person:antonio costa

  • A Lisbonne, Emmanuel Macron expose sa vision d’une Europe à trois vitesses
    https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/07/27/l-europe-a-trois-vitesses-d-emmanuel-macron_5336835_3214.html

    Pas une question sur l’affaire Benalla. C’est devant une salle remplie seulement aux deux tiers et composée d’un public poli qu’Emmanuel Macron a déroulé, vendredi 27 juillet à Lisbonne, son ambition pour le futur de l’Union européenne. Le président français, au côté du premier ministre socialiste portugais Antonio Costa, a pris plaisir à revenir à ses fondamentaux pro-européens en animant sa première « consultation citoyenne sur l’Europe » en dehors de la France.

    Lancée lors de son discours à la Sorbonne, en septembre 2017, l’idée d’organiser des débats dans toute l’Europe est censée être appliquée par chaque capitale européenne d’ici octobre. Seule la Hongrie a refusé, les autres pays jouant le jeu avec plus ou moins d’entrain.
    […]
    « Il y a beaucoup de monde des ministères et pas beaucoup de citoyens lambda », témoignait une haute fonctionnaire portugaise travaillant sur les affaires européennes et venue assister à l’événement. En pleines vacances scolaires, un midi de jour de semaine, pouvait-il en être autrement ?

  • Juncker est-il encore physiquement capable de diriger la Commission ? Jean Quatremer - 18 juillet 2018
    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2018/07/18/juncker-est-il-encore-physiquement-capable-de-diriger-la-

    Il y a comme une atmosphère de fin de règne brejnévien à Bruxelles. Comme au temps de l’ancienne URSS, le sommet de l’appareil bureaucratique européen fait corps pour dissimuler l’évidence, la grave dégradation de l’état de santé du dirigeant suprême, en l’occurrence Jean-Claude Juncker, de peur que l’ouverture prématurée de la succession ne remette en cause leurs privilèges...

    Les images capturées par les télévisions jeudi soir 12 juillet à l’occasion du diner de gala du sommet de l’OTAN, à Bruxelles, ont mis la Commission européenne en difficulté. On y voit Jean-Claude Juncker, son président, incapable de monter les quelques marches menant au podium de la « photo de famille ». Tel un vieillard qu’il n’est pas (il a 63 ans), on le voit hésiter au bas des marches avant d’être solidement empoigné par ses partenaires, dont le très costaud Ukrainien Petro Porochenko, puis solidement maintenu debout durant la cérémonie. Après avoir été quasiment porté en bas du podium, on le voit tituber et marcher péniblement, quasiment porté par le Néerlandais Mark Rutte et le Portugais Antonio Costa. Interrogé sur sa prestation titubante à l’issue du sommet, Juncker a expliqué qu’il souffrait d’une « sciatique » à éclipses. C’est depuis l’explication officielle.


    Et gare à tous ceux qui osent la mettre en doute : c’est de « l’indécence », selon Viviane Reding, députée européenne, ancienne commissaire luxembourgeoise et marraine politique du tout puissant allemand Martin Selmayr, le très contesté secrétaire général-chef de cabinet-sherpa du président de la Commission. « La façon dont certains médias cherchent à exploiter la douleur physique du président Juncker pour en faire des titres insultants est plus qu’indélicate », surenchérit son porte-parole, Margaritis Schinas. Circulez, il n’y a rien à voir.

    Le problème est que l’explication « sciatique » ne tient pas vraiment la route. Juncker n’avait pas l’air de souffrir : durant toute sa pénible prestation, il a souri, s’est amusé, a ri, parlé et embrassé ses partenaires à son habitude. Or une crise aigüe de sciatique vous cloue au lit. Mais peut-être était-il sous l’emprise d’analgésiques puissants ? Selon plusieurs sources, Juncker était de fait en fauteuil roulant lorsque les photographes et les télévisions n’étaient pas là et il n’a même pas pris la parole durant le diner alors que les enjeux du sommet avec Trump étaient vitaux pour l’Europe… Le problème est que les mêmes témoins affirment que Juncker a copieusement bu durant le repas, ce qui est totalement contre-indiqué quand on prend des analgésiques. En admettant même qu’il souffre d’une sciatique, comment a-t-il pu se rendre quelques jours plus tard en Chine et au Japon ? Une sciatique rend un tel voyage difficilement envisageable sauf à supposer chez Juncker « une force morale hors du commun, une capacité à supporter la souffrance pour le bien de l’Europe », s’amuse un diplomate.

    En réalité, ce qui est en cause ici, c’est l’alcoolisme de Juncker, un secret de Polichinelle, même s’il s’en défend. « J’ai un problème d’équilibre avec ma jambe gauche », nous a-t-il confié, « qui m’oblige à m’agripper à la rampe lorsque je suis dans un escalier. Un ministre néerlandais, que j’avais attrapé par le bras après un déjeuner, a raconté que j’étais ivre. Ce problème remonte à un grave accident de voiture. En 1989, j’ai passé trois semaines dans le coma, puis six mois dans une chaise roulante. » Néanmoins les sources sont très nombreuses, à la fois au Luxembourg, à Bruxelles et dans les capitales européennes qui décrivent un Juncker porté sur la bouteille : « lorsqu’un huissier lui apporte un verre d’eau lors d’un conseil des ministres, on savait tous que c’était du gin », raconte un ancien ministre. L’ancien président de l’Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, n’a pas hésité à décrire, à la télévision néerlandaise, un Luxembourgeois souvent ivre lors des Eurogroupes. De son côté, le Français Pierre Moscovici, actuel commissaire européen et ancien ministre des Finances, reconnait délicatement que l’alcool ingéré « n’a jamais empêché Juncker d’être fonctionnel ». Tout le monde se souvient encore du sommet de Riga de 2015 lorsqu’il s’est donné en spectacle sous l’oeil des caméras du monde entier, accueillant le Hongrois Viktor Orban d’un « tiens, voilà le dictateur », embrassant le Belge Charles Michel sur le crâne ou encore demandant à la cantonade : « qui c’est celui-là ? »… Mais comme les dirigeants ne sont pas soumis à des alcootests, on ne saura jamais s’il avait ingéré quelque chose ce jour-là ou avait décidé de se lâcher...

    Le problème est que le spectacle offert lors du sommet de l’OTAN a été bien au-delà du folklore d’un Luxembourgeois porté sur la bouteille. On a vu un homme manifestement gravement malade, incapable de se mouvoir seul. Autrement dit, c’est la question de sa capacité à gouverner qui est posée. Ce n’est pas un hasard s’il est devenu totalement dépendant de Martin Selmayr qu’il n’a pas hésité à nommer, en février dernier, secrétaire général de la Commission en violation de toutes les règles de la fonction publique européenne. Pris la main dans le sac, il a même menacé de démissionner si le Parlement européen exigeait le départ de son protégé, une inversion de la causalité politique sans précédent. Le délabrement physique de Juncker conjugué à la puissance de Selmayr indique que le pouvoir a une apparence, le président de la Commission, une réalité, un eurocrate non élu et non responsable.

    La démocratie ne peut se contenter de la parole un rien soviétique de Schinas qui affirme qu’il n’y a « aucune inquiétude à se faire quant à la capacité (de Juncker) à travailler dur comme il le fait toujours ». Les doutes sont désormais tels qu’ils imposent une transparence totale, c’est-à-dire un bulletin de santé certifié par le corps médical afin que les Européens sachent qu’ils n’ont pas à leur tête une momie.

    N.B. : version française (et un peu plus longue) de l’article écrit pour The Spectator de ce jeudi : https://www.spectator.co.uk/2018/07/jean-claude-drunker https://www.spectator.co.uk/2018/07/jean-claude-drunker


    Mise à jour du 18 juillet : Interrogé ce mercredi, Jean-Claude Juncker a déclaré : « J’avais mercredi dernier une sciatique ». « Et en plus, j’avais des crampes dans les jambes », a-t-il ajouté. « J’ai des problèmes de santé qui ne concernent que moi ». Il s’est dit « impressionné par l’intérêt que certaines personnes ont pour ces sujets ». « Je demande du respect ». Une réponse étonnante : la capacité de Juncker à diriger la Commission, surtout après ce qu’a révélé l’affaire Selmayr où il est apparu comme la marionnette d’un eurocrate arrogant, dominateur et sûr de lui (pour paraphraserde Gaulle), est une question légitime. Le « respect » n’a rien à voir dans cette affaire, la démocratie, si.

    #UE #union_européenne #OTAN #jean-claude_juncker #europe #commission_européenne #alcoolisme #alcool #Eurogroupes #parlement_européen #démocratie

  • LE PACTE D’INSTABILITÉ A VÉCU, MAIS C’EST UN SECRET ! par François Leclerc Blog de Paul Jorion
    http://www.pauljorion.com/blog/2016/09/15/le-pacte-dinstabilite-a-vecu-mais-cest-un-secret-par-francois-leclerc
    Les échéances électorales allemande et française de l’année prochaine arrivent à point nommé. Les sortants n’auront plus la responsabilité d’une situation de moins en moins tenable – ne pouvant ni appliquer, ni amender une politique qui ne fonctionne pas et suscite le rejet – et les arrivants pourront se prévaloir de la nouveauté. Ce qui ne leur donnera pas pour autant de marges de manœuvre. Mais d’ici là, il va falloir tenir.

    Des rumeurs insistantes font état de l’intention d’Angela Merkel de ne pas se représenter afin de partir avant que cela ne se gâte davantage, tandis que les sondages confirment que François Hollande ne sera pas en mesure d’accéder au second tour s’il se représente. Mais comment ne pas se retrouver dans cette attente avec une ou nouvelle Grèce sur les bras, dans un contexte qui a changé ? L’Italie, l’Espagne et le Portugal sont tous sur le fil du rasoir, il y a l’embarras du choix. Et pendant ce temps-là, les négociations sur le Brexit vont trainer en longueur, les dirigeants britanniques ayant intérêt à jouer les divisions au sein de l’Union européenne pour négocier au mieux de leurs intérêts.

    En Italie, la crise bancaire devrait être contenue, mais à quel prix ! Aveugle soutenant le paralytique, le système bancaire italien est faute de mieux destiné à soutenir les établissements les plus mal en point, puis condamné à se consumer comme une mèche lente, banque après banque s’il ne s’effondre pas. Mais une autre échéance va entretemps se présenter, Matteo Renzi étant arrivé en bout de course des marges possibles de flexibilité des règles du Pacte de stabilité qui lui ont été accordées à plusieurs reprises par la Commission. Une rencontre avec Angela Merkel – qui sur cette question se défausse désormais sur la Commission – ne lui a pas procuré le mou qu’il demandait, et il est aux taquets, mettant en cause le gouvernement allemand pour ne pas respecter ces mêmes règles, en raison de ses excédents commerciaux qui dépassent 6% du PIB.

    Le référendum de novembre sur le réforme du Sénat s’approche, avec sa démission à la clé s’il le perd, ce qu’il a réaffirmé dans le cadre de sa stratégie de pression sur la Commission, mais qu’il peut mettre à exécution. Les chantages ne fonctionnent que si celui qui en est l’objet est convaincu que celui qui l’exerce ira jusqu’au bout. Après trois années de récession, puis une année 2015 de croissance à un petit 0,8%, le pays a connu une croissance nulle au deuxième trimestre par rapport au premier, ce qui menace par ricochet la réalisation de son projet de budget 2017 qui prévoit une légère diminution du ratio dette/PIB. Le Pacte de stabilité ne résisterait pas à l’arrivée au pouvoir du Mouvement des 5 étoiles, celle de Podemos en Espagne écartée. Il faut donc sauver le soldat Renzi à tout prix, mais comment ?

    Faute d’un gouvernement de plein exercice, l’Espagne n’a pas d’autre perspective que de reconduire son budget 2016 en 2017. Les recettes fiscales en provenance des entreprises ne sont pas au niveau prévu, a admis le ministre de l’économie du gouvernement provisoire Luis de Guindos, ce qui va empêcher de réduire à 4,6% le déficit budgétaire et imposer à nouveau de négocier avec Bruxelles. Le problème sera renvoyé au prochain gouvernement espagnol, si les élections qui vont pour la troisième fois avoir lieu aboutissent cette fois-ci à une investiture gouvernementale. Mais Mariano Rajoy, qui se maintient envers et contre tout, devra revenir sur ses promesses électorales, à la tête d’un gouvernement Parti populaire/Ciudadanos bénéficiant finalement de l’abstention par défaut du PSOE. Une telle hypothèse demande toutefois à se vérifier et présagera des lendemains tumultueux.

    De son côté, le gouvernement socialiste portugais s’est engagé auprès de Bruxelles à diminuer son déficit de budgétaire de 0,6% pour l’année à venir, mais il peine à la tâche. Le soutien du parti communiste et du Bloc de gauche (extrême-gauche) lui étant acquis à condition qu’il ne touche pas aux salaires et aux retraites et qu’il remplisse ses engagements, le ministre de l’économie Mario Centeno cherche un milliard d’euros. L’exercice doit se réaliser sur fond de rumeurs mal intentionnées d’origine spéculative faisant état d’un nouveau plan de sauvetage, une perspective niée par le premier ministre Antonio Costa.
    L’absence de courage politique, qui n’est pas une découverte, empêche de revenir sur les règles du Pacte de stabilité, que les hautes autorités auraient été bien inspirées de ne pas inclure dans des traités. Le mal fait, il va pourtant falloir le défaire… Avis aux amateurs !

  • Réfugiés : une parade au dépeuplement

    L’afflux de centaines de milliers de réfugiés sur le sol européen ne doit pas être considéré seulement comme un problème pour les pays de destination. Dans un certain nombre de cas, il peut aussi représenter une solution. La chancelière Angela Merkel y a trouvé l’an dernier un remède possible au vieillissement de la population allemande… pour autant que le mouvement demeure sous contrôle. Le premier ministre portugais António Costa y voit aujourd’hui une bonne occasion de compenser quelque peu l’exode rural qui affecte certaines régions de son pays. Dans ce but, Lisbonne a offert d’accueillir 11 200 réfugiés, soit plus de deux fois le quota que lui a attribué Bruxelles.

    http://www.hebdo.ch/hebdo/projecteurs/detail/r%C3%A9fugi%C3%A9s-une-parade-au-d%C3%A9peuplement
    #démographie #ville #campagne #repeuplement #dépeuplement #asile #migrations #réfugiés #Portugal

  • Au #Portugal, le coriace #Antonio_Costa s’installe fermement au gouvernement
    https://www.mediapart.fr/journal/international/071215/au-portugal-le-coriace-antonio-costa-sinstalle-fermement-au-gouvernement

    Antonio Costa au Parlement, le 3 décembre 2015. © Reuters Il a été le grand vaincu des élections législatives du 4 octobre. Antonio Costa, patron du #PS, est pourtant installé à la tête du gouvernement portugais. Compte tenu de son histoire et de son caractère, il ne sera pas facile de l’en déloger.

    #International #bloc_central #Bloco #clientélisme #europe #José_Socrates #Lisbonne #PCP #Publico #troïka

  • #Antonio_Costa : « J’y suis, j’y reste » ou le portrait d’un politicien « coriace »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/071215/antonio-costa-j-y-suis-j-y-reste-ou-le-portrait-d-un-politicien-coriace

    Antonio Costa au Parlement, le 3 décembre 2015. © Reuters Grand vaincu des élections législatives du 4 octobre dernier, Antonio Costa, patron du #PS, est désormais installé à la tête du gouvernement portugais. Compte tenu de son histoire et de son caractère, il ne sera pas facile de l’en déloger.

    #International #bloc_central #Bloco #clientélisme #europe #José_Socrates #Lisbonne #PCP #Portugal #Publico #troïka

  • Pourquoi la nouvelle coalition au Portugal est une chance pour l’Europe
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/pourquoi-la-nouvelle-coalition-au-portugal-est-une-chance-pour-l-europe-52

    L’annonce de la probable constitution d’une majorité de gauche au Portugal aura surpris plus d’un observateur qui, au lendemain du 4 octobre, avait annoncé la « victoire » de la droite comme celle de la politique d’austérité et qui avait présenté ce vote comme un « modèle. » En réalité, le Portugal est bel et bien en passe de proposer un modèle, mais certainement pas celui que les partisans des dévaluations internes et des « réformes structurelles » s’imaginaient alors.

    Cette alliance portugaise modifie en effet le paradigme dominant au sein de la politique européenne. Au parlement européen comme dans la plupart des pays de la zone euro, les politiques de dévaluation interne bénéficient de l’appui des conservateurs et des sociaux-démocrates (qui, au Portugal sont représentés par le PS, le parti social-démocrate (PSD) étant un parti de centre-droit). Le Portugal ne faisait nullement exception à la règle jusqu’ici. En 2010, c’est le gouvernement PS de José Sócrates qui avait demandé un programme à la zone euro. Le PS avait accepté, avant les élections de 2011 qui l’ont chassé du pouvoir, de respecter les demandes de la troïka.

    La décision de son leader d’aujourd’hui, Antonio Costa, de chercher une alliance avec la gauche radicale pour imposer un véritable tournant dans la politique économique du pays, est donc lourde de sens. Elle signifie que cette division construite depuis 2010 entre les « pro-européens », favorables à l’austérité, et les « Eurosceptiques » qui cherchent une autre voie, division qui est fort dangereuse pour l’Europe elle-même, n’est pas une fatalité. Le PS portugais entend ne pas abandonner son attachement à la construction européenne, mais il entend aussi prouver que celle-ci n’est pas incompatible avec une autre politique économique alternative.

    • On n’en parle pas assez sur #seenthis ; ma copine lisboète se dit pas très optimiste, car quelle que soit la force du gouvernement (pas énorme de toute façon) il reste « l’UE, l’euro, et la dette ».
      cc @lazuly qui projette d’y émigrer quand même

  • #lisbonne fait un triomphe électoral à son «#Gandhi»
    http://fr.myeurop.info/2013/10/02/lisbonne-fait-un-triomphe-lectoral-son-gandhi-12330

    http://cdn3.myeurop.info/sites/default/files/imagecache/third_thumbnail/media/images/gandhi.JPG

    Marie-Line Darcy

    Le socialiste #Antonio_Costa vient d’être réélu à la tête de la capitale portugaise. Portrait d’un #Politique ambitieux qui a su gagner le surnom de « Gandhi de Lisbonne ».

    Dynamique et chaleureux, Antonio Costa, 52 ans, a été reconduit ce dimanche à la tête de Lisbonne, pour un troisième mandat (...)

    #Portraits #Portugal #austérité #crise #élections_municipales #Parti_Socialiste #vague_rose #victoire