person:barack obama

  • Trump administration plans to delay methane controls on oil, gas
    https://www.reuters.com/article/us-usa-regulation-methane/trump-admin-plans-to-delay-methane-controls-from-oil-gas-idUSKBN1C92LI

    The U.S. Interior Department this week will try again to delay parts of an Obama-era rule to limit methane emissions from oil and gas production on federal lands, a rule Congress upheld earlier in the year, a document showed on Wednesday.

    The rule, finalized by the Interior Department’s Bureau of Land Management (BLM) two months before former President Barack Obama left office, requires oil and gas operators on public lands to prevent leaking, venting and flaring of methane, a potent greenhouse gas.

    The administration of President Donald Trump views the rule as excessive environmental regulation, and the BLM issued a new proposal on Wednesday that would delay the rule’s implementation until Jan. 17, 2019, giving the agency time to review it.

  • Chelsea #Manning says she was denied entry into #Canada - BBC News
    http://www.bbc.com/news/world-us-canada-41391072

    Former US president Barack Obama commuted her 35-year sentence before he left office earlier this year but did not pardon her.
    Under Canada’s Immigration and Refugee Protection Act, a foreign national can be inadmissible on a number of grounds related to “criminality” and “serious criminality”.

  • New Texts Out Now: Nader Hashemi and Danny Postel, eds. Sectarianization: Mapping the New Politics of the Middle East
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/26998/new-texts-out-now_nader-hashemi-and-danny-postel-e

    Jadaliyya (J): What made you write this book?

    Danny Postel and Nader Hashemi (DP and NH): Over the last several years, a narrative has taken root in Western media and policy circles that attributes the turmoil and violence engulfing the Middle East to supposedly ancient sectarian hatreds. “Sectarianism” has become a catchall explanation for virtually all of the region’s problems. Thomas Friedman, for instance, claims that in Yemen today “the main issue is the seventh century struggle over who is the rightful heir to the Prophet Muhammad — Shiites or Sunnis.” Barack Obama has been one the biggest proponents of this thesis. On several occasions, he has invoked “ancient sectarian differences” to explain the turmoil in the region. In his final State of the Union address, he asserted that the issues plaguing the Middle East today are “rooted in conflicts that date back millennia.” A more vulgar version of this view prevails among right-wing commentators. But in one form or another, this new sectarian essentialism, which is lazy and convenient — and deeply Orientalist — has become the new conventional wisdom in the West.

    Our book forcefully challenges this narrative and offers an alternative set of explanations for the rise in sectarian conflict in the Middle East in recent years. Emphasis on recent: the book demonstrates that the sharp sectarian turn in the region’s politics is largely a phenomenon of the last few decades — really since 1979 — and that pundits who imagine it as an eternal or fixed feature of the Middle East are reading history backwards. So the book is an exercise in refutation and ideology critique on the one hand, while also offering a set of rigorous social scientific arguments about what exactly is driving the intensification of sectarian conflict in the Middle East today. Our contributors come from political science, history, anthropology, and religious studies, and it is from this range of disciplines that we present a social and political theory as well as a critical history of sectarianism.

    #narrative #orientalisme #sectarisme

  • Le gendre et conseiller de Donald Trump, Jared Kushner, a utilisé un serveur d’e-mails privé à la Maison blanche
    http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/le-gendre-et-conseiller-de-donald-trump-jared-kushner-a-utilise-un-serv

    Pendant toute la campagne présidentielle de 2016, la candidate démocrate Hillary Clinton a été accusée d’avoir utilisé une boîte de messagerie privée pour des correspondances officielles, et parfois confidentielles, alors qu’elle était secrétaire d’Etat de Barack Obama.

    Ça pourrait être drôlatique s’il était condamné et mis en prison, pour ces faits. Il n’y aurait plus qu’à faire de même pour Clinton, qui avait un vrai poste officiel dans l’administration, avec un vrai titre, et qui a échangé de vrais mails officiels, vraiment confidentiels.

  • Ynetnews Opinion - Demand to cancel #Iran deal is an Israeli spin
    https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5017556,00.html

    In the current state of affairs, there’s absolutely no chance the nuclear agreement with Iran would be cancelled, and there’s no chance the United States would walk away from the agreement. There’s a simple reason for that: None of the countries and international organizations that signed the agreement have an interest in violating it.
     

    [...]
     
    Allegedly, there’s a contradiction between the defense establishment’s stance and the prime minister and defense minister’s unequivocal demand that the US withdraw from the nuclear agreement signed by former US President Barack Obama. Trump promised to do just that during his election campaign, and Prime Minister Benjamin Netanyahu is allegedly demanding he stand by his word.
     
    Is there a difference of opinion here between the Israeli defense establishment and the political echelon? Not necessarily. From conversations with state officials, it’s quite possible Israel is stepping up its demand that Trump withdraw from the nuclear agreement as a leverage for pressuring him to accept Israel’s other, more important, demands in the Iranian context, which have to do with Iranian deployment of forces and presence in Syria. Israel is trying to pressure the American administration to boost its intelligence supervision of Iran and devise a military and diplomatic plan together with Israel for the day the nuclear agreement expires.

    #Etats-Unis #Israel #Syrie #nucléaire

  • Entre la Silicon Valley et les Américains, le climat a changé

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/18/haro-sur-la-silicon-valley_5186999_4408996.html

    La puissance des géants des technologies commence à inquiéter sérieusement l’opinion américaine et la classe politique. Les appels à la réglementation se multiplient.

    Le lancement en fanfare de l’iPhone X, le 12 septembre, n’a pas pu masquer l’évidence : les nuages s’accumulent sur la Silicon Valley. Même le dernier-né des smartphones d’Apple n’a pas été accueilli avec l’enthousiasme habituel, en dépit de son bestiaire de nouveaux emojis à tête de panda, de singe ou de robot. Le prix, déjà, est de plus en plus inabordable (1 159 euros pour la version de base). Surtout, la nouvelle fonction de reconnaissance faciale se révèle être un facteur anxiogène. Apple a beau l’appeler iPhone 10, la lettre X donne à son nouveau jouet une aura de mystère et, pour employer le mot à la mode, de dystopie. « Pour la première fois, une compagnie va disposer d’un outil de reconnaissance faciale avec des millions de portraits et l’équipement pour scanner et identifier les visages partout dans le monde », s’émeut le juriste Jake Laperruque, dans le magazine Wired.

    Entre les Américains et la Silicon Valley, le climat a changé. Chaque jour apporte un cortège d’informations embarrassantes pour la « Tech ». Facebook va d’aveux en promesses de corriger les erreurs. Devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences russes dans l’élection présidentielle de 2016, le réseau social a dû exposer les failles de son modèle de vente de publicités personnalisées. En pleine campagne électorale, plus de quatre cents faux comptes liés à la Russie ont pu acheter pour 100 000 dollars (83 581 euros) de publicités et diffuser quelque trois mille messages sur des sujets aussi polémiques que l’immigration, les droits des homosexuels, le racisme, le contrôle des armes à feu, influençant potentiellement le scrutin.

    La firme de Mark Zuckerberg est maintenant visée par un mandat de perquisition du procureur spécial Robert Mueller. Si l’on en croit le professeur Benjamin Edelman, d’Harvard, cité par le New York Times, ses ingénieurs s’y perdent eux-mêmes dans la complexité de leur système de collecte de publicités, à la fois automatisé et manuel. Et « la machine a son propre cerveau », ajoute-t-il.

    « Le pouvoir de Google »

    Google fait l’objet d’une nouvelle plainte pour sexisme, cette fois en nom collectif, déposée le 14 septembre par trois anciennes ingénieures s’estimant sous-payées et surtout sous-promues. Le moteur de recherche continue aussi d’être sous le feu des accusations d’avoir évincé du think tank New America, qu’il finance, un chercheur qui s’était félicité de l’amende qui lui a été imposée en juin par la Commission européenne pour abus de position dominante. « Le pouvoir de Google sur le marché est aujourd’hui l’un des défis les plus importants pour les responsables des politiques de concurrence dans le monde », écrivait le chercheur Barry Lynn, parti créer une structure indépendante avec son équipe.

    Il y a longtemps que des insiders, comme Jaron Lanier, de Microsoft Research, ont montré que les géants de la Vallée, en s’appropriant gratuitement les données des utilisateurs, contribuaient à l’appauvrissement des classes moyennes. Des années, aussi, que la Commission européenne tente d’imposer des limites à l’hégémonie des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon). Mais les critiques restaient largement confidentielles. L’Europe était jugée incorrigiblement étatique, réticente aux innovations. Les sceptiques étaient relégués au rang de passéistes, d’Amish du numérique, ou mépris suprême, de luddites hostiles au progrès.

    La critique est tendance

    Aujourd’hui, les Cassandre ont pignon sur rue dans les médias. Les tribunes se succèdent sur le thème : l’âge d’or est fini pour la Silicon Valley. La Tech est rebaptisée « Big Tech », comme on disait hier « Big Oil », pour la tentaculaire industrie pétrolière. « Faut-il casser Google » ? Le moteur de recherche n’est-il pas « trop puissant ? », s’interroge Fox News, qui le soupçonne, il est vrai, de sympathies démocrates. Selon Politico, Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence, qui arrive lundi 18 septembre à Washington, va trouver une atmosphère nettement plus accueillante. Le « fan-club » américain de cette dernière est en « pleine expansion », constate le magazine. « L’Antitrust est de retour », exulte Luther Lowe, l’un des responsables de Yelp, la plate-forme de recommandations qui croise le fer depuis des années avec Google, accusé d’abus de position dominante.

    Longtemps, les jeunes innovateurs ont été accueillis avec bienveillance dans la capitale fédérale. Avec Barack Obama, c’était fusionnel. Quelque 250 cadres sont passés de Google à la Maison Blanche, et inversement. En fin de mandat, le président démocrate a alerté ses compatriotes sur les « méfaits » qui risquaient d’accompagner les « bienfaits » apportés par les technologies. Mais le débat a été escamoté pendant la campagne électorale. Aujourd’hui il revient comme un boomerang. De l’engorgement des villes par les chauffeurs Uber aux « fake news » et à l’agressivité grandissante de la société, la Silicon Valley – « le sombre centre d’un pouvoir sans contrôle », selon l’expression de Ben Smith, le rédacteur en chef de Buzzfeed – est rendue responsable de tous les maux de l’époque.

    Ses géants se présentent comme les champions de l’individualité et de la diversité, « alors que leurs algorithmes nous poussent à la conformité et écornent notre vie privée », tempête le journaliste de The Atlantic, Franklin Foer, dans un livre (World Without Mind, The Existential Threat of Big Tech, Penguin Press) publié le 12 septembre et déjà dans les meilleures ventes aux Etats-Unis.

    Menace pour la démocratie ?

    Washington ne peut plus rester inactif. Quarante-cinq pour cent des Américains reçoivent leurs informations par l’intermédiaire de Facebook. Si on inclut Instagram, WhatsApp et Messenger, la plate-forme de Mark Zuckerberg contrôle 80 % du trafic des réseaux sociaux sur mobile. La part de marché de Google dans les recherches en ligne dépasse 85 % aux Etats-Unis. Amazon assure 43 % des ventes en ligne… Et depuis l’élection, surtout, la menace sur la démocratie est prise au sérieux. « Sans Facebook, Trump serait-il président aujourd’hui ?, s’est interrogée Margaret Sullivan dans le Washington Post. Il y a de plus en plus de raisons de penser que la réponse est non. »

    Analyse similaire pour Evan Williams, l’un des fondateurs de Twitter, la plate-forme dont le président fait un usage immodéré. Donald Trump n’est que le « symptôme » d’un problème plus large, a-t-il déclaré à la BBC, celui de la dictature de la publicité ciblée instantanée, un système qui « abêtit le monde entier ».

    A peine le show Apple terminé, à Cupertino, le sénateur démocrate Al Franken a publié une lettre au PDG Tim Cook réclamant des éclaircissements sur la manière dont la firme entend gérer les questions d’atteinte potentielle à la vie privée. Que fera Apple si le gouvernement, comme l’a fait la NSA pour les communications électroniques, réclame les clés de son système de reconnaissance Face ID ? Quelles sont les mesures de protection de l’utilisateur si la police parvient à débloquer son smartphone en le brandissant devant son visage ? D’autres parlementaires réfléchissent à la manière de soumettre Facebook et Google, qui assurent 80 % des publicités en ligne, aux mêmes règles que les médias traditionnels sur les messages politiques.

    Pour une fois, conservateurs et progressistes font cause commune. L’ancien conseiller de M. Trump, Steve Bannon, l’a répété le 12 septembre à Hongkong : c’est lui qui avait « pris la tête », à la Maison Blanche, du camp qui voulait imposer aux entreprises technologiques les mêmes réglementations que les compagnies de téléphone ou d’électricité ; un scénario de cauchemar pour Google et Facebook, qui résistent depuis des années à l’idée d’être considérés comme autre chose que des plates-formes.

    A gauche, Bernie Sanders a fait la même proposition. Réglementation, scission, réforme de la loi antitrust ? Washington soupèse les formules. Quel que soit le résultat, le « backlash » (contrecoup) est réel. Comme Wall Street après des années de « greed » (cupidité), les titans de la Tech sont rattrapés par leurs excès.

  • Massive Weenie Resigns From Harvard Job Because He Can’t Stand Chelsea Manning

    https://splinternews.com/massive-weenie-resigns-from-harvard-job-because-he-cant-1809946716

    Michael Morell, the former acting director of the Central Intelligence Agency, announced on Thursday that he was resigning from a fellowship at Harvard because he couldn’t stand the thought of the school also offering an unrelated fellowship to Chelsea Manning.

    This is where we tell you that this is all nonsense. Although it’s a frequently-used line of attack, the federal government has never publicly provided proof that Manning’s leaks—which were used by the most prestigious news outlets in the world and revealed, among other things, that civilian casualties in Iraq and Afghanistan were far higher than previously known—caused the deaths of any Americans.

    Interestingly, there’s been loads of evidence that the CIA’s programs of indiscriminate drone strikes and brutal torture—both of which Morell has publicly and enthusiastically supported—caused a great deal of death and despair to people. But Manning is the immoral one.

    Manning’s 35-year sentence was a punishment so severe that, when Barack Obama commuted it, he said it was without “historical precedent.”

  • Panique : Netanyahou, l’Iran et le Hezbollah
    http://www.dedefensa.org/article/panique-netanyahou-liran-et-le-hezbollah

    Panique : Netanyahou, l’Iran et le Hezbollah

    A la lumière de la confirmation avec les effets psychologiques et politiques à mesure de la victoire syrienne de Deir ez-Zour, le long commentaire ci-dessous d’Alastair Crooke sur la “panique Netanyahou” prend une singulière importance. Les Syriens d’Assad ont, avec l’aide des Iraniens et surtout du Hezbollah, et le soutien aérien massif de la Russie, emporté une victoire stratégique qui marque évidemment un tournant dans le conflit syrien, et sans doute un tournant décisif. Le concours du Hezbollah dans cette bataille, comme dans la majeure partie du conflit, constitue un élément majeur de ce conflit, et l’une des préoccupations fondamentales de Netanyahou.

    Crooke analyse dans toute son ampleur la très difficile situation du Premier ministre israélien qui (...)

    • Une attaque aérienne israélienne la nuit dernière, contre une position syrienne proche de la frontière libanaise avec des missiles air-sol tirés d’avions israéliens ayant pénétré prudemment l’espace aérien libanais (et pas syrien), signale cette extrême nervosité israélienne, mais sans convaincre de l’efficacité de la chose. Les Israéliens ne sont pas en position de force. Selon plusieurs sources, les Russes tiennent complètement l’espace aérien de la région, notamment avec l’arrivée de cinq avions d’alerte et de contrôle de l’espace aérien à très grandes capacités Beriev A-50 désormais basés en Syrie. D’autre part, DEBKAFiles signale que le Hezbollah devrait être conduit à changer complètement ses tactiques et sa stratégie suite aux victoires remportées en Syrie, ce qui rend complètement caduc le scénario utilisé par les forces armées israéliennes dans des manœuvres en cours pour ttester ses capacités de l’emporter sur le Hezbollah : « In the remaining seven days of the exercise, the IDF still has a chance to update its scenario », écrit ironiquement DEBKAFiles.

    • L’article d’Alaistair Crooke pointé par dedefensa

      The Reasons for Netanyahu’s Panic – Consortiumnews
      https://consortiumnews.com/2017/09/01/the-reasons-for-netanyahus-panic

      The increasingly “not to be” constituency of the Middle East has a simpler word for Netanyahu’s “#ethnic_nationalism.” They call it simply #Western_colonialism. Round one of Chas Freeman’s making the Middle East “be with Israel” consisted of the shock-and-awe assault on Iraq. Iraq is now allied with Iran, and the Hashad militia (PMU) are becoming a widely mobilized fighting force. The second stage was 2006. Today, Hizbullah is a regional force, and not a just Lebanese one.

      The third strike was at Syria. Today, Syria is allied with Russia, Iran, Hizbullah and Iraq. What will comprise the next round in the “to be, or not to be” war?

    • @simplicissimus : Pour aller dans ton sens, le timing israélien est intéressant, juste après le désencerclement de Deir-Ezzor, commepour dire on est là. Et il vient appuyer, si l’on peut dire, le rapport de l’ONU accusant - same player shoots again - la Syrie d’attaque chimique.

    • “Just to be clear: if 2006 marked a key point of inflection, Syria’s “standing its ground” represents a historic turning of much greater magnitude. It should be understood that Saudi Arabia’s (and Britain’s and America’s) tool of fired-up, radical Sunnism has been routed. And with it, the Gulf States, but particularly Saudi Arabia are damaged. The latter has relied on the force of Wahabbism since the first foundation of the kingdom: but Wahabbism in Lebanon, Syria and Iraq has been roundly defeated and discredited (even for most Sunni Muslims). It may well be defeated in Yemen too. This defeat will change the face of Sunni Islam.
      Already, we see the Gulf Cooperation Council, which originally was founded in 1981 by six Gulf tribal leaders for the sole purpose of preserving their hereditary tribal rule in the Peninsula, now warring with each other, in what is likely to be a protracted and bitter internal fight. The “Arab system,” the prolongation of the old Ottoman structures by the complaisant post-World War I victors, Britain and France, seems to be out of its 2013 “remission” (bolstered by the coup in Egypt), and to have resumed its long-term decline.”

    • If Israel did strike Syrian arms facility, it may have shot itself in the foot

      www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.811226

      While Thursday’s alleged attack may have seen Israel widen its definition of what it deems a threat, it may give Iran an excuse to increase its military presence and lead Russia to declare Syrian airspace a no-fly zone

      By Zvi Bar’el | Sep. 7, 2017 | 10:20 PM

      The Syrian Scientific Studies and Research Center is the code name for part of the Syrian unconventional weapons industry. The center, better known by its French acronym CERS, is commanded by a Syrian general. It is also responsible for Syria’s chemical weapons manufacturing plants, which are reportedly located in three separate sites: Two near Damascus and the third close to the city of Masyaf, northwest Syria, only about 70 kilometers (43 miles) from the Khmeimim Russian Air Force base near Latakia.

      According to official Syrian reports, Israeli planes attacked CERS from within Lebanese territory early Thursday morning. The reports do not provide details of the damage to the facility and what it made. But an official statement said the attack was meant to raise the morale of Islamic State fighters after they suffered serious casualties in the fighting around Deir ez-Zor. According to President Bashar Assad’s regime in Syria, Israel not only founded ISIS, it also aided in its recent operations.

      It is not completely clear whether this facility, where they manufacture long-range missiles and artillery shells, also continues to assemble chemical weapons shells. But if Israel knows about such production at the plant, then there is no doubt the United States and Russia know about it too.

      We can assume Israel informed Washington before the attack and received the necessary nod of approval. As far as Russia is concerned, meanwhile, it seems Israel decided to attack from within Lebanese territory to avoid the need to coordinate its operation with the Russians – as is required from the understandings between the two air forces whenever Israel sends fighter jets into Syrian territory – and to prevent the information from leaking out.

      This was not the first alleged Israeli aerial attack in Syrian territory, of course. But the timing is quite interesting. It comes after Russia threatened to veto any UN Security Council resolution that describes Hezbollah as a terrorist organization, and a short time after Prime Minister Benjamin Netanyahu met with Russian President Vladimir Putin in Sochi – a meeting Netanyahu returned from without any Russian commitment to bring about an Iranian pullback from Syrian lands.

      As Russian Foreign Minister Sergey Lavrov has said, Russia has made a commitment that Israel’s security interests will not be harmed as a result of the establishment of de-escalation zones in Syria.

      But the Russian interpretation of the meaning of harming Israel’s security interests is not necessarily the same as Israel’s definition. Given that the presence of Hezbollah forces in Syria is seen as a threat to Israel, how much more so is the presence of pro-Iranian forces deployed near Israel’s eastern border on the Golan Heights, as well as in the area near Daraa in southern Syria?

      At the same time, Russia – which itself does not define Hezbollah as a terrorist organization – would find it difficult to force the group’s forces out of Lebanon. That’s mainly because of Iran’s position that sees Hezbollah as an essential foundation for preserving its influence in Lebanon and as an important tactical force in the Syrian war. Unlike in Lebanon, where Iran needs Hezbollah to force the hand of the Lebanese government when necessary, Iran’s influence on the Assad regime is direct and in no need of intermediaries.

      Russia, which has acted to limit Iran’s freedom of operation in Syria, recognizes that it must coordinate its actions with Iran if it wishes to fulfill its aspirations to stabilize Assad’s rule.

      The Aleppo lesson

      Russia has already learned its lessons from Aleppo, when it thought it could implement the cease-fire agreement that was reached at the end of last year without coordinating with Iran – and then realized that the Shi’ite militias and Hezbollah were preventing rebel soldiers from boarding the buses that were meant to take them out of the city, on Iran’s orders.

      The Iranian explanation was that because Tehran was not a partner to the agreement, it was not obligated by it. Russia has avoided Syrian negotiations since then, whether local or international, without Iranian participation.

      The attack on the weapons facility, especially one suspected of producing chemical weapons, is seemingly an act that should not cause an aggressive Russian response. Four years ago, Russia convinced then-President Barack Obama at the last minute not to attack Syria for its use of chemical weapons in Aleppo, and in return co-signed a tripartite agreement in which Syria agreed to destroy or send to Russia its entire chemical weapons inventory. Now, Russia may attempt to prove that the facility did not produce such weapons, but it is doubtful it will strain itself too much in doing so.

      By the way, that 2013 agreement included chlorine gas too, which the Syrian army still continues to use.

      Russia also understands that Israel’s alleged attack on the suspected chemical weapons plant, similar to the U.S. cruise missile strikes on Syria after the chemical weapons attack in Khan Sheikhun in April, is considered to be a legitimate action by the international community.

      Even Russia made it clear back in 2013 that it would not object to an attack on chemical weapons stores if the UN decided on such a step, and if it is proved Syria did use such weapons.

      The new element in the latest attack – if Israel did indeed carry out such an attack – is that Israel now defines what it sees as a threat in a much broader sense.

      The question is whether Russia will accept this definition as part of Israel’s strategic worldview – which sees Syria as a threatening enemy state. Russian agreement to expanding that definition could grant Israel approval for other attacks – such as against Syrian Air Force bases, or even against Syrian ground forces, with the argument that they are considered a threat.

      And so, if until now there was a red line between the Russian and Israeli air forces, this time the attack could lead at the very least to Russia imposing stricter “aerial discipline” on Israel. If this happens, Russia could declare that any foreign planes entering Syrian airspace would be considered a legitimate target for the Russian Air Force, except for coalition planes fighting against the Islamic State.

      Saving the United States

      From Washington’s perspective, Israel has pulled its chestnuts out of the fire. Following numerous reports on the renewed use of chlorine gas by the Syrian army, the Americans would have been forced to act. And this could have caused its relations with Russia to deteriorate even further.

      But the “service” Israel has provided to Washington just sinks it even deeper into the Syrian arena. This time, not only as an interested observer knocking on the doors of the superpowers in order to promote its own security interests, but as an active partner whose military presence adds yet another component to the array of forces (which already includes Russia, Iran, Turkey and Syria).

      But the Israeli element could threaten to spoil Russia’s plans. For example, Iran, Turkey and Russia are about to establish a security zone in the Idlib province, where most of the militia forces of the Al-Shams Front (formerly Nusra Front), which is affiliated with Al-Qaida, are concentrated. This is a region where Iran and Turkey have opposing interests, even though both are interested in a cease-fire.

      Turkey wants to use this region as a strategic base for military operations against the Syrian Kurdish regions that border Turkey. Iran sees Idlib province as a strategic outpost to serve as a base for its control of Syria. All three countries are planning a combined attack against the rebel centers, if Russia is unable to enforce a cease-fire according to the model that was built in the southern provinces.

      It would seem Israel has no real interest in the Idlib province, except for the concern about Iran’s expansion and settling in there. But the takeover of Idlib – like the military campaign in Deir ez-Zor in southeastern Syria, where ISIS continues to rack up losses – is preparing the diplomatic channels for a permanent agreement.

      Russia is striving to demonstrate control of Idlib and Deir ez-Zor by the end of next week, when the representatives of the various parties in the Syrian civil war are set to meet in the Kazakh capital of Astana. The Russians want to present such a takeover as proof of a total victory by the Syrian regime, a victory that would destroy the opposition groups’ tools for applying pressure.

      Syrian-Russian control of these two provinces would strengthen the diplomatic working assumption that Assad will continue to be Syrian president, especially since opponents of his regime in Europe, the United States and Turkey – and even Saudi Arabia – have nearly completely withdrawn their demands to remove him as a precondition to any negotiations.

      Such a result would obligate Israel to be a partner, even if only indirectly, in the process of establishing a new Syrian government; in the debate over the status of Iran and Hezbollah in Syria; and the guarantees that Russia, and not the United States, can provide in response to the possible threats resulting from such an agreement.

      Double-edged sword

      Israel may very well conclude that the greater its military involvement in Syria, whether through sporadic attacks or by tightening its military ties to rebel groups, it more it will strengthen its position when the time comes to formulate a political settlement.

      But such a view can be a double-edged sword. It will grant Iran a wonderful excuse to increase its military presence in Syria; Russia may reduce or even eliminate its aerial coordination with Israel and declare Syrian airspace a no-fly zone; and Hezbollah could turn the Golan Heights into a legitimate front against Israel as part of its balance of deterrence with it.

      There is a big difference between the ability to attack specific targets and a permanent situation of two hostile fronts, one facing Syria and the second Lebanon – especially when Israel’s most important backer, the United States, is sunk deep inside itself and does not want to intervene at all.

  • Les jeunes immigrants dans le viseur de #Donald_Trump
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060917/les-jeunes-immigrants-dans-le-viseur-de-donald-trump

    Les “dreamers’, huit cent mille jeunes résidents illégaux arrivés aux États-Unis avant l’âge de 16 ans et protégés de l’expulsion par un décret de Barack Obama, sont menacés de devoir quitter le pays par son successeur, à moins que le Congrès ne vote une réforme.

    #International #immigration

  • La fin du travail, le nerf de la guerre, Philippe Escande
    « Retours sur le futur (5/5). Des auteurs ont anticipé la société à venir dans des livres vendus à des milliers d’exemplaires. En 1997, Jeremy Rifkin théorisait ce qui allait inspirer la gauche française lors de nombreux débats politiques : la destruction des emplois par la technologie. »

    http://www.lemonde.fr/festival/article/2017/08/18/la-fin-du-travail-le-nerf-de-la-guerre_5174023_4415198.html

    Michel Rocard ne s’y était pas trompé : ce livre est « effrayant ». Dans la préface de l’édition française, il écrit qu’il est sidéré par l’ampleur du défi lancé par l’auteur de La Fin du travail (Jeremy Rifkin, La Découverte, 1997. Publication originale : The End of Work, 1995). Depuis plus de cinq mille ans, l’homme courbe l’échine sous le poids de ses obligations, et voilà que Jeremy Rifkin, spécialiste de prospective, annonce sa libération.

    Dans cet essai « torrentiel, déconcertant et parfois agaçant » – toujours selon Rocard –, l’auteur prédit que la technologie va progressivement faire disparaître la force de travail humaine et qu’il convient de s’y préparer en investissant massivement dans l’économie sociale. Il faut anticiper le chômage et l’extension de la misère, et aviver l’espoir de l’avènement d’une société moins marchande et plus solidaire.

    Il est déconcertant de constater qu’un débat lancé il y a plus de vingt ans ait refait surface, en France, lors de la campagne présidentielle de 2017. Bien des idées du candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon, résonnent étrangement avec celles proposées par Rifkin : les robots vont tuer l’emploi, un revenu universel est nécessaire et il faut renforcer un tiers secteur non marchand. L’Américain a multiplié ses disciples.

    Vendu à 125 000 exemplaires aux Etats-Unis – ce qui est loin d’en faire un best-seller –, le livre a connu une belle carrière internationale. Traduit en dix-sept langues, il a lancé la carrière de son auteur et l’a installé dans le fauteuil confortable de prophète d’un monde nouveau, marqué par la triple révolution numérique, biologique et écologique. (

    Papy débonnaire
    Son ouvrage précédent, Au-delà du bœuf (Beyond Beef, Dutton Adult, 1992), plaidoyer d’un végétarien convaincu qui dénonce la consommation de viande et l’élevage bovin, ne laissait pas prévoir qu’il allait s’attaquer aussi abruptement à l’un des fondements de l’activité humaine. Douceur du regard, calvitie de notaire et moustache de sergent-major, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession.

    Un révolutionnaire se cache pourtant derrière Jeremy Rifkin, ce papy débonnaire aux costumes soignés et aux pochettes de soie assorties. Son premier engagement, celui qui déterminera tout le reste, a lieu en 1967 quand, jeune diplômé en droit, il organise la première manifestation nationale contre la guerre au Vietnam. Plus tard, il épouse la cause de la lutte contre les manipulations génétiques. Il trouble, avec ses camarades, les cénacles de l’Académie des sciences, en déployant ses banderoles et en chantant « Nous ne voulons pas être clonés », sur l’air de l’hymne aux droits civiques (We Shall not Be Moved).

    En 1977, dans le Library Journal, le critique Ken Nash presse le destin de ce jeune homme qui n’avait pourtant produit qu’un seul livre (Own Your Own Job, Bantam Books, 1977) : « Le socialisme de Rifkin est aussi américain que la tarte aux pommes, écrit Nash. Il est peut-être notre plus talentueux vulgarisateur d’idées radicales. » La France va adorer.

    Multiples retirages

    Quelques mois après la publication de The End of Work, le sociologue français Alain Caillé dévore le livre et rêve d’une édition française. Théoricien du don et militant de l’anti-utilitarisme, alternative humaniste au libéralisme et au marxisme, il retrouve ses thèmes dans l’ouvrage de Rifkin : l’impasse de l’économie marchande qui exclut de l’emploi et la nécessité d’encourager l’économie solidaire.

    Il fait le siège de son éditeur, La Découverte, pour le convaincre de le publier. « Ça ne se vendra pas », le prévient François Gèze, le patron de la maison. A tort : il a vendu plus de 30 000 exemplaires la première année de sa sortie, sans compter les multiples retirages, qui élèvent le nombre à 57 000. « Et il s’en vend toujours aujourd’hui », pointe l’éditeur. Il faut dire qu’il avait réussi à convaincre son ami Michel Rocard de préfacer l’ouvrage.

    Philippe Séguin, à l’époque président de l’Assemblée nationale (1993-1997) et autre amoureux du débat sur le travail, avait décliné car Jeremy Rifkin exerce déjà sur le personnel politique, français comme européen, un attrait indéniable. Comme si ses idées originales ouvraient de nouveaux horizons à des décideurs en panne de solutions nouvelles. Avant la sortie de l’édition française, il était l’invité d’honneur d’une conférence de deux jours organisée par Philippe Séguin à Epinal, son fief des Vosges, rassemblant leaders syndicaux et chefs d’entreprise.

    « Nouvel esprit de paresse »

    Le succès de l’ouvrage est aussi dû à un concours de circonstances exceptionnel : rincés par une crise qui n’en finit pas en ce milieu des années 1990, les Français sont en proie au doute. « Contre le chômage, on a tout essayé », reconnaît, en 1993, le président François Mitterrand. On imagine alors la disparition de l’emploi. Un an avant la traduction de Rifkin, la sociologue et philosophe Dominique Méda publie Le Travail, une valeur en voie de disparition (Alto, 1995). Un tabou saute. La droite hurle à l’Assemblée face à ce « nouvel esprit de paresse ».

    Dans le même temps, la romancière Viviane Forrester fait un tabac avec son Horreur économique (Fayard, 350 000 exemplaires). L’entreprise n’est plus tendance, le débat s’installe à gauche. Mais nous sommes en France, et l’argumentaire économique promu par Rifkin vire à la controverse philosophique.

    Pour Méda, comme pour André Gorz et d’autres penseurs de gauche, la question du progrès technologique n’est pas centrale. Il s’agit d’affirmer que le travail, valeur réhabilitée au XVIIIe siècle avec les Lumières, ne constitue pas l’essence de l’homme et que l’entreprise ne doit pas être son seul horizon. Il convient d’en réduire la durée pour se consacrer à d’autres activités plus épanouissantes : la famille, la communauté, l’enrichissement intellectuel… La conclusion est identique à celle de l’Américain mais prend d’autres chemins.
    « Je ne dis pas que le travail va disparaître, assure la sociologue, mais je souhaite qu’il prenne moins de place. » Une idée que partage également l’économiste Gilbert Cette, professeur à l’université d’Aix-Marseille, et qu’il traduit en des termes plus économiques :
    « Augmenter le temps de loisirs est une forme de redistribution des gains de productivité. »

    Déprime des salariés

    A ces données s’ajoutent une déprime des salariés (le plus grand succès des éditions La Découverte à cette époque sera d’ailleurs Le Harcèlement moral, de Marie-France Hirigoyen, en 1998, vendu à 600 000 exemplaires…) et une réflexion à gauche qui s’oriente de plus en plus vers la réduction du temps de travail.

    A la faveur de la dissolution du Parlement par Jacques Chirac en 1997, la gauche, exsangue cinq ans plus tôt, revient au pouvoir. A court d’idées neuves, elle saute sur la réduction du temps de travail, soufflée à Martine Aubry par Dominique Strauss-Kahn. Gilbert Cette intègre le cabinet de la ministre et donne une réalité à ce vieux rêve.
    Jeremy Rifkin ne pouvait imaginer pareille consécration : la plus importante réforme sociale de l’après-guerre en France, mise en route deux ans après la parution de son livre qui en faisait l’apologie ! Pourtant, la destruction des emplois par la technologie, thèse principale du livre, n’a pas abouti à une disparition du travail mais à sa transformation. Le drame que décrivait si bien l’auteur n’était pas celui de la fin du salariat mais de la désindustrialisation.

    Légitimité du débat

    Et si le débat revient aujourd’hui avec la peur de l’avènement des robots, la plupart des spécialistes en rejettent l’idée, de surcroît contredite par les faits : vingt ans après sa prédiction funeste, le taux de chômage mondial est plus bas qu’à l’époque (1 % de moins) ! Vieille opposition du scientifique face au vulgarisateur qui noircit le trait pour mieux vendre son message au risque de le déformer…
    « Monsieur Rifkin est un charlatan ! C’est un consultant qui a eu le flair d’enfourcher, au bon moment, les grandes peurs collectives de notre fin de siècle : les risques liés au progrès technologique et le chômage », lançait Olivier Blanchard, ancien chef économiste au FMI et enseignant au MIT, l’un des rares de sa profession qui soit entré dans le débat. Les autres ont préféré l’ignorer.

    Jennifer Hunt est l’une des plus grands spécialistes du travail aux Etats-Unis. Elle fut chef économiste au ministère du travail américain pendant la mandature de Barack Obama. « J’étais professeure à l’université Yale à l’époque, dit-elle. Nous ne le connaissions même pas. En 1995, nous sortions de la récession, c’était le début de la nouvelle économie et la croissance de l’emploi était très rapide. » Tout juste reconnaît-elle qu’il est parfois utile « d’avoir des gens qui ne sont pas contraints par une discipline et par des faits scientifiques ». Pour l’économiste Daniel Cohen, « Ce livre est arrivé à un moment de grande fatigue. Il est faux de dire que le travail disparaît, mais le débat sur la finalité de celui-ci est légitime ».

    Conférences convoitées
    C’est finalement le destin des Rifkin, Attali ou Minc de saisir l’air du temps, de lire beaucoup et de former, à partir de cela, des idées bien plus audacieuses que celles de la communauté scientifique… Et d’en faire commerce. Les conférences de Jeremy Rifkin, réclamées par toutes les grandes entreprises et organisations mondiales, se monnayent entre 20 000 et 40 000 euros.

    Sa société de conseil enchaîne les contrats avec la Commission européenne, le gouvernement allemand, la ville de La Haye, le Luxembourg, la région des Hauts-de-France… Les missions sont facturées entre 350 000 et 450 000 euros – « Le prix d’un rond-point », tempère modestement le prospectiviste –. « Sa notoriété et son charisme nous ont permis de rassembler tous les acteurs de la région autour d’un projet mobilisateur », insiste l’ancien ministre Philippe Vasseur, qui a monté avec lui le projet de « Troisième révolution industrielle » pour les Hauts-de-France.

    La Fin du travail a permis à Rifkin de gagner ses galons de millénariste en chef. Après la fin du bœuf et celle du travail, sont intervenues celles de la propriété (L’Age de l’accès, La Découverte, 2005) et des énergies fossiles (La Troisième Révolution industrielle, Les Liens qui libèrent, 2012). Il prédit maintenant la fin du capitalisme par sa dissolution dans le collaboratif (La Nouvelle Société du coût marginal zéro, Babel, 2016), voire la fin de l’espèce humaine, si l’on ne prend pas de mesure contre le réchauffement climatique.

    Des idées fortes qui retentissent dans une Europe en proie aux doutes existentiels. « Si je devais renaître, j’aimerais que ce soit en France ou en Italie », a coutume de lancer Jeremy Rifkin. Il en est déjà le citoyen de cœur et, avec ses certitudes, il est au moins le prophète d’un monde incertain.

    https://seenthis.net/messages/262461

    #Rifkin #Travail #emploi

  • Trump May Not Finish His Term But the Assassination Complex Will Live On
    https://theintercept.com/2017/08/21/trump-may-not-survive-his-term-but-the-assassination-complex-will

    While Barack Obama did roll back some of the most blatant activities enthusiastically endorsed by Bush and Cheney, he was also a careful manager of empire and in key ways, served as a launderer for operations of some of the most aggressive forces in the U.S. arsenal. He used his credibility among liberals — and the derision hurled at him by conservatives who characterized him as an Islamic-radical-friendly socialist — to legitimize assassination and covert offensive military actions as lawful, moral, and necessary. The patently false allegations from the right that Obama was somehow a dove only served to undermine the severity of military and paramilitary actions he authorized and expanded. In reality, Obama teed up the special operations forces and spooks for Trump to (inadvertently) guide to a new golden age.

    #pilotage_automatique #Etats-Unis

  • Un mal mystérieux frappe les diplomates américains à #Cuba
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/08/11/un-mal-mysterieux-frappe-les-diplomates-americains-a-cuba_5171328_3222.html

    Il pourrait s’agir du début d’un vieux roman d’espionnage. Aux derniers mois de la présidence de Barack Obama, qui restera dans l’Histoire pour avoir rétabli les relations diplomatiques avec Cuba, un mal mystérieux affecte soudainement des fonctionnaires américains en poste sur l’île, suffisamment grave pour entraîner discrètement leur rapatriement. Alertées le 17 février, les autorités cubaines nient toute implication et offrent leurs services pour tenter d’élucider cette énigme.

    Cette bonne volonté ne convainc pas Washington. Le 23 mai, tout aussi secrètement, deux diplomates cubains présents dans la capitale fédérale sont priés de quitter les Etats-Unis. Le 16 juin, annonçant un refroidissement des relations avec Cuba devant les exilés anticastristes installés à Miami, Donald Trump se garde pourtant de mentionner l’affaire, qui n’a été révélée et confirmée par le département d’Etat que le mercredi 9 août.

    De quoi exactement ont souffert les diplomates ? Peu loquace sur le sujet, la porte-parole Heather Nauert s’est bornée à évoquer jeudi une « série de troubles physiques », ajoutant ne disposer d’aucune « réponse définitive sur la source ou la cause de ce que nous considérons être des incidents ». Une arme acoustique utilisant des infrasons est évoquée.

    Moins cachottier, le gouvernement canadien, également concerné, a évoqué le même jour la perte d’audition d’un de ses diplomates en poste à La Havane.

  • Mark Zuckerberg recrute l’ancien stratège d’Hillary Clinton pour son projet philanthropique
    http://www.numerama.com/politique/280360-mark-zuckerberg-recrute-lancien-stratege-dhillary-clinton-pour-son-

    Quelques mois après avoir recruté David Plouffe, stratège de la première campagne présidentielle de Barack Obama, Mark Zuckerberg récidive avec l’arrivée de Joel Benenson, haut responsable de la campagne malheureuse d’Hillary Clinton en 2016. De quoi relancer les spéculations autour de l’ambition présidentielle de Mark Zuckerberg. Les spéculations concernant la possible ambition présidentielle du patron de Facebook peuvent reprendre de plus belle après le recrutement par Mark Zuckerberg de Joel (...)

    #Facebook #élections #domination #marketing

  • How the Trump Administration Broke the State Department | Foreign Policy
    http://foreignpolicy.com/2017/07/31/how-the-trump-administration-broke-the-state-department

    The office furniture started appearing weeks ago.

    Employees at the State Department couldn’t help but notice the stacks of cubicles lined up in the corridor of the seventh floor.

    For diplomats at the department, it was the latest sign of the “empire” being built by Secretary of State Rex Tillerson’s top aides. The cubicles are needed to accommodate dozens of outsiders being hired to work in a dramatically expanded front office that is supposed to advise Tillerson on policy.

    Foreign service officers see this expansion as a “parallel department” that could effectively shut off the secretary and his advisors from the career employees in the rest of the building. The new hires, several State officials told Foreign Policy, will be working for the policy planning staff, a small office set up in 1947 to provide strategic advice to the secretary that typically has about 20-25 people on its payroll. One senior State Department official and one recently retired diplomat told FP that Tillerson has plans to double or perhaps triple its size, even as he proposes a sweeping reorganization and drastic cuts to the State Department workforce.

    Veterans of the U.S. diplomatic corps say the expanding front office is part of an unprecedented assault on the State Department: A hostile White House is slashing its budget, the rank and file are cut off from a detached leader, and morale has plunged to historic lows. They say President Donald Trump and his administration dismiss, undermine, or don’t bother to understand the work they perform and that the legacy of decades of American diplomacy is at risk.

    • Tillerson Wants Fewer U.S. Diplomats, Fewer Meetings at U.N. Summit | Foreign Policy
      http://foreignpolicy.com/2017/07/28/tillerson-wants-fewer-u-s-diplomats-fewer-meetings-at-u-n-summit

      The State Department plans to scale back its diplomatic presence at this year’s annual U.N. gathering of world leaders in September, a cost-saving initiative that delivers another powerful signal that America is deepening its retreat from international diplomacy, according to four well-placed diplomatic sources.

      For more than seven decades, American presidents from Harry Truman to Ronald Reagan and Barack Obama have attended the fall U.N. General Assembly general debate in New York to project their vision of American foreign policy to the world. They have been accompanied by a growing entourage of American diplomats, lawyers and technical experts who negotiate a wide range of issues, from nuclear arms treaties to climate change pacts and conflicts.

      President Donald Trump does plan to address other world leaders at the U.N, General Assembly, and he will be accompanied by other top advisors, including his son-in-law Jared Kushner and his daughter Ivanka Trump, who stopped by U.N. headquarters Friday for a private lunch with U.N. Secretary General Antonio Guterres.

      But the ranks of professional diplomats, aides and officials that attend the event to promote American policy priorities on a range of issues will be thinned out. For now, it remains unclear precisely how large of a cut in U.S. staff is envisioned, but two officials said that the State Department is seeking to keep a ceiling down to about 300 people, including everyone from the President to support staff that schedule meetings and copy speeches back at the hotel.

      Last year, 347 U.S. officials were counted by the U.N. in the official American delegation, which included then President Obama and his top diplomat, John Kerry. But the full delegation, including support staff and security, was far larger, according to former U.S. officials.

      En même temps, passer de 347 à moins de 300 ne parait pas si drastique que ça…

  • Comment faire dire ce que l’on veut à Barack Obama grâce à l’intelligence artificielle
    http://www.lemonde.fr/pixels/video/2017/07/29/comment-faire-dire-ce-que-l-on-veut-a-barack-obama-grace-a-l-intelligence-ar

    Des chercheurs de l’université de Washington aux États-Unis ont créé un nouvel outil qui permet de convertir des fichiers audio en mouvements de bouche incroyablement réalistes. Résultat : il est désormais techniquement possible de faire dire ce que l’on veut à n’importe qui ayant été filmé en train de parler. Pour l’instant, les chercheurs américains se sont contentés de mettre ses propres mots dans la bouche de Barack Obama. Grâce à eux, l’ancien président américain est dans le bureau Oval en 2016, en train de débiter les exacts mêmes mots qu’il y a 27 ans.

    Crédits vidéos : Supasorn Suwajanakorn, Steven M. Seitz, Ira Kemelmacher-Shlizerman http://grail.cs.washington.edu/projects/AudioToObama

    LE MONDE

    #fake_news #Post_truth #Audio

  • Non, l’antisionisme n’est pas un antisémitisme réinventé - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/07/non-l-antisionisme-n-est-pas-un-antisemitisme-reinvente.html
    http://orientxxi.info/plugins/auto/image_responsive/v7.3.0/rien.gif?1439988222

    « Nous ne céderons rien aux messages de haine, à l’antisionisme parce qu’il est la forme réinventée de l’antisémitisme ». On ne sait si, par ces mots, le président Emmanuel Macron a simplement espéré gagner opportunément les faveurs de Benyamin Nétanyahou, qu’il accueillait aux cérémonies de commémoration de la déportation des juifs parisiens en juillet 1942, ou s’il a énoncé une conviction plus profonde. Mais dans les deux cas, il a eu tort. Espérer séduire Nétanyahou en cédant à son verbe n’est qu’un leurre — demandez à Barack Obama ce qu’il en pense. Quant au fond, l’assimilation de l’antisionisme à une nouvelle mouture de l’antisémitisme est une erreur funeste. Cette assertion est l’une des clefs de voûte depuis des décennies de la hasbara, la communication israélienne. Et plus Israël s’enfonce dans la domination coloniale d’un autre peuple, les Palestiniens, plus l’assertion « antisionisme égal antisémitisme » est répétée pour stigmatiser quiconque critique cette domination.

    En soi, la méthode consistant à délégitimer la critique en démonisant son auteur est vieille comme la politique. Ainsi Joseph Staline et ses émules assimilaient-ils toute critique du communisme soviétique à du « fascisme ». Si les fascistes étaient viscéralement anticommunistes, cela ne faisait pas de tous les contempteurs du régime soviétique des fascistes. Mais les staliniens continuaient à vilipender leurs adversaires, sans distinction, sous ce vocable infamant. Aujourd’hui, un Robert Mugabe, au Zimbabwe, qualifie régulièrement ses adversaires de « défenseurs de l’apartheid ». Que des racistes patentés figurent parmi les dénonciateurs de l’autocrate zimbabwéen est évident. Mais que tous soient des nostalgiques de la ségrégation raciale est une accusation délirante et dérisoire. On pourrait multiplier les exemples.

    Il en va de même de l’idée selon laquelle l’antisionisme serait la version moderne de l’antisémitisme. D’abord parce que l’antisionisme n’est pas une idéologie très définie. Historiquement, il a consisté à récuser l’idée d’une solution nationaliste à la question juive. Aujourd’hui, il y a en Israël des gens qui se disent antisionistes par simple hostilité à une occupation des Palestiniens menée au nom même du sionisme. D’autres se disent « post-sionistes » parce qu’à leurs yeux, l’ambition du sionisme étant la constitution d’un État juif, son existence annule d’autorité la nécessité du sionisme. Je connais enfin des Israéliens tout à fait sionistes qui sont si révulsés par la politique de Nétanyahou qu’ils se disent honorés d’être traités d’« antisionistes » par un gouvernement d’extrême droite raciste et colonialiste. Ces derniers remplissent par exemple les rangs d’une ONG comme Breaking the Silence, qui regroupe des soldats dénonçant les crimes commis par leur armée contre des Palestiniens et dont plusieurs des dirigeants sont des officiers et aussi des juifs pieux. Ils ne sont pas antisémites. Ils sont même l’honneur d’Israël. Quant à moi, je considère le sionisme comme une question philosophiquement désuète. En revanche, si le sionisme, comme le prône Nétanyahou, consiste à exiger la reconnaissance d’Israël pour mieux empêcher le droit des Palestiniens à l’autodétermination, alors je suis antisioniste. Serais-je donc antisémite ?

    Bref, que l’on trouve parmi les antisionistes d’aujourd’hui des gens projetant sur Israël leur antisémitisme atavique ou récent ne fait aucun doute. Mais que l’antisionisme soit en tant que tel une idéologie antisémite est une idée infamante et erronée. Et puis, il y a plus grave. Il y a chez Nétanyahou non seulement cette utilisation abusive de l’accusation d’antisémitisme, mais aussi cette sidérante propension à s’entendre avec de vrais antisémites lorsque ça l’arrange. Au moment où vous-même, M. le Président, cautionniez sa thèse, le New York Times publiait un article d’opinion d’une journaliste et traductrice israélienne, Mairav Zonszein, accusant ouvertement son premier ministre de collusion avec celui de la Hongrie, Viktor Orban, un homme qui laisse proliférer l’antisémitisme parmi ses partisans.

    Et de fait, de Paris, Nétanyahou a rejoint Budapest. Depuis des années, le gouvernement israélien raffermit ses relations avec les gouvernements les plus réactionnaires d’Europe centrale. Il a soutenu avec une grande compréhension l’attitude du régime hongrois dans la récente crise des réfugiés syriens. Nétanyahou soutient aussi la campagne lancée par Orban contre le financier américain George Soros, dont la fondation favorise les initiatives démocratiques. Cette campagne est menée à l’aide d’arguments fleurant l’antisémitisme : Orban accuse Soros d’user de « l’argent étranger » pour nuire à son pays. Quant aux graffitis hostiles qui prolifèrent en Hongrie contre le magnat américain, beaucoup sont sans équivoque antisémites.

    Ce lien entre la droite coloniale israélienne que Nétanyahou incarne — même si désormais on trouve plus radical que lui en Israël — et des organisations exsudant un antisémitisme plus ou moins manifeste n’est pas neuf. Aux États-Unis, un polémiste d’extrême droite comme Glenn Beck, qui avait lui aussi insulté George Soros avec des relents antisémites, était venu se refaire une virginité en 2011 en visitant des colonies religieuses israéliennes extrémistes. Il y fut accueilli en héros (Beck est avant tout islamophobe). Quant à l’invité d’honneur du dernier diner de la Zionist Organisation of America (ZOA), une formation américaine qui regroupe les soutiens à la droite israélienne radicale, il se nommait Steve Bannon, proche conseiller de Donald Trump accusé entre autres par son ex-femme de propos antisémites. Le tollé fut tel dans la communauté juive américaine qu’il renonça à venir. Mais la ZOA afficha sa solidarité avec lui.

    On assiste aujourd’hui à un phénomène ahurissant dans cette dérive israélienne. À double détente, l’accusation d’antisémitisme y est désormais soumise aux intérêts contingents. Un : les antisionistes sont tous des antisémites. Deux : les prosionistes sont tous bienvenus, y compris quand ils sont antisémites. Si vous défendez les droits humains en Palestine, vous êtes antisémite. Si vous êtes islamophobe, que vous soyez aussi antisémite revêt peu d’importance. Le prix à payer à l’avenir pour cette folie risque d’être très élevé. Et l’avaliser aura été, selon l’adage, plus qu’une erreur : une faute.

    SYLVAIN CYPEL

  • Trump Recertifies Iran Nuclear Deal, but Only Reluctantly - NYTimes.com
    https://www.nytimes.com/2017/07/17/us/politics/trump-iran-nuclear-deal-recertify.html

    President Trump agreed on Monday to certify again that Iran is complying with an international nuclear agreement that he has strongly criticized, but only after hours of arguing with his top national security advisers, briefly upending a planned announcement as a legal deadline loomed.

    Mr. Trump has repeatedly condemned the deal brokered by President Barack Obama as a dangerous capitulation to Iran, but six months into his presidency he has not abandoned it. The decision on Monday was the second time his administration certified Iran’s compliance, and aides said a frustrated Mr. Trump had told his security team that he would not keep doing so indefinitely.

  • Présence virale et esthétique incertaine, les nouvelles clés du succès pour les vidéos politiques
    http://abonnes.lemonde.fr/big-browser/article/2017/07/12/presence-virale-et-esthetique-incertaine-les-nouvelles-cles-du-succe

    Le site américain The Outline analysait récemment les clips vidéos du président américain à l’aune de ceux de son prédécesseur. Alors que les vidéos produites par les équipes de communication de Barack Obama étaient ultra-soignées, en haute résolution et respectant une charte graphique précise, celles de l’équipe Trump frappent par leur amateurisme. Comme cet hommage à la libération de la militante égypto-américaine Aya Hijazi ou ce montage de sa rencontre avec des conducteurs de poids lourds.

    D’après Paul Berry, fondateur de la plateforme de contenus RebelMouse, cette présence non travaillée sur les réseaux sociaux est assurément voulue. « Les contenus léchés, parfaitement réalisés, c’est justement ce dont les gens ne veulent plus », explique le spécialiste à The Outline.

    En tout cas, Jean-Luc Mélenchon comme Emmanuel Macron, dont le mouvement a récemment affirmé sa volonté de « se constituer comme un média », se servent de ces contenus vidéo pour contourner les journalistes :

    « Ça passe parce qu’Internet est associé à la transparence et la démocratie directe. Pourtant, les politiques y communiquent de façon tout à fait traditionnelle et créent leur propre image sans avoir à répondre à des questions qui pourraient être critiques. »

    Comme toujours, les réseaux sociaux sont une arme à double tranchant. Une maladresse dans une vidéo en direct et c’est retour à l’envoyeur. « La contrepartie de ce mode de communication instantané c’est qu’il y a un tas d’entrepreneurs tout à fait libres et anonymes qui peuvent détourner le message, relayer des petits instants non contrôlés ou créer leur propre contenu », conclut Olivier Rouquan. A l’image de cette intervention d’un journaliste australien critiquant vertement Donald Trump pendant le G20, isolée et partagée des dizaines de milliers de fois, et qui a fini par éclipser celles du locataire de la Maison Blanche.

    #Médias #Politique #Vidéo

  • * Hambourg, le G20 et la rue Le Courrier - Laura Drompt - Jeudi 06 juillet 2017
    https://www.lecourrier.ch/150825/hambourg_le_g20_et_la_rue

    Nul doute : à Hambourg, la résistance au G20 est dans la rue, déterminée. Hier soir, les messages s’accumulaient, qui s’émerveillaient des 20 000 à 25 000 manifestants défilant, dansant sur fond de musique techno. D’autres relayaient des numéros de téléphone pour obtenir une assistance juridique face au pouvoir policier, insistant sur le droit à « une opinion différente » (du libre-échangisme dominant).

    Car ce jeudi commence le bastringue, qui voit converger les têtes des vingt premières puissances mondiales censées réfléchir de concert aux maux de la société. Crise financière, paradis fiscaux, environnement... De sommet en sommet, pourtant, les mauvaises langues relèvent que les grands de ce monde semblent moins intéressés par les solutions à ces problèmes qu’aux intérêts des sociétés domiciliées dans leurs pays ­respectifs.

    Le choix du lieu pour la rencontre, tout proche du bastion antifasciste et de l’ultra-gauche Sankt Pauli, permettra peut-être à certains messages de la société civile de remonter jusqu’aux oreilles habituellement les plus hermétiques. Difficile, en tout cas, d’ignorer les 100 000 opposants au G20 attendus jusqu’au week-end, qui ont déjà trouvé leur slogan grâce à l’aide des forces de police : « Yes we camp », référence au célèbre slogan de la campagne présidentielle de Barack Obama et réaction aux évacuations de plusieurs parcs occupés par les tentes de camping, dans un premier temps autorisées par la justice.

    « Normalement en Allemagne, quand un tribunal dit quelque chose, la police est tenue d’exécuter l’ordre. Mais pour nous, ça n’est pas le cas », déplorait hier, face caméra, l’une des assistantes juridiques des manifestants. Car ces campements, installés dans une certaine bonhomie, font peur. Si l’immense majorité des anti-G20 sont tout à fait pacifistes, les cagoules et drapeaux noirs y ont aussi leur place. Ce serait la raison pour laquelle l’Allemagne aligne, en face, 22 000 policiers, près de 30 hélicoptères et près de 50 canons à eau – déjà « testés » avant même le début officiel du sommet. Cette démonstration de force fera-t-elle baisser la violence ou mènera-t-elle à l’escalade ? Le reste des campeurs préféraient ces derniers jours militer pour une résistance pacifique mais affirmée face à un monde où le pouvoir se concentre entre quelques mains. A la fin du week-end, il sera plus commode d’insister sur la violence de certains manifestants que sur la brutalité d’une économie en crise et pourtant portée à bout de bras par nos dirigeants.

    #G20 #Contestation #Résistance #Crise_financière #paradis_fiscaux #environnement #brutalité

  • Le brouillard de la guerre, par Dirk Laabs
    Source : Die Welt : The Fog of War par Dirk Laabs, 25/06/2017 | Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr
    http://www.les-crises.fr/le-brouillard-de-la-guerre-par-von-dirk-laabs

    Maintenant âgé de 80 ans, Seymour Hersh s’est montré un journaliste quasi obsessionnel au cours de sa carrière, prouvant sa volonté de s’investir à fond pour dépasser les obstacles. Et il n’a guère fait preuve d’une propension à accepter les compromis – particularité qui ne lui a pas valu que des amis au sein des publications pour lesquelles il a travaillé, parmi lesquelles le New Yorker et le New York Times. Il a poussé plus d’un directeur de publication à bout. Ses articles sur le président Barack Obama sont tout aussi critiques que ceux qu’il écrivit sur Nixon, les Bush ou Clinton. Dans un article qu’il a publié il y a deux ans, il a mentionné que des membres de l’administration Obama étaient au courant du fait qu’Oussama ben Laden vivait sous la protection des services de renseignement pakistanais à Abbottābād, bien avant que ce dernier ne fût éliminé par un raid.

    Cet article mena à une querelle entre Hersh et le rédacteur en chef du New Yorker et il fut finalement publié dans le réputé London Review of Books. Dans un autre article pour la même revue, il cita des extraits d’un rapport secret du Congrès, stipulant que la CIA, sous l’administration Obama, avait développé une filière secrète de contrebande, qui passait des armes de la Libye vers la Syrie, au bénéfice des milices opposées au régime de Bachar el-Assad. Hersh écrit que les entreprises couvertures qui faisaient tourner ce réseau de contrebande furent réutilisées par les services secrets turcs pour armer des milices islamistes en Syrie.

  • La revanche d’une blande - La méridienne
    http://www.la-meridienne.info/La-revanche-d-une-blande

    « Les femmes ne sont pas condamnées à rester telles qu’elles ont été dans leur jeunesse. Elles ont le droit (je ne dis pas que c’est un devoir, et chacun fait comme bon lui semble), de s’enrichir d’un autre aspect, d’une autre beauté », écrit Sophie Fontanel dans Une apparition. Il y a deux ans, ne pouvant « plus se voir en teinture », elle a décidé d’arrêter. Dans ce livre, elle raconte l’expérience passionnante, libératrice, euphorisante que cela a été.

    #âgisme #féminisme #beauté

    • Ça n’a pas été une tentation, chez moi : je sais depuis le début que cela ne fait que marquer une étape de la vie et que c’est absolument sans importance par rapport à d’autres étapes où l’on se retrouve à ne plus pouvoir arquer ou lâchée par ses sphincters. Et en dehors du travail de grands coloristes à un SMIC la séance, la plupart du temps, je trouve généralement les cheveux teints assez moches : comme un casque, un aplat dur, parfois surligné par un méchage façon étron de pigeon malade.
      Une fois, j’ai eu envie de me teindre les cheveux, mais dans un beau vert profond, sylvestre… on m’a bien fait comprendre que c’était socialement inadmissible.
      Donc, lâchez-moi les tifs !

    • @dudh48 Je trouve embarrassants les gens qui n’arrivent pas à admettre qu’ils se sont peut-être viandés dans les grandes largeurs dans une discussion, qu’ils ont manqué de respect envers les autres intervenants et qu’il n’y a rien de déshonorant à tenter d’appréhender le point de vue d’autrui, d’évoluer avec l’autre et éventuellement s’excuser d’avoir eu un comportement ou des propos inappropriés, plutôt que d’imposer ses idées à tout prix, dans une posture arrogante et donc hermétique à la simple idée de débat contradictoire.

      Voilà, voilà !

    • excuse moi @beautefatale de réagir sans avoir encore lu ton post sur la méridienne, j’y reviendrai ! mais la réaction de l’autre salopiot DUDH48 est incroyable.
      à @monolecte Je trouve embarrassants les gens qui n’arrivent pas à admettre qu’ils se sont peut-être viandés dans les grandes largeurs dans une discussion...
      il répond : LOL Agnes, t’es trop bonne !
      comme ce con à réagit dès potron-minet à sa logorrhée d’hier et vu la richesse des réponses de @mad_meg @aude_v mais pas qu’elles. Je pensais qu’il avait enfin compris ! que dalle, oui ! après l’avoir bloqué, débloqué, rebloqué ce mec est pire qu’une plaie, du prurit !
      je promets de lire ton billet mais là, faut que j’y ailles.

    • ça me rappelle Caro, une copine qu’on surnommait « grisette » cause de sa chevelure gris-cendré qu’elle a eue très tôt et qu’elle n’a jamais essayé de cacher.
      Pour les mecs, c’est plutôt la calvitie le drame et ça peut arriver très tôt, aussi. J’en suis moi même victime, mais bon passé 50 ans une casquette ne rend plus vraiment malhonnête.
      Un p’tit condensé sur la coupe au carré tiré du dico argotique de J-B Pouy et F Caradec :

      Les pauvres chauves, les déboisés, les déplumés du caillou, ceux qui n’ont plus de tifs, d’alfa,de baguettes de tambour, crayons, cresson, #douilles, doulous, gazon, marguerites, plumes, roseaux, #tignasse, vermicelles..., ont en revanche la boule à zéro, une casquette en peau de fesse, une perruque en peau de genou, un mouchodrome, une patinoire à moustiques, un skating à mouches, une autoroutes à moucherons. Finis pour eux le choix d’une #coiffure, l’afro, la balayeuse, la banane, la petite choucroute, choupette, iroquoise, queue de canard. Et ils se moquent d’être coiffés avec les pattes du réveil, avec les pieds, comme un dessous de bras, de se peigner avec un clou, un râteau, un pétard.
      Mais pas de raison d’être à cran. Fini le merlan. Pas la peine d’aller se faire déboiser la colline.

      Un autre bon copain, commun avec « grisette », surnommé
      lui « toit de chaume » répondait souvent à la remarque qu’il était coiffé comme un pétard - que non ! mais qu’il venait d’en fumer un.

    • J’ai écrit dans un fil trollesque que je m’évitais d’intervenir sous les fils où vous publiez, et j’ai à moitié menti. J’ai dit que c’était parce que je n’avais rien à dire d’intelligent. Mais c’est aussi parce que participer amène quasi-inévitablement ce genre de « sensibilité à fleur de peau » auquel il faudrait par principe (j’y souscris volontiers d’ailleurs, y-a des lâchetés qui font principe parfois) tout passer. On pourrait dire « excuse-moi d’exister », mais ça enclencherait inévitablement un tag male-tears, sans doute mérité. Moi là, si ça me concernait, je ne répondrais sans doute pas, histoire de ne pas me faire de mal au ventre.
      Une amie m’expliquait qu’elle avait un truc à écrire au sujet qu’il n’était plus possible de discuter sans que ça ne fasse d’étincelles. Même entre gens qui s’apprécient. J’attends son billet de blog désormais.

      Bonne soirée :-)

    • Dire définitivement ce que l’on ressent plutôt que d’avoir une sensibilité de cailloux (sans contrepèterie aucune) Et tant pis si cela vous vexe de ne pas être caressé dans le sens du poil.

    • Il ne me semblait pas que le billet de @beautefatale était exclusivement réservé aux femmes.

      Le double standard affleure dans tout le livre : même si certains hommes supportent mal, eux aussi, l’idée de voir leurs cheveux blanchir (Sophie Fontanel soupire sur ce qu’ont coûté au contribuable les teintures de François Hollande, alors qu’au même moment Barack Obama assumait son grisonnement avec classe et humour), personne n’estime que cela les rend moins sexy et séduisants — au contraire, parfois.

      « Regarde comment certains hommes, depuis quelques années, ont résolu le problème de la calvitie en se rasant le crâne. Résultat : aujourd’hui, on n’a aucun mal à trouver sexy un homme au crâne glabre, alors qu’autrefois les modèles de séduction masculine étaient plutôt chevelus : Robert Redford, Paul Newman... »

      Je suis d’accord que la calvitie ( pour un homme ) et les cheveux blancs ( pour une femme ) ce n’est pas pareil. Mais dans les 2 cas, c’est un signe de vieillissement et au final la couleur de leur squelette est la même. Je pense aussi à ma fille qui, presque trentenaire, est moitié paniqué quand
      elle se repère quelques cheveux blancs.
      Mon angoisse est plutôt celle de @monolecte : se retrouver à ne plus pouvoir arquer ou lâché par ses sphincters ; où les deux en même temps avec la tête qui part à dreuze.
      J’ai 2 beau-frères qui ont adopté la casquette en peau de fesse et cela très tôt, avant 30 ans. Moi, j’y pense même pas, le fait de me raser est déjà ,en soi, rébarbatif.

      J’aurai aussi pu m’exprimer comme @biggrizzly mais pas aussi bien et ressenti que lui.

      Si on n’emmerde pas Lee Marvin pour ses cheveux blancs @aude_v ça ne risquait pas d’arriver à Yul Brynner.

    • @biggrizzly il n’est pas possible d’échapper au conflit, je parle du moins de celui qui est constructif, d’autant que le consensus pour avoir du confort ne m’intéresse qu’assez peu, il donne toujours raison à un status quo qui légitime les dominations. En cela je suis très Christiane Rochefort, ça suffit, sortons les couteaux.
      Et si cela ne suffit pas, réexpliquons encore et encore, sauf que parfois, reprendre de nouveau à zéro, jouer à l’éducatrice, bof bof
      A l’heure d’aujourd’hui les injonctions qui sont faites aux femmes, je les subis tout les jours de plein fouet.
      Mes cheveux commencent à blanchir, mon poids est au-dessus de la norme, et mon âge comme mes rides font de moi une personne qui doit lutter contre la disparition. Car le paysage social actuel se peint avec des femmes qui répondent aux critères de reproduction : jeunes, minces, le visage lisse, le sein ferme, preuves de la bonne santé de la future reproductrice.
      Les cheveux blancs des femmes marquent le passage à la ménopause, contrairement aux hommes pour lesquels cela marque plutôt sagesse et maturité. Pour les femmes ce n’est pas un état très rentable, sauf pour les laboratoires de crème anti-vieillissement. Un jour, l’assistante sociale du RSA a même osé me conseiller sur le pas de la porte, alors que je venais d’expliquer ma démarche politique de vie, bref, elle m’a conseillé de me teindre les cheveux pour trouver du travail, si, si.
      Je ne crois pas qu’un homme ai jamais entendu cela.

      Alors je suis stupéfaire de lire à plusieurs reprises votre diagnostics sur mon état de santé, que je serais « à fleur de peau », ou qu’il faut que « je prenne soin de moi », des termes issues du monde médical qui vous aident à discréditer mes propos, comme il a toujours été d’usage avec les femmes qu’on traitait d’hystériques.
      Ma remarque était simplement :

      C’est marrant hein, faut toujours que les discussions sur les femmes finissent par parler des mecs … pauvres choux

      Au lieu de reconnaitre simplement qu’il ne vous est pas possible d’avoir la même expérience ni le même ressenti qu’une femme. De juste lire ou écouter ce qu’il se dit et d’accepter que peut-être, sans avoir raison, par cette remarque je touche là à un présupposé qui autorise les hommes a constamment occuper l’espace. Même celui dans lequel nous pourrions parler du témoignage d’une femme qui raconte sa revanche sur les préceptes édictés par les hommes sur les cheveux blancs.

      J’avoue que je suis assez médusée que cela vous échappe, mais c’est à la fois désespérant et montre combien il y a encore du chemin à parcourir.

  • U.S. Will Lose Syria to Iran and Abandon Kurdish Allies, Former Ambassador Says
    http://www.newsweek.com/us-military-kurds-lose-iran-syria-former-ambassador-627395

    Robert Ford, who served as envoy to Syria under former President Barack Obama from 2011 through 2014, said during an interview Monday with the London-based Arabic-language newspaper Asharq Al-Awsat that “Obama did not leave the Trump administration many options to achieve its goal” of defeating the Islamic State militant group (ISIS) and curbing Iran’s foothold in the region. While Iran and Russia back Syrian President Bashar al-Assad against various insurgents and jihadists trying to topple him, the U.S. supports an irregular coalition, the Syrian Democratic Forces, made up mostly of Kurds, but including other ethnic minorities and Arabs. Despite the group’s recent successes in storming ISIS’s de facto capital of Raqqa, Ford said “the game was finished” for U.S. plans to overthrow Assad or compete with Iran’s success in the country.

    (...) The Syrian Democratic Forces were mostly neutral in the battle between pro- and anti-Syrian government forces, but tensions have risen between the U.S. and pro-Syrian government forces that now share extensive front lines since ISIS’s collapse on multiple fronts. Recent clashes between the Syrian army and the Syrian Democratic Forces were followed by the U.S.’s unprecedented decision to shoot down a Syrian military jet it claimed was operating too close to positions held by the Syrian Democratic Forces. Siding with the U.S,, however, will turn out to be a grave mistake for the Kurds, according to Ford. He said U.S. support for Kurds would disappear, as it did in post-invasion Iraq, after ISIS was defeated in Raqqa and in other areas.

    “[The U.S.] will not defend the Kurds against Assad’s forces,” the former envoy said. “What we’re doing with the Kurds is not only politically stupid, but immoral.”

    Syrian Kurds are making their biggest mistake in trusting the Americans,” he added.

    De fait, on peut imaginer que ce seront les Kurdes qui finiront par payer la note en #syrie, même si c’est immoral comme le dit un ex-ambassadeur qui s’y connaît dans ce domaine...

  • China Pushes U.S. Aside in Pakistan - WSJ
    https://www.wsj.com/articles/china-pushes-u-s-aside-in-pakistan-1497783600

    China is now staking a claim to supplanting the U.S. with tens of billions of dollars of investment, an embrace that promises Pakistan economic benefits and saddles it with debt—ensuring the relationship will last.

    Chinese President Xi Jinping has made #Pakistan his flagship partner in a program to spread Chinese-built infrastructure—and Beijing’s sway—across Asia and beyond. Pakistan has so far signed on to $55 billion in Chinese projects, many of them guaranteeing China a high return on its investments and granting tax breaks to Chinese companies.

    Former President Barack Obama’s “Asia pivot” is giving way to Mr. Xi’s infrastructure juggernaut, in a model that could be replicated across the region.

    “China came in when no one else was willing to invest,” said Commerce Minister Khurram Dastagir. The U.S. missed its chance, he said.

    #etats-unis #Chine

  • Moving to Scuttle Obama Legacy, Donald Trump to Crack Down on Cuba - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/06/15/us/politics/cuba-trump-obama.html

    President Trump on Friday will move to halt the historic rapprochement between the United States and Cuba set in motion by former President Barack Obama, delivering a speech in Miami in which he plans to announce he is clamping down on travel and commercial ties with the island nation to force the government of Raúl Castro to change its repressive ways.

  • Les professions de foi de la campagne du second tour des législatives pour la circonscription d’Amérique du Nord, entre le Macronien Roland Lescure et le Zadigien Frédéric Lefebvre sont assez drôles :

    Alors que le premier s’affiche à côté de Macron sur une photo montage (mais légitime) et une citation de Nicolas Hulot, le second s’épand sur deux pages pour prouver qu’il est plus Macronien que le premier, avec une citation de lui. Il publie également trois photos avec Macron, dont une avec sa suppléante, mais aussi des photos avec Hillary Clinton, Donald Trump, Barack Obama, Justin Trudeau etc.!

    Alors que le slogan du premier est « avec Emmanuel Macron », le slogan du second est... « avec Emmanuel Macron » ! Lefebvre précise qu’il a quitté son parti (qu’il ne nomme pas), qu’il a refusé de rejoindre En Marche, mais qu’il est « heureux d’avancer avec Emmanuel Macron ». Il affirme aussi qu’il ne sera pas dans l’opposition, et appelle le président par son prénom. Il soutient également le gouvernement d’Edouard Philippe et « les déclarations courageuses de notre président Make our planet great again » ! Si le ridicule tuait, Lefebvre n’en aurait plus que pour quelques jours...

    Pour rigoler, mais les tracts en question ne sont pas ici je crois :
    https://www.rolandlescure.org
    https://fredericlefebvre2017.fr

    Celui de Lescure est là :
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/droit-de-vote-et-elections-a-l-etranger/elections-legislatives-circonscriptions-et-professions-de-foi-des-ca

    Je suppose que Lefebvre n’a pas osé poster le sien...

    #Lesislatives #France #2017 #USA #Canada #Emmanuel_Macron #Roland_Lescure #Frédéric_Lefebvre

    • Message du 8 juin 2017 (le premier tour était le 3 juin)

      Je reste un homme de droite, libre, décidé à avancer avec le nouveau Président de la République avec qui nous partageons la certitude que le pays à besoin pour s’adapter aux défis du monde d’aujourd’hui, d’addition plutôt que de division.
      Je veux l’aider à réussir ce pari.
      Je quitte les Républicains.

      Les commentaires sur la page FB sont largement défavorables. Quelques soutiens, quand même, mais pas celui-là :

      Euh monsieur… j’ai voté pour vous au 1er tour à montreal sous bannière LR…
      Là, je me sens trahis …