person:bernard norlain

  • France transfers over 1 billion euro to Russia after refusing to deliver Mistral ships
    http://www.kyivpost.com/content/russia-and-former-soviet-union/france-transfers-over-1-billion-euro-to-russia-after-refusing-to-deliver-m


    The Sevastopol mistral warship is on its way for its first sea trials, on March 16, 2015 off Saint-Nazaire.
    © AFP

    All financial issues concerning the Mistral helicopter-carriers, which France refused to deliver to Russia, have now been settled in full, a military-diplomatic source told Interfax-AVN on Aug. 25.

    • … over 1 billion euro…

      Pénalités, sans doute pas. Pour le reste, je ne sais pas si on arrivera à obtenir une évaluation du montant exact des transferts financiers liés à l’annulation du contrat. Le Canard enchaîné de cette semaine (19/08/15) cite le général Bernard Norlain (le 14/08 sur Sud Radio) qui a déclaré :

      La facture est beaucoup plus élevée que ce qui a été annoncé officiellement par le gouvernement, c’est-à-dire 800 millions, voire 1 milliard. C’est certain que, si l’on compte tous les frais induits, [elle] sera au minimum doublée, par rapport à l’estimation officielle.

      Pas de pénalités sans doute : d’après un « conseiller de l’Élysée », il aurait fallu régler des pénalités de retard pour 251 millions et la France risquait un arbitrage défavorable en cas de contentieux (500 millions, d’après le même) pour l’annulation elle-même. Mais remboursement de toutes (?) les dépenses engagées par les Russes : transfert, formation et hébergement des équipages à Saint Nazaire, sans doute aménagements portuaires pour l’accueil des bâtiments,…

      L’article mentionne 896 millions réglés par la Russie, conformément au contrat initial, augmentés d’environ 100 millions de travaux complémentaires (modifications et ajouts au contrat).

      Là où le général n’est pas clair — et l’article du Canard avec lui — c’est sur les frais induits qui sont des coûts supportés par la France mais ne se traduisant pas par des versements à la Russie : emplacement à quai, gardiennage, entretien, démontage et acheminement des équipements propriétés de la Russie,

      Enfin, il ajoute également les montants des contrats liés perdus (citant, p. ex. la maintenance pendant 30 ans) pour obtenir un total (totalement virtuel puisqu’additionnant des versements effectifs et des manques à gagner…) de 2,3 milliards.

      Reste encore à savoir quelle partie des aménagements à réaliser pour rendre les bateaux vendables pourra être refacturée aux éventuels clients…

      Cerise sur le gâteau : comment évalue-t-on les transferts de technologie qui ont été réalisés au profit des chantiers russes ? Visiblement, tout le monde est très discret sur le sujet. Ne pas en parler n’a que des avantages : ne pas trop fâcher les alliés occidentaux (ou du moins leurs opinions publiques) en révélant l’ampleur de ce qui a été transféré et faire croire au bon peuple français qu’on a super bien négocié l’absence de pénalités…

  • Dissuasion nucléaire : peut-on vraiment « penser autrement » ? - Jean Guisnel ; Le Point
    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/dissuasion-nucleaire-peut-on-vraiment-penser-autrement-28-05-2015-1931834_53

    [le général] Bernard Norlain ne dit pas autre chose que Michel Rocard, au point d’avoir signé naguère avec lui un texte retentissant réclamant un désarmement nucléaire mondial, cosigné par Alain Juppé et l’ancien ministre socialiste de la Défense Alain Richard. Ils ont été rejoints depuis par deux autres prédécesseurs de Jean-Yves Le Drian : Paul Quilès et Hervé Morin. Dans les armées et dans la technostructure nucléaire, la cote de tous ces hommes politiques qui furent tous ministres de la Défense, à l’exception de Michel Rocard, a atteint le niveau zéro.

    #nucléaire #armée #censure