person:asia argento

  • Queer attitude et incrimination.
    https://vacarme.org/article3177.html

    L’affaire Ronell/Reitman fait symptôme d’une difficulté à faire tenir ensemble police des mœurs et subversion de l’ordre patriarcal. Car la question du fameux Title IX, de son usage et mésusage, est aussi celle de sa dérive. En 1972, il s’agit de lutter contre des discriminations dues au sexe, à savoir l’interdiction faite aux femmes de pouvoir avoir les mêmes activités physiques, sportives, intellectuelles que les hommes. Aujourd’hui il semble être le point d’appui des plaintes pour abus de pouvoir (...)

    #Autour_d'Avital_Ronell

    / #Avital_Ronell

    • Je regroupe mes réaction aux 3 textes sur l’affaire Ronell proposé par vacarme ici :

      –----
      https://vacarme.org/article3176.html

      Dans le cas présent, il faut mettre en balance une femme de cœur, unanimement reconnue pour sa force et sa générosité, et un étudiant qui n’a pas réussi à obtenir la place qu’il souhaitait – à tort ou à raison – dans le monde redoutablement concurrent des chercheurs américains.

      Ca fait mal au coeur de voire le #victime_blaming utilisé par Nathalie Koble (même si je sais pas qui elle est, elle semble se revendiqué féministe).

      En l’occurrence, confondre sans discernement harcèlement – dans un cadre professionnel – et vie privée – hors de ce cadre - relève à la fois du lynchage et de l’atteinte aux droits de l’homme et de la femme : ira-t-on reprocher à une femme libre toute une vie intime, librement consentie, et ses affinités intellectuelles comme une opprobre, parce qu’elle est en procès avec un étudiant ? N’est-on pas là en train de confondre la liberté du consentement et le harcèlement pour verser dans un faux moralisme, puisqu’il ne prend les visages du puritanisme que pour n’être au fond que le prétexte à l’exposition la plus dégradante possible de l’intégrité d’une femme ?

      Elle est peut être féministe mais elle semble avoir raté l’idée que le privé est politique. Ce discours me semble malhonnete. Elle utilise exactement les technique de protection des dominant·es.
      – l’agresseur·e présumé est quelqu’un de respectable.
      – la personne qui dénonce l’agression est blamé (accusé de mentir pour chantage, vengeance, cupidité, ou par regrets pudibonds...)
      – C’est de la séduction mal comprise - drague un peu lourde
      – C’est une affaire privé -
      – C’est pas du vrai harcelement car la victime un homme et l’accusée une femme.

      Sinon sur ce texte, il est ecrit au masculin, avec l’expression « La femme » et « l’homme » qui témoigne d’une vision essentialiste. Du coup Nathalie Koble elle me semble modérément féministe mais ca me rassure pas pour autant. J’ai pas encor lu les autres textes de vacarme sur ce sujet mais j’espère qu’il n’y a pas que ce type de discours nauséabond.

      –------
      https://vacarme.org/article3177.html

      Car le projet d’une femme queer est d’agir en refusant les assignations normatives et les rapports de domination. Or chacun sait que quand un être domine, il n’est plus libre, et que la liberté ne consiste pas à dominer mais bien à refuser tout rapport de domination, qu’on soit dominant ou dominé socialement. D’où cette difficulté structurelle pour la liberté humaine du consentement des dominés ou de leur servitude volontaire ou de leur capacité à récupérer un statut victimaire, quand ils ont simplement renoncé à leur liberté. Pour un étudiant est-ce si impossible de dire non à son professeur ?

      Celui là est plus tordu. J’ai l’impression que là l’idée c’est qu’elle fesait de la poésie surréaliste ou une expérience BDSM queer et du coup c’est pas que agression. Elle est queer alors elle peu pas harcelé. Et la victime n’avait qu’a se défendre -

      Le final c’est le ponpon :

      Non l’affaire Ronell/Reitman n’est pas symétrique des affaires #MeToo. Et l’on peut s’étonner malgré tout de la célérité à sanctionner une femme quand tant d’hommes ne sont jamais inquiétés.

      Je suis pas d’accord sur ce deux poids deux mesures. Les harceleuses, agresseuses, violeuses... doivent etre dénoncé autant que les hommes qui commettent ces actes. Ni plus ni moins.

      #metoo dénonce le harcelement sexuel sur le lieu de travail. Entre collègues, dans la hiérarchie, vis à vis de client·es... Dès le début il y a eu des hommes victimes. Dans le travail les discriminations font que la position de pouvoir est plutot aux hommes, mais il y a des femmes qui ont du pouvoir et peuvent l’utiliser pour harceler. c’est pas possible de donner une autorisation de harcelé aux dominé·es (ni à personne !).

      Simone de Beauvoir avait été renvoyé de son poste d’enseignante pour avoir couché avec des élèves, ca lui vaut le titre de #grand_homme dans mes archives.

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      Le dernier :
      https://vacarme.org/article3175.html

      À titre personnel, mais peut-être parce que je suis viriliste, j’aurais tendance à penser que les femmes professeurs sont davantage en droit que les hommes professeurs à se sentir a priori protégées d’accusations de harcèlement sexuel et de contact sexuel : même en position d’autorité, elles ne bénéficient pas de cette menace constante de pouvoir pénétrer l’autre ou de le faire bander sans son consentement — à moins d’être sacrément équipée de prothèses technologiques et de breuvages magiques, ce qui est assez rare et compliqué (en d’autres termes, il me semble qu’il faudrait toujours tenir compte d’une inégalité de genre irréductible dans les affaires de harcèlement sexuel).

      Lui c’est le grand portnawak, le penis est donc un « genre » à ses yeux et il y a pas moyen pour une femme de commettre des violences sexuelles. Le vrai viol c’est avec un penis et sans penis pas de violence sexuelle possible.
      Les agressions sexuelles commises par des femmes ne sont pas de bourdes. Et parlé de bourde au sujet d’une femme ca me semble connoté sexiste. Ca me rappel les attaques sexistes contre S.Royal.
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      Je trouve tout ca malhonnete. Ces 3 textes utilisent quantité d’arguments qui sont justement ceux utilisé habituellement par les masculinistes. En fait ces trois personnes sont surtout 3 universitaires de pouvoir qui veulent garder leur droit à harceler les étudant·es et qui défendent ce droit à travers cette affaire.

    • J’avais raté celui là ! merci @marielle

      Voilà deux personnes qui flirtent (on efface ici toutes attributions de genre, toujours douteuses et modifiables). Deux adultes, en pleine possession de leurs droits et de leurs consciences. L’un est le professeur de l’autre et l’autre, par conséquent, son étudiant. Ils flirtent c’est-à-dire s’amadouent, se donnent de gentils noms, en paroles et en mails, se caressent un peu. Sur le plan du sexe et du sentiment ça ne va pas plus loin.

      C’etait pas un flirt puisque l’une des deux parties a porter plainte. On retrouve la thèse complotiste, la mise en cause de la victime, la négation du rapport hierarchique. C’est un peu moins bourrin que les autres car il y a un peu de contexte et de perspective dans celui là. Je vais pas y passer la journée, les profs qui flirts avec leurs etudiant·es sont en faute et celleux qui les harcelent sont bien sur encore plus et cela qu’illes soient queer ou pas.

    • Bien d’accord sur le manque de contexte. Le figaro à l’air d’en parlé sous #paywall : http://www.lefigaro.fr/international/2018/08/22/01003-20180822ARTFIG00215-metoo-une-universitaire-feministe-reconnue-coupab
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      Non, c’est pas les mêmes relations, c’est pas la même violence, sauf à multiplier les rapports de domination pour renverser le handicap fondamental d’être une meuf qui n’a pas appris à dire non avec autant d’assurance qu’un gars : race, âge, position sociale, rapport hiérarchique. Ce qui est peut-être le cas ici, j’en sais rien.

      Ici on sais que c’était sa directrice de thèse et cette position de domination est évacué et niée par tou·tes les universitaires pro Ronell publié par Vacarme.

    • Plusieurs texte là dessus dans libé aujourd’hui dont un qui donne un peu le contexte.
      http://www.liberation.fr/debats/2018/08/24/l-excentrique-philosophe-avital-ronell-suspendue-de-l-universite-de-new-y

      Selon le New York Times, qui a sorti l’affaire mi-août, Nimrod Reitman, aujourd’hui âgé de 34 ans quand Ronell en a 66, lui reproche de lui avoir envoyé pendant trois ans des mails déplacés, mais aussi d’avoir eu des gestes à connotation sexuelle à plusieurs reprises. Reitman raconte ainsi une journée de 2012, à Paris, où la philosophe l’avait invité à l’accompagner. Elle lui aurait demandé de lui lire des poésies, dans sa chambre, pendant qu’elle faisait la sieste. Puis l’aurait invité dans son lit, lui aurait touché la poitrine, l’aurait embrassé. Reitman explique ne pas avoir osé réagir par peur de représailles sur son avenir universitaire. Dès le lendemain, il lui aurait pourtant dit son désaccord et sa gêne. Mais la situation se serait répétée à plusieurs reprises. Avital Ronell, elle, dément catégoriquement tout contact sexuel. Quant à ses mails : « Nos communications étaient entre deux adultes, un homme gay et une femme queer, qui partagent un héritage israélien, aussi bien qu’un penchant pour une communication imagée et familière, née de sensibilités et d’un contexte académique communs », a-t-elle déclaré au New York Times.
      Excentricité

      Au terme d’une enquête de onze mois, l’université a conclu que Ronell s’était bien livrée à du harcèlement sexuel et que son comportement avait été « suffisamment envahissant pour altérer les termes et les conditions de l’environnement d’apprentissage de M. Reitman ». Elle a en revanche rejeté les accusations d’agression sexuelle, estimant qu’elle n’avait pas de preuve.

      Au printemps, plusieurs dizaines d’intellectuels et de professeurs d’université avaient signé un texte de soutien, initié par Judith Butler, la grande figure des études de genre, destiné à l’Université de New York, pour plaider la cause de la philosophe lors de l’enquête interne de la fac. Le courrier confidentiel a fuité sur un blog - sans doute était-ce aussi l’occasion de porter un coup aux études de genre et au poststructuralisme. Très malhabile, le texte reprenait les arguments classiques de la défense des hommes harceleurs…

      ...

      Le véritable « abus fait du Title IX » n’est pas là pour l’historienne Joan Scott, qui a signé elle aussi la lettre de soutien à Ronell : « Le Title IX est récemment devenu uniquement centré sur le harcèlement sexuel, a-t-elle expliqué dans un mail à Libération. Depuis 1972, les universités confrontées à une plainte dans le cadre du Title IX ont répondu de manière diverse au fil des ans : elles ont protégé leurs éminents universitaires, choisissant d’ignorer les plaintes d’étudiants ; elles ont protégé leurs athlètes et tous ceux qu’elles considéraient comme vitaux pour leurs programmes ; elles ont parfois puni les accusés après une prudente investigation. Mais plus récemment, la réponse la plus typique est de considérer une plainte comme prouvée, sans trop d’efforts pour examiner les faits afin d’agir vite et de punir l’accusé. […] Au lieu d’un jury composé de ses pairs, l’accusé fait face à des équipes d’avocats décidés à protéger l’université de coûteuses poursuites en justice ou de la perte de fonds fédéraux. […] C’est ce qui s’est passé dans le cas Ronell. » Ce qui ne suffira peut-être pas : Nimrod Reitman réfléchit à porter plainte, cette fois en justice, contre Avital Ronell et l’Université de New York.

    • Aux Etats-Unis, l’affaire de la professeure Avital Ronell questionne #MeToo
      https://www.mediapart.fr/journal/international/280818/aux-etats-unis-l-affaire-de-la-professeure-avital-ronell-questionne-metoo

      Le pouvoir. Pour Corey Robin, figure de la gauche intellectuelle américaine, voilà bien la question centrale. « La question qui hante tous ces échanges est celle du pouvoir, écrit-il. Voilà un doctorant qui essaie de faire son chemin dans une institution où tout dépend d’un bon, ou d’un mauvais mot, de son superviseur. (...) Je ne doute pas que Ronell ait pu croire, parfois, que le langage qu’elle utilisait était partagé. Ceux qui sont en position de pouvoir, et qui abusent de ce pouvoir, le croient souvent. »

      « Ce qui me frappe dans cette histoire, c’est moins la dimension sexuelle que cette demande incessante, et fatigante, que Ronell exigeait de son élève, juge Claire Potter, professeur d’histoire à la New School de New York. Lorsque vous êtes professeur, vous devez penser aux barrières. Des amitiés fortes ne sont pas exclues. Mais il doit y avoir des barrières claires dans l’intimité. »

      Professeur à l’institut de French Studies de NYU, le sociologue Frédéric Viguier est frappé par la dimension générationnelle de la polémique, qui révèle les profondes disparités de condition dans l’université américaine, système hyperconcurrentiel et privé où des « stars » très bien payées dans les meilleures universités, souvent des centaines de milliers de dollars par an, disposent d’un pouvoir exorbitant sur des doctorants dont elles peuvent accélérer, ou entraver, les carrières.

      https://justpaste.it/5h1k4

  • Rien n’affaiblira #MeToo si on reste honnête intellectuellement | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/166169/metoo-agression-sexuelle-feminisme-asia-argento

    Les accusations à l’encontre d’Asia Argento, figure du mouvement #MeToo, n’abîmeront pas un mouvement d’une telle ampleur si l’on est cohérent avec la ligne défendue : lutter contre toutes les agressions sexuelles.

    « L’arroseuse arrosée », « Tel est pris qui croyait prendre »… Aucun poncif ne nous aura été épargné immédiatement après les révélations du New York Times à propos d’Asia Argento.

    Cette dernière, qui figure parmi les accusatrices d’Harvey Weinstein, est à son tour accusée d’agression sexuelle. Le quotidien américain fait état d’un arrangement financier qui aurait été conclu entre un jeune acteur et Asia Argento, à hauteur de 380.000 dollars (333.000 euros) pour éviter des poursuites judiciaires. Ce que l’intéressée dément dans un communiqué : « J’ai été profondément choquée et touchée en lisant ces nouvelles qui sont totalement fausses. Je n’ai jamais eu aucune relation sexuelle avec Bennett. Je n’ai d’autre choix que de m’opposer à tous ces mensonges et à me protéger par tous les moyens ».

    L’article, et c’est normal, a suscité de multiples réactions. Allant de l’étonnement le plus simple à, et c’est là que ça devient moins normal, des séries de tweets réjouis. Oui, des gens (Franz-Olivier Giesbert et bien d’autres) semblent parfaitement enchantés, franchement ravis qu’une personne ait été agressée sexuellement.

    Pas un mot pour la victime présumée, le jeune Jimmy Bennet dont le New York Times rapporte pourtant l’état de détresse. Mais des petits sourires satisfaits à l’idée qu’une féministe ait pu exercer sur un jeune garçon la domination qu’elle prétend combattre. Et on fait semblant de découvrir que l’on peut être victime ET bourreau, et qu’il est possible de lutter publiquement contre quelque chose dont on est soi-même coupable (souvenez-vous de Denis Baupin, les lèvres peinturlurées en rouge pour soutenir les droits des femmes).

    Mais oui, en effet, on peut être profondément surpris et écœuré par ce qu’on a présenté comme un véritable coup de théâtre (allez hop un autre poncif tant qu’à faire) sans être ni misogyne, ni faussement naïf, ni vouloir danser sur la tombe de #MeToo.
    Même stratégie que Weinstein, DSK et leurs défenseurs

    Quel que soit le fond de l’affaire, elle devrait surtout nous peiner pour la victime présumée d’abord, mais aussi pour Nimrod Reitman, l’étudiant ayant accusé la philosophe féministe Avital Ronnel d’agression sexuelle. Dans les deux cas, la victime est encore une fois escamotée au profit d’idéologies, mais est aussi niée par des féministes elles-mêmes.

    À LIRE AUSSI #MeToo : le retour de bâton médiatique… dans les pages de L’Obs

    Que penser, en effet, de la tribune de soutien à Ronnel rédigée par des chercheurs et chercheuses, dont Judith Butler, qui invoque « une campagne malveillante », mettant en avant la « stature » et « la réputation » de la philosophe comme si la célébrité ou un CV bien garni avaient déjà empêché quelqu’un d’être un violeur ? C’est exactement la stratégie adoptée par Weinstein, DSK et leurs défenseurs : crier à la cabale, faire de l’accusé un parangon de vertu, se préoccuper des conséquences sur sa carrière, en avoir rien à foutre de la parole des victimes.

    Il faut avoir l’honnêteté de dire que si le mouvement #MeToo peut être décrédibilisé, cela peut aussi se faire de l’intérieur.

    On ne sort pas grandies quand on arbore des airs vaguement complotistes en affirmant que les révélations du New York Times « [tombaient] bien pour décrédibiliser ces femmes qui dérangent ». Cela revient là aussi à adopter exactement les mêmes mécanismes que ceux que #MeToo est censé combattre : minimiser les agressions, mettre en doute la parole des victimes, héroïser l’agresseur présumé.
    Le besoin d’avoir des muses

    Reste que c’est une véritable gageure formulée par un autre article du quotidien new-yorkais : « Qu’arrive-t-il au mouvement #MeToo quand une féministe est accusée ? ». Rien, je crois, si l’on ne serre pas bêtement et aveuglement les rangs sans accorder aux victimes, aux faits, au travail des journalistes qui révèlent les enquêtes, le respect qu’ils méritent. On n’affaiblit pas un mouvement d’une telle ampleur si l’on reste honnête intellectuellement et cohérent avec la ligne défendue : lutter contre les agressions sexuelles.

    Ce que cette histoire interroge également, c’est notre besoin de personnaliser les mouvements, d’avoir des muses. Même si elles font bien le job. Oui, le discours prononcé par Asia Argento au festival de Cannes avait de la gueule et a eu une répercussion mondiale. Oui, il faut bien que les victimes, comme Rose Mac Gowan, s’expriment publiquement et on ne peut que louer leur courage quand elles s’engagent au-dela de propre cas.

    Mais #MeToo a pris une telle ampleur que l’on peut parfaitement continuer à mener le combat sans égérie. Les combats féministes sont trop vastes et importants pour prendre le risque de les lier à quelques têtes de gondoles.

    • ici un article sur l’affaire Ronell que je ne connaissait pas : http://www.slate.fr/story/165956/avita-ronell-nimrod-reitman-metoo-harcelement-sexuel

      « Bien que nous n’ayons pas eu accès au dossier, nous avons tous travaillé pendant de nombreuses années avec la Professeure Ronell, peut-on lire sur le blog d’un universitaire ayant partagé la lettre, Nous avons tous vu ses relations avec ses étudiants, et certains d’entre nous connaissons l’individu qui a mené cette campagne malveillante contre elle. »

      Après avoir rappelé leur « profonde et tenace admiration » pour la professeure, la lettre déplore « les dommages que cette procédure lui causent, et nous visons à inscrire dans des termes clairs notre objection à tout jugement produit contre elle. Nous maintenons que les allégations prononcées à son égard ne constituent pas de preuves, mais soutiennent plutôt l’attention malveillante qui a animé et soutenu ce cauchemar juridique ».

      « Nous témoignons de la grâce, de l’esprit affuté et de l’engagement intellectuel de la professeure Ronell et demandons à ce que lui soit accordé la dignité qu’elle mérite pour quelqu’un de cette stature internationale et de sa réputation. »

      Le New York Times et Quartz notent que la lettre rappelle les arguments utilisés pour contrer les enquêtes de harcèlement sexuel commis par des hommes : elle s’intéresse aux dommages potentiels sur la réputation de la chercheuse. Sans avoir eu accès au dossier, les soutiens certifient du côté malveillant et malhonnête de la plainte.

      Il a été par ailleurs reproché à l’étudiant d’utiliser un outil féministe comme le Title IX pour attaquer une féministe. Diane Davis qui dirige le département de réthorique de l’université du Texas, signataire de la lettre, précise au New-York Times : « Je soutiens, bien sûr, ce que le Title IX et le mouvement #MeToo essaie d’accomplir, leur effort pour confronter et éviter les abus, le fait de réclamer plus de justice. Mais, c’est pour cette raison qu’il est tellement décevant quand cette énergie incroyable de justice est retournée contre elle-même, ce que beaucoup de nous pensons qu’il s’agit dans ce cas. »

  • Quel avenir pour #MeToo après les accusations contre Asia Argento ? - La Parisienne
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/accusations-contre-asia-argento-metoo-ce-sont-des-milliers-de-femmes-20-0

    « L’arroseuse arrosée. On ne se méfie jamais assez des marchands de vertu, des donneurs et des donneuses de leçons. » Voilà comment l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert a réagi ce lundi matin aux accusations d’agressions sexuelles portées contre l’actrice italienne Asia Argento, l’une des principales dénonciatrices du producteur américain Harvey Weinstein.

    Ce lundi, le New York Times (NYT) a révélé que la quadragénaire, fer de lance du mouvement #MeToo, avait versé près de 400 000 dollars à l’acteur Jimmy Bennett pour réparer le traumatisme d’une relation sexuelle qu’ils auraient eue en 2013. Le jeune homme n’avait alors que 17 ans et l’actrice était de 20 ans son aînée.

    « C’est accablant parce que ça va affaiblir la parole de toutes les autres victimes #Metoo. Comment peut-on se présenter en justicière quand on se sait coupable ? », s’est encore interrogée Françoise Laborde, membre du CSA et du réseau Pour les femmes dans les médias (PFDM).

    LIRE AUSSI >Asia Argento, une porte-voix dans la tourmente

    A cette question, toutes les militantes féministes et dénonciatrices d’agressions sexuelles et de harcèlement, que Le Parisien a interrogées ce lundi, ont la même réponse. Sans se prononcer sur l’éventuelle culpabilité d’Asia Argento, toutes assènent qu’« une victime d’agression sexuelle, de viol ou de harcèlement n’est pas parfaite ! ».

    Noémie Renard, auteure d’« En finir avec la culture du viol » (Les Petits Matins, 2018), le résume ainsi : « On peut être à la fois victime et agresseur […] Comme Asia Argento aurait été violente, on estime qu’elle n’a pas pu subir d’agressions, ça n’a aucun sens. »
    « Personne ne peut avoir une vie irréprochable »

    « Il y a un empressement quasi-jubilatoire à se saisir de cette affaire pour tenter d’enterrer le mouvement MeToo », relève Alice Coffin. La co-fondatrice du collectif féministe La Barbe se dit « écœurée » par les réactions de certaines personnalités et estime que « cette affaire est un outil supplémentaire donné à ceux qui opposaient déjà une résistance acharnée à #MeToo ». La militante dénonce par ailleurs de « classiques tentatives de déstabilisation d’un mouvement ».

    Sous couvert d’anonymat, l’une des quatre élues EELV qui avaient accusé l’ancien député écologiste Denis Baupin de harcèlement et d’agressions sexuelles en 2016 confirme au Parisien l’existence d’un tel « mécanisme » : « Dès qu’on commence à parler, on va chercher tous nos écarts ». Celle qui devrait répondre dans les prochaines semaines à des accusations de diffamation se rappelle avoir « très vite vu des gens nous accuser de vouloir faire un coup politique, d’être des manipulatrices ». Et de confirmer : « Personne ne peut avoir une vie irréprochable mais ça n’autorise pas qu’on nous harcèle ou qu’on nous agresse. »

    De son côté, Sandra Muller, journaliste qui a lancé #balancetonporc, le pendant français de #MeToo, n’hésite pas à pointer du doigt un « système Weinstein » qui ferait tout pour étouffer les scandales.

    « Cette affaire tombe bien pour décrédibiliser ces femmes qui dérangent. Briser le silence coûte cher », estime Sandra Muller, nommée – parmi d’autres femmes — comme personnalité de l’année par le Time Magazine pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel. Selon la Française établie à New York, « ils vont essayer de démonter le mouvement au fur et à mesure, mais ça ne marchera pas ! ».
    « Continuer à faire exister le combat »

    Même son de cloche pour Alice Coffin qui considère l’affaire Asia Argento comme un « épiphénomène » qui va simplement « épuiser un peu plus les militantes féministes ». Ces dernières « devront redoubler d’énergie pour continuer à faire exister le combat ».

    Mais Asia Argento « n’est pas l’unique représentante de ce mouvement, rappelle toutefois Noémie Renard. #MeToo, ce ne sont pas seulement des stars de cinéma, ce sont des milliers de femmes. On ne peut pas remettre en cause leur témoignage. »

    #backlash

    • https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2323115-20180821-affaire-asia-argento-violences-sexuelles-question-pouvoir

      « Les gens vont utiliser cette histoire pour discréditer le mouvement. Ne les laissez pas faire. » Tarana Burke, la fondatrice du mouvement #MeToo, a réagi lundi aux révélations du New York Times sur l’argent versé par Asia Argento au jeune homme qui l’accuse d’agression sexuelle.

      « Nous sommes tous des humains imparfaits et nous devons tous être tenus responsables de notre comportement », estime Tarana Burke au sujet de l’actrice italienne, devenue une figure de proue du mouvement après ses accusations contre Harvey Weinstein.

      « J’ai toujours dit que le mouvement #Metoo était pour tout le monde, poursuit Tarana Burke, y compris ces jeunes hommes courageux qui parlent maintenant. On sera toujours bouleversés quand on entend les noms de nos personnes préférées en lien avec des affaires de violences sexuelles, sauf si on commence à parler moins des individus et davantage du pouvoir.
      « Les violences sexuelles sont une affaire de pouvoir et de privilège »

      « Les violences sexuelles sont une question de pouvoir et de privilège, estime-t-elle encore. Cela ne change pas si leur auteur est votre actrice, activiste ou professeur préféré, quel que soit son genre. »Elle a dit espérer qu’« à mesure que d’autres vont parler, en particulier des hommes, on se prépare à de difficiles conversations sur le pouvoir et l’humanité, le privilège et le préjudice. C’est moins un problème de crime et de châtiment que des blessures et de comment les prévenir. »

      L’actrice Rose McGowan, autre accusatrice d’Harvey Weinstein et figure de #MeToo, a dit avoir le cœur brisé après les révélations du New York Times, tout en appelant à la « mesure ». L’avocat d’Harvey Weinstein a lui dénoncé « l’hypocrisie » d’Asia Argento.

    • https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/2322983-20180820-affaire-asia-argento-bien-certains-vont-jeter-affaire-den

      Ce n’est malheureusement ni le premier, ni le dernier dossier de la sorte qui sortira. J’ai toujours prôné la dénonciation avec #Balancetonporc, et non la délation et l’anonymat. Or, là, c’est une source non identifiée qui a envoyé les documents au New York Times, qui plus est de manière cryptée. En plein procès Weinstein. Après l’arrestation pour possession de drogue de Rose McGowan puis les mails échangés entre le producteur et une victime de viol, nous entrons dans une nouvelle ère là. Constituer des dossiers va être le nouveau jeu. Weinstein a lancé des enquêtes sur toutes les femmes qui l’accusent, près de 100.
      Quelles conséquences pour le mouvement, faut-il qu’il se renouvelle ?

      J’ai du mal à me dire qu’Asia Argento se serait engagée comme elle l’a fait, si elle avait fait quelque chose de mal, qu’elle avait quelque chose à se reprocher. Mais le mouvement #MeToo et #Balancetonporc, ce n’est pas seulement elle, qui est d’ailleurs peu connue aux Etats-Unis, c’est aussi Rose McGowan, Alyssa Milano, etc. Bien sûr, certains vont se jeter sur l’affaire pour dénigrer tout le mouvement. Il ne faut pas leur donner plus de crédit que ça, ces 5 % sont ceux qui font le plus de bruit, et parfois de mal, car ils veulent garder le pouvoir et l’utiliser sur qui bon leur semble. Ceux qui vont crucifier Asia Argento sont les mêmes qui demandaient de ne pas condamner trop vite Weinstein​, d’attendre son procès.

  • Asia Argento excédée par les propos de Franz-Olivier Giesbert
    http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/asia-argento-excedee-par-les-propos-de-franz-olivier-giesbert_38f719f

    C’est par l’intermédiaire d’un tweet rageur qu’Asia Argento s’en est prise violemment à Franz-Olivier Giesbert après ses propos sur les victimes d’Harvey Weinstein. Dimanche 27 mai, dans l’émission Les Terriens du dimanche, le journaliste a jugé « hypocrite » les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc. Un jugement dont ce serait bien passé la comédienne.

    « Toutes les femmes, actrices ou non, qui ont été violées par Weinstein ou par des monstres inconnus, sont des survivantes et des sœurs », rappelle-t-elle sur son compte Twitter avant de s’adresser brutalement à l’éditorialiste : « Tandis que tous les hommes comme vous, Franz-Olivier Giesbert, qui tentent de préserver leur place dans le #patriarcat en humiliant les victimes, sont juste des putains d’enfoirés ».

  • Sandra Muller : « Ce n’est pas parce qu’on protège les femmes qu’on va entraver leur liberté sexuelle »
    http://www.liberation.fr/france/2018/02/09/sandra-muller-ce-n-est-pas-parce-qu-on-protege-les-femmes-qu-on-va-entrav

    Sandra Muller, 46 ans, est la créatrice du hashtag controversé #BalanceTonPorc, qui a mis le feu à Twitter le 13 octobre. Dans deux tweets consécutifs, cette journaliste française installée à New York appelait à dénoncer nommément les harceleurs et leurs pratiques. Pour Libération, elle a accepté, avec fougue, de revenir (par téléphone) sur les raisons de son initiative, trois mois après le début du mouvement international de libération de la parole féminine, auquel #BalanceTonPorc a contribué. Ces dernières semaines, Sandra Muller avait observé un « silence judiciaire » requis à la suite de la plainte en diffamation d’Eric Brion, son « porc » présumé et ancien patron de la chaîne Equidia qu’elle avait « balancé » dans son deuxième tweet.
    Pourquoi accepter de vous exprimer maintenant ?

    Aujourd’hui, je suis devenue une personnalité publique, et c’est mon devoir de continuer à assumer ma démarche. Je pense aux victimes et je me dis qu’il ne faut jamais lâcher et laisser retomber le débat. J’avais beaucoup parlé au début du mouvement, j’acceptais tous les entretiens des journalistes, c’était un peu la spirale infernale médiatique. Mais bon, je suis moi-même journaliste et je n’aime pas lorsqu’on me refuse une interview, donc c’était aussi par respect pour mes confrères. J’ai été ensuite soumise au respect du « silence judiciaire » durant quelque temps, après la poursuite en diffamation d’Eric Brion, mais j’ai à nouveau le droit de m’exprimer. J’en profite !
    Où en est cette poursuite en diffamation ?

    Début janvier, Eric Brion a décidé de porter plainte contre moi pour diffamation. Un changement de stratégie illogique puisqu’il avait reconnu les faits et s’était excusé fin décembre dans une tribune publiée par le Monde. Une fois la plainte déposée, il m’a aussi, via une mise en demeure, demandé de retirer mon tweet. J’ai refusé. Avec moi, l’intimidation, ça ne marche pas. Et puis ça ne rimait à rien : le tweet avait fait le tour du monde avec des captures d’écran… Je n’allais pas faire machine arrière, j’ai dit la vérité, je ne vois pas pourquoi je devrais la cacher. Concernant le calendrier judiciaire, je sais seulement que mon avocat doit rendre ses conclusions au tribunal le 9 mai.
    Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?

    Cette attaque en justice me donne encore plus de hargne ! Aujourd’hui, j’ai décidé de m’engager à fond dans la cause, en parallèle de ma carrière professionnelle. J’ai un livre en préparation et je suis en train de fonder une association pour lutter contre le harcèlement sexuel et les agressions dans le milieu du travail. J’aimerais suivre les entreprises pour voir si elles font des progrès en la matière, créer un fonds d’aide pour les victimes, offrir une aide juridique et psychologique… Avec mon avocat, Alexis Guedj, et son assistante Thaïs Boukella, on vient de juste déposer le nom de l’association : We Work Safe (1).
    Comment avez-vous traversé la période depuis le 13 octobre, ce jour où vous avez lancé #BalanceTonPorc ?

    Ce n’est que cinq ou six heures après mon tweet que j’ai vu les notifications dans tous les sens sur mon téléphone. J’étais déjà dépassée. Tout de suite, trop de médias, de tous pays, m’ont sollicitée et je n’étais pas prête pour tout ça. Alors je me suis mise en mode robot, sans avoir préparé aucun discours, et j’y suis allée avec mes tripes. Je n’ai vite plus vu le jour, j’étais crevée – sur une photo de l’AFP datant de deux jours après le début du mouvement, je ne me reconnais pas ! Aujourd’hui, j’en suis à 800 000 messages reçus concernant #BalanceTonPorc, c’est la folie. Le fait de vivre aux Etats-Unis ne m’a pas permis de prendre tout de suite conscience de l’ampleur du phénomène en France. Ce n’est que le 30 janvier, lorsque j’ai été invitée par l’Elysée et célébrée parmi les « héros 2017 » que j’ai pleinement réalisé les conséquences de mon initiative.
    Comment vous est venu #BalanceTonPorc ? Pourquoi avoir fait le choix de dévoiler dans votre tweet le nom de votre harceleur présumé ?

    C’était à l’heure du thé, j’étais avec une amie au téléphone et on se disait que les « pigs », comme était surnommé Harvey Weinstein, déjà en pleine tourmente, ne se limitaient pas seulement au monde du cinéma. J’ai tout de suite pensé à Eric Brion. Cette soirée m’est revenue en tête, surtout cette phrase : « Je vais te faire jouir toute la nuit. » Je voulais que ces propos restent dans l’esprit des gens comme ils étaient restés dans le mien. Pourquoi avoir décidé de donner son nom ? Sur le coup, la menace de la diffamation ne m’a même pas traversé l’esprit. Et puis, pourquoi je ne l’aurais pas mis ? A un moment donné, quand on dit la vérité, qu’on a toutes les preuves, je ne vois pas pourquoi on devrait continuer à protéger les harceleurs et autres agresseurs. Cela a sans doute aussi été plus facile pour moi parce que je ne travaillais pas avec cet homme [l’incident se serait produit dans le cadre du travail, au Festival de Cannes : Sandra Muller est journaliste à la Lettre de l’Audiovisuel et Eric Brion était à l’époque patron de la chaîne Equidia, ndlr].
    Certains dénoncent une « chasse aux sorcières » et de la « délation »…

    C’est recevable : comme dans un commissariat de police, certaines dépositions sont fausses. Pareil dans les manifestations, il y a des casseurs qui vont contredire le bien-fondé de l’action menée. Evidemment, le risque de mettre en l’air, à tort, la vie d’un homme me navre, et il peut y avoir des « dommages collatéraux ». Mais le bienfait du mouvement est tellement important ! Et il y a plus de victimes que de mythomanes. Aux Etats-Unis, on ne se pose pas trop la question, on n’hésite pas à dénoncer : il y a une culture de l’affichage, et peu d’innocents ont été « balancés » à tort sur la place publique. Il faut arrêter de faire passer les victimes pour les bourreaux, n’inversons rien.
    Que pensez-vous de la tribune des « 100 femmes », dont Catherine Deneuve et Catherine Millet, qui défendaient le « droit d’importuner » dans « le Monde » ?

    Elle m’a paru invraisemblable, rien n’était cohérent. Mais je ne suis pas là pour entrer dans le conflit, alimenter le buzz et donner de la valeur à leur argumentation erronée. Tout ce que je peux vous dire, c’est que cette tribune donne une très mauvaise image de la France et qu’elle a surtout déstabilisé certaines victimes. Bien sûr, tout le monde a le droit d’expression, mais ce genre d’acte de désolidarisation a découragé certaines femmes à libérer leur parole. Certaines d’entre elles m’ont envoyé des messages pour me faire part de leur hésitation. Du style : si je parle, est-ce que je deviens une puritaine avec la croix autour du cou ?
    Cette tribune n’est pas la seule à accuser les mouvements #BalanceTonPorc et #MeToo d’alimenter un climat moralisateur, réactionnaire…

    Rose McGowan et Asia Argento sont-elles des figures du puritanisme ? Il faut arrêter un petit peu ! Ce n’est pas parce qu’on protège les femmes qu’on va entraver leur liberté sexuelle. On n’enlève rien, on ajoute seulement quelque chose de positif. Idem, certains nous accusent de vouloir entrer dans une « guerre des sexes » et je trouve cela consternant. Bien sûr que les hommes peuvent continuer à draguer, ce serait déplorable autrement, mais il y a quand même différentes étapes dans la « séduction ». Et je ne nie pas les violences sexuelles dont les hommes peuvent être victimes ! Dans le numéro du Time Magazine consacré au mouvement de libération de la parole, il y a le portrait de deux de ces hommes, et je trouve cela primordial.
    Vous considérez-vous comme féministe ?

    Si on parle de ces féministes qui signent le manifeste des 343 salopes et qui, derrière, prennent la parole au nom de la « liberté d’importuner », non merci ! Avant toute cette histoire de #BalanceTonPorc, je n’étais ni activiste, ni féministe née, ni rien du tout. Je suis simplement issue d’une famille matriarcale de trois générations dans laquelle je n’ai pas eu besoin de me faire une place par rapport aux hommes. « Silence Breaker », « briseuse de silence », comme m’a surnommée le Time Magazine, je trouve que ça me va mieux. Moi je ne me sens pas féministe, je suis une justicière, une grande gueule, et là, en l’occurrence, c’est tombé sur une cause en faveur des femmes.
    Aux USA, les « porcs » ne cessent de tomber. Que pensez-vous de ce qui se passe (ou ne se passe pas assez) en France ?

    Je crois que les femmes sont plus puissantes aux Etats-Unis et qu’on prend leur prise de parole au sérieux. Quand une femme se dit victime outre-Atlantique, on ne va pas remettre en doute ses propos comme on peut le faire en France. Au contraire, on va tout de suite écouter ce qu’elle a à dire et essayer de la protéger au mieux. Peut-être que c’est une question culturelle. En France, on a peut-être ce côté latin, un peu macho. En tout cas, c’est ce que pensent les Américains. Difficile de les contredire…

    (1) https://www.gofundme.com/balancetonporc
    Anaïs Moran

    • Il faudrait aussi chercher de quoi le mot féministe est devenu synonyme et à quelle occasion.
      Ça m’a questionné de comprendre que la loi sur l’avortement est passée au moment où les femmes commençaient à s’entraider pour ne plus en crever et qu’elles se formaient avec l’aide de médecins en communauté scientifique alternative très prometteuse. Que le pouvoir des médecins et des hommes politiques se devait de faire rentrer dans le champ législatif ce qui était en train de leur échapper. Et tant qu’elles en crevaient tout allait bien.

      A chaque fois finalement que l’on a dit aux femmes ce qu’il fallait qu’elles pensent ou qu’elles fassent, elles se sont retrouvées à payer très cher ensuite leur nouvelle subordination. On ne se défait pas des systèmes de dépendances aussi bien ancrés dans les interstices du quotidien, les déplacements se sont faits à d’autres niveaux de transactions sociales, comme la liberté sexuelle par l’assujettissement des corps.
      Ma supposition est que les féministes militantes des années 70 ont du exercer, avec raison, du pouvoir pour convaincre de la nécessité d’agir pour s’émanciper, construisant une image de femme forte ayant temps et argent pour s’instruire et engager la révolte et l’émancipation. Pas vraiment à l’image des travailleuses qui trimaient pour survivre.
      Petite phrase piquée à @philippe_de_jonckheere

      Vous remarquerez que les gens qui souffrent le plus
      Se sentent illégitime pour témoigner
      Cela devrait vous faire réfléchir

      Je ne sais plus qui disait que pour penser la révolte il faut avoir le ventre plein.

      D’autre part, pour Libé qui fait l’interview, il est plus facile de faire passer le message de quelqu’un qui ne se revendique d’aucun mouvement pour ensuite remettre le couvercle. Oui il y a twitter, mais le choix des « têtes d’affiches » ce sont les #médias_massifs qui l’exerce ensuite.

  • Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
    http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler

    les femmes ont trois possibilités :

    Se soumettre dans le silence et la rage
    Se révolter, au risque d’être victimes de violence
    Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
    Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :

    Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.

    [Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
    Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
    [Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.

    • Je cherche la liste complète de ces prétendues 100 femmes et dans le meilleur des cas je trouve une 15-20 ène de noms. Sur la tribune féministe qui y répond les signatures sont toutes mentionnées https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-

      Le titre de la tribune violophile de Peggy Sastre est quant même pas claire. « La liberté d’importuné » j’avais cru que c’était la revendication de la part de femmes d’avoir le droit d’agresser les agresseurs, de harceler les harceleurs et d’humilier les humilieurs, ou alors la revendication d’une sexualité féminine prédatrice.

      Mais bien sur il y a #inversion_patriarcale C’est pas la « liberté d’importuné » que ce femmes revendiquent, c’est pas une liberté pour elles mêmes, ni une liberté pour les femmes. C’est la liberté pour les hommes d’importuner n’importe quelle femme, n’importe ou, n’importe quant et n’importe comment.

      Parceque je vois pas trop ce qui empêche ces 20 femmes (prétenduement 100) d’être « importunées ». Elles peuvent très bien ne pas dénoncer les agressions qu’elles subissent et taire les viols qui ont été perpétrés contre elles. Elles peuvent aussi choisir d’interagir sexuellement avec des hommes qui se comportent comme des bourgeois du XIXeme.

      La liberté revendiqué ici c’est la liberté de ne pas être libre. Comme disait l’autre « la liberté c’est l’esclavage »

      Par rapport à Catherine Millet j’avais raté ses déclarations de décembre dernier sur le viol qui sont des enfilades de sophisme et d’inversion patriarcales
      http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/quand-catherine-millet-regrettait-pas-avoir-ete-violee-pas-grave-traumati

      Ça c’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol on s’en sort.

      Inversion car on ne peu pas consentir au viol.
      Sophisme car, on se sort de tout, tant qu’on en est pas mort·e. C’est un peu le principe d’être en vie, être en vie ca veut dire qu’on se sort de tout jusqu’au jour ou on s’en sort pas et on en crève.
      Cruauté cynique aussi puisque ce que veux dire cette phrase c’est que les victimes de viol qui dénoncent le viol qu’elles ont subi sont des puritaines qui font des histoires pour rien.

      Pour elle, « l’intégrité » des femmes n’est pas touchée après un viol puisque la conscience reste « intacte ». Elle a cependant souligné que « si la fille était vierge d’accord il lui manque désormais quelque chose » avant d’ajouter qu’elle considérait qu’il était « plus grave » de perdre un ou plusieurs membres dans un accident de voiture.

      C’est une variation du « y a pas mort d’homme ».

      On retrouve cette comparaison du viol à un accident qui est l’idée centrale du manifeste ; ne surtout jamais nommé les agresseurs quitte à prétendre qu’il n’y a pas d’agression, seulement des accidents.

      Pour le sophisme, d’un coté elle reproche aux victimes d’intégré une vision d’elles même qui serait traditionaliste et pourtant elle utilise le concept de virginité. La virginité c’est l’expression d’une souillure intrinsèque à la sexualité. En face de la vierge il y a la salope et rien d’autre. Elle parle d’un manque de quelquechose, et c’est pas si grave d’être violé une fois qu’on la perdu ce quelquechose. Si il manque quelquechose à une femme elle n’a plus de valeur ni d’alternative, la soumission et le silence. Angot dirait « On se débrouille ».

      Mais par contre ça m’est arrivé d’avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement. Parce que voilà c’était plus facile de céder à la personne ou parce que c’était une partouze et qu’on était en groupe.

      Elle confirme cette idée, une fois que la vierges a été souillé par un homme, elle est irrémédiablement souillé. Plus aucun homme ne peut la salir. Les femmes dé-viérgées n’ont plus aucune raison de refusé la sexualité avec tout homme qui en ferais la demande.
      D’un coté Millet refuse aux femmes de pensé que la sexualité puisse être une souillure, mais de l’autre elle fonde son système de valeur sur la notion de souillure.

      #violophilie #anti-féminisme #victim_blaming #blâmer_la_victime #silenciation #victime #vierge #virginité

    • J’ai ôté le portrait de Catherine Deneuve suite à la lecture d’un message.
      Jusqu’à présent toutes les photos parues sont retouchées sauf celle qui illustre la tribune qui elle est brute.
      1 On replace CD dans son age pour assoir le texte de la tribune.
      2 On fait monter le commentaires sexistes sous le portrait pour annimer les débats.

    • http://www.le-blog-de-la-pintade.fr/2018/01/reponse-a-catherine-deneuve-pas-neuve-et-sa-clique.html

      – Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
      – Catherine Millet (critique d’art, écrivain)
      – Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
      – Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
      – Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)
      – Alexandra Alévêque (journaliste)
      – Kathy Alliou (curatrice)
      – Françoise Arnaud (historienne de l’art)
      – Celina Barahona (consultante marketing)
      – Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
      – Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
      – Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
      – Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
      – Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
      – Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
      – Linda Blake Pibarot (traductrice)
      – Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
      – Christine Boisson (actrice)
      – Ariane Bouissou (journaliste)
      – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
      – Sophie Cadalen (psychanalyste)
      – Farideh Cadot (galeriste)
      – Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
      – Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
      – Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
      – Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
      – Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
      – Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
      – Véronique Coquet-Caubère (productrice)
      – Sabine Dauré (viticultrice)
      – Catherine Deneuve (actrice)
      – Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
      – Christine Domine (professeur)
      – Nathalie Dray (journaliste)
      – Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
      – Méline Engerbeau (entrepreneuse)
      – Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
      – Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
      – Marguerite Ferry (paysagiste)
      – Adeline Fleury (écrivain)
      – Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
      – Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
      – Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
      – Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
      – Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l’Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
      – Christine Goémé (femme de radio)
      – Reine Grave (vidéaste)
      – Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
      – Cécile Guilbert (écrivain)
      – Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
      – Anne Hautecoeur (éditrice)
      – Marie Herbreteau (graphiste)
      – Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
      – Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
      – Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
      – Rachel Laurent (artiste)
      – Sylvie Le Bihan (écrivain)
      – Anne-Marie Lesage (retraitée)
      – Myriam Le Strat (dentiste)
      – Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
      – Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
      – Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
      – Christine Lombard (créatrice de mode)
      – Joëlle Losfeld (éditrice)
      – Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
      – Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
      – Valérie Maës (actrice et vidéaste)
      – Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
      – Claire Margat (critique d’art, traductrice)
      – Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
      – Isabelle Martin (enseignante)
      – Christelle Mata (attachée de presse)
      – Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
      – Karine Miermont (écrivain)
      – Anne Morelli (professeure à l’Université libre de Bruxelles)
      – Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
      – Latifa Najar (retraitée)
      – Natacha Nikouline (photographe)
      – Karine Papillaud (journaliste littéraire)
      – Julia Palombe (chanteuse, auteur)
      – Nelly Perotin (retraitée)
      – Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
      – Sylvie Pierson (secrétaire)
      – Francesca Piolot (productrice radio)
      – Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
      – Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
      – Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
      – Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
      – Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
      – Nora Sahara (journaliste et infirmière)
      – Sylviane Sainclair (retraitée)
      – Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
      – Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
      – Hélène Soulodre (documentaliste)
      – Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
      – Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
      – Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
      – Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
      – Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
      – Christine Van Acker (auteur)
      – Roxane Varone (chirurgienne)
      – Alexandra Varrin (écrivain)
      – Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
      – Martine Vercruysse (animatrice)
      – Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
      – Caroline Vié (journaliste et romancière)
      – Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
      – Evelyne Vitkine (consultante en marketing)

    • Merci @touti pour la liste
      Je voie qu’il y a – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne) - je me souviens d’une emission de radio dans laquelle elle niait les violences gynécologiques et obstétricales mais je le retrouve pas, ca a du disparaître avec @audeV

      J’en profite pour archiver ca :

      Mercredi soir, sur le plateau de BFMTV, Caroline De Haas, qui a elle-même été victime de viol, s’est retrouvée face à l’une des signataires de la tribune du Monde, Brigitte Lahaie. Dans l’émission NewséCompagnie menée par Nathalie Levy, les deux femmes s’interrogeaient sur la façon de redonner aux femmes la puissance de leur corps.

      « Il y a un truc très simple, c’est d’arrêter les violences, affirme alors Caroline De Haas. Parce que les violences, elles empêchent la jouissance. Quand vous avez été victime de viol, vous jouissez moins bien en fait, en général. » Brigitte Lahaie, qui a longuement animé sur RMC Lahaie, l’amour et vous, répond alors : « On peut jouir lors d’un viol, je vous signale. »

      https://www.lexpress.fr/actualite/medias/on-peut-jouir-lors-d-un-viol-je-vous-signale-brigitte-lahaie-choque-sur-bfm

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      J’archive aussi les declaration de Deneuve sur le viol perpetré par polansky :

      « C’est une jeune fille qui avait été amenée chez Roman par sa mère, qui ne faisait pas son âge de toute façon », avait déclaré l’actrice le 16 mars dernier. « Et de toute façon, on peut imaginer qu’une jeune femme de 13 ans puisse faire 15, 16 ans. Il ne lui a pas demandé sa carte de visite. Il a toujours aimé les jeunes femmes. J’ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif », avait-elle conclu.

      http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/05/03002-20170705ARTFIG00310-affaire-polanski-les-propos-de-catherine-deneuve-

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      Meme sujet discuté ici aussi ; https://seenthis.net/messages/658841

    • Non c’est pas celui là car avec Taddei et Peggy Sastre je me serais pas infligé ca. C’est une autre emission probablement sur france culture. Je vais voire si je la retrouve.

      Je pense que c’était l’émission dont il est question ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/07/20/debat-sur-les-maltraitances-medicales-sur-france-inter-
      C’est pas france cul c’est france inter.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-17-juillet-2017

    • Il est insupportable pour ces femmes, non qu’elles imaginent que le monde va s’écrouler si elles ne sont plus traitées comme des objets par les hommes, mais que d’autres femmes puissent sans autorisation réclamer leur libération. Quelle déchéance de perdre leur position de pouvoir de représentation face à l’ensemble les #meetoo qui ont gravé leur souffrance du patriarcat dans l’anonymat d’un mouvement de grande ampleur. Qui a besoin d’entendre déclamer d’une voix tellement égoïste ces femmes de droite, ultime ressort du patriarcat qui s’étouffe dans ces soubresauts fétides. A part le système lui même pour maintenir l’illusion de la liberté de quelques élues. Ce n’est pas pour elles qu’elles réclament la subordination face aux hommes,mais pour faire taire toutes ces femmes courageuses, les punir d’avoir oser prendre la parole sans les prévenir.

      Je vois bien un banquet de femmes, ou certaines refuseraient d’être serveuses, soubrettes, debouts toute la soirée et renverseraient les plats de bites en gelée sur la tête de ces privilégiées.

    • Jolie image @touti très inspirante !

      Je trouve quand même qu’elle font très fin d’époque comme le disait @odilon et qu’elles s’autosabotent merveilleusement toutes seules. Je rapportait toute à l’heure les propos de Millet et Lahaie à mes voisin·es qui trouvaient quand même un peu que la galanterie et la séduction sont a distingué. Mais illes ont été horrifiés et ont revu leur jugement sur ce manifeste (bon c’est des voisin·es cools et très à gauche celleux-là).

      Je pense que c’est une belle opportunité de poursuivre et affiner la discutions sur la sexualité patriarcale. Leur manifeste maintiens la tension et réactive l’attention sur les violences sexuelles et ca fait des exemples précis de culture du viol à déconstruire. J’ai presque envie de dire merci à ces femmes de droite tellement elles y vont franco de porc.

      En plus c’est un bon outil pour détecté les machos et les toxiques, y compris chez les gauchistes : https://seenthis.net/messages/659363

    • Deneuve hier a écrit dans libé pour essayé de se rattraper aux branches tout en réaffirmant ce qu’elle à écrit.
      D’abord elle ne manque pas de montrer son mépris pour Brigitte Lahaie, qui n’est manifestement pas de même monde que les autres signataires car les propose de Millet encore plus choquant ne sont pas dénoncés.
      Ensuite elle dit que le manifeste ne dit pas que le harcelement c’est bien mais il dit que le harcelement c’est pas grave et qu’il faut etre puritaine pour en faire une histoire et qu’on devrait avoir de la peine pour les frotteurs plutot qu’autre chose. Il dit aussi que les victimes confondent drague maladroite et harcelement alors que cette confusion on la trouve dans ce manifeste. Le texte dit aussi que les utilisatrices et utilisateurs (les hommes victimes sont totalement effacés par ce manifeste) sont dans la haine des hommes et la haine de la sexualité.
      En somme elle s’excuse de ce qu’elle a dit mais elle dit qu’elle a rien dit de mal (B.Lahaie a fait pareil). Technique de faux-cul qui a toujours rien compris au problème.
      Il y a quand meme une différence avec l’apologie de la séduction à la française de l’époque DSK, c’est que cette fois les signataires de ces tribunes pro-viol, pro-violences sexuelles sont contraintes de s’excusé, meme si elles le font hypocritement sans comprendre.
      Au passage j’étais étonné de pas trouvé Iacub sur ce manifeste mais elle a quand même fait un papier sur libé que j’ai pas lu et pas envie de lire.

    • contribution de B.B :

      « Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »

  • J – 101 : Des fois je tombe sur des murs d’incompréhension. Je ne comprends pas ce que d’autres comprennent. Cela me rendrait presque malheureux.

    Ainsi ce soir projection suivie d’un débat en compagnie du chef opérateur du film Diamond Island de Davy Chou. La présentation du film est pour le moins enthousiaste, on va voir ce que l’on va voir. Et en plus on pourra discuter tout notre saoul avec le très talentueux chef opérateur de toutes sortes de questions d’images, je m’en lèche les babines d’avance.

    Quand apparaît enfin le générique après une heure quarante de plus compact des ennuis de ma part, je suis très tenté de ramasser vite fait mes affaires et de rentrer dare-dare à la maison voir si des fois je ne pourrais pas travailler aux dernières pages de Qui ça ? dans le garage, mais une chose m’en empêche, nous ne sommes pas très nombreux dans la salle à avoir bravé les intempéries, disons plutôt le froid de saison, présenté en ce moment comme une vague sans précédent — enfant j’ai le vague souvenir, ou est-ce mon père qui m’en a parlé, d’un titre de France-Soir : centième jour de gel consécutif , je dis cela je ne dis rien, alors ne dis rien comme diraient mes enfants — je sais que Nicolas se démène pour ce qui est d’organiser de telles rencontres, et il y en a de très chouettes, Antoine Barraud venant présenter le Dos rouge , Luc Dardenne venant présenter la Fille inconnue , Jean-François Deleuze venant nous parler de génétique après The Boys from Brazil , soyons à la hauteur, restons dans les rangs et gardons-nous d’intervenir, la fois dernière avec Close Encounters With Vilmos Zsigmond ça s’est à moitié bien passé, et si cela se trouve, je vais peut-être rétrospectivement comprendre ce que je n’ai pas compris.

    En fait dès le premier plan je n’ai pas compris où était la grande qualité des images, cadrage indigent, lumière sans contraste, couleurs qui bavent, image numérique incapable d’absorber les hautes lumières notamment celle d’un ciel blanc qui bave, je me suis dit que cela ne démarrait pas très bien. Ensuite la scène du départ du taxi brousse et la figure de l’oncle qui disparait derrière la poussière soulevée par la voiture, travelling arrière m’a paru être un immense poncif de cinéma. Par la suite il y a deux sortes de scène, celles de jour qui continuent de présenter cette problématique d’un traitement très inégal de la lumière et celles de nuit et là il faut reconnaître que les images ne sont pas sans qualité, en grande partie aidée par la très faible profondeur de champ et du coup l’irisation des lumières de la ville en arrière-plan, quelques couleurs vives, voire très vives quand on se retrouve en boîte de nuit et là on n’évite pas non plus un grand stéréotype du cinéma depuis quelques temps, toutes sortes d’effets d’images de la fièvre du samedi soir, en revanche une très chouette scène intimiste entre les deux frères avec la bande-son qui les isole en dépit du raffut de la boîte de nuit. Et puis, c’est bien tout ce que j’ai vu dans ce film.

    Il y a apparemment une narration lente, voulue telle, qui de temps en temps entend nous ouvrir les yeux sur tel ou tel élément de la société cambodgienne contemporaine, mais sans grande idée de suite, le débat après la projection tentera de nous dire cela parle de l’amnésie du peuple cambodgien envers la dictature de Pol Pot, franchement y trouver le moindre signe dans ce film c’est avoir une imagination très débridée, ou alors j’ai vraiment raté plusieurs trains de suite. Il y a bien quelques personnages, mais entre eux règne une psychologie plus pauvre encore que celle de la Guerre des étoiles ? et du coup j’en viens à ma demander si des fois ce ne serait pas cela la clef de compréhension, le lien entre Darth Vador et Pol Pot, mais je dois me tromper, c’est quand même drôlement capillotracté.

    Et ce qui est bien embêtant c’est comment là où je pensais que le débat allait me permettre de comprendre ce que j’avais manqué, nous étions vendredi soir, la semaine avait été fatigante, mon attention n’était sans doute pas à son niveau le plus haut, et bien il n’a fait que confirmer que tout dans ce film était en fait à la surface des choses, évanescent, extrêmement suggestif, un peu comme les tentatives assez risibles d’un Olivier Assayas de nous parler des ravages de la mondialisation dans Boarding gate , sans comprendre que son obsession érotique envers un actrice très médiocre, qui doit passer la moitié du film en sous-vêtements ou à courir en nage et les cheveux au vent — Asia Argento, jugez à la fois de la médiocrité de l’actrice et de la subtilité de l’érotisme — n’est pas le biais le plus convaincant qui soit pour un cours d’économie ou de ce qu’il en a compris, de la même manière une certaine obnubilation pour les corps jeunes dans Diamond Island , fait largement obstruction à toute autre considération.

    Encore du cinéma dont la préoccupation majeure est purement décorative, tentant après coup d’embarquer dans son sillage d’effets esthétisants des considérations autrement plus sérieuses, et ne se rendant pas compte que, ce faisant, elle fait de ces sujets infiniment plus périlleux à traiter de simples éléments du décor.

    C’est moins flagrant que dans le Fils de Saul de Lazslo Nemes, ça n’en est pas moins coupable.

    #qui_ca

  • Signataires de la pétition pour Roman Polanski / All signing parties to Roman Polanski’s petition - SACD
    http://www.sacd.fr/Tous-les-signataires-de-la-petition-All-signing-parties.1341.0.html ?

    #souteneurs #showbiz #viol #pédophile

    Roman Polanski a été informé des nombreux témoignages envoyés jusqu’à maintenant et vous remercie de votre soutien.

    Roman Polanski has been informed of the large number of messages that have been sent to him so far and thanks you for the support you keep giving him.

    [dernière MAJ : 29 octobre 16h / last update : october 29th - 4pm]

    Olivia A. Bugnon, Michael A. Russ, Erika Abrams, Marguerite Aflallo, Fortunio Aflallo, Stéphane Agussol, Fatih Akin, Yves Alberty, Stephane Allagnon, Brice Allavoine, Woody Allen, Pedro Almodovar, Gianni Amelio, Greta Amend, Wess Anderson, Michel Andrieu, Roger Andrieux, Pascale Angelini, Yannick Angelloznicoud, Jean-Jacques Annaud, Bernard Anne, Tomas Arana, Frédéric Aranzueque-Arrieta, Alexandre Arcady, Fanny Ardant, Asia Argento, Judith Arlt, Marie-Hélène Arnau, Stéphane Arnoux, Darren Aronofsky, Stéphanie Arques-Voitoux, Olivier Assayas, Alexander Astruc, Simone Audissou, Gabriel Auer, Jennifer Augé, Zdzicho Augustyniak, Alexandre Babel, Vladimir Bagrianski, Jean-Yves Bainier, Hélène Bainier, Lubomila Bakardi, Fausto Nicolás Balbi, Eleonor Baldwin, Jean-François Balmer, Alberto Barbera Museo nazionale de Torino, Sylvie Bardet-Borel, Ruth Barensteiner, Luc Barnier, Christophe Barratier, Ernest Barteldes, Carmen Bartl, Pascal Batigne, Sylvette Baudrot, Anne Baudry, Henning Bauer, Tone Bay, Juan Antonio Bayona, Xavier Beauvois, Liria Begeja, Matthieu Béguelin, Gilles Behat, Jean-Jacques Beineix, Marco Bellochio, Yannick Bellon, Florence Bellone, Monica Bellucci, Véra Belmont, Jacqueline Belon, Jean-Marc Benguigui, Djamel Bennecib, Saïd Ben-Said, Luc Béraud, Jean-Pierre Berckmans, Jacob Berger, Christof Berger, Alain Berliner, Gael Garcia Bernal, Pascal Berney, Xavier Berry, Jean-Paul Bertin, Bernardo Bertolucci, Giuseppe Bertolucci, Jean-Marie Besset, Nico Beyer, Marlène Bisson, Arnstein Bjørkly, Lucien Blacher, Jean-Marc Bloch, Léa Bloch, Marks Blond, Catherine Boissière, Anne-Sylvie Bonaud, Olivier Bonnet, Thierry Boscheron, Renata Bosco, Freddy Bossy, Claudia Bottino , Jacqueline Bouchard, Louise Anne Bouchard, Patrick Bouchitey, Cédric Bouchoucha, Paul Boujenah, Patrice Bourbon, Frédéric Bourboulon, Jérôme Bourgon, Etienne Boussac, Christine Bouthemy, Katia Boutin, Elizabeth Brach, Ian Brady, Jacques Bral, Sophie Bramly, Paulo Branco, Patrick Braoudé, Guila Braoudé, Edwin Brienen, Adrien Brody, Stéphane Brodzki, Isabelle Broué, Max Brun, Merima Bruncevic, Bastien Brunel, Caroline Brunner, Anne Burki, André Buytaers, Anthony Byrne, Come Caca, Marco Cacioppo, Gerald Calderon, Monica Cannizzaro, Peggy Carajopoulou-Vavali, John Carchietta, Christian Carion, Angela Carlin, Henning Carlsen, Jean-Michel Carré, Esteban Carvajal Alegria, Lionel Cassan, Bryan Cassiday, Pascale Castioni, Miss Catadler, Steve Catieau, Morgane Caux, Mathieu Celary, Pedro Celestino, Teco Celio, Muriel Cerf, Dabiel Chabannes, Thierry Chabert, Chagi, Jean-Yves Chalangeas, Daniel Champagnon, Christophe Champclaux, Georges Chappedelaine , Litseselidis Charalampos, Yann Charbonnier, David Charhon, Fabienne Chauveau, Claire Chazal, Valérie Chemarin, Patrice Chéreau, Hubert Chertier, Brigitte Chesneau, Marie-Christine Chesneau, Michel Chevalier, Franck Chevalier, Mishka Cheyko, Catherine Chiono, Catherine Chouchan, Elie Chouraqui, Alex Cichy, Souleymane Cissé, Jean- Pierre Clech, Henri Codenie, Robert Cohen, Olivier Cohen, Lilia Cohen Decerisy, Catherine Colassin, Suzanne Colonna, Jean-Paul Commin, Andrea Concato, Patrick Conrad, Anne Consigny, Alain Cophignon, Antony Cordier, Alain Corneau, Jérôme Cornuau, Bruno Coulais, Guy Courtecuisse, Miguel Courtois, Antoine Courtray, Christiane Courvoisier, Guillaume Cousin, Morgan Crestel, Rudyard Cretenet, Dominique Crevecoeur, Alfonso Cuaron, Estelle Cywje, Isabelle D. Philippe, Nicola D’Ugo, Frédéric Damien, Sophie Danon, Bill Darbyshire, Olivier Dard, Luc et Jean-Pierre Dardenne, Isabelle Dassonville, Sophie Davidas, Robin Davis, Bruno de Almeida, Marion de Blaÿ, Agnès de Kergorlay, François de Lamothe, Hervé de Luze, Artus de Penguern, Valérie de Saint-Do, Wim De Temmerman, Virginie De Wilde, Christel de Wit, Olivier Debert, Viviane Decuypere, Guillermo del Toro, Alain Delannoy, Benoît Delmas, Michel Deloore, Jonathan Demme, Nicolaine den Breejen, Ruud den Dryver, Louisa Dent, Caroline Deruas, Edwin Dervaux, Dante Desarthe, Romain Desbiens, Sophie Deschamps, Thomas Desjonquères, Alexandre Desplat, Chris Devi, Rosalinde et Michel Deville, Guillaume D’Ham, Christelle Didier, Dieter Diependaele, Anne-Sophie Dinant, Kathrin DiPaola, Claire Dixsaut, Julien Doger, Catherine Doire, Xavier Dolan, Fanny Dollé-Labbé, Helen Donlon, Ariel Dorfman, Kristen Doty, Jean Douchet, Thierry Drean, Fabrice du Welz, Marina Duarte Nunes Ferreira, Nicholas Dubreuil, Danièle Dubroux, Martine Dugowson, François Duhamel, Sissi Duparc, Jean Dusaussoy, Verlaine Eddy, Daniel Edinger, Yaniv Elani, Majka Elczewska, Benoît Eliot, Gerónimo Elortegui, Elrem, Sam Enoch, Peter Lucas Erixon, Ernest, Ann Eyckmans, Nicolas Fagard, Jacques Fansten, Joël Farges, Gianluca Farinelli (Cinémathèque de de Bologne), Etienne Faure, Pierre Antoine Faure, Guy Ferrandis, Maud et Romain Ferrari, Michel Ferry, Jean Teddy Filippe, Aurélie Fiorentino, Alan Fischer, Bob Fischer, Martine Fitoussi, Sebastian Fleischhacker, Joy Fleury., Michael Flynn, Hugues Fontenoy, Scott Foundas, Werner Fraai, Jean-Robert Franco, Stephen Frears, Patrick Frégonara, Marion Frelat, Thierry Frémaux, Christine Freret, Marc Freycon, Nadine Fruchard, Sam Gabarski, Dominique Gadoin, Jean Francois Gaillard, René Gainville, Sara Gandolfi, Fernand Garcia, Matteo Garone, Vincent Garreau, Philippe Garrel, Yves Gasser, Tony Gatlif, Catherine Gaudin-Montalto, Jean-Marc Gauthier, Costa Gavras, Christiane Gehl-Gabadou, Nathalie Geiser, Lizi Gelber, Isabelle Gély, Jean-Marc Ghanassia, Alain Gil, Véronique Gillet, Terry Gilliam, Christian Gion, Zbiggy Giovanos, Agata Giovanos, François Girault, Stéphane Gizard, Michaël Goldberg, Nelson Gonzalez, Carlos Miguel Bernardo González, Charles Andre Gordeaux, Christophe Goumand, Yann Gozlan, Michel Gras, Eric Gravereau, Martin Gregus, Dominique Greusard, Thierry Grizard, Serge Grünberg, Geoffroy Guerrier, Florent Guézengar, Marc Guidoni, Laurence Guillat, Bernd Günther, Marta Gutowska, Michele Hababou, Mikael Håfström, Lesly Hamilton, Catherine Hargreaves, Ronald Harwood, Dimitri Haulet, Geert Heirbaut, René Heitz, Buck Henry, Michèle Henx, Nicole Herbaut de Lamothe, Ingrid Herbert, Thoralf Herz, Siegfried Hettegger, David Heyman, Laurent Heynemann, Joshua Highfield , Patrick Hirigoyen, Fritz Erik Hoevels, Dominique Hollier, Isabelle Hontebeyrie, Frédéric Horiszny, Andreas Horvath, Robert Hossein, Igor Hrovatic-Hanover, Jean-Loup Hubert, Wendy Hudson, Allison Hull, Alejandro Gonzalez Inarritu, Luce Jaccard, Gilles Jacob, Eric et Veronique et Nicolas Jacquelin, Olivier Jacquet, Just Jaeckin, Thomas Jahn, Olivia Janik, Olivier Jansen, Nihad Christian Jarallah, Jean-Baptiste Jay, Anne Jeandet, Marie Jergan, Alain Jessua, Renate Jett, Sébastien Jimenez, Arthur Joffé, Pierre Jolivet, Kent Jones (World Cinema Foundation) , Erik Jørgensen, Emmanuelle Jossifort, Peter Josy, Florence Joutel, Rémy Jouvin Bessière, Alexandra Julen, Paola Jullian, Roger Kahane, Pierre Kalfon, Elisabeth Kalinowski, Michel Kammoun, Pascal Kané, Reena Kanji, Nelly Kaplan, Wong Kar Waï, Katylodola, Elisabeth Keplinger, Nicolas Kermel, Darius Khondji, Nathalie Kiener, Ladislas Kijno, Luc Kinsch, Muriel Kintziger, Richard Klebinder, Jonathan Klein, William Klein, Harmony Korinne, Jan Kounen, Andrzej Krakowski, Chantal Krakowski, Sylvia Kristel, Hanna Kudelski, Diane Kurys, Elzbieta Kusak-Majchrzak, Emir Kusturica, Irene Kuznetzova, Jean Labadie, Eliane Lacroux, Eric Lagesse, Michel Laigle, Stéphane Lam, John Landis, Claude Lanzmann, David Lanzmann, André Larquié, Pauline Larrieu, Jacques et Françoise Lassalle, Marc Latil, Carole Laure, Christine Laurent-Blixen, Pierre Laville, Emilien Lazaron, Junille Le Pesteur, Eric Le Roy, Pierre Le Scouarnec, Fábio Leal, Pawel Lech, Vinciane Lecocq, Eric Lecocq, Patrice Leconte, Linda Lefebvre, Béatrice Lefoulon, Catherine Legal, Delphine Legros, Claude Lelouch, Jean-louis Lemierre, Ann Lemonnier, Julieta Lencina, Alain Lenglet, Gérard Lenne, Claudine Lenoir, Julie Lerouxel, Les Nanaqui, Larry Levine, Charlotte Levy, Lorraine Lévy, Pierre et Renée Lhomme, Stephane Lioret, Katarzyna Lipinska, Marish Lippi, Jean-Marc Loiseau, Catherine Rachel Loiseau, Cynthia Long, Jean-Claude Irving Longin, Marisa Lorah, Marceline Loridan-Ivens, Nicole Lormeau, Joffrey Louis, Michael Louis Wells, Boris Loundine, Rachel Lowenstein, Catalina Lozano, Hugo Luczyc-Wyhowski, Flore Luquet, Laurence Lustyk, David Lynch, Bania Madjbar, Krzysztof Majchrzak, Velipekka Makkonen, Laurent Malet, Tim Malieckal, Guy Malugani, Erling Mandelmann, Bertrand Mandico, Michael Mann, Alessandro Marcelli, Carlos Marciales, Yvon Marciano, François Margolin, Joseph Marin, Jean-Pierre Marois, Tonie Marshall, Alexandre Martelin, Alain Martin, Sandrine Martin, Danielle Martinetti, Florent Martinez, Didier Martiny, Mario Martone, Thierry Mathelin, Christine Mathis, Esmeralda Mattei, Nicolas Mauvernay, Yannick Mazet, Christopher, Spencer et Claire Mc Andrew, Natalie Mei, Michelle Géranium Melman-Gory, Guillermo Menaldi, Mathieu Mercier, Muriel Mercier, Frédéric Mermoud, Nicolas Mesdom, Laura Metaxa, Margot Meynier, Allison Michel, Radu Mihaileanu, Anna Mikropoulou, Jean-Louis Milesi, Claude Miller, Lionel Miniato, Eric Miot, Bernard Mirgain, Annie Misserey, Nelly Moaligou, Jean - Marc Modeste , Mario Monicelli, Maryline Monthieux, Miguel Morales, Jeanne Moreau, Frédéric Moreau, Sarah Moreau-Flament, Gael Morel, Christian Morel de Sarcus, Omayra Muñiz Fernández, Carmen Munoz, Stephanie Murat, Christian Mvogo Mbarga, Tim Myers, Anna N.Levine, Elisabeth Nègre, Charles Nemes, Florence Nicolas, Juliette Nicolas-Donnard, Sandra Nicolier, Edouard Niermans, Rachel Noël, Rui Nogueira, Olivier Nolin, Alejandra Norambuena Skira, Anna Nordahl, Fabrice Nordmann, Fabrice O. Joubert, Sigrid Obellianne, Lucien Obellianne, Marc Obéron, Michel Ocelot, David Ogando, Mariana Oliveira Santos, Szentgyörgyi Ottó, Martine Pagès, Eric Pape, Vincent Pappalardo, Jacques Paratte, Nadia Paschetto, Abner Pastoll, Alexander Payne, Guy Péchard, Nicola Pecorini, Richard Pena (Directeur Festival de NY), Lindsey Pence, Olivier Père, Suzana Peric, Vladimir Perisic, Patrick Perlman, Jacques Perrin, Laurent Petitgirard, Cesare Petrillo, Hervé Philippe, Thomas Pibarot, Andréa Picard, Michel Piccoli, Arnaud Pierrichon, Stéphane Pietri, Anne Pigeon Bormans, Samuel Pinon, Claude Pinoteau, Jean Piva, Guillaume Pixie, Gosia Plachta, Michele Placido, Sabrina Poidevin, Agnès Catherine Poirier, Emmanuel Pollaud-Dulian, Maud Pommier-Samaan, Jean-Yves Potel, Stéphane Pozderec, Harry Prenger, Jean et Marie Prévost, Gilbert Primet, Peter Priskil, Angélique Prokop, Stefanos Psaromiligas, Bozena Psztyk, Florence Quentin, Marie-Hélène Raby, Philippe Radault, Tristan Rain, Florence Raphaël, Jean-Paul Rappeneau, Joseph Rassam, Rolandas Rastauskas, Brett Ratner, Raphael Rebibo, Redha, Ben Omar Redouan, Carol Reid, Dusan Reljin, Jo Reymen, Laurence Reymond, Catherine Reynier-Barateau, Yasmina Reza, Christiane Rhein, Jacques Richard, Dominique Robert, Margarita Robski, Pascale Rocard, Jean-Jacques Rochut, Christian Rogler, Yannick Rolandeau, Michèle Rollin, Paul Rondags, Avital Ronell, Frank Roozendaal, Graciela Rosato, michèle Rossi-Ducci, Elisabeth Roudinesco, Kontochristopoulou Roula, Laurence Roulet, Joshua Rout, Paolo Roversi, Didier Roy, Jacques Rozier, Charles Rubinstein, Isabelle Ruh, Martin Ruhe, Sonia Rykiel, Anita S. 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    Et les organisations professionnelles / and professional organizations

    – l’Académie des César
    – l’API (Association des producteurs Indépendants)
    – l’ARP
    – l’ARRF – Association des Réalisateurs et réalisatrices de Films - Belgique
    – Bund gegen Anpassung
    – la Cinémathèque Française
    – la Cinémathèque de Dijon / Cinémathèque Jean Douchet
    – le Festival de Cannes
    – le Festival des Rencontres internationales du cinéma de patrimoine de Vincennes
    – le Fonds Culturel Franco Américain
    – le Groupe 25 images
    – la SACD
    – Le Bureau National du SFA
    – le SPI
    – Le Syndicat National des Techniciens de la Production Cinématographique et de Télévision
    – l’Union des producteurs de films
    – L’équipe du dernier film de Roman Polanski « Ghost »
    – Pathé
    – Scott Foundas (LA Weekly)

    #840_pourritures

  • Les poils et la différence entre les hommes et les femmes : http://nature-du-corps.blogspot.com/2011/07/blog-post.html

    La plus part des gens d’aujourd’hui pensent qu’il est inadmissible qu’une femme garde des poils aux aisselles. En revanche chez un homme, cela ne pose aucun problème, ça ne choque pas, et personne n’a à l’idée que c’est « sale », alors que tous les êtres humains transpirent de la même manière et qu’importe le genre.