person:antonis samaras

  • La bien triste Europe de monsieur Leparmentier
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150206trib083bb894c/la-bien-triste-europe-de-monsieur-leparmentier.html

    Une pâtée MONUMENTALE.

    Venons-en à présent au cœur du propos d’Arnaud Leparmentier : l’austérité n’est pas la cause du problème grec, c’est la gabegie grecque qui continue et justifie que l’on soit ferme avec le nouveau gouvernement hellénique. Personne évidemment ne peut nier que les dysfonctionnements de l’État et de la société grecs soient à l’origine des difficultés du pays. Du reste, nul n’en est plus conscient que les Grecs eux-mêmes, car, ne l’oublions pas, ils en sont les premières victimes, bien plus que le gentil et travailleur contribuable allemand. C’est précisément pour cette raison qu’ils ont voulu changer de majorité.

    Les deux partis, Nouvelle Démocratie et le Pasok, que l’Europe a soutenu sans vergogne et qu’Arnaud Leparmentier semble tant regretter, sont en effet les constructeurs de cet État inefficace et captateur. Et la troïka n’a pas changé la donne : les coupes se sont concentrées sur le bas de la fonction publique, sur des objectifs chiffrés, jamais sur l’efficacité. Quiconque a traversé un service d’urgence en Grèce pourra s’en convaincre aisément. Les licenciements de fonctionnaires (un tiers des effectifs tout de même, ce n’est pas mal pour des indolents) ont été décidés sur des critères bien peu transparents. Les popes et les armateurs - dont l’auteur fustige avec raison les avantages fiscaux - ont été protégés. Et ce n’est pas Antonis Samaras qui prévoyait de changer cet état de fait : il est le candidat des popes et des armateurs. Avec Alexis Tsipras, Syriza était pour les Grecs, le vrai parti de la réforme. L’auteur devrait s’en réjouir, mais il est sans doute aveuglé par l’amitié entre Antonis Samaras et ses héros, Angela Merkel et Mariano Rajoy...

    #Grèce #journalisme #éditocratie #austérité

    • la réalité, c’est que depuis 2010, la légitimité anti-austéritaire a toujours perdu. On a vu ce qu’est devenue la légitimité démocratique française en 2012. On a vu François Hollande, auréolé de sa victoire devoir courber l’échine et accepter un pacte budgétaire signé par son prédécesseur pour un plat de lentilles. On a vu un gouvernement français menacer des députés français pour les convaincre à trahir leur mandat et ratifier ce pacte budgétaire. On a vu des gouvernements en Italie et en Grèce tomber par la volonté d’Angela Merkel. On a vu les manœuvres contre le projet de référendum grec de novembre 2011 sur l’austérité. On a vu des unions nationales contraintes par l’Europe en Grèce ou en Italie. On a vu l’austérité se poursuivre en Italie malgré la défaite électorale du parti du premier ministre choisi par l’Europe, Mario Monti, pour mener cette politique. On a vu les manœuvres pour effrayer les Grecs en juin 2012. Le 25 janvier, les Grecs ont choisi une autre voie. Si l’Europe la leur refuse, ils devront décider si leur « légitimité démocratique » est inférieure ou non à celle de l’Allemagne ou de la Slovaquie...

      Au final, que retenir de cet éditorial ? L’image d’une Europe condamnée aux « ajustements », refusant toute solidarité interne et en même temps toute différence, montant les peuples les uns contre les autres, établissant une démocratie sur la base de critères économiques. L’Europe dont rêve Arnaud Leparmentier n’est en fait qu’un immense gâchis.

      lien avec http://seenthis.net/messages/358405

      le sens commun à tous les hommes ne suffit plus, l’individu ne peut plus réaliser la condition de base de toute démocratie : une connaissance élémentaire de ses intérêts matériels, car ceux-ci dépendent d’une foule d’éléments qu’il ne peut plus atteindre directement. Pour juger sérieusement de son #salaire, il lui faut désormais connaître le mécanisme de la #monnaie, le système fiscal, l’économie française et sa situation dans l’économie européenne : une #culture politique et juridique du niveau de la licence en #droit. Dans ces conditions le citoyen ordinaire n’essaie même plus de comprendre, il se jette sur l’explication que lui prépare la #propagande ; atrophiant son aptitude à s’expliquer, la complexité du monde actuel le livre au simplisme du #slogan. Plus les techniques deviennent hermétiques et rigoureuses, plus leur vulgarisation devient vulgaire : l’image ou l’incantation qui s’adresse aux nerfs de la foule compense la formule mathématique qui s’adresse à l’intellect du technicien.
      [...]
      Partout où pénètre la technique recule la liberté, car à la différence de la pensée libérale, ses vérités sont sans appel et leur exécution automatique. La technique comme la #loi impose à tous la même discipline, et partout où elle s’établit, s’établit la loi qui peut seule rendre ses applications possibles : la discipline totalitaire dans ce qu’elle a d’apparemment légitime ne fait qu’exprimer en clair la discipline industrielle. Ainsi sous le couvert du #libéralisme, l’évolution économique réalise dans la vie quotidienne des individus la condition fondamentale du #régime_totalitaire : la démission de l’homme, qu’il s’agisse de l’#indifférence atone du plus grand nombre à des déterminations qui les dépassent ou de la participation frénétique de quelques-uns.

  • A #Sivens, Hollande se sert des #milices d’#extrême-droite - comme en Grèce l’avait fait Samaras - Reporterre
    http://www.reporterre.net/A-Sivens-Hollande-se-sert-des

    De juin 2012 à janvier 2015, le premier ministre grec Antonis Samaras avait régulièrement utilisé une méthode déjà connue auparavant, mais devenue avec lui un principe de gouvernement durant 30 mois. Elle consistait essentiellement à se servir des milices d’extrême-droite comme de forces supplétives de police pour :

    . fabriquer le chaos ;
    . organiser des destructions illégales ;
    . répandre la violence et la peur dans les zones alternatives ;
    . couper ces zones de leurs soutiens et sympathisants ;
    . distiller la confusion dans les mass-médias.

    Puis, il ne lui restait plus qu’à se présenter, dans l’opinion publique, comme le seul rempart contre ce chaos et à justifier la destruction finale par étapes de tout ce qui pouvait le déranger.

    Cette méthode était également utilisée durant des manifestations délicates, comme le prouvent de nombreuses vidéos montrant des militants d’Aube dorée [parti d’extrême-droite grec, NDLR] invités à combattre les insurgés sous le regard bienveillant de la police grecque, et même, souvent, directement à ses côtés et en suivant ses conseils.

  • Anti-austerity party’s Greek election win is a worry for EU, and maybe Israel
    The change of government in Greece is expected to affect its relations with Israel, which had improved beyond recognition in recent years.
    By Arye Mekel | Jan. 27, 2015 | Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/world/.premium-1.639180

    Greece’s far-left Syriza party achieved a wider margin of victory than predicted by opinion polls leading up to Sunday’s election. The self-proclaimed radical left-wing coalition Syriza received 149 of the Greek parliament’s 300 seats (with 36.3 percent of the vote). That includes the 50-member bonus given to the winning party to guarantee governmental stability.

    Although Syriza did not achieve the 151 seats needed in order to govern alone, it wasted no time forming a government after agreeing a deal with the centre-right Independent Greeks.

    Outgoing Prime Minister Antonis Samaras’ New Democracy only managed 27.8 percent of the votes, for 76 MPs.

    The battle for third place ended in a tie between To Potami – a new centrist party headed by journalist and television personality Stavros Theodorakis – and the neo-Nazi Golden Dawn party. Each has 17 MPs.

    This is a great accomplishment for both parties, for different reasons. For To Potami, it is because this was its first election. For Golden Dawn, it’s because the party chairman and several of its MPs have been in jail for almost a year, and the party campaigned. Once again, it is clear that Greece’s neo-Nazi party has taken root.

    The Communist Party came in fifth, with 15 seats, while PASOK, the socialist party that ruled for many years, reached only joint sixth place, with 13 MPs, along with the Independent Greeks.

    Syriza’s victory is expected to shake European financial markets and rattle the European Union and the International Monetary Fund, which have already pumped more than 300 billion euros into Greece, in the hope of stemming the worst financial crisis in the nation’s history.

    Syriza is demanding the repeal of the austerity programs and reforms imposed on Greece. It wants to raise the minimum wage, restore the “13th-month salary” bonus to many sectors of the economy, issue food and electricity vouchers to the poor, and introduce free medical care, among other things. It is not clear where the funding for all this would come from.

    Syriza announced before the election that it would initiate talks with the EU over abolishing the austerity and reform agreements, and would draw up a new, more lenient economic recovery program before the summer. Germany and its EU partners insist that Greece must continue to meet its commitments.

    New Prime Minister Alexis Tsipras, 40, has no prior administrative experience. He is a charismatic leader who knows almost no English and usually goes without a necktie and socks in summer [he turned up at the swearing-in ceremony on Monday without a tie – he’s said he won’t wear one until Greece lands a debt reduction deal].

    The change of government is also expected to affect Greece’s relations with Israel, which have improved beyond recognition in the past few years.

    While Syriza is not a monolithic bloc, some of its members have been involved in organizing anti-Israel protests, including during last summer’s Operation Protective Edge in the Gaza Strip. At least one senior MP – Theodoris Dritsas, a possible candidate for defense minister – joined one of the anti-blockade flotillas to the Gaza Strip.

    It won’t happen right away, but Greece’s current close relationship with Israel, including on defense, could certainly be compromised.

    Tsipras has had only one significant meeting with Israeli leaders, meeting with then-President Shimon Peres in Athens. I introduced Peres to Tsipras, who had just become head of the opposition. The meeting was very good and Tsipras, who is 50 years Peres’ junior, listened to him like a pupil before his teacher, and avoided criticism of Israel. I later met other Syriza members, who said that while they were critical of Israel, they were firmly opposed to anti-Semitism.

    The author, Israel’s ambassador to Greece from 2010-2014, is a senior fellow at Bar-Ilan University’s Begin-Sadat Center for Strategic Studies.

  • Les progressistes de Syriza au seuil du pouvoir | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/les-progressistes-de-syriza-au-seuil-du-pouvoir-559300#sthash.ENjxBH4h.dpbs

    « La Grèce se trouve sur le seuil d’un changement historique.  » Dans ses dernières prises de parole publiques, l’opposant grec Alexis Tsipras, chef de Syriza, a adopté le ton d’un homme d’État prêt à prendre en charge les destinées d’un pays dévasté par les politiques d’austérité à marche forcée. Il faut dire que les sondages prédisent invariablement la victoire de la formation de gauche en cas d’élections législatives anticipées. Le 29 novembre dernier, un sondage de l’institut Palmos pour le site d’information TVXS plaçait Syriza en tête, avec 34,5 % des intentions de vote, loin devant la Nouvelle Démocratie du premier ministre Antonis Samaras ( 23%). Viennent ensuite, à égalité, les populistes de To Potami et les néonazis d’Aube dorée (8 %). Les sociaux-démocrates du Pasok, eux, paient très cher leur pacte austéritaire avec la droite et confirment leur effondrement (5 %). Quant aux communistes du KKE, ils préservent leur place dans le paysage politique, même si leur potentiel électoral s’érode, avec 6,5 % des intentions de vote.

  • Au manoir des esprits
    http://www.greekcrisis.fr/2014/01/Fr0313.html

    2014 et la vie continue aux dires usuels et usés de tous. Autant que la mort. La presse révèle avec une certaine retenue les nouvelles intoxications au monoxyde de carbone, ainsi que le décès de notre concitoyen anonyme en ce début janvier à Athènes. À ces 66 ans, il souffrait d’un cancer de trop... et comme il n’était plus assuré social - comme le presque tiers de la population du pays - les hôpitaux n’on pas voulu accepter son admission. Il aura ainsi rejoint les autres... au “Manoir des esprits” du mémorandum et de la Troïka, en ce vieux pays du pauvre et lugubre Antonis Samaras qui fait désormais semblant de présider au néant et à l’imposture de la dite Union européenne. Mauvaise blague. Source : greek (...)

  • L’austérité à vie pour les peuples :

    Grèce : le parlement adopte la réforme la fonction publique
    http://www.boursorama.com/actualites/grece-le-parlement-adopte-la-reforme-la-fonction-publique-87199caeb74acd

    Le leader de l’opposition de gauche radicale Alexis Tsipras a qualifié ce plan de « sacrifice humain » et de « désastre », tandis que le Premier ministre conservateur Antonis Samaras l’a défendu en promettant des « jours meilleurs » aux Grecs, après avoir réussi à négocier un abaissement de 10 points de la TVA sur la restauration, avec la troïka des créanciers du pays.

    http://www.lemonde.fr/international/article/2013/07/15/pour-les-fonctionnaires-sur-le-point-d-etre-licencies-c-est-la-vie-qui-s-ecr

    Devraient ainsi être fermées, d’ici au 22 juillet, près d’une cinquantaine de filières de l’enseignement technique dont, par exemple, les départements de formation des aides-soignants, assistants dentaires ou assistants pharmaciens.

    « Que vont devenir les élèves qui s’étaient inscrits dans ces filières ?, s’interroge Thémis Kotsifakis, président d’OLME. Ils vont être obligés de se tourner vers les IEK, des instituts d’enseignement technique privés, et tous n’ont pas les 5 000 euros que ces boîtes à fric exigent annuellement comme frais de scolarité. »

  • Fermeture d’ERT : du jamais vu, « même pendant la dictature »
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/06/12/fermeture-d-ert-du-jamais-vu-meme-pendant-la-dictature_3428369_3214.html

    Autour de lui, des gens affluent par grappes, journalistes, étudiants, militants politiques, ou simples voisins hébétés, venus aux nouvelles. En début de soirée, tout le monde pensait que les salariés de ERT allaient organiser la résistance, garder l’antenne et le contrôle de la situation, malgré le décret présidentiel autorisant dans l’après-midi la fermeture de l’entité. Mais c’est l’émetteur principal, situé sur le mont Hymette à l’est d’Athènes, qui a été neutralisé, privant d’un seul coup ERT de tout moyen de retransmission.

    Personne ne s’attendait à un lockout mené de manière aussi expéditive sur un groupe audiovisuel, qui connaît, certes, les pesanteurs du service public et des taux d’audience très bas, inférieurs à 10 %, mais qui bénéficie d’un grand respect dans le monde de la culture. Dans les couloirs, c’est la stupeur. Les présentateurs ont le maquillage qui dégouline, les yeux hagards. Les assistantes craquent. Le bouleversement s’est répandu jusque dans le couloir qui mène au bureau du président du principal syndicat de salariés, Panayotis Kalfayanis, où des éclats de voix homériques font trembler les minces parois. L’homme se fait agonir d’injures par un de ses affiliés qui lui reproche de ne pas avoir protégé les émetteurs du mont Hymette

    #ert #Grèce

    • Editorial du Courrier (Suisse) :

      Le taux de chômage en Grèce est monté à 27,4% au premier trimestre 2013. Un record, qui ne comprend pas les 2650 employés de la radio-télévision publique (ERT), brutalement privés de travail mardi à 23h, quand les chaînes ont cessé d’émettre. Hier, à l’occasion d’une grève générale dans le pays, le leader de la gauche, Alexis Tsipras, a une nouvelle fois fait l’analogie avec un coup d’Etat : « La télévision publique s’interrompt seulement dans deux circonstances : lorsqu’un pays est occupé par une puissance étrangère ou en cas de coup d’Etat », a-t-il déclaré.
      Au Venezuela, lors du putsch contre Chavez en 2002, l’une des premières mesures fut de fermer la chaîne nationale Canal 8, un black-out qui permit de diffuser largement le mensonge de la « démission » du président… jusqu’à ce que des citoyens reprennent la télévision publique ! Aujourd’hui, les employés de la ERT résistent, la population se mobilise. Cette résistance passe aussi par Genève, où se trouve le siège de l’Union européenne de radio-télévision grâce à qui les programmes continuent à être diffusés sur internet.
      C’est que la mesure prise par le premier ministre conservateur Antonis Samaras a créé une véritable onde de choc. Contre l’avis des socialistes du PASOK et de la Gauche démocratique, cette décision a provoqué une crise sans précédent au sein du gouvernement de coalition. Mais l’onde s’est étendue au-delà de la Grèce. Même la Commission européenne s’est sentie forcée de prendre ses distances. Un comble, puisque c’est bien la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI) qui impose à ce pays de limoger des fonctionnaires par milliers !
      De son côté, le premier ministre justifie la fermeture en promettant la renaissance d’un audiovisuel public « plus resserré et efficace ». Ces dernières années pourtant, grâce à la redevance et à la pub, l’entreprise publique était bénéficiaire. Et puis, d’où vient l’idée que liquider un service public permettrait de mieux le réformer, fût-il « clientéliste » comme une partie des Grecs le pensent ? Côté syndical, on déplore, à l’inverse, « une information impartiale » désormais bâillonnée. Ou plus d’information du tout : dans certaines îles, on ne captait que les chaînes publiques.
      Le silence radio d’ERT a pour seul mérite de matérialiser la violence de l’ultralibéralisme et son mépris des institutions. Car, pour brutale et symbolique qu’elle soit, cette mise à mort n’est qu’un épisode de la destruction systématique du patrimoine grec. Symbolique, d’ailleurs, est l’annulation de la représentation d’un Requiem de Verdi au pied de l’Acropole, qui devait associer des choristes de la ERT. Comme si l’on ne donnait même plus les moyens au pays de s’offrir ses propres funérailles.

      http://www.lecourrier.ch/110438/requiem_pour_la_grece

    • En avant lente

      La démocratie, c’est d’abord la conjoncture joyeuse et émouvante. Et si possible en plus, une civilisation dont le faisceau de circonstances participe pleinement à la construction du fait politique. Depuis déjà la cinquième journée consécutive, des centaines d’employés poursuivent l’occupation du siège de l’ERT à Agia Paraskevi. À part l’immense manifestation permanente de soutien, ce rassemblement se transforme également en un grand événement culturel. Ainsi, l’orchestre de la radiotélévision publique grecque a donné un concert plus qu’émouvant, durant plus de six heures vendredi 14 juin au soir. Oubliant les crispations ou les tristesses, une partie de la Grèce au moins, retrouve sa conjoncture joyeuse, et ce n’est pas rien, indépendamment dirions-nous, de toute portée politique immédiate.

      http://greek-crisis.org/@xternS/photos/affc.php?img=Tn95fHJkd1xcXF5ACx4o

      http://www.greekcrisis.fr/2013/06/Fr0251.html

    • La mort « provisoire » de l’audiovisuel public en Grèce

      Depuis le 11 juin au soir, toutes les chaînes et radios affiliées au groupe ERT S.A. ont cessé d’émettre suite à une décision gouvernementale publiée dans le Journal du Gouvernement le même jour, et signée par le ministre des Finances, Ioannis Stournaras, et le premier ministre adjoint, Siméon Kedikoglou. Plus précisément la décision gouvernementale de fermeture d’ERT S.A. touche : 5 chai­nes de télévision : ET1, NET, ET3, ERT WORLD (satel­lite), ERT HD (numé­ri­que), – sept sta­tions radiophoniques à Athènes : 1er, 2e, 3e, Kosmos, ERA Sport, Filia, 5e Programme (emis­sion mon­diale), – trois sta­tions radiophoniques à Thessalonique : 95,8, 102 et 3e Programme, - 19 sta­tions radiophoniques dans l’ensem­ble du pays, – trois ensem­bles musi­caux : Orchestre Symphonique Nationale, Orchestre de Musique Contemporaine, Chorale d’ERT, – un maga­zine papier : Radiotiléorasi.

      http://rebellyon.info/La-mort-provisoire-de-l.html

    • Trial for NERIT, station might be used in PM address

      The symbol of the New Hellenic Radio Internet and Television (NERIT), the name of the organization that is to replace the defunct state broadcaster ERT, appeared on television screens on Monday over multi-colored stripes, after several days of black screens following ERT’s surprise closure.

      According to reports in some media on Monday that could not be independently verified, Prime Minister Antonis Samaras is planning to address to the nation ahead of a critical scheduled meeting with his coalition partners at 7.30 p.m. which would be aired on the new channel.

      Dismissed employees of ERT continued on Monday with a pirate broadcast that was carried over the internet and re-transmitted via satellite by the European Broadcasting Union.

      http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite1_1_17/06/2013_504331

    • Greece : ‘Find a solution’

      A year to the day since the elections that put them in power, the three parties of the coalition led by Antonis Samaras are to hold talks on a possible reopening of public broadcaster ERT, in what amounts to “a last-ditch bid to avoid early general elections.”

      If a compromise cannot be found, Samaras’ partners, the socialists of the PASOK and the Democratic Left (DIMAR), who are staunch opponents of the ERT closure, could withdraw their support from the coalition, explains Greek daily To Ethnos.

      Also on June 17, the Greek Council of State will rule on an appeal against the closure submitted by ERT employees. The judges may opt to order a temporary resumption of the broadcaster’s activities until a definitive ruling can be established — a possibility that will allow the coalition a little more time.

      According to a June 15 poll to forecast the results of early general elections, the conservative New Democracy party, which is led by Samaras would take 29.5 per cent of the vote, closely followed by the radical left SYRIZA on 27.5 per cent. The neo-Nazi Golden Dawn would be ranked third with 11.5 percent, while PASOK would take just 6.5 per cent.

      http://www.presseurop.eu/en/content/news-brief/3887241-find-solution

  • Le joueur grec Giorgos Katidis banni à vie pour un salut nazi
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/03/17/salut-nazi-football-grece-aek-giorgos-katidis_n_2895774.html

    Le Premier ministre grec Antonis Samaras a appelé à la tolérance zéro face au racisme en assistant dimanche à une cérémonie de commémoration à la synagogue de la ville. « Les néonazis réapparaissent aujourd’hui dans toute l’Europe, à la faveur de la crise et du taux élevé de chômage », a-t-il dit. « C’est la raison pour laquelle aujourd’hui, plus encore qu’à aucune autre période et en particulier dans les pays qui traversent une crise grave, il est de notre devoir d’être vigilants », a ajouté le chef du gouvernement.

    « Beaucoup de problèmes en Grèce viennent du fait qu’en dépit des affirmations officielles, il n’y a pas vraiment d’éducation à la Shoah dans les lycées », a regretté pour sa part la responsable du musée juif de Thessalonique, Erika Perahia Zemour. « Cinq lignes dans les livres d’histoire, et c’est tout ».

  • Quand la crise rapproche les investisseurs gréco-turcs

    Si les contentieux historiques persistent entre les pays voisins, les relations économiques semblent aujourd’hui surpasser les antagonismes.

    L’image est symbolique. Le Premier ministre grec Antonis Samaras aux côtés de son homologue Turc Recep Tayyip Erdogan. Ce lundi 4 mars, les deux hommes réunis à Istanbul, ont ratifié plusieurs accords de coopération dans divers secteurs économiques. « Nous pouvons avoir des différences de vues, mais nous souhaitons les surmonter par la voie du dialogue », a lancé Recep Tayyip Erdogan. « C’est vrai, nos rapports n’ont pas été sans problèmes », a renchérit M. Samaras, avant de déclarer que « l’Histoire que nous rédigerons à partir de maintenant puisse être dans la voie de la paix et du développement. »

    Entre la Grèce et la Turquie, les antagonismes persistent. La République de Chypre qu’Ankara refuse de reconnaître, le contrôle des eaux territoriales et la délimitation de l’espace aérien, affectent toujours l’entente des deux ennemis éternels…Ces dernières décennies, les pays se sont livrés à une incroyable course aux armements.

    http://labogrec.blog.lemonde.fr

    #Grèce #Turquie

  • Greece: A Debt Colony, Shackled to Its Lenders

    http://www.globalpolicy.org/component/content/article/172-general/52160-greece-a-debt-colony-shackled-to-its-lenders-.html

    Greece is set to comply with another austerity measure dictated by the eurozone members, this time lowering its debt in return for bailout funds. The Greek Prime Minister Antonis Samaras described this as a “landmark for the country’s rebirth" although similar measures have recently been imposed undemocratically by bypassing parliamentary control. In a country where about 30 percent of the population now lives below poverty, “austerity is shredding the social fabric.”According to Matthaios Tsimitakis, Greece has become a “debt colony” and these “calls for ‘national unity’ are nothing but dust in the eyes of a dazed and confused people.” This ultimately raises concern about the capacity of supra-national bodies like the European Union to genuinely address the national struggles of their members.

    Matthaios Tsimitakis
    Al Jazeera
    December 19, 2012

  • Alarm at Greek police ’collusion’ with far-right Golden Dawn

    Last month, the Greek prime minister, Antonis Samaras, warned Europe that his country was on the edge of a Weimar Germany-style social collapse. What I have seen on the streets of Athens convinces me this is not rhetoric. The situation is changing rapidly. There is a violent far-right party, its MPs committing and inciting violence with impunity; a police force that cannot or will not prevent Golden Dawn from projecting uniformed force on the streets. And a middle class that feels increasingly powerless to turn the situation round.

    Deb Ranjan Sinha

    http://www.bbc.co.uk/news/world-19976841

    Greece’s far-right party, Golden Dawn, won 18 parliamentary seats in the June election with a campaign openly hostile to illegal immigrants and there are now allegations that some Greek police are supporting the party.

    “There is already civil war,” says Ilias Panagiotaros. If so, the shop he owns is set to do a roaring trade.

    It sells camouflage gear, police riot gloves, face masks and T-shirts extolling football hooliganism.

    #grèce #néo-nazis #extrême-droite #racisme #xénophobie

  • Temps de Bruxelles (greek crisis)
    http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/04/temps-de-bruxelles.html

    Retour à la capitale, Pâques c’est fini. La circulation était même très fluide dans le sens des retours, sous un temps maussade, voilà que toute la Grèce est sur la tempête. Pas de résurrection en vue non plus. « Nous avons un vrai temps de Bruxelles, ciel bas et froid », c’était la blague du jour ce mercredi matin à la radio. Autrement sinon, et sur ces mêmes ondes radiophoniques, on fait semblant de s’occuper des prochaines élections. À la télévision c’est encore plus grotesque. Sur une aire d’autoroute hier déjà, achetant un double café grec deux euros, je n’ai pas pu échapper à l’écran géant de la télévision en pleine... action : « Nous ne répèterons pas les erreurs graves du PASOK, nous sommes une formation politique responsable, et notre pays, il a besoin de nous, car nous gouvernerons guidés par le sens de la responsabilité... », c’était Antonis Samaras, chef de la droite (Nouvelle Démocratie). Une seule personne parmi les automobilistes de passage, un homme voyageant apparemment seul, a vaguement suivi les propos de Samaras, et encore. Indifférence. Source : greek crisis