person:azzedine taïbi

  • Gaza : « Palestinian Lives Matter »
    Samir Abdallah, cinéaste
    Raed Andoni, réalisateur
    Bertrand Badie, professeur des universités en sciences politiques à Sciences-Po
    Etienne Balibar, professeur émérite (philosophie), université de Paris-Ouest
    Ludivine Bantigny, historienne
    Rony Brauman, médecin et essayiste
    Sonia Dayan Herzbrun, sociologue
    Christine Delphy, militante féministe
    Alain Gresh, journaliste
    Nacira Guénif, sociologue, professeure à l’université Paris-VIII
    Christiane Hessel
    Razmig Keucheyan, sociologue
    Olivier Le Cour Grandmaison, Universitaire
    Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers
    Eyal Sivan, cinéaste
    Azzedine Taibi, maire de Stains
    Dominique Vidal, journaliste et écrivain
    Libération, le 28 mai 2018
    http://www.liberation.fr/debats/2018/05/28/gaza-palestinian-lives-matter_1654225

    La répression israélienne mi-mai contre la « marche du grand retour » qui a fait plus de cent morts fut disproportionnée. Et pourtant les vies palestiniennes comptent aussi. Un groupe d’intellectuels est scandalisé par la mollesse des réactions internationales.

    Nous sommes horrifiés de la répression sanglante exercée par l’armée israélienne contre une population désarmée, manifestant pour son droit au retour (acté par le droit international, faut-il le rappeler, dans la résolution 194 de l’ONU) et contre le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. Rarement dans l’histoire on aura vu un tel bain de sang contre des manifestants civils. Les images évoquées sont celles du Bloody Sunday de Selma (Alabama) contre les manifestants pour les droits civiques en 1965, ou celles du massacre de Sharpeville contre des milliers de manifestants, ou encore du massacre des étudiants de Soweto en Afrique du sud.

    Nous sommes scandalisés de la mollesse des réactions internationales, réprimandant du bout des lèvres les dirigeants israéliens, et leur demandant poliment de refréner leurs ardeurs. La communauté internationale dispose de tout un arsenal juridique et de sanctions permettant d’arrêter Israël à tout moment dans son escalade meurtrière. Les raisons pour lesquelles elle n’intervient pas sont à la fois cyniques et dangereuses. Cyniques parce qu’elles méprisent totalement le droit international qui est issu de l’après-Guerre, pour tenter de moraliser les rapports internationaux, et dangereuses parce qu’en le bafouant quotidiennement et ne l’appliquant pas elles participent de la destruction de ce droit. Il est encore temps d’intervenir, de soutenir la demande d’Amnesty International (1) d’un embargo sur les armes à destination d’Israël afin d’arrêter le massacre. Souvenons-nous que l’embargo militaire est un outil qui a déjà été appliqué par la France à Israël en 1967 et qui est actuellement mis en œuvre internationalement contre 18 Etats, afin d’empêcher les escalades de violence.

    Nous nous étonnons et nous inquiétons de la façon très particulière dont de nombreux chroniqueurs ont présenté cet épisode supplémentaire de violence exercée contre le peuple palestinien.

    Les mots « occupation », « colonisation » ne sont plus présents dans les discours de nombreux éditorialistes, ni ceux de « réfugiés », de « droit au retour », la bande de Gaza n’est pas assiégée depuis dix ans, certains osent même dire qu’elle est « libérée » depuis 2005.

    D’autres ajoutent qu’il n’y a plus un seul Israélien sur le territoire de Gaza, comme si le gardien de la prison avait besoin de se trouver à l’intérieur du territoire qu’il surveille. On fait de l’obéissance aux ordres de la direction du Hamas la cause du déclenchement de la révolte populaire, comme s’il avait le pouvoir d’enrégimenter des milliers d’hommes, femmes et enfants, désespérés par leur condition, qui marchent vers la barrière pour qu’elle tombe. En d’autres temps, ne célébrait-on pas ces images de liberté et de lutte contre l’oppresseur ?

    Jérusalem n’est plus illégalement annexée, le Golan n’est plus un territoire syrien annexé illégalement lui aussi. Certains parlent même de « frontière » du Golan israélien avec la Syrie. En d’autres termes, chroniqueurs et représentants politiques d’aujourd’hui sont en train de réviser l’histoire et de nous vendre la version israélienne sioniste de cette histoire. C’est Israël qui est attaqué, il a le droit de se défendre, sa sécurité prévaut sur celle de millions de Palestiniens et l’autorise à exercer toutes les mesures de violence dont l’usage d’armes illégales, contre lesquelles rien ne doit être entrepris.

    Une telle réécriture de l’histoire qui sacrifie tous les droits du peuple palestinien ne peut cependant tromper tout le monde, et elle est créatrice de colère et de ressentiment dans les sociétés civiles du monde entier pour qui « Palestinian Lives Matter » : les vies palestiniennes comptent aussi.

    L’écart s’accroît entre ces sociétés et leurs gouvernements et on comprend qu’elles assument de pallier la vacance coupable de l’application du droit, par l’outil d’un boycott civil. La campagne de Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) qui prévoit boycott et désinvestissement pour obtenir les sanctions internationales chargées de faire respecter le droit acquiert ici toute sa légitimité.

    Au lendemain du massacre devrait s’ouvrir une « saison culturelle France Israël » inaugurée par le Président Macron et Nétanyahou au Grand Palais le 5 juin, date anniversaire du début de la guerre de 1967. Cette saison dans un tel contexte ne peut qu’ajouter la honte au dégoût. Les acteurs du monde culturel français ne peuvent décemment collaborer à cette funeste mascarade.

    (1) https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/israel-a-quand-un-embargo-sur-les-armes

    #Palestine #Nakba #Gaza #Marche_du_retour #BDS #vocabulaire #réécriture_de_l’histoire

    Soutiens d’artistes :
    https://seenthis.net/messages/693020
    https://seenthis.net/messages/696377

  • http://www.bondyblog.fr/201712131124/messieurs-finkielkraut-bussereau-joffrin-vous-savez-ce-quelle-vous-dit-la-

    Messieurs Finkielkraut, Bussereau, Joffrin, vous savez ce qu’elle vous dit la Seine-Saint-Denis ?
    mercredi 13 décembre 2017

    Plusieurs maires, députés, conseillers municipaux, départementaux et régionaux de #Seine-Saint-Denis et de région parisienne prennent la plume pour dénoncer les propos tenus par trois personnalités publiques sur la prétendue absence des habitants du département à l’hommage rendu à Johnny Hallyday. Des propos que ces élu.e.s jugent “gravissimes“

    #Alain_Finkielkraut s’est plaint de l’absence de “#non-souchiens” à l’hommage rendu à Johnny Hallyday. “Le petit peuple blanc est descendu dans la rue pour dire adieu à #Johnny. Il était nombreux et seul. Les non-souchiens brillaient par leur absence“, avait-il affirmé dimanche 10 décembre sur l’antenne de la radio #RCJ. Des propos qui n’ont pas été condamnés par la puissance publique et les autorités.

    Doit-on rappeler que Monsieur Finkielkraut est coutumier du fait ? Qu’il anime une émission sur une radio du service public, #France_Culture, qu’il est donc payé grâce à notre redevance audiovisuelle et qu’il est de surcroît membre de l’#Académie_française ?

    Sa formule a été reprise le 11 décembre sur l’antenne de #Sud_Radio par un ancien ministre, ancien député, ancien secrétaire d’Etat et actuel président #Les_Républicains de l’Assemblée des Départements de France, #Dominique_Bussereau, : “Je n’ai pas vu en effet le peuple de Seine-Saint-Denis mais peut-être qu’il était là partiellement. C’était une certaine #France qui était là.”

    Enfin, #Laurent_Joffrin, directeur du journal #Libération y est également allé de sa sortie dans un reportage sur la chaîne publique #France_2. “C’est vrai que les #banlieues n’y étaient pas, j’imagine que ce n’est pas leur goût, chacun a ses goûts”.

    Ces propos sont gravissimes, car ils essentialisent la population de tout un département. Ces trois personnalités publiques sous-entendent qu’ils n’ont vu aucune personne #noire ou #arabe lors de l’hommage national rendu à #Johnny Hallyday.

    Dominique Bussereau était-il présent tout le long de cet hommage ? Partout ? Et ce, depuis l’annonce de la mort du chanteur ? Etait-il présent dans chaque foyer de ce prétendu “peuple de Seine-Saint-Denis” pour vérifier si les familles n’étaient pas, elles aussi, touchées par cette disparition ?

    Était-il muni d’un détecteur de souche ? Est-il enfin habilité à décerner un diplôme de bon français “de #souche” donc à certaines catégories de la population ? Si oui, sur quels critères ?

    Que signifie cette injonction à témoigner sa tristesse exclusivement en se déplaçant en famille à #Paris ? Sur les #Champs-Elysées ?

    Monsieur Bussereau serait bien inspiré de s’intéresser au quotidien de ce “peuple de Seine-Saint-Denis” qui dans sa très grande majorité n’a jamais connu les arcanes du pouvoir ou les ors de la #République.

    Une population populaire, qui vit de son travail, qui se bat au quotidien pour que ses enfants aient les mêmes droits, pour une égalité pleine et entière. Une population diverse, assumée avec fierté, tout ce que Monsieur Bussereau semble regretter et rejeter. Nous le répéterons en effet jamais assez mais la Seine-Saint-Denis est forte et fière de toutes ses identités, qui sont autant de richesses.

    En tant que Président de l’Assemblée des Départements de France, on aurait préféré voir Monsieur Bussereau s’exprimer sur les difficultés sociales rencontrées dans certaines villes, le manque de services
    publics, les discriminations, le désengagement de l’Etat…. Mais il a préféré l’anathème et l’insulte.

    Messieurs #Bussereau, #Finkielkraut et #Joffrin, nous ne souhaitons plus être les prétextes de vos frustrations identitaires, ce “peuple de Seine-Saint-Denis” est la France, il faudrait songer à vous y faire.

    Signataires :

    El Madani Ardjoune, 1er adjoint au maire de Tremblay-en-France

    Bally Bagayoko, adjoint au maire de Saint-Denis

    Elsa Bardeaux, adjointe au maire de Villeneuve-Saint-Georges

    Mounia Benail, conseillère municipale de Juvisy-sur-Orge

    Brahim Benramdan, conseiller municipal de Bagnolet

    Habiba Bigdade, adjointe au maire de Nanterre

    Salah Bourdi, adjoint au maire d’Epinay-sur-Seine

    Mehdi Bouteghmes, conseiller municipal de La Courneuve

    Silvia Capanema, vice-présidente du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis

    Fethi Chouder, adjoint au maire d’Aubervilliers

    Amel Jaouani, adjointe au maire de Tremblay-en-France

    Ramej Kassamaly, adjoint au maire d’Epinay-sur-Seine

    Samia Kasmi, conseillère régionale Ile-de-France

    Fatiha Kernissi, conseillère municipale déléguée d’Epinay-sur-Seine

    Rajaa Krata, adjointe au Maire de Parempuyre (33)

    Madjid Messaoudene, conseiller municipal délégué de Saint-Denis

    Abdelfattah Messoussi, conseiller municipal délégué de Stains

    Stéphane Peu, député de Seine-Saint-Denis

    Laurent Russier, maire de Saint-Denis

    Abdel Sadi, vice-président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis

    Samia Saidj, conseillère municipale de Nanterre

    Fouad Sari, conseiller municipal de Vigneux-sur-Seine

    Aissata Seck, adjointe au maire de Bondy

    Azzédine Taibi, maire de Stains, conseiller départemental délégué de Seine-Saint-Denis

    Marie Christine Vergiat, députée européenne

    Mélissa Youssouf, conseillère régionale d’Ile-de-France

    Ali Zahi, adjoint au maire de Bondy

    Wahiba Zedouti-Rhouzli, adjointe au maire de Saint-Ouen

    • On va de surprise en surprise dans ce pays : pour être un bon citoyen, si je résume, faut manger de la charcuterie, aimer la bibine et vibrer aux chansons de Johnny Hallyday. Ça risque de laisser pas mal de gens de côté cette affaire là. Mais on a bien compris qui est visé, faut pas vous donner tant de mal les adeptes de la théorie du grand remplacement !

  • Dépenses publiques. Douche froide pour les communes et les départements | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/depenses-publiques-douche-froide-pour-les-communes-et-les-departements-6398

    Depuis sa ville populaire de Stains (Seine-Saint-Denis), Azzédine Taïbi, le maire communiste, fulmine. Les 13 milliards d’euros d’économies prévues par le gouvernement pour les collectivités locales au cours du quinquennat qui commence sont un véritable coup de massue. Ici, comme dans une grande majorité de communes et de départements français, on se demande : « Quand cela va-t-il s’arrêter ? » Car déjà, durant le mandat de François Hollande, les collectivités territoriales ont vu amputer leurs dotations de 11,5 milliards d’euros. À Stains, ce sont 3 millions en moins, entre 2014 et 2017 seulement. « On les a bien sentis ici », se souvient celui qui n’a pas attendu les annonces de la conférence nationale des territoires pour faire front contre la baisse des dotations avec le mouvement des « plumés de l’austérité », dès 2015.

    « Trois millions, c’est l’équivalent d’un conservatoire de musique, c’est le budget de fonctionnement annuel d’un centre de santé ou encore la mise en route d’un groupe scolaire de 6 classes », explique Azzédine Taïbi, inquiet des conséquences pour les services publics locaux. Alors, avec la politique d’austérité qui s’annonce plus violente que prévu puisque Emmanuel Macron annonçait 10 milliards de baisse au cours de sa campagne, Azzédine Taïbi craint pour les habitants des quartiers populaires, qui n’avaient pas besoin de ça.

    L’Association des maires ville et banlieue s’est d’ailleurs émue de ce que la question des quartiers populaires prioritaires, des centres anciens dégradés ou ensembles d’habitats sociaux n’apparaisse pas comme une préoccupation particulière du chef de l’État. Même l’annonce de supprimer d’ici à trois ans la taxe d’habitation pour 80 % des ménages n’apportera, toujours selon l’association, « aucun bénéfice à des habitants qui sont pour la plupart déjà exonérés de tout ou partie de la taxe d’habitation ». L’association, qui n’avait d’ailleurs pas été conviée à la conférence nationale des territoires du 17 juillet, juge que l’effort des 13 milliards d’euros « de contribution à la réduction des déficits publics attendu des collectivités » ne peut pas être demandé « de façon identique aux territoires pauvres accueillant des pauvres et aux sites plus aisés ».
    Une injustice de plus pour les collectivités

    Du côté des maires ruraux de France, on déplore aussi une péréquation bancale. À travers leur association (AMRF), ceux-ci rappellent que la dotation globale de fonctionnement par habitant dans leurs communes représente la moitié de celle par habitant des grandes villes. Et comme si les 13 milliards d’euros d’économies imposées ne suffisaient pas, l’AMRF vient de découvrir une annulation de crédits de près de 300 millions d’euros faite « en catimini estivale » par la publication d’un décret du 20 juillet. « La mobilisation des crédits des dotations d’équipements des territoires ruraux ou du fonds de soutien à l’investissement local se voit aujourd’hui remise en cause et amputée », réagit l’AMRF dans un communiqué paru le 26 juillet. « Cela pose un sérieux doute sur la sincérité des engagements gouvernementaux énoncés lors de la conférence nationale des territoires par le président de la République », s’insurge son président, Vanik Berberian, pour qui la perte de confiance des élus locaux envers le pouvoir exécutif et la haute administration est grandissante.

  • Stains. La mairie contrainte de retirer une banderole pro-palestinienne
    Publié le 21/03/2016 à 21:48

    http://www.ouest-france.fr/europe/france/stains-la-mairie-contrainte-de-retirer-une-banderole-pro-palestinienne-

    Pour le préfet, la décision d’apposer une telle banderole, « non justifiée par un intérêt local », constitue une intervention dans un conflit international « contraire au principe de neutralité des services publiques » et « susceptible de porter atteinte à l’ordre public ».

    Approuvant ces arguments, le juge a ordonné « à la commune de Stains d’enlever cette banderole à titre provisoire jusqu’à ce qu’il soit statué au fond » dans cinq ou six mois, selon l’ordonnance de référé.

    « La banderole ne sera pas retirée »
    « La banderole ne sera pas retirée », répond Azzedine Taïbi, maire PCF de Stains, pour qui « la décision du préfet intervient six ans après la pose de cette banderole qui n’a créé aucun trouble public ».

    « C’est un combat pour la justice et l’égalité des peuples, un peu comme il y a plus de 25 ans le combat pour la libération de Nelson Mandela, traité alors par une partie de la classe politique française comme un terroriste », affirme le maire qui voit dans Marwan Barghouti « une des clés importantes pour retrouver la paix au Moyen-Orient ».

  • Stains : le préfet attaque la ville pour la banderole Barghouti
    N.R. | 17 Mars 2016
    http://www.leparisien.fr/stains-93240/stains-le-prefet-attaque-la-ville-pour-la-banderole-barghouti-17-03-2016-

    La banderole Marwan Barghouti vaut à la Ville de Stains une convocation devant le tribunal administratif de Montreuil lundi 21 mars.

    La Ville de Stains a été assignée par la préfecture de Seine-Saint-Denis pour avoir accroché au fronton de l’hôtel de ville le portrait du leader palestinien Marwan Barghouti.

    L’Etat lui reproche de ne pas avoir pris de délibération en conseil municipal sur cette initiative. Il estime que l’intérêt local de cette cause est discutable et qu’elle est de nature à entraîner un trouble à l’ordre public. Marwan Barghouti, figure de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), purge une peine de prison à perpétuité en Israël et réclame la création d’un Etat palestinien.

    • La justice exige le retrait d’une banderole propalestinienne sur la mairie de Stains
      « La banderole ne sera pas retirée », répond Azzedine Taïbi, maire PCF de la ville.
      http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/la-justice-exige-le-retrait-d-une-banderole-propalestinienne-sur-la-mai
      AFP | Mis à jour le 22/03/2016 

      La décision a été prise au nom de la « neutralité des services publiques ». La justice a ordonné, lundi 21 mars, de retirer une banderole de soutien à un prisonnier palestinien du fronton de l’hôtel de ville de Stains (Seine-Saint-Denis). Le tribunal administratif de Montreuil a ainsi approuvé la requête en référé du préfet de Seine-Saint-Denis.
      Cette banderole réclame la libération de Marwan Barghouti, un dirigeant du Fatah condamné par Israël à la prison à vie, citoyen d’honneur de Stains et de plusieurs autres villes communistes de la région parisienne. "Stains s’engage pour la paix. Libérez Marwan Barghouti, le Mandela palestinien" proclame la banderole contestée, qui représente cet ancien secrétaire général du Fatah menotté faisant le V de la victoire.

  • Pétition : Nous appelons au boycott des produits israéliens !
    La Campagne BDS France, le 21 janvier 2016
    http://www.bdsfrance.org/petition-nous-appelons-au-boycott-des-produits-israeliens

    Le 19 janvier, des personnalités lançaient un appel au boycott des produits israéliens : « Nous ne nous plierons pas à la décision de la Cour de cassation du 20 octobre 2015 ! ». Cet appel est maintenant suivi d’une pétition allant dans ce sens : « Nous nous associons à l’appel publié dans le Club de Mediapart le 19 janvier 2016, nous appelons à soutenir et renforcer le mouvement BDS et à boycotter les produits israéliens. »

    Les 1760 signatures obtenues les premières 24h sont sur le site de la Campagne BDS France :
    http://www.bdsfrance.org/petition-nous-appelons-au-boycott-des-produits-israeliens

    Les suivantes, près de 5000, sont recueillies ici pour les francophones :
    http://boycottproduitsisraeliens.wesign.it/fr

    Ici pour les anglophones :
    http://boycottproduitsisraeliens.wesign.it/en

    Et ici pour les "académiques" :
    Academics in support of the right to call for a boycott of Israeli goods in France
    http://www.aurdip.fr/academics-in-support-of-the-right.html

    Sign on : French intellectuals call for boycott of Israel, defy state repression
    http://www.usacbi.org/2016/01/sign-on-french-intellectuals-call-for-boycott-of-israel-defy-state-repressio

    Ont déjà signé :
    les philosophes Etienne Balibar et Jacques Rancière
    l’historien Enzo Traverso
    le politologue François Burgat
    les sociologues Zahra Ali, Saïd Bouamama, Sonia Dayan-Herzbrun, Christine Delphy, Nacira Guénif et Nicolas Jounin
    les écrivains Rony Brauman, Julien Cendres et Christian Salmon
    le journaliste Alain Gresh
    l’éditeur Farouk Mardam Bey
    les juristes Paul Alliès et Monique Chemillier-Gendreau
    le physicien Jean-Marc Lévy-Leblond
    les mathématiciens Ahmed Abbes, Arnaud Beauville, Ivar Ekeland, Michael Harris et Joseph Oesterlé
    le peintre Ernest Pignon-Ernest
    les cinéastes Alain Guiraudie et Eyal Sivan
    les dessinateurs Tardi et Siné
    les chanteuses Dominique Grange, Elli Medeiros et Francesca Solleville
    la député européenne Marie-Christine Vergiat
    le maire Azzedine Taïbi
    l’ancienne sénatrice Alima Boumedienne
    les militant.e.s Sihame Assbague, Olivier Besancenot, Ismahane Chouder, Annick Coupé, Mireille Fanon Mendes-France, Jean-Baptiste Libouban, Michèle Sibony et Omar Slaouti

    Tou.te.s bravent l’arrêt scandaleux de la Cour de Cassation et affirment : "Nous appelons au boycott des produits israéliens !"

    L’appel initial :
    Nous appelons au boycott des produits israéliens !
    Ahmed Abbes, Sihame Assbague, Etienne Balibar, Saïd Bouamama, Rony Brauman, Sonia Dayan, Christine Delphy, Alain Gresh, Nacira Guénif, Christian Salmon, Azzedine Taïbi, Marie-Christine Vergiat, Médiapart, le 19 janvier 2016
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/190116/nous-appelons-au-boycott-des-produits-israeliens

    http://seenthis.net/messages/451644
    http://seenthis.net/messages/442912

    #Palestine #France #BDS #Boycott #Justice #Cour_de_cassation #Censure #Liberté_d_expression #JeSuisBDS #criminalisation_des_militants

  • Nous appelons au boycott des produits israéliens ! | Édition | Le Club de Mediapart

    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/190116/nous-appelons-au-boycott-des-produits-israeliens

    De nombreuses associations s’indignent de la décision de la Cour de cassation du 22 octobre 2015, qui a déclaré illégal l’appel à boycotter des produits israéliens. Voici un nouvel appel signé par plusieurs militants, intellectuels et responsables politiques en défense de la campagne BDS lancé par les Palestiniens le 4 juillet 2005.

    Nous ne nous plierons pas à la décision de la Cour de cassation du 22 octobre 2015 ! Le 22 octobre 2015, par deux arrêts, la Cour de cassation a déclaré illégal l’appel à boycotter des produits israéliens et confirmé la lourde condamnation de plusieurs militants du mouvement Boycott désinvestissement sanctions (BDS). Elle a utilisé pour cela, un article de la loi de la presse qui évoque le délit de «   provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée   ».

    Ahmed Abbes, Directeur de recherche au CNRS, Paris
    Sihame Assbague, militante associative
    Etienne Balibar, Professeur émérite, Université de Paris-Ouest Nanterre
    Saïd Bouamama, sociologue
    Rony Brauman, médecin, essayiste
    Sonia Dayan, Professeure émérite à l’Université Paris Diderot-Paris7
    Christine Delphy, sociologue, cofondatrice de Nouvelles Questions Féministes
    Alain Gresh, journaliste
    Nacira Guénif, sociologue, Université Paris 8
    Christian Salmon, écrivain
    Azzedine Taïbi, maire de Stains
    Marie-Christine Vergiat, députée européenne