person:bernard cazeneuve

  • Arrestation fortuite d’un homme soupçonné de préparer un attentat contre une église - Toute l’actualité de la Martinique sur Internet - FranceAntilles.fr
    http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/france/arrestation-fortuite-d-un-homme-soupconne-de-preparer-un-a

    Selon le procureur de Paris, François Molins, le suspect, qui avait chez lui des documents sur les « organisations terroristes Al-Qaïda et Etat islamique », a évoqué les « modalités de commission d’un attentat » avec une personne « pouvant se trouver en Syrie ». Cette dernière lui a demandé « explicitement de cibler particulièrement une église ».

    Dans le véhicule et au domicile du suspect la police a découvert un « arsenal composé notamment de plusieurs armes de guerre, d’armes de poing, de munitions, de gilets pare-balle » , a ajouté Bernard Cazeneuve.

    Et aussi :

    Attentat déjoué à Paris : ce que l’on sait sur le suspect
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/04/22/ce-que-l-on-sait-sur-le-projet-d-attentat-dejoue-a-paris_4620774_3224.html

    Les services de renseignement connaissaient néanmoins le jeune homme depuis qu’il avait manifesté son désir de rejoindre la Syrie en 2014, a indiqué le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Selon les informations du Monde, il avait disparu une semaine en Turquie en février 2015. Cependant, rien ne permettaient de « justifier l’ouverture d’une information judiciaire », a précisé Bernard Cazeneuve, mercredi matin. Il faisait l’objet d’une fiche de sûreté de l’Etat, qui implique une surveillance policière « sans attirer l’attention » .

    Y-a-t-il quelqu’un pour demander s’il ne faudrait pas placer des boîtes noires chez les vendeurs d’armes de guerre, pour faire en sorte que les personnes faisant l’objet d’une surveillance policière ne puissent pas se procurer de telles armes ?

    • Mais on y est déjà. Les fichiers sont partout. Les procédures extra-judiciaires sont déjà appliquées, c’est ce que le préambule au projet de loi indique et justifie. Et pourtant, un gars qui fait l’objet d’une surveillance parvient à tomber en possession d’armes de guerre et à discuter avec des gens qui lui disent de faire des attentats.

      Comment, suite à autant de démonstration que la surveillance ne fonctionne pas, on fait pour ne pas avoir plus d’attentats ? On conclue que notre police est inefficace ? Ou on conclue que c’est volontairement que la surveillance s’est montrée inefficace ?

      Pour l’évènement précédent, on avait quasiment exactement le même souci : surveillance policière sur les responsables, et incapacité à détecter qu’ils étaient en possession d’armes de guerre et en plein préparatif d’un coup.

      A force de « surveiller » tout le monde, on ne surveille plus personne. C’est aussi une des conclusions possibles.

      Ou plutôt on ne surveille/condamne plus que les plus visibles, ceux de Tarnac ou des Zad...

  • #PJLRenseignement ~ Assemblée nationale ~ Deuxième séance du mercredi 15 avril 2015
    http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2014-2015/20150217.asp

    M. Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur. Je veux remercier l’ensemble des intervenants, quelle que soit leur position. J’essaierai de leur apporter des éléments de réponse pour ce qui concerne le ministère dont j’ai la responsabilité, en complément de ce que vient de dire excellemment le ministre de la défense.

    Pour commencer, il y a, dans le débat public, une bonne part d’hypocrisie. Les opérateurs internet détiennent nos données personnelles et je suis convaincu que nombre d’entre eux utilisent des techniques extraordinairement intrusives à l’égard de nos propres existences. Ainsi, M. Facebook vous demande si vous êtes prêt à être ami avec des tas de personnes dont vous ne lui avez jamais indiqué que vous les connaissiez. J’aimerais savoir comment M. Facebook parvient à le savoir !

    Vous pouvez secouer la tête, madame Attard, forte de votre compétence et de votre assurance, mais les responsables de l’entreprise m’ont bien dit, lorsque je me suis rendu dans la Silicon Valley, qu’ils utilisaient ces techniques. Ils seront à Paris le 20 avril, car nous entretenons une relation de confiance dans le but de bâtir ensemble une politique intelligente de prévention du terrorisme.

    Bref, les opérateurs ont accès à nos données personnelles, et nul ne sait dans cet hémicycle ce qu’ils en font. Mais cela n’indigne personne. Cela ne pose aucun problème lorsqu’il s’agit de grands trusts internationaux, dont je m’empresse de dire que certains ont délocalisé leurs bases fiscales, puissants et suffisamment organisés pour parvenir à convaincre des parlementaires d’intervenir sur un certain nombre de sujets – qu’ils alimentent d’ailleurs de leurs connaissances techniques, en leur expliquant qu’il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Mais lorsqu’un État se propose de prévenir le terrorisme sur internet, il est nécessairement suspect de poursuivre des objectifs indignes ! Eh bien moi, je n’adhère pas à cela. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe SRC et du groupe UMP.)

    M. Sébastien Denaja. Très bien !

    M. Bernard Cazeneuve, ministre. Il y a, dans cette présentation des choses, une forme de soumission, à tout le moins de faiblesse, à l’égard des grands groupes que pour ma part je n’accepte pas. Je suis républicain et j’estime que lorsqu’un État se propose de mobiliser des moyens pour lutter contre le terrorisme, il n’a pas à être suspecté, surtout par les mêmes qui considèrent qu’il est tout à fait normal et logique que ces groupes utilisent nos données personnelles sans aucun contrôle – un contrôle que, d’ailleurs, personne ne réclame. Je n’ai pas la même approche.

    Il est un autre point sur lequel je voudrais insister : on ne peut répéter à l’envi des choses fausses, ni considérer, madame Attard, que sous prétexte que c’est écrit dans le journal, c’est vrai. J’ai appris à l’école à ne pas croire ce qu’il y a dans les journaux ou dans les livres, à exercer mon esprit critique et user de ma libre conscience plutôt que de gober béatement et benoîtement ce que dit la #presse. Moi, ce qu’il y a dans les articles de presse, par principe je ne le crois pas. Je suis un esprit libre et indépendant et j’entends le demeurer. Bref, c’était peut-être dans L’Obs, ou dans le Petit Bessin illustré, mais par nature, et par essence, je n’y crois pas.

    Enfin, monsieur Tardy, vous répétez sans cesse qu’il y aura une surveillance de masse, que nous allons entrer dans les données et dans les conversations, que ce sera Big Brother. Eh bien moi, je vais créer un hashtag : #NiBigNiBrother ! Je suis tout à fait légitime à le faire et je vais vous dire pourquoi.

    Nous avons expliqué le fonctionnement des deux techniques que vous mettez en cause et leur finalité.

    Mme Laure de La Raudière. Ce n’est pas vrai !

    M. Bernard Cazeneuve, ministre. Si. Et vous, monsieur Tardy, vous niez de la tête avant même que l’on vous réponde. Vous prenez la parole pour expliquer que le sujet est suffisamment technique pour justifier d’une réponse du Gouvernement, et quand on vous la donne, avec précision et sincérité, vous regardez tout cela avec un incommensurable mépris. Ce comportement est injustifiable !

    @bb #doute #médias #conspirationnisme

  • 400 migrants seraient morts, les ONG exigent une opération de #sauvetage en #Méditerranée

    Après l’annonce d’un des naufrages les plus meurtriers de ces dernières années en Méditerranée, Bernard Cazeneuve a indiqué vouloir mettre en place des processus d’asile accélérés « à partir des pays de provenance ». Une proposition qui vise à limiter les départs en amont.

    http://www.mediapart.fr/journal/international/150415/400-migrants-seraient-morts-les-ong-exigent-une-operation-de-sauvetage-en-
    #naufrage #mourir_en_mer #Forteresse_Europe #asile #migration #réfugiés

  • Loi sur le renseignement : les bugs du big data, par Grégoire Chamayou
    http://www.liberation.fr/societe/2015/04/14/loi-sur-le-renseignement-les-bugs-du-big-data_1241075

    Contre les attentats de demain, croire que les scénarios de ceux d’hier seront utiles, c’est comme « chercher une aiguille dans une botte de foin alors que la couleur et la forme de l’aiguille ne cessent de changer ».

    « Les groupes ou les individus engagés dans des opérations terroristes ont des comportements numériques caractéristiques » : c’est ainsi que Bernard Cazeneuve justifie son projet de « boîtes noires » chargées de passer à la moulinette les moindres de nos pérégrinations numériques. L’argument du ministre n’est qu’un vulgaire copié-collé d’un discours élaboré il y a près de quinze ans par l’administration Bush, et largement réfuté depuis. Que cette thèse puisse jouir de la moindre crédibilité à l’Assemblée nationale, qui examine, cette semaine, le projet de loi sur le renseignement, trahit l’ignorance des députés en la matière. Ils devraient pourtant avoir la puce à l’oreille : même le très centriste New York Times leur conseille, dans un éditorial solennel, de ne pas tomber dans les mêmes ornières.

    #PJLRenseignement

    L’édito en question : http://seenthis.net/messages/357068

  • #GISTI - Jean-Pierre Alaux : #Calais vaut bien quelques requiem

    http://www.gisti.org/spip.php?article4903

    Étranges printemps et été calaisiens du ministre de l’intérieur. Nommé depuis quelques semaines dans cette fonction, M. Bernard Cazeneuve ordonne l’expulsion de plusieurs squats du centre-ville de Calais, le 28 mai 2014. Il sait que nombre des personnes résidentes sont atteintes par la gale. Mais aucune considération humanitaire ne le retient. Souhaitant manifestement montrer sa fermeté, il néglige les protestations associatives [1] comme il avait ignoré leurs appels antérieurs à des soins.

    Il va récidiver le 2 juillet dans la zone portuaire où les personnes exilées, chassées de leurs squats un peu plus d’un mois auparavant, se sont aussitôt regroupées aux abords du site de distribution alimentaire. Avec l’appui d’organisations militantes et humanitaires, elles avaient installé là un nouveau camp, qui avait un caractère protestataire. L’opération policière permet 540 interpellations, dont 121 mineurs. Environ 200 personnes font l’objet de mesures d’éloignement avant d’être dispersées dans différents centres de rétention de l’Hexagone afin de les priver de la proximité de leurs soutiens. Tout comme les suites judiciaires de l’évacuation médiatisée de la « jungle des Pachtounes » en septembre 2009 par M. Besson [2], celles-là tourneront à la bérézina [3]. Certains tribunaux constatent que l’administration n’a pas informé les personnes interpellées de leurs droits. D’autres découvrent que les procès-verbaux d’audition par la police sont identiques et donc stéréotypés. Quant au tribunal administratif de Melun, il constate que, bien qu’il ait pris des dizaines de mesures d’éloignement (expulsions dans les pays d’origine), le préfet du Pas-de-Calais n’a rien fait pour les exécuter. De ce fait, les juges estiment qu’il s’agit là d’un stratagème en réalité destiné à vider un squat, ce qui constitue un « détournement de pouvoir ». Le 19 février 2015, le tribunal annule ainsi d’un coup 44 obligations à quitter le territoire français (OQTF) [4].

  • #Calais vaut bien quelques requiem

    Étranges printemps et été calaisiens du ministre de l’intérieur. Nommé depuis quelques semaines dans cette fonction, M. Bernard Cazeneuve ordonne l’expulsion de plusieurs squats du centre-ville de Calais, le 28 mai 2014. Il sait que nombre des personnes résidentes sont atteintes par la gale. Mais aucune considération humanitaire ne le retient. Souhaitant manifestement montrer sa fermeté, il néglige les protestations associatives [1] comme il avait ignoré leurs appels antérieurs à des soins.

    http://www.gisti.org/spip.php?article4903
    #migration #asile #réfugiés #jungle #France #cartographie #visualisation

  • « Charlie Hebdo » : comment la DGSI a masqué ses lacunes
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/04/03/charlie-hebdo-quand-la-dgsi-reecrit-l-histoire_4609126_1653578.html

    La scène se déroule au lendemain de la tuerie de #CharlieHebdo. Il est 19 h 50, ce jeudi 8 janvier, lorsqu’un agent du renseignement territorial (ex-RG) téléphone à l’ancien syndicaliste policier, Jo Masanet. Il lui parle de la cellule de crise mise en place « avec Bernard Cazeneuve et tous les services de renseignement », place Beauvau. Puis l’agent marque une pause. Il hésite, cherche ses mots pour évoquer les frères Kouachi toujours recherchés : « Bon, par contre… Faut savoir que, heu… On avait les informations déjà sur les individus… On les avait suivis, on les avait sur notre base de données… » Ils les connaissaient mais ne les surveillaient pas.

    « On avait constaté que la #DGSI (la direction générale de la sécurité intérieure) était dépassée par les événements, d’accord ? Donc, on a un gros souci, là-dessus… » Cette conversation, écoutée par des enquêteurs en marge d’un dossier de trafic d’influence, illustre ce que beaucoup pensent sans oser le dire dans un cadre officiel. Et ce même au sein de la DGSI, traversée depuis par de légitimes questions sur ses choix stratégiques et ses méthodes de travail.

    L’enquête du Monde révèle ces dysfonctionnements évoqués par l’interlocuteur de Masanet. Il ne s’agit pas d’assurer que les attentats qui ont fait 17 morts en janvier auraient pu être déjoués mais, au moment où le gouvernement présente un projet de loi attribuant des pleins pouvoirs techniques aux services de renseignement, de mesurer la nature exacte des erreurs commises. Et de remettre en doute la version officielle, servie au lendemain des attentats.

    #police #renseignement

  • « Atteinte grave à la paix sociale » : Cazeneuve maintient la surveillance des mouvements sociaux
    http://reflets.info/atteinte-grave-a-la-paix-sociale-cazeneuve-maintient-la-surveillance-des-m

    Bernard Cazeneuve maintient un amendement pour le projet de loi sur le renseignement établissant la possibilité de mise sous surveillance des mouvements sociaux [pouvant porter atteinte à la paix sociale]. Cette disposition était déjà présente sous la forme de la « prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ». La […]

  • Avec l’aide de Bernard Cazeneuve, Reflets dévoile le coût des « boites noires »
    http://reflets.info/avec-laide-de-bernard-cazeneuve-reflets-devoile-le-cout-des-boites-noires

    Il est une époque récente ou le ministre de l’Intérieur indiquait à la représentation nationale que son gouvernement ne souhaitait pas utiliser de deep packet inspection (les boites noires dont on parle tant ces jours-ci). C’était en septembre dernier. Voici les mots du ministre (des girouettes ?), répondant à Isabelle Attard et Laure de La Raudière […]

  • CSP | Prise de position sur la restructuration de l’asile (débats parlementaires)

    En résumé

    L’excessive longueur de certaines procédures d’asile est due à différents facteurs tels que le manque d’effectifs du SEM, sa politique visant à laisser de côté le traitement de certaines demandes pouvant aboutir à l’octroi d’une protection, ou encore les obstacles financiers et politiques en matière d’exécution des renvois (non-effectivité des accords de réadmission). La présente restructuration, qui ne fait pas de ces points le cœur du sujet, n’est pas le meilleur moyen d’atteindre les objectifs annoncés.

    Sur le fond, l’accélération des procédures d’asile doit tenir compte de la vulnérabilité particulière des réfugiés présumés*. Dans le domaine du droit d’asile, les dossiers sont complexes et s’accommodent mal du carcan d’une cadence. Le Ministre de l’intérieur français Bernard Cazeneuve dit d’une révision du droit d’asile français, qui vise à ramener les procédures à une durée de 9 mois, qu’elle est « ambitieuse ». En Suisse nous voulons réduire à 100 jours, soit à peine plus de 3 mois, la procédure ordinaire qui par défaut sera « accélérée ».

    Le rythme espéré sera difficile à tenir en premier lieu pour les autorités. Mais si des erreurs sont commises à cause de l’accélération ou que le temps passé dans un centre fédéral se prolonge, ce sont les réfugiés présumés qui en subiront les conséquences. De même, si le SEM annonce que les délais devront être « impératifs », il n’y a en réalité que les délais de recours, qui sont au bénéfice des réfugiés présumés et que l’on prévoit de raccourcir, qui seront juridiquement contraignants. Il convient donc de mettre en place des garde-fous pour éviter que les réfugiés présumés portent le poids de l’accélération, et notre prise de position formule des propositions dans ce sens.

    Enfin la mise en place d’une protection juridique, même en admettant que celle-ci puisse jouir de conditions garantissant son indépendance (moyens et délais de recours suffisants) ne suffit pas à pallier aux problèmes qui se posent du fait de l’accélération et de la concentration des réfugiés présumés dans de grands centres fédéraux.

    * Dans la mesure où les « demandeurs d’asile » finissent régulièrement par être reconnus comme des réfugiés (comme le démontrent les statistiques), nous préférerons dans ce document les qualifier de « réfugiés présumés », afin que ne soit pas oublié le caractère légitime de leur demande de protection, jusqu’à preuve du contraire.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/02/18/csp-prise-de-position-sur-la-restructuration-de-lasile-debats-parlementaires-2
    #révision #Suisse #restructuration #asile #migration #réfugiés #centres_fédéraux #détention_administrative #rétention #aide_d'urgence #protection_juridique #accélération_des_procédures

  • Planter des arbres pour éviter les accidents ? L’idée que Bernard Cazeneuve n’a pas eue - Terra eco
    http://www.terraeco.net/arbres-routes-accidents,58456.html

    Réduire la vitesse, baisser l’alcoolémie et pourquoi pas… planter des arbres. L’allée de platanes longtemps jugée coupable d’encastrements pourrait désormais rimer avec sécurité. Depuis une quinzaine d’années des ingénieurs français planchent, au sein du Cerema (Centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), sur l’utilisation du paysage pour modifier le comportement de l’automobiliste. Au Royaume-Uni, le comté de Norfolk a mis cette idée en pratique avec succès dès 2010. Mais la mesure, vertueuse sur le plan de la biodiversité et de la préservation du patrimoine culturel que sont nos allées centenaires, n’a pas trouvé sa place dans le nouveau plan de sécurité routière annoncé par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le 26 janvier. Pire, de nouveaux abattages pourraient être programmés. Dominique Guy, chargée d’études en paysage et aménagement au Cerema, voit dans cette approche une « solution de facilité ». Voici trois raisons de ne pas y céder.

  • [L’histoire du terrorisme est écrite par l’État] « Ils suivent des stages de résistance, bénéficient de soutiens logistiques, d’assistance médicale et juridique, et s’équipent de dispositifs de protection » | LE JURA LIBERTAIRE
    https://juralib.noblogs.org/2015/02/06/lhistoire-du-terrorisme-est-ecrite-par-letat-ils-suivent-des-stages

    Répression à Sivens : « un changement de #doctrine inquiétant », Louise Fessart, Mediapart

    Entendu le 3 février par la commission d’enquête parlementaire sur le #maintien_de_l’ordre, le ministre de l’intérieur #Bernard_Cazeneuve a pointé la violence des « nouvelles formes de #contestation sociale ». Pour le chercheur Cédric Moreau de Bellaing, entendu, lui, fin janvier par les députés, le changement est aussi du côté de l’#État.

    ... le #sociologue, qui travaille depuis dix-sept ans sur la #police, perçoit « un changement de doctrine » jugé « inquiétant ». « Ainsi, l’intensité de l’engagement des forces de maintien de l’ordre serait justifiée par l’#intensité de la violence des protestataires », a-t-il remarqué devant les députés. Ce principe d’escalade de la violence est, selon lui, « radicalement opposé aux doctrines sous-tendant l’école française de maintien de l’ordre ». « Au début du XIXe siècle, en effet, les forces de l’ordre calaient l’intensité de l’usage de la force sur la violence des protestataires qui leur faisaient face, a expliqué Cédric Moreau de Bellaing. Cette montée aux extrêmes favorisait l’usage d’armes de part et d’autre, provoquait nombre de blessés et, du reste, se soldait parfois par un nécessaire repli de la force publique. » Au tournant du XXe siècle, la logique s’est inversée, ce qui a « largement contribué à la réduction globale du niveau de violence dans les mouvements de protestation collective ».

  • Blocage des sites web : le décret d’application promulgué
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/blocage-des-sites-web-le-decret-d-application-promulgue.html

    Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé mercredi la promulgation du décret d’application sur le blocage administratif des sites pédopornographiques ou faisant l’apologie du terrorisme. La possibilité d’ordonner le blocage administratif, c’est-à-dire sans décision judiciaire préalable, des sites pédopornographiques est prévu dans la loi depuis 2011 – mais faute de décret d’application, la mesure n’a jamais été appliquée.

    Lire : L’impossible et controversé blocage des sites terroristes

    Cette possibilité de blocage a été étendue aux sites faisant l’apologie du terrorisme en 2014, assortie d’une possibilité d’imposer leur déréférencement dans les moteurs de recherche, mais là encore le décret d’application n’avait pas été publié. C’est (...)

  • Arbres en péril - Politis
    http://www.politis.fr/Arbres-en-peril,29880.html
    http://www.politis.fr/IMG/arton29880.jpg?1422464597

    Au nom de la sécurité routière, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve envisage d’abattre les platanes et peupliers plantés le long de nos routes. Une attaque contre nos paysages.

    J’essaie d’imaginer une vision à long terme du paysage selon le #PS mais j’ai du mal. Y a plus aucun arbre, des barrages et des champs de maïs immenses, des zones commerciales et des aéroports et puis voilà ?

    #arbre #route #crétins_abyssaux

  • Dépêche : nouvelle d’un des fronts de lutte en France
    #zad #zone_humide_du_Testet #Sivens

    Hier, un huissier est venu sur la zad. il faut s’attendre à une assignation rapide et une tentative d’expulsion peut-être la semaine prochaine.

    « Par rapport à l’occupation illégale du site, l’engagement que je
    peux prendre, (...) en accord avec le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, c’est que dès lors que les élus locaux auront fait leur choix, alors il y aura une évacuation du site afin que l’Etat de droit reprenne ses droits
     »,

    a déclaré Ségolène Royal à l’Assemblée nationale. Elle répondait au député Philippe Folliot (UDI) qui avait appelé le gouvernement à « faire respecter partout, et surtout à Sivens, les lois de la République », dénonçant la « zone de
    non-droit » instaurée selon lui par des « individus hors la loi »
    .

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2015/01/28/sivens-selon-segolene-royal-le-site-sera-evacue-des-que

    https://tantquilyauradesbouilles.files.wordpress.com/2015/01/sivens-stop-ou-encore.pdf

    Il serait bon de relayer l’info au maximum et pour ceux qui pourraient, de venir sur la zad ou d’appeler à le faire il y a environ une cinquantaine de personnes sur place actuellement et d’être attentif à un éventuel appel à réoccupation... Le 21 février aura lieu une manifestation à Toulouse (ainsi qu’à Nantes), il y aura peut-être aussi un appel à passer aussi
    au Testet.

    http://21fevrier2015.noblogs.org

    Et pour finir, l’avis de parution d’un recueil de textes sur la
    lutte au Testet intitulé « Sivens sans retenue » publié aux éditions La lenteur, disponible en librairie à partir du 12 février.

    https://tantquilyauradesbouilles.files.wordpress.com/2015/01/avis-parution-sivens.pdf

  • Hausse historique de la mortalité sur les routes en 2014 | France info
    http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/hausse-historique-de-la-mortalite-sur-les-routes-en-2014-635365

    Bernard Cazeneuve doit annoncer lundi une augmentation du nombre des morts sur les routes françaises en 2014. C’est la première année de hausse depuis douze ans même s’il faut relativiser ce chiffre.

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/styles/mea_635x357/public/asset/images/2015/01/securite_routiere.jpg?itok=Zxv48JaT

    Le ministre de l’Intérieur va s’adresser lundi au bureau du Conseil National de la Sécurité Routière. Il doit leur annoncer qu’entre 120 et 140 morts de plus ont été comptabilisés en 2014 par rapport à 2013 : il s’agit de la première hausse annuelle depuis 2001.

    Objectif : passer en dessous de la barre des 2.000 morts d’ici 2020

    Le nombre de morts sur les routes avait reculé de 10,5% en 2013 atteignant un nouveau record à la baisse depuis 1948, l’année des premières statistiques. Il y avait eu 3.268 tués en 2013 soit 403 vies épargnées en un an. Le gouvernement avait affiché l’an dernier un objectif de diminuer à 2.000 le nombre de morts par an sur les routes en 2020. A quelques rares exceptions, comme l’année 2001, le nombre de morts sur les routes est en baisse constante depuis 1973. Cette année-là, les autorités avaient recensé plus de 18.000 morts en France. La mortalité a ainsi été divisée par cinq en un peu plus de quarante ans en France.

    #sécurité_routière

  • Cazeneuve a 8 jours pour dire comment contrôler Internet
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/cazeneuve-a-8-jours-pour-dire-comment-controler-internet.html

    Alors que Charlie Hebdo est mort pour défendre la liberté, c’est la première menacée par la réaction sécuritaire du gouvernement. Mardi, Manuel Valls a donné huit jours à son ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve pour proposer de nouvelles mesures de renforcement du contrôle d’Internet, malgré l’absence apparente de lien de cause à effet entre Internet et les attentats de janvier 2015.

    Dans un discours évidemment vibrant au regard des circonstances exceptionnelles qui l’entourent, le premier ministre Manuel Valls a donné corps mardi après-midi dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale aux craintes que l’on pouvait avoir sur un énième renforcement des mesures sécuritaires touchant Internet. "J’ai demandé au ministère de l’Intérieur de m’adresser dans les huit (...)

  • Port de #Calais : des grilles avenue Cousteau et bientôt sur la rocade

    Depuis le début du mois d’octobre, ils posent une seconde #barrière autour du port de Calais afin d’en renforcer la #sécurité. Ce qu’Emmaüs pointe comme le #mur de la honte. Ce dispositif, annoncé en septembre par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et financé par le gouvernement britannique (15 millions d’euros), doit permettre d’empêcher les tentatives d’intrusion de migrants sur le port. « Le calendrier est respecté », indique-t-on de côté du port.


    http://www.lavoixdunord.fr/region/port-de-calais-des-grilles-avenue-cousteau-et-bientot-ia33b48581n255060
    #migration #asile #réfugiés #barrière_frontalière
    cc @albertocampiphoto

  • Les fichiers de police les plus controversés bientôt consultables par l’administration

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/12/10/acces-elargi-aux-fichiers-de-police-les-plus-controverses_4537888_3224.html

    Bernard Cazeneuve s’apprête à céder un peu de son pouvoir régalien à l’administration, en l’autorisant à accéder directement aux fichiers de police, pourtant les plus controversés. Une ouverture inquiétante, alors que le gouvernement s’est jusqu’ici trouvé incapable de sécuriser juridiquement ces fichiers truffés d’erreurs, qui empiètent sur les libertés individuelles dans l’indifférence générale.

    Le fichier lui-même pose problème. Le TAJ est né de la fusion du STIC policier, le système de traitement des infractions constatées, et du Judex des gendarmes, le système judiciaire de documentation et d’exploitation ; il contient plus de 12 millions de fiches. Des sondages de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en 2011 ont montré que 72 % des fiches du STIC comportaient des informations inexactes, et 62 % de celles de Judex, parce que les parquets n’ont pas le temps de les mettre à jour. Seuls 0,47 % des non-lieux, 6,88 % des acquittements et 31,17 % des relaxes avaient été transmis à la police en 2007. Accusé à tort, on reste pour une durée de vingt à quarante ans « mis en cause » dans les fichiers de police.

    Or, un million d’emplois nécessitent une enquête de moralité. « Un nombre particulièrement important de décisions de refus d’habilitation seront potentiellement pris à tort sur le fondement de données inexactes, indique la CNIL, ou à tout le moins, qui n’auraient pas dû être accessibles aux autorités administratives ». Elles le seront désormais directement grâce au décret Cazeneuve.

  • P’t1, c’est que ça devient délirant. Tu peux maintenant aller en gav, balancé par un reportage télé de m$*@# parce que tu vends des trucs sur internet !!

    Le couple a reconnu avoir vendu des drapeaux et plaidé qu’il s’agissait de simples objets en relation avec la foi musulmane et non de supports faisant l’apologie de l’organisation terroriste Etat Islamique, selon le procureur.

    On est plus très loin du toucher rectal aux frontières.
    http://lci.tf1.fr/france/justice/ain-garde-a-vue-prolongee-pour-un-couple-qui-vendait-des-drapeaux-8525575.ht
    #socialist_act #antifa #

  • Pascal Vaillant, handicapé à vie par une grenade de CRS - Page 1 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/221114/pascal-vaillant-handicape-vie-par-une-grenade-de-crs

    Pascal Vaillant, handicapé à vie par une grenade de CRS

    22 novembre 2014 | Par Jade Lindgaard

    Blessé grièvement par une grenade de CRS, en 2009, alors qu’il marchait dans la rue, Pascal Vaillant alerte sur les dangers de la « grenade lacrymogène instantanée », une arme explosive utilisée par les forces de l’ordre dont le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, vient de confirmer l’autorisation. Mediapart publie son témoignage, alors qu’avaient lieu ce samedi des manifestations contre les violences policières à Toulouse, Nantes, et Paris notamment.

    Blessé par une grenade de CRS, un jour de 2009, alors qu’il marchait dans la rue, Pascal Vaillant, 48 ans aujourd’hui, n’a pas réussi à obtenir justice. Handicapé à vie par cette blessure, il dénonce une justice peu soucieuse des victimes de violence policière. Trois semaines après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par les gendarmes, il alerte sur les dangers d’un autre type d’arme utilisé par les forces de l’ordre : la « grenade lacrymogène instantanée », dite « GLI », qui contient, elle aussi, une charge explosive de TNT, dont le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve vient de confirmer l’autorisation. « Elle est dangereuse, elle peut tuer », affirme Pascal Vaillant.

    Alors que des manifestations avaient lieu ce samedi 22 novembre à Nantes, Toulouse ou encore Paris contre les violences policières, Mediapart livre dans la vidéo ci-dessous le témoignage de Pascal Vaillant.

    Le 29 janvier 2009, des dizaines de milliers de manifestants défilent dans les rues en France pour la défense de l’emploi, du pouvoir d’achat et du système des retraites. C’est une journée d’action syndicale nationale. À Saint-Nazaire, la mobilisation est forte, entre 10 000 et 18 000 participants. Pascal Vaillant, 43 ans, menuisier spécialisé dans la construction de cabines de navires, en reconversion professionnelle dans la vente après un accident du travail non reconnu, bat le pavé. C’est sa première manifestation, dit-il. Il veut défendre la prise en compte de la pénibilité du travail dans le calcul des retraites et protester contre la politique de Nicolas Sarkozy, « qui n’avait rien d’humain », selon lui. La foule est dense, le cortège met du temps à s’ébranler. Il patiente, marche, puis rentre chez lui.

  • Cazeneuve, la haine et l’insulte

    http://www.europe1.fr/politique/cazeneuve-denonce-la-haine-du-patron-des-deputes-ecologistes-2295141

    « Je n’ai vu dans vos propos depuis des semaines que de la haine et de l’insulte aux commissures des lèvres », a lancé Bernard #Cazeneuve. Le ministre s’exprimait lors du débat sur la réforme territoriale, mais faisait référence à des propos de François de Rugy à son égard après la mort de Rémi Fraisse à Sivens.

    Et côté haine et insulte, on peut dire qu’il sait de quoi il parle, lui qui déclarait après l’assassinat de Rémi Fraisse :

    http://bit.ly/11GbEp7

    Non, il ne s’agit pas d’une bavure.

    ou encore

    http://bit.ly/11Gc3rN

    sans les casseurs, Rémi Fraisse ne serait pas mort.

    #comment_dire #mépris_d_état #sivens #ZAD #rémi_fraisse

  • REMI FRAISSE - COMMENT LE POUVOIR A RÉÉCRIT SA MORT (site Alencontre) - Filpac CGT
    http://www.filpac.cgt.fr/spip.php?article8525

    L’article est de #Mediapart, mais je choisi cette version dont on est sûr qu’elle ne deviendra pas payante.

    Accusé d’avoir trop tardé à réagir après la mort de Rémi Fraisse, Bernard Cazeneuve se défend donc en expliquant ne pas avoir voulu interférer avec une enquête judiciaire en cours. C’est pourtant bien son ministère qui, selon nos informations, a validé le communiqué trompeur de la préfecture du Tarn, qui le dimanche 27 octobre à 9 h 55, fait croire à la France entière que « le corps d’un homme a été découvert dans la nuit de samedi à dimanche sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn) » , sans plus de détails.

    Alors que l’État sait déjà que le jeune #manifestant a très probablement été tué par l’explosion d’une #grenade offensive. Et que la dépouille du jeune homme, recueillie par les #gendarmes quelques instants après son décès, a déjà fait l’objet d’une première expertise médico-légale pendant la nuit.

    Cet élément de langage surréaliste, digne d’une série policière américaine, est repris en fin de journée, à 19 h 40, par un communiqué du ministère de l’intérieur : « Le corps d’un jeune homme a été découvert vers 2 h 00. Les secours ont malheureusement constaté son décès. » Pourquoi ne pas avoir écrit, tout simplement, qu’un homme avait perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de l’ordre ?
    (...)
    Le ministère de l’intérieur prend langue avec celui de la justice, tôt dimanche 26, pour demander un communiqué du procureur d’Albi, qui n’arrive pas. La justice ne semble pas vouloir de la patate chaude. L’intérieur s’impatiente. « Par conséquent je demande au préfet, qui est sur place, en contact avec la gendarmerie de bien vouloir lui-même communiquer cette mort pour qu’on ne puisse pas nous reprocher de l’avoir cachée », explique Cazeneuve sur France Inter.

    C’est donc vers 7 h 30 du matin, selon l’entourage de Bernard Cazeneuve, que son ministère se résout à contacter la préfecture du Tarn pour lui demander de communiquer sur la mort de #Rémi_Fraisse. Comment la demande a-t-elle été formulée ? Qui a l’idée d’inventer la découverte fortuite d’un corps sur le site du barrage ? Ni la préfecture, ni le ministère ne s’en sont à ce jour expliqués. Aujourd’hui, place Beauvau, certains conviennent du bout des lèvres qu’avec le recul, ce communiqué était pour le moins incomplet et maladroit.

    Le ministre qui ne savait rien

    Bernard Cazeneuve et le général Favier, nommé au poste de DGGN par Manuel #Valls en 2013, affirment ne pas avoir eu accès aux PV d’enquête soumis au secret de l’instruction. « Les PV n’ont jamais été portés à ma connaissance », répète Bernard Cazeneuve en boucle sur France Inter. C’est possible, mais cela semble hors propos.

    Le ministre de l’intérieur est l’homme le mieux informé de la République. Lui-même et le DGGN, autorité hiérarchique des gendarmes, disposent d’autres sources d’information. Les gendarmes rendent directement compte à leur hiérarchie et au préfet, qui dirige le dispositif de maintien de l’ordre. La place Beauvau est l’un des ministères les plus centralisés et hiérarchisés, où le moindre incident remonte immédiatement, que ce soit par mail ou par téléphone.

    Dès 01 h 45, la nuit du drame, sur le journal de bord du Groupement tactique gendarmerie (GTG), les gendarmes mobiles ont ainsi indiqué : « Un opposant blessé par OF », c’est-à-dire une grenade offensive. Moins de quinze minutes plus tard, à 01 h 59, le journal du GTG indique ceci : « Opposant blessé serait décédé. Hémorragie externe au niveau du cou. » Le ministère de l’intérieur prétend ne pas avoir pris connaissance de ce document.

    Selon nos informations, le compte-rendu d’intervention de deux pages rédigé dès le lundi 27 par le lieutenant-colonel L., responsable du dispositif de Sivens, sur deux pages, est ainsi adressé à pas moins de sept destinataires en plus de la justice : à savoir la Direction générale de la gendarmerie nationale, (DGGN, Direction des opérations et de l’emploi), à la région de gendarmerie d’Aquitaine (RGAQ), au groupement du Tarn (GGD81) aux archives, ainsi qu’aux trois escadrons de gendarmes mobiles représentés à Sivens (28/2, 33/2 et 47/3).(...)

    Quant au journal de bord cité plus haut, il a dû, lui aussi, être transmis à la chaîne hiérarchique, donc au DGGN, avant d’être remis aux enquêteurs de la section des recherches de Toulouse.(...)

    La politique de l’autruche

    Sur France Inter, Bernard Cazeneuve reste dans le #déni : « La grenade offensive, qui vous dit qu’elle a été tirée sur un groupe de manifestants ? Ce n’est pas ce que disent les rapports qui m’ont été communiqués, qui disent que les règles d’usage de cette grenade ont été respectées et que la grenade a été tirée à côté du groupe. » Preuve que le ministre a bien reçu quelques rapports sur cette affaire.(...)
    Des « blessés » mis en avant

    « Il y a eu de nombreux blessés à Sivens dont on ne parle pas », insiste le ministre de l’intérieur sur France Inter, tout à son rôle de premier flic de France. Or selon nos informations, pour la nuit du 25 au 26 octobre, on ne comptera officiellement que six blessés chez les CRS (postés sur la zone jusqu’à 21 heures pour certains, et minuit pour d’autres), dont une ITT de 30 jours pour une blessure à la main, mais aucun chez les gendarmes mobiles, suréquipés et surentraînés, malgré la violence des assauts subis et le nombre de projectiles reçus entre minuit et trois heures du matin.

    Des consignes de prudence ou de fermeté ?

    Le lieutenant-colonel L., commandant du GTG, entendu comme témoin dès le 26 octobre à 4 h 30 du matin, affirme sur PV : « Je tiens à préciser que le préfet du Tarn, par l’intermédiaire du commandant de groupement, nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté vis-à-vis des opposants par rapport à toutes formes de violences envers les forces de l’ordre. »

    Depuis ces révélations, le préfet du Tarn, tout comme le ministre de l’intérieur et le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) nient avoir donné ces consignes. (...)
    Dès lors, les enquêtes judiciaire et administrative devront déterminer d’où venaient ces consignes d’extrême fermeté. Le patron de la gendarmerie, sur RTL, préfère dire que les gendarmes mobiles avaient « une mission à assurer (…) : rester sur ce secteur qu’ils doivent défendre et bien sûr être en mesure de se protéger s’ils font l’objet d’agression. Ils ont fait l’objet d’agression, ils se sont défendus. On est dans cette logique-là ». Les consignes d’apaisement, de prudence ou de modération semblent toutefois démenties par les faits. Selon nos informations, plus de 700 grenades ont été utilisées à Sivens dans la nuit où Rémi Fraisse a été tué, dont 42 offensives .(...)
    Pourquoi défendre cette « zone de vie » dans la nuit du 25 octobre ?

    Le 21 octobre, lors d’une réunion de préparation présidée par Yves Mathis, directeur de cabinet du préfet du Tarn, ce dernier avait promis que « les gendarmes ne ser(aie)nt pas placés au milieu des manifestants pour éviter les provocations » . Il n’y a plus rien à protéger sur le chantier : les engins ont été retirés. Mais après l’incendie, le vendredi soir, du seul Algeco et d’un groupe électrogène laissés sur place, et le caillassage des trois vigiles qui étaient sur place, la préfecture considère le pacte rompu, et les préoccupations matérielles reprennent le dessus. Il faut protéger la zone déboisée pour éviter que les zadistes ne s’y réinstallent et ne retardent à nouveau le début des travaux comme à Notre-Dame-Des-Landes.

    « J’ai décidé de laisser sur place les forces de l’ordre pour protéger le chantier », déclare le préfet le 9 novembre dans La Dépêche du Midi. « À ce moment-là c’était la meilleure solution, une voie médiane que j’assume. A posteriori, bien sûr que ce n’était pas une bonne décision, mais pouvait-on demander aux vigiles qui gardaient le chantier de revenir alors que le vendredi soir ils avaient été attaqués ? C’était l’assurance que le chantier ne pourrait pas reprendre le lundi ou le mardi. »

    C’est d’ailleurs avec cette mission que le préfet #Thierry_Gentilhomme a été nommé le 1er septembre 2014. Il arrive tout droit du ministère de l’intérieur où il a occupé, sous Guéant puis Valls et Cazeneuve, le poste de directeur de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières et de haut fonctionnaire adjoint chargé du développement durable ( sic ).

    L’une de ses premières déclarations dans la presse du Tarn, dix jours après son arrivée, est d’ailleurs pour le projet de barrage au Testet : « Il n’y a pas d’ambiguïté, c’est un problème d’ordre public dans un État de droit qui demande le respect des procédures. Les violences sont inacceptables. Des décisions ont été rendues. Le dossier a fait l’objet de toutes les procédures nécessaires. Tout le monde a pu s’exprimer. Le chantier doit démarrer. » Fermez le ban.

    En deux mois, pourquoi aucune alerte n’a fonctionné au ministère de l’intérieur ?

    Plusieurs faits graves auraient pu alerter le ministère de l’intérieur avant la mort de Rémi Fraisse sur deux mois de tension et de harcèlement des gendarmes sur la Zad. Une vingtaine de #plaintes liées à des violences supposées des gendarmes ont été déposées par des opposants au barrage depuis début septembre auprès de la justice : expulsions sans décision de justice, mise en danger de la vie d’autrui et destruction de biens personnels, tirs de #Flashball, #tirs_tendus de grenades, interpellations violentes, etc. Ces faits sont documentés par de nombreuses vidéos mises en ligne par des militants.

    Dès le 3 septembre, un conseiller général divers gauche du Tarn, Jacques Pagès, est jeté dans un talus par des gendarmes mobiles. Le 7 octobre, lors de l’expulsion de Gazad, une jeune opposante Elsa Moulin est grièvement blessée à la main par une grenade lancée par un gendarme du Psig dans une caravane. Le 10, c’est un zadiste qui affirme avoir été blessé à la main par un tir de Flashball et fait l’objet selon son avocate de 45 jours d’ITT. Malgré les rapports que chaque policier ou gendarme doit rédiger après l’usage de ces armes, aucune enquête administrative n’est ouverte avant la mort de Rémi Fraisse.

    Et c’est une ex-ministre, Cécile Duflot, qui le 20 octobre, de retour du Testet, alerte le préfet du Tarn, puis le président de la République ainsi que le ministre de l’intérieur. Ce dernier affirme avoir ensuite donné des « consignes d’apaisement ». Mais il faudra attendre le drame de la mort de Rémi Fraisse le 26 octobre pour qu’une enquête administrative sur le maintien de l’ordre à Sivens, englobant tous ces faits, soit confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Elle doit être rendue au ministre de l’intérieur début décembre 2014.

    Pourquoi la gendarmerie répète-t-elle que la grenade offensive n’a jamais tué, malgré le précédent de 1977 ?

    Le 29 octobre, #Denis_Favier, patron de la gendarmerie nationale, affirme sur BFMTV que la grenade offensive « n’est pas une arme qui tue, c’est une arme qui déclenche un effet assourdissant ». Il souligne que la gendarmerie n’a « jamais eu de problème en maintien de l’ordre avec des grenades offensives », alors qu’il s’agit d’une « munition régulièrement engagée ».

    C’est passer sous silence la mort en 1977 de #Vital_Michalon lors d’une manifestation contre la centrale nucléaire Superphénix de Creys-Malville (Isère). Selon sa famille qui a pris la parole dans plusieurs médias, ce jeune professeur de physique de 31 ans avait été tué par une grenade offensive. « Il y a 37 ans, nous avions dit : « Plus jamais ça ! » », s’est indigné son frère Emmanuel Michalon dans Le Parisien. « Nous avions demandé, par un appel aux députés et une pétition, l’interdiction des grenades offensives contre les manifestations. Cet appel est resté lettre morte. »

    Pourtant, le général Denis Favier l’assure, 37 ans après les faits, il n’y a « pas de certitude » sur le lien entre la grenade offensive et la mort de Vital Michalon. Dans la nuit du 26 octobre, le patron de la gendarmerie indique à Bernard Cazeneuve « qu’une grenade offensive avait été lancée mais que la gendarmerie considérait qu’elle n’était pas à l’origine de la mort pour des raisons qui tiennent au fait qu’aucune grenade offensive n’a occasionné la mort de manifestants au cours des dernières années », selon le récit du ministre sur France Inter.

    Même après l’annonce par le procureur de Sivens de la piste de la grenade offensive le mardi 28 octobre, les gendarmes nient la réalité, persuadés, de bonne ou de mauvaise foi, que les grenades offensives seules ne peut tuer. « Les spécialistes se montrent catégoriques : elles ne peuvent tuer, sauf improbable concours de circonstances, écrit Le Monde le 29 octobre. Dans l’hypothèse où l’une de ces grenades aurait provoqué la mort de Rémi Fraisse, tous les experts évoquent une combinaison avec un autre élément comme un fumigène, une cartouche de gaz ou même peut-être un aérosol. »

    « Le ministère n’a d’abord rien dit, car ils cherchaient si l’autopsie et les analyses ne pourraient pas révéler la présence d’autres engins explosifs, auquel cas la grenade n’aurait été que le facteur déclencheur », décrypte aujourd’hui un haut responsable policier.

    Comment le pouvoir a organisé son irresponsabilité politique

    Fidèle à sa gestion de crise déjà entrevue dans d’autres dossiers, l’exécutif a pris soin de ne jamais trop communiquer pour ne surtout pas dégager de responsabilité politique, quitte à apparaître comme foncièrement inhumain et insensible à la mort d’un jeune homme de 21 ans. Après les développements de l’enquête judiciaire laissant entrevoir le #mensonge_d’État du pouvoir, c’est le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve qui a été laissé seul en première ligne, par #François_Hollande et Manuel Valls.

    De sources informées et recoupées, l’intervention du président de la République est survenue face au refus de son premier ministre de s’exprimer. Façon de lui forcer la main et de l’impliquer dans un dossier très délicat, où Valls aimerait ne pas apparaître du tout, lui qui a, à plusieurs reprises, affirmé qu’il ne céderait pas à Sivens comme son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, l’avait fait à Notre-Dame-des-Landes.

    Impossible d’imaginer pourtant, sauf à admettre une grave défaillance au sommet de l’État, que l’Élysée et Matignon n’aient pas été mis immédiatement au courant de la mort du militant écologiste. Surtout depuis que Bernard Cazeneuve a indiqué avoir été informé de ce décès dans la nuit.

    Impossible également que la mort d’un homme dans un contexte de manifestation, le premier depuis Malik Oussekine en 1986, sous un gouvernement de droite, n’ait pas immédiatement alerté les plus hautes autorités de l’État. À moins de considérer comme intelligent le fait de se draper dans l’inhumanité et le mépris. « Il est quand même étonnant de constater, avec le recul, que les réseaux écolos sont plus fiables que ceux des autorités en termes d’information », explique un dirigeant écolo.

    Difficile enfin d’imaginer que Manuel Valls, ancien ministre de l’intérieur qui connaît personnellement le patron de la gendarmerie, Denis Favier, pour l’avoir eu comme collaborateur place Beauvau (comme « conseiller gendarmerie »), ne se soit pas tenu personnellement au courant. Malgré tout, François Hollande et Manuel Valls n’ont réagi que deux jours après la mort de Rémi Fraisse, en promettant la vérité mais aussi en ciblant les écologistes et Cécile Duflot, accusés d’instrumentaliser l’affaire.

    Alors que les raisons de la cause du décès de Rémi Fraisse et le déroulé des faits ont été immédiatement connus des services de l’État, pourquoi avoir attendu si longtemps ? Comment expliquer dans ce contexte dramatique une communication si martiale notamment de la part de Manuel Valls ( « à la Clemenceau » , dit un ministre), qui a contribué à entretenir la confusion entre les militants, pour la plupart pacifiques, anti-barrage et les « casseurs » ? Comment ces deux jours ont-ils été gérés au sommet de l’État ?

    À toutes ces questions, l’exécutif oppose un lourd silence. L’Élysée, interrogée jeudi matin, s’en tient aux propos du chef de l’Etat sur TF1 le 6 novembre. « L’important est de respecter la mémoire de Rémi Fraisse et de faire toute la lumière, assure-t-on dans l’entourage de Hollande. La divulgation progressive des procès-verbaux dans la presse ne change pas notre vision des choses. » Au château, on estime que « Bernard Cazeneuve est précis, factuel » dans ses explications. Et on fait bloc derrière ce proche de François Hollande : « Le ministre de l’intérieur exprime la position de l’exécutif. »

    À Matignon, on refuse aussi de revenir sur le déroulé du week-end du drame, malgré une série de questions précises adressées aux services de Manuel Valls. « À moins qu’elles ne concernent que très directement Matignon, merci de les envoyer au ministère de l’intérieur, pleinement compétent », nous répond-on d’abord. Nos questions concernant « très directement » le rôle du premier ministre, elles ne recevront toutefois aucune réponse, autre que : « Le ministère de l’intérieur est pleinement compétent. »

    « C’est la “technique #Fouks ” dite du bathyscaphe, s’agace Cécile Duflot : on se terre en eau profonde et on attend que ça passe. » Une façon, aussi, de dresser un discret cordon de sécurité entre Matignon et la place Beauvau, alors que la défense du ministre de l’intérieur ne convainc pas, hormis ceux, très nombreux dans les rangs socialistes, qui ne veulent pas voir qu’il y a eu un dysfonctionnement. « Il ne désavoue pas Cazeneuve, mais sans plus », explique d’ailleurs un député ayant récemment rencontré Valls.

    Seul devant la presse, après les révélations de Mediapart et du Monde de mercredi, Bernard Cazeneuve organise sa défense, et se charge lui-même de convaincre les rares dirigeants PS dubitatifs, le plus souvent anciens leaders étudiants ou investis dans les réseaux de défense des droits de l’Homme. Jeudi midi, il a ainsi reçu à déjeuner les parlementaires David Assouline, Daniel Goldberg, Régis Juanico, Pascal Cherki, Fanélie Carré-Conte, ainsi que la secrétaire nationale du PS aux libertés publiques du PS, Marie-Pierre de La Gontrie, et Laura Slimani, la présidente du Mouvement des jeunes socialistes (#MJS).

    Visiblement « affecté » et voulant « rattraper le coup », aux dires d’un participant, le ministre leur annonce son intention d’interdire l’usage des grenades offensives (ce qu’il fera quelques heures plus tard), puis évoque, pour la fin de l’année, d’autres mesures sur le rapport police-citoyens, en se gardant bien de s’engager sur le #récépissé_de_contrôle_d’identité, une promesse de Hollande enterrée par Valls ministre de l’intérieur, malgré le soutien à la mesure de Jean-Marc Ayrault. Visiblement, Cazeneuve n’est pas en situation d’imposer, à l’inverse de son prédécesseur, sa vision de l’ordre républicain à son premier ministre.

    Au cours du déjeuner, Cazeneuve martèle un message clair à des convives incrédules mais acquis à sa cause : il n’est coupable d’aucune faute, car il a décidé de laisser faire la justice, c’est le préfet qui a décidé de renvoyer les gendarmes sur le site, sans qu’il en ait été informé, et c’est normal. Quand il lui est demandé comment il était possible qu’on ne lui communique pas les PV de l’expertise médico-légale, rapporte un autre présent, Cazeneuve aurait juste répondu : « Parce que nous ne sommes plus sous la droite, qu’un procureur est désigné et qu’on laisse faire la justice de façon indépendante. »

    À la sortie d’un repas ayant duré plus de deux heures, les avis de trois des participants oscillent entre « un mec sincère mais clairement pas au courant de tout, qui a trop fait confiance aux flics » et « un symbole du manque d’appréciation de ce gouvernement des dangers sur le terrain, à Sivens ». « Si tout semble avoir correctement fonctionné institutionnellement, il est évident qu’il restera une faute politique lourde, celle de ne pas avoir pris la mesure d’un manifestant mort », explique un parlementaire tentant de résumer l’opinion commune de ceux quittant la table de Beauvau.

    Avec les écologistes, l’épisode risque d’acter une rupture profonde, même si les parlementaires font encore officiellement partie de la majorité. La secrétaire nationale du mouvement, Emmanuelle Cosse, constate l’impuissance de leurs protestations, non sans amertume. « Trois semaines après la mort de Rémi Fraisse, la colère ne passe pas. Les demandes d’explications non plus, écrit-elle dans un communiqué ce vendredi. On a voulu mettre la réaction des écologistes sur le compte de la sensiblerie ou, pire, d’une envie de “récupération”. Il s’agit pourtant de demander la vérité et de répondre à de simples questions. »

    Ce jeudi, lors d’un petit déjeuner prévu de longue date avec les deux coprésidents du groupe EELV à l’assemblée, Barbara Pompilli et François de Rugy, l’intention de Manuel Valls n’était visiblement pas celle de s’attarder sur le sujet. « Il a surtout essayé de nous faire passer des messages, sur la transition écologique, la prochaine conférence de l’Onu sur le climat à Paris en 2015 ou la réforme territoriale, explique Rugy. Comme s’il fallait passer à autre chose. On lui a répondu qu’on ne pouvait traiter de sujets de travail en commun que les uns après les autres, ou au moins en parallèle avec le règlement de l’affaire de Sivens. »

    Aux yeux de Cécile Duflot, qui ne décolère pas elle non plus de la gestion du dossier par le gouvernement, l’affaire aura au moins le mérite de « montrer que s’il n’y avait pas eu d’écolos à l’Assemblée, il se serait passé la même chose qu’avec Vital Michalon à Creys-Malville il y a 37 ans : un militant écologiste pacifique meurt à cause d’une grenade policière dans l’indifférence générale, avant que l’affaire ne soit étouffée… ». (Pour information, article publié sur Mediapart, le 14 novembre 2014)

    http://i0.wp.com/paris-luttes.info/chroot/mediaslibres/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L614xH338/10446136_751522258217283_1549405653657690886_o-0014a-f9313.jpg?resize=614%2C3

    Mais rassurez vous, EELV votera la loi de finances qui est une loi de guerre sociale contre la population, Mediapart continuera à nous servir sa prose républicaine en prenant soin de distinguer « manifestants » et « casseurs ». La vie est ailleurs.