rooo @corinne, les moyens technologiques de contrôle de la population qu’offrent l’informatique serait un « détail » ? je partage plus certainement l’avis d’@aude_v. Les pouvoirs de pression sociale, politique, économique et industrielle, se font de plus en plus insistants et obligatoires. La mise en place par l’industrie de l’armement de systèmes technologiques de suivi de la population font la joie des élus et de la police : vidéosurveillance, cartes RFID, croisement des fichiers informatiques… leurs donnent l’impression de pouvoir conserver leur places décisionnaires tout en sacrifiant le politique et l’humain au profit du sacro-saint progrès technologique.
C’est devenu une telle habitude que chacun à force d’intégrer de telles modes de contrôle de nos actes préfère taire ce système qu’y nous considère comme du bétail à trier. Pour ceux qui tenteraient d’échapper à cette informatisation du tout venant, comme pour la banque, la santé, l’école, la cantine, les sorties au cinéma, les cartes régionales informatisées, internet ou les dossiers CAF, c’est juste impossible, c’est la porte.
– Les directeurs et directrices d’école qui ont refusé de remplir base-élèves ont été sanctionnés et renvoyés.
– Les travailleurs sociaux, renvoyés eux aussi, pour s’être insurgés contre des données ineptes comme cocher les cases « alcoolisme ».
– Les médecins qui refusent la carte vitale et le DMP, combien ont du quitter leurs fonctions dégoutés ?
Ce n’est pas juste un détail, c’est un projet d’informatisation de la société pour le plus grand profit de ceux qui fabriquent ces bases de contrôles. Chaque conseil départemental, régional ou commune rêve de ficher ses administrés et de recroiser les fichiers, les travailleurs sociaux, comme beaucoup d’autres fonctionnaires sont devenus les ouvriers de la saisie informatique.