person:astrid

  • A new route for plant nutrient delivery - College of Engineering at Carnegie Mellon University
    https://engineering.cmu.edu/news-events/news/2019/06/12-lowry-acs-nano.html

    With current practices, up to 95% of applied micronutrients and 99.9% of applied #pesticides never reach their destinations and are wasted. They accumulate in the soil or run off into the ground water and cause collateral environmental damage, degrade soil, and waste the water and energy used in their production and application.

    If growers could apply something to the leaf that could travel directly to the root, it could be a game-changer for delivering nutrients, antibiotics, and pesticides in a nearly 100% efficient way. Greg Lowry, post-doctoral researcher Astrid Avellan, and a team of researchers have successfully discovered a way to apply nanoparticles to plant leaves so that they travel through the plant all the way to the root. Their results are published in a recent ACS Nano paper.

    Les nouvelles #technologies au service de l’#agriculture
    https://siecledigital.fr/2019/06/25/les-nouvelles-technologies-au-service-de-lagriculture

    #nanoparticules

  • Le choix dangereux du confusionnisme. Soutenir les « gilets jaunes » c’est soutenir un mouvement de droite
    https://nantes.indymedia.org/articles/43929

    Le mouvement des #gilets_jaunes a toutes les caractéristiques objectives d’un mouvement de droite conservatrice. Pourtant, des camarades décident de le soutenir sans réserves et de contribuer au populisme ambiant. Premiers éléments d’analyse d’un choix dangereux.

    #gilets_jaunes

    • Car le vrai fond de roulement de la fachosphère, c’est le ressentiment. Contre les taxes. Contre les bobos [1]. Et depuis des années, des succès éditoriaux se bâtissent là-dessus, quitte à tordre la réalité dans tous les sens : « la France périphérique », pseudo-concept développé par le géographe réactionnaire Christophe Guilluy qui sert malheureusement de fondement à de nombreuses analyses médiatiques et politiques — alors qu’il est totalement déconnecté de la réalité géographique et sociologique française [2] — ; celle des prétendus « oubliés » face aux minorités ; du « pays réel » [3]

      Avec des « géographes de droite », dénoncer par « sociologues de gauches ». On va dans une bataille de chiffres sans fin.

    • Quelques noms et adresses que l’on retrouve très peu sur Indymédia.

      – Patrick Mulliez : 90, rue Reine Astrid à Néchin
      2 euros d’impôts pour 372.818.395 euros de revenus en 2014
      – Priscilla Mulliez (fille de Patrick) : 20, avenue des Marronniers à Dottignies (près de Tournai)
      – Alix Mulliez (fille de Patrick) : 74, rue des Saules à Néchin
      – Marie-Kentya (fille de Patrick) : 88, rue Reine Astrid à Néchin,
      – Dorothée Mulliez (fille de Patrick) : 3, résidence des Mottes à Froyennes (près de Néchin)
      – Sonia Mulliez (fille de Patrick) : 90, rue Reine Astrid à Néchin
      – Mulliez Jean : 80, rue Reine Astrid à Néchin
      0 euro d’impôts pour plus de 453 millions d’euros de revenus,
      – Mulliez Jean-Luc (fils de Jean) : 70, rue Reine Astrid à Néchin
      – Brigitte Motte : Mouvaux (près de la frontière belge) en France
      – Brigitte Mulliez, Gaëtan Mulliez et Fanny Mulliez : Le Vésinet en France
      – Sylvie Menet : 24/A, rue d’Estafflers à Templeuve (près de Néchin)
      – Mariette Mulliez : 64, rue des Saules à Néchin
      – Gonzague Mulliez : 45, rue des Combattants à Néchin
      – Michel Leclercq : 14 bis, rue d’Estafflers à Templeuve
      – Mathieu Leclercq : 718, Chaussée de Lille à Marquain (près de Tournai)
      En France
      – Gérard mulliez : 22, Hameau de la Vacquerie à Croix
      – Maxime mulliez 10 chemin de la Vacquerie à Croix.
      – Bernadette mulliez 16 chemin de la Vacquerie à Croix
      – Vianey Mulliez - 9 bis, rue du Comte de Montalembert à Villeneuve d’Ascq

  • Travailler plus de 50 heures par semaine exposerait à des troubles psychiques
    http://www.leparisien.fr/amp/economie/travailler-plus-de-50-heures-par-semaine-exposerait-a-des-troubles-psychi

    Les femmes, nous dit l’étude, sont ainsi deux fois plus affectées mentalement lorsqu’elles jugent leur travail non valorisant ainsi que lorsqu’elles sont confrontées à des collègues qui « prennent plaisir à les faire souffrir », ce qu’ont évoqué 20 % des femmes.

    Chez les hommes, la détresse mentale est d’abord alimentée par « le manque de soutien des collègues au travail » et par le « contact avec des personnes impolies ou agressives » dont se plaint un homme sur quatre. « Tout ça ce sont deux versants du harcèlement au travail », résume Astrid Chevance.

  • Every Body Electric

    Danse contemporaine et corps non normatifs

    Par Astrid Kaminski

    Traduit de l’anglais par Céline Gauthier

    http://jefklak.org/every-body-electric

    Le corps est le noyau irréductible de la danse. L’intérêt et l’obstination de la danse contemporaine à faire éclater les normes corporelles sur scène sont donc salutaires pour les imaginaires sociaux. De quoi entrer en résonance avec les luttes pour une meilleure visibilité de la marge en politique. De quelles manières ces interrogations chorégraphiques jaillissent hors de la scène ? Comment les spectateurs et spectatrices reçoivent les mises en mouvement des corps « non normatifs » ? Astrid Kaminski nous livre une réflexion ouverte sur les affects à l’œuvre, suscitée par la pièce Every Body Electric de Doris Uhlich.

  • #Sandre au 140
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/sandre-au-140

    Ce mercredi, nous recevrons l’autrice #Solenn_Denis pour nous parler du spectacle Sandre, qui se joue au #théâtre_140 cette semaine. Astrid Van Impe, directrice du #théâtre l’accompagnera.

    Solenn Denis, jeune autrice s’étant déjà fait remarquer par sa précédente pièce Sstockholm, inspirée de la séquestration de l’autrichienne Natasha Kampusch, place le fait divers au centre de son travail. Avec Sandre, elle nous emmène au-delà des gros titres des journaux à sensations et propose de poser un instant l’affect de côté afin de mettre des mots sur un geste incommensurable : le néonaticide.

    L’impressionnant comédien, Erwan Daouphars, témoigne du quotidien prosaïque d’une femme au foyer et nous plonge au cœur d’un hold-up émotionnel, à la fois drôle et glaçant. Il nous raconte (...)

    #théâtre_140,Sandre,Solenn_Denis,théâtre
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/sandre-au-140_05690__1.mp3

  • Bisbrouille chez les Mulliez sur fond de projets immobiliers * Nicolas Keszei - 26 octobre 2018 - Les Echos
    https://www.lecho.be/entreprises/immobilier/bisbrouille-chez-les-mulliez-sur-fond-de-projets-immobiliers/10063735.html

    Trois membres de la famille Mulliez (du nom du fondateur d’Auchan) ne s’entendent pas sur la stratégie à suivre dans leur société immobilière. Un médiateur devrait être désigné par le tribunal de commerce francophone de Bruxelles pour tenter de mettre tout le monde au diapason. Les actionnaires ont dû mettre sur pied un plan d’affaires pour tenter de sortir de l’ornière. Des projets vont être arrêtés. Deux des trois membres de la famille Mulliez ont émis des lettres de confort.

    La bataille sourdait depuis quelques années déjà, mais les éclats de voix et autres claquements de portes n’étaient jamais arrivés aux oreilles des juges. Cette fois, certains membres de la famille Mulliez – du nom du fondateur du groupe Auchan ont dû se tourner vers le tribunal de commerce francophone de Bruxelles pour régler leur différend.

    De quoi s’agit-il ?
    Too’Gezer attaque les sociétés Ganemede, Nechincatillon, Vizzion Participations (VP), Taksim et Vizzion Europe. Soit. Quand on lit entre les lignes – ou que l’on regarde qui s’abrite derrière ces sociétés – on se rend compte qu’il s’agit essentiellement d’une bagarre familiale de haut vol. Too’Gezer est la société de Patrick Mulliez, l’un des frères de Gérard, fondateur d’Auchan. Il attaque Ganemede, société de son frère Jean (décédé cette semaine) et Nechincatillon, société de son cousin Gonzague. Il a également cité en justice les sociétés Vizzion Participations, Taksim et Vizzion Europe.

    Médiateur demandé
    Jean-François Germain, le conseil de Vizzion Participations, a indiqué, en accord avec les autres parties, que « la société Too’Gezer, dirigée par Patrick Mulliez, a des griefs à formuler sur la façon dont la société (Vizzion Participations) organise sa gouvernance. Le différend porte sur les modalités de la gouvernance », nous a expliqué l’avocat qui précise que Too’Gezer veut que des solutions soient mises en place via la désignation d’un administrateur provisoire ou via un commun accord.

    Lors d’une audience qui s’est tenue il y a quelques jours devant le tribunal de commerce francophone de Bruxelles, les différentes parties présentes à la barre se sont entendues pour demander au juge de désigner un médiateur chargé de mettre de l’ordre dans la société. Selon la demande des parties, c’est l’avocat Philippe Van Roost (Alterys) qui devrait être désigné pour effectuer cette mission.

    Il va lui falloir du courage et de la patience. D’après nos informations, quand on évoque des problèmes de bonne gouvernance, il faut surtout lire qu’il y a des (sérieuses) divergences d’opinions entre les actionnaires de Vizzion Participations issus du clan Mulliez. D’après les chiffres tirés du dernier bilan déposé par Vizzion Participations auprès de la Banque Nationale de Belgique (BNB), les actionnaires familiaux de VP sont Bosslord (35,14%, une société grand-ducale dont les deux frères et le cousin sont actionnaires), Ganemede (18,38%), Nechincatillon (10,48%), Patrick Mulliez (6,67%) et Gonzague Mulliez (5,97%). Au fil des ans, entre les parties, des divergences de vue quant aux investissements à faire dans la société sont intervenues. Vizzion Participations, une société créée à l’origine par l’architecte Sefik Birkije (qui est sorti du groupe il y a quelques années) est le holding de Vizzion Europe, une société qui développe toute une série de projets immobiliers à l’international.

    Gouffre financier
    Rapidement, l’affaire s’est révélée être un gouffre financier sans fond et les membres de la famille n’ont pas réussi à s’entendre sur les façons de résoudre le différend : certains voulaient en sortir à tout prix tandis que d’autres voulaient continuer à investir ; des divergences auxquelles il faut ajouter les visions souvent divergentes de différents actionnaires minoritaires, à l’image de Richard Bossant (4,06% de VP) qui a investi 11 millions d’euros dans l’aventure.

    Une plongée dans les derniers comptes de VP et particulièrement dans le rapport de gestion rédigé par le conseil d’administration donne une idée de l’étendue de la tâche du médiateur. Au cours de l’année 2017, le conseil et l’assemblée générale de VP ont mis au point un plan d’affaires qui prévoit l’arrêt de différents projets immobiliers en cours développement. Ce plan d’affaires a fait apparaître des besoins de trésorerie de 17,1 millions d’euros pour la période 2018-2019.

    On y apprend également que deux des trois actionnaires de référence (Ganemede et Nechincatillon) ont émis des lettres de confort afin de permettre à la société de poursuivre ses activités. « Il y a lieu de relever que suite à l’adoption du plan d’affaires en 2017 et à l’émission de lettres de confort signées respectivement par Ganemede Belgium et par Nechincatillon, les comptes clôturés au 31 décembre 2016 ont pu être approuvés en continuité le 8 janvier 2018 », peut-on lire dans le rapport de gestion. On l’aura compris, la société bénéficie du soutien de deux de ses actionnaires de référence.

    Les comptes eux-mêmes ne sont que le reflet inquiétant de la situation actuelle de l’entreprise. Les fonds propres sont négatifs à hauteur de 39 millions et sont la contraction du capital souscrit de 133 millions et de la perte reportée de 184 millions. Si l’on veut éviter la faillite, il va falloir recapitaliser Vizzion Participations dans les meilleurs délais

    POST SCRIPTUM
    Différences de vues au sein de Vizzion
    La vie de Vizzion Participations, une société au sein de laquelle on retrouve différents membres de la famille Mulliez, est tout sauf un long fleuve tranquille. Créée en 2008 par l’architecte Sefik Birkye, la société s’est retrouvée dix ans plus tard au cœur d’un conflit entre ses actionnaires minoritaires et ses actionnaires venus de la famille Mulliez, du nom du fondateur du groupe Auchan.

    Au fil des ans, les Mulliez ont toujours soutenu Vizzion Participations, allant jusqu’à y injecter plus de 600 millions d’euros, le tout afin d’assurer le développement de projets immobiliers à l’international. Les choses ont commencé à se gâter autour d’un projet immobilier à Istanbul poussant un actionnaire minoritaire, Richard Bossant, à intenter une action devant le tribunal de commerce afin d’obtenir la désignation d’administrateurs provisoires.

    Parallèlement à cela, Jean, Patrick et Gonzague Mulliez avaient décidé de transférer la plupart des projets immobiliers vers Bosslord, une société grand-ducale dont ils étaient tous les trois actionnaires. Finalement, quelques actionnaires familiaux avaient décidé de remettre au pot de Vizzion avant que les choses ne se gâtent à nouveau et ne débouchent sur la mise en place d’un plan d’affaires qui tente de défendre le maintien de l’activité. Depuis, bon nombre de projets ont été arrêtés ou vendus.

    #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity

  • L’encadré jaune de Parcoursup, nouvelle angoisse des bacheliers
    Par Astrid Sentis, Bachelière

    http://www.liberation.fr/debats/2018/07/31/l-encadre-jaune-de-parcoursup-nouvelle-angoisse-des-bacheliers_1669746

    Ce qui doit être dénoncé ici est la malhonnêteté et la malveillance d’un système dont cet encadré jaune n’est qu’une conséquence naturelle. Le système n’est pas efficace donc les règles de fonctionnement cessent d’être transparentes. Le site n’est ni « humain » ni bienveillant. Les promesses sont bafouées, la confiance est trahie. Ce n’est pas en mentant et en manipulant qu’on répare ses erreurs ; nous savons cela même à 17 et 18 ans.

    On croit avoir tout vu et à chaque fois de nouveaux trésors de perversité.

  • #Grèce : les migrants arrivent toujours à Lesbos, sans pouvoir en partir

    4 décembre 2017 Par Elisa Perrigueur

    Plus de 8 500 demandeurs d’asile sont actuellement bloqués sur l’île de #Lesbos, avec interdiction de se rendre sur le continent grec. Alors que le principal camp de l’île, #Moria, est largement surpeuplé, des migrants arrivent chaque jour depuis la Turquie, située à une dizaine de kilomètres.

    Lesbos (Grèce), envoyée spéciale.– Lorsqu’il a voulu traverser la dizaine de kilomètres de la mer Égée qui séparent la Turquie de l’île grecque de Lesbos, l’Irakien Muhammad n’a eu aucun mal à trouver un passeur. Aux frontières de l’Europe, ce business obscur est enraciné. Concurrentiel, selon l’étudiant de 26 ans. « Dans le quartier d’Aksaray à Istanbul, il y en a plein… »

    Muhammad, veste de cuir marron et l’air sûr de lui, a pu choisir son tarif en négociant avec « des Syriens, des Irakiens, de [son] âge, qui travaillent sous pseudo ». Avec toujours la même stratégie commerciale. « Au début, ils étaient sympas avec moi pour me vendre leur trajet, ils m’emmenaient boire du thé, plaisantaient. » Mais une fois l’argent déposé auprès d’une épicerie d’Istanbul, la relation a changé. « Ils ne répondaient plus au téléphone, ils m’ont abandonné près de la plage de Dikili [à l’ouest de la Turquie – ndlr] avec des migrants syriens. » Après avoir dormi plusieurs jours dans une forêt de la côte turque égéenne, le 20 novembre, Muhammad a finalement gagné les rives de Lesbos sur un bateau pneumatique, pour 500 euros.

    En 2015, lorsque près d’un million de migrants avaient franchi cette frontière maritime, la traversée coûtait de 1 500 à 2 000 euros. Juste après la signature de l’accord controversé entre l’Union européenne (UE) et la Turquie, en mars 2016, le nombre des passages avait chuté. Mais ces derniers mois, il repart à la hausse : 26 167 personnes sont arrivées dans le pays en 2017, par la mer pour une majorité d’entre elles, selon l’Organisation internationale pour les migrations. « On enregistre une hausse des venues cet automne, précise Astrid Castelein, responsable au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Cela peut s’expliquer par la météo, la mer est très calme. »
    Désormais, chaque jour, comme Muhammad, en moyenne 120 migrants arrivent sur les îles grecques situées en face de la Turquie, notamment Lesbos, Samos ou Chios, indique Georges Christianos, commandant de la garde côtière hellénique et directeur du bureau de surveillance maritime.

    Et les trafiquants prospèrent toujours sur la misère. « Les passeurs sont nombreux. Nous en avons arrêté 800 depuis 2015 dans les eaux territoriales grecques, dont 210 cette année », affirme-t-il. Condamnés sur la base de témoignages de migrants et de flagrants délits, ils écopent de peines allant jusqu’à dix ans de prison et d’une amende de 1 000 euros par migrant transporté. « Ces trafiquants sont souvent des hommes entre 25 et 30 ans. Sur les 800 arrestations, 20 femmes ont été interpellées. Un quart de toutes ces personnes arrêtées sont d’origine turque. » Pour beaucoup, des pêcheurs familiers des rivages montagneux près d’Izmir, Ayvalik, Bodrum, qui connaissent les eaux et maîtrisent leurs courants. Mais les passeurs sont aussi syriens, irakiens, pakistanais et ces deux dernières années, issus d’ex-pays soviétiques comme l’Ukraine.
    Leurs « clients », des Syriens, Afghans, Soudanais, Congolais… payent 300 euros pour une place dans un canot pneumatique surchargé, 1 000 euros pour un passage dans un hors-bord et 2 000 euros pour une traversée sur un voilier de luxe. Certains passeurs restent à terre. D’autres accompagnent les embarcations sur des canots annexes, selon le ministère grec de la marine, pour pouvoir récupérer les moteurs et bateaux après la traversée. Avec la distance pour avantage. « La Grèce et la Turquie sont parfois si proches qu’un passeur peut rejoindre les deux rives en une dizaine de minutes », explique Georges Christianos. Mais une traversée peut aussi durer plus de deux heures, en fonction du point de départ en Turquie.

    Aujourd’hui, ces trafiquants d’hommes doivent être plus stratégiques pour rester invisibles. Car depuis mars 2016, la frontière maritime a été barricadée. Vers 18 heures, le 24 novembre, un voile noir enveloppe les hauteurs de Lesbos. La patrouille portugaise de l’agence Frontex, chargée de surveiller les frontières extérieures de l’Union européenne, largue les amarres du petit port de Molivos, dans le Nord. Les trois agents ainsi qu’un officier de liaison grec longent les montagnes obscures de Turquie, dans les eaux territoriales grecques. Comme cette patrouille, 42 autres, en bateau, avion et hélicoptère, dont 17 de Frontex, arpentent la mer Égée, précise le ministère grec de la marine. Depuis mars 2016, ces équipages arrêtent les passeurs et récupèrent les embarcations de migrants. Mais ces interceptions sont presque indécelables : aucun bateau n’arrive directement sur les plages de galets, comme en 2015. Les opérations de secours ont lieu en mer Égée, le plus souvent au cœur de la nuit.

    Ce soir de novembre, le navire battant pavillon portugais croise, phares éteints. « Sans lumières, nous détectons mieux les embarcations au loin », précise Paulo, le jeune commandant. Alors, dans leur étroite cabine, les agents scrutent durant des heures un radar et un écran où défilent les images des eaux alentour, filmées en caméra infrarouge. Seule une chanson de Marilyn Manson en fond sonore trahit leur présence dans la pénombre. L’étendue d’eau calme paraît déserte, mais deux faibles lumières rouges clignotent : les gardes-côtes turcs. « Dès que Frontex ou les gardes-côtes grecs détectent au loin des embarcations de migrants dans les eaux territoriales turques, nous les prévenons pour qu’ils les ramènent en sécurité en Turquie », indique le responsable grec Georges Christianos. Car si 120 personnes parviennent chaque jour à gagner la rive grecque, dans le même temps, 120 autres sont rapatriées en Turquie par les gardes-côtes turcs. La hantise des candidats à l’Europe.

    Au même moment, un canot d’une capacité de 15 places quitte le rivage turc. Soixante-six personnes à bord. Durant la traversée, un mouvement de panique s’empare du bateau surchargé. Un enfant afghan de 10 ans ne survivra pas. « D’après le témoignage du père, il est mort peu après avoir quitté la Turquie. Le bateau était trop plein, l’enfant était au centre, il a été piétiné », rapporte Georges Christianos. Le bateau a ensuite été récupéré par une patrouille bulgare de Frontex. D’après l’agence de presse grecque ANA, l’arrivée du navire européen a suscité l’affolement. Les passagers ont cru que le navire appartenait aux gardes-côtes turcs. Et imaginé un retour forcé vers la Turquie.

    « On a toujours un doute, on ne sait jamais si ce sont des Grecs ou des Turcs lorsqu’ils arrivent vers nous. » Eddy, pasteur congolais de 40 ans, arrivé à Lesbos en juin, se souvient de la peur qui l’a tétanisé lors de son sauvetage. Parti de la République démocratique du Congo (RDC), celui qui se décrit comme « opposant politique, évadé de la prison de Makala [prison de Kinshasa – ndlr] », a pris la mer de nuit avec 50 personnes. « Il y a eu des mouvements de panique à cause des vagues. Deux hommes sont tombés à l’eau mais ont réussi à remonter. » Après deux heures et demie à dériver seuls, un hélicoptère a survolé leur embarcation. « Un navire a commencé à s’approcher. J’avais tellement peur que ce soit des Turcs. En anglais, des hommes disaient : “Restez calmes, nous sommes là pour vous sauver.” » Peu à peu, le drapeau grec du bateau est apparu à l’horizon. Les passagers ont poussé des cris de joie. « Vous êtes maintenant en sécurité, nous allons à Lesbos », ont répété les gardes-côtes aux exilés. Mais Eddy ne s’attendait pas à une escale interminable. Même s’il avait entendu parler du « piège » du camp de Moria sur l’île grecque.

    Moria, 2 000 places, 6 700 personnes, « Welcome to prison »

    L’étudiant Muhammad, lui, s’était « mentalement préparé » à Moria. Avant de quitter l’Irak, il s’était inscrit dans un groupe Facebook privé « où discutent des passeurs et des Syriens et des Irakiens voulant venir en Grèce ». Et ce nom revenait régulièrement dans les messages. « Je savais qu’ici, certains deviennent fous. Je voyais des vidéos des bagarres, fréquentes à cause de l’alcool, du shit, de la tension. Et je savais que je passerais au moins l’hiver ici », dit-il. Comme une condamnation. Lorsqu’il est arrivé devant les grilles du camp, le 23 novembre, il a lu ce tag le long du mur de béton : « Welcome to prison. »

    Ce lieu illustre l’éternel contraste de Lesbos. Une tragédie humaine au cœur d’un paysage idyllique de mer azur et de collines arborées. Nichée au milieu de cette nature, cette forteresse de barbelés, dans le village de 1 000 âmes de Moria, « loge » désormais 6 700 migrants. De plus en plus confinés, bien au-delà des 2 000 places prévues. Soixante-quinze nationalités rapprochées de force par leur quête d’Europe : des Syriens, Afghans, Irakiens, Érythréens, Éthiopiens, Congolais, Camerounais, Ivoiriens… Hommes, femmes et enfants, répartis par origines.

    L’Irakien Muhammad montre sa petite tente de deux places dans un champ d’oliviers. « Nous dormons à cinq dedans. Les autres sont aussi des Irakiens que je ne connaissais pas avant de venir. » Plusieurs centaines de tentes ont été plantées dans l’urgence autour des containers, hors de l’enceinte de Moria, pour accueillir les migrants qui arrivent régulièrement sur l’île. 67 par jour en octobre, selon un calcul du HCR. Le linge qui pend sur ses grillages ne sèche pas. L’hiver s’approche, l’air est frais. L’odeur de poubelle et d’urine a supplanté celle des oliviers. Au bout d’un sentier d’herbes folles, jonché de préservatifs usagés, de canettes vides et d’excréments humains, coule un filet d’eau sorti d’un tuyau percé. C’est « la douche » pour des milliers de migrants qui n’accèdent pas aux centaines d’installations sanitaires du camp.
    Depuis l’accord UE-Turquie, les migrants restent bloqués dans ce camp avec interdiction de quitter Lesbos dans l’attente du traitement de leur demande d’asile. Mamoudou, 27 ans, espère une réponse depuis sept mois. Cet Ivoirien exhibe sa carte de demandeur, renouvelée chaque mois par le Bureau européen en charge des demandes. Avec toujours cette même inscription en rouge : « Droit de circuler à Lesbos. » Mais nulle part ailleurs. Ce petit papier reste précieux : il lui permet de toucher 90 euros par mois. De fausses cartes circulent parfois dans le camp, d’après une source anonyme interne à Moria… L’Ivoirien a atterri en Turquie avec de faux papiers, avant de gagner les côtes grecques.

    Comme lui, quelques milliers d’Africains désormais bloqués ont pris la route de la Grèce pour rejoindre l’Europe, voulant « éviter la Libye où les Noirs sont réduits à l’esclavage. […] Je l’ai vu sur le Net », explique Mamoudou. Mais pour Sami, autre résident du camp venu de RDC, la Turquie est aussi un « calvaire », raconte-t-il en serrant sa Bible. « Au départ, je voulais rester à Istanbul. Mais à l’aéroport, des policiers turcs m’ont arrêté plusieurs jours et ne m’ont pas laissé prier. Je suis chrétien, et ils étaient musulmans… Puis certaines personnes, dans la rue, se bouchaient le nez sur mon passage », assure le jeune homme de 20 ans.

    À plusieurs reprises, des ONG, comme Amnesty International, ont alerté sur les risques qu’encourent les migrants en Turquie. Assis sur un banc face à Sami, trois visiteurs venus de France, « de passage quelques jours », écoutent son récit avec un air compassionnel. « Nous sommes venus pour apporter notre soutien et la parole de Dieu à ces gens », prêchent ces religieux anonymes, qui disent être venus à titre « personnel ». À quelques mètres, derrière les rangées de barbelés, des policiers épient l’étranger du regard. Un policier contrôle les images d’une journaliste vidéo. L’inscription « No photo » est placardée sur les clôtures.

    L’Europe pourrait oublier Moria et ses âmes égarées, isolées en ses confins. Mais les autorités de Lesbos élèvent la voix. Le 20 novembre, à l’appel de la mairie, des centaines d’habitants grecs ont défilé sur le port aux façades pastel du chef-lieu de l’île, Mytilène. « Il y a au total 8 500 candidats à l’asile bloqués sur l’île. C’est une mauvaise gestion de la crise de l’UE et du gouvernement, dénonce Marios Andriotis, porte-parole de la municipalité. La frustration monte. Des Afghans ont fait une grève de la faim sur la petite place de la ville pendant deux semaines. »

    Lesbos, impuissante et explosive, réclame « le transport des migrants vers le continent [grec] ». En mars 2016, Marios Andriotis se disait pourtant satisfait de l’accord UE-Turquie. « Jamais nous n’aurions imaginé la situation actuelle, nous pensions que les déboutés de l’asile seraient renvoyés en Turquie. » Le politicien ne s’attendait pas à ce que « seules » plusieurs centaines de personnes soient déportées de l’autre côté. « Nous pensions aussi que les demandes d’asile seraient traitées rapidement. » La réponse concernant le droit d’asile s’éternise. Inquiet, Marios Andriotis estime que « les migrants pourront désormais attendre jusqu’à un an pour savoir ce qu’ils deviendront ». Certains ne tiendront pas. Régulièrement, des migrants tentent de rejoindre Athènes en montant illégalement à bord des ferries qui partent chaque jour de Lesbos.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/041217/grece-les-migrants-arrivent-toujours-lesbos-sans-pouvoir-en-partir?onglet=
    #statistiques #chiffres de personnes bloquées sur l’île :

    Ce lieu illustre l’éternel contraste de Lesbos. Une tragédie humaine au cœur d’un paysage idyllique de mer azur et de collines arborées. Nichée au milieu de cette nature, cette forteresse de barbelés, dans le village de 1 000 âmes de Moria, « loge » désormais 6 700 migrants.

    #réfugiés #asile #migrations

  • Pour Gilbert Collard, le FN est bien « un parti de droite » - Le Lab Europe 1
    http://lelab.europe1.fr/pour-gilbert-collard-le-fn-est-bien-un-parti-de-droite-3217589

    Dans le livre Philippot 1er (éd. Plon) des journalistes de LCP Astrid de Villaines et Marie Labat, on apprend par exemple que Gilbert Collard a pour ambition de « virer » Florian Philippot du FN en se présentant contre lui à l’élection interne du parti, à l’occasion du prochain congrès. Ce que les deux intéressés démentent évidemment.

    En septembre 2016, lors des Estivales de Marine Le Pen à Fréjus, des propos de Gilbert Collard au sujet de la « dédiabolisation » du FN avaient été captés par une caméra d’Envoyé Spécial. L’élu faisait part de son inquiétude de voir s’éloigner du parti son électorat historique. « Est-ce que le FN y gagne au change ? » demandait un journaliste de France 2. « Non. Non. Et c’est pour ça que l’on a un travail très dur en ce moment. Je pense que ça éloigne de nous beaucoup de gens », répondait Gilbert Collard.

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • Le président turc Recep Tayyip Erdoğan, a dénoncé dimanche 5 mars devant ses partisans les « pratiques nazies » de Berlin, après que plusieurs communes allemandes ont interdit des meetings de promotion de son référendum. « Si vous me laissez à la porte et vous ne me laissez pas parler, je mettrai le monde sens dessus dessous », a-t-il averti les Européens, avec lesquels il avait conclu un accord sur les réfugiés un an plus tôt. Ce discours belliqueux risque de peser sur la campagne électorale en Allemagne, où les questions liées à la politique migratoire occupent déjà une place importante, comme le raconte Olivier Cyran ce mois-ci. « En cas de rupture, les deux pays auraient les moyens de se nuire mutuellement », écrivaient Hans Kundnani & Astrid Ziebarth en janvier dernier.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/KUNDNANI/56972 #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/52681 via Le Monde diplomatique

    • « Erdoganisation, erdoganization, Erdoganisierung, erdoganizzare »
      « La fâcheuse tendance à fermer les yeux devant des scandales comme la transformation de la Turquie en un état totalitaire, comme l’annexion de la Crimée par Vladimir Poutine, l’espoir que ces dictateurs puissent revenir à la raison, tout cela fait que nous abandonnons peu à peu tous les acquis de nos sociétés pour permettre à des gens comme Trump de faire ce qu’ils ont envie de faire. Voilà “l’erdoganisation” du monde. »

      “L’erdoganisation du monde” sur eurojournalist.eu
      http://www.kedistan.net/2017/03/20/erdogan-poutinise-le-monde-erdoganise

  • Hambourg : Une énième flic infiltrée démasquée dans le milieu autonome
    https://nantes.indymedia.org/articles/34720

    On apprend par un communiqué qu’une énième flic #en civil a été démasquée à Hambourg. Cette flic infiltrée, connue sous le faux-nom #de „Astrid Schütt“, s’appelle en réalité Astrid Oppermann. Celle-ci a travaillé pour le compte du Landeskriminalamts (LKA) d’Hambourg et s’est infiltrée dans différents lieux du milieu autonome à partir de la fin de l’année 2006 jusqu’à avril 2013. A cette date, elle s’est retirée du milieu en prétextant vouloir partir en Italie avec son petit ami pour au moins 6 mois. Mais en réalité, elle est retournée aux services de la préfecture de police d’Alterdorf après une période de congé plus longue que prévue en octobre 2013. D’après les recherches des compagnon-nes et camarades, elle travaille toujours là-bas à l’heure (...)

    #Répression #Resistances #contrôle #social #/ #-ismes #tout #genres #_anarch-fémin #prisons #centres #rétention #antifascisme #quartiers #populaires #squat #lutte #logement #anti-repression #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #mouvement #hambourg...! #Répression,Resistances,contrôle,social,/,-ismes,en,tout,genres,_anarch-fémin…,prisons,centres,de,rétention,antifascisme,quartiers,populaires,squat,lutte,logement,anti-repression,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,mouvement

  • Hambourg : Une énième flic infiltrée démasquée dans le milieu autonome-Non Fides
    http://www.non-fides.fr/?Hambourg-Une-enieme-flic-infiltree-demasquee-dans-le-milieu-autonome

    @Ad Nauseam - On apprend par un communiqué qu’une énième flic en civil a été démasquée à Hambourg. Cette flic infiltrée, connue sous le faux-nom de „Astrid Schütt“, s’appelle en réalité Astrid Oppermann. Celle-ci a travaillé pour le compte du Landeskriminalamts (LKA) d’Hambourg et s’est infiltrée dans différents lieux du (...)

    #Non_Fides / #Mediarezo

  • Pique nique fiscal chez les mulliez ce 7 Mai 2016 Par les Intermittent-e-s, étudiant-e-s, salarié-e-s précaires, chômeurs, nuitdeboutistes, avec ou sans papier

    VIDEO https://www.youtube.com/watch?v=jWBh3Glr8JQ

    Vidéo intéressante, à faire connaître. D’excellentes informations sur la Famille.

    Intermittent-e-s, étudiant-e-s, salarié-e-s précaires, chômeurs, nuitdeboutistes, avec ou sans papiers, s’invitent à déjeuner ce Samedi 7 Mai 2016 dans la rue des mulliez, à Néchin - Belgique.

    Champions de l’évasion fiscale, le clan mulliez, réfugié fiscal en Balgique ne paie pratiquement pas d’impôts. Patrick mulliez, fondateur de KIABI, habitant à la frontiére franco-belge et riche de 1,1 milliard d’euros n’a payé que 135 euros d’impôts à l’Etat belge en 2015

    Source : http://coordination-des-interluttants-59-62.blogspot.fr/2016/05/nos-radis-contre-vos-paradis-fiscaux-7_7.html

    Bienvenue dans le Territoire Belge des « HAUTS-CHAMPS D’AUCHAN » ! 
    Bienvenue dans l’arrière-cour de la rue « Reine Astrid », rebaptisée « Rue des Mulliez » (1er rang des fortunes françaises) !
    « Auchan : ses femmes et ses hommes sont sa 1ere richesse ! / Auchan : la vie. La vraie. » 
    La « Rue des Mulliez » se finit à la frontière française. Les maisons qui la bordent sont un curieux mélange de maisons populaires et d’impressionnantes propriétés. Le village est en partie agricole et industriel mais les prix au mètre carré augmentent très rapidement puisque la rue devient un lieu de résidence privilégié d’exilés fiscaux français, qui représentent bientôt un tiers de la population.

    « Le bouclier fiscal, c’est vraiment génial ! 

    Auchan-MULLIEZ : vivons mieux . Vivons moins cher ! »

     
    Nos radis contre vos paradis (fiscaux)

    Une bonne partie du clan familial Mulliez habite une dizaine des grandes propriétés de cette rue : « Auchan-MULLIEZ , le gout du partage ».
    MULLIEZ, une large alliance familiale de près de 500 membres et qui pèse 30 milliards d’euros (Auchan, Kiabi, Decathlon, Leroy Merlin, Banque Accord, Midas, Norauto, Tape À L’œil, Brice, Jules, Pimkie, Top Office, Cultura, Pizza Paï, Saint-Maclou, Flunch, Boulanger, Kiloutou…).

    Un des gros intérêt de l’exil fiscal en Belgique pour les Mulliez est « l’Impôt sur les Sociétés ».

    Rendez-nous nos riches !
    « La vie Auchan-MULLIEZ, elle a quelque chose de plus ». En 2011, le centre de coordination d’Auchan installé à Bruxelles, ayant pour objet « le financement du développement international du groupe » ( bras financier armé international) a déclaré un bénéfice de 114,77 millions d’euros. Sur ce magot, les MULLIEZ n’ont acquitté au titre de « l’Impôt sur les Sociétés » que 11 967€, soit : 0,01% du profit déclaré ! 
    « Auchan-MULLIEZ, la confiance, le partage et le progrès ! » 

    • Patrick Mulliez : demeurant 90 rue reine Astrid à Néchin/ 2 € d’impôts pour 372 818 395 € de revenus en 2014. Patrick Mulliez , exonéré !
    • Alix Mulliez (fille de Patrick) : demeurant 74 rue des saules à Néchin. Alix Mulliez , exonérée ! 
    • Marie-Kentya (fille de Patrick) : 88, rue reine Astrid à Néchin. Marie-Kentya, exonérée ! 
    • Sonia Mulliez (fille de Patrick) : 90 rue reine Astrid à Néchin. Sonia Mulliez, exonérée ! 
    • Dorothée Mulliez (fille de Patrick) : 3 résidence des mottes à Froyennes (près de Néchin). Dorothée Mulliez,exonérée ! 
    • Jean Mulliez : 80 rue reine Astrid à Néchin/ zéro € d’impôts pour plus de 453 millions d’€ de revenus. Jean Mulliez, exonéré ! 
    • Jean Luc Mulliez (fils de jean) : 70 rue reine Astrid à Néchin. Jean Luc Mulliez , exonéré ! 
    • Mariette Mulliez : 64 rue des saules à Néchin. Mariette Mulliez, exonérée ! 
    • Gonzague Mulliez : 45 rue des combattants à Néchin. Gonzague Mulliez, exonéré ! 
    • 
    ... près de 500 membres et qui pèse 30 milliards d’euros...
    • Sylvie Menet : 24 rue d’Estaffiers à Templeuve (près de Néchin). Sylvie Menet , exonérée ! 

    La suite , les photos . . . http://coordination-des-interluttants-59-62.blogspot.fr/2016/05/nos-radis-contre-vos-paradis-fiscaux-7_7.html

  • Dessine-moi un éléphant
    http://unmug.tumblr.com/post/134519602042/dessine-moi-un-%C3%A9l%C3%A9phant

    Les anglophones ont une expression délicieuse : « the elephant in the living room », l’éléphant dans le salon. Elle désigne cet étrange phénomène de truc énorme en train de se passer dans notre vie, mais sans que jamais ce ne soit dit, sans même qu’on s’en aperçoive. On tourne autour de l’éléphant dans le salon, on fait comme s’il n’était pas là. Source : Un mug

    • La première de ces fausses croyances s’appuie sur des mythes, ancrés socialement. Pour faire court : personne n’aime être responsable.

      Pour développer : d’une part, il est plus rassurant que croire que les responsables de violences conjugales sont des êtres un peu anormaux, des personnes dénuées de tout sentiment, des bêtes, des sauvages, des pas-comme-nous. C’est rassurant sur notre propre nature d’être humain – nous, êtres humains, nous ne sommes pas capables de faire de telles choses, ça non. C’est rassurant sur notre nature d’homme – moi, homme, je ne suis pas capable de faire de telles choses, ça non. Ils ont eu des problèmes dans leur vie, leur enfance, cela a dû briser leurs repères ; c’est rassurant pour notre propre nature d’être humain avec des repères – moi, je ne suis pas capable de faire de telles choses, ça non ; c’est rassurant pour notre propre nature de parents – mes enfants, que j’élève avec brio, ne pourront pas faire de telles choses, ça non.

      Ce mythe des gens bons d’un côté et des méchants de l’autre, abreuvé en permanence et depuis l’enfance par les dessins animés, les livres, les contes, les films, les mots des parents « Attention, ne parle pas aux inconnus, certains sont méchants » « Pourquoi il va en prison, lui ? — Parce qu’il est méchant », ce mythe rassure la société qui continue à tourner avec ses gens bons qui regardent dans les coins s’il n’y aurait pas quelques méchants.

      D’autre part, il est beaucoup plus pratique de tourner sur ce manège-là plutôt que d’arrêter tous les poneys d’un coup pour se dire : Hey ? Mais ce sont nos enfants qui deviennent ces maltraitants, comment faire pour que ça ne se reproduise plus ? — Non mais c’est de la faute de leurs parents !! — Si c’est le cas, ces parents, ils ont été enfants aussi, je répète : comment faire pour que ça ne se reproduise plus ? Peut-on réellement prendre le temps de se pencher sur la question, de donner enfin les moyens, financiers, humains, matériels, à l’éducation, l’aide à l’enfance, aux parents, à la justice des mineurs, aux associations qui œuvrent en ce sens, plutôt que de mettre des pansements sur les plaies une fois faites ? — Euh… Pffff, allez viens, on fait repartir les poneys !!

    • Doutes, remises en cause du récit, accusations, engueulades, culpabilisations, fuites, mises en perspective déplacées, tout y passe. En tête de liste, l’incompréhension. « Mais je comprends pas… » Qu’est-ce qui n’est pas compris ? Pourquoi elle reste. Pourquoi elle ne part pas. Pourquoi elle n’a pas porté plainte. Pourquoi elle a retiré sa plainte. Pourquoi elle est retournée vivre avec lui. Pourquoi elle est tombée enceinte. Pourquoi, pourquoi, pourquoi.
      En seconde place dans le top 50, l’amour. Si la victime de violences conjugales parle d’amour, l’interlocuteur ouvre de grands yeux, lève les sourcils, soupire, secoue la tête, dit « N’importe quoi putain ! », se tape sur les cuisses, fait des salto arrière, mange un oreiller. Parce que lui, il sait ce qu’est l’amour, et l’amour ce n’est pas ça.
      Alors, fatalement, c’est qu’elle le veut bien. C’est qu’elle cherche ce qui lui arrive. C’est qu’elle aime ça. Qu’elle est perverse.

      Vous avez déjà construit une maquette ? Un vaisseau Lego ? Une maison Playmobil ? Une cabane en rondins ? Un igloo avec des carrés de neige ?
      On se souvient toujours de la première pièce. Le premier élément qu’on a placé. Les inaugurations de bâtiments se font en fanfare sur la première pierre. Personne ne vient voir ce qui se passe quand les ouvriers en sont au troisième étage à installer des milieux de fenêtres. Personne ne se souvient des éléments microscopiques de sa maquette d’avion, ceux qui allaient à l’intérieur et qu’on ne voit même plus. On se rappelle le commencement.
      Une victime de violences conjugales se souvient toujours de la première fois. La première fois où elle s’est dit « Wow, c’est bizarre. » Une première dispute, bizarre, pour une raison bizarre, dans un lieu bizarre, sur un ton bizarre. Est-ce qu’on quitte quelqu’un qu’on aime parce qu’une dispute est bizarre ? Non, ce n’est pas suffisant. On avance avec, on fait une concession, c’est le principe du couple. Sur le premier élément, tordu, on en pose un deuxième, joli, coloré.
      La première fois où elle a été gênée par ses propos, devant ses amis, sa famille, ses collègues. Elle lui en a parlé ensuite, il a reconnu que c’était déplacé, ça arrive à tout le monde, discussion de couple. On monte les éléments les uns sur les autres.
      Le temps passe, éléments stables, éléments moins stables, l’ensemble monte. « Y a des hauts et des bas », c’est le principe du couple. Il y a surtout des moments forts. Il la place au-dessus de tout et de tout le monde, il lui dit des choses qu’elle n’a jamais entendues, qu’elle a besoin d’entendre, qu’il a besoin de dire ; elle est son unique amour, il ne vit que pour elle, elle est irremplaçable, il sera toujours là pour elle, s’opposera à quiconque lui voudra du mal, la défend envers et contre tout. Elle l’aime tout autant, elle seule sait qu’il est fragile malgré les apparences. Dans leur bulle, ils ressentent ce qu’ils avaient toujours eu besoin de ressentir. Sur les fragilités antérieures de l’un et de l’autre, le ciment prend, solide. Il coule sur les premières bases et amalgame l’ensemble dans un bloc compact. Impossible désormais de discerner quelle pièce provenait d’elle et laquelle venait de lui ; il n’y a que des éléments uniformes bétonnés. Les prochains seront préalablement trempés dans l’enduit « couple » avant même d’être mis en place.

      #aliénation

    • Si cette forme de parasitisme humain est aussi difficile à détecter c’est d’une part parce-que le parasite sait détecter certaines blessures de la personne cible et y mettre du baume dans les premiers temps de la relation ; c’est aussi parce-que la personne cible n’est pas capable de penser comme le parasite, n’est pas capable de se figurer le trou noir qu’il y a à l’intérieur, et de quelle façon ce trou noir engloutira tout ce qu’elle investira dans la relation, en faisant jouer contre elle ses propres qualités humaines : empathie, dévouement, droiture, sens de l’engagement. La personne cible agit comme si c’était un autre humain comme elle qu’elle était en train d’aimer, et plus elle y met de sa personne plus c’est difficile de voir et d’admettre qu’elle met ce qu’elle a de plus précieux dans un trou noir qui engloutit tout et lui donnera toujours la sensation qu’elle n’en fait pas assez.

  • L’Amérique latine choie les enfants, par Sophie Van der Linden (Le Monde diplomatique, juin 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/VAN_DER_LINDEN/53091

    « En mars 2013, Isol, illustratrice argentine quasi inconnue en dehors du monde hispanique, décrochait l’Astrid Lindgren Memorial Award (ALMA), équivalent du Nobel dans le domaine de l’édition jeunesse. La distinction suédoise a permis une prise de conscience du dynamisme de la création éditoriale latino-américaine. Depuis, les récompenses internationales se succèdent, tout comme les traductions. »(Permalink)

    #éducation #livre #enfance #amériquelatine

  • Mompreneur : Astrid de Warren, fondatrice de En Culotte Courte - La vie en Blonde
    http://www.lavieenblonde.fr/mompreneur-astrid-de-warren-fondatrice-de-en-culotte-courte.html

    Je suis moins réactive sur certaines choses : il arrive que le frigidaire soit vide, que la pile de repassage déborde un peu, ou encore que le ménage ne soit pas fait aussi régulièrement que lorsque je ne travaillais pas. Moi qui suis assez organisée et maniaque, ça me frustrait au début. Maintenant, je m’y suis faite, et mon mari aussi !

    Ou comment glamouriser le non-partage des tâches

    #ménage #foyer #femmes

    • LCDR : Quel message vouliez-vous transmettre au lecteur ?
      A.W. : On a le droit d’avoir plusieurs vies, la vie est trop courte pour n’en avoir qu’une. Je suis journaliste à Reuters, mais je passe aussi beaucoup de temps à voyager en Russie, c’est quelque chose qui me nourrit, qui m’aide à rester saine d’esprit et de cœur. Je pense que c’est bien de faire des choses très différentes, je suis convaincue que si on travaille trop et si on fait tout le temps la même chose, on devient bête.

      LCDR : Que pensez-vous de l’état actuel de la Russie ?
      A.W. : La Russie a l’air de bien aller, on a peine à croire qu’une récession va arriver, les gens sont optimistes, joyeux. C’est d’ailleurs ce que j’admire chez les Russes – ils sont les meilleurs dans l’adversité, quand tout va mal, c’est là qu’ils montrent leur puissance, cette force de vivre et de réussir envers et contre tout : ça va péter demain, mais ce n’est pas grave, aujourd’hui, on profite.

  • L’Oural en plein cœur, des steppes à la taïga sibérienne - Astrid Wendlandt - Albin Michel
    http://www.albin-michel.fr/L-Oural-en-plein-coeur-EAN=9782226256812

    Dans L’Oural en plein coeur se mêlent deux quêtes, l’une amoureuse, l’autre ethnographique. Passionnée par les peuples en sursis, Astrid Wendlandt se lance sur les traces des derniers autochtones de l’Oural, vaste chaîne de montagnes qui sépare l’Europe de l’Asie. Partie pour retrouver son ancien amour, un rockeur de Tcheliabinsk, elle va s’aventurer dans une recherche qui peu à peu déjoue ses plans, échappe à ses objectifs. À la place d’une civilisation ancienne, elle trouve un monde en devenir. Des mois durant, elle côtoie des familles qui ont fait un bras d’honneur à la société, des communautés vivant en semi-autarcie, des esprits libres et des âmes échouées. L’Oural semble être le conservatoire des folies et des espoirs d’une humanité russe qui se cherche.

    Je viens de lire.
    Recommandé pour @reka (et autres amateurs…)

  • Un #cimetière berlinois réservé aux #lesbiennes
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/04/06/un-cimetiere-berlinois-reserve-aux-lesbiennes_4396418_3232.html

    Mais, l’âge venant, certaines lesbiennes cherchaient depuis quelque temps à poursuivre dans l’au-delà cette cohabitation ou, comme Astrid Osterland, responsable de ce projet, à ne plus être seules. D’où l’idée de trouver un cimetière qui accepterait de n’accueillir que des lesbiennes. Après quatre ans de démarches, un accord a été trouvé avec l’administration d’un cimetière protestant, le Georgen-Parochial Friedhof I.

    Pour celui-ci, c’est une véritable aubaine. Fermé en 1970 par les autorités est-allemandes, ce cimetière a rouvert après la réunification en 1991. Mais depuis, si l’on peut dire, il vivotait. Tant le rajeunissement du quartier que l’engouement des Berlinois pour la crémation contribuent à laisser inoccupés une grande partie des espaces destinés à l’inhumation des corps.

  • « retour à Argos », à Toulon

    http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5412

    Théâtre Liberté (salle Albert Camus)
    vendredi 24 et samedi 25 mai 2013 à 20h30 [1]

    Retour à Argos d’Eschyle d’après Les Suppliantes et Prométhée enchaîné
    Textes additionnels Violaine Schwartz
    Mise en scène et traduction Irène Bonnaud
    Avec Astrid Bayiha, Ludmilla Dabo, Jean-Christophe Folly, Adeline Guillot, Laetitia Lalle Bi Benie, Jean-Baptiste Malatre, Marius Yelolo

    #migrations #asile

  • Retour à Argos - Un pièce de théâtre à ne pas rater...

    D’après Eschyle traduction du grec des Exilées et Prométhée enchainé Irène Bonnaud Texte additionnel Violaine Schwartz Mise en scène Irène Bonnaud

    Avec Astrid Bayiha, Ludmilla Dabo, Jean-Christophe Folly, Adeline Guillot, Laetitia Bi Benie, Jean-Baptiste Malartre, Boubacar Samb

    Irène Bonnaud, artiste associée au Théâtre du Nord, revisite la tragédie des Suppliantes augmentée de fragments d’autres pièces d’Eschyle et de textes de Violaine Schwartz. Elle explore ainsi la relation organique qu’entretiennent, dès la naissance de la cité grecque, le droit d’asile et la démocratie. Une relecture qui, de son propre aveu, s’inscrit en écho à des débats actuels.

    Lumières Daniel Levy Son Alain Gravier Costumes Nathalie Prats Berling Maquillage et coiffures Catherine Saint-Sever Chorégraphie Jean-Marc Piquemal Régie générale Christophe Boisson Assistante à la mise en scène et direction musicale Mounya Boudiaf

    http://www.theatredunord.fr/index.php?option=com_flexicontent&view=items&cid=4%3Atheatre&id=213%3A

  • Astrid Festor, «La cartographie des choses»

    http://www.artactu.com/astrid-festor-la-cartographie-des-choses-article002232.html

    Quelle légèreté, quelle inventivité ! Les œuvres de la plasticienne Astrid Festor séduisent par leur grâce aérienne, leur joie de vivre. Animée par le désir de toujours évoluer, l’artiste articule son travail autour de l’expérimentation technique. À la recherche de nouveaux langages graphiques et plastiques, elle mêle des univers que l’on oppose parfois, création numérique et procédés manuels. La base de son inspiration est la photographie.

    #art #cartographie