person:avant

  • Répression ordinaire pour lycéen.ne.s contestataires
    http://www.canalsud.net/?Repression-ordinaire-pour-lyceens

    Quatre lycéen.ne.s membres de la coordination en lutte contre la Loi Travaille ! réagissent à l’interpellation suivie de 12 heures de garde-à-vue, d’un de leur camarade (17 ans). Avec également un entretien avec la mère de ce lycéen.

    On plonge ensuite en apnée dans la guerre de l’opinion entre manifestants et chiens de garde, avant de remonter à la surface pour se prendre dans les oreilles un reportage sonore sur l’action de blocage à Castelnau. - Et pour finir, on regagne le rivage avec un entretien de compadre, sur la journée de solidarité, avec les prisonnier.e.s en lutte au Mexique qui se profile le 11 juin prochain. Durée : 1h09. Source : Canal (...)

    http://www.canalsud.net/IMG/mp3/fdl_160606.mp3

  • La police demande l’inculpation de l’épouse de Benjamin Netanyahu
    ats / 29.05.2016
    http://www.romandie.com/news/707477.rom
    La police israélienne a recommandé l’ouverture d’une procédure judiciaire à l’encontre de l’épouse du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a rapporté dimanche la presse. Sara Netanyahu est soupçonnée de détournement de fonds publics.

    La police confirme dans un communiqué avoir transmis le dossier au parquet, qui doit se prononcer sur l’ouverture ou non d’une procédure, mais elle ne dit pas quelles sont ses recommandations. Tous les grands titres de la presse israélienne assurent toutefois que les enquêteurs ont demandé une inculpation.

    Sara Netanyahu est soupçonnée d’avoir eu recours à des fonds publics pour mettre un aide-soignant au service de son père malade avant sa mort, pour payer un électricien embauché hors du cadre réglementaire et pour des repas fastueux. Elle a été interrogée en décembre par la brigade financière.

    « Mme Netanyahu n’a enfreint aucune loi (...) Nous sommes certains que, quand les autorités vérifieront les faits, elles verront qu’il n’y a rien », a déclaré Nir Hefez, porte-parole du chef du gouvernement.

    L’enquête a été ouverte après un audit des pouvoirs publics et sur la base d’informations fournies par l’ancien majordome de la résidence officielle du Premier ministre. Celui-ci, qui accusait Mme Netanyahu de le maltraiter, a obtenu en février des dommages et intérêts pour harcèlement psychologique.

  • Israël étudie le remplacement de Mahmoud Abbas par Mohammad Dahlan
    Sat May 28, 2016
    http://www.presstv.com/Detail/2016/05/28/467816/Dahlan-remplace-Abbas

    Les Emirats arabes unis, l’Egypte et la Jordanie s’attellent, via des négociations avec le régime israélien, à faire remplacer Mahmoud Abbas par l’ex-chef du Fatah, Mohammad Dahlan.

    Selon le website « Middle East Eye » citant des responsables jordaniens et palestiniens qui ont souhaité garder l’anonymat, il existait à ce sujet un plan commun qui a été remis au régime israélien sans que ce dernier y réagisse :

    « Les objectifs clés de ce plan consistaient à unifier et renforcer le Fatah face au Hamas, à achever l’accord de compromis avec le régime israélien et à prendre en main le contrôle des régions palestiniennes en Cisjordanie. »

    Un responsable palestinien a indiqué à « Middle East Eye » :

    « Dahlan estime que le Hamas est plus faible que le Fatah à Gaza et que le Fatah est plus faible que le Hamas en Cisjordanie. Le Fatah pourrait gagner s’il s’unit, alors que le Hamas est susceptible de gagner si le Fatah reste désuni. »

    Selon ce responsable, les Emirats arabes unis, l’Egypte et la Jordanie sont d’avis que l’époque de Mahmoud Abbas est révolue et qu’il faut empêcher Abbas de les surprendre de nouveau avant que les élections n’aient lieu.

    Dahlan, un ancien rival d’Abbas, a quitté Gaza en 2007, après ce que le Hamas a pris le contrôle de cette région ; il a été expulsé du Fatah en 2011, accusé de corruption et d’empoisonnement de Yasser Arafat, l’ex-leader des Palestiniens. Mohammad Dahlan a des liens proches avec la famille royale émiratie.

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    EXCLUSIVE: The secret Arab plan to oust Palestinian leader Abbas
    David Hearst | Friday 27 May 2016
    http://www.middleeasteye.net/news/exclusive-secret-arab-plan-oust-palestinian-leader-abbas-1419477268

    Senior sources tell MEE that UAE, Egypt and Jordan are conspiring to replace Mahmoud Abbas with Fatah archrival Mohammed Dahlan

    • L’échec du mouvement français de lutte contre la réforme des retraites de l’automne 2010 nous en aura administré l’âpre leçon : si la CGT a eu la haute main sur toute la lutte, c’est en vertu de notre insuffisance sur ce plan-là. Il lui aura suffi de faire du blocage des raffineries, secteur où elle est hégémonique, le centre de gravité du mouvement. Il lui était par la suite loisible à tout moment de siffler la fin de partie, en rouvrant les vannes des raffineries et en desserrant ainsi toute pression sur le pays. Ce qui alors a manqué au mouvement, c’est justement une connaissance minimale du fonctionnement matériel de ce monde, connaissance qui se trouve dispersée entre les mains des ouvriers, concentrée dans le crâne d’œuf de quelques ingénieurs et certainement mise en commun, du côté adverse, dans quelque obscure instance militaire. Si l’on avait su briser l’approvisionnement en lacrymogènes de la police, ou si l’on avait su interrompre une journée la propagande télévisuelle, si l’on avait su priver les autorités d’électricité, on peut être sûr que les choses n’auraient pas fini si piteusement. Il faut au reste considérer que la principale défaite politique du mouvement aura été d’abandonner à l’état, sous la forme de réquisitions préfectorales, la prérogative stratégique de déterminer qui aurait de l’essence et qui en serait privé.

    • Exactement, @rastapopoulos : despotisme hydraulique à deux étage par la CGT. Elle détient la source de l’énergie et aussi la capacité de bloquer et donc de débloquer cette ressource. Sur Toulouse, les manifestants — bien informés — avaient bloqué une des plus grandes plateformes de distribution de la région. Du coup, toute l’appro des hypers était bloquée alors que cela se fait toujours ne flux tendu.
      Je pense qu’on pouvait gagner en moins de 5 jours…

    • « Le mouvement ouvrier n’a pas été vaincu par le capitalisme, mais par la démocratie », disait Mario Tronti. Il a aussi été vaincu pour n’avoir pas réussi à s’approprier l’essentiel de la puissance ouvrière. Ce qui fait l’ouvrier, ce n’est pas son exploitation par un patron, qu’il partage avec n’importe quel autre salarié. Ce qui fait positivement l’ouvrier, c’est sa maîtrise technique, incarnée, d’un monde de production particulier. Il y a là une inclination à la fois savante et populaire, une connaissance passionnée qui faisait la richesse propre du monde ouvrier avant que le capital, s’avisant du danger contenu là et non sans avoir préalablement sucé toute cette connaissance, ne décide de faire des ouvriers des opérateurs, des surveillants et des agents d’entretien des machines. Mais même là, la puissance ouvrière demeure : qui sait faire fonctionner un système sait aussi le saboter efficacement. Or nul ne peut individuellement maîtriser l’ensemble des techniques qui permettent au système actuel de se reproduire. Cela, seule une force collective le peut. Construire une force révolutionnaire, aujourd’hui, c’est justement cela : articuler tous les mondes et toutes les techniques révolutionnairement nécessaires, agréger toute l’intelligence technique en une force historique et non en un système de gouvernement.

    • C’est ce passage que je trouve le plus intéressant :

      Ce n’est pas la faiblesse des luttes qui explique l’évanouissement de toute perspective révolutionnaire ; c’est l’absence de perspective révolutionnaire crédible qui explique la faiblesse des luttes. Obsédés que nous sommes par une idée politique de la révolution, nous avons négligé sa dimension technique. Une perspective révolutionnaire ne porte plus sur la réorganisation institutionnelle de la société, mais sur la configuration technique des mondes. En tant que telle, c’est une ligne tracée dans le présent, non une image flottant dans l’avenir. Si nous voulons recouvrer une perspective, il nous faudra coupler le constat diffus que ce monde ne peut plus durer avec le désir d’en bâtir un meilleur. Car si ce monde se maintient, c’est d’abord par la dépendance matérielle où chacun est, pour sa simple survie, vis-à-vis du bon fonctionnement général de la machine sociale. Il nous faut disposer d’une connaissance technique approfondie de l’organisation de ce monde ; une connaissance qui permette à la fois de mettre hors d’usage les structures dominantes et de nous réserver le temps nécessaire à l’organisation d’un décrochage matériel et politique par rapport au cours général de la catastrophe, décrochage qui ne soit pas hanté par le spectre de la pénurie, par l’urgence de la survie. Pour dire cela platement : tant que nous ne saurons pas comment nous passer des centrales nucléaires et que les démanteler sera un business pour ceux qui les veulent éternelles, aspirer à l’abolition de l’état continuera de faire sourire ; tant que la perspective d’un soulèvement populaire signi era pénurie certaine de soins, de nourriture ou d’énergie, il n’y aura pas de mouvement de masse décidé.

      Je ne suis pas tout à fait d’accord, ce n’est pas qu’un problème technique à court terme. Pour moi le problème est aussi dans la motivation profonde. Les idéaux de gauche ont été tellement éreintés ces dernières années, le peuple de gauche est tellement meurtri, dépité qu’il manque le souffle, l’espoir, l’envie qui transcende. Il manque cet espoir et cette confiance qui galvanise, qui fait que tu es prêt aux sacrifice, à faire une croix sur toutes tes addictions et dépendances matérielles, sur ton filet de survie comme sur ton petit confort..
      être de gauche par définition, c’est avoir du mal à faire machine arrière. Il nous manque cette perspective pour aller de l’avant, pour sortir du libéralisme sans faire marche arrière..

    • Les femmes avant le patriarcat
      http://hypathie.blogspot.fr/2013/01/les-femmes-avant-le-patriarcat.html

      Ils vont tout de même commencer à se douter de quelque chose en observant les animaux, la chasse seule ne permettant pas cette observation. Il faut pour cela inventer le pastoralisme et l’élevage, après la chasse qui divise déjà les sociétés en deux, chasseurs et cueilleurs. Les chasseurs vont devenir pasteurs nomades (les sociétés nomades encore de nos jours, sont extrêmement misogynes) ; les femmes, non exclues de la chasse, mais obligées sans doute de se sédentariser quand elles sont enceintes sous peine d’accidents pour le groupe entier vont, elles, inventer l’agriculture. Elles sèment le blé, qui pourrit dans la terre et.... renaît en donnant une récolte chaque année. Elles seraient donc inventrices des rites funéraires : on met le mort en terre, en espérant une renaissance... ("Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit" - Saint Jean l’aurait piqué aux Grandes Mères ?). Elles seraient également à l’origine des villes, des cultes de plein air, alors que les cultes masculins seront rendus plus tard dans des temples. Le principe féminin est toujours associés aux eaux : sources, marais, fleuves, crues du Nil fécondant les terres dans l’ancienne Egypte.

    • La femme et la végétation. Espace sacré et renouvellement périodique du Monde
      http://www.apostoliki-diakonia.gr/fr_main/catehism/theologia_zoi/themata.asp?cat=hist&main=texts&file=3.htm

      En outre, la femme et la sacralité féminine sont promues au premier rang. Puisque les femmes ont joué un rôle décisif dans la domestication des plantes, elles deviennent les propriétaires des champs cultivés, ce qui rehausse leur position sociale et crée des institutions caractéristiques, comme, par exemple, la #matrilocation, le mari étant obligé d’habiter la maison de son épouse.

      La fertilité de la terre est solidaire de la fécondité féminine ; par conséquent, les femmes deviennent responsables de l’abondance des récoltes, car elles connaissent le « mystère » de la création. Il s’agit d’un mystère religieux, parce qu’il gouverne l’origine de la vie, la nourriture et la mort. La glèbe est assimilée à la femme. Plus tard, après la découverte de la charrue, le travail agraire est assimilé à l’acte sexuel (1).

    • Pour comprendre la #discrimination envers les #femmes, il faut remonter à la #charrue
      https://www.letemps.ch/economie/2016/03/10/comprendre-discrimination-envers-femmes-faut-remonter-charrue

      « De la préhistoire à la Mésopotamie en passant par les idoles des Cyclades, les peuples adoraient les déesses toutes-puissantes, symboles de la terre nourricière ou de la fertilité. » Le point tournant est survenu au Ve millénaire avant notre ère, lorsque la charrue est apparue en #agriculture. L’historien Fernand Braudel explique que la force masculine qu’implique le maniement d’un tel objet a remplacé les femmes dans les champs puis dans la société.

  • Les eaux glacées du calcul égoïste — Factures d’#eau : l’entourloupe d’Emmanuel Macron
    http://www.eauxglacees.com/Factures-d-eau-l-entourloupe-d

    Cet arrêté va en outre contribuer à relancer le débat sur l’iniquité de l’existence même de la part fixe, ou abonnement qui, si elle contribue à l’investissement des services, dissimule trop souvent le fait que cette part fixe contribue à faire payer par les usagers domestiques la facture des gros consommateurs professionnels, qui bénéficient de tarifs dégressifs : plus ils consomment, moins ils paient…

    Au regard de ces différents facteurs, l’idée est donc de rendre très difficile, sinon impossible, la comparaison entre le prix de l’eau dans une commune de 5000 habitants avant (prix au m3), puis après (prix au litre sans l’abonnement...), son absorption au sein d’une communauté de communes ou d’agglomération d’ici à 2020, en application de la loi NOTRe...

  • Un homme tente de s’immoler par le feu devant une caisse de retraite - France 3 Provence-Alpes
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/marseille/un-homme-tente-de-s-immoler-par-le-feu-devant-une-caiss

    Il était 17h35 mercredi, lorsqu’un homme a tenté tout à coup de s’immoler par le feu, en sortant de la Carsat (caisse d’assurance retraite et de santé au travail) de la rue Georges, dans le 5 ème arrondissement de Marseille,. Il a versé sur lui une bouteille de liquide inflammable avant d’allumer le feu avec un briquet.
    Brûlé à 60 % du corps, principalement à la tête et au torse, l’homme âgé de 61 ans a été secouru au plus vite par les pompiers, avant d’être conduit au service des grands brûlés de l’hôpital de la Conception. Son pronostic vital reste engagé. 
    « Une enquête a été lancée par les policiers de la division Centre pour déterminer les motivations de ce geste auprès de l’organisme ainsi qu’auprès de l’environnement familial et privé de la victime », a précisé la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

    Un dossier « sans retard »
    Anne Dumontel, la directrice de la Carsat Sud-Est, a expliqué que l’homme s’était rendu à l’accueil mais « semblait un peu agité ». « La sécurité est allée le voir, mais il est reparti », a-t-elle détaillé. Peu après, il a sorti une bouteille en plastique contenant le liquide inflammable et commis son geste.
    « Nous avons des pompiers en interne, qui l’ont pris en charge immédiatement » a-t-elle relaté. « Il était conscient » quand les marins pompiers l’ont transporté à l’hôpital.
    Sur le dossier de cet homme, la directrice a expliqué qu’il s’agissait « d’un dossier de demande de #retraite et d’allocation très classique ». « Il n’y a pas de retard » sur son dossier, selon elle, les premiers paiements devant intervenir vers « le 9-10 juin », alors que le dossier avait été déposé en février, ce qui constitue un délai normal.
    « De toute manière, il ne pouvait pas toucher ses droits avant juin », a-t-elle poursuivi, précisant que cet homme, qui touchait notamment l’allocation adulte handicapé auprès de la Caisse d’allocations familiales (#CAF) n’était « pas en rupture de ressource », même si sa situation allait bientôt changer.

    #AAH #immolation_par_le-feu

  • Terrorisme : le « J’accuse » d’un expert engagé

    Étrange défaite. Comment, le 13 novembre 2015, des petites frappes du djihad de quartier ont-elles pu faire vaciller notre pays, sa cohésion, ses valeurs et sa Constitution ? A cause de « la médiocrité » du gouvernement français, qui a notamment refusé de lancer une commission d’enquête nationale sur les attentats de janvier 2015, accuse François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

    Président du Centre de politique de sécurité de Genève, ce chercheur mesuré n’a pu s’empêcher de sortir de la réserve à laquelle il était habitué. Car c’est un « homme en colère » qui dresse le réquisitoire sévère des défaillances françaises. Pourtant, les services de renseignement avaient bien repéré les futurs auteurs des attentats, quasi tous fichés « S ». Preuve que la technique dite de « chasse au harpon » (ciblant des individus singuliers), choisie par les Français, est au moins aussi efficace que celle, prisée par les Américains, de la « pêche au chalut » (ratissant largement les données numérisées de l’ensemble de la population). Sans compter que la nouvelle loi sur le renseignement, assure-t-il, « renforce notablement la capacité de surveillance de nos services ».

    Accablant bilan stratégique

    Mais c’est l’information de proximité qui fait cruellement défaut. Composée de policiers bien insérés localement, cette approche du renseignement « à la papa » a notamment été raillée et rayée des radars par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur. « Organiser un match de rugby pour les jeunes du quartier c’est bien, mais ce n’est pas la mission première de la police », expliquait-il en 2003. Une fois élu président, Nicolas Sarkozy fusionnera en 2008 la Direction de la surveillance du territoire (DST) et la direction centrale des renseignements généraux (RG) au sein de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
    Certes, la création de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) par François ­Hollande en 2014 fut suivie d’une tentative de réinscrire territorialement le renseignement, mais « lorsque des vies sont en jeu, ce mauvais folklore historico-administratif devient totalement insupportable », note François Heisbourg. Anticipation approximative, mais aussi préoccupante gestion de crise. Car l’expert en stratégie relève que, le 13 novembre, alors que l’équipée terroriste avait commencé à 21 h 25, il a fallu attendre 22 heures pour qu’une patrouille de la brigade anticriminalité (BAC) faiblement armée parvienne au ­Bataclan et tente d’y intervenir. Sans compter que la communication opérationnelle fut totalement absente, accentuant le climat de panique. Une plate-forme Internet activée par le gouvernement aurait pu indiquer aux Franciliens les quartiers à éviter, comment se mettre à l’abri du danger, conseiller de s’écarter des fenêtres dans les zones exposées, comme l’ont fait les Britanniques lors des attentats de 2005 : « Mais en France, le 13 novembre 2015 : rien, rien, trois fois rien. »

    Terrifiantes erreurs idéologiques

    Accablant bilan stratégique, mais aussi terrifiantes erreurs idéologiques. Car on ne fait pas la « guerre au terrorisme », comme le dit ­Manuel Valls. Il est même indigne d’ériger les criminels de l’organisation Etat islamique (EI) au rang de « combattants ». La posture martiale est donc aussi ridicule qu’inefficace. Trompeuse et mensongère également, car « si nous étions en guerre, organiserions-nous l’Euro ? », se demande l’auteur, non sans à-propos. Mais, dès le lendemain des attentats du 13 novembre, le gouvernement français n’a pu s’empêcher de jouer les gros bras et de lancer ses plus importants raids sur Rakka, quartier général de l’EI en Syrie. Mais faire la guerre là-bas n’apportera pas forcément la paix chez nous. Car « le 13 novembre parisien fut principalement local », insiste M. Heisbourg. Et puis ne nous leurrons pas : l’Occident n’a plus guère de prise sur cette nouvelle « guerre de trente ans » qui détruit et reconfigure tout le Moyen-Orient. Le gouvernement français a donc préféré jouer sur les peurs que sur l’apaisement. Et choisi même « l’hystérisation du débat », avec « l’atroce » proposition avortée de loi sur la déchéance de nationalité, qui aurait pu constitutionnaliser la « discrimination négative ». Idem pour ce préoccupant « état d’urgence permanent » que la France installe insidieusement.
    « Nous risquons de franchir le seuil qui sépare le terrorisme comme somme de trajectoires individuelles de l’avant-garde violente d’un mouvement de masse »
    Il y a donc urgence. Urgence à sortir de la suffisance française, notamment incarnée par ces ministres de la République prompts à moquer les autorités belges après les attentats du 22 mars à Bruxelles, alors que Salah Abdeslam fut contrôlé trois fois le 14 novembre au matin par les policiers français avant d’entrer en Belgique au lendemain des massacres. Urgence à en finir avec les « petits calculs sordides » du « machiavélisme présidentiel » destinés à « servir la soupe politique et idéologique au Front national ». Urgence de combattre « l’iniquité et l’injustice » avec lesquelles sont traitées les minorités visibles en France. Car cette politique de la discorde risque bien de faire grossir les rangs des adeptes du djihad. Et la menace d’expansion est là, prévient François Heisbourg : « Nous risquons de franchir le seuil qui sépare le terrorisme comme somme de trajectoires individuelles de l’avant-garde violente d’un mouvement de masse. » N’éteignons pas les Lumières. Ne transigeons pas sur les libertés, œuvrons pour l’égalité et osons la fraternité contre les fratries meurtrières. En un mot, faisons le pari de la République contre la guerre civile.

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/04/25/terrorisme-le-j-accuse-d-un-expert-engage_4908192_3232.html#f9xPHE047eugFyzB

    • Des cités ? et si c’était ceux qui bombardés en Syrie par l’avition russe, revenaient et se vengent tout simplement ? Et 100 000 euros payé par qui ? IL y a de quoi se radicaliser très vite non ?

  • #Egypte : des dizaines d’arrestations avant une manifestation antirégime
    http://www.lepoint.fr/monde/egypte-des-dizaines-d-arrestations-avant-une-manifestation-antiregime-22-04-

    Les forces de sécurité égyptiennes ont arrêté dans les dernières 24 heures des dizaines de personnes dont des avocats et des militants des droits de l’Homme avant une manifestation antirégime prévue le 25 avril, a indiqué un collectif d’avocats.

  • Perdre la raison face aux barbelés | Making-of
    https://making-of.afp.com/perdre-la-raison-face-aux-barbeles

    IDOMENI (Grèce), 18 avril 2016 – Une des choses qui me frappe le plus chez tous ces réfugiés bloqués depuis des mois à la frontière gréco-macédonienne c’est de les voir, lentement, perdre la raison.

    Voilà des années que je couvre cette crise de réfugiés. Je suis allé dans un grand nombre d’endroits et à chaque fois la situation est différente. J’ai vu des Syriens franchir en masse la clôture barbelée à la frontière turque pour échapper aux combats qui faisaient rage chez eux, à quelques centaines de mètres. J’en ai vu d’autres débarquer sur les côtes de Lesbos après une dangereuse traversée depuis la Turquie. Et maintenant me voici un peu plus loin sur la route des Balkans, à Idomeni. Ce village grec à la frontière macédonienne est devenu un cul-de-sac depuis que plusieurs pays européens ont fermé leurs frontières, en espérant mettre un terme à l’afflux de migrants. Environ onze mille personnes s’entassent ici

  • Le Parlement européen adopte la directive controversée sur le "secret des affaires
    Belga
    Publié le jeudi 14 avril 2016 à 18h22

    L’adoption de la directive survient quinze jours avant l’ouverture du procès, le 26 avril à Luxembourg, du lanceur d’alertes Antoine Deltour, à l’origine des révélations "LuxLeaks". -

    La directive européenne sur la protection du "secret des affaires" a été votée à une large majorité jeudi par le Parlement européen, au grand dam des journalistes, des lanceurs d’alertes, d’ONG et de syndicalistes, très remontés à la suite du scandale des "Panama Papers".

    Cette directive, dont le commissaire européen au Marché intérieur, le Français Michel Barnier, avait été l’initiateur fin 2013, vise à instaurer un socle juridique européen pour lutter notamment contre l’espionnage industriel et protéger l’innovation.
    Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-parlement-europeen-adopte-la-directive-controversee-sur-le-secret-des
    Mais elle a provoqué une levée de boucliers de nombreuses organisations syndicales et ONG européennes, inquiètes pour le respect des libertés fondamentales.

    Sur les 652 eurodéputés présents à Strasbourg, 503 se sont prononcés en faveur de cette directive, 131 contre et 18 se sont abstenus.

    L’eurodéputé belge Claude Rolin, du Parti populaire européen (PPE, droite et centre droit), a ainsi voté contre ce texte.
     » Compte tenu des scandales récemment mis en lumière et des actions et pressions exercées à l’encontre des lanceurs d’alerte, il nous faut une législation ciblée et étayée afin de garantir leur protection. Ce que ne propose pas le rapport relatif au secret des affaires voté ce jour, c’est pourquoi mon vote est négatif", a-t-il expliqué.
    "Une entreprise sur cinq est victime d’un vol de ses secrets d’affaires chaque année. Un cadre juridique harmonisé doit permettre aux entreprises d’évoluer dans un environnement sûr et fiable, où leurs actifs et leur savoir-faire seront protégés"
    , l’eurodéputée française PPE Constance Le Grip, rapporteuse du projet.

    Défendre notre compétitivité européenne

     » »Lutter contre l’espionnage économique et industriel, le pillage dont sont victimes nos entreprises européennes, protéger notre innovation et notre recherche, défendre notre compétitivité européenne, tels sont les principaux objectifs" , avait-elle expliqué mercredi devant ses pairs.
    Selon Mme Le Grip, ce texte  » équilibré (...) protège à la fois le savoir-faire professionnel, le patrimoine immatériel des entreprises mais aussi les libertés fondamentales et l’exercice du métier de journaliste et des activités des lanceurs d’alertes".

    Avec cette directive, "il s’agit de promouvoir la confiance des milliers d’entreprises, la plupart des PME, qui innovent tous les jours" , avait aussi plaidé mercredi le commissaire européen à l’élargissement, l’Autrichien Johannes Hahn.
     « Dix jours après les révélations des ’Panama Papers"

    Mais les eurodéputés Verts étaient vent debout contre ce texte et ont réclamé en vain au moins le report du vote.  »

    C’est un signal complètement erroné de la part de cette assemblée d’adopter dix jours après les révélations des ’Panama Papers’ un texte qui de facto va rendre plus difficile la tâche des lanceurs d’alerte et des journaux" , s’est emporté le Belge Philippe Lamberts, co-président du groupe Verts-ALE juste avant le vote.

    Principal reproche de ses détracteurs : la directive européenne  » fait porter la charge de la preuve sur les lanceurs d’alerte et pas sur les entreprises" , selon M. Lamberts.

    Plusieurs pétitions ont circulé au niveau européen ces derniers jours contre cette directive.

    Son adoption survient quinze jours avant l’ouverture du procès, le 26 avril à Luxembourg, du lanceur d’alertes Antoine Deltour, à l’origine des révélations "LuxLeaks".
    Antoine Deltour et deux autres hommes, dont le journaliste français Edouard Perrin, sont inculpés pour avoir divulgué des centaines de documents confidentiels sur le traitement fiscal des multinationales installées au Luxembourg.

    Ces documents concernaient des rescrits fiscaux accordés par l’administration et négociés par la firme PwC pour le compte de ses clients.

    #union_européenne #Europe #Michel_Barnier #secret
     

  • Wieder was gelernt - DaybyDay ISSN 1860-2967
    http://daybyday.press/spip.php?article5408


    Le texte suivant décrit le comportement de #Slack par rapport à la visibilité de messages d’anciens membres qui on quitté un groupe. Apparemment tout reste gelé afin de documenter les fils de discussion.

    Je me demande comment #Seenthis gère cette situation : Je me déinscris de Seenthis, alors est-ce mes contributions á des fils de discussions restent visibles ou non ? Comment c’est pour les commentaires d’autres participant qui ont commenté mes posts et commentaires ? Où est-ce que je trouve la documentation par rapport à des questions de ce type ?

    So hat sich SLACK in weniger als zwei Jahren zu DER neuen Business-Kommunikations-Anwendung gemausert. Denn diese Software ermöglicht es, dass nur noch diejenigen Nachrichten angezeigt werden, die jeweils auch für die Mitglieder einer Gruppe relevant sind.

    Also nicht Mail-Verkehr für alle, sondern eine kompletter Nachrichten-Kanal für jeweils diejenigen, die sich dieser Arbeitsgruppe zugeschrieben haben.

    Das bedeutet, auch wenn eine Person daraus wieder aussteigt, bleibt die Genese der Dokumentation für alle erhalten. Löschen geht nicht. Auch wenn man sich selber wieder aus der Gruppe verabschiedet hat.

    #merci_seenthis

    • C’est déjà arrivé plusieurs fois. Et malheureusement (d’après moi), la politique actuelle est de TOUT VIRER sans aucun préavis.

      Pour la personne qui part : c’est très bien, tous les contenus qui lui appartiennent (c’est elle qui les a écrit !) disparaissent (elle a pu les sauvegarder si elle le voulait, avant de demander la suppression de son compte).

      Pour les autres :

      – Toutes celleux qui avaient gardé en mémoire les seens (l’étoile) de cette personne perdent entièrement ces seens (il n’y a aucune copie). Or dans de très nombreux cas, il s’agit de partage de contenus, de liens, bref de marque-pages améliorés. On perd tout ça. Et surtout on n’est même pas prévenu qu’on va le perdre, ni qu’on l’a perdu ! Avant la suppression il pourrait y avoir une sauvegarde (seens ET commentaires) envoyée à tous les gens qui avaient ces seens en étoile. Charge ensuite à chacun⋅e de re-poster ou pas les liens qu’ils veulent.

      – Tous les commentaires de tout le monde, liés aux seens de la personne qui part, sont TOUS supprimés aussi ! Or il y a de nombreuses discussions, et parfois (et même souvent) les discussions apportent encore plus que le seen de départ. Mais le pire je crois, c’est qu’en plus ces commentaires n’appartiennent pas à la personne qui part ! Donc là, plus encore que le premier point, on a des contenus supprimés qui ne devraient pas l’être. Ou au minimum qui devraient être rendus à leurs propriétaires avant suppression, par exemple dans la sauvegarde cité précédemment.

      Mais tout ça c’est si on considère que ça devrait continuer d’être supprimé.

      Moi je suis plutôt partisan d’une anonymisation, légèrement intelligente, et qui peut être recorrigée à la main par les admins si la personne qui a supprimé son compte s’aperçoit qu’il y a encore des choses à elle.

      Ce que j’ai en tête ça serait :
      1) scanner tous les contenus de la personne qui part (seens ET commentaires), et supprimer tout ce qui n’est PAS une citation, possiblement en le remplaçant par un terme : « [contenu supprimé] »
      2) ne RIEN supprimer, tout reste en place, c’est juste le texte à l’intérieur (non citation) qui est supprimé
      3) changer l’utilisateur de tous ces seens et commentaires vers un compte commun « anonyme »
      4) supprimer enfin le compte utilisateur de la personne qui a demandé suppression

      Lors de cette opération, un mot serait envoyé à la personne qui veut partir, en lui disant :

      Tout ce que vous avez écrit vous-même sera supprimé. Les URL et citations resteront disponibles aux autres utilisateurs mais sans plus aucun lien avec vous-mêmes, ils deviendront anonyme. Si vous constatez qu’il reste des contenus à vous qui n’ont pas été supprimé correctement, merci de nous en informer avec leur URL, nous les supprimeront immédiatement.

      C’est une proposition qui me parait un bon entre-deux, et qui respecte bien la vie privée et les droits d’auteur des personnes qui partent, tout en ne faisant rien perdre aux autres.

      cc @fil @seenthis #seenthis_wishlist #seenthis_todo #seenthis_policy

      Les autres aussi, qu’en pensez-vous ?
      (après, techniquement, c’est un peu plus long évidemment que les suppressions brutales actuelles… mais à mon avis ça en vaut la peine)

    • Mais le pire je crois, c’est qu’en plus ces commentaires n’appartiennent pas à la personne qui part ! Donc là, plus encore que le premier point, on a des contenus supprimés qui ne devraient pas l’être.

      Quelque part les commentaires « appartiennent » à la personne qui écrit le billet de départ, dans le sens où elle peut les supprimer ou exclure une personne des commentaires (bloquer la personne)

    • Ce que je veux dire, c’est que ce qui te dérange n’est pas limité au départ d’une personne, puisque je peux très bien supprimer un billet que j’ai créé et que tu as étoilé, et tu perdras ton référencement et tous les commentaires seront supprimés aussi

    • Oui tout à fait, j’en suis conscient. Et ma proposition pourrait possiblement s’appliquer aussi à des seens qu’au moins une autre personne a gardé en favoris. Si on les supprime, ils passent en anonyme et ça supprime le texte non-citation. En affichant immédiatement à l’écran un message similaire à celui pour la suppression complète de compte, légèrement adapté :

      Vous avez supprimé un contenu mis en favoris par d’autres personnes. Tous les textes rédigés par vous ont été supprimés. Les URL et citations resteront disponibles…

    • Je comprends bien la problématique mais j’ai l’impression que la pente est glissante :
      – ça ne règle pas l’autre problème de suppression de commentaires écrits par d’autres personnes
      – les étoiles peuvent s’appliquer sur l’ensemble/les commentaires et pas spécifiquement sur le billet de départ (ce que j’ai fait en l’occurrence pour cet échange)
      – la personne peut très bien modifier son billet et enlever des liens, tu les perdras aussi

      Problème sous-jacent, la signification multiple de l’étoile, qui mériterait d’être éclatée en plusieurs outils ? Favoris perso vs je veux promouvoir ?

    • Est-ce qu’une partie de la solution pourrait pas être d’automatiquement abonner une personne à toutes les urls (externes ?) contenues dans un billet qu’elle étoile ? Et de faire en sorte qu’un site ne disparaisse pas de la base de sites s’il n’est plus relié à un billet ou un message ?

      – ça fait un peu sauvegarde de bookmarks dans l’hypothèse ou des messages sont effacés
      – par contre pas sûr de comment on peut retrouver facilement une url (mot clefs du billet perdus, et incertitude au niveau navigation pour le retrouver)

  • 2 articles récents renforcent le sentiment que l’on assiste à un rapprochement russo-américain sur le dossier syrien.

    Interview de Balanche dans l’OLJ :
    « Les Américains ne veulent pas risquer d’exclure Assad au stade actuel »
    https://www.lorientlejour.com/article/979022/-les-americains-ne-veulent-pas-risquer-dexclure-assadau-stade-actuel-

    Dans quel contexte intervient cette déclaration ? [de Bassma Kodmani critiquant les USA pour leur rapprochement avec les Russes - écho aux mêmes critiques de Ryad Hijab] :

    Je pense que l’opposition se sent abandonnée par les États-Unis. Le secrétaire d’État américain a dû expliquer à Bassma Kodmani que le maintien d’Assad au pouvoir pendant la période de transition est acceptable pour les États-Unis. Les Américains au nom de la Realpolitik ne veulent pas risquer d’exclure le président syrien avant le rétablissement de la paix et de la sécurité sur le terrain. Ils ont également conscience aujourd’hui que l’Europe est au bord de l’implosion principalement en raison de sa gestion de la crise syrienne. On assiste à la montée de partis de droite prorusses, les opinions publiques européennes adhèrent de plus en plus à l’approche des Russes, dont le succès dans la lutte contre le groupe État islamique (EI) est tangible face à l’efficacité limitée de la coalition constituée par les États-Unis.

    Les États-Unis ont-ils la maîtrise de l’évolution du calendrier diplomatique sur la question du sort de Bachar et les moyens de négocier l’option d’un départ du président syrien ?

    Les États-Unis ne souhaitent pas le départ de Bachar el-Assad à n’importe quel prix et au risque de voir s’installer le chaos en Syrie. Ils considèrent que le pouvoir est beaucoup trop personnalisé, et la dernière chose qu’ils souhaitent c’est de voir des groupes comme l’EI ou le Front al-Nosra profiter du vide pour s’imposer. Même à supposer qu’ils se rallient à cette option, qu’auraient-ils à proposer aux Russes en échange du départ d’Assad ?
    Que peuvent-ils imposer aux groupes d’opposition ?
    Ont-ils les moyens de suspendre le soutien de leurs alliés turcs et saoudiens aux groupes jihadistes ? Quelles garanties peuvent donner les Américains ? Je ne le pense pas.

    Article dans le Guardian qui laisse entendre qu’il y aura une entente dans la #course_vers_Raqqa :
    US and Russia planning military coordination against ISIS in Syria
    http://www.theguardian.com/world/2016/mar/30/russia-and-us-planning-military-coordination-against-isis-in-syria

    Signs of wider military cooperation in Syria have emerged as Russia revealed that discussions have taken place about coordinating the liberation of the Islamic State stronghold of Raqqa in conjunction with the US.

    Russia and the US have slowly been working more closely in the wake of the partial Russian withdrawal of its aircraft from Syria, including an agreement last week to press President Bashar al-Assad to hold talks with the opposition about a political transition once peace talks recommence after 9 April in Geneva.

    Russia and the US are discussing “concrete” military coordination to liberate the Isis stronghold of Raqqa, Interfax news agency cited the Russian deputy foreign minister, Oleg Syromolotov, as saying on Wednesday. The revelation follows visits to Moscow this month by the US secretary of state, John Kerry, and CIA head John Brennan.

  • *Y’a-t-il des "antiscience" ?”, Fabrice Flipo

    http://sciences-critiques.fr/y-a-t-il-des-antiscience

    Croire pouvoir déduire une décision politique de la seule science, sans passer par l’expertise, s’appelle le scientisme. Croire pouvoir se passer de science et affirmer que tout est politique est l’extrême opposé. L’expertise est un filtre entre le politique et le scientifique.

    #Expertise #Épistémologie #Réchauffement_climatique

    • Bon, après, ce n’est pas vraiment une critique de la science. La vision défendue par l’auteur défend une vision traditionnelle ("normale" pour reprendre le vocabulaire de l’auteur) de la science et de l’expertise en société. Son point de vue est intéressant et épistémologiquement argumenté, sans pour autant s’attaquer aux fondements de l’autorité scientifique (une science en quête de vérité, certes provisoire ou projetée à l’infini, mais vérité tout de même).

    • Il y a la Science, et les Scientifiques.

      Les scientifiques se situent avant tout dans le monde universitaire.
      Certains termes circulent, mandarins par exemple.
      Ce n’est pas, bien sur une règle absolue, mais gare à celui qui fait évoluer la science.
      Un exemple : En médecine le rejet des thèses de Semmelweis, et l’hostilité rencontrée au lavage des mains des médecins avant de pratiquer les accouchements.

      De nos jours, on essaye de faire passer l’économie pour une science.
      Un pseudo prix nobel a été créé pour cela.
      Garre aux dissidents !

  • Sur al-Jazeera english, un journaliste de la chaîne, Mehdi Hassan [MH], interviewe l’ambassadeur saoudien à l’ONU (al-Mouallimi [al-M]).
    La seule chose intéressante de toute l’interview sont les questions de Mehdi Hassan. Pour les réponses qu’il obtient, ce n’est plus de la langue de bois, mais de marbre, tournant parfois même au dialogue de sourds.

    Transcription :
    - MH : Comment justifiez-vous votre soutien à, entre guillemets, des groupes jihadistes qui combattent Assad ? Vous avez soutenu l’Armée de la Conquête, Jaysh al-Fatah, coalition de groupes qui inclut aussi Jabhat al-Nousra, filiale d’al-Qaïda en Syrie [...]
    - al-M : Nous ne soutenons pas Jabhat al-Nousra. Pour ce qui nous concerne nous avons déclaré al-Nousra organisation terroriste avant qui que ce soit. Même chose pour Da’ich. Donc nous ne soutenons pas d’organisations terroristes.
    - MH : Non, non. Ma question porte spécifiquement sur Jaysh al-Fatah, coalition de groupes, que l’Arabie saoudite soutient. Jabhat al-Nousra est membre de cette coalition...
    - al-M : Nous ne soutenons pas Jabhat al-Nousra.
    - MH : Mais vous soutenez un groupe dont Jabhat al-Nousra fait partie.
    - al-M : Nous soutenons d’autres groupes...
    - MH : D’accord, mais vous soutenez un groupe dont al-Nousra fait partie.
    - al-M : Nous ne soutenons pas Jabhat al-Nousra. Point final.
    - MH : Soutenez-vous Jaysh al-Fatah ?
    - al-M : Je ne connais pas Jaysh al-Fatah. Nous ne soutenons aucune organisation déclarée organisation terroriste par les Nations Unies.

    A partir de 12’ jusqu’à 13’ pour le passage transcrit :
    https://www.youtube.com/watch?v=8z8ME2O5XdY

  • Juste pour voir si c’est vrai qu’il y a de la censure sur les réseaux sociaux voici deux documents wikileaks partageables
    https://wikileaks.org/clinton-emails/emailid/12095

    Latest French Intelligence Reports on Algerian Hostage Crisis 18 jan 2013

    https://wikileaks.org/clinton-emails/emailid/16817

    During the period between mid-January 2012 to March 2012 officers of the a French General Directorate for
    External Security ( Direction Generale de la Securite Exterieure Dcsp, and the British Secret Intelligence Service
    (SIS—Ml-8) activated longstanding contacts with tribal and civic leaders in Eastern Libya, in an effort to encourage them
    to establish a semi-autonomous zone in the historic province of Cyrenaica (Barge in Arabic). According to extremely
    knowledgeable sources, this effort was initiated by advisors to French President Nicholas Sarkozy after complaints from
    concerned French business leaders that the new Libyan Government was not rewarding appropriately French firms for the
    leading role France played in supporting the 2011 revolution against former Dictator Muammar al Qaddaf

    • @reka Je conseille pour élargir le trouvage de pépite que chacun aille sur weakileaks pour rechercher les emails, utilise le formulaire de recherche. Et tapes « french sensitive source » ou ce qui les intéresse.

      Plus il y aura de personnes différentes qui chercheront, plus il y aura d’informations qui remonteront

      https://wikileaks.org/clinton-emails

      Don’t hate the media, be the media but don’t do it as a crowd.

      La lecture aléatoire est chiante. Les renseignements sensibles caviardés touchent uniquement les USA.

      Par contre, j’ai des amis militaires auxquels je tiens (je savais pas qu’ils seraient militaires enfant avant de m’attacher à eux), donc je demande un poil de responsabilité morale.

      J’aime pas l’idée de mettre du sang sur mes mains. Donc j’incite vraiment à un esprit critique, et à remonter à wikileaks tout ce qui pourrait mettre en danger des vrais humains vrais. Ca pourrait être quelqu’un qu’on connaît.

  • Here’s the Full Transcript of TIME’s Interview With Apple CEO Tim Cook | TIME
    http://time.com/4261796/tim-cook-transcript


    #Brésil : le double avertissement d’#Edward-Snowden

    « L’idée que [les services de renseignement et la justice] deviennent aveugles est un conte de fées. Trois ans après les révélations sur la surveillance de Dilma Rousseff, elle continue de passer des appels non chiffrés. » Dans un bref message publié ce 17 mars, le lanceur d’alerte Edward Snowden, qui avait révélé l’existence du système de surveillance de masse de la #NSA américaine et de ses alliés, a envoyé un double avertissement, à la fois au gouvernement brésilien et au FBI américain.
    [...] Face à ce qu’il a interprété comme un refus de coopérer, le juge a ordonné l’incarcération du directeur de Facebook, avant de le libérer vingt-quatre heures plus tard. La conjonction des deux affaires donne l’impression que les communications de la présidente du pays sont moins bien protégées que les échanges quotidiens des trafiquants de drogue […] - Le Monde.fr/2016.03.18 -

  • A propos de liberté d’expression et de « légitime défonce » Par Mouvements | Le blog de Christine Delphy
    https://delphysyllepse.wordpress.com/2016/03/18/a-propos-de-liberte-dexpression-et-de-legitime-defonce-par

    Vendredi 4 mars 2016 a eu lieu la soirée de lancement de « Légitime Défonce ». C’est le nom donné à leur mobilisation par celles contre qui Frédérique Calandra, maire du 20e arrondissement de Paris, a porté plainte pour diffamation. Parmi ces accusées, Rokhaya Diallo, à propos de qui Calandra a déclaré : « Si un jour Mme Diallo veut débattre, pas de problème, je la défoncerai ! » Les autres accusées sont les membres du collectif 8 Mars pour Toutes et Sylvie Tissot, en tant que responsable juridique du site Les Mots Sont Importants. Qu’ont-elles fait, selon Mme Calandra ? L’affaire commence avec l’annulation, par la maire, d’une série de débats avec Rokhaya Diallo prévue en mars 2015. Mouvements s’en était déjà fait l’écho. Nous y renvoyions notamment, par les liens hypertextes, à un texte publié par LMSI ironisant sur cette annulation et ses raisons : « Frédérique et Rokhaya sont en bateau, Rokhaya tombe à l’eau ». C’est ce texte, ainsi qu’un autre publié par le collectif 8 Mars Pour Toutes, qui sont portés devant le tribunal pour diffamation – et Rokhaya Diallo pour avoir partagé le texte de LMSI sur sa page facebook !
    La soirée « Légitime défonce » du 4 mars 2016 visait ainsi à lancer une mobilisation destinée à pousser Frédérique Calandra à retirer ces plaintes, à expliquer et dénoncer leur logique de criminalisation de la dissidence, et à lancer un appel à soutien financier pour les accusées. Le principe de la plainte pour diffamation est en effet qu’elle ne peut être déclarée sans objet par le juge avant le passage au tribunal : elle amène automatiquement jusqu’au procès, et implique donc le recours à un avocat et une procédure d’au moins plusieurs mois. Nous publions ici les trois interventions des accusées lors de cette soirée.

    #féminisme #Rokhaya_Diallo #Légitime_Défonce #8_mars

    • Du vide intersidéral, mais il faut toujours contourner la frustration des #PayWall

      Face à l’Iran, l’Arabie saoudite et ses alliés exhibent leur puissance militaire

      Le Monde | 12.03.2016 à 07h36 • Mis à jour le 12.03.2016 à 11h02 | Par Benjamin Barthe (Hafar Al-Batin (Arabie saoudite), envoyé spécial)
      Exercices militaires "tonnerre du Nord" à Hafar Al-Batin, en Arabie saoudite, le 10 mars 2016.

      Avec « Tonnerre du Nord », l’Arabie saoudite a voulu frapper fort. Cet exercice militaire de grande ampleur, organisé depuis un mois dans le nord-est du royaume, s’est achevé vendredi 11 mars dans le fracas des F-15 saoudiens. Les aéronefs ont fait hurler leurs réacteurs au-dessus du stade de Hafar Al-Batin, une ville de garnison, où des troupes et des colonnes de blindés appartenant à vingt nations différentes ont défilé sous le regard du roi Salman. Une démonstration de force adressée à l’Iran, le grand voisin honni, avec lequel l’Arabie saoudite est à couteaux tirés.

      Lire aussi : Les Iraniens unis face à la guerre en Syrie

      Présentées comme le plus grand rassemblement de forces armées dans le Golfe depuis l’opération « Tempête du désert », lancée en 1991, à la suite de l’invasion du Koweït par l’Irak de Saddam Hussein, ces manœuvres ont réuni des dizaines de milliers de soldats. Des militaires venus principalement du Proche-Orient (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman, Bahreïn, Jordanie, Egypte), mais aussi du Maghreb (Maroc, Tunisie), d’Afrique subsaharienne (Sénégal, Tchad, Djibouti, Soudan, Mauritanie, Comores, île Maurice) et d’Asie (Malaisie, Maldives, Pakistan).

      De la presse locale, jamais à court de superlatifs, aux journalistes étrangers, conviés en nombre, en passant par la cérémonie de clôture, réglée au millimètre, et la débauche de munitions utilisées dans les simulations de combat, tout a été fait pour donner à ces manœuvres un retentissement exceptionnel. Quitte à gonfler les chiffres : les médias saoudiens ont d’abord parlé de 150 000 soldats, avant de passer, de manière inexpliquée, à 350 000. Des annonces jugées fantaisistes par le site britannique Jane’s, spécialisé dans les questions de défense, selon lequel l’exercice « Brightstar », qui a rassemblé en Egypte, en 1999, 73 000 soldats de 11 pays, était plus important que « Tonnerre du Nord ».
      Des Saoudiens prennent des photos des exercices militaires à Hafar Al-Batin, le 10 mars 2016.
      Coalition d’Etats sunnites

      A défaut de battre des records, le pays hôte a soigné le spectacle. Les dignitaires étrangers, conviés jeudi sous un chapiteau blanc dressé dans le désert, comme le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, ont assisté à une reconstitution de bataille particulièrement saisissante. Avec libération d’otages par des forces héliportées, attaques en piqué de chasseurs-bombardiers Typhoon, passage en rase-mottes d’hélicoptères Apache, arrosant les dunes d’un déluge de roquettes, barrage d’artillerie…

      A la fin de cette superproduction de trois heures, l’horizon était barré d’un immense rideau de fumée grise. « J’ai déjà assisté à des manœuvres de l’OTAN, mais je n’ai jamais vu autant de projectiles tirés en aussi peu de temps, faisait remarquer un attaché militaire occidental. Ils nous en ont mis plein les yeux. » « C’était impressionnant, mais l’important, c’est ce qui se passe avant le show de clôture, pendant les exercices à proprement parler, et là-dessus nous n’avons aucune information », nuançait un autre expert.

      L’objectif officiel consistait à tester l’interopérabilité des vingt armées participantes, qui figurent pour la plupart dans l’alliance islamique contre le terrorisme, annoncée en décembre par Mohammed Ben Salman, le fils du roi et ministre de la défense. Cette coalition d’Etats sunnites, qui ressemblait alors à une coquille vide, a trouvé, à la faveur de ces exercices, un début de concrétisation. Ses 34 membres ont prévu de se réunir pour la première fois, dans le royaume, d’ici à la fin du mois. L’organisation Etat islamique (EI) a perpétré plusieurs attentats sanglants sur le territoire saoudien, le dernier en date contre une mosquée chiite, remontant à la fin janvier.

      Lire aussi : La légion d’honneur en cachette pour le prince héritier saoudien

      Mais le message envoyé par « Tonnerre du Nord » était surtout destiné à l’Iran. La maison des Saoud est en situation de guerre indirecte avec la République islamique d’Iran dans deux pays de la région : en Syrie, où Riyad combat par alliés interposés le régime de Bachar Al-Assad, soutenu par des milices chiites pro-Téhéran, dont le Hezbollah libanais ; et au Yémen, où l’aviation saoudienne bombarde depuis un an les houthistes, une rébellion de confession zaïdite (une branche du chiisme), épaulée politiquement par l’Iran.
      « Posture plus offensive »

      Depuis le début de l’année, marquée par le saccage de l’ambassade saoudienne à Téhéran, en représailles à l’exécution d’un célèbre dissident chiite saoudien, la tension entre les deux rivaux est montée en flèche. Vendredi, à l’instigation de Riyad, la Ligue arabe a désigné le Hezbollah comme une organisation terroriste.

      Au même moment, le haut gradé saoudien faisant office de Monsieur Loyal durant la parade de Hafar Al-Batin s’époumonait contre « les Iraniens de Téhéran et les membres du Hezbollah qui s’attaquent à [nos] terres ». Des propos révélateurs de l’état d’esprit des dirigeants saoudiens malgré les dénégations du porte-parole de l’armée, qui, trois jours plus tôt, assurait, sans convaincre, que « Tonnerre du Nord ne visait pas l’Iran ».
      « C’est un message pour Téhéran, mais c’est aussi une manière [pour Riyad] de faire pression sur ses alliés américains et européens »

      « L’exercice de cette année s’inscrit dans la posture plus offensive adoptée par Salman et son fils, analyse Jean-Marc Rickli, professeur au King’s College de Londres et spécialiste des questions de sécurité dans le Golfe. C’est un message pour Téhéran, mais c’est aussi une manière [pour Riyad] de faire pression sur ses alliés américains et européens, au moment où ils lâchent du lest sur Bachar Al-Assad et alors que ce dernier, avec l’aide des Russes, regagne de plus en plus de terrain. »

      Lire aussi : Le fils du roi Salman, un héritier pressé et ambitieux en Arabie saoudite

      Début février, Riyad s’était dit prêt à envoyer des forces spéciales en Syrie. Dans le cadre, officiellement, de la coalition anti-EI sous égide américaine, mais dans l’espoir, implicite, qu’un tel déploiement profite aux rebelles. Bien que saluée par Washington, l’initiative n’a guère de chances d’aboutir, la Maison-Blanche donnant la priorité aux négociations intersyriennes, qui doivent reprendre lundi 14 mars. C’est pour les préparer que le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, s’est rendu vendredi soir dans le royaume.

  • Oussama Ben Laden voulait faire exécuter des otages français avant la présidentielle 2012
    http://www.20minutes.fr/monde/1797719-20160302-oussama-ben-laden-voulait-faire-executer-otages-francais-

    Cinq ans après la mort d’Oussama Ben Laden, on commence à en savoir plus sur les derniers plans du terroriste. Et la France était dans son viseur. Dans un document publié ce mardi par la Direction du renseignement américain (DNI) sur son site internet, on apprend que le chef d’Al-Qaida, tué à Abbottabad au Pakistan en mai 2011, avait souhaité faire tuer un otage français en Afrique « une semaine avant l’élection présidentielle » de 2012.

    Toi aussi, chaque mois, invente ta menace apocalyptique contre la Fraâââânce !

    « Oussama projetait d’étouffer un chaton dans un sac poubelle avant la présidentielle de 2012 ».

    « Daesh projetait d’écraser un lapin nain avec un hummer américain avant les législatives de 2015 ».

    « Assad projetait de sodomiser un hamster sans chatterton avant le feu d’artifice du 14 juillet ».

    #néant

  • À travers Gholam Ali Haddad Adel, la haine médiatique face aux néo-principalistes iraniens - Lina KENNOUCHE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/972443/a-travers-gholam-ali-haddad-adel-la-haine-mediatique-face-aux-neo-pri

    Chef de file de la coalition des néo-principalistes, ou des dits « conservateurs », Gholam Ali Haddad Adel, 69 ans, est une figure mal connue du grand public tant la plupart des médias occidentaux ont jeté l’opprobre sur cet ex-candidat à l’élection présidentielle de 2013. L’ancien député du Majlis, qui en deviendra le porte-parole en 2004, est dépeint comme une personnalité faible, insignifiante. Sa proximité avec le gGuide suprême Ali Khamenei ferait de lui un simple exécutant de consignes et d’ordres émanant de l’ayatollah, dont le fils, Motjaba, est également le gendre de Gholam Ali Haddad Adel.

    Ces jugements à l’emporte-pièce, réchauffés en 2013 pour discréditer le candidat, ont passé sous silence le parcours universitaire et la richesse intellectuelle de ce militant révolutionnaire de 1979.
    Titulaire d’une maîtrise de physique de l’université de Shiraz et d’un doctorat en philosophie de la prestigieuse université de Téhéran, il fait son entrée en politique peu après la révolution populaire islamique. Gholam Ali Haddad Adel est successivement nommé vice-ministre de la Culture et de l’Orientation islamique, vice-ministre de l’Éducation, avant d’accéder à des positions d’importance au sein des institutions socio-religieuses et culturelles en Iran. Il assume la direction de l’Académie de langue et de littérature persane dont il est toujours membre. Il est également le directeur exécutif de la fondation de l’Encyclopédie islamique et membre du Haut Conseil à la révolution culturelle.

  • Le mouvement illusoire de Bernie Sanders (par Chris Hedges) – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/02/le-mouvement-illusoire-de-bernie-sanders-par-chris-hedges

    Bernie Sanders, qui s’est attiré la sympathie de nombreux jeunes universitaires blancs, dans sa candidature à la présidence, prétend créer un mouvement et promet une révolution politique. Cette rhétorique n’est qu’une version mise à jour du « changement » promis en 2008 par la campagne de Barack Obama, et avant cela par la Coalition National Rainbow de Jesse Jackson. De telles campagnes électorales démocratiques, au mieux, élèvent la conscience politique. Mais elles n’engendrent ni mouvements ni révolutions. La campagne de Sanders ne sera pas différente.

    • Il est assez peu probable que l’auteur aille voter Hillary. Calomnie.

      Je suis pour une révolution, un mot que Sanders aime marteler, mais je suis pour une révolution véritablement socialiste, qui détruise l’establishment corporatiste, y compris le parti Démocrate. Je suis pour une révolution qui exige le retour de la régulation par les lois, et pas juste pour Wall Street, mais pour ceux qui mènent des guerres préventives, qui ordonnent l’assassinat de citoyens états-uniens, qui permettent à l’armée d’établir un contrôle domestique et de détenir indéfiniment des citoyens sans aucune forme de procès, et qui favorisent la surveillance totale des citoyens par le gouvernement. Je suis pour une révolution qui place l’armée, ainsi que l’appareil de sécurité et de surveillance, y compris la CIA, le FBI, le département de sécurité intérieure et la police, sous le contrôle strict de la société civile, et qui réduise drastiquement leurs budgets et pouvoirs. Je suis pour une révolution qui abandonne l’expansion impérialiste, en particulier au Moyen-Orient, et qui rende impossible le profit par la guerre. Je suis pour une révolution qui nationalise les banques, l’industrie de l’armement, les compagnies et services d’énergie, qui brise les monopoles, détruise l’industrie des combustibles fossiles, finance les arts et la radiodiffusion publique, fournisse le plein emploi et l’éducation gratuite, y compris universitaire, annule toutes les dettes étudiantes, bloque les saisies bancaires et les saisies de maisons, garantisse la gratuité et l’universalité des soins publics et un revenu minimum pour ceux qui ne peuvent travailler, en particulier les parents seuls, les handicapés et les personnes âgées. La moitié du pays, après tout, vit maintenant dans la pauvreté. Aucun de nous n’est libre.

  • Contrôle des chômeurs : “J’étais tellement isolé que je me sentais le seul visé” | Sous la courbe du chômage
    http://blogs.lexpress.fr/courbe-du-chomage/2016/02/17/controle-des-chomeurs-jetais-tellement-isole-que-je-me-sentais-le-seu

    Contrôle des chômeurs : “J’étais tellement isolé que je me sentais le seul visé”

    Il fallait trois semaines pour décrocher un rendez-vous, toujours par e-mail. Ses coups de fil au numéro vert renvoyaient vers un serveur. “Je me suis senti complètement seul. A aucun moment je n’ai compté sur #Pôle_emploi.”

    Moi qui suis du genre à me justifier…

    L’automne dernier, Pôle emploi a décidé de renforcer le #contrôle_des_chômeurs. 200 employés ont été chargés de vérifier que les inscrits cherchaient bien du travail. Une procédure par courrier, d’abord, puis par téléphone, autant de mises en garde avant une éventuelle #radiation. Xavier s’est inquiété de la nouvelle. “Je me suis rendu compte que j’étais au #chômage depuis plus d’un an et demi et que rien n’avait avancé.” Avec 1400 euros d’allocation mensuelle, il ne se voyait pas “comme un nanti”, mais vivait mal l’idée même d’être suspect. “Pour moi qui suis du genre à me justifier en permanence, c’était un stress de plus.” Sa conseillère l’a rassuré : il ne serait pas concerné.

    Le questionnaire est pourtant arrivé dans la boîte aux lettres de Xavier un samedi de début février. Un courrier administratif comme tant d’autres, avec numéro de dossier, termes en gras et soulignés, puis quelques rappels d’articles de loi. Xavier “avait été désigné” pour une opération de contrôle. Pôle emploi voulait savoir s’il accomplissait “des actes positifs et répétés” pour retrouver un #emploi. Suivaient sept pages de questions minutieuses sur ses démarches , ses candidatures, ses éventuels entretiens.

    Pourquoi est-ce moi que Pôle emploi contrôle ?

    Dans son jargon institutionnel, Pôle emploi suggérait aussi “d’identifier [un] besoin éventuel d’appui” de la part de Xavier. Mais ce dernier ne l’a pas pris comme une main tendue, loin de là. “C’était d’une violence effarante. Pôle emploi me mettait en doute, mais pourquoi est-ce moi qu’il contrôle et non son propre fonctionnement ? Ses mots sont directifs et infantilisants. Ils blessent d’autant plus qu’au chômage, on passe déjà son temps à se remettre en question.” Ces procédures sont censées être aléatoires. “Mais ça, je ne le savais pas en recevant la lettre. J’étais tellement isolé que je me sentais le seul visé.”

    Xavier n’aura finalement pas à justifier de ses recherches car un “miracle” s’est produit. La première semaine de février, un employeur l’a rappelé pour un #CDD d’un an à pourvoir deux jours plus tard. Lui qui retardait le moment de remplir sa demande de RSA peine à décrire sa sensation de revivre. “C’est une libération. Vous ne me croirez peut-être pas, mais quand je sors dans la rue, je ne marche plus voûté. J’ai redressé les épaules et je me tiens enfin droit.”