person:arnaud mimran

  • Fraude à la TVA : « Carrousel », la crasse du siècle
    Par Emmanuel Fansten et Jacques Pezet — 7 mai 2019 — Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2019/05/07/fraude-a-la-tva-carrousel-la-crasse-du-siecle_1725371

    Cinquante milliards d’euros : voilà au bas mot la somme engloutie chaque année en Europe par la fraude à la TVA dite « carrousel », probablement la plus juteuse de l’histoire. En faisant circuler des biens et des services au sein de l’UE sans reverser la taxe finale aux Etats, ses artisans ont réussi le casse du siècle. Bien que son principe soit connu des autorités depuis plus de vingt-cinq ans, la fraude carrousel continue à provoquer des dégâts considérables, les Etats s’avérant incapables de mettre en place des outils permettant d’y mettre fin. En bout de chaîne, les profits générés alimentent le crime organisé et les réseaux terroristes, déformant l’économie légale et pénalisant les entreprises saines. A la veille des élections européennes, Libé s’est associé à 34 médias dans le cadre du projet « Grand Theft Europe », en collaboration avec le média d’investigation à but non lucratif allemand Correctiv, pour mettre en commun de nombreux documents confidentiels et mener des dizaines d’entretiens, afin d’évaluer la portée de cette gigantesque escroquerie.
    (...)
    En France, le pic a été atteint en 2009 avec la gigantesque fraude au CO2, des quotas carbone que les escrocs pouvaient s’échanger via une bourse détenue à 40 % par la Caisse des dépôts et consignations. Il suffisait alors de quelques clics pour acheter les quotas hors taxe à l’étranger et les revendre TTC en France sans reverser au fisc la TVA facturée. Puis de renouveler l’opération des dizaines de fois, en empochant à chaque tour 19,6 % de la somme investie. Au total, en à peine huit mois, l’escroquerie a fait perdre au moins 1,6 milliard d’euros à l’Etat français. Depuis, plusieurs procès retentissants ont mené à des sanctions exemplaires. L’an dernier, la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné 36 personnes à des peines allant jusqu’à dix ans de prison et 20 millions d’euros d’amende dans le volet dit « marseillais » de la fraude au CO2 (385 millions d’euros de préjudice). Mais plus d’une décennie après les premiers signalements, seule une infime partie des sommes envolées ont été récupérées et un grand nombre de fraudeurs courent toujours.
    (...)
    En France, plusieurs fraudes carrousel ont impliqué des escrocs proches du milieu franco-israélien au cours des dernières années. Ils seraient plusieurs dizaines identifiés par les services de police, réfugiés en Israël, à Dubaï ou dans des paradis fiscaux plus exotiques. L’un d’eux, Stéphane Alzraa, vient d’être extradé d’Israël pour son implication dans une escroquerie ayant permis de détourner environ 51 millions d’euros. Un autre, Arnaud Mimran, considéré comme un des princes du CO2, et condamné à huit ans de prison dans une affaire portant sur plus de 280 millions d’euros, devait comparaître lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris pour séquestration et extorsion en bande organisée. Mais le procès a été renvoyé pour des raisons procédurales. Il est soupçonné d’avoir commandité l’enlèvement d’un richissime trader suisse en janvier 2015 afin de lui soutirer ses fonds, ce qu’il conteste. (...)

    #carrousel #mafia_du_co2 #taxe_carbone #France #Israël #Arnaud_Mimran

    • Entre la France et Israël, les escrocs ont toujours réseaux
      Par Marie Semelin, Intérim à Tel-Aviv — 7 mai 2019
      https://www.liberation.fr/planete/2019/05/07/entre-la-france-et-israel-les-escrocs-ont-toujours-reseaux_1725376

      (...)
      Ce jour de 2016, Stéphane Alzraa, ses yeux clairs, sa gouaille et son goût pour la flambe, roulent en Israël dans une Ferrari rouge au côté d’un ami, Michael Aknin. Dans l’univers des grands escrocs, les deux acolytes sont des petits, qui se sont tout de même largement gavés sur l’arnaque au CO2. Stéphane Alzraa, alias David Bloomberg comme il se fait désormais appeler, a deux mandats d’arrêt sur le dos. Il est en cavale, et c’est un simple contrôle routier qui l’envoie en geôle israélienne.

      Un an plus tôt, il était emprisonné à Corbas, près de Lyon, pour abus de biens sociaux. Le Franco-Israélien profite d’une permission de sortie en novembre 2015 pour se planquer au bord de la Méditerranée, bénéficiant sans doute du délai de transmission de son mandat Interpol, un peu plus lent qu’un avion pour Tel-Aviv. Egalement connu comme l’un des corrupteurs du commissaire Neyret, il a été condamné en son absence pour avoir un peu trop gâté l’ex-star lyonnaise de l’antigang. La France vient d’obtenir son extradition de l’Etat hébreu pour son implication dans une fraude au CO2 portant sur 51 millions d’euros. Après un feu vert du parquet israélien, Alzraa est arrivé dans l’Hexagone le mois dernier.

      Lui n’y croyait pas. « Israël n’extrade pas ses citoyens », confiait-il au téléphone, dans des écoutes publiées par la presse israélienne. Voyant cette perspective se rapprocher, il jure à des magistrats israéliens dubitatifs que « sa vie est en danger en France, où ses codétenus antisémites le menacent parce qu’il est juif », raconte une source proche du dossier : « Il a pris les Français pour des cons, pas de raison qu’il ne fasse pas pareil avec les Israéliens. » En Israël, certains laissent entendre que ce côté flambeur, couplé à du fricotage avec la pègre locale, n’est pas étranger à son extradition.

      #mafia_du_co2 #taxe_carbone

  • LesInrocks - Fabrice Arfi revient sur « la plus grande escroquerie de l’Histoire de France »
    Par Valentin Pacaud - 04/09/18
    https://www.lesinrocks.com/2018/09/04/actualite/politique/arnaque-au-carbone-on-a-cree-un-wallstreet-environnemental-aux-mains-du-

    (...) De cette manière, on s’est retrouvé avec des connexions inédites entre ces groupes. En 2011, un haut gradé de la police tire la sonnette d’alarme et convoque plusieurs services différents pour comprendre. J’ai eu accès à leur travail – des notes de renseignement qui n’apparaissent jamais dans un dossier d’instruction. Ils ont alors fait un travail d’humilité face au changement du visage du crime français. Sur un diagramme on pouvait voir les Corses, les Grenoblois, les gars de banlieue, les Russes, les Israéliens, les cercles de jeux, etc. Un paysage du crime qu’on ne connaissait pas.
    (...)
    Finalement, cette histoire vous a emmené, dans vos mots, malgré vous, vers une autre affaire politico-financière en réussissant à prouver que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, avait menti sur ses relations avec Arnaud Mimran. Même si le dernier a financé la campagne présidentielle du premier à hauteur de 200 000 euros, celui-ci n’a pas été inquiété électoralement. Il reste indétrônable malgré l’ampleur de l’affaire, non ?

    (Rires) Effectivement, une fois de plus nous sommes propulsés dans le politico-financier. Et effectivement, on a cette impression concernant Netanyahou. C’est comme Sarkozy, Berlusconi, Trump – que je mets tous au même niveau. En effet, ce sont des affairistes qui tiennent en haine le contre-pouvoir et qui, par populisme et conservatisme – on pourrait dire qu’ils sont des « populistes affairistes » –, défient les médias, et institutions. (...)

    Fabrice Arfi, D’argent et de sang, Seuil, 2018, 256 pages. A paraître le 6 septembre prochain

    • Fraude à la taxe carbone. Un Français extradé par les États-Unis
      Modifié le 27/07/2016 à 08:22
      https://www.ouest-france.fr/societe/justice/fraude-la-taxe-carbone-un-francais-extrade-par-les-etats-unis-4389428

      Le Français Fabrice Touil, accusé d’avoir indûment récolté 60 millions d’euros découlant de l’énorme fraude à la TVA sur le marché du CO2, va être extradé des États-Unis vers la France, d’après la décision d’un juge fédéral américain mardi.

      « Un juge fédéral a ordonné l’extradition du Français Fabrice Touil, accusé en France d’avoir participé à une fraude en bande organisée pour collecter des taxes sur les crédits carbones et qui n’a jamais reversé au gouvernement français les taxes collectées », a indiqué un porte-parole du ministère américain de la Justice, Thom Mrozek. Le franco-israélien, « a accepté d’être extradé », précise-t-il dans un email mardi.

      La juge Jean Rosenbluth du tribunal fédéral du district central de Californie, mentionnant le traité d’extradition entre la France et les États-Unis, a accédé à la demande des procureurs fédéraux qui eux-mêmes agissaient sur requête du gouvernement français, d’après la décision.
      (...)
      Le procès de deux des principaux protagonistes de ce dossier, Arnaud Mimran et Mardoché « Marco » Mouly, s’est tenu en mai à Paris.

      Accusés d’avoir détourné 283 millions d’euros, ils ont été condamnés à huit ans de prison et un million d’euros d’amende. Leur procès était l’un des volets d’une escroquerie impliquant le milieu franco-israélien et portant sur un total de 1,6 milliard d’euros.

      Devant l’ampleur de la fraude, les opérations sur le marché des quotas du CO2, créé pour lutter contre le réchauffement climatique, ont été exonérées de TVA en juin 2009 en France.

  • Quel est le dernier délinquant en col blanc à avoir fait de la prison ? - Libération
    http://www.liberation.fr/checknews/2018/02/21/quel-est-le-dernier-delinquant-en-col-blanc-a-avoir-fait-de-la-prison_163

    Alors que le parquet vient de requérir trois ans ferme contre Jérôme Cahuzac, vous nous avez demandé sur CheckNews à quand remontait la dernière condamnation d’un « col blanc » à de la prison ferme.

    Cette question intervient alors que le parquet vient de requérir trois ans de prison ferme contre Jérôme #Cahuzac. Soit la peine à laquelle il avait déjà été condamné en première instance pour « fraude fiscale » et « blanchiment de fraude fiscale ». L’ancien ministre du Budget cherche dans ce nouveau procès à éviter la prison. Dans son premier jugement, le tribunal correctionnel avait écarté tout aménagement de peine, en raison d’une faute qualifiée « d’une exceptionnelle gravité ». Cela signifie que si la cour d’appel confirme cette décision, il devrait aller en prison.

    Dans ce contexte, un internaute a demandé à CheckNews quelle est la dernière fois qu’un délinquant en col blanc a été condamné à de la prison, et a effectué sa peine (ou au moins d’une partie).

    Qu’est-ce que la délinquance en col blanc ?

    La réponse à la question demande d’abord de définir la « délinquance en col blanc ». L’expression a été inventée par le sociologue américain Edwin Sutherland en 1939, qui la définit ainsi : un ensemble de délits « commis par une personne respectable et de haut rang social dans le cadre de sa fonction ». Le sociologue Alexis Spire, dans un article « pour une approche sociologique de la délinquance en col blanc », explique que Sutherland cherchait ainsi à « mettre en lumière l’importance des délits commis par les élites et dénoncer leur relative impunité ».

    Pierre Lascoumes, auteur de Sociologie des élites délinquantes, précise qu’« il s’agit des actes transgressifs commis par des personnes qui exercent des responsabilités dirigeantes dans les entreprises et les organismes publics, ainsi que les fraudes commises par les commerçants et professions libérales ».

    La délinquance en col blanc désigne donc plutôt les élites (politiciens ou patrons de grandes entreprises) commettant des délits (d’ordre financier) qu’une infraction précise. C’est une définition sociologique, et non juridique.

    Il n’existe aucune donnée sur les condamnations et peines d’emprisonnement des détenus en fonction de leur catégorie sociale professionnelle. Les données disponibles à propos des infractions de délinquance économique et financière (fraude fiscale, manquement à la probité, banqueroute ou abus de biens sociaux) peuvent concerner un Jérôme Cahuzac, un grand patron d’entreprise ou un français lambda.

    Des peines globalement peu dissuasives

    Globalement, les chiffres disponibles permettent de constater que pour l’ensemble de ces délits, les peines sont plutôt légères. La condamnation à la prison ferme est plutôt rare. Ajoutons qu’elle n’implique pas forcément une incarcération, les peines pouvant être aménagées.

    Le 16 janvier 2018, le directeur des affaires criminelles et des grâces Rémy Heitz a communiqué des données concernant la fraude fiscale, lors de son audition à l’Assemblée nationale par la mission sur le verrou de Bercy. En 2016, 524 condamnations pour fraude fiscale ont été prononcées, dont 21% comportaient des peines de prison ferme, contre 32% pour l’ensemble des contentieux. Mais selon les chiffres fournis par le ministère de la Justice, le quantum des peines d’emprisonnement ferme ne dépasse pas un an en moyenne. Ce qui signifie que dans les faits, les peines sont pour la plupart aménageables.
    [voir tableau dans l’article]
    Si l’on regarde les condamnations pour d’autres infractions, le taux d’emprisonnement ferme se situe à peu près dans la même fourchette. Par exemple, sur les manquements à la probité, qui comprennent les délits de favoritisme, concussion, corruption, détournement de biens publics par une personne dépositaire de l’autorité publique, prise illégale d’intérêt, trafic d’influence et recel de ces délits. « En 2016, sur les 252 condamnations prononcées pour manquement à la probité, 169 ont été assorties d’une peine d’emprisonnement (67%), dont 38 avec de l’emprisonnement ferme (22%) pour tout ou partie avec un quantum moyen d’emprisonnement ferme s’élevant à 12,1 mois », précise le ministère de la Justice.
    [voir tableau dans l’article]
    Pour les abus de biens sociaux, le quantum des peines se situe en deçà d’un an, tandis que celui des peines de prison pour banqueroute est encore plus minime, ne dépassant pas six mois en 2014 et 2015 et baissant à 3,4 mois selon les données provisoires pour 2016.
    [voir tableaux dans l’article]
    Non seulement les peines d’emprisonnement fermes sont assez peu courantes quand l’on étudie les délits qui peuvent s’apparenter à de la délinquance en col blanc, mais les peines sont souvent si faibles que les prévenus ont de grandes chances de bénéficier d’un aménagement de peine.

    Un bilan de l’activité du Parquet national financier en témoigne. Créée en 2013 après l’affaire Cahuzac, cette juridiction a pour objet de traquer la grande délinquance économique et financière, même si elle n’est pas le seul parquet à traiter des affaires financières. Dans un rapport parlementaire sur le PNF, les députés Sandrine Mazetier et Jean-Luc Warsmann pointaient des « peines prononcées trop peu dissuasives ». Et s’ils notaient, à propos des condamnations pour fraudes fiscales dans les affaires suivies par le PNF que « les peines sont de plus en plus lourdes, faisant du délit de fraude fiscale l’infraction délictuelle la plus sévèrement réprimée du droit pénal français », ils ajoutaient que « les peines d’emprisonnement ferme sont le plus souvent réservées aux dossiers qui relèvent de la récidive ou qui sont connexes à d’autres infractions. La majorité des condamnations définitives sanctionnant la fraude fiscale comportent des peines d’emprisonnement avec sursis, généralement inférieures ou égales à 18 mois ».

    A la recherche d’un col blanc en prison

    Cette « clémence » semble se confirmer au regard des très rares incarcérations que nous avons pu recenser, parmi les affaires les plus médiatisées ces dernières années.

    Parmi les cas les plus célèbres : Jérôme Kerviel, condamné à trois ans de prison ferme pour avoir causé une perte de 4,9 milliards d’euros à la Société générale. Le trader a passé 150 jours incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis en 2014, avant de bénéficier d’un aménagement de peine et d’être libéré sous bracelet électronique.

    Plus loin dans le temps, Pierre Botton et Bernard Tapie. Condamné en 1996 à cinq ans de prison dont dix-huit mois avec sursis avec mandat de dépôt, Pierre Botton a passé 602 jours derrière les barreaux. Bernard Tapie, condamné en 1995 à deux ans de prison dont huit mois ferme pour le match truqué OM-Valenciennes, a passé 165 jours en prison en 1996 avant de bénéficier d’une liberté conditionnelle.

    Plus récemment, le cas de la sous-préfète Testart-Mallemanche avait donné lieu à sa condamnation à trois ans de prison ferme pour corruption. Une peine confirmée en appel en novembre 2017. Son pourvoi en cassation étant suspensif, l’intéressée n’est toutefois pas passée par la case prison.

    Si notre recherche ne prétend pas à l’exhaustivité, nous n’avons pas retrouvé de col blanc ayant effectué une peine de prison ferme ces deux dernières années.

    L’homme d’affaires Nadav Bensoussan, dirigeant de la société France Offshore, a bien été condamné en juillet dernier à cinq ans d’emprisonnement, dont trois avec sursis, mais le tribunal n’a pas prononcé de mandat de dépôt. Et sa peine ferme, ramenée à deux ans, est donc aménageable. Il pourrait échapper à l’incarcération, même si son conseil, Me Jean-Marc Fédida, assure qu’« il n’y a plus aucune espèce de tolérance à l’égard de ce qu’on appelle la délinquance financière ». Sur les aménagements de peine, « les juges d’application des peines n’accordent plus aucune faveur », souligne-t-il.

    Parmi les autres affaires emblématiques poursuivies par le parquet financier, l’héritière de Nina Ricci, Arlette Ricci, avait elle aussi été condamnée en première instance à un an de prison ferme pour fraude fiscale. Sauf qu’elle n’a même pas eu à bénéficier d’un aménagement de peine, celle-ci ayant été ramenée en appel à trois ans de prison avec sursis.

    Serge Dassault, autre délinquant financier célèbre, a quant à lui écopé d’une peine « minimaliste » : une amende de 2 millions d’euros, quoique les faits « auraient mérité une peine de prison ferme », mais qui n’aurait eu « aucun sens » vu l’âge du prévenu, avait précisé le président du tribunal.

    D’autres affaires, pas forcément poursuivies par le PNF, pourraient s’apparenter à de la délinquance en col blanc. Sans que les prévenus se retrouvent en cellule. Willy Bernard, président du club de football d’Angers, a été condamné à deux ans ferme pour fraude fiscale en mars 2017, mais sans mandat de dépôt. Alors que la Cour de cassation a rejeté son pourvoi en début de mois, son avocat confirme à CheckNews avoir « bon espoir » que son client puisse bénéficier d’un aménagement de peine.

    Toujours dans le milieu du football, l’ex-entraîneur de Caen Franck Dumas a été condamné pour fraude fiscale en janvier 2017 à 26 mois de prison ferme. Mais l’entraîneur a fait appel, et celui-ci étant suspensif, il reste libre.

    L’ancien joueur de Valenciennes Jeovânio Rocha Do Nascimento, qui n’avait pas déclaré ses revenus lorsqu’il jouait en France, a été condamné en son absence à dix mois ferme en mars 2016. Il était rentré au Brésil après son passage à Valenciennes, et n’est donc pas dans une prison française.

    Plus récemment Joël Druart, un chef d’entreprise ardennais, a été condamné à six mois de prison ferme pour « banqueroute ». Sauf qu’il a été relaxé dans un autre volet de l’affaire, et que le parquet a fait appel de cette relaxe. L’appel étant suspensif, le chef d’entreprise n’est pas sous les verrous. De toute façon, selon son avocat, « il remplit les conditions pour bénéficier d’un aménagement de peine ».

    En janvier 2017, un couple d’entrepreneurs du sud-ouest, Valérie Pateau et Stéphane Sagric, ont été condamnés à un an de prison ferme pour abus de biens à des fins personnelles, banqueroute et blanchiment aggravé dans une affaire qualifiée par la présidente du tribunal de « délinquance en col blanc ». « Une peine d’emprisonnement ferme aménageable devant le juge d’application des peines », précisait Sud Ouest.

    Un homme d’affaires en détention provisoire

    On a bien trouvé deux cas de personnes incarcérées pour des faits de délinquance économique et financière, mais on ne peut pas affirmer que ce sont des cols blancs condamnés à de la prison ferme.

    Le premier est incarcéré sans avoir encore été condamné. Il s’agit de l’homme d’affaires suisse Alexander Studhalter qui a été placé en détention provisoire le 12 janvier dernier. Il est soupçonné par le parquet de Nice d’avoir été l’homme de paille dans une affaire de blanchiment de fraude fiscale impliquant l’oligarque russe Suleyman Kerimov (qui est, lui, soumis à un contrôle judiciaire).

    Enfin, la vaste escroquerie à la taxe carbone, avait bien mené ses protagonistes à la case prison, mais elle n’est pas assimilable à de la délinquance en col blanc. Il s’agit en effet d’une escroquerie impliquant des dizaines de personnes avec des ramifications dans plusieurs pays. Plusieurs acteurs de différents dossiers sur la taxe carbone ont été condamnés à de lourdes peines. Jusqu’à neuf ans de prison en septembre dernier pour l’ordonnateur de l’une des arnaques, Cyril Astruc, et de six à huit ans pour ses coprévenus ayant joué un « rôle majeur » dans l’escroquerie. Dans un autre dossier d’arnaque à la taxe carbone, Arnaud Mimran et Marco Mouly ont été condamnés en appel à huit ans d’emprisonnement et sont aujourd’hui incarcérés.

    Cette affaire de la taxe carbone est une des rares, suivies par le PNF, qui a débouché sur de la prison ferme. Pour le reste, sur les centaines d’autres affaires suivies par le Parquet spécialisé depuis sa création, aucune n’a amené un « délinquant en col blanc » derrière les barreaux, selon un magistrat spécialisé.

    En bref, si les juges suivent le réquisitoire du parquet pour Jérôme Cahuzac, on pourra considérer qu’il s’agit du premier col blanc à franchir les portes d’une prison ces deux dernières années.
    Pauline Moullot

    #fraude_fiscale #impunité #délinquance #justice #procès

  • Mafia du #CO2 : le cadavre et la bague
    https://www.mediapart.fr/journal/france/291117/mafia-du-co2-le-cadavre-et-la-bague

    La bague retrouvée près du cadavre de #Samy_Souied, le 14 septembre 2010. © DR/Mediapart Une expertise judiciaire vient pour la première fois mettre à mal la version de l’escroc #Arnaud_Mimran dans l’enquête sur l’assassinat de Samy Souied, son associé dans “l’escroquerie du siècle” aux quotas #Carbone. Révélations sur une intrigue criminelle digne des Affranchis, qui tourne autour d’une bague.

    #France #Assassinat #Marco_Mouly #Porte_Maillot

  • #mafia_du_co2 : un commando de tueurs sévit en toute impunité
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040117/mafia-du-co2-un-commando-de-tueurs-sevit-en-toute-impunite

    Le 36, quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire parisienne. © Reuters Un proche d’Arnaud Mimran et du clan Hornec a été blessé de plusieurs balles le 18 décembre, à Paris. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour « tentative d’assassinat en bande organisée ». Depuis 2010, six crimes de sang ont été commis en lien avec la mafia du CO2.

    #France #Albert_Taieb #Amar_Azzoug #Arnaud_Mimran #Claude_Dray #Dominique_Ghez #Marco_Mouly

  • Des enregistrements révèlent les liens secrets de la mafia du #CO2 avec la police
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120716/des-enregistrements-revelent-les-liens-secrets-de-la-mafia-du-co2-avec-la-

    Arnaud Mimran, condamné dans l’affaire du CO2, et #Avi_Ben_Ezra, recherché par la justice. © DR Des enregistrements clandestins dévoilent l’existence de tractations secrètes entre des membres de la #mafia_du_co2 et des réseaux policiers. Ils viennent jeter une lumière de plus en plus trouble sur les rapports qu’entretiennent des figures du crime financier avec certains agents de l’État censés les confondre.> La mafia du CO2 : notre dossier

    #International #France #Arnaud_Mimran #Cyril_Astruc #OCLCO #Quotas_carbone

  • Escroquerie à la taxe carbone : le financier Arnaud Mimran condamné à huit ans de prison
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12036-escroquerie-a-la-taxe-carbone-le-financier-arnaud-mimran-condamne-a

    Même si les sommes peuvent paraitre affolantes, cet homme n’est qu’un grain de sable qui vient « surfer » sur cette gigantesque arnaque (bien plus grave), qui nous coûte des milliards..., voir enquête de Cash investigation ci-dessous.

    Le financier Arnaud Mimran et son complice Marco Mouly ont été condamnés jeudi à huit ans de prison et un million d’euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris pour une escroquerie de 283 millions d’euros à la "taxe carbone".

    Le financier Arnaud Mimran et l’escroc Marco Mouly ont été condamnés, jeudi 7 juillet, à huit ans de prison et un million d’euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris pour une escroquerie de 283 millions d’euros sur le marché des quotas à la taxe carbone.

    Le tribunal a ordonné (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Mafia du #CO2 : Arnaud #Mimran est condamné à 8 ans de prison ferme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070716/mafia-du-co2-arnaud-mimran-est-condamne-8-ans-de-prison-ferme

    De gauche à droite : Arnaud Mimran, Samy Souied (assassiné) et Marco #Mouly, les trois associés du CO2, selon les juges. © DR Arnaud Mimran, organisateur du “casse du siècle” et intime de Benjamin Netanyahou, a été condamné, jeudi 7 juillet, à huit ans de prison au terme du procès de la fraude aux quotas de CO2. Il a quitté le tribunal escorté par les gendarmes, direction la prison. Un mandat d’arrêt a été émis contre son associé, qui ne s’est pas présenté.

    #France #Carbone #Justice

  • Affaire #Mimran : les 200.000 dollars qui enfoncent #Netanyahou
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060716/affaire-mimran-les-200000-dollars-qui-enfoncent-netanyahou

    Benjamin Netanyahou, le 27 juin 2016, aux Etats-Unis. © Reuters La retranscription du premier interrogatoire d’Arnaud Mimran dans le dossier du “casse du siècle” contredit les déclarations du premier ministre israélien, selon lesquelles il n’aurait touché de l’affairiste français qu’une unique donation de 40 000 dollars en 2001.

    #International #France #CO2 #Quotas_carbone

    • Mafia du CO2 : Arnaud Mimran est condamné à 8 ans de prison ferme
      7 juillet 2016 | Par Fabrice Arfi
      https://www.mediapart.fr/journal/france/070716/mafia-du-co2-arnaud-mimran-est-condamne-8-ans-de-prison-ferme

      Arnaud Mimran, organisateur du “casse du siècle” et intime de Benjamin Netanyahou, a été condamné, jeudi 7 juillet, à huit ans de prison au terme du procès de la fraude aux quotas de CO2. Il a quitté le tribunal escorté par les gendarmes, direction la prison. Un mandat d’arrêt a été émis contre son associé, qui ne s’est pas présenté.

    • French Tycoon Linked to Netanyahu Sentenced to 8 Years in Prison

      Arnaud Mimran was convicted of fraud charges in what has been dubbed the ’fraud of the century.’ He has separately claimed to have deposited 170,000 euros in Prime Minister Benjamin Netanyahu’s account.
      Dov Alfon (Paris) Jul 07, 2016 7:20 PM
      http://www.haaretz.com/israel-news/1.729465

      Arnaud Mimran arrives at the Paris courthouse for deliberations in his trial over an alleged carbon tax scam, on July 7, 2016.Bertrand Guay, AFP

      PARIS — A Paris court on Thursday convicted and sentenced Arnaud Mimran in a massive carbon-tax fraud dubbed “the sting of the century” by French media outlets.

      Mimran claimed in the course of the investigation that he donated $200,000 to Benjamin Netanyahu for the latter’s 2009 election campaign. The prime minister says the only money he ever received from the French businessman was a $40,000 donation in 2001.

      Mimran, the main suspect in a trial with a dozen defendants, received an eight-year prison sentence and a 1-million-euro fine. In addition, personal assets up to the value of 283 million euros — the loss to tax revenue as a result of his offenses — will be forfeited to the state.

      The court accepted nearly all the recommendations of prosecutor Patrice Amar, who had requested a 10-year sentence for Mimran. The judges also denied Mimran’s request for a stay of sentence pending an appeal, and after the sentence was read out he was taken to prison in handcuffs.

      Six of Mimran’s codefendants were French Jews who were tried in absentia, having fled to Israel before the trial began. They reportedly received Israeli citizenship under the Law of Return, and the French government has filed extradition requests.

      Four of the other five defendants failed to appear for judgment and sentencing on Thursday, causing a minor courtroom drama. It was thought that they too — all of them French Jews with bank accounts in Israel, as well as numerous relatives and acquaintances — had fled to Israel.

      Mimran, in a final and characteristic act of defiance, entered the courtroom after the judges were already seated, moments before the bailiff declared him absent as well.

      The complete ruling was expected to be released later on Thursday. The head of the panel of judges read out a shorter version, stating at the outset that the court decided to impose harsh sentences in light of the “extensive harm to taxpayers” resulting from the fraud as well as the “great sophistication of this criminal organization, which may be unprecedented in the history of financial crimes.”

      Turning to face, Mimran, the head judge said, “The court found that it cannot believe your feigned proclamation of innocence, according to which your visits to the center of the fraudulent operations in Israel were a coincidence.” He added: “Mister Mimran, you led this fraud, albeit in partnership with the head of the Israeli gang Sami Sweid, who was later murdered in uncertain circumstances. You contributed significantly and knowingly to the organization and to the extent of money that was moved around. You are the main person responsible for the theft of enormous amounts from the pockets of French taxpayers.”

      Other defendants also received stiff sentences. The French-Israeli real-estate broker Eddie Abittan, who was tried in absentia and is believed to be in Israel, received a six-year custodial sentence — longer than prosecutors had requested. He was also fined 1 million euros and ordered to forfeit his assets. An Interpol arrest warrant was issued for Abittan and the other defendants who were convicted and who are presumed to be in Israel.

      Only one defendant was acquitted on all charges: Alexander Bernshtein, an Israeli citizen and the CEO of Albercom Finance Services. The court accepted his lawyer’s argument that the state failed to prove criminal intent or that his client had violated Israeli laws. His company, which specializes in currency transfers, was also exonerated.

      Marco Mouly, the trial’s No. 2 defendant was convicted on all counts. Like Mimran, he received an eight-year prison sentence, a fine of 1 million euros and the forfeiture of all his assets. Mouly failed to appear in court Thursday, having presumably fled to Israel after reporting to a police station on Wednesday, as required by his terms of release. When police searched his home they found several passports, at least one of which had been reported stolen. In addition to French and Israeli citizenship, Mouly has Tunisian citizenship and he has many financial assets in Israel and Switzerland.

      The trial’s No. 3 defendant, Jaroslaw Klapucki, the CEO of the French arm of Poland-headquartered emissions brokerage Consus, was sentenced to seven years in prison and fined 1 million euros. Consus was convicted of money laundering and was fined 3 million euros.

      The court found that Mouly and Klapucki founded MK Holdings as a phantom company incorporated in Israel for the purpose of laundering the profits from the fraud. Haaretz previously reported that there was no evidence that such a company had been registered or had operated in Israel.

      The lesser codefendants, some of them relatives of Mouly, did not appear in court and some are thought to be in Israel. They received prison sentence of between one and five years. It’s not clear whether prosecutors will request their extradition.

      Surprise was evident in the courtroom when the sentence of the key witness in the trial was read out. Jeremy Grinholz is hiding out in Israel under the name Eitan Liron. The court admitted that without his testimony, which he delivered to the fraud unit of the Israel Police, the prosecution would have found it difficult to dismantle the criminal organization at the center of the affair, but the judges ruled that this was insufficient to warrant reducing his punishment.

      “He was the group’s programmer, who enabled the enormous scope of this fraud and the lightning speed at which selling orders were executed. Without his skills this organization would have been cut down to its natural size,” the judges said.

      The court ordered prosecutors to start investigating additional offenses that surfaced during the trial. It did not detail the new allegations, with the exception of the suspicion that Mimran’s brother and parents were party to the fraud. The court stayed the confiscation of a building in the 16th arrondissement of Paris that the family owns until an investigation of its purchase is complete. Netanyahu has called the Mimrans a respectable Jewish family

    • Rappel
      Mafia du CO2 : soupçons sur la police
      27 avril 2016 | Par Fabrice Arfi
      https://www.mediapart.fr/journal/france/270416/mafia-du-co2-soupcons-sur-la-police?page_article=2

      (...) Il y a parfois de saisissants hasards de calendrier. Pendant le procès du CO2, une autre audience devrait agiter en mai la chronique médiatique au même moment à Paris : l’ancienne star de l’anti-gang français, le commissaire Michel Neyret, sera en effet jugée dans une salle voisine pour corruption en raison des faveurs consenties par deux escrocs lyonnais, Gilles Bénichou et Stéphane Alzraa, en échange de renseignements confidentiels. L’histoire est connue et a déjà fait grand bruit. Mais il est un pan peu exploré du dossier qui touche, lui, directement aux affaires du CO2 et à ses meurtres.

      Les nombreuses écoutes menées en mars 2011 sur les corrupteurs présumés de l’ancien numéro 2 de la PJ de Lyon, que Mediapart a pu consulter en intégralité, montrent ainsi combien il est parfois aisé pour des milieux peu réputés pour leur amour du code pénal de connaître en temps réel les avancées policières sur tel ou tel dossier – ça peut toujours servir. Le plus bavard des “amis” de Neyret est incontestablement Gilles Bénichou, pendu pendant des heures au téléphone avec Stéphane Alzraa, dont le nom a été associé dans certains volets de la fraude au CO2.

      Six mois après l’assassinat de Souied, Bénichou se lâche sur son portable grâce aux informations obtenues par Neyret sur la disparition de l’associé de Mimran :

      « On n’est pas simplement dans une affaire de règlement de comptes, là. C’est une très, très grosse affaire. […] D’après ce qu’on me dit, ce serait la plus grosse affaire de ces dix dernières années. […] Il y a énormément d’argent, ça débouche sur du trafic à l’international, sur du blanchiment, sur de l’association de malfaiteurs, ça débouche sur une tonne de merde. […] Elle va être étroitement liée au CO2. […] J’ai cru comprendre qu’il y aurait même des relations avec des gens du grand banditisme. » (écoute du 3 mars 2011)

      « Là, je suis en train de prendre les infos pour savoir exactement où en est l’affaire de Samy [Souied]. Ils sont sur une affaire d’Arnaud [Mimran]. Ils veulent vraiment tout pour sauter tout le monde. Ils sont sur Arnaud Mimran pour un montant relativement important. » (écoute du 7 mars 2011)

      « Alors, d’une affaire de meurtre, ça va découler sur l’affaire du CO2. […] Ça va vraiment gicler très haut. Je te dis, il y a des familles entières qui vont être décimées. Et puis c’est des peines [de prison] à deux chiffres qui arrivent. » (écoute du 9 mars)

      Qui informe Neyret, qui n’a jamais été saisi de ces affaires, avant que lui-même ne rencarde Bénichou & Co ? Sur cette question précise, accessoire au regard du fond du dossier Neyret mais fondamentale pour les sujets touchant à la mafia du CO2, l’enquête de l’Inspection générale des services (IGS) et du juge d’instruction Patrick Gachon a été d’une grande pudeur.

      En janvier et mars 2012, devant le magistrat instructeur, le commissaire Neyret a affirmé : « Mon seul interlocuteur sur Paris, pour cette affaire, c’était Franck Douchy [patron de l’OCLCO à l’époque – ndlr]. » « J’ai appelé Douchy car il a une connaissance étendue du banditisme parisien. Je l’ai appelé naturellement parce qu’en plus, c’est quelqu’un avec qui je corresponds régulièrement », a-t-il ajouté. Ce qui est vrai : une expertise technique a établi que les deux policiers avaient été en relation une trentaine de fois par mail sur la période, entre janvier et juillet 2011.

      Entendu à son tour en décembre 2011 par la “police des polices”, le commissaire Douchy a seulement assuré que Neyret l’avait contacté pour savoir « s’il était intéressé par les affaires du milieu juif parisien (escroquerie sur les droits à polluer et règlements de comptes) ». Neyret lui aurait proposé de l’introduire auprès du frère du Samy Souied, ce que Douchy a « évidemment » accepté. Mais il dément aujourd’hui catégoriquement avoir pour autant donné la moindre information à Neyret sur le contenu des enquêtes en cours, les pistes privilégiées et les éventuels suspects dans le viseur des policiers. Dans l’entourage de Douchy, on se demande même si Neyret n’a pas protégé un autre informateur un peu trop bavard place Beauvau. Aucune enquête n’a permis à ce jour de tirer au clair cette question.

      Un épais mystère entoure également la manière dont Neyret a pu se procurer un mail reçu par la brigade criminelle de Paris (en charge de l’affaire du meurtre de Souied), que Bénichou a pu lire avec gourmandise au téléphone en mars 2011 à un célèbre financier du trafic de cocaïne en cavale, Yannick Dacheville. Il est question dans ce message, une fois encore, d’Arnaud Mimran, qui aurait blanchi de l’argent de Samy Souied en Israël sur fond de business immobilier. Au téléphone, Bénichou dit « avoir tout reçu de Neyret, il m’a tout amené ce matin ». Mais Neyret n’est pas le destinataire initial du mail. Une autre adresse électronique apparaît sur le courriel. Qui se cache derrière ? Mystère. Au palais de justice et au 36, quai des Orfèvres, on se demande encore comment un tel document a pu tomber entre les mains de « voyous » avant d’être lu tranquillement au téléphone à l’une des plus grandes figures du trafic de drogue, toujours en fuite.

  • L’argent occulte de l’affaire #Mimran continue d’empoisonner #Netanyahou
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060716/largent-occulte-de-laffaire-mimran-continue-dempoisonner-netanyahou

    Benjamin Netanyahou, le 27 juin 2016, aux Etats-Unis. © Reuters La retranscription du premier interrogatoire d’Arnaud Mimran dans le dossier du “casse du siècle” contredit les déclarations du premier ministre israélien, selon lesquelles il n’aurait touché de l’affairiste français qu’une unique donation de 40 000 dollars en 2001.

    #International #France #CO2 #Quotas_carbone

  • Key Witness in French Tycoon’s Fraud Case Is Holed Up in Tel Aviv Flat

    Haaretz-Mediapart probe traces moves of Jeremy Grinholz, alleged major cog in French case involving Arnaud Mimran dubbed ’sting of the century.’
    Dov Alfon Jun 16, 2016 7:57 AM
    http://www.haaretz.com/israel-news/1.725263

    Arnaud Mimran, right, and his lawyer at the Paris courthouse, on May 25, 2016, to attend his trial.Bertrand Guay, AFP

    PARIS – A key witness in a massive French fraud case known as the “sting of the century” is currently hiding out in Israel, a joint investigation by Haaretz and the French website Mediapart has discovered.

    The witness, a French Jew named Jeremy Grinholz who also goes by the name of Eitan Liron, allegedly managed many of the carbon trades that allegedly enabled the defendants to steal 283 million euros from the French government.

    Grinholz agreed to turn state’s evidence against his former partners, and the Israeli police deposed him in May 2014. Two senior French police officers were present during his interrogations, and his affidavits ultimately enabled the French to indict several people, including businessman Arnaud Mimran, who frequently hosted Prime Minister Benjamin Netanyahu in France and has also donated to him.

    On the last day of his interrogation, Grinholz said he believed Mimran had arranged the assassination of Israeli criminal Samy Souied, the fraudsters’ leader, who was murdered in Paris under mysterious circumstances in December 2010.

    Grinholz said that as his suspicions grew, he teamed up with two of Souied’s other partners to force Mimran to take a polygraph test. The polygraph was administered in early 2012 at the Carlton Hotel in Tel Aviv. Grinholz said Mimran denied any involvement in Souied’s murder, but the polygraph operators concluded he was lying.

    During his own police interrogation, Mimran confirmed having taken a polygraph but said he didn’t remember the results.

    The French authorities, hoping to charge Mimran with murder as well as fraud, asked Grinholz to testify at the trial in Paris, but he refused. The French officials then asked their Israeli counterparts to convince Grinholz to return to Paris to testify. The French-Israeli dialogue was conducted by a joint working group set up in 2014, when MK Tzipi Livni was justice minister.

    The working group’s biggest success was the transfer to Paris of a French alleged swindler with Israeli citizenship, Cyril Astruc, who was charged with crimes very similar to those of Mimran, though on a smaller scale. Astruc, who was hiding in Herzliya under his Israeli name, Alex Khann, initially refused to heed a recommendation that he return to France. But Israeli police then began “to make his life hell,” as he put it in conversations with associates whose content was obtained by Haaretz-Mediapart.

    Police raided his house, searched it for 10 hours and arrested two illegal Filipina workers, he said. Then, when he was involved in a traffic accident that caused no casualties, police interrogated him for hours about whether he was responsible for it. Finally, he was arrested on suspicion of corruption and spent two months in jail.

    But only after the front of his house was sprayed with Kalashnikov bullets – apparently by a rival Israeli crime organization – did Astruc tell his friends he “got the hint” and returned to France. There he was arrested at the airport and spent a year and a half in jail before being released with restrictions in 2015.

    Grinholz, however, still refused to return, and on April 18, 2015, the French gave up. This was four months after Livni quit the government, so Netanyahu was the acting justice minister.

    The French delegation returned to Paris and reported that Grinholz definitely wouldn’t testify at Mimran’s trial. Therefore, his name was added to the indictment, albeit on less serious charges due to his cooperation with investigators. To this day, Mimran hasn’t been questioned about Souied’s murder.

    A French Justice Ministry spokesman said the massive fraud case had resulted in numerous French requests for Israeli help. “It could be this cooperation was complicated not only by its sensitivity, but also by its imbalance, since many French criminals are in Israel, whereas Israel rarely makes requests of France,” he said. “Nevertheless, given the differences between the two countries’ legal systems, legal cooperation between the two countries is a daily affair and has improved sharply since the special working group on this issue was established in February 2014.”

    The French spokesman declined to answer any of Haaretz-Mediapart’s specific questions, saying the case was now in court, “and only the court can determine what the level of cooperation on this issue was.”

    But a French legal source told Haaretz that when the fraud case began, and its dimensions weren’t yet clear, bilateral cooperation was terrible. In 2012, the French investigating judge even filed an official complaint about Israel’s lack of cooperation. That complaint prompted frank bilateral discussions, resulting in a major improvement in 2014, most notably on the Grinholz deposition.

    “Could the Israelis, in the absence of any extradition request, which in any case would surely have taken us two or three years, helped us via a deportation procedure or conveying him to the border?” the source continued. “These issues are too complex to be answered one-sidedly.”

    In April 2015, the source added, the French realized “that the Israelis couldn’t persuade Grinholz to return to France, unlike in the previous case you mentioned – which isn’t completely comparable, even if it’s about the same crimes. Therefore, we filed an indictment and told the court that Grinholz lives in Israel and refuses to comply with the summons we served him via our Israeli colleagues.”

    David Shimron, Netanyahu’s attorney, said, “Prime Minister Netanyahu has no connection to Grinholz or Astruc and has never dealt with their issues, ever. Nor were Mimran’s issues brought to his attention when he was justice minister or at any other time. The justice minister is not involved in criminal cases. Those are dealt with solely by the professionals, the state prosecutor and the attorney general, and the justice minister exercises no real judgment in them. The independence of the prosecution in criminal cases is absolute, and so it was during those few months that circumstances led Prime Minister Netanyahu to hold the justice portfolio.”

    A spokesman for the Israeli Justice Ministry said the ministry naturally couldn’t comment on any specific cases that were under discussion between Israeli and French authorities. But he stressed that over the years, there had been continuous cooperation between the two countries in the battle against serious crime. He said the French-Israeli working group still exists, and Israeli prosecutors and police officers participate in it.

    An Israel Police spokesman declined to comment on the specifics of Astruc’s accusations against the force, but said the fact that investigations had been opened and indictments filed against several suspects in the case “speaks for itself.”

    #mafia_du_co2 #Arnaud_Mimran

  • En tout, on estime que 80 pour cent de l’argent de la « fraude du siècle » a finalement atteint Israël, principalement pour des projets immobiliers à Tel Aviv et Eilat.

    France Likely to Probe French Tycoon’s Transfer of Funds to Destinations in Israel

    Prosecution will also have to decide on the question of a reported direct payment from Arnaud Mimran to Netanyahu. Some 80 percent of proceeds from French ’fraud of the century’ are said to have reached Israel.
    Dov Alfon (Paris) Jun 13, 2016 9:00 AM
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.724639

    PARIS – A Paris prosecutor is expected to launch an investigation into gifts and money from Arnaud Mimran, the main suspect in the so-called “fraud of the century” trial, to destinations in Israel, a legal official in France has told Haaretz.

    The Paris district financial prosecutor will have to decide whether to probe the activities of Track Performance Ltd., a company owned jointly by Mimran and French MP Meir Habib, who is a close associate of Prime Minister Benjamin Netanyahu.

    The prosecution will also have to decide on the question of a reported direct payment from Mimran to Netanyahu, its amount and nature and whether it conformed to French law.

    The decision on whether to launch an investigation will be made immediately after the verdict is delivered in the fraud case on July 7.

    The source explained that the purpose of the investigation will be to find all the money belonging to Mimran, in the event that he is convicted and obliged to return to the public purse the 283 million euros he allegedly stole, as demanded by the prosecution. That includes money that is not registered in Mimran’s name, including gifts to friends and relatives, investments in straw companies and transfers of cash to front men, most to return fictitious debts.

    It is in this context that a question posed by the judge during the trial must be understood, the source said. When Mimran testified that he “funded Netanyahu to the amount of one million euros,” the judge immediately asked whether the transfer was a loan without expectation that it would be repaid. Netanyahu has confirmed receiving money from Mimran, but has disputed the amount and its nature.

    French financial police investigators have so far found some 30 million euros in funds smuggled out of France by Mimran. Most of it found its way, at the end of a chain of transfers, to destinations in Israel. There are also assets not registered to Mimran, including a residential building in the 16th arrondissement in Paris that ostensibly belongs to a private company, but is in fact used only by the Mimran family, according to the indictment.

    In addition to Mimran’s many payments directly to Israel, tens of millions of euros were smuggled to Israel from the many bank accounts of the other suspects in the alleged fraud. Police have been unable to connect the funds to a specific suspect.

    In all, it is estimated that 80 percent of the money from the “fraud of the century” eventually reached Israel, primarily to real estate projects in Tel Aviv and Eilat.

    When questioned, Mimran denied ownership of these funds and presented different explanations as to the nature of the payments.

    Prominent in legal documents seen by Haaretz and the Mediapart website is a series of fund transfers – amounting to 1.1 million euros – from Mimran’s account at the Safra Bank in New York to a real estate figure from Eilat. The transfers occurred between March 29 and May 3, 2009.

    Another transfer – of two million euros – took place at the end of 2010 to Samantha Sweid, the widow of purported French-Israeli crime figure Sami Sweid.

    The question of the payment to Netanyahu, about which the latter and Mimran have given different versions, became more complicated this week with the report by Globes reporter Gur Megiddo that Netanyahu confidantes, attorneys Isaac Molho and David Shimron, provided legal services to Arnaud Mimran until at least 2006, and even established a private company for him, by the name of Track Performance Ltd., in which Mimran is a 36 percent shareholder.

    The company’s address is listed as 21 Haarba’a Street, “care of E.S. Shimron, I. Molho, Persky & Co.” – the offices of Molho and Shimron’s law firm. Among Mimran’s partners in the Israeli company is also a Netanyahu associate who introduced Mimran and Netanyahu, the French MP Meir Habib.

    The Haaretz and Mediapart investigation revealed that the company was registered in the Israeli Embassy in Paris and the founding documents were signed in the embassy’s offices. One of the stockholders registered by the Molho-Shimron law firm is Anna Dray, who is listed as residing in Chile.

    The investigation revealed that Dray is Mimran’s ex-wife and the daughter of the late billionaire Claud Dray, in whose murder Mimran is suspected of involvement. Anna Dray told Haaretz and Mediapart that she never founded a company with Mimran, had never been to Chile and had never visited the Israeli Embassy or the offices of Molho-Shimron.

    Another shareholder in the company, Pierre Danin, is an old friend of Mimran’s and one of the suspected junior partners in the fraud. On January 9, 2009, almost three years after the company was registered, according to documents shown to Haaretz, Danin transferred $350,000 to Mimran’s account at Safra Bank in New York, from which many payments subsequently went to Israel.

    The flow of funds between the partners of Track Performance Ltd. shows the endlessly circuitous monetary transfers between France and Israel in this affair. The questions around it only increase in light of Meir Habib’s response:

    “Arnaud Mimran asked me to take part in this company, which he wanted to establish out of his respect for Israel. But to the best of my knowledge, the company was never active, never opened its own bank account and certainly never brought in any money to me.”

    A spokesman for the French financial prosecution, prosecutor Jean-Marc Toubin, declined to confirm or deny the report, saying “When the verdict is given, the prosecution will decide whether new elements arose in the trial that require the opening of an investigation. If a decision is made, no announcement from the prosecution will be made and we will not be able to confirm or deny it, because such an announcement could harm the chances of the investigation to succeed.”

    David Shimron said in response: “Following [Haaretz’s] approach, we checked the file and found that the registration of the company was done via a concular power of attorney that was sent to us by the embassy in Israel. All the registered owners, with the exception of one, were identified by the Israeli consul in Paris.

    In response to the question why the compan was registered by Shimron, Molho and Persky in Israel, Shimron said: “Very simple. Meir Habib was a client and confidante of the firm and he asked us to register the company.”

    #mafia_du_co2

  • Mafia du #CO2 : les nouvelles connexions d’Arnaud Mimran avec le clan Netanyahou
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090616/mafia-du-co2-les-nouvelles-connexions-darnaud-mimran-avec-le-clan-netanyah

    Benyamin Netanyahou, le 10 avril 2016. © Reuters Des documents officiels montrent que le sulfureux millionnaire #Arnaud_Mimran a créé en Israël une société avec le député français #Meyer_Habib, homme de confiance de longue date de #benyamin_netanyahou. L’entreprise a été constituée juridiquement et domiciliée par le cabinet de l’avocat et confident du premier ministre israélien.

    #International #France #Carbone

  • Le PM Netanyahou mêlé à « la plus grande escroquerie que la France ait jamais connue » selon la justice @mediapart @fabricearfi https://www.mediapart.fr/journal/international/140416/les-secrets-francais-de-netanyahou

    Des documents rédigés par le premier ministre israélien en personne confirment la proximité et les liens d’intérêts entretenus avec l’escroc présumé Arnaud Mimran, acteur clé selon la justice de la plus grande escroquerie que la France ait jamais connue, la fraude aux quotas carbone, selon une enquête menée conjointement par Mediapart et le quotidien israélien Haaretz.

  • « Casse du siècle » (fraude CO2) : le député français Meyer Habib impliqué révèlent @mediapart @haaretzcom @fabricearfi

    https://www.mediapart.fr/journal/international/090616/les-nouvelles-connexions-de-mimran-avec-le-clan-netanyahou

    Des documents officiels montrent que le sulfureux millionnaire Arnaud Mimran a créé en Israël une société avec le député français Meyer Habib, homme de confiance de longue date de Benyamin Netanyahou. L’entreprise a été constituée juridiquement et domiciliée par le cabinet de l’avocat et confident du premier ministre israélien.

  • New Documents Show Second French Tycoon Funded Netanyahu Family Vacations

    Data from prime minister’s bureau reveals that jeweler Meyer Habib seemingly bankrolled several overseas trips in the early 2000s.
    Dov Alfon Jun 08, 2016 11:17 AM
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.723803?

    PARIS – Arnaud Mimran was not the only French businessman to allegedly finance overseas vacations for the Netanyahu family, according to newly revealed documents.

    The documents were posted by Channel 10 journalist Raviv Drucker on his blog. The files, which according to Drucker come from the prime minister’s bureau, provide detailed records of all private trips made by Benjamin Netanyahu and his family during his time-out from politics between 1999-2001.

    The time period they cover is currently the subject of public attention because it was during those years that Mimran – a French businessman currently standing trial in France for fraud – made a controversial donation to Netanyahu.

    The Excel tables published by Drucker reveal another player in this drama: Meyer Habib. A friend of Netanyahu’s and a jeweler by profession, Habib currently represents French citizens living overseas in the French National Assembly.

    The tables show that Habib financed several trips for the Netanyahu family over the course of many years.

    One trip that stands out was taken by the Netanyahu family in fall 2000 and according to the document was financed by a company called Groupe Vendome.

    Groupe Vendome is the name of Habib’s jewelry company. According to the evidence presented in Mimran’s ongoing trial, key prosecution witness Sammy Souied – who was Mimran’s partner in the alleged fraud – was murdered in Paris at the exact time and place where Mimran had arranged to meet him and give him a piece of jewelry made by Groupe Vendome – a gold ring embossed with a skull.

    If Groupe Vendome indeed financed a trip by the Netanyahu family, this would be a grave violation of French corporate law, which bars companies from spending money on anything not directly related to advancing the interests of the company’s shareholders.

    Meyer Habib. Tomer Appelbaum

    Financing a trip to Paris by Netanyahu and his family would seem to have no connection to Groupe Vendome’s business interests.

    Habib was asked by Haaretz-Mediapart (the French online investigative and opinion journal working jointly with Haaretz on this story) to explain why he appears in the data.

    “My company didn’t give one cent to Benjamin Netanyahu or any other politician,” he said. “All the gifts I gave were from my personal account, with full transparency and in full compliance with the law. I have no memory of any such gift to my friend Benjamin Netanyahu.”

    The difference between Habib’s legal situation and Netanyahu’s is clear. Under Israeli law, the statute of limitations has already expired on any crime that might be revealed by the data. But under French law, the clock starts ticking on the statute of limitations for white-collar crimes only when the crime first becomes known to the authorities, regardless of when it was actually committed.

    http://seenthis.net/messages/497128

  • Nétanyahou concède avoir reçu un « don » d’un escroc présumé français
    http://www.lefigaro.fr/international/2016/06/07/01003-20160607ARTFIG00110-netanyahou-concede-avoir-recu-un-don-d-un-escroc-

    Arnaud Mimran, contre lequel le tribunal correctionnel de Paris vient de requérir dix ans de prison pour son rôle présumé dans une escroquerie à la taxe carbone dont le préjudice est évalué à 280 millions d’euros, a en effet dû s’expliquer à l’audience sur ses relations avec Benyamin Nétanyahou. Interrogé sur ses nombreux déplacements en Israël durant l’année 2009, le prévenu a indiqué que l’un d’eux avait pour objet un rendez-vous avec le chef du Likoud juste après sa victoire aux législatives. Puis il a dit lui avoir versé « un million » au cours d’une campagne électorale, sans toutefois mentionner la date précise de ce don. Le président du tribunal, de son côté, a assuré à l’audience que la trace d’un tel versement figure au dossier de l’instruction.

    […]

    Mais les nouvelles déclarations du premier ministre n’ont pas tardé à être partiellement contredites par Arnaud Mimran lui-même. Dans un entretien diffusé lundi soir par la dixième chaîne de télévision israélienne, l’escroc présumé affirme en effet lui avoir versé 170.000 euros, soit quatre fois la somme désormais évoquée par le premier ministre. « Bibi n’a jamais rien fait de mal, a assuré M. Mimran. Tout d’abord, je n’ai jamais dit un million d’euros - c’était en 2001, donc on parlait encore en francs français. Ensuite ce versement a été fait de mon compte personnel sur celui de Benyamin Nétanyahou. Il n’a aucun lien avec sa victoire de 2009. »

    #escrocs_sionistes

  • Mafia du C02 : le suspect français qui menace Netanyahou
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060616/mafia-du-c02-le-suspect-francais-qui-menace-netanyahou

    Arnaud Mimran avec #Benjamin_Netanyahou, l’actuel premier ministre israélien, en août 2003 à Monaco. © Mediapart L’affaire Mimran, du nom de l’un des principaux cerveaux présumés du “casse du siècle”, est désormais officiellement une affaire Netanyahou. Le procureur général d’Israël a ordonné des vérifications sur les liens financiers unissant le millionnaire français et l’actuel premier ministre israélien.

    #International #France #Arnaud_Mimran #CO2 #Corruption #Quotas_carbone

    • La justice israélienne paraissait dans un premier temps vouloir se désintéresser de ce dossier potentiellement dévastateur pour le chef du gouvernement, déjà très affaibli politiquement dans son pays. Mais face aux révélations successives de Mediapart et du quotidien Haaretz, puis aux aveux d’Arnaud Mimran lui-même lors du procès du CO2, selon lesquels il aurait versé jusqu’à un million d’euros à Netanyahou, le procureur général Avichai Mandelblit a finalement réclamé un examen judiciaire et policier des allégations pour voir s’il y a lieu d’ouvrir une enquête criminelle.

      Un ami encombrant

      Il faut dire qu’il y a de quoi être gêné aux entournures dans le camp du chef du gouvernement israélien. En plus d’être l’un des principaux suspects dans l’affaire du CO2, Arnaud Mimran – qui a déjà été condamné par le passé pour fraude fiscale et impliqué dans un dossier de délit d’initiés aux États-Unis – est également mis en examen depuis un an pour « enlèvement et séquestration », « extorsion en bande organisée », « association de malfaiteurs » et « blanchiment ». Il est soupçonné d’avoir organisé en janvier 2015 le kidnapping d’un financier suisse et, dans le même temps, d’ avoir simulé le sien dans le but de soutirer à la victime 2,2 millions de dollars, retrouvés sur des comptes à l’étranger.

      Mais ce n’est pas tout. Un rapport de police rédigé le 3 février 2015 brossait un portrait encore plus accablant du personnage : « Arnaud Mimran est très défavorablement connu des services de police et de la justice pour son rôle dans des escroqueries de grande envergue dites à la “taxe carbone” mais aussi dans deux affaires d’assassinats commis ces dernières années dans son environnement. » L’auteur du rapport faisait ici référence aux disparitions violentes de son ancien associé dans le CO2, Samy Souied, abattu Porte Maillot en 2010, et de son beau-père le milliardaire Claude Dray, tué par balles dans sa villa de Neuilly en 2011. Aucune mise en examen n’a à ce jour été prononcée dans ces deux dossiers.

      http://seenthis.net/messages/491039

    • Israël : Netanyahu admet avoir reçu de l’argent d’un Français poursuivi
      Jérusalem (AFP) 06.06.2016
      http://www.courrierinternational.com/depeche/israel-netanyahu-admet-avoir-recu-de-largent-dun-francais-pou

      Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reconnu lundi dans un communiqué avoir touché de l’argent d’un Français jugé à Paris dans une vaste affaire d’escroquerie à la taxe carbone, tout en se défendant d’avoir enfreint la loi.

      La justice israélienne a indiqué de son côté avoir commencé à s’intéresser au dossier et « examiner » la question.

      L’affaire concerne des dons qu’Arnaud Mimran aurait faits à M. Netanyahu à une époque où il n’était pas Premier ministre.

      M. Mimran est un des principaux prévenus dans un procès qui s’est tenu en mai à Paris pour escroquerie à la taxe carbone. La fraude, chiffrée à 283 millions d’euros, consistait à acheter des quotas d’émission de CO2 hors taxe dans un pays étranger, avant de les revendre en France à un prix incluant la TVA, puis d’investir les fonds dans une nouvelle opération. La TVA, elle, n’était jamais reversée à l’Etat.

    • French Tycoon Mimran Takes Back Claim He Gave Massive Donation to Netanyahu
      Businessman and suspected fraudster, who initially said he gave prime minister a million euros to finance a political campaign, tells Channel 2 that ’everything Bibi is saying is true.’
      Haaretz Jun 07, 2016 8:24 PM
      http://www.haaretz.com/israel-news/1.723690

      French businessman Arnaud Mimran has changed his story for a second time, retracting his claims that he gave Prime Minister Benjamin Netanyahu 170,000 euros, Channel 2 reported on Tuesday evening.

      Mimran, who is currently standing trial in France on charges of defrauding the state of hundreds of millions of dollars, said during his court testimony that he had given Netanyahu a million euros. Later, he changed his version, telling Channel 10 that the sum was 170,000 euros, transferred to Netanyahu’s personal bank account.

      Though he insisted that he had records of the bank transfer, on Tuesday he said that he may have been wrong, and that the sum was in fact only $40,000, as Netanyahu claimed.

      “Everything that Bibi is saying is true,” he told Channel 2, adding that he may have gotten the sum wrong after 10 years. “In any case, Bibi didn’t do anything illegal.” Mimran added that the sum of money he gave Netanyahu, together with the cost of vacations that he invited Netanyahu to in Monaco and the French Alps amounted to a million francs, which is about 150,000 euros.

      Netanyahu originally denied having received any money from Mimran, a close friend. But he later said the French businessman had contributed $40,000 to a public-benefit corporation which Netanyahu set up to finance his public diplomacy work on Israel’s behalf during his time-out from politics.

      In Moscow, Netanyahu responded to earlier reports at a joint press conference with Russian President Vladimir Putin, and called the affair “systematic political persecution.”

      “The mountain has given birth to a mouse. The balloon has been deflated,” he said, referring to the Hebrew equivalent of making a mountain out of a molehill. Netanyahu said that despite reports that he received a million euro campaign donation in 2009, the money he received from Mimran was a legal donation for a public diplomacy foundation in 2001, when he was a private citizen.

      Netanyahu’s attorney, David Shimron, said that “as the person who ran Mr. Netanyahu’s foundation for public activity when he was a private citizen, I can state in the clearest possible manner that the exact sum given by Mr. Arnaud Mimran was $40,000.” Mimran, in an earlier interview with Channel 10 television, said he had transferred 170,000 euros to Netanyahu’s personal bank account.

      According to Shimron, the $40,000 donation was made by interbank wire transfer directly to the foundation’s bank account on August 24, 2001. He denied that Mimran had given any additional money to the foundation, adding that “no money at all was transferred to Netanyahu’s personal account, nor was any amount given to Mr. Netanyahu’s election campaign.”

      But careful scrutiny of Netanyahu’s activity in the early 2000s reveals a different picture than that painted by the prime minister’s aides, who claim that Netanyahu had abandoned all political activity and used the foundation’s money only for public diplomacy. According to data obtained by Haaretz, the foundation financed political polls for Netanyahu, and not merely efforts to explain Israel’s policies overseas.

  • Dix ans de prison ferme et la ruine requis contre la mafia du #CO2
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250516/dix-ans-de-prison-ferme-et-la-ruine-requis-contre-la-mafia-du-co2

    Arnaud Mimran, Samy Souied et Marco Mouly © DR Le parquet national financier a réclamé les peines maximales contre les organisateurs présumés de la #Fraude à la #TVA sur le #Carbone, dont Arnaud Mimran, ce 25 mai au tribunal correctionnel de Paris.

    #France #blanchiment #escroquerie #Justice #procès

  • #Netanyahou cité au #procès de la mafia du #CO2
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190516/netanyahou-cite-au-proces-de-la-mafia-du-co2

    Arnaud #Mimran et Benyamin Netanyahou, en 2003 à Monaco © DR Actuellement jugé à Paris pour la fraude à la #TVA sur le marché du CO2, Arnaud Mimran a déclaré ce 19 mai avoir financé l’actuel premier ministre israélien à hauteur d‘un million d’euros. L’affaire remonterait à 2001.

    #France #blanchiment #Carbone #escroquerie #Israël #Mouly

    • AG to Probe French Tycoon’s Claim He Gave Netanyahu 1M Euros; PM: Money Was for Hasbara
      http://www.haaretz.com/israel-news/1.723307

      Paris court says evidence shows Arnaut Mimran gave Netanyahu the sum, but a Haaretz investigation reveals State Comptroller received no reports of such a donation in last decade; Netanyahu: ’I received the money as a private individual for public diplomacy campaign for Israel.’
      Sharon Pulwer and Barak Ravid Jun 05, 2016
      Attorney General Avichai Mendelblit has instructed that an examination be made of suspicions against Prime Minister Benjamin Netanyahu raised by the court testimony of French businessman Arnaud Mimran, Channel 10 News reported last night.

      Mimran, who is the key suspect in a huge fraud case in France, told a Paris court that he gave 1 million euros to Netanyahu’s election campaign. During the court session the chairman of the judges’ panel said the payment to Netanyahu was in the evidence file. Mimran mentioned the payment when he was being questioned about his activities in 2009, but did not say specifically to what campaign he had contributed.

  • Flics et indics : Michel Neyret tente un mea culpa auprès du tribunal
    Catherine Fournier | Mis à jour le 03/05/2016
    http://www.francetvinfo.fr/societe/affaire/affaire-neyret/flics-et-indics-michel-neyret-tente-un-mea-culpa-aupres-du-tribunal_143

    (...) "Je vais regarder dans le Code pénal mais le délit de violation du secret professionnel ne nécessite pas qu’une enquête soit compromise pour être constitué", raille le président du tribunal. Michel Neyret a consulté plusieurs fiches de recherche, notamment sur Interpol, pour le compte d’un certain Stéphane Alzraa, prévenu dans le dossier mais en fuite. Ce golden boy lui a été présenté par Gilles Benichou, autre figure de l’affaire, également absent de ce procès. Les deux hommes ne figuraient pas au Bureau central des sources, fichier sur lequel doivent être inscrites depuis 2004 les sources de la police.

    Pourquoi ne pas les avoir immatriculés ? « Bon nombre d’informateurs, s’ils ne cherchent pas à être rémunérés pour leurs services, refusent d’être immatriculés », explique, professoral, Michel Neyret. Sans se départir de son ton affable, l’ancien ponte de la PJ convient toutefois avoir péché par habitude : "Je m’estimais suffisamment fort pour gérer ces relations tout seul. A tort, je le sais maintenant. "
    Un retour sur investissement

    Les deux mains accrochées au pupitre, le prévenu expose l’école Neyret, fondée « sur le travail de terrain » depuis sa prise en main de la Brigade de recherche et d’information (BRI) de Lyon en 1984 : "J’ai développé cette politique des renseignements. Je me suis mis à corps perdu dans la manipulation des informateurs.
    "
    Michel Neyret a-t-il fini par être manipulé à son tour ? Le président du tribunal s’interroge : comment un homme, avec des états de service aussi brillants, a-t-il pu prendre de tels risques sans contrepartie en retour ?

    "Stéphane Alzraa, il ne vous a rien amené en tant qu’informateur ?

    – C’est toute la question...

    – C’est la question que je vous pose."

    Michel Neyret, dont le débit est fluide et rapide, assure avoir voulu se rapprocher de cet individu pour ses connexions avec le "grand banditisme et la criminalité juive" . "Avec Stéphane Alzraa, on est dans l’escroquerie et la fraude fiscale, un milieu que vous ne traitiez pas du tout" , lui fait observer la procureure. Michel Neyret insiste : avec Stéphane Alzraa comme avec tous ses informateurs, il misait sur un retour sur investissement.

    • Trafic d’armes, braquages, homicides : les autres pistes de l’affaire Neyret
      Par Slim Mazni | Publié le 11/11/2011
      http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Dossiers/Affaire-Michel-Neyret/Trafic-d-armes-braquages-homicides-les-autres-pistes-de-l-affaire-Neyre

      (...) Et pourquoi parmi les centaines de fiches PJ que Michel Neyret a demandées afin d’en faire commerce avec ses amis Gilles Bénichou et Stéphane Alzraa, il y a une demande de fiches au nom de Gilbert Chikli, un escroc de haut vol lié à la mafia juive de Netanya (Israël) qui a soutiré des dizaines de millions d’euros à des banques françaises au nom de la lutte antiterroriste. Autre élément troublant, Michel Neyret aurait fait une demande de fiche d’un entrepreneur lyonnais, S. K., actionnaire d’un hôtel de prestige du centre de Lyon. D’ailleurs une partie du dossier d’enquête semble viser certains membres du patronat lyonnais. Ce qui est certain, c’est que l’affaire Neyret réserve des surprises.

      #Gilbert_Chikli

    • Mafia du CO2 : soupçons sur la police
      27 avril 2016 | Par Fabrice Arfi
      https://www.mediapart.fr/journal/france/270416/mafia-du-co2-soupcons-sur-la-police?page_article=2

      (...)Qui informe Neyret, qui n’a jamais été saisi de ces affaires, avant que lui-même ne rencarde Bénichou & Co ? Sur cette question précise, accessoire au regard du fond du dossier Neyret mais fondamentale pour les sujets touchant à la mafia du CO2, l’enquête de l’Inspection générale des services (IGS) et du juge d’instruction Patrick Gachon a été d’une grande pudeur.

      En janvier et mars 2012, devant le magistrat instructeur, le commissaire Neyret a affirmé : « Mon seul interlocuteur sur Paris, pour cette affaire, c’était Franck Douchy [patron de l’OCLCO à l’époque – ndlr]. » « J’ai appelé Douchy car il a une connaissance étendue du banditisme parisien. Je l’ai appelé naturellement parce qu’en plus, c’est quelqu’un avec qui je corresponds régulièrement », a-t-il ajouté. Ce qui est vrai : une expertise technique a établi que les deux policiers avaient été en relation une trentaine de fois par mail sur la période, entre janvier et juillet 2011.

      Entendu à son tour en décembre 2011 par la “police des polices”, le commissaire Douchy a seulement assuré que Neyret l’avait contacté pour savoir « s’il était intéressé par les affaires du milieu juif parisien (escroquerie sur les droits à polluer et règlements de comptes) ». Neyret lui aurait proposé de l’introduire auprès du frère du Samy Souied, ce que Douchy a « évidemment » accepté. Mais il dément aujourd’hui catégoriquement avoir pour autant donné la moindre information à Neyret sur le contenu des enquêtes en cours, les pistes privilégiées et les éventuels suspects dans le viseur des policiers. Dans l’entourage de Douchy, on se demande même si Neyret n’a pas protégé un autre informateur un peu trop bavard place Beauvau. Aucune enquête n’a permis à ce jour de tirer au clair cette question.

      Un épais mystère entoure également la manière dont Neyret a pu se procurer un mail reçu par la brigade criminelle de Paris (en charge de l’affaire du meurtre de Souied), que Bénichou a pu lire avec gourmandise au téléphone en mars 2011 à un célèbre financier du trafic de cocaïne en cavale, Yannick Dacheville. Il est question dans ce message, une fois encore, d’Arnaud Mimran, qui aurait blanchi de l’argent de Samy Souied en Israël sur fond de business immobilier. Au téléphone, Bénichou dit « avoir tout reçu de Neyret, il m’a tout amené ce matin ». Mais Neyret n’est pas le destinataire initial du mail. Une autre adresse électronique apparaît sur le courriel. Qui se cache derrière ? Mystère. Au palais de justice et au 36, quai des Orfèvres, on se demande encore comment un tel document a pu tomber entre les mains de « voyous » avant d’être lu tranquillement au téléphone à l’une des plus grandes figures du trafic de drogue, toujours en fuite.

  • Les secrets français de Netanyahou
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140416/les-secrets-francais-de-netanyahou

    Benjamin Netanyahou en août 2003 à Monaco, en compagnie d’Arnaud Mimran. © Mediapart Le premier ministre israélien l’avait juré : il n’a jamais profité des faveurs de l’escroc présumé #Arnaud_Mimran, acteur clé selon la justice de la plus grande escroquerie que la #France ait jamais connue, la fraude aux #Quotas_carbone, par ailleurs mis en examen dans une sordide affaire d’enlèvement et de séquestration. Une enquête conjointe de Mediapart et du quotidien israélien Haaretz démontre le contraire. Révélations.

    #International #Benjamin_Netanyahou #CO2 #Meyer_Habib

  • Les secrets français de #Benjamin_Netanyahou
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140416/les-secrets-francais-de-benjamin-netanyahou

    Arnaud Mimran avec Benjamin Netanyahou, l’actuel premier ministre israélien, en août 2013 à Monaco. © Mediapart Le premier ministre israélien l’avait juré : il n’a jamais profité des faveurs de l’escroc présumé #Arnaud_Mimran, acteur clé selon la justice de la plus grande escroquerie que la #France ait jamais connue, la fraude aux #Quotas_carbone, par ailleurs mis en examen dans une sordide affaire d’enlèvement et de séquestration. Une enquête conjointe de Mediapart et du quotidien israélien Haaretz démontre le contraire. Révélations.

    #International #CO2 #Meyer_Habib

  • Benjamin Netanyahu’s Shady French Connection
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.710864

    Avec un compte bancaire à Beyrouth dit l’article du Ha’aretz

    Nouvelles révélations sur Arnaud Mimran, le « golden boy » en eaux troubles
    http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20160303.OBS5792/nouvelles-revelations-sur-arnaud-mimran-le-golden-boy-en-eaux-t

    Contacté par « l’Obs » en novembre, #Meyer_Habib n’avait pas souhaité s’exprimer sur le sujet en raison des enquêtes en cours. Proche de l’actuel premier ministre israélien, le député UDI aurait-il présenté le golden boy à Benjamin Netanyahou ? Les deux hommes se connaissent. "D’après plusieurs témoignages concordants, la famille a aidé le parti Likoud et prêté au début des années 2000 son appartement de l’avenue Victor-Hugo (Paris XVIe) à Netanyahou, surnommé « Bibi » en Israël", écrit Mediapart. Et le site d’enquête de publier une photo prise à l’été 2003 de Mimran en « compagnie d’un ’Bibi’ décontracté, chemise ouverte, en bord de mer à Monaco ».

    [...]

    Enfin, selon Mediapart, Mimran disposerait aussi de contacts dans la police. Dans l’une de ses auditions, ce dernier se serait même targué de connaître un certain « Seb » qu’il présente comme un policier de la DGSI. « J’ai rencontré Arnaud Mimran en 2013. Il se targuait d’avoir de solides protections policières en France. […] Ce sont des choses qu’il évoquait librement devant moi pour faire état de ses protections », confiait quant à lui lors d’une audition de décembre 2014 cité par Médiapart, Cyril Astruc, présenté par « Vanity Fair » comme « l’escroc du siècle » pour son implication supposée dans l’escroquerie à la taxe carbone.

    • http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.710864

      (...) One of the partners who was arrested, and will stand trial alongside Mimran, is Marco Mouly, a Tunisian Jew with a long history of misdeeds. He opened many bank accounts in Tunisia and Cyprus that were used in the scam. Though he told investigators during questioning that his share in the fraud amounted to only 1.4 million euros, unexplained assets worth much more than that were found in his possession.

      In 2012, Mouly loaned four million euros to one Thierry Leyne, a French-Israeli financier who was a business partner of former French finance minister and International Monetary Fund chief Dominique Strauss-Kahn. On October 23, 2014, Leyne leaped to his death from his 23rd-floor apartment in Tel Aviv’s Yoo Towers.

      Another Israeli who appears in Mediapart’s investigation as one of Mimran’s influential connections is Netanyahu’s unofficial representative in Paris, Meyer Habib. A jeweler by trade, Habib is a member of the French Parliament and chairman of the Friends of Netanya Academic College. He has great influence over Netanyahu’s schedule of meetings, both personal and official, in France.

      According to the investigating magistrate’s report, Habib’s jewelry firm made a special rose-gold ring for Mimran that was embossed, intimidatingly, with a skull. On September 14, 2010, Mimran sought to give the ring as a gift to one of the key witnesses in the investigation against him: Sammy Souied, an Israeli from Herzliya who was a suspect in a 2005 case involving money laundering at Bank Hapoalim’s Hayarkon branch in Tel Aviv.

      Souied had a less romantic goal: He asked Mimran repeatedly for 30 million euros, his share in the scam according to Souied’s own calculations. Souied flew to Paris for one day to convince Mimran to pay him the money without delay.

      After an early-morning flight from Ben-Gurion International Airport, Souied met with Mimran twice, at two different Parisian cafes, but without success. The two agreed to meet a third time that evening, before Souied’s return flight to Israel. The meeting was set for 8 P.M. in Porte Maillot, not far from the Arc de Triomphe.

      Souied arrived on time. Mimran was three minutes late. He began walking toward Souied, holding the ring, when a motor scooter with two passengers pulled up. The man on the back pulled out a pistol with a silencer and fired six bullets at Souied, who died on the spot. Police found the ring with the skull next to his body, mute testimony to the rules of a criminal organization whose path, whether by chance or not, crossed that of too many other people, including the prime minister of Israel.

      The Prime Minister’s Office said in response that, “the innuendos in this report are false and ridiculous. For many years now, there has been no connection between the Netanyahu family and the Mimran family. The meetings in question, in France, occurred when Mr. Netanyahu was a private citizen. At that time, the Mimran family was well-known and respected in France and there were no legal allegations against it. Netanyahu didn’t ask for anything from, didn’t receive any contributions from and didn’t give anything to the Mimran family. It goes without saying that he didn’t intervene in any legal proceeding in which it was involved."

    • Le sang de la bourse carbone
      15 février 2016 | Par Fabrice Arfi
      https://www.mediapart.fr/journal/france/150216/le-sang-de-la-bourse-carbone?page_article=3

      Contre toute attente, après quatre mois de détention provisoire et contre l’avis de l’avocat général, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a décidé, un an jour pour jour après les faits, le 15 janvier 2016, de remettre en liberté Arnaud Mimran (contre une caution de 100 000 euros) et son complice présumé Farid Khider.

      #mafia_franco_israélienne

  • Affaire du CO2 : l’incroyable réseau de l’homme qui défie les juges
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020316/affaire-du-co2-lincroyable-reseau-de-lhomme-qui-defie-les-juges

    De gauche à droite : #Arnaud_Mimran avec Netanyahou, Bruel, Puff Daddy et le député Habib. © Mediapart Il est considéré comme l’un des organisateurs du casse du siècle : la fraude aux quotas de CO2. Son nom est également cité dans plusieurs affaires de meurtres non résolues. Il est par ailleurs soupçonné d’avoir fait enlever un riche financier suisse. Son nom ? Arnaud Mimran. Son réseau d’influence ? Étourdissant.

    #France #Benjamin_Netanyahou #Farid_Khider #Meyer_Habib #Patrick_Bruel #Pierre_Botton