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  • Comment l’exécutif veut reprendre en main la Préfecture de police, cet « Etat dans l’Etat », Elise Vincent, Nicolas Chapuis
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/20/grand-menage-avant-reprise-en-main-a-la-prefecture-de-police_5438680_3224.ht

    Après le limogeage de Michel Delpuech et de deux hauts fonctionnaires, l’exécutif va donner au nouveau préfet mission de réformer l’institution, selon les informations du « Monde ».

    Le projet était dans les tuyaux depuis plusieurs mois et il semble désormais mûr. Alors que la Préfecture de police (PP) est durement percutée par la crise des « #gilets_jaunes », la vague qui a commencé par emporter les hommes pourrait désormais chambouler toute l’institution. L’« échec », selon le mot ministériel, du #maintien_de_l’ordre lors de l’acte XVIII a déjà coûté sa place au préfet, Michel Delpuech, son directeur du cabinet, Pierre Gaudin, et le directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), Frédéric Dupuch. Mais iI pourrait accélérer dans la foulée des changements structurels plus importants au sein de la plus ancienne « maison police » de France créée en 1800 par Bonaparte, qui a toute autorité sur la capitale et la petite couronne.

    Selon nos informations, le nouveau #préfet Didier Lallement, qui doit être installé officiellement dans ses fonctions jeudi 21 mars par Christophe Castaner, doit en effet recevoir une lettre de mission avec deux priorités. La première, confirme le ministère de l’intérieur, sera de mettre en œuvre la doctrine de « fermeté renforcée » de maintien de l’ordre, présentée le 18 mars par le premier ministre.
    La seconde consistera à lancer une vaste réforme de la PP. Un signal qui se veut fort, alors que le sujet est depuis plusieurs années un serpent de mer. M. Lallement a rencontré à ce titre le président de la République, mardi. Il devait voir M. Castaner et son secrétaire d’Etat, Laurent Nuñez, mercredi.

    « #Didier_Lallement n’est là que pour ça, réformer la PP, cet Etat dans l’Etat », confirme un préfet qui connaît bien l’homme, souvent considéré comme dur, voire autoritaire. Les changements d’hommes en seraient les prémices. Le départ de M. Dupuch, maillon essentiel de la « chaîne de commandement » incriminée, était ainsi attendu.
    Le choix de se séparer de lui correspond à la lecture que la Place Beauvau a fait des « dysfonctionnements » dans la stratégie du maintien de l’ordre. Le puissant patron de la DSPAP, principale entité au sein de la PP avec quelque 19 000 hommes à son service, est accusé d’être l’auteur de la note interne sur les lanceurs de balles de défense (#LBD), qui aurait incité les troupes à en faire un usage réduit.

    Equipe amputée de membres importants

    Cela faisait en réalité plusieurs semaines que cette direction de la PP, qui gère notamment les #détachements_d’action_rapide, chargés des interpellations pendant les #manifestations, était dans le viseur du ministre de l’intérieur et de son secrétaire d’Etat. La Place Beauvau avait transmis des consignes pour que l’ensemble de la sécurisation des manifestations soit à la main de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), quand la PP avait opté pour une gestion bicéphale : le cœur de la mobilisation aux troupes de maintien de l’ordre de la DOPC, les abords aux petites unités plus mobiles de la DSPAP.

    Le nouveau préfet va donc devoir procéder rapidement à des nominations, dans un contexte de manifestations hebdomadaires. Ses deux principales directions sont fragilisées par cette crise. La DSPAP a été soudainement décapitée. Quant à la DOPC, elle sort de plusieurs semaines de flottement, après l’arrêt-maladie prolongé de son directeur, Alain Gibelin, finalement relevé de ses fonctions, le 15 mars. Jérôme Foucaud a été nommé en remplacement, lundi 18 mars. Mais il devra lui-même s’appuyer sur une équipe amputée de membres importants depuis l’affaire Benalla.

    Laurent Simonin, le chef d’état-major, ainsi que Maxence Creusat, à la tête de la cellule Synapse – une unité chargée de surveiller les réseaux sociaux qui joue un rôle majeur dans la gestion de la crise des « gilets jaunes » –, ont été mis en examen pour avoir transmis illégalement des images de vidéosurveillance à l’ancien chargé de mission de l’Elysée et ont donc été mutés à d’autres postes.

    « Chantier de transformation en profondeur »

    Quel que soit le jeu de chaises musicales à la PP, il devrait en tout cas être au diapason d’une réflexion profonde, amorcée dès l’automne au ministère de l’intérieur, et plus particulièrement pilotée par Laurent Nuñez, fin connaisseur de l’institution pour avoir été lui-même directeur du cabinet du préfet de 2012 à 2015. Si l’affaire Benalla a pu accélérer cette réflexion, plusieurs interlocuteurs assurent qu’elle était déjà amorcée sous Gérard Collomb. Le calendrier s’est ensuite précisé en décembre 2018, dans le cadre d’un « protocole » avec les #syndicats_policiers.
    Une partie des primes promises lors du premier pic de violences des « gilets jaunes » a en effet été conditionnée à des avancées sur plusieurs sujets « abrasifs », comme les décrit un proche du dossier : les heures supplémentaires, la gestion des cycles horaires et la réforme de la PP. Au cabinet de M. Castaner, on préfère dire que ce protocole a prévu « l’ouverture d’un chantier de transformation en profondeur » auquel les directions de la #gendarmerie et de la #police nationale ainsi que la PP ont été priées de contribuer en faisant des propositions. Le 13 mars, une réunion « d’étape » a en tout cas eu lieu sur le sujet.

    Lisser la chaîne de commandement

    Principal but de cette réforme quoi qu’il en soit : retirer à la Préfecture de police une partie de ses compétences spécifiques, qui lui confèrent une grande indépendance vis-à-vis du pouvoir politique – et de facto une grande puissance –, supprimer les doublons, lisser la chaîne de commandement, et potentiellement faire des économies… Sont principalement dans le viseur les directions chargées de la lutte contre l’immigration irrégulière, la police judiciaire, le renseignement et, dans une moindre mesure, la logistique. A la PP, un service spécifique gère en effet le matériel nécessaire par exemple à l’ordre public (barres-ponts, canons à eau etc.). Il est déjà en phase de dissolution.

    Le sujet sur lequel les discussions seraient les plus avancées, selon certaines sources, est l’#immigration. Il est ainsi envisagé la création d’une grande « direction zonale » rattachée à la #police_aux_frontières (DCPAF). Celle-ci est en effet compétente partout en France, sauf à Paris. « C’est compliqué car de nombreux réseaux internationaux ont leurs ramifications à Paris. La petite couronne concentre par ailleurs les deux tiers de l’immigration irrégulière. Or, les préfectures n’ont pas de police spécialisée sur cette zone où la PP est compétente… », décrypte un bon connaisseur du dossier, qui salue toutefois les « progrès » réalisés sous l’ère Delpuech avec la vague migratoire [sic, ndc] , notamment pour gérer de façon plus « fluide » les placements en #rétention.

    A la PP, l’un des principaux opposants au projet était Frédéric Dupuch, l’un des hauts fonctionnaires écartés mardi. Et pour cause, sa direction, la DSPAP, a aujourd’hui la gestion de l’immigration illégale en lien avec les commissariats de quartier. Le changement dans l’attribution des compétences affaiblirait cette entité prépondérante au sein de la préfecture.

    Une crise préoccupante des vocations

    Un sujet plus épineux actuellement sur la table concerne la #police_judiciaire. A l’instar de la DCPAF, la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) n’a pas compétence, en pratique, sur le territoire parisien, où les troupes du fameux « 36 » règnent en maître. Une situation qui engendre régulièrement une « guerre des polices » sur les belles affaires.
    « Ça ne se parle pas », regrette une source policière. « Dans un contexte d’internationalisation de la délinquance, notamment en matière de stupéfiants, cela pose des problèmes de continuum et pénalise en partie les stratégies nationales », souligne une autre source haut placée. Concrètement est donc aujourd’hui en réflexion un rattachement de la direction régionale de la police judiciaire de Paris à la DCPJ, dans une nouvelle structure zonale qui comprendrait Versailles.

    En matière de #renseignement, la direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris (DRPP) est aussi potentiellement dans le viseur. Les projets à son égard semblent toutefois plus incertains. Depuis toujours, la DRPP défend un modèle « intégré », qui cumule les fonctions de renseignement territorial (ex-RG) et le suivi du « haut du spectre », soit les profils les plus dangereux, notamment en matière de terrorisme. Mais ce modèle doublonne en partie avec la compétence nationale de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui s’agace depuis longtemps de cette situation. La circulation de l’information en pâtit régulièrement, comme cela est apparu lors de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), en 2016.
    L’alignement des planètes semble néanmoins idéal aujourd’hui, aux yeux des stratèges du ministère de l’intérieur, pour parvenir à des avancées sur tous ces sujets. Et ce, car la plupart des organisations syndicales apparaissent aujourd’hui enclines à soutenir les réformes. Notamment pour des raisons de ressources humaines et de gestion de carrière. Une crise préoccupante des vocations traverse par exemple la police judiciaire, autrefois service roi. Un rattachement de la PJ parisienne (environ 2 000 personnes) à sa direction centrale, la DCPJ (environ 5 300), permettrait de redonner une respiration aux carrières et d’éviter la fuite des cerveaux en province, estiment certains interlocuteurs.

    « Il ne s’agit surtout pas de tout détruire »

    Tous les spécialistes du sujet soulignent toutefois les risques de ces réformes. En clair, il ne faut pas casser un modèle qui – paradoxalement – fonctionne bien. Grâce à des moyens budgétaires régulièrement abondés, la PP a toujours su survivre aux assauts en développant une réelle efficacité sur son territoire. En matière de renseignement, la compétence de la DRPP sur le « bas du spectre » – souvent négligé par la DGSI – ou les réseaux d’ultradroite ou d’ultragauche n’est par exemple pas questionnée.

    Le problème se pose aujourd’hui à l’envers : alors que les ressources se font rares pour l’Etat, ce sont les directions de tutelle de la PP qui estiment pâtir de sa toute-puissance. Certains plaident même pour inverser le paradigme. « Dans plusieurs domaines, le modèle parisien marche mieux que ce qui se fait ailleurs. Plutôt que de chercher absolument à nous déboulonner, il faudrait regarder comment exporter nos modes de fonctionnement », juge une source haut placée à la préfecture.

    « Il ne s’agit surtout pas de tout détruire », prévient une source au cœur de ces négociations, consciente des spécificités de la capitale. Le but, selon plusieurs interlocuteurs, serait plutôt de ramener le préfet de police de Paris au niveau de ce que sont ses homologues en région : soit des préfets de zone sur lesquels sont « branchés » tous les services nationaux, comme c’est le cas à Marseille.

    « Il faut redonner tout son rôle d’administration centrale » à la PP, résume un proche du dossier, mais sortir de la logique d’« Etat dans l’Etat », qui a aujourd’hui, par exemple, sa propre unité d’élite – la brigade de recherche et d’intervention. Une force qui a toute compétence sur la capitale, les groupes d’intervention de la police nationale et de la gendarmerie, le RAID et le GIGN, étant invités à rester cantonnés derrière le périphérique.

    « Gilets jaunes » : soutenu par l’exécutif, Castaner se sait néanmoins en sursis, Cédric Pietralunga, Nicolas Chapuis
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/20/gilets-jaunes-soutenu-par-l-elysee-et-matignon-castaner-resiste-a-l-offensiv
    Le ministre de l’intérieur est critiqué pour n’avoir pas pu maintenir l’ordre samedi. Mais, pour l’exécutif, le problème a été un « défaut d’exécution » de ses ordres.

    Le pilonnage était attendu. Il a été intense. Accusé d’être responsable de la débâcle policière lors de la dix-huitième journée de mobilisation des « gilets jaunes », qui a vu l’avenue des Champs-Elysées se transformer en champ de bataille, samedi 16 mars, Christophe Castaner a été pris pour cible toute la journée de mardi par l’opposition.

    « Un ministre de l’intérieur digne de ce nom aurait dû déposer sa #démission », a attaqué le président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, Christian Jacob. « J’en ai connu des ministres de l’intérieur de la Ve République, mais celui-là, il va rester au Musée Grévin ! », a ajouté le député (LR) de Paris Claude Goasguen sur LCP.
    Lors de la séance des questions au gouvernement, le ministre a été plusieurs fois interrompu par des « Démission ! » venus des bancs de la droite, auxquels les élus de la majorité ont répondu en applaudissant debout M. Castaner.

    Devant la commission des lois du Sénat, où il avait été convoqué mardi en en fin d’après-midi pour s’expliquer sur les défaillances dans les opérations de maintien de l’ordre à Paris, M. Castaner a également eu droit à une salve de remarques acerbes, résumées d’un trait par Michel Raison, élu (LR) de Haute-Saône : « Quand est-ce que l’autorité de l’Etat sera rétablie ? Parce que le vrai patron, ce n’est pas le préfet de police, c’est le ministre de l’intérieur. »

    Soutien unanime de l’exécutif

    Sous le déluge, l’ancien maire socialiste de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) ne s’est pourtant pas dérobé, répondant à chaque interpellation. Le ministre peut se targuer il est vrai d’un soutien unanime de l’exécutif.
    Depuis dimanche, c’est le même mot d’ordre qui est répété : il faut sauver le soldat Castaner. « C’est un bon ministre de l’intérieur, il est en première ligne depuis le début et il se montre solide. S’il a pris un coup au casque, il a du coffre et les épaules pour tenir. Il y a un pilote à Beauvau et cela se voit », rassure-t-on ainsi à Matignon. Selon son entourage, le chef du gouvernement, Edouard Philippe, s’est entretenu à plusieurs reprises depuis samedi avec son ministre, dont il est devenu proche malgré leurs parcours politiques opposés, pour lui dire son soutien.

    Sur le fond, c’est le même argument qui est martelé : le ministre de l’intérieur n’est pas en cause dans les défaillances constatées samedi. « Il y a eu un défaut d’exécution », assure-t-on au sommet de l’Etat. Comprendre : la hiérarchie policière n’a pas obéi aux ordres du ministère de l’intérieur.

    « Les consignes que j’avais passées n’ont pas été appliquées », a lui-même plaidé M. Castaner, mardi matin sur France Inter. C’est pour cette raison que le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a été limogé. « Le ministre de l’intérieur est responsable politiquement, le préfet est responsable opérationnellement. Il ne faut pas mélanger les choses, sans quoi nous devrions changer de ministre tous les deux mois », plaide un conseiller.

    En sursis

    Au sein de la maison police, personne ne réclame d’ailleurs le départ de ce fidèle d’Emmanuel Macron. « Quel intérêt on aurait à changer de ministre de l’intérieur ? Aucun ! Il commence à appréhender son poste. A l’heure qu’il est, on a, avec Laurent Nuñez [secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur], un binôme qui fonctionne bien, il ne faut pas y toucher », tranche Yves Lefebvre, secrétaire général d’Unité SGP Police-FO, le premier syndicat au sein du ministère.

    Les nombreux déplacements de terrain de Christophe Castaner sont plutôt appréciés des fonctionnaires. Tout comme le soutien indéfectible aux forces de l’ordre affiché par la Place Beauvau, au plus fort de la tempête sur les violences policières et l’usage trop généreux des lanceurs de balles de défense (LBD).

    Les organisations syndicales n’oublient pas non plus que c’est Christophe Castaner qui a conclu un protocole d’accord en décembre 2018, prévoyant des augmentations de salaire substantielles pour les gardiens de la paix, au terme d’une discussion marathon de huit heures. Le ministre avait sollicité un arbitrage de l’exécutif et obtenu gain de cause. Quant à ses incartades lors d’une soirée dans un restaurant, révélées par la presse people, elles font sourire les troupes plus qu’autre chose. « L’épisode ne l’a pas affaibli », assure-t-on à Matignon, où l’on revendique de former « un pack » autour du ministre.

    Dans les rangs de la police, on ne se fait surtout aucune illusion sur les effets de la politique du fusible. « Depuis 2016, on a eu cinq ministres qui se sont succédé, parfois pour quelques semaines seulement, rappelle une source policière haut placée. Dès que quelque chose ne va pas dans le pays, on veut tout bouleverser à Beauvau, comme si le changement d’homme allait régler tous les problèmes. »
    S’il n’est pas menacé à court terme, Christophe Castaner se sait néanmoins en sursis. Que de nouvelles émeutes éclatent lors d’une prochaine manifestation des « gilets jaunes », ou que des affrontements se terminent par des blessés graves voire des morts, et le ministre de l’intérieur n’aurait d’autre solution que de partir à son tour. « Ce serait le seul moyen de protéger le président et ce serait son rôle », concède un parlementaire de la majorité.

    • Dispositif Sentinelle mobilisé dans le cadre des manifestations, AFP

      Le porte-parole du gouvernement annonce que le dispositif #Sentinelle sera mobilisé de manière « renforcée » samedi dans le cadre des manifestations des « gilets jaunes » afin de protéger des bâtiments officiels et autres « points fixes »

      Les militaires de Sentinelle seront mobilisés pour l’acte XIX des « gilets jaunes »
      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/03/20/les-militaires-de-sentinelle-seront-mobilises-pour-l-acte-xix-des-gilets-jau

      Emmanuel Macron a dit « ce matin [qu’il y aurait] une mobilisation renforcée du dispositif Sentinelle pour sécuriser les points fixes et statiques », a-t-il précisé lors du compte rendu du conseil des ministres à l’Elysée. L’objectif est de « permettre aux forces de l’ordre » de se « concentrer sur les mouvements et le maintien et le rétablissement de l’ordre ». « Nous ne pouvons pas laisser une infime minorité violente abîmer notre pays et détériorer l’image de la France à l’étranger », a-t-il ajouté. Les prochains jours seront donc décisifs. »

      Nouveau dispositif
      Manifestations interdites sur les Champs-Elysées et dans certains quartiers des grandes villes en cas de présence d’« ultras », préfet de police de Paris remplacé, contraventions alourdies : le premier ministre Edouard Philippe a annoncé dès lundi une batterie de mesures pour répondre aux violences ayant émaillé la dernière manifestation des « gilets jaunes », samedi 16 mars à Paris.
      Au-delà de Sentinelle, des brigades anticasseurs seront déployées samedi sur le terrain, des #drones et des « produits avec des #marquages indélébiles » permettant de « tracer » les casseurs vont également être mobilisés. « Des individus ont décidé de casser la démocratie, de s’en prendre à la République et à ses symboles », a déclaré Benjamin Griveaux. « Ce ne sont donc plus des manifestants à qui nous avons affaire mais des émeutiers. Les manifestants défendent une cause, à côté de ceux-là il y a des #émeutiers qui sont simplement mus par la haine. »

      L’opération Sentinelle représente une mobilisation sans précédent de l’armée sur le territoire national depuis la guerre d’Algérie. Des chiffres de 2017 faisaient état de 7 000 militaires déployés en permanence – pour moitié en région parisienne – depuis les attentats de janvier 2015 à Paris.


      https://www.lesinrocks.com/2019/03/19/actualite/le-gouvernement-veut-renforcer-le-maintien-de-lordre-meme-si-un-black-bl
      #interdictions_de_manifester #militarisation #violence_d'État

    • L’utilisation de militaires pour assurer la sécurité (statique) de lieux de pouvoir a été prônée dès décembre dernier par des syndicats policiers. Il s’agit selon ces syndicats, et désormais pour le gouvernement, de privilégier l’emploi des forces de police et de MDO pour des actions requérant de la mobilité, et destinées à alimenter la chaîne judiciaire. Il s’agit aussi de résorber la disproportion entre les délits ou dégâts constatés et les condamnations (tous ces gardés à vue libérés, tous ces condamnés trop ordinaires pour être considérés comme des prototypes de « casseurs »).


      #cogestion #justice

    • Les contraventions pour participation à une manifestation interdite passent de 38 à 135 euros, AFP
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/21/les-contraventions-pour-participation-a-une-manifestation-interdite-passent-

      Il en coûtera désormais plus cher de participer à une manifestation interdite. Les contraventions encourues sont passées de 38 à 135 euros, à la suite de la publication d’un décret jeudi 21 mars au Journal officiel.
      « Le fait de participer à une manifestation sur la voie publique interdite sur le fondement des dispositions de l’article L. 211-4 du code de la sécurité intérieure est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe », dit le texte.
      Cette mesure avait été annoncée lundi par le premier ministre, Edouard Philippe, à la suite des violences, sur les Champs-Elysées notamment, lors de l’acte XVIII des « gilets jaunes ». Ces dernières semaines, les protestataires étaient revenus à leurs méthodes initiales et avaient préféré ne pas déclarer leurs rassemblements à Paris.

      Manifestations interdites à Paris, Bordeaux ou Nice

      Le gouvernement a donc décidé de hausser le ton. Lundi, le premier ministre a également annoncé l’#interdiction_de_manifester « chaque fois qu’il le faudra », dans les quartiers « les plus touchés », « dès lors que nous aurons connaissance d’éléments “ultras” et de leur volonté de casser », en citant les Champs-Elysées, à Paris, les places du Capitole, à Toulouse, et Pey-Berland, à Bordeaux. En cas de manifestation, « nous procéderons à la dispersion immédiate de tous les attroupements », a-t-il prévenu, tout en annonçant en même temps une « réorganisation du maintien de l’ordre ».

      A la demande du maire de Nice, Christian Estrosi, le gouvernement compte également interdire les manifestations des « gilets jaunes » dans un « périmètre défini » samedi dans la ville azuréenne. Pour l’acte XIX, prévu samedi, plusieurs « appels nationaux », ont été lancés sur les réseaux sociaux pour des rassemblements à Nice, mais aussi à Toulouse et à Montpellier.

      Impunité zéro
      Deux jours avant cette nouvelle journée de mobilisation, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a intronisé jeudi le nouveau préfet de police de Paris, Didier Lallement. Ce dernier a succédé à Michel Delpuech, qui a été débarqué par le gouvernement après les violences du week-end dernier. « Votre première mission, évidemment, sera de maintenir l’ordre public dans la capitale », a prévenu M. Castaner, a destination du nouveau préfet.

      « Je vous demande de faire en sorte que la doctrine du maintien de l’ordre, telle que nous l’avons redéfinie entre le 1er et le 8 décembre (actes III et IV des « gilets jaunes » ), soit effectivement et résolument mise en œuvre, sans hésitation ni demi-mesure » , a développé le ministre, réclamant « qu’elle soit effective dès samedi » .
      « Samedi, sur les Champs-Elysées, il n’y avait pas de manifestants, il n’y avait que des haineux, des ultras, des factieux, des gens venus pour casser, pour détruire, pour agresser, car on ne peut pas se prétendre simple spectateur de ceux qui défigurent Paris, de ceux qui balafrent la France. »

      #sous_peine-d'amendes

    • Lallement, le nouveau préfet qui fait flipper les flics, Willy Le Devin , Ismaël Halissat et Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux — 23 mars 2019
      https://www.liberation.fr/amphtml/france/2019/03/23/lallement-le-nouveau-prefet-qui-fait-flipper-les-flics_1716932

      A Paris, après le limogeage de Michel Delpuech, jugé trop laxiste, son successeur est entré en fonction jeudi. Qualifié de « fou furieux » par certains collègues, il devrait appliquer une stratégie de fermeté lors de l’« acte XIX » des gilets jaunes.

      Des cris de joie déchirent les couloirs feutrés de la préfecture de Bordeaux. Lundi, deux jours après le saccage des Champs-Elysées par les gilets jaunes, les fonctionnaires girondins sont heureux. Ils viennent de l’apprendre, leur patron depuis 2015, Didier Lallement, est nommé à la tête de la préfecture de police de Paris, en remplacement de Michel Delpuech, limogé par l’exécutif car jugé trop laxiste. Ses collaborateurs bordelais en sont convaincus : si la ville a besoin d’un homme de fer, avec lui, elle sera servie. Agé de 62 ans, l’homme traîne en effet une réputation de préfet impitoyable. Le mot pourrait être fort s’il n’avait pas été prononcé spontanément par plusieurs de nos sources ayant croisé sa route par le passé. « Il est très cassant avec les gens, très blessant. On n’avait jamais vu ça, raconte une ex-collègue. Il est froid dans son management, mais assume totalement. Avec lui, c’est la politique de la #terreur. Il ne respecte que ceux qui, de temps à autre, osent lui tenir tête. » « Didier Lallement ? Il est fou comme un lapin, abonde un préfet actuellement en poste. C’est la rigidité faite homme. Il peut ne jamais vous dire bonjour, ça ne le dérange pas. De ce fait, il me semble très éloigné des caractéristiques que l’on exige d’un préfet, à savoir d’être rond. Si le gouvernement l’a choisi, c’est clairement pour une reprise en main musclée de la préfecture de police. »

      « La main de Clemenceau »

      Avec Didier Lallement, le gouvernement poursuit deux objectifs. Un de très court terme : rétablir l’ordre dans la capitale dès ce samedi, pour l’« acte XIX » des gilets jaunes. Par la suite, il s’agira de réformer l’institution créée en 1800 par Napoléon, qualifiée « d’Etat dans l’Etat » pour ses pouvoirs et son autonomie gargantuesques. En effet, la préfecture de Paris possède sa propre police judiciaire, le prestigieux « 36 », son service de renseignement (DRPP), chargé au même titre que la DGSI de la lutte antiterroriste, ainsi qu’une compétence sur la lutte contre l’immigration illégale. Un train de vie jugé luxueux en ces temps de rigueur budgétaire. Jeudi, lors de l’intronisation du nouveau préfet sur l’île de la Cité, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, n’y est pas allé de main morte au moment de dresser la feuille de route du nouveau maître des lieux : « Didier Lallement, votre modèle est Georges Clemenceau. La main de Clemenceau n’a jamais tremblé quand il s’agissait de se battre pour la France, la vôtre ne devra pas trembler non plus devant les réformes que vous devrez mener. »

      Pour ce qui concerne le maintien de l’ordre, la place Beauvau entend renforcer une doctrine d’ultrafermeté. Christophe Castaner, ainsi que son secrétaire d’Etat, Laurent Nuñez, n’ont en effet que très modérément goûté une note émanant du directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), Frédéric Dupuch, appelant à un usage modéré des lanceurs de balles de défense (LBD 40). Les deux ministres attendent donc de Didier Lallement qu’il applique la stratégie « de mobilité et d’interpellations », élaborée après les heurts très violents du 1er décembre. Le risque ? Générer un nombre très important de blessures voire de mutilations chez les manifestants, via un recours débridé aux armes les plus controversées du maintien de l’ordre, comme les LBD 40 bien sûr, mais aussi les différents types de grenades (celles dites de désencerclement ou les GLI-F4 composées de TNT). A Bordeaux, les affrontements entre les forces de l’ordre et les gilets jaunes ont d’ailleurs été très violents ces derniers mois. Deux personnes ont eu la main arrachée et plusieurs autres ont été sérieusement blessées par des tirs de LBD 40. Le 2 mars, c’est le député LFI Loïc Prud’homme qui a dénoncé les coups de matraque dont il a été victime en quittant pacifiquement un cortège des gilets jaunes. Une pétition a été lancée pour réclamer la tête du préfet. Lundi, Prud’homme a accueilli ainsi l’arrivée de Lallement à la tête de la préfecture de police de

      « Le graal »

      C’est là l’immense paradoxe de cette nomination. Bien que très expérimenté, –il a été préfet de l’Aisne, de la Saône-et-Loire et du Calvados–, Lallement n’a rien d’un spécialiste de l’ordre public. « C’est un préfet fou furieux, hoquette un ancien directeur central de la sécurité publique. Il a les dents qui rayent le parquet depuis toujours. En 2012, il voulait déjà avoir la mainmise sur la police et la gendarmerie à l’époque où il était secrétaire général du ministère de l’Intérieur [#Valls, ndlr].Il a toujours voulu faire de la police opérationnelle, jusque-là il était tenu à l’écart avec une perche. » Prendre la tête de la préfecture de police de Paris, Didier Lallement y pensait donc depuis longtemps. « C’était son rêve absolu, il vient de toucher le graal », confie un proche. Didier Leschi [un ex-gaucho passé au "souverainisme", ndc] , aujourd’hui directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration tempère le portrait apocalyptique fait de son compère issu, comme lui, du « #chevènementisme » : « C’est un excellent technicien, à la grande rigueur intellectuelle. Au plan administratif, il est plutôt réformateur. Son passage à la tête de l’#administration_pénitentiaire [où il fut le créateur des équipes régionales d’intervention et de sécurité –unité d’élite, (selon Ration, laudatif avec ces brutes chargé de réprimer les prisonniers, ndc) ] a été salué par les syndicats [ de matons ! ndc] , ce qui est suffisamment rare pour être souligné. » Le sénateur PS Jean-Pierre Sueur, qui a travaillé avec Lallement il y a bientôt trente ans au secrétariat d’Etat aux collectivités locales, confirme la grande valeur de ce haut-fonctionnaire, au parcours iconoclaste : « Lallement ne vient pas du sérail, il n’a pas fait l’ENA. Il est très sérieux, rigoureux et travailleur. Mais c’est vrai que dans l’exercice de l’autorité, il est très cash. »

      L’ex-préfet de la Nouvelle-Aquitaine laisse par exemple un souvenir âcre aux élus locaux du bassin d’Arcachon, à qui il a contesté sans merci le plan de l’urbanisme. « C’est le seul mec qui a eu les couilles de se prendre les lobbys de l’immobilier en frontal pour les obliger à respecter l’environnement et le domaine public maritime », rapporte un journaliste. Revanchard, l’un des maires contrariés a adressé un courrier au lance-flammes à Macron, accusant ni plus ni moins le haut fonctionnaire « d’abus de pouvoir ». Mais #Didier_Lallement ne craint rien ni personne. Le jour de son arrivée en Gironde, il avait baptisé ainsi son nouveau personnel : « Vous pensez connaître ma réputation ? Elle est en deçà de la réalité. »

      Lallement"...bientôt être entendu dans le cadre de l’enquête sur les #soupçons de #favoritisme qui pèsent sur les marchés de la #Société_du_Grand_Paris. https://seenthis.net/messages/768523

  • Les aveux d’Ismaël Emalien dans l’affaire Benalla
    https://lemediapresse.fr/actualites/les-aveux-dismael-emalien-dans-laffaire-benalla

    Ismaël Emelien, ancien conseiller spécial d’Emmanuel Macron est à nouveau mis en cause dans l’affaire Benalla. Il a affirmé à l’AFP ce vendredi qu’il a été entendu par l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) le 16 janvier. Ismaël Emelien est soupçonné d’être impliqué dans la diffusion illégale sur twitter d’images de vidéosurveillance en lien […]

  • BASTA ! ASSEZ! CINQ FOIS C’EN EST TROP ?BEZAF ! – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2019/02/27/basta-assez-cinq-fois-cen-est-trop-bezaf

    « Le peuple a perdu depuis bien longtemps la confiance de ses élus, dirigeants, responsables, gouvernements et institutions. Ce gouvernement n’a qu’une seule alternative c’est de dissoudre ce peuple illégitime et d’élire un autre plus servile à sa place ».

     Les lambadas algériennes dont une grande majorité de jeunes, une nouvelle génération d’algériens voyeurs d’internet zingués par l idée du visa pour ceux qui ont les moyens, d’un passeur pour « Al-harga » via la mer méditerranée , d’un départ, d’une fuite d’une fugue par tout moyen pour quitter ce pays d’injustice et de malheurs ils sont victimes de ces petits objets « Smartphones » qui les magnétisent et les « virtualisent » de leur réel. Ce sont des jeunes avec une mode à eux , coupe de cheveux à la « casserole » , Mais bien soignée, très attachée aux motos maitres dans les routes, des « Facebookeurs » et « instagram meurs », ils sont chômeurs mais alourdis d’oisiveté. Ils veulent se révolter pour une simple et unique raison qui touche leur dignité, ils savent quand même créer leurs propres slogans. Ils ne veulent plus de « Hogra*1 », ni de passe droits , ni de piston, il demandent et veulent une justice sociale une justice fiscale, d’une équité ou tout le monde se soumet à la force de la loi et des punitions pour les fauteurs parce qu’ ils ont n’en marre de cette injustice qui règne autour d’eux , les grands et gros voleurs , les prédateurs , les fils à papa, les « si flene*2 », les grands responsables ; ont tous les droits , peu de devoir, moins des responsabilité et se permettent de tout faire sans se soucier de quoi et de qui que se soit.

    Ces gens la Monsieur !, se sont des faux bourgeois périmé comme disait J. Brel, ils se permettent d’exporter des capitaux vers les pays d’ailleurs avec une complicité suspecte , dans le but de mieux affamer le pays par le biais de désinvestissements dont découle la valeur négative de notre monnaie, la décroissance économique, le sous emploi….. Enfin pour le recul du développement du pays et la régression sociale.

     Par contre nos jeunes diplômés et autres sans diplôme ne trouvent même pas un pécule de quoi assurer leur avenir ; ils se trouvent dans l’incapacité d’avoir un job, leur permettant d’assurer une vie convenable, encore moins un toit pour la vie …..Ils doivent se faire crever en silence par divers moyens, dans un mutisme obligé ,car ce gouvernement ne les autorise pas de se manifester pour dire et crier leur désarroi, ils se sentent considérés comme sous une forme d’esclavagisme dictatoriale et ce n’est pas l’ANSEJ ni l’ANEM et autres dispositifs qui n’abouti à rien . Ceux qui ont choisi « al harba*3 », d’autres « al harga*4 », l’élite pour la fuite des cerveaux, les sportifs c’est la fugue d’autres par immolation….. Alors qu’un premier ministre, avance de fausses explications trop insensés pour ceux qui ont pratiqué « AlHarga » et sont ailleurs en leur disant : ils sont partis pour aller ramasser les oranges et la pomme de terre oubliant que le travail qui n’ont pas eu ici est un devoir honorifique sur tout le sol du Bon Dieu, ils étaient contraint de partir parce qu’ il n’ont pas trouvé de job ici. Certes, Ils sont sous payé c’est vrai à 800 euros que ce gouvernement d’ici ne peut l’offrir même pas à un simple cadre. Alors cessez Monsieur de se moquer des choses qui ne vous regardent pas et dont vous ignorez le sens même du drame.

    Le pays est désormais en faillite du à la mauvaise gestion des médiocres et incompétents, tout le patrimoine productif existant du temps de H. Boumediene Allah Yarahmah a été liquidé et privatisé à la fois, par un dinar symbolique sous évalué et non conventionnel, cette opération de bradage a été faite sans le consentement du peuple pour vous dire que ce peuple ne vaut pas un sous pour les beaux yeux de ce gouvernement incompétent. Dans sa première sortie ou première rencontre avec la presse algérienne en 1999 ,ou hamida « rachem » avait fait son « pitch » journalistique, personne n’avait saisi ,ni commenté ce que Bouteflika leur avait avancé à propos de ce qu’ il devait projeter de faire de notre pays,Bouteflika avait annonçait : « je vais procéder en économie à privatiser jusqu’à ce que l’esprit ne peut concevoir » il voulait dire par la le chemin de l’ ultralibéralisme sera emprunté quoiqu’il en coute ?.

     Par conséquent, nous y voila, avec une économie de bazar, un marché de biens et services sous le diktat de l’Europe ou l’outil de production européen fonctionne à plein tube et l’Algérie se contente de consommer sa rente avec le plein chômage et un sous emploi qui fait peur.

     L’algérien, le lambda, lui reste l’unique droit ; c’est d’aller gratuitement en prison suite a un mauvais et médiocre arrêt du à une grève, ou une petite manif non violente, ou un indu tandis que le chômage de masse à grande échelle qui est visiblement une forme de terrorisme, il affecte la vie, la santé, le suicide, la fuite , « al harga » ….. tout cela est à la faute au système, un système qui se cache derrière la violence institutionnelle bâti sur le non droit pour les faibles et le gros droit pour les forts, c’est la pérennisation de ce mauvais système que le 5ieme mandat est en train de se jouer en dehors bien sur du peuple qui a été souvent prit pour un ignorant.

    Le peuple admire et aspire à ses devoirs tels : la loyauté, la flexibilité, la rentabilité et la disponibilité dans un cadre légal, juste, respectable et équitable.

    Par ailleurs, il existe plusieurs systèmes ou le capital peut s’accumuler avec la force des travailleurs, seulement certains économistes, des medias serviles, des politiciens et philosophes nommés. Bien avant, ils étaient qualifiés de réactionnaires par ils essayaient de nous faire booster le crane que le capitalisme est la forme sublime de tout système pour l’être humain no nonobstant les différences en intérêts ou les riches prédateurs se font rouler le tapis rouge ou vert au nom de la légalité à eux et dans le même temps la main de fer s’abat sur la masse au nom de la loi pour mieux garantir la pérennité des institutions illégitimes à commencer par la constitution. Le peuple dont les médecins, travailleurs, se font tabasser par des gens de la sécurité bien armés, des gens en robes noire représentant la justice condamne le pauvre et préserve le riche.

     Dans ce système de celui qui triche, pille, détourne, transgresse le droit et la loi et saccage, a beaucoup de considération car ils ont beaucoup d’argent qui leur donne la fonction de tyran car celui qui possède de l’argent tient le pouvoir et delà, il pense détenir la destinée des gens dépourvus .Ces formes injustices lèvent le vent de la révolte.

     C’est bien le signe d’une vaste opération des prédateurs visant la désinformation et intox des gens, la campagne médiatique et mensongère s’accélère et s’enfonce dans la médiocrité la plus détestée. La déontologie journalistique bafouée par les « chiyatines*5 » et disparaît au profit des « fakenews » ou la logique même ne se retrouve pas. C’est la nouvelle propagande, elle remplace le bon sens, l’explication, la réflexion et l’analyse. Avec le traitement des mauvais faits qui sustentent le contexte actuel et ce depuis le 4ieme mandat, on atteint des sommets d’imbécilité, de mensonges, beaucoup de balivernes, de contre-vérités, d’affirmations non vérifiées, Il ne faudra pas s’étonner du désaveu porté par les algériens à l’égard de certains mauvais médias qui se nourrissent des deniers publics et font partis des prédateurs..

    Une révolte populaire légitime se fait entendre un droit de la force illégitime car il n’émane pas de la force de la loi, car toute justice est un idéal de tout être humain, c’est pourquoi la révolte se manifeste et parfois se transforme en révolution, le gouvernement ne possède que la force qui est la seule qui gouverne.

     Le passage d’un système à un autre ne se fait que par une révolution car l’évolution pacifique ne mène pas à la satisfaction du peuple, la résistance, la grève, la désobéissance….. sont les moyens pour bannir et chasser ce système de non droit.

    Le travail en profondeur de la révolution ou même la révolte se fait avec lucidité dans les esprits, la réalisation des idées nouvelles se cristallisent et les consciences évoluent positivement .La concrétisation du corps en mouvement qui font la révolution. Cette révolution se prépare doucement et lentement dans la société suite à une accumulations négatives de problèmes et une préparation positive de la marche en avant , car les révoltés, c’est-à-dire ceux qui veulent garder la pleine responsabilité de leurs actes, agissent en vertu de leurs droits et de leurs devoirs personnels, n’ont personne pour maître et ne sont les maîtres de personne semblable aux actions et idées gilets jaunes français.

    La seule issue est de se dégager de l’emprise de l’état réactionnaire et bourgeois, il faut faire ce « reve..olution », la vie est certes un groupement social ou des valeurs universelles et la morale soient respectées pour que l’être humain se prospère. Seul est impossible de faire avancer le bien en meilleurs, ensemble c’est plus aisé de transformer le monde. Nous nous associons les uns aux autres en personnes libres et égales, travaillant à une œuvre commune et réglant nos rapports mutuels par la justice, l’équité et la bienveillance réciproque.

    Se contenter de voter dans une situation pareille du 5ieme mandat, c’est se démettre ; car élire un nouveau ancien maître devenu fantôme du 4ieme mandat, et un revenant pour une autre période , le peuple doit alors renoncer à sa propre souveraineté. Ce maitre imposé va devenir un monarque républicain ou un prince constitutionnel ou un autre Machiavel. Le candidat du 5ieme mandat que vous portez comme une lettre à la poste au trône ou au fauteuil sera votre supérieur mis sous un paravent : sa seule et unique mission sera de vous( cabinet noir) faire obéir par un « cadre » ;et son seul et unique projet sera de servir l’oligarchie( s’hab chkara-prédateurs) qui ne pense que tarir via le détournement l’unique source de la rente pétrolière.

     Dans le même ordre d’idées, voter pour des faux prétendus élus, c’est de la simple bêtise ; c’est valider et croire que les personnes élues ont la vertu et la faculté de tout savoir et de tout comprendre et vont servir le peuple « Fakou ». Les nouveaux mandataires ayant à légiférer sur toutes choses, ils vous semblent que leur intelligence grandisse en raison même de l’immensité de la tâche(Fakou).

    « Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte ; sous un mauvais gouvernement la richesse est aussi une honte » Confucus.

     L’Histoire de nos institutions APC-APW et APN nous enseigne que le contraire a lieu : dans toutes les assemblées souveraines, la médiocrité et l’incompétence prévaut fatalement et volontairement .vu la profusion des textes issus de l’exécutif voir aussi la complexité des textes législatifs, on se demande si cette députée coiffeuse et ce député de la « chkara*6 » sont en mesure de créer un article, un alinéa, une phrase, des mots……peuvent ils apprécier et amender et enfin voter une loi, nos journalistes se contentent de nous rabâcher, les constats et de soutenir l’insoutenable par des intox mesquins, les fonds des choses ne sont point dévoiler, enfin de compte c’est le parti qui avance ses propositions égoïstes et ses intérêts abstraction faite de ce peuple qu’ il a propulsé vers de l’avant

    Chaque jour à son lendemain avec la grâce de Dieu et le contexte a tendance de changer donc l’individu lui aussi a tendance de changer. Les candidats pendant la campagne s’inclinent devant le peuple pour mendier des voix et une fois élus ils se redresseront encore plus haut pour donner des ordres.

    Le climat est trop malsain, et a pour cause la médiocrité et l’ incompétence qui ont pollué l’espace et la dimension dans le temps, il est tout a fait normal que les institutions des mandataires, deviennent un souk ou la corruption, les connivences, les groupes de pressions font germer plus le mal que le bien. Notre destinée est entre les mains d’incapables qui deviennent facilement des traitres pour un petit sous non mérité.

    Le peuple n’a pas à recevoir de leçons de ces bons à rien, de ces traitres alors prenez la peine de confier à vous même vos intérêts au lieu à ces corrompus. Tout cela ne même à rien le peuple est bien conscient cette fois ci. L’insurrection pacifique populaire avance à petit feu. La violence policière, les falsifications médiatiques, bataille idéologique gouvernementale du 5ieme ne règlent pas les problèmes cruciaux posés. Les idées de partage des richesses, de réduction des inégalités sociales, de participation des gens ne peuvent être effacées quand les médiocres les incompétents et les prédateurs font leur bal avec les deniers publics.

     Une république bananière devenue contestataire dans notre pays, ce mécontentement ne s’achèvera pas de si tôt . Seule peu être une dissolution de l’APN(assemblée populaire nationale) non représentative et illégitime , ainsi que les APW et APC, représentent dans un premier temps peu être une nouvelle ’issue politique démocratique possible. Le retour aux urnes transparentes permet de résoudre peut être la crise en en cour. Ce que ne veulent ni ce pouvoir, ni son cabinet noir, ni les prédateurs, ni les « chiyattines ». 

    BENALLAL MOHAMED auteur 

    1-Hogra : injustice selective

    2-Si flène :grande personnalité

    *3-Harba : quitter par tout moyen ce pays

    *4-Harga : immigration par voie de mer

    *5-Chiyatines : larbins-vassaux-sbires

    *6-Chkara : embourgeoisement par detournement de deniers publics

    http://lequotidienalgerie.org/2019/02/27/basta-assez-cinq-fois-cen-est-trop-bezaf

  • Affaire Benalla : le Sénat pointe les failles de l’Élysée
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15688-affaire-benalla-le-senat-pointe-les-failles-de-l-elysee

    Là aussi rappelez vous le témoignage courageux de Monsieur Yves Lefebvre (ci-dessous), policier et secrétaire général d’Unité SGP-Police FO au cours de l’audition des syndicats de police à la commission d’enquête sur l’affaire Benalla au Sénat. Toute l’audition est visible ici.

    Les parlementaires ont présenté leur rapport mercredi sur les dysfonctionnements de la sécurité autour du président de la République. Ils confient leurs conclusions à la justice.

    Des « dysfonctionnements majeurs ». Les constats de la commission des lois du Sénat sur l’affaire Benalla sont accablants pour l’Élysée. Certains sénateurs avaient d’ailleurs bien conscience de l’impact de ces critiques, qui risquaient d’être interprétées comme une déclaration de guerre par la présidence de la République. (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Répression judiciaire des gilets jaunes : Edouard Philippe fait du chiffre par
    Régis de Castelnau
    http://www.vududroit.com/2019/02/repression-judiciaire-gilets-jaunes-edouard-philippe-chiffre

    Condamnations de Gilets jaunes : la curieuse approche quantitative de la justice mise en avant par Édouard Philippe
    Les chiffres dévoilés par le premier ministre indiquent une instrumentalisation de la justice et un mépris du droit.

    Ces chiffres sont proprement ahurissants. Il s’agit donc, et c’est assumé comme tel, d’une répression de masse. C’est-à-dire qu’on a mobilisé l’appareil judiciaire depuis trois mois pour faire ce qui ne peut plus s’apparenter à une justice normale, mais à une justice d’exception, à une justice de masse.

    La justice française complètement en crise par défaut de moyens, et qui a beaucoup de mal à effectuer les missions qui sont les siennes dans le cadre de son service public vient d’être instrumentalisée au service du pouvoir exécutif pour mettre en place une répression sans exemple depuis la fin de la guerre d’Algérie. Soyons clairs, on ne peut pas rendre une justice digne de ce nom, avec des procédures régulières, des débats contradictoires, des décisions équilibrées dans ces conditions. 316 personnes placées sous mandat de dépôt, dont une proportion considérable de gens sans casier judiciaire, ce chiffre doit être rapporté à ce que la presse nous apprend tous les jours concernant la délinquance des quartiers ou des gens ayant jusqu’à 20 condamnations pour des délits graves à leur casier n’ont jamais fait un jour de prison. Cette statistique est claire, c’est une justice d’exception qui a été rendue indigne d’un pays comme le nôtre. Le président de la république a fait le choix, non pas du maintien de l’ordre mais celui d’une répression brutale du mouvement des gilets jaunes. Que la justice souvent parquet et juges du siège ensemble ait accepté d’exécuter les ordres de l’Élysée et de la place Vendôme est une régression qui nous renvoie des dizaines d’années en arrière. Désormais lorsque les syndicats de magistrats nous parleront d’indépendance et d’impartialité ils se feront rire au nez. Surtout que dans le même temps, et l’affaire Benalla est là pour le démontrer, la même justice est d’une complaisance surprenante avec les délinquants qui entourent le chef de l’État.

    Des groupes d’avocats se sont organisés pour faire face à ce moment liberticide, et les informations qui remontent sont consternantes. Incriminations fantaisistes, procédures bâclées, peines exorbitantes infligées pour des infractions imaginaires, mises en cause systématique des droits de la défense. Il y a aussi bien sûr les comportements des parquets comme par exemple celui de Paris par le Canard enchaîné, ou le procureur du tribunal de grande instance ordonne à ses substituts de violer la loi et de conserver les gens garde à vue en commettant des séquestrations arbitraires. Il y a bien sûr également les refus catégoriques malgré les évidences de poursuivre les policiers frappeurs, alors que les préfets en saisissant l’IGPN font eux leur devoir.

    Je dois reconnaître que la façon dont l’appareil judiciaire s’est comporté à l’occasion du mouvement des gilets jaunes a quand même été pour moi une surprise. L’image d’une justice équitable, respectueuse de sa mission et de la loi est détruite dans l’opinion publique pour longtemps. Comment pour complaire au pouvoir exécutif des magistrats ont-ils accepté de prendre ce risque ?

    En tout cas cette statistique établit que cet appareil judiciaire, oubliant sa mission de rendre la justice, a choisi de se comporter en supplétif de la police pour rétablir l’ordre. C’est complètement déplorable.
    Comment interpréter cette vision quantitative de la Justice de la part du premier ministre ?

    Que le premier ministre revendique triomphalement de telles statistiques qui n’établissent qu’une chose, c’est la vision instrumentale de la justice de ce pouvoir, en dit long sur le mépris du droit qui le caractérise. Il dirige un gouvernement qui est en train de faire voter une nouvelle loi sur l’organisation de la justice que tout le monde judiciaire considère comme de pure régression, et qui passe son temps à rogner sur le budget de ce qui devrait être un grand service public. Et maintenant il vient à l’Assemblée nationale brandir des statistiques que ceux qui savent ce que doit être la justice, considèrent comme déshonorantes. « Regardez, la justice expéditive que nous avons ordonnée a condamné 1796 de ces horribles gilets jaunes. Elle en a mis 316 au trou. C’est une magnifique victoire ! » A quand le premier ministre venant de la même façon triomphale brandir les statistiques des gens éborgnés, des mains arrachées, des blessés de toutes sortes ?

    Ce qui apparaît dans ce comportement passablement indigne, c’est cet aveuglement sur ce qui se passe dans ce pays et sur le rejet dont le président de la république lui-même font l’objet. Persuadés d’être plus intelligents que tout le monde lui et ses équipes emmènent le pays dans une impasse mortifère en continuant de l’abîmer. Je ne sais pas comment tout cela finira, mais il est sûr que la trace que Monsieur Édouard Philippe laissera dans l’histoire sera particulièrement laide.

    Régis de Castelnau

    • Au quatrième mois de mobilisation du mouvement des Gilets Jaunes, les avocats intervenant aux côtés des manifestants, en garde à vue ou dans les prétoires, peuvent légitimement se poser la question.

      En effet, parallèlement aux violences policières, qui discréditent définitivement la doctrine française du « maintien de l’ordre », s’ajoutent désormais les violences judiciaires, commises dans le cénacle moins « engazé » mais finalement tout aussi anxiogène des tribunaux.

      Ainsi les parquets requièrent-il, sur ordre de la garde des Sceaux – dont la circulaire du 22 novembre 2018 constituait déjà un appel à la répression pénale la plus sévère – de lourdes peines de prison à l’encontre de tout prévenu assimilable, de près ou de loin, à un « Gilet Jaune » : prison sans sursis pour des « primo-délinquants », mandats de dépôt, lourdes amendes, interdictions de manifester et interdiction des droits civiques privant opportunément du droit de vote aux prochaines élections.

      Trop souvent les tribunaux leur donnent satisfaction !

      Pourtant, nous constatons chaque jour que les dossiers sont très souvent vides et/ou approximatifs :

      – absence quasi systématique de procès-verbal d’interpellation, remplacé par une fiche de mise à disposition, sorte de QCM, dont bien souvent n’est versé au dossier que le recto !

      – condamnations massives pour « participation à un groupement en vue de la préparation de violences et de destructions », infraction « tarte à la crème », permettant de condamner des manifestants pour leur simple participation à la manifestation, dès lors qu’ils ont été interpellés à un moment de tension avec les forces de l’ordre.

      – peines complémentaires d’interdiction de manifester alors même que l’article L211-13 du code de la sécurité intérieure limite à des infractions très précises la possibilité de prononcer une telle peine. Pour mémoire, de 1995 à octobre 2018, seules 33 personnes ont été condamnées à une peine complémentaire d’interdiction de manifester. Depuis novembre 2018, plusieurs centaines de Gilets Jaunes ont été condamnés à cette peine complémentaire !

      Menées en un temps record, ces procédures répondent à un double objectif : augmenter le nombre de déferrements / condamnations et « neutraliser » les Gilets Jaunes.

      Le SAF dénonce le traitement judiciaire subi par les Gilets Jaunes, déjà soumis à des violences policières sans équivalent dans l’histoire récente des mouvements sociaux.

      Cette violence judiciaire marque une nouvelle dérive dans la criminalisation d’un mouvement social, laquelle ne fera qu’abimer davantage la confiance des citoyens dans leur Justice.

      Moins de justice sociale, plus d’in-justice pénale, est-ce l’Etat de droit que nous voulons ?

      http://lesaf.org/le-traitement-judiciaire-du-mouvement-des-gilets-jaunes-un-droit-dexception

  • Pendant ce temps, à L’Obs… – L’image sociale
    http://imagesociale.fr/7199

    Dans les locaux de L’Obs, c’est réunion de rédac. L’image sociale y était, et restitue fidèlement les propos échangés.
    -- Bon, les enfants, quelqu’un a une idée pour la couv’ du prochain numéro ?
    -- Si on faisait Glucksmann en Che Guevara ?
    -- Excellent, mais les Inrocks y ont déjà pensé !
    -- Les gueules cassées des Gilets jaunes ?
    -- Jojo, tu es prié de te taire pendant que tu sers le café !
    -- Olivier Faure en Bonaparte ?
    -- Olivier qui ?
    -- Attendez, j’ai une idée géniale ! Benalla met le souk, le gouvernement s’essuie les pieds sur les principes de la démocratie, Macron fatigue tout le monde avec ses prêches castristes, c’est le moment ou jamais de remettre le couvert avec Mélenchon !
    -- Magnifique ! On fait comme d’hab’, avec la petite moustache ?
    -- Non, avec la couv’ du Monde, nos lecteurs risquent de le confondre avec Macron…
    -- Je sais, on n’a qu’à le faire en général Boulanger !
    -- Bonne analyse, c’est d’ailleurs la même que fait Pascal Ory. Le problème, c’est que personne ne connaît la tête de Boulanger…
    -- Attendez, j’ai trouvé ! On n’a qu’a lui faire un portrait à la Robespierre ! De une, Les Insoumis ne pourront même pas râler, vu qu’ils adorent ce dictateur sanguinaire. De deux, vous imaginez le défenseur des pauvres fringué en aristo, jabot et perruque poudrée ? Trop drôle ! Et en plus on est sûr d’avoir un billet de Gunthert, vu que ça renouvelle le genre !
    -- C’est bien, mais est-ce qu’on est sûr que nos lecteurs ne le confondront pas avec le marquis de Sade ?
    -- On n’a qu’à préciser en légende pour qu’il n’y ait pas de malentendu.
    -- Top ! Vendu ! Si on fait pas un carton avec ça, je ne m’appelle plus Pascal Riché !

  • Affaire Benalla : ouverture d’une enquête sur un contrat avec un oligarque russe
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15623-affaire-benalla-ouverture-d-une-enquete-sur-un-contrat-avec-un-olig

    Un contrat de sécurité signé entre la société de Vincent Crase et un oligarque russe est à l’origine de cette nouvelle enquête.

    Iskander Makhmoudov

    Après les violences du 1er mai et l’imbroglio autour des passeports diplomatiques, l’inextricable affaire Benalla prend un nouveau tournant judiciaire : le parquet financier a ouvert une enquête sur un contrat signé avec un sulfureux oligarque russe.

    Le parquet national financier (PNF) a confirmé jeudi l’ouverture de cette enquête révélée par Mediapart, sans plus de commentaires. Au même moment, Matignon a annoncé à l’AFP la démission de la cheffe du groupe de sécurité du Premier ministre (GSPM), prise dans la tourmente de cette affaire qui n’en finit plus de rebondir.

    Selon Mediapart, les investigations du PNF ont été ouvertes, à une date non précisée, pour (...)

  • Le factchecking pour les nuls, c’est Google News qui en démontre le mieux l’inanité

    Tu n’y trouves rien que des trucs sans intérêts.

    Parce que les vrais trucs qui méritent qu’on s’y arrête, ils ne le factcheckent pas... ou en tout cas pas de la même façon.

    J’ai plein de suggestions à faire :
    – Benalla a-t-il menti au Sénat ?
    – Y-a-t-il encore des preuves que l’indépendance de la Justice existe en France ?
    – Benalla a-t-il caché un coffre-fort en refusant une perquisition ?
    – Benalla est-il allé à l’encontre de son contrôle judiciaire en Juillet dernier ?
    – Denis Baupin a-t-il agressé plusieurs femmes dont il était le supérieur hiérarchique ?
    – Donald Tusk a-t-il déblatéré des propos déshonorant pour la fonction qu’il occupe ?
    – Des ministres LREM ont-ils tenus des propos de campagne pour les européennes lorsqu’ils sont intervenus dans des réunions du Grand Débat ?
    – Les dernières élections présidentielles au Vénézuela étaient-elles démocratiques ?
    – Est-il vrai que l’ancien Président américain Carter a un avis sur les élections Vénézuéliennes ?

  • PERQUISITION À MEDIAPART, GILETS JAUNES : LA MACRONIE DISJONCTE
    https://youtu.be/x2Kido2SkdQ?t=571

    Un procureur imposé par Macron en septembre contre l’avis des magistrats et en rupture des conventions républicaines qui cherche à perquisitionner Mediapart pour une raison bidon, un pseudo « viol de la vie privée » de Benalla et Crase, on nage en plein délire ! Même Sarkozy n’avait pas osé faire ça, et pourtant c’est pas comme si Mediapart avait été tendre avec ses magouilles à lui. Une dérive gravissime, toujours pour sauver le soldat Benalla. Et « en même temps », les députés En Marche votent une loi anti casseurs dont même des jursites proches de Macron disent qu’elle est anti manifestants et extrêmement dangereuse. Et « en même temps » rien n’est fait vraiment pour arrêter les violences policières que les grands médias ont tues aussi longtemps qu’ils ont pu, comme l’a montré Arrêt sur Images. Et « en même temps » des gilets jaunes ont été poursuivis et condamnées pour des broutilles, la palme revenant sans doute au gars qui a pris 6 mois de ferme pour un avoir partagé sur facebook un appel à manifester pour bloquer une raffinerie. Où sont les titres sur le rapprochement Macron Le Pen ? Sur le rapprochement avec les méthodes de l’extrême droite, les heures les plus sombres de notre histoire, etc. ? Rien, ou presque...

  • #s04e02
    #Affaire_Benalla : Matignon a provoqué l’enquête sur les sources de Mediapart - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060219/affaire-benalla-matignon-provoque-l-enquete-sur-les-sources-de-mediapart

    Matignon répond au journaliste. « La chef du #GSPM dément être impliquée d’une quelconque façon dans la rupture du contrôle judiciaire de MM. #Benalla et Crase. Elle affirme connaître M. Benalla, mais ne jamais avoir rencontré M. Crase et qu’à sa connaissance celui-ci n’est jamais venu à son domicile. Elle dément également que son compagnon ait pu organiser cette rencontre chez elle en son absence », explique à Mediapart l’entourage d’Édouard Philippe. Matignon a aussi vérifié qu’aucune écoute administrative n’avait été autorisée concernant les protagonistes cités pendant la période des faits.

    Résultat : Valeurs actuelles ne publie rien. Contacté, le journaliste de l’hebdomadaire, Louis de Raguenel, confirme avoir envoyé des questions à Matignon. « S’il était avéré que ce sont mes questions qui ont entraîné la tentative de perquisition de Mediapart, je trouve cela choquant. Moi, j’ai fait mon travail de journaliste », a-t-il réagi.

    [...]

    Le procureur Heitz, qui pilote personnellement les investigations, n’est pas n’importe qui. Il a été nommé en octobre dernier par le pouvoir exécutif après un processus de désignation qui avait suscité une vive polémique, l’Élysée ayant retoqué les trois postulants retenus par le ministère de la justice et le Conseil supérieur de la magistrature.

    Les procureurs, « parce qu’ils sont porteurs d’une politique publique définie par notre gouvernement […], s’inscrivent dans une ligne de hiérarchie », avait estimé en octobre dernier la ministre de la justice, Nicole Belloubet, qui a couvert mardi 5 février, en mentant devant l’Assemblée nationale, la tentative de perquisition de Mediapart par le parquet de Paris.

    Le premier ministre Édouard Philippe a quant à lui dit assumer être intervenu, avec le président de la République, dans la nomination de Rémy Heitz, voulant « être certain » qu’il serait « parfaitement à l’aise » avec le nouveau procureur de Paris.

    papier de libé sur le journaliste en 2014 (suite révélation VA sur Davet / Lhomme)

    (1) « Valeurs actuelles » marche dans la #barbouze - Libération
    https://www.liberation.fr/ecrans/2014/10/28/valeurs-actuelles-marche-dans-la-barbouze_1131405

    Avant de devenir journaliste, ce militant UMP proche de la Droite forte a été le monsieur Communication numérique de Claude Guéant au ministère de l’Intérieur, entre 2011 et 2012. Puis il a été promu chef du groupe « nouvelles technologies et veille » au cabinet du directeur général de la Police nationale, Claude Balland. Très actif, le jeune community manager se fait vite remarquer par ses prises de position outrancières sur les réseaux sociaux, notamment contre le mariage gay.

    En mars 2013, comme l’a révélé l’Express à l’époque, il finit par être discrètement écarté par Manuel Valls, qui se méfie à juste titre de son activisme. A 26 ans, Louis de #Raguenel devient alors le nouveau rédacteur en chef Internet de Valeurs actuelles. Une reconversion éclair qui ne manque pas de faire jaser en interne. Aux côtés de quelques autres plumes fraîchement débauchées, la nouvelle recrue incarne le virage radical pris avec l’arrivée d’Yves de Kerdrel aux manettes, en octobre 2013. Depuis, de révélations anonymes en dossiers complaisants, l’hebdomadaire s’efforce de servir au mieux la cause sarkozyste. Une stratégie offensive dans laquelle Louis de Raguenel occupe une place discrète mais efficace. La semaine de son scoop, il s’est ouvertement targué d’avoir obtenu ses informations par l’intermédiaire d’un ancien policier proche de la galaxie sarkozyste, reconverti depuis dans le privé. Contacté par Libération, Louis de Raguenel n’a pas souhaité répondre à nos questions.

    La piste barbouzarde est aujourd’hui corroborée par les témoignages des policiers chargés d’assurer la sécurité de Gérard Davet et de Fabrice Lhomme, sous protection rapprochée depuis qu’ils ont reçu des menaces de mort. A deux reprises, tôt le matin, les hommes du SDLP (Service de la protection) ont identifié un véhicule dans lequel un photographe mitraillait méthodiquement ses cibles à l’aide d’un téléobjectif. A chaque fois, la plaque d’immatriculation a été relevée et passée aux cribles des fichiers de police. La première correspond au véhicule d’un particulier, la seconde à une voiture de location.

    Pour les deux journalistes du Monde, les menaces justifiant une protection policière remontent à la fin de l’été, quand Gérard Davet a reçu dans sa boîte aux lettres un courrier explicite (« on va te faire la peau »). Quelques jours plus tard, Fabrice Lhomme découvre sur son paillasson le dessin d’un cercueil, à l’intérieur duquel ont été notés les noms et dates de naissance de sa femme et de ses enfants. Une enquête préliminaire a été ouverte dans la foulée par le parquet de Paris, confiée aux policiers de la BRDP (Brigade de répression de la délinquance aux personnes).

    et plus recemment sur le mari de la cheffe du GSPM

    https://www.liberation.fr/france/2019/02/06/revelations-sur-un-nouveau-partenaire-de-benalla-qui-inquiete-matignon_17

    • #croustillant
      #pop_corn
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/06/la-perquisition-avortee-de-mediapart-a-ete-declenchee-par-des-informations-t

      « Je voulais savoir si des services étatiques avaient été mobilisés, explique M. de Raguenel. La bande provient-elle d’une écoute ou d’une sonorisation clandestine ? L’idée n’était aucunement d’enquêter sur les sources de Mediapart, ni de savoir comment le site a eu accès à l’enregistrement. »

      Lire aussi Les questions que pose la tentative de perquisition à « Mediapart »
      Après cet appel de M. de Raguenel, mais aussi d’autres médias, un courrier est adressé par le directeur de cabinet d’Edouard Philippe au procureur de Paris, dans un souci de « transparence », selon l’entourage du premier ministre.

      « Plusieurs journalistes nous ont contactés, jeudi et vendredi, pour tenter d’établir un lien entre la cheffe du GSPM, son conjoint, et la rupture du contrôle judiciaire de MM. Benalla et Crase. Matignon a donc procédé à de premières vérifications », écrit M. Ribadeau-Dumas dans ce courrier en date du 1er février, que Le Monde a pu consulter.

      Le bras droit de M. Philippe explique avoir « convoqué sans attendre » Marie-Elodie Poitout, cheffe du GSPM. Elle lui aurait alors expliqué avoir « reçu M. Benalla, qu’elle dit connaître depuis 2017, à son domicile, fin juillet, avec un ami commun », Chokri Wakrim, mais assure que M. Crase n’était pas présent. Enfin, M. Ribadeau-Dumas affirme dans cette lettre qu’aucun des protagonistes n’a fait l’objet « d’autorisation de techniques de renseignement », réfutant ainsi l’idée selon laquelle l’enregistrement aurait été réalisé par un service de renseignement.

      La brigade criminelle saisie du dossier
      Selon Le Parisien, la brigade criminelle, saisie du dossier, a procédé en début de semaine aux premières auditions. Marie-Elodie Poitout a été entendue mardi. Elle aurait confirmé avoir reçu M. Benalla à son domicile à la période indiquée, sans pouvoir préciser le jour, pour lui témoigner son soutien, tout en assurant ne pas avoir réalisé les fameux enregistrements.

      Elle aurait en outre affirmé ne pas se souvenir de la présence de M. Crase lors de cette rencontre mais a indiqué que son compagnon était présent. D’après Valeurs actuelles, ce dernier, militaire en activité, aurait été entendu par la direction du renseignement et de la sécurité de la défense pour son éventuelle implication dans le contrat de protection de l’oligarque russe Iskander Makhmudov que M. Benalla est soupçonné d’avoir négocié alors qu’il était encore en poste à l’Elysée.

      Selon Libération, Chokri Wakrim, présent au domicile de Mme Poitout, serait impliqué dans l’exécution de ce contrat. Le quotidien assure que M. Wakrim « a été sollicité quelques mois plus tôt par M. Benalla pour travailler sur le fameux contrat russe » puis « était notamment chargé, à Monaco, de la sécurité de la famille de M. Makhmudov ». Contactés, ni Alexandre Benalla, ni Vincent Crase n’ont donné suite aux sollicitations du Monde. M. Wakrim et Mme Poitout n’ont pu être joints.

      Reste à savoir pourquoi Matignon a alerté le parquet de la sorte, alors qu’aucune procédure judiciaire n’était ouverte. L’entourage de M. Philippe précise au Monde qu’« il ne s’agit en aucun cas d’un signalement ou d’un article 40 [du code pénal, qui impose aux agents publics le signalement des crimes ou délits dont ils ont connaissance]. Il s’agit simplement de partager en toute transparence avec la justice des éléments de réponse transmis à la presse et qui sont susceptibles de concerner une affaire judiciaire en cours. Qui comprendrait que Matignon réserve à la presse des informations que la justice pourrait estimer utiles ? »

      Une célérité qui interroge
      Toujours est-il que le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire – dont les bases judiciaires font débat, celle-ci ayant été lancée sans qu’aucune plainte ne soit déposée – dans la foulée de l’envoi de ce courrier et de diligenter les premiers actes avec une célérité qui interroge.

      Pour la première fois de son histoire, Mediapart a fait face à une tentative de perquisition. Comme il en avait la possibilité, le journal en ligne a refusé cet acte judiciaire. Depuis lundi, une trentaine de sociétés de journalistes ont apporté leur soutien à Mediapart en déclarant notamment que la perquisition qui avait visé le site fondé par Edwy Plenel « constitue une tentative particulièrement inquiétante d’attenter au secret de leurs sources. »

    • Révélations sur un nouveau partenaire de Benalla qui inquiète Matignon - Libération
      https://www.liberation.fr/france/2019/02/06/revelations-sur-un-nouveau-partenaire-de-benalla-qui-inquiete-matignon_17


      Alexandre Benalla et Chokri Wakrim en août 2018.
      Captures d’écran vidéo, DR

      C’est un personnage central de l’affaire Benalla, dont le nom n’est encore jamais apparu jusqu’ici. Chokri Wakrim, 34 ans, a pourtant tissé de nombreux liens avec l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron. Libération enquête depuis plusieurs semaines sur ce militaire au parcours opaque. Selon nos informations, il est impliqué dans un contrat de sécurité avec l’oligarque russe, Iskander #Makhmudov. L’homme est aussi le compagnon de Marie-Elodie Poitout, cheffe du groupe de sécurité du Premier ministre (GSPM), Edouard Philippe.
      […]
      Un attelage d’autant plus suspect que Wakrim a été sollicité quelques mois plus tôt par Alexandre Benalla pour travailler sur le fameux contrat russe. Il était notamment en charge, à Monaco, de la sécurité de la famille de Iskander Makhmudov. A l’époque, une partie de ce contrat avait été confiée à la société de sécurité privée Velours, qu’Alexandre Benalla connaît bien pour y avoir travaillé entre 2014 et 2015. Or il existe un autre lien entre cette entreprise et Chokri Wakrim. Selon nos informations, ce dernier a en effet créé une autre société avec un des fondateurs de Velours, dont les statuts datent du 9 juillet 2018, à peine dix jours avant les premières révélations du Monde à l’origine de l’affaire Benalla. Pourquoi avoir créé cette structure à l’objet social incongru (« entretien corporel »), sans lien apparent avec le milieu de la sécurité ? Toujours est-il que le patron de Velours a revendu toutes ses parts à Chokri Wakrim quelques semaines plus tard.

      Plusieurs documents consultés par Libération attestent par ailleurs de la proximité entre Chokri Wakrim et Alexandre Benalla. Le militaire l’a notamment accompagné cet été dans le château de l’homme d’affaires Vincent Miclet, en Dordogne. Dans une vidéo, il apparaît par exemple en pleine séance de tir à la carabine avec l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, dans les jardins de la demeure. Une autre séquence le montre cette fois au domicile parisien de Mohamad Izzat Khatab, sulfureux homme d’affaires syrien soupçonné de nombreuses escroqueries, qui a hébergé Alexandre Benalla pendant plusieurs semaines après son son départ de l’Elysée, comme l’avait révélé Libération. Une proximité qui soulève de très nombreuses questions. Contacté à plusieurs reprises, Chokri Wakrim n’a pas répondu à nos sollicitations.

      #Izmaïlovo #Izmaïlovskaya

    • https://melenchon.fr/2019/02/04/perquisition-mediapart-letat-autoritaire-saffole

      Ce jour-là, Médiapart n’eut pas un mot pour s’étonner des 17 perquisitions contre les militants de « La France insoumise » et trois de leurs prestataires, ni pour les motifs, ni pour la méthode. Pas un mot d’étonnement sur le déploiement de cent policiers avec les méthodes réservées au grand banditisme, ni la perquisition au domicile du Président d’un groupe parlementaire d’opposition, de la saisie de tout le contenu de l’ordinateur de la Secrétaire Générale du groupe, pourtant aucunement concernée par les deux dossiers bizarrement joints qui servaient de prétexte à cette razzia. Pas un mot contre la confiscation d’ordinateurs ou de leur contenu intégral, rien contre la capture du fichier d’adhérents au Parti de Gauche, pas un mot contre l’interdiction faite aux responsables d’être présents pendant la perquisition du siège de « La France insoumise ». J’en passe et non des moindres.

      Médiapart ne s’étonna de rien, approuva tout, se tut sur tout ce qui à l’évidence sentait à plein nez l’instrumentalisation politique de la justice et de la police. Rien sur les liens politiques entre les décideurs de l’opération, rien sur l’anomalie d’une opération construite sur deux simples dénonciations et dont seul j’ai eu à pâtir parmi nombre d’autres cités dans ces deux domaines des assistants au Parlement européen et des comptes de campagnes pourtant validés. Rien. Au contraire Médiapart a organisé une croisade de presse contre moi le jour même pour crime de lèse-majesté médiatique. Mediapart a tout justifié, tout validé. Médiapart a couvert de boue dans des spasmes de rage misogyne Sophia Chikirou. Edwy Plenel a tellement dépassé les bornes qu’il a dû lui-même retirer un de ses tweets graveleux. Médiapart a claironné que « les hommes politiques n’ont pas de vie privée ». Médiapart a diffusé des mensonges délibérés comme celui d’après lequel nous aurions été prévenus de longue date de ces perquisitions. Médiapart a fait tout ce qui lui était possible pour salir nos personnes, notre honneur, nos vies personnelles. Médiapart a été dans cette circonstance le chien de garde zélé des basses besognes de la Macronie.

      Mais voilà que l’arroseur est arrosé. Médiapart est pris à son tour dans les manipulations de coups tordus entre divers étages de la police, et de la justice. Cela sous couvert d’une plainte de Benalla à propos d’un supposé viol du secret de l’instruction concernant sa vie privée. L’une d’entre nous a pourtant déposé une plainte de même nature. Bien sûr, elle n’a été suivie d’aucun effet d’aucune sorte. Alors que se passe-t-il ?

      Au-delà de tous les effets de manche et postures héroïques de défenseurs de la liberté de la presse, la réalité crue est d’une autre nature et d’une autre gravité. Les médias, la police et la justice fonctionnent en circuit fermé depuis des années. Les uns achètent des informations à certains des autres qui ne devraient pas les vendre. Parfois, la tractation est gratuite quand se produit un cas qu’ils appellent le « donnant-donnant ». On se demande ce que chacun donne et contre quoi. La preuve de ce trafic impuni : jamais aucune plainte pour violation du secret de l’instruction n’aboutit. Jamais. Au sujet de nos perquisitions, Médiapart publia dès le lendemain des « informations » en copié-collé (tendancieux) des procès-verbaux sans que le Parquet n’émette la moindre protestation ni velléité de réaction. Jubilant, Fabrice Arfi tweeta : « (Révélations) Les premières découvertes des perquisitions Mélenchon. Et c’est embarrassant… ». Mais tout a changé depuis peu.

      Le démarrage de l’affaire Benalla a ouvert une guerre sans merci entre services de police, également entre eux et le palais de l’Elysée, et entre magistrats et médias qui servent de relais d’habitude aux fuites organisées. Tout le monde est en embuscade autour d’un palais présidentiel en état de siège multiple. Tout est en cause dorénavant dans un régime aux abois. Les deux procureurs et les trois policiers venus perquisitionner savaient parfaitement que les dirigeants de Médiapart, sans doute prévenus de longue date, ne permettraient pas la perquisition. En effet celle-ci n’avait pas l’aval d’un juge, au contraire de mon invasion matinale. Ils savaient qu’ils exciperaient du secret des sources. Ce privilège réservé aux seuls journalistes, s’il est parfaitement compréhensible et nécessaire dans une enquête menée par un média, change de nature quand il concerne les affaires de justice. En effet il devient alors la négation des droits de la défense à une instruction sans publicité et donc sans pression. Le secret des sources dans le délit de violation du secret de l’instruction est tout simplement la porte ouverte à tous les abus et manœuvres puisque personne ne peut se défendre, ni contredire les informations publiées, ni solliciter personne pour faire cesser le trafic marchand de l’information. Il devient un droit à faire des piloris médiatiques.

      Ceux qui sont venus chez Médiapart avaient donc une autre intention évidente : intimider les sources d’informations policières à l’œuvre dans l’affaire Benalla auprès de Médiapart et auprès des autres médias qui attendent leur tour de balançoire. Une guerre de grande ampleur a donc lieu en ce moment au sommet des hiérarchies élyséenne, policière et judiciaire. Médiapart aurait dû comprendre à temps ce que signifiait l’agression contre « La France insoumise », les inquisitions sous prétexte de dossiers bidonnés. Médiapart aurait dû se rendre compte que le pouvoir macroniste voulait seulement ouvrir un feuilleton judiciaire à rebondissements contre moi comme cela se pratique dans beaucoup de pays contre les leaders de ma mouvance. Il aurait dû penser politiquement la situation au lieu de s’abandonner au joie du « Schadenfreude », joie à propos du malheur des autres.

      Voici ce que je crois : encouragé par la complicité de Médiapart contre nous, conscient de l’énorme discrédit des médias dans la période, le pouvoir aux abois se croit dorénavant tout permis. Sa tendance autoritaire est désormais en action la bride sur le cou. Si discutables que soient les pratiques de Médiapart et de ses dirigeants, si détestables que soient les méthodes utilisées par ce média contre nous, il ne faut pas se mettre à leur niveau. Ne soyons pas comme Fabrice Arfi quand il pérorait à mon sujet « Depuis deux jours les fausses nouvelles volent en escadrille. La première d’entre elles consiste à dire par un habile syllogisme que les procureurs de la république n’étant pas indépendants en France, la perquisition visant un membre de l’opposition est la preuve d’une justice aux ordres de l’Elysée. CQFD. C’est pourtant bien plus compliqué que cela. Mais que valent la complexité et la nuance quand il s’agit de s’ériger en martyr ? »

      Le danger du moment demande au contraire de prendre la mesure de ce qui se passe bien au-delà de nos mauvais souvenirs. Devant l’exigence d’une justice impartiale et juste, face à l’exigence de la liberté de la presse, on ne règle pas de compte avec ses adversaires politiques. Il faut donc comprendre que le coup porté contre la rédaction de Médiapart en annonce d’autres contre d’autres rédactions. Les perquisitions politiques contre « La France insoumise » ouvraient la porte à celle de Médiapart. Ce qui est fait à Médiapart prépare d’autres mauvais coup de même nature contre d’autres médias ou d’autres formations politiques. Une telle pente est sans retour quand elle est prise. Le silence moutonnier des députés macronistes montre qu’ils sont prêts à tout avaliser. La Macronie est devenue dangereuse pour la liberté. En attestent la violence de la répression contre les manifestants, les pressions sur la justice pour le prononcé de peines très lourdes contre les gilets jaunes. En attestent la série de lois liberticides de Belloubet et Castaner. En attestent les délires du Président de la République sur le rôle de Poutine dans l’insurrection des gilets jaunes et son mépris de classe devenu incoercible. En atteste l’état de siège dans lequel vit notre pays sous la main de cette équipe au pouvoir « par effraction » selon l’expression de son propre chef. Mais que Médiapart n’oublie pas ses erreurs s’il veut être utile au moment qui commence. Nous, nous n’oublierons pas que nos principes doivent profiter aussi à nos adversaires, même les moins sympathiques. La République, comme la liberté, ne se divise pas au gré des moments.

    • Juan Branco :

      « J’ai grand peine pour Mediapart qui se trouve complu en une situation que leur propre veulerie, lors des perquisitions d’octobre, aura autorisé. Je refuse de rendre héroïques des personnes qui s’étaient effacées lorsque la liberté des autres était en danger.

      Je ne recevrai aucun des arguments rhétoriques, notamment en ce qui concerne la saisine des JLD dont on sait tous l’inanité, pour tenter de distinguer les situations. Il y a une tendance grave en un pouvoir que ce media a contribué à enfanter, et celle-ci est là depuis le début.

      Mediapart y a cédé par habitus sociologique, bien plus que du fait des liens qu’il entretient par ailleurs avec certains de ses principaux soutiens (Niel, dont il est incompréhensible que Mediapart n’ait pas racheté la participation) ou Jean-Pierre Mignard.

      Ils ont voulu voir en Macron un bourgeois gentilhomme, là où il présentait de graves dangers : parce qu’ils leur ressemblait. Leur lecture de l’un des mouvements politiques les plus dangereux de notre temps a contribué à le légitimer et le normaliser au sein de la sphère publique.

      Un tel saccage de mois et de mois d’enquête menés par @fabricearfi, @MartineOrange et tant d’autres, un tel saccage d’années de lutte d’@edwyplenel en faveur des idées contre lesquelles s’est fondée la macronie, est chose qui ne peut que blesser. Voilà où nous nous trouvons.

      Alors je répète, une énième fois : cessons de vouloir nous distinguer en courant comme des lapins aveuglés derrière chacune des manifestations de l’autoritarisme de ce pouvoir. Car alors celui-ci en s’effondrant, nous écrasera. Lisons. Débattons. Et enfin, pensons. »

  • Madame la garde des Sceaux, vous mentez | Le Club de Mediapart

    https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/050219/madame-la-garde-des-sceaux-vous-mentez

    La garde des Sceaux a menti devant l’Assemblée nationale, mardi 5 février. Questionnée par le député de La France insoumise Ugo Bernalicis sur la tentative de perquisition qui a eu lieu à Mediapart la veille, Nicole Belloubet a démenti toute « instrumentalisation de la justice » et a affirmé que Mediapart avait finalement, face à la pression médiatique, consenti à donner les enregistrements publiés.

    Voici ses propos :

    « Deux magistrats du parquet de Paris se sont rendus au journal Mediapart pour se faire remettre des enregistrements sonores de conversations qui seraient intervenues entre Messieurs Benalla et Crase. Les magistrats précisaient qu’ils agissaient dans le cadre non coercitif de l’enquête préliminaire et qu’ils ne pouvaient procéder à une remise sans l’assentiment du représentant légal de l’entreprise de presse. Mediapart a dans un premier temps refusé cette remise, mais comme la presse s’en est fait l’écho, depuis, les bandes sonores ont été remises à la justice, ce qui est une très bonne chose je crois pour que toute la vérité soit faite dans cette affaire. »

    #gouverner_par_le_mensonge

    Mentez, mentez, il en restera toujous quelque chose.

  • enquête ouverte par le parquet pour (notamment) atteinte à la vie privée de M.Benalla
    https://twitter.com/Mediapart/status/1092378594716856320

    URGENT. Deux procureurs, accompagnés de trois policiers, ont voulu perquisitionner ce matin, à 11h10, les locaux de Mediapart dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet pour (notamment) atteinte à la vie privée de M.Benalla suite à nos révélations de la semaine dernière.

    La vie privée de Benalla est importante. Le procureur n’a pas classé l’affaire sans suite. Y-a des fois, y-a des principes importants. La parité des conseils municipaux de l’opposition. Et la vie privée de Benalla.

  • Mise a jour 72 "#macronades", la dernier n’est pas piquée des hannetons, par Gérard Filoche

    72, toutes éloquentes :

    1 : « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. »
    2 : « Il y a dans cette société (Gad) une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »
    3 : « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler ».
    4 : « Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants »
    5 : « Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés »
    6 : « Je pense qu’il y a une politique de fainéants et il y a la politique des artisans. »
    7 : Tous ses conseillers présentent le même profil, jeune et diplômé : « J’assume. Les maréchaux d’Empire étaient jeunes et ce n’étaient pas des paysans »
    8 : « Certains au lieu de foutre le bordel feraient mieux d’aller regarder s’il peuvent pas avoir des postes »
    9 : « Les salariés français sont trop payés »
    10 : « Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord. »
    11 : « Le compte pénibilité ? « Je n’aime pas le terme donc je le supprimerais car il induit que le travail est une douleur »
    12 : « Vu la situation économique, ne plus payer les heures supplémentaires c’est une nécessité »
    13 : « Ceux qui défendent les emplois aidés sont ceux qui n’en voudraient pas pour eux »
    14 : « Je vais faire un CICE durable »
    15 : « La tranche d’impôt de Hollande à 75 % ? C’est Cuba sans le soleil »
    16 : « Je n’aime pas ce terme de modèle social. »
    17 : « Je suis pour une société sans statuts »
    18 « Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est désormais gratuit quand ils sont mineurs »
    19 : « Dans les motifs de rupture du contrat de travail, [la rupture conventionnelle] est aujourd’hui le premier »
    20 : « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »
    21 : « 35 h pour un jeune, ce n’est pas assez »
    22 : « Les jeunes générations veulent être entrepreneurs, pas fonctionnaires »
    23 : « Je dis aux jeunes : « ne cherchez plus un patron cherchez des clients »
    24 : « Les pauvres d’aujourd’hui sont souvent moins les retraités que les jeunes »
    25 : « Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus ».
    26 : « Je ne vais pas interdire Uber et les VTC, ce serait les renvoyer vendre de la drogue à Stains »
    27 : « Une start-up nation est une nation ou chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une ».
    28 : « Les britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher »
    29 : « Le libéralisme est une valeur de gauche »
    30 : « Je ne céderais rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes, ni aux égoïstes, ni aux pessimistes » qui se dressent contre les ordonnances anti travail.
    31 : « Dans les gares, vous croisez des gens qui réussissent et d’autres qui ne sont rien »
    32 : « J’ai été élu par des gens qui ne m’ont pas choisi »
    33. : « Être élu est un cursus d’un ancien temps. »
    34 : « La démocratie ne se fait pas dans la rue »
    35 : « Etre populaire ne m’intéresse pas, mon pays doit avant tout être réformé car nous avons 10 % de chômage ».
    36 : Les fainéants sont « ceux qui n’ont pas fait les réformes pendant 15 ans pas les Français »
    37 : « La France n’est pas un pays qui se reforme parce qu’on se cabre, on résiste, on contourne, nous sommes ainsi faits ».
    38 : « Tu sais, quand tu es président de la République, ce n’est pas le moment où tu gagnes le plus d’argent »
    39 : « Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort.
    40 : « Les révolutionnaires sont souvent des ratés du suffrage universel"
    41 : « La gauche classique est une étoile morte. L’idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu’il est »
    42 : « C’est une erreur de penser que le programme est le cœur d’une campagne électorale » « La politique c’est mystique »
    43 : « Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d’extrême-droite. »
    44 : Il qualifie ceux qui, au sein du PS, s’opposent à sa 1° loi (308 articles dont le travail le dimanche, de nuit, ou la privatisation du don du sang) de « foyer infectieux » ou de « fainéants ».
    45 : « Chaque candidat qui sera investi signera, avec moi, le contrat avec la Nation. Il s’engage à voter à mes côtés les grands projets, à soutenir notre projet. » « Pas de frondeurs »
    46 : « Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien. »
    47 : « Il n’y a pas de culture française mais des cultures »
    48 : « Le kwassa kwassa pêche peu, il amène du comorien »
    49 : « La passion triste de la France, c’est la jalousie ». (à propos de ceux qui veulent imposer l’ISF)
    50 : « Je crois à la cordée, il y a des hommes et des femmes qui réussissent parce qu’ils ont des talents, je veux qu’on les célèbre [...] Si l’on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée c’est toute la cordée qui dégringole"
    51 : « Je ne sais pas ce que c’est une politique pour les riches »
    52 : « Versailles, c’est là où la République s’était retranchée quand elle était menacée ».
    53 : « Les Français sont bien des gaulois, réfractaires aux réformes » « Le français s’est émancipé de son lien avec la nation française »
    54 : « « Ça n’aurait aucun sens que deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s’échangent un rapport »
    55 : « Les Bretons sont un peu comme la Mafia en France »
    56 : « Cette séquence remaniement n’intéresse personne à part les journalistes politiques qui n’ont rien d’autre à faire »
    57 : « Présentez-moi la femme qui, en étant parfaitement éduquée, a décidé d’avoir 7, 8 ou 9 enfants. »
    58 : « Le maréchal Pétain a été pendant la Première guerre mondiale aussi un grand soldat » « Il est légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit l’armée à la victoire, comme chaque année."
    59 : « Le carburant, c’est pas bibi »
    60 « Je n’ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants » (tu m’étonnes)
    61 : « Je traverse la rue, et je vous trouve un travail »
    62 « On met un pognon de dingues dans les minimas sociaux et les gens sont quand même pauvres »
    63 : " Nous sommes de vrais populistes, nous sommes avec le peuple"
    64 : "Le capitalisme ultra libéral et financier va vers sa fin"
    65 : « Beaucoup trop de français pensent qu’on obtenir quelque chose sans effort »
    66 : "Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent"
    67 : « Penser une amélioration par le rétablissement de l’ISF "c’est de la pipe"
    68 : ""Si un jour tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même"
    69 : " Si je ne pensais qu’à moi-même, je n’aurais pas été candidat pour être président"
    70 : « Certains ont plus intérêt à travailler quatre à six mois, se remettre au chômage et trouver des combines à côté »
    71 : « J’ai beaucoup appris de ces vingt mois. Ça m’a scarifié... ».
    72 : sur les plateaux télé, « Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre. »

  • Crise des « gilets jaunes », frein ou accélérateur pour les réformes ?
    https://www.latribune.fr/economie/france/crise-des-gilets-jaunes-frein-ou-accelerateur-pour-les-reformes-800849.htm

    ANALYSE. Fortement contesté par les «  gilets jaunes  », très impopulaire, Emmanuel Macron a sorti son carnet de chèques pour tenter de stopper le mouvement et la violence qui l’accompagne. Les mesures annoncées lundi répondent en partie à ces objectifs, au prix d’un creusement du déficit public. Suffisant pour calmer la colère ? Et surtout, pour reprendre les réformes ?
    […]
    Car paradoxalement, non seulement le cap fixé au début du quinquennat n’est pas remis en cause, mais les réformes vont être poursuivies, affirme Emmanuel Macron, même si leur calendrier pourrait être modifié, notamment celles de l’assurance-chômage et des retraites.

    Est-ce trop tard pour Emmanuel Macron ? Sa popularité mesurée par les sondages a chuté sous les 20 %, mais aucun adversaire politique ne profite de cette crise. Depuis l’affaire Benalla, le président apparaissait sur la défensive, agissant à contretemps, incapable de renouer le dialogue avec son opinion publique. La phase euphorique de la campagne et du début du quinquennat s’est fracassée sur la réalité. De nombreuses erreurs ont été commises, dues en large partie à l’inexpérience de l’exercice du pouvoir de l’ancien banquier d’affaires et à la jeunesse d’un parti, la République en marche. Finalement, la crise des «  gilets jaunes  » est le véritable baptême du feu du président, et il pourrait bien en ressortir renforcé.

    L’analyse (chapeau et conclusion de l’article) d’un fan…