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  • Collectif pour la santé des travailleurs et des travailleuses, pour ne plus perdre sa vie à la gagner ! 2ème édition.

    http://neplusperdresaviealagagner.org

    Le collectif « Ne plus perdre sa vie à la gagner » face à la disparition d’un certain nombre d’outils (dont le CHSCT) souhaite lancer des initiatives autour de la santé et des conditions
    de travail et enclencher des actions et campagnes collectives. C’est l’objectif de ces deuxièmes États généraux après le grand succès de ceux de mars 2016 qui avaient réuni plusieurs centaines de personne à la bourse du travail de Paris. De nombreux sujets seront abordés et travaillés dont les ordonnances Macrons, les violences faites aux femmes, les risques chimiques dont l’amiante et les pesticides, les questions de précarité, intérim et sous-traitance, de temps de travail et d’intensification, de restructurations, de réorganisations et de démocratie au travail. Au sortir de ces États généraux nous lancerons des campagnes et actions collectives.

    Les États généraux de la santé des travailleuses et des travailleurs auront lieu les 24 ET 25 MAI 2018 À PARIS
    Bourse du travail, 3 rue du Château d’eau - Paris 10 ème Métro République.

    Le collectif « Ne plus perdre plus sa vie à la gagner » pour la défense de la santé des travailleuses et des travailleurs existe depuis 2015 et réunit : Annie Thebaud Mony
    (Directrice de recherches honoraire à l’INSERM), Daniele Linhart (Sociologue, Directrice de recherches émérite au CNRS), l’Union syndicale Solidaires, le SAF, le SM, l’UD CGT 76,
    le SNPST, l’Association Santé Médecine du Travail, le SMTIEGCGT, le collectif CGT et UGICT-CGT médecins du travail, la FNATH, Attac, la Fondation Copernic, les syndicats CGT, FSU et Sud de l’inspection du travail, l’Association des experts agréés et des intervenants auprès des #CHSCT, les associations Henri Pezerat, Andeva, Ban Asbestos, Robin des toits, et tous les signataires de l’appel.

    https://seenthis.net/messages/469810
    #travailleuses #travailleurs #chômeurs #chômeuses #fainéants #fainéantes ne travailler jamais - j’suis d’accord mais je cherche du travail. Si, si... un peu de temps en temps, point trop n’en faut (le salaire me suffirai).

  • #Amiante : un permis de tuer pour les industriels ? par Ingrid Merckx | Politis
    https://www.politis.fr/articles/2017/07/amiante-un-permis-de-tuer-pour-les-industriels-37273

    Vingt et un ans ont passé depuis l’ouverture de l’instruction. Plus de 100 000 personnes sont mortes du fait d’intoxications à l’amiante. L’Institut national de veille sanitaire (Inves) anticipe que ce cancérigène interdit en France depuis 1997 pourrait encore être à l’origine de 100 000 décès d’ici à 2050. Et ce, uniquement pour la France, car les industriels de l’amiante – Eternit, Saint-Gobain… – continuent leurs activités à l’étranger, notamment en Amérique latine. Les associations de victimes attendaient l’ouverture d’un procès quand la décision est tombée : le 27 juin, le parquet de Paris a mis un terme à l’information judiciaire et a recommandé un non-lieu dans au moins une dizaine d’affaires, au motif qu’il était impossible de déterminer avec certitude la date d’intoxication à l’amiante des salariés qui se sont retournés contre leur entreprise. Si ce non lieu l’emportait, il marquerait une catastrophe sanitaire pire encore que le scandale du tabac alerte Annie Thébaud-Mony [1]. Directrice de recherche honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), elle est aussi présidente de l’association Henri-Pézerat et porte-parole de l’association Ban Asbestos, qui n’hésitent pas à dénoncer dans le dossier de l’amiante un véritable « permis de tuer » accordé aux multinationales de l’amiante.

    • Il n’y a pas que l’amiante, bien sur.
      http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/502780/la-voie-de-contournement-de-lac-megantic-toujours-attendue
      Canada : Lac-Mégantic

      Quatre ans après la tragédie de Lac-Mégantic qui a fauché la vie de 47 personnes, la voie de contournement ferroviaire du centre-ville se fait attendre. Les trains qui transportent des produits dangereux continuent à passer « comme si ça n’était jamais arrivé », déplorent des résidents qui estiment que, tant que cette voie ne sera pas construite, leur guérison ne sera pas complète.

      Le bruit des locomotives n’avait jamais réveillé Robert Bellefleur avant le 6 juillet 2013. Depuis, le résident ne compte plus les nuits où le son strident des wagons sur les rails vient perturber son sommeil.

      « C’est un des plus grands stress de voir et d’entendre le train passer pratiquement au même endroit qu’avant le drame » , explique M. Bellefleur. L’homme s’explique mal qu’encore aujourd’hui, des trains continuent à passer par le centre-ville sans éveiller un plus grand sentiment d’urgence pour trouver une solution.