Telegram : Moscou serre la vis sur le Web, par Benjamin Quénelle
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Telegram : Moscou serre la vis sur le Web, par Benjamin Quénelle
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Bienvenue au 21e siècle, où les élites déploient des armes financières...
▻http://www.express.be/business/fr/economy/bienvenue-au-21e-siecle-ou-les-elites-deploient-des-armes-financires-de-destruction-massive-alors-que-le-sang-coule-dans-les-rues/205563.htm
près les attentats du 11 Septembre 2001, les Etats-Unis ont fondé une division spéciale, nommée « Terrorism and Financial Intelligence », dans le but de déployer des armes financières contre des adversaires étrangers avec un coût limité pour les puissances amies.
Dans les jours qui ont suivi l’annexion russe de la Crimée, on doutait encre du sérieux des sanctions occidentales à l’encontre de la Russie, mais il apparait de plus en plus que leur effet est bien réel, et que les mesures ont un impact négatif significatif sur l’économie russe. C’est ce qu’a récemment indiqué le journaliste français Benjamin Quenelle, spécialiste de la Russie pour le journal Les Echos.
Selon le Wall Street Journal :
Selon le sous-secrétaire du Trésor David Cohen, au cours des 10 dernières années, les Etats-Unis ont développé une nouvelle méthode visant à nuire aux adversaires étrangers du pays au travers des marchés financiers. Cela se fait principalement par le dumping des actions non américaines et l’achat d’actions américaines, mais aussi par la totale mise à l’écart des banques étrangères qui gèrent les flux financiers des pays ou des instances qui parrainent le terrorisme. Une entité inconnue au sein du ministère américain des Finances, sorte de groupe d’« architectes des sanctions », gère cet « arsenal » et semble jouer un rôle important dans la politique étrangère américaine.....
#États-Unis
#Russie
#Crimée
#service_secret
#Terrorism_and_Financial_Intelligence
#finance
#bourse
#banque
La campagne de #Russie de #Bonduelle
▻http://farmlandgrab.org/post/view/22510
Pour archive
Entre le Caucase et la mer Noire, le groupe familial français cultive l’équivalent de la surface de Paris. Il y est devenu le numéro 1 des conserves de légumes, faisant de la Russie son premier débouché. Benjamin Quénelle, notre correspondant en Russie, a accompagné Christophe et Benoît Bonduelle lors de la dernière récolte.
Pour tes archives (et par curiosité personnelle : je refais le trajet bientôt et, lors du retour entre Caspienne et Mer Noire le sol a toujours été très visible et notamment le parcellaire)
Bonduelle s’offre un kolkhoze - L’EXPRESS (27/09/04)
▻http://www.lexpress.fr/actualite/economie/bonduelle-s-offre-un-kolkhoze_488504.html
C’est une terre lourde et noire. Du genre à coller sous les chaussures. Mais c’est grâce à ce tchernoziom que la région de #Krasnodar, à 1 500 kilomètres au sud de Moscou, est devenue le grenier de la Russie. « Avec 3% des terres cultivées, nous assurons 10% de la production céréalière du pays », se félicite Sergueï Chtchpkin, directeur du département agricole de la région. Riz, blé ou légumes, tout pousse dans cette terre noire très fertile, coincée entre la mer Noire et les premiers renforts du Caucase. En particulier le maïs doux et les petits pois, comme l’a découvert le groupe Bonduelle, qui vient d’y implanter sa première usine russe de conserves.
Bonduelle craque pour le Kouban (2/07/10)
▻http://www.lefigaro.fr/publiredactionnel/2010/06/15/06006-20100615ARTWWW00541-bonduelle-craque-pour-le-kouban.php
Toute la matière première est produite ici, à Dinsk, sur 6 000 hectares d’espaces loués. Les 50 agronomes travaillant sous les ordres de Jean-Michel Besse gèrent 3 300 hectares de terrains, de la préparation des sols aux semailles jusqu’à la récolte. L’ensemencement se fait en plusieurs étapes pour que l’usine soit pourvue en matière première durant toute la saison.
L’usine de #Novotitarovsk compte deux chaînes de fabrication des conserves. Tout est automatisé, au détail près : l’acheminement de la matière première, la séparation des épis de maïs et des cosses de pois, le battage du grain. Les machines remplissent les boîtes de légumes, les stérilisent, forment les palettes. Les principaux équipements technologiques sont fournis par la firme GERICO. Le contrôle de qualité est mené par le laboratoire central de l’usine, tout le processus est surveillé de près, du choix des semences au produit fini. En 24 heures, tournant à plein, la conserverie traite 200 000 tonnes de marchandise.
Bonduelle achète une usine près de Krasnodar | La Russie d’Aujourd’hui (7/02/12)
▻http://larussiedaujourdhui.fr/articles/2012/02/07/bonduelle_achete_une_usine_pres_de_krasnodar_14191.html
Leader en conserves de légumes en Russie et dans les pays d’Europe centrale et orientale, le groupe Bonduelle originaire de Villeneuve-d’Ascq (Nord) vient de boucler les négociations engagées avec la coopérative bretonne Cecab, connue pour les marques d’Aucy et Globus, afin de racheter son usine russe et 6000 hectares de terres à Timachevsk, dans le territoire de Krasnodar.
Bizarrement, les sites ne sont pas représentés dans la carte d’implantation du groupe Bonduelle sur le site ▻http://www.bonduelle.com/fr/le-groupe/presence-internationale.html
mais sont bien dans le rapport boursier d’octobre 2012 ▻http://www.bonduelle.com/download/bonduelle-ddr2011-12.pdf (ils constituent 2 des 3 sites de la filiale à 100% Bonduelle Développement)
Et pour finir, un petit essai sur gg:maps dont je découvre la nouvelle interface
▻https://mapsengine.google.com/map/edit?mid=zVvyADjUR14g.kS4C1sp-_qcw
Je n’ai pas de compte google @simplicissimus :(
et j’espère ne pas être la seule à le refuser.
Ben alors, ils racontent des salades chez Gg (ou je n’ai pas tout compris). Voici l’option de partage que j’ai retenue :
Désolé !
En mode satellite c’est impressionnant, il y a un village avec des jardins potagers mais tout autour ce n’est qu’une multitude ordonnée de rectangles d’au minimum 1km de long, chacun plus grand que cette petite ville.
Du même auteur que l’article original, mais pour Les Échos, ce compte-rendu du salon de l’agriculture de Krasnodar en juin 2013.
A Krasnodar, les promesses de l’agriculture russe
▻http://www.lesechos.fr/07/06/2013/LesEchos/21452-055-ECH_a-krasnodar--les-promesses-de-l-agriculture-russe.htm
Elena Artioushenko parle en femme d’affaires, énumérant les résultats de son exploitation : plus de 12 millions d’euros de bénéfice, 140.000 tonnes de blé, des rendements de 6,5 tonnes par hectare, des coûts de production de 1.000 dollars par hectare, des revenus pouvant aller jusqu’à 500 dollars par hectare... De bons chiffres remontant à la belle année 2011, fortes chaleurs et mauvaises récoltes ayant miné ceux de l’année passée.
L’exploitation d’Elena Artioushenko compte 84.000 hectares. A Moscou, au siège du propriétaire de ce holding agricole, le célèbre oligarque Oleg Deripaska, l’ambition est clairement affichée : d’ici à 2016, il s’agit de passer à 300.000 hectares, avec des extensions dans le sud, mais aussi en Sibérie pour fournir les marchés asiatiques. « La Russie est, avec l’Afrique, la seule région au monde où il y a encore des terres à acheter », insiste Andreï Oleinik, le directeur de cette filiale de Deripaska, qui, comme d’autres milliardaires, s’est mis à investir dans l’agriculture.
Illustration des Échos
▻http://images.lesechos.fr//archives/2013/LesEchos/ECH21452055_1.jpg
Illustration de Farmland Grab (apparemment, sur place — pas d’autres occurrences)