves, et de gauche, qui n’ont pas fait leur boulot, arguant que l’égalité (le fichage pour tous, la croissance technologique pour tous) passe avant la liberté. Nos libertés ont été bradés aux plus sournois de l’industrie de l’armement, pour la surveillance et le bien-être de tous, bien entendu.
      http://souriez.info/Mercredi-13-avril-12h15-ACTION-SURPRISE#cnil

      #quand_on_vous_surveille_ça_vous_regarde

  • #big_data : l’individu au détriment des catégories
    http://www.internetactu.net/2013/12/17/big-data-lindividu-au-detriment-des-categories

    Pour la philosophe Antoinette Rouvroy (@arouvroy) chercheuse au Centre de recherche interdisciplinaire en information, droit et société de l’université de Namur et au Fonds de la recherche scientifique, l’équivalent belge de notre CNRS, les Big Data et la personnalisation algorithmique sont un changement de paradigme. Un changement de paradigme dans notre relation au monde parce qu’ils rendent le monde signifiant,…

    #algorithmie #économie_de_l'attention