person:ayaan hirsi ali

  • Les apologistes réformistes de l’#Etat_islamique
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/les-apologistes-r-formistes-de-l-etat-islamique-1712515066

    Sur une nouvelle catégorie, très intéressante en tant que spécimen psychiatrique, de #takfiristes : les #takfiristes_islamophobes...

    Comme l’a observé la commentatrice américaine Rula Jebreal dans le magazine Salon plus tôt ce mois-ci, les plus fervents partisans de la « #réforme » de l’#islam sont une panoplie étrange d’#extrémistes #néo-conservateurs qui, par leurs propres actions, se sont complètement éloignés de tout semblant d’affinité significative avec la grande majorité des musulmans : Bill Maher, Sam Harris, Ayaan Hirsi Ali et Maajid Nawaz, pour n’en citer que quelques-uns.

    Ces derniers ont en commun une incapacité à reconnaître que les « mauvaises #politiques » telles que l’invasion américaine de l’Irak ont été des catalyseurs clés de l’essor de l’islamisme militant. « Non seulement ces personnes ne voient pas le lien, mais elles font également la promotion de ces types de politiques , affirme-t-elle. Les #invasions, les #occupations, la torture. Sam Harris a affirmé que cela ne le dérange pas de voir les Occidentaux torturer pour soutirer des informations. »

    Fait encore plus étrange, l’ultra-majorité des personnes qui suivent Maher, Harris, Hirsi Ali et Nawaz « ne font pas partie de la communauté de ceux qui veulent réformer », mais sont souvent « non-musulmans ou antimusulmans » et soutiennent « les invasions, les occupations, la torture et les dictateurs. Ils sont dans le même état d’esprit, celui selon lequel la seule façon de réformer l’islam est de l’écraser. Le débat est perdu avant même d’être commencé. »

    [...]

    Pourquoi un réseau antilibéral de pouvoir néoconservateur aussi étrange souhaiterait-il récupérer le mantra d’une « réforme » libérale de l’islam ?

    Il se trouve que les recommandations de ces « réformateurs » autoproclamés sont en cohérence avec les notions néoconservatrices selon lesquelles cette réforme doit être appliquée de l’extérieur. Et dans ce sens, le terme de « réforme » évoque précisément l’histoire sordide de la #violence #impérialiste à laquelle il était associé au cours de l’histoire sanglante de l’expansion #capitaliste européenne.

    Il n’est donc pas surprenant de constater que ces appels à la « réforme » n’ont pas le moindre point d’ancrage dans le monde musulman. Au lieu de cela, ces appels sont constamment repris par les gouvernements, les décideurs politiques et les organes de sécurité d’une manière qui justifie l’expansion du pouvoir étatique, la militarisation de la politique étrangère dans le monde musulman et essentiellement la poursuite des affaires comme si de rien était, le tout sous le prétexte agréable et confortable de la défense du libéralisme.

    Mais il n’est pas tout simplement question d’une incapacité de ces faux « réformateurs » à générer par conséquent une réforme significative. Ils obstruent activement la mise en place d’une véritable réforme en affirmant d’emblée que le problème de l’extrémisme est principalement un problème lié à l’islam, ou à un vague concept d’« islamisme » qui englobe toute forme de mobilisation politique musulmane justifiée dans un cadre ostensiblement islamique.

    L’article écrit par #Graeme_Wood dans un essai, largement diffusé, publié dans #The_Atlantic en février dernier, en est un exemple particulièrement flagrant. Sa thèse de base était que « l’Etat islamique » est islamique.

    Ironiquement, cet argument place Wood sur la même longueur d’onde que l’Etat islamique tout en l’opposant à la majorité des musulmans. Comme il l’affirme dans une réflexion ultérieure, son article a été « tweeté plusieurs fois » par des partisans de l’Etat islamique qui « étaient ravis de constater que j’avais pris leur idéologie au sérieux et conclu que l’Etat islamique en Irak et au Levant est un groupe islamique ».

    [...]

    Pourquoi adopter une approche si limitée pour enquêter sur les prétendues « racines idéologiques » d’un groupe #terroriste ?

    Tout au long de son article, il s’attelle à la tâche qu’il s’est donnée en partant d’une hypothèse subliminale étrange (que Haroon Moghul a remarquée avec tant d’éloquence), selon laquelle l’Etat islamique et ses partisans ne peuvent tout simplement pas mentir, ni même se tromper.

    Dans sa tentative de « s’intégrer à la culture » de l’Etat islamique, Wood s’aventure si loin dans le gouffre qu’il affiche même son accord avec les partisans du groupe sur le fait que les musulmans qui rejettent la légitimité de l’existence et des actions de l’Etat islamique apostasient effectivement l’islam .

    Les musulmans, affirme-t-il, « ne peuvent pas condamner purement et simplement l’esclavage ou la crucifixion sans contredire le Coran et l’exemple du Prophète [...] Ce serait réellement un acte d’apostasie. »

    Cela fait beaucoup d’apostats musulmans.

    #takfirisme #takfirisme_islamophobe

  • Conservative Think Tank Scholar Promotes Claim That Norway Terrorist Attacked Because He Was Censored
    http://thinkprogress.org/security/2012/06/01/492884/ayaan-hirsi-ali-breivik-norway-terrorist/?mobile=nc

    In a speech earlier this month, a scholar at an influential think tank and flagship of contemporary Washington conservatism, the American Enterprise Institute (AEI), gave voice to one of the justifications for Norwegian anti-Muslim terrorist Anders Breivik‘s attacks, explaining that Breivik said “he had no other choice but to use violence” because his fringe views were “censored.” While accepting a prize this month from the German multimedia company Axel Springer, Somali-born Dutch AEI scholar Ayaan Hirsi Ali spoke on the “advocates of silence” — those she admonishes for purportedly stifling criticisms of radical Islamic extremism.