person:bénabar

  • Pop Factory - LM magazine
    http://www.lm-magazine.com/blog/2018/11/01/pop-factory

    Bigarrée, inventive, la “french pop” méritait bien son festival. Les caractéristiques de cette énième “nouvelle scène française” ? Des blases étranges (Vendredi sur Mer, Agar Agar…) et un indéniable sens du patchwork sonore. A l’image de ces quatre noms, ces artistes avancent en regardant à la fois le passé et le futur. Logique, pour une génération qui a grandi avec la dématérialisation de la musique, puisant dans une étagère infinie de disques. étienne Daho peut dormir sur ses deux oreilles – mais Bénabar a du souci à se faire.

  • Les bobos

    http://www.slate.fr/story/78698/les-bobos

    Plus surprenant, le classement des personnalités va à l’encontre de certaines idées reçues. Certes, Jean-Pierre Pernault n’est perçu comme bobo que par 22% des répondants, mais ce qui est plus intéressant, c’est que Jack Lang truste la catégorie des responsables politiques bobos (46% le considèrent comme tel), quand Bernard Henri-Levy arrive en tête du classement des personnalités avec 46% de gens qui l’associent à un bobo (hors politique).

    De purs produits bobos, contemporains de l’éclosion du terme, comme Lou Doillon, Zaz, Bénabar ou Vincent Delerm n’arrivent que bien plus bas. De même, on peut s’étonner de retrouver Sartre avant Houellebecq ou la musique électronique enterrée par Le Nouvel Obs (20%, deuxième derrière l’art contemporain) dans les références culturelles associées à nos bobos.

    Les Français semblent donc être restés attachés à la notion de « gauche caviar », une sorte d’ancêtre du bobo utilisée pour décrire l’élite intellectuelle et politique des années 1980 proche du mitterrandisme, une génération à laquelle appartiennent BHL et Jack Lang –ils en sont emblématiques– mais pas vraiment Zaz !

    Il ne faut pas chercher plus loin l’amalgame, et même le contresens de Nicolas Sarkozy qui, candidat en 2012 à sa réélection, se met à fustiger les « bobos du boulevard Saint-Germain ». Le président sortant avait ensuite ciblé « tous ceux qui donnent des leçons, la gauche caviar, la gauche morale qui habite boulevard Saint-Germain, qui met ses enfants dans des écoles privées ». On voit que le glissement d’un terme vers l’autre est devenu un classique de la droite française. Ces « bobos »-là lui donnaient pourtant une écrasante majorité de 45,1% au premier tour !

  • http://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2013/05/18/plus-de-salopes-et-moins-de-salauds

    encore aujourd’hui, je pense que le milieu de culture dans lequel nous avons construit nos identités sexuelles stigmatise tellement la salope que les femmes érigent de hautes barrières inconscientes pour ne surtout pas risquer d’en être une. Une forme de salopophobie latente. Un peu comme tous ces hommes qui prétendent ne pas avoir de problèmes avec l’homosexualité mais qui se félicitent intérieurement d’être 100% hétéros dieu merci pour ce qui les concerne, quitte à étouffer quelques fantasmes de temps en temps.

    Pour info, le commentaire que j’ai laissé sur ce blog :
    Cette analogie entre « salopophobie » et homophobie me parle.
    Il faudrait d’ailleurs trouver un terme moins insultant, « salope » étant un mot très violent, c’est comme si on disait « pédalophobie » au lieu d’homophobie.
    La sexualité libérée chez la femme semble être en effet considérée pour beaucoup comme une « déviance » similaire à l’homosexualité, mais il n’existe pas de terme factuel pour qualifier ce comportement, tout au plus des sobriquets péjoratifs touchant à l’identité, pour désigner les femmes qui « sont comme ça », dont « gourgandine » pourrait être un qui sonne le moins mal..
    J’espère que de plus en plus de mecs auront comme vous et moi la bonne idée de faire savoir aux femmes qu’ils admirent les femmes qui assument leur liberté et leurs envies, en toute indépendance, loin de la soumission à des normes comportementales d’un autre âge… Il faut bazarder cet héritage pourri de la domination masculine, cette idée de la femme « respectable » à la libido dictée par le don amoureux, héritage ringard d’un temps qui devrait être révolu, dont je veux parler au passé, quand les mâles exigeaient des femmes qu’elles jouent le rôle de proies difficiles à séduire, pour la gloire de les dompter, et pour monnayer leur complet dévouement contre un diplôme de respectabilité.
    Héritage hélas entretenu par les femmes elles-mêmes, et dont une illustration poignante serait la chanson de Bénabar « je suis de celles », sans doute sa plus belle chanson à mes yeux
    http://www.parolesmania.com/paroles_benabar_8824/paroles_je_suis_de_celles_316922.html

    #sexisme #fille_facile