person:benoît biteau

  • La ferme Identi’Terre va accueillir son 11ème contrôle PAC en 9 ans...
    https://www.change.org/p/soutenons-le-paysan-beno%C3%AEtbiteau-et-demandons-le-r%C3%A8glement-des-pri

    Alors que sa Ferme Val de Seudre Identi’Terre en Charente-Maritime est un modèle en matière d’agriculture durable et biologique, d’applications agronomiques, d’agroforesterie, de circuits courts et de conservation de races locales - elle a reçu le Trophée National de l’Agriculture Durable en 2009 - les services de l’État refusent de lui verser 5 années d’aides à l’agriculture biologique dont il a cruellement besoin pour pérenniser et développer ses pratiques vertueuses, responsables, citoyennes et créatrices d’emplois.

    Pendant que les maïsiculteurs continuent de percevoir leurs importantes aides jusqu’au dernier centime et avant le 31 décembre de chaque année... et que les huîtres de Marennes Oléron, moules, coquilles Saint Jacques, autres coquillages et poissons continuent d’agoniser dans la mer souillée par ces irresponsables assistés des aides publiques aux pratiques destructrices des écosystèmes et de la ressource en eau, on refuse à Benoît Biteau ses aides au soutien à l’agriculture biologique au motif qu’il........... n’irrigue plus !

    http://www.val-de-seudre-identi-terre.com
    #agriculture_bio #PAC

  • Focus sur l’agroforesterie
    http://libre-a-toi.org/en/content/rencontres/32

    https://libre-a-toi.org/images/thumbnails/cms-thumb-000000149.JPG

    Cet été, les #libratoi ont parcouru les éco-festivals ! À la fête des terriens, Alexandre à moissonné et mis en botte de nombreuses interviews dont celle de Benoît Biteau. Qaunt à Julia, elle est partie à la rencontre d’Alain Canet et vous offre un beau sujet avec cet autre acteur de l’agroforesterie. Retrouvez-les tous les deux en programmation sur La Voix du LAT !

    #Rencontres

  • Terres agricoles : comment des speculateurs contournent la loi
    http://farmlandgrab.org/post/view/25126-terres-agricoles-comment-des-speculateurs-contournent-la-loi

    « Plus personne ne peut acheter ici. Le propriétaire rachète tout ce qui est à la vente », peste un agriculteur. Qui se demande : « Quand il n’y aura plus qu’un homme sur un tracteur pour 500 hectares, il n’y aura plus personne dans les boulangeries, les écoles. Ce sera la mort totale de nos campagnes. »

    Sur le sujet, l’omertà est de mise, l’anonymat : la règle. Cap sur Bioussac, Condac, le Nord-Charente et le Sud-Vienne. Là, c’est un groupe financier irlandais qui met la main sur les terres. « Ils font cultiver les terres par un entrepreneur agricole. Il passe une fois de temps en temps avec un tracteur de 300 chevaux et c’est tout », râle un élu, impuissant.

    Pour mettre la main sur ces #terres sans passer par la case Safer, ces groupes ou très gros céréaliers incitent les vendeurs à créer une société. Le foncier est ensuite apporté au capital de la société. « Et les groupes rachètent des parts sociales, qui ne sont pas soumises au droit de préemption de la Safer. » Il y a un simple devoir d’information : « Et on se rend compte que 50% du marché se font hors Safer », regrette Benoît Biteau.

    Pour les investisseurs, l’intérêt est sonnant et trébuchant et le retour sur investissement rapide. Pour schématiser : les récoltes paient les charges courantes. L’évolution du prix du #foncier_agricole, de 3 à 4% par an, assure une bonne rentabilité à long terme. Et les hectares achetés permettent de récolter les aides de la politique agricole commune, indexées sur la surface des exploitations.

    #spéculation #désertification_des_campagnes

  • Agriculteur, il préserve l’eau… et perd ses subventions ! - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Benoit-Biteau-desirrigation,58696.html

    Quel est le point commun entre un viticulteur qui refuse de traiter ses vignes et un maraîcher qui arrête d’irriguer ? Un passage par la case tribunal. Le premier, Emmanuel Giboulot, s’est retrouvé en infraction pour avoir refusé l’usage préventif de pesticides. Le second, Benoît Biteau, exploitant d’une ferme bio et ecocitoyenne à Sablonceaux (Charente-Maritime), a décidé d’attaquer en justice après s’être vu privé de subventions versées dans le cadre de la politique agricole commune (PAC). Sans raisons apparentes, sa démarche de désirrigation, pourtant exemplaire en matière de préservation des ressources, ne serait pas compatible avec les aides européennes à l’agriculture bio. Cet imbroglio administratif a privé son exploitation – la ferme Val de Seudre – en polyactivité et vente directe de quelque 45 000 euros ces cinq dernières années. Stupéfait par la contradiction entre cette sanction financière et la promotion de l’agroécologie dans les discours politiques, l’exploitant – généticien de formation, conservateur du patrimoine naturel… et vice-président du conseil régional de Poitou-Charentes sous l’étiquette du Parti radical de gauche – a décidé de saisir la justice. Las, ses protestations, appuyées par une pétition qui a recueilli plus de 33 000 signatures, n’ont rien changé. Le 12 février, le tribunal administratif de Poitiers (Vienne) a rejeté sa demande. Le dossier est symptomatique. Au delà du cas particulier, il montre que la PAC et les agriculteurs en transition ne regardent pas dans la même direction. Témoignage.

    #eau #pac #administration_du_désastre

  • Sivens : lettre ouverte à Thierry Carcenac, par Benoit Biteau (*)
    http://www.eauxglacees.com/Sivens-lettre-ouverte-a-Thierry

    A la veille de la réunion organisée par Ségolène Royal au ministère de l’Ecologie le mardi 4 novembre, autour du projet, contesté, du barrage de Sivens, et d’une soixantaine de projets similaires dans le bassin Adour Garonne, Benoit Biteau, paysan bio et Vice-président du Conseil régional Poitou Charentes, praticien et défenseur éminent d’une agriculture durable, interpelle Thierry Carcenac, président du Conseil régional du Tarn, maître d’ouvrage du projet de barrage de Sivens, qui a annoncé le vendredi (...)

    • Monsieur Thierry Carcenac, vous êtes à la fois pathétique et consternant !

      Consternant, en tant que maître d’oeuvre pour la réalisation du barrage de Sivens, sur le fond de ce dossier.

      Comment peut-on porter un projet public, mobilisant 100% de crédits publics sans se poser les bonnes questions, dès le départ ?

      Le projet de barrage vient du fait que le Tescou subit, depuis 30 ans, des étiages sévères.

      Monsieur Carcenac, vous êtes-vous interrogé sur les causes de ces étiages sévères et quelles évolutions de pratiques pourraient en être à l’origine ? Visiblement non, car vous auriez rapidement pu faire le lien entre ces étiages sévères et le développement important des surfaces en maïs hybride sur le bassin versant du Tescou.

      Le Conseil Général du Tarn devait-il donc, face à cette situation, avec 100 % d’argent public, accepter de réaliser, dans une fuite en avant, un équipement qui ne vient qu’en soutien de ces pratiques agricoles peu respectueuses de la ressource en eau, tant sur le plan quantitatif que qualitatif d’ailleurs, ou explorer, avec cette même enveloppe, de 8,5 millions d’euros, des alternatives à ce modèle agricole qui touche le fond ? La réponse ne peut que trouver ses fondements dans le bon sens paysan !

      Monsieur Carcenac, vous invoquez le nécessaire soutien à ce projet au motif que cette agriculture est plus « rentable » grâce à l’irrigation.

      Mais comment expliquer alors, que ces maïsiculteurs, grands bénéficiaires des aides publiques de la PAC (Politique Agricole Commune), expliquant d’ailleurs la majeure partie de la rentabilité de cette culture, ne puissent pas, au nom de cette rentabilité, financer eux-mêmes, un tel projet ?

      Faisons, maintenant un peu de mathématiques.

      Monsieur Carcenac. Vous expliquez que les exploitations moyennes concernées, pourraient irriguer environ 40 hectares chacune grâce au 1,5 millions de mètres cubes stockés dans le barrage de Sivens.

      Contrairement à ce que vous dites, la grande majorité des surfaces qui seraient irriguées grâce ce projet (cf : enquête publique) sont des surfaces en maïs ! Pour irriguer 1 hectare de maïs hydride, il est nécessaire de mobiliser, en moyenne 2 000 m3 d’eau. Ce barrage permettrait donc l’irrigation d’environ 800 hectares de ce maïs. Pour une moyenne de 40 hectares par exploitation, le projet ne peut donc que concerner environ 20 exploitations !

      Ce qui signifie qu’un projet de 8,5 millions d’euros, d’argent public, pour stocker de l’eau, ne va bénéficier qu’à 20 exploitations agricoles, parmi celles d’ailleurs les mieux dotées en aides publiques de la PAC ! Belle logique vertueuse ! En gros, sans trop caricaturer, 20 exploitations agricoles, parmi les mieux dotées d’aides publiques de la PAC, vont se voir attribuer une nouvelle aide publique indirecte d’un peu plus de 400 000 euros chacune ! 400 000 euros qu’elles ne peuvent pas financer seules et qui pourtant vont servir à irriguer une plante, parait-il très rentable, à laquelle elles ne peuvent donc renoncer, et qui justifie donc la réalisation de ce barrage.

      Qui parlait de bon sens paysan ?

      #les_points_sur_les_i #agriculture #climat #eau #gpii

  • Lettre ouverte à Thierry Carcenac, par Benoit Biteau
    http://www.eauxglacees.com/Lettre-ouverte-a-Thierry-Carcenac

    A la veille de la réunion organisée par Ségolène Royal au ministère de l’Ecologie le mardi 4 novembre, autour du projet, contesté, du barrage de Sivens, et d’une soixantaine de projets similaires dans le bassin Adour Garonne, Benoit Biteau, paysan bio et Vice-président du Conseil régional Poitou Charentes, praticien et défenseur éminent d’une agriculture durable, interpelle Thierry Carcenac, président du Conseil régional du Tarn, maître d’ouvrage du projet de barrage de Sivens, qui a annoncé le vendredi (...)

  • Lettre ouverte à Stéphane le Foll
    http://blogs.mediapart.fr/blog/c-morel-darleux/230914/lettre-ouverte-stephane-le-foll

    Monsieur le Foll, vous affirmez qu’au #Testet le projet de barrage n’est pas destiné à l’irrigation pour le maïs ? Benoît Biteau, administrateur et membre du bureau de l’Agence de l’eau Adour Garonne m’assure pourtant du contraire. Les crédits de l’Agence de l’eau (50%) et de l’Union européenne (30%) accordés sur ce projet ne le sont que parce qu’il s’agit d’un projet de stockage à vocation agricole. Or la vocation agricole locale, c’est bien la production de maïs. Cet élément est d’ailleurs confirmé par l’enquête publique qui met en avant le besoin de barrage au motif de l’économie que représente localement la #maïsiculture.

    Monsieur Le Foll, vous ne pouvez pas répéter « #agro-écologie, agro-écologie ! » sur tous les tons et continuer à encourager la culture de ces maïs hybrides extrêmement gourmands en #eau, en #nitrates et en #pesticides. Ce sont ces cultures et leurs besoins énormes en irrigation qui sont à l’origine de l’étiage du Tescou, c’est-à-dire la raison même pour laquelle il faudrait aujourd’hui faire ce barrage. Donc au lieu d’agir sur la cause on l’alimente ? Quel type de politique est-ce là ?