person:bertrand delanoë

  • Désamour et lassitude, le blues des conseillers de Macron, Cédric Pietralunga
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/03/26/desamour-et-lassitude-le-blues-des-conseillers-de-macron-a-l-elysee_5441452_

    Depuis plusieurs semaines, de plus en plus de membres du cabinet quittent l’#Elysée, comme le conseiller spécial Ismaël Emelien, parti lundi.

    C’était le Grognard le plus fidèle. Le soldat d’élite de la Vieille Garde. Celui qui avait participé à toutes les batailles. Après presque cinq ans passés dans l’ombre d’Emmanuel Macron, Ismaël Emelien a décidé de reprendre sa liberté. Le conseiller spécial, considéré comme l’un des plus proches du chef de l’Etat, a effectué lundi 25 mars sa dernière journée de travail à l’Elysée, deux jours avant la sortie de son livre, Le progrès ne tombe pas du ciel (Fayard, 176 p., 15 €), qu’il a présenté dans Le Point comme « une nouvelle étape de [s]on engagement ».

    L’ancien consultant de l’agence Havas n’est pas le seul à quitter le cabinet élyséen. Depuis la fin 2018, plusieurs des 44 conseillers d’Emmanuel Macron ont quitté l’Hôtel d’Evreux. Barbara Frugier, la conseillère presse internationale, Sylvain Fort, le directeur de la communication, Stéphane Séjourné, le conseiller politique, David Amiel, le bras droit du secrétaire général Alexis Kohler, Fabrice Aubert, le conseiller institutions et action publique, ou encore Ahlem Gharbi, la conseillère Afrique du Nord et Moyen-Orient, ont tous pris d’autres voies.

    Surtout, l’hémorragie n’est pas terminée. D’autres membres du cabinet présidentiel auraient déjà fait part de leur envie d’ailleurs, comme Sonya Djemni-Wagner, la conseillère justice, ou Emmanuel Miquel, le conseiller entreprise, attractivité et export.

    Antoine Pellion, le conseiller énergie, environnement et transports, a même déjà son point de chute : il va prendre la direction du cabinet de Stanislas Guerini, le délégué général de La République en marche (LRM). « Au total, on pense avoir encore dix à quinze départs d’ici à cet été », soit environ un quart du cabinet, reconnaît-on à l’Elysée.

    « Epuisement physique »

    Officiellement, ces départs n’ont rien d’exceptionnel. « Après deux ans, il y a un épuisement physique et un épuisement des idées. Il est normal d’avoir un renouvellement », explique l’entourage du chef de l’Etat. « Le rythme auquel ils sont soumis peut les amener à souffler », concède François Patriat, le président du groupe LRM du Sénat, qui a croisé plusieurs des jeunes forçats lors de la campagne pour l’élection présidentielle.

    « Quand on est conseiller à l’Elysée, on est contacté quotidiennement par des chasseurs de tête. Au bout d’un moment, cela trotte dans la tête », ajoute un membre du cabinet.
    Mais, en coulisses, une autre histoire se raconte. Celle d’un divorce entre un chef de l’Etat insaisissable et des conseillers accusés de l’avoir isolé. « Il y a une forme de désamour », reconnaît l’un d’eux. Côté cabinet, plusieurs font état des méthodes déstabilisantes d’Emmanuel Macron, qui a pris pour habitude de court-circuiter ses équipes, refusant de s’en tenir à ses conseillers pour se forger une opinion sur un sujet. « Il consulte énormément, des experts comme des gens croisés lors de ses déplacements et avec lesquels il a gardé le contact », reconnaît une proche du président.

    Alors qu’ils pensaient avoir touché le Graal en entrant à l’Elysée, nombre de conseillers se sont rendu compte qu’ils avaient finalement peu d’influence. Que si le chef de l’Etat lisait leurs notes – jamais plus d’une page, a imposé Alexis Kohler –, il en recevait aussi de nombreuses autres.
    Lors de son départ, M. Macron a ainsi demandé à Ahlem Gharbi, sa conseillère Afrique du Nord et Moyen-Orient, de continuer à lui faire part de ses réflexions, alors qu’elle a été remplacée, en l’occurrence par Marie Philippe, une diplomate qui travaillait à la représentation permanente de la France auprès de l’ONU à New York. Une requête répétée à tous ceux qui le quittent, pour « garder le lien ».

    « Il n’est jamais satisfait »

    « Macron, c’est quelqu’un qui déteste les règlements, les organisations fermées, il le vit comme un étouffoir. Lors de la campagne présidentielle, nous étions la seule équipe à ne pas avoir d’organigramme », décrypte l’un des compagnons de route du chef de l’Etat. « N’oubliez jamais que Macron génère son confort dans l’inconfort des autres. Avec lui, c’est “je jette les chatons dans la piscine et je vois qui surnage” », ajoute un autre pour expliquer le malaise des équipes.

    « C’est très dur de travailler avec le président, il est très exigeant, à toute heure du jour et de la nuit, il n’est jamais satisfait », abonde un poids lourd de la majorité.

    Pour expliquer cette vague de départs, ceux qui parlent régulièrement à M. Macron décrivent aussi un chef de l’Etat de plus en plus agacé par son entourage, accusé de n’avoir pas vu venir la crise des « #gilets_jaunes ». Le président reprocherait notamment à son équipe la façon dont son « itinérance mémorielle » a été organisée à l’automne 2018. Durant une semaine, M. Macron avait arpenté les routes de l’est et du nord de la France pour célébrer le centenaire du 11-Novembre et avait été plusieurs fois pris à partie par des Français, ce qui avait brouillé son message et son image.

    « A posteriori, c’était les prémices des “gilets jaunes” et personne ne l’avait anticipé. Macron a eu l’impression d’être envoyé au #casse-pipe », décrypte un conseiller extérieur. La visite au Puy-en-Velay, le 4 décembre, lors de laquelle des manifestants avaient poursuivi à pied la voiture présidentielle, n’a pas arrangé les choses.

    « Il faut du sang neuf en permanence »

    Résultat : plusieurs élus, dont François Bayrou, ont conseillé au début de l’hiver à Emmanuel Macron de faire le ménage dans son cabinet, jugé trop monocolore et sans expérience du terrain. Un premier signe a été envoyé avec l’arrivée de Philippe Grangeon , le 4 février.
    A 61 ans, l’ancien conseiller de Dominique Strauss-Kahn et de Nicole Notat à la CFDT détonne parmi la jeune garde, par son expérience mais aussi par son franc-parler. « Conseiller, ce n’est pas un job de cinq ans. Il faut du sang neuf en permanence », assume le sexagénaire à l’évocation du départ de plusieurs membres du cabinet présidentiel.

    Au début de l’année, Brigitte Macron, dont les relations avec la garde rapprochée du chef de l’Etat sont notoirement difficiles, aurait également conseillé de choisir son directeur du cabinet, Pierre-Olivier Costa, un ancien de l’équipe de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris, pour remplacer Sylvain Fort à la direction de la communication de l’Elysée. « Elle s’est toujours méfiée de ces jeunes diplômés qui pensent avoir raison sur tout », confie l’un de ses proches. Une version démentie auprès du Monde par M. Costa et Mme Macron.

    « Dumontet rencontre des ONG, c’est n’importe quoi »

    A l’Elysée, certains se sont surtout offusqués du rôle joué par Jean-Marc Dumontet, voyant une marque d’une défiance à leur égard du chef de l’Etat. L’homme d’affaires, producteur de spectacles et propriétaire de six salles de théâtre à Paris, a été chargé par M. Macron de mener des auditions pour trouver le remplaçant de Sylvain Fort, parti le 25 janvier. Un choix surprenant puisque M. Dumontet n’exerce aucune fonction officielle au sein du cabinet présidentiel et n’a même jamais travaillé dans l’administration ou eu de responsabilité politique.

    Surtout, M. Dumontet ne se serait pas contenté de faire le casting de la communication, pour lequel il a mené des auditions dans ses bureaux parisiens mais aussi à l’Elysée : il aurait aussi participé à d’autres réunions sur d’autres sujets au Palais. « Il rencontre des associations, des ONG, c’est n’importe quoi », s’agace un conseiller. Début février, il était présent lors d’une rencontre hors agenda entre Emmanuel Macron et l’actrice Marion Cotillard, venue en toute discrétion évoquer les sujets sur le climat avec le chef de l’Etat.

    « Dumontet n’a pas le niveau de compétence et de connaissance politique pour occuper de telles fonctions, ça hystérise les structures et c’est inconfortable pour tout le monde », désapprouve un proche du chef de l’Etat.

    « Il n’a pas été scanné par la HATVP [Haute Autorité pour la transparence la vie publique] alors que c’est un homme d’affaires, on ne sait rien de lui », s’étonne cette source. « On a l’impression que personne n’a retenu les leçons de Benalla », s’alarme même un macroniste.

    Interrogé par Le Monde, M. Dumontet assure au contraire qu’« il n’y a aucune tension ni difficulté » liée à sa mission.

    Absorption de gouvernementaux en tous genres (des LR aux EELV en passant par les PS et centre) ou pas, #Ça_branle_dans_le_manche comme le disait Eugène.

  • A Paris, Anne Hidalgo hésite sur sa stratégie face à Emmanuel Macron -
    (bel exemple de la misogynie appliqué à une femme au pouvoir)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050818/paris-anne-hidalgo-hesite-sur-sa-strategie-face-emmanuel-macron

    Parmi les nombreux reproches qui lui sont faits, figure la gestion de l’espace public. « On n’est pas bons là-dessus », confirme un élu de la majorité. « On a des progrès à faire », nuance le sénateur PS Rémi Féraud, ancien maire du Xe arrondissement, qui avait dirigé la campagne d’Anne Hidalgo en 2014. « Les Parisiens ont le sentiment d’une dégradation de leur espace public. Il faut reprendre le contrôle dessus », affirme de son côté Gaspard Gantzer. Entre la multiplication des rats – que la crue de la Seine de 2016 a fait remonter à la surface –, la recrudescence des « actes d’incivilité », la végétalisation des pieds d’arbre transformés par endroits en dépotoirs – 800 ont finalement été retirés –, les poubelles débordant de détritus, « les Parisiens considèrent globalement que la ville est plus sale », indique un proche.

    « Anne Hidalgo est dans les grands trucs, mais dès qu’il s’agit de concret, il n’y a plus personne », glisse Benjamin Griveaux. Accaparée par la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, l’édile a eu pendant plusieurs mois un agenda très international qui, aux dires mêmes des élus de sa majorité, a donné le sentiment qu’elle était loin des Parisiens et de leurs préoccupations quotidiennes. À ces difficultés s’est ajoutée une liste de « déconvenues » dont ses détracteurs se sont rapidement emparés, dessinant au fur et à mesure le portrait d’une maire à l’« autoritarisme excessif » et à la « gestion calamiteuse ».

    En l’espace de quelques mois, le « Hidalgo bashing » a infusé dans tous les cercles parisiens. Méprisée sous l’ère Delanöe, traitée de « concierge » pendant la campagne de 2014, Anne Hidalgo a, selon ceux qui la connaissent depuis longtemps, « une revanche à prendre ». « C’était très difficile pour elle d’exister dans l’ombre de Bertrand Delanoë, explique un ancien cadre de la Ville. La nécessité de tuer le père couvait depuis assez longtemps. Son erreur a été d’incarner elle-même l’autoritarisme , sans laisser son dernier directeur de cabinet [Raphaël Chambon, récemment remplacé par Frédéric Lénica – ndlr] le soin de s’en charger. »

    Rapidement, s’est installée l’image d’une femme « trop autoritaire » et « qui n’a pas une capacité d’écoute infinie (!!!!! irait on reprocher un truc pareil à un homme politique !?) ». « Sa méthode de gouvernance est trop verticale. Elle donne parfois l’impression d’avoir toujours raison et il lui arrive de faire preuve de dogmatisme dans la prise de décision (qu’est ce qu’on aurait entendu si sa gouvernance était horizontale et avoir parfois toujours raison c’est ridicule, c’est soit l’un soit l’autre) », indique le député « UDI, Agir et Indépendants » et conseiller de Paris, Pierre-Yves Bournazel, qui refuse cependant de participer au « Hidalgo bashing » (quelle hypocrisie, se souvenir de la trou-du-culsserie de ce Pierre-Yves Bournazel) . « J’ai des divergences claires sur sa gouvernance, mais je respecte sa personne et la fonction qu’elle occupe, dit-il. C’est une combattante. »

    Les attaques ad hominem, bien souvent teintées de misogynie crasse, ont atteint de tels sommets de violence que même ceux qui les ont proférées à l’époque ont depuis calmé de jeu. Dans l’opposition, mais aussi au sein de la majorité, beaucoup se sont agacés de voir la maire de Paris expliquer qu’on s’en prenait à elle uniquement parce qu’elle est une femme. « Le procès en sexisme est vrai, mais il reste minoritaire, confie l’un de ses proches. Par ailleurs, ce n’est pas à elle de le porter (Mais bien sur que si c’est à elle de le porter et tout·es citoyen·nes avec elle, quel est ce "proche" ennemi qui parle ? Encore Pierre-Yves Bournazel ? ) . Le mettre en avant comme elle fait, c’est aussi renforcer les critiques sur son incapacité à se remettre en question. »

    C’est magique, si elle relève la misogynie elle perd et si elle la relève pas elle perd aussi.

    #misogynie #femmes #politique #alliés #autoritarisme
    On notera la récurrence du mot autoritaire. Un peu plus loin on lui reproche au contraire d’être trop « souple » !

    « L’héritage d’organisation préfectorale est puissant ici, explique le premier adjoint, Bruno Julliard. Le fonctionnement est assez pyramidal, les éventuels conflits sont structurels. » Cette mécanique complexe nécessite un pilotage au cordeau, à l’image de celui qu’avait instauré en son temps Bertrand Delanoë, souvent décrit comme bien plus « technique » et « méthodique » que sa successeure. « Anne Hidalgo est assez souple. Certains le vivent comme un bordel quotidien et c’est vrai », glisse un autre élu de la majorité. D’autant que s’ajoute à ce mille-feuilles un certain nombre de conseillers dits « spéciaux » ou « stratégiques », qui savent rassurer quand il le faut l’édile, mais sont rarement de bon conseil.

    En fait non seulement Hidalgo est une femme qui gouverne mais elle s’oppose au kiki de tous les kikis :

    De Bernard Cazeneuve à Gérard Collomb, Anne Hidalgo n’a eu de cesse, au cours de son mandat, de mettre la pression aux ministres de l’intérieur sur les questions migratoires, jusqu’à engager avec le dernier d’entre eux une guerre ouverte sur les modalités d’évacuation des campements de migrants dans le nord-est de la capitale. « Collomb va être obligé de plier [sur la part de prise en charge par l’État – ndlr], car la situation n’est plus tenable pour des raisons d’ordre public », lance Ian Brossat.

    « il y a eu une rupture de confiance », explique un acteur du dossier. « Anne Hidalgo est très perméable à l’effet de cliquet, poursuit-il. Quand elle considère que la confiance est rompue, c’est fini. Elle a un caractère entier. C’est une qualité humaine, mais une faiblesse en politique. Elle ne peut excommunier les gens de cette façon. »
    (L’excommunication est une prérogative masculine ainsi que le carractère entier. Les femmes n’étant que des moitiés , des compléments probablement. )

    Plusieurs élus de la majorité le confirment : l’édile « a ses têtes ». « Tout dépend de la relation conjoncturelle qu’elle entretient avec les personnes. Ça manque de rationalité », dit l’un d’eux. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, Anne Hidalgo a pris soin d’atténuer son propos, tout en continuant à s’opposer à certaines décisions de l’exécutif. Ce fut le cas sur les mesures d’économie en matière de logement social – en octobre 2017, elle avait adressé une lettre aux locataires du parc HLM de la capitale pour les dénoncer. Ce fut encore le cas sur la question de l’Aquarius. « Le président de la République se dit très proeuropéen mais, sur la question des réfugiés, la France n’est pas au rendez-vous de son histoire », avait-elle déclaré au JDD, fin juin.

    (Les remarques entre parenthèse sont de moi.)

    Je relève aussi que toutes ces personnes qui crachent sur Hidalgo dans cet article sont des hommes à l’exception de la conseillère FI de Paris Danielle Simonnet qui est seule à ne pas faire d’attaque personnelle et finalement cible les communistes complices des liberaux alors que le collègue Jérôme de FI remet le curseur sur le coté « fasciné » de la maire de Paris. Tous ces hommes, quant ils parlent de la maire, qu’ils soient ses alliés ou ses ennemis, on voie pas la différence entre eux. Pour l’absence de femmes citées pour cracher sur Hidalgo, les femmes ont l’air d’avoir été oubliés par les deux autrice de ce texte. Car j’ai quant même souvenir que Pécresse ne s’est pas abstenu de ce coté.

    La conseillère FI de Paris Danielle Simonnet estime pour sa part qu’il est déjà trop tard. « La logique libérale a pris le dessus, dit-elle. Il y a un glissement de terrain vers la droite et à chaque fois les cocos se couchent. » « Anne Hidalgo est tiraillée entre sa culture de vieille gauche plurielle et son envie d’emboîter le pas aux macronistes, dont elle partage la fascination pour le privé, persuadée que le progrès s’y trouve », ajoute son collègue EELV, Jérôme Gleizes.

    @mona ca pourrait peut être te servir c’est une belle anthologie de #fraternité contre une femme au pouvoir.

  • A Tunis, Macron déploie sa « stratégie méditerranéenne »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010218/tunis-macron-deploie-sa-strategie-mediterraneenne

    Emmanuel Macron et Bertrand Delanoë, dans la Medina de Tunis. © Reuters En #Tunisie, le président français a mis en avant la jeunesse, celle des Tunisiens comme la sienne, pour assurer de sa volonté d’aider le pays, surtout en matière de développement économique, « non pas comme un ami mais comme un frère ou une sœur ».

    #International #France #Emmanuel_Macron

  • A Tunis, Macron déploie sa « stratégie méditerranéenne » et séduit les milieux économiques
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010218/tunis-macron-deploie-sa-strategie-mediterraneenne-et-seduit-les-milieux-ec

    Emmanuel Macron et Bertrand Delanoë, dans la Medina de Tunis. © Reuters En #Tunisie, le président français a mis en avant la jeunesse, celle des Tunisiens comme la sienne, pour assurer de sa volonté d’aider le pays, surtout en matière de développement économique, « non pas comme un ami mais comme un frère ou une sœur ».

    #International #France #Emmanuel_Macron

  • Anne Hidalgo : plus de deux ans d’emploi public fictif - Capital.fr
    https://www.capital.fr/economie-politique/exclusif-les-preuves-quanne-hidalgo-avait-un-emploi-fictif-1251966

    Elle (...) s’est discrètement fait payer par le ministère du Travail pour un emploi imaginaire [à plus de 4000 euros, ndc].
    Cela faisait des années qu’on le murmurait dans les cercles parisiens sans parvenir à le démontrer, ni à pouvoir le dire tout haut. Capital est aujourd’hui en mesure de le confirmer : après avoir été élue première adjointe de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris en mars 2001, Anne Hidalgo a continué de se faire payer pendant des mois par son administration d’origine, le ministère du Travail. En plus de ses indemnités d’élue réglées par la mairie – 5.575 puis 6.424 euros mensuels à partir d’octobre 2002, sans compter les défraiements –, elle percevait un salaire mensuel de 3.040 euros du ministère, auquel s’ajoutaient entre 1.000 et 2.000 euros de primes.

    Pour quel travail ? Jusqu’en avril 2002, la numéro 2 de la capitale, inspectrice du travail en chef de son état, était officiellement mise à disposition du cabinet de Marylise Lebranchu, la ministre de la Justice de Lionel Jospin, comme conseillère technique puis comme chargée de mission. Entre les réunions interministérielles, les notes à rédiger, les arbitrages techniques et les permanences du week-end, les conseillers de ministre occupent l’un des emplois les plus harassants qui soient, et ceux de Marylise Lebranchu n’échappaient pas à la règle. “Les gens de chez Vaillant (le ministre de l’Intérieur de l’époque, NDLR) passaient leur temps à nous canarder, se rappelle un ancien de l’équipe. Il fallait préparer la présidentielle, on était tous au taquet.”

    En janvier 2003, près de 2 ans après avoir été nommée première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo continuait de se faire discrètement payer par le ministère du Travail, comme l’atteste ce bulletin de salaire.
    Tous, sauf Anne Hidalgo. “A son arrivée, en novembre 2000, elle a travaillé pendant quelques semaines sur le conflit des greffiers. Mais ensuite, elle est partie faire sa campagne municipale, et on ne l’a pratiquement plus revue”, assure notre ancien conseiller. Une absence que son congé maternité, quelques mois plus tard, ne suffit pas à justifier. “C’était ce que l’on appelle un emploi fictif, confirme un autre membre du cabinet.

    Comme Jospin, lui aussi bénéficiaire de forts bons salaires sans emploi et qui, premier ministre, objectait aux chômeurs et précaires en lutte « je préfère une société de travail à l’assistance », et dans le cas Hidalgo, pour gérer la Ville de Paris avec des HEC et des membres du C.A de LVMH. Elle, elle aura le droit à une retraite, et à bon taux.

    #emploi_fictif #P.S

  • La boulette de Gilbert Collard qui dévoile tous ses identifiants et mots de passe sur Twitter
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/08/la-boulette-de-gilbert-collard-qui-devoile-tous-ses-identifiants - Huffingtonpost

    Oups. Toujours à l’affût d’une actualité à commenter sur Twitter, le député frontiste Gilbert Collard a voulu réagir à l’annonce de Bertrand Delanoë qui a appelé à voter Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle.

    Et là, patatras. Au lieu de joindre à son tweet une image d’actualité, le député du Gard a publié une capture d’écran de son téléphone sur laquelle figurent tous ses mots de passe et identifiants (Twitter, Assemblée nationale, mail personnel etc.).

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • Face aux départs et aux attaques, Hamon peine à riposter
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080317/face-aux-departs-et-aux-attaques-hamon-peine-riposter

    Le candidat du PS est lâché par une partie de l’aile droite, tentée par #Emmanuel_Macron. Dernière défection en date : celle de Bertrand Delanoë, l’ancien maire de Paris. Son équipe veut croire que cela profitera à Hamon en clarifiant les lignes à #gauche. Mais sa campagne reste bien inaudible. #Benoît_Hamon, le soir de sa victoire à la primaire © Reuters

    #France #présidentielle_2017

  • Grand Paris de l’eau : un étrange Yalta (*)
    http://www.eauxglacees.com/Grand-Paris-de-l-eau-un-etrange

    Les discrètes annonces de « rapprochement » entre Eau de Paris et le SEDIF s’intensifient. Hier encore impensable, sous l’ère de Bertrand Delanoê et d’Anne Le Strat, et de fait impensé, et c’est là tout le drame, l’impossible se fait jour, sous forme de course effrénée vers l’abime. « En général on est en retard sur la réalité », déclarait Louis Althusser dans l’entretien qu’il accorda à la RAI en 1980, et dont ARTE vient de diffuser l’autre soir quelques extraits. Manière de rappeler aux moins de… x ans (...)

  • Pourquoi combattre la reprivatisation de l’eau à Paris ?
    http://www.eauxglacees.com/Pourquoi-combattre-la

    Le 28 juin 1993, le directeur de la Société anonyme de gestion des eaux de Paris (SAGEP), s’expliquait lors d’un Conseil d’administration de la société d’économie mixte sur les activités de la SAGEP en Russie. La lecture de ce document historique explique à elle seule pourquoi une coalition improbable conspire en 2016, afin d’effacer la décision courageuse arrêtée par Bertrand Delanoë et sa majorité en 2010, et de reprivatiser à nouveau l’eau à Paris. En 1985, Jacques Chirac, maire de Paris, cédant aux (...)

  • Je suis communautariste
    http://lesmotslesvoix.tumblr.com/post/145921880670/je-suis-communautariste

    Le “droit à l’indifférence” inventé par Bertrand Delanoë lors de son élection à la mairie de Paris. Génial ! Le nouveau maire de Paris est gay et tout le monde s’en fout. C’est très bien. C’est parfait. Parfait jusqu’à ce que, l’année suivante, Bertrand Delanoë se prenne un coup de couteau dans le flanc, dans les salons de l’Hôtel de Ville. Son agresseur explique très calmement à la police qu’il n’aime pas “les hommes politiques et les homosexuels”. Le droit à l’indifférence a une limite qui porte un nom : l’homophobie. — Permalink

    #lgbt

  • Les lieux de pouvoir à Paris : il était une fois dans l’Ouest, par @odilon (avril 2012)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/pouvoir-paris

    « Nous avons mis un terme à la division Est-Ouest de #Paris », affirmait M. Bertrand Delanoë en septembre 2011. Le maire de la capitale paraît bien optimiste : héritées de l’histoire, les fractures spatiales — entre l’est et l’ouest, le centre et la périphérie, la rive gauche et la rive droite — demeurent. Etablissements scolaires prestigieux, grandes administrations de l’Etat, sièges sociaux des multinationales… : les lieux de pouvoir parisiens sont concentrés dans les arrondissements les plus huppés, où les puissants cultivent un entre-soi qui favorise leur reproduction, et permet de tenir à l’écart les autres groupes sociaux.

  • Histoire des déchets de Lutèce à Paris, le préfet Eugène Poubelle, l’inventeur de la poubelle - Planète Écho
    http://www.planete-echo.net/CollecteParis/EugenePoubelle.html

    Pendant longtemps, les Parisiens ont jeté leurs déchets sur la voie publique ou dans les fossés. C’est grâce à ces déchets, qui se sont fossilisés, que l’on peut reconstituer les modes de consommation des Parisiens depuis deux mille ans. Merci les déchets, témoins du passé !

    Prenons quelques instants pour tourner les pages de l’histoire de Paris, la fameuse « Ville Lumière ». Ce retour en arrière nous montre que la Capitale n’a pas toujours été aussi belle qu’on veut bien nous le faire croire.

    En voici quelques exemples :
    – En 1184, Philippe Auguste souhaite lutter contre la marée montante des ordures dans Paris en commandant le pavage des rues de la cité. Quatre cents ans plus tard, seulement la moitié des rues est pavée.
    – En 1348, une ordonnance du prévôt de Paris prononce pour la première fois des amendes contre le défaut de nettoiement.
    – Louis XII décide, en 1506, que la royauté se chargera du ramassage des ordures et de leur évacuation. À la taxe prévue pour ce service s’ajoute celle destinée à financer l’éclairage axial des rues. La taxe prend le nom de « taxe des boues et des lanternes ». L’hostilité générale enterra cette ordonnance pour longtemps.
    – En 1750, Rousseau quitte la Capitale en la saluant par un « Adieu, ville de boue ! ». Il est vrai que Paris était connu depuis longtemps sous ce vocable puisque Lutèce [viendrait] du latin lutum qui signifie boue.
    – Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Louis Sébastien Mercier, véritable reporter parisien de l’époque, signe de belles formules dans son Tableau de Paris, exemples : « O, superbe ville ! Que d’horreurs dégoûtantes sont cachées dans tes murailles ! » Ou encore, « En général le Parisien vit dans la crasse ».
    – En 1799, une ordonnance de police impose aux propriétaires et locataires parisiens de balayer chaque jour devant leur logis.
    – En mars 1883 est créée une taxe spécifique « balayage ». Au même moment, les découvertes de Pasteur se révèlent décisives dans l’histoire de l’hygiène. C’est aussi la période des grands travaux, entrepris par Haussmann, qui transforment le paysage urbain parisien.

    Le 24 novembre 1883, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, signe le fameux arrêté qui oblige les propriétaires parisiens à fournir à chacun de leurs locataires un récipient muni d’un couvercle. Ainsi naissent les poubelles (voir plus bas l’histoire de l’arrêté Poubelle). Parallèlement commence le ramassage de la boîte à ordures qui prendra rapidement le nom de poubelle !

    Le préfet Poubelle avait tout prévu : dimension et contenance des boîtes. Il avait même imaginé la collecte sélective. Trois boîtes étaient obligatoires : une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons, et une dernière pour le verre, la faïence ou les coquilles d’huîtres ! Ce nouveau règlement ne fut que partiellement respecté. Concernant le tri, plus d’un siècle après, on le redécouvre...

    Il aura fallu attendre près d’un siècle entre l’invention de la poubelle et la mise en place d’une véritable collecte et de lieux de stockage des déchets. En 1975, la loi confie aux collectivités locales la responsabilité d’organiser la collecte des déchets ainsi que leur traitement ou leur stockage dans un lieu agréé.

    Devant le développement des décharges et les problèmes de pollution (des sols surtout), la loi est modifiée en juillet 1992 : les collectivités locales doivent s’organiser pour supprimer les dépôts sauvages et valoriser les déchets par le recyclage, le compostage ou l’incinération propre (ce qui reste à démontrer !).
    Au même moment, dans de nombreuses communes françaises, la société Eco-Emballages (agréée par les pouvoirs publics) lance un programme de récupération et de valorisation des déchets d’emballages ménagers. Les déchets deviennent source de matière première et d’énergie, ils sont valorisés. À Paris, il faudra attendre novembre 1997 pour qu’une expérience de collecte sélective en porte à porte soit proposée dans un secteur du 13ème arrondissement (la collecte du verre date de 1984, celle du papier-carton, la fameuse poubelle bleue, est lancée à titre expérimentale dans une petite partie du XVe arrondissement en 1989 puis étendue à tous les arrondissement en... 1993 !).
    La généralisation de la collecte sélective débute en juin 2000 dans 5 arrondissements. La nouvelle équipe municipale conduite par Bertrand Delanoë poursuit l’extension de la collecte sélective mais modifie considérablement le système (suppression de la poubelle bleue ; les papiers-cartons seront jetés dans le bac jaune avec les emballages). Depuis fin 2002, la collecte sélective est installée dans tous les arrondissements (consulter notre page sur la collecte sélective à Paris). Afin d’augmenter encore plus la quantité de déchets recyclés, et afin de permettre aux Parisiens de trier encore plus, une seconde collecte sélective est généralisée début 2006 (cette seconde collecte du bac jaune remplace une collecte du bac vert).

    Hier, les chiffonniers « faisaient » nos poubelles ; aujourd’hui, c’est une véritable industrie, créatrice d’emplois, qui s’en occupe.

    #déchet #éboueur #éboueure #éboueuse #histoire #poubelle

  • M. Cazeneuve autorise les policiers à porter une arme en dehors de leur service
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/11/19/m-cazeneuve-autorise-les-policiers-a-porter-une-arme-en-dehors-de-leur-servi

    Une instruction de la direction générale de la police nationale (DGPN), transmise dans les services, jeudi 19 novembre, autorise les policiers à porter leur arme hors service durant l’état d’urgence, y compris lorsqu’ils n’ont pas de gilet pare-balles, comme l’a révélé France Inter.

    C’est Donald Trump qui doit être content.
    #état_d'urgence

    • Paris : les agents municipaux en charge de la sécurité demandent à être armés pour faire face aux menaces d’attentats
      http://www.miroirsocial.com/actualite/12611/paris-les-agents-municipaux-en-charge-de-la-securite-demandent-a-etre-

      Les #attentats qui ont durement frappé le territoire remettent à l’ordre du jour la création d’une police municipale à Paris. Une mesure pour le moment impossible en raison du statut juridique de la capitale qui en fait un cas unique pour une #collectivité_locale. En effet, la #ville_de_Paris, longtemps administrée par l’État et qui n’a retrouvé un maire de plein exercice qu’en 1977, est la seule commune de France qui n’a pas de pouvoir de police au sens large sur son espace public puisque toujours sous l’autorité du préfet du même nom. Le débat a néamoins été récemment relancé par le Sénat et sous une forme un peu différente par Anne Hidalgo.

      Il existe toutefois dans la capitale une sorte de police municipale mais qui ne veut pas dire son nom : la Direction de la protection et de la prévention (#DPP). Créée sous Jacques Chirac et jamais remise en cause par ses successeurs (que ce soit Jean Tiberi, Bertrand Delanoë ou Anne Hidalgo), la DPP est en charge de la #sécurité des bâtiments municipaux (mairies d’arrondissement, écoles, crèches, équipements sportifs ou culturels…). Des agents qui se retrouvent en première ligne dans le contexte actuel et dans des conditions très dangeureuses, si l’on en croit les syndicats du secteur.

      « La Maire de Paris ne donne pas les moyens aux inspecteurs de sécurité de protéger les gens » ont ainsi affirmé dans un communiqué commun la CGT, la CFTC et l’UCP (lire ici). Pour les syndicats, les agents « doivent désormais sécuriser les écoles, se montrer afin de rassurer les parents d’élèves par leur présence. Mais cette dissuasion a bien ses limites et s’avère sans effet car ils ne sont pas armés ». Une demande d’#armement faite par des organisations qui affirment faire « remonter la volonté de la majorité du personnel » auprès de l’adjointe au maire en charge de la sécurité, Colombe Brossel.

      Une perspective pour le moment refusée avec force par la mairie de Paris qui, en réponse, a utilisé une formule on ne peut plus maladroite : « il n’y a pas eu d’uniformes visés, cette fois-ci » par les terroristes. La municipalité faisant sans doute référence au fait que les cent vingt-neuf victimes des attentats du 7 janvier étaient toutes en civil. Toutefois, la Ville, visiblement pas en panne de créativité envers ses agents en charge de la sécurité, s’est dite « favorable au port apparent de gilets pare-balles ». Avec ou sans uniformes ?

      #être_armé #armes #police_municipale #agents_municipaux

    • Gérard Collomb : « La police municipale lyonnaise sera progressivement armée »
      http://www.leprogres.fr/lyon/2015/11/27/gerard-collomb-la-police-municipale-lyonnaise-sera-progressivement-armee

      Compte tenu de l’état d’urgence décrété suite aux attentats du 13 novembre, Gérard Collomb estime que ce contexte particulier justifie une adaptation des missions et de l’équipement de la police municipale. Les effectifs de la police municipale lyonnaise seront donc progressivement armés et recevront une formation pratique et théorique ainsi que des séances d’entrainement.

  • Numéro 23 : Un plan presque parfait
    http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20151027.OBS8388/numero-23-une-etrange-affaire.html

    Comment ne tomberait-il pas des nues ? Pendant des mois, le CSA s’est comporté, à son égard, en papa gâteau. Et le voilà qui se transforme, sans crier gare, en père Fouettard. Si le procès d’Houzelot a été abondamment instruit, il a épargné tous ceux qui, pendant des lustres, par complaisance, indulgence, voire incompétence, lui ont fait la courte échelle.

    Surtout, Pascal Houzelot a la fibre conviviale : il organise des avant-premières dans une salle de cinéma décorée par Jacques Garcia, reçoit dans son duplex du boulevard Henri IV, avec vue sur la Seine et le Panthéon, une société œcuménique et connivente pour des dîners, en petit comité, c’est le secret.

    Son compas s’est depuis longtemps ouvert vers la gauche, avec laquelle il a plus d’affinités sur les questions sociétales. Se croisent, chez lui, Alexandre Bompard (Fnac), Stéphane Richard (Orange), Xavier Niel (Free), les ministres Fleur Pellerin, Emmanuel Macron, Manuel Valls, et aussi Marc-Olivier Fogiel, Bertrand Meheut, Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et, depuis peu, Alain Weill, entre autres. Sans oublier, mais oui, Michel Boyon, puis Olivier Schrameck, gendarmes de l’audiovisuel le jour et, parfois, hôtes d’Houzelot, le temps d’une soirée.

  • L’imaginaire monumental des milliardaires, par Johan Popelard (Le Monde diplomatique, avril 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/04/POPELARD/52869

    Inaugurée à Paris en octobre 2014, en bordure du Jardin d’acclimatation, la Fondation Louis Vuitton a pu tourner la page du long feuilleton juridico-politique qu’avait suscité, de 2007 à 2012, le permis de construire accordé par M. Bertrand Delanoë, alors maire de la capitale — dont le chargé de la culture, M. Christophe Girard, était également employé par le groupe Moët Hennessy-Louis Vuitton (LVMH)—,et qui ne dut d’être validé que par la grâce d’une astuce législative. Tout est oublié, place à un déluge d’éloges médiatiques. Rien de très surprenant étant donné la puissance financière du maître d’œuvre Bernard Arnault, le rayonnement de la marque et la renommée de l’architecte. Consacrée à l’art contemporain et créée par un groupe présent dans l’industrie du luxe et les médias (1), la fondation se joue des frontières : elle a pu, dans les journaux, accaparer les pages de mode comme les rubriques culturelles et people, faire l’objet d’analyses politiques aussi bien qu’économiques. Mais c’est d’abord et surtout le bâtiment signé par Frank Gehry — un « faiseur de rêves », selon le site de la fondation — qui s’est trouvé immédiatement enveloppé de métaphores : immense voilier, grand oiseau sur le point de s’envoler, nuage étincelant... Le président de la République n’a pas été en reste. Il a rendu, lors de l’inauguration, un hommage vibrant au « mécène » qui offre « l’art contemporain au regard de tous » —même si le premier mécène, en l’occurrence, est le contribuable, puisque 66 % des sommes investies dans une fondation sont déduites des impôts. Et il s’émerveilla « C’est un palais, un palais de cristal pour la culture. »

    Tout le monde n’a pas cet enthousiasme, et il n’est plus tout à fait singulier de souligner que, derrière l’emballage philanthropique, cette fondation, comme bien d’autres, vise à enrichir l’image des marques LVMH, même s’il s’agit moins de gains économiques que de « retombées émotionnelles », pour citer M. Jean-Paul Claverie, conseiller de M.Arnault (The New York Times, 10 mai 2014). Mais en quoi peut bien consister cet enrichissement-là ?

    A visiter le bâtiment, on constate qu’il y a en réalité deux Fondations Louis Vuitton, qui ne coïncident qu’imparfaitement. On peine en effet à reconnaître dans l’édifice le corps glorieux fabriqué par la photographie et les métaphores. Tel est sans doute le destin de l’architecture entrée dans la logique du star-système : elle ne se réalise et ne se consomme pleinement que dans la photographie. Comme l’écrivait le théoricien marxiste Fredric Jameson, l’intérêt pour l’architecture postmoderne exprime un « appétit de photographie » ; « c’est la valeur du matériel photographique que vous consommez d’abord et avant tout, et non celle de l’objet (2) ».

    Cette déception est renouvelée quand on compare le produit final aux dizaines de maquettes préalables produites par l’agence d’architecture. Lumineuses et cristallines, elles manifestent une vitalité fragile que n’atteint jamais le bâtiment : agrandie, l’architecture est saisie par ce que Friedrich Nietzsche appelait « l’éloquence de la puissance (3) ». L’examen de cette « éloquence » permet d’observer que la Fondation Louis Vuitton n’est pas seulement l’alibi culturel de logiques économiques, mais aussi la mise en signes du capitalisme financiarisé, la démonstration publique de sa force.

    La Fondation Guggenheim, à Bilbao, se veut à l’image des vagues du fleuve ; la Fondation Louis Vuitton évoque un nuage ou un voilier ; la future Fondation Luma, créée à Arles par Mme Maja Hoffmann, héritière d’un groupe pharmaceutique, prétend s’inspirer de la touche de Vincent Van Gogh : les architectures de Gehry déploient un imaginaire de la fluidité. Ses structures élastiques et ses armatures aériennes, qui se revendiquent du souvenir des serres et des pavillons, sont aux antipodes de certaines architectures impérieuses du capitalisme du XXe siècle ; loin, par exemple, de la massivité du Rockefeller Center. « A l’image d’un monde qui change en permanence, nous voulions un bâtiment qui évolue en fonction de l’heure et de la lumière, afin de créer une impression d’éphémère et de changement », affirme Gehry sur le site de la Fondation Louis Vuitton. Ou encore : « Cette architecture doit être comme un rêve (4). » Fluidité, élan aérien... en correspondance avec l’actuel maître-mot du capitalisme, la mobilité, et son appel pressant à la réinvention permanente contre la « rigidité » des structures.

    Même l’intérieur témoigne de cette aspiration : une fois passé le hall monumental vitré, le visiteur accède par une série de rampes, d’escaliers et de couloirs, à la logique indéchiffrable, aux vastes salles encore vides ou presque, aux angles souvent déroutants — le commanditaire a quand même exigé que les murs soient droits pour accueillir les œuvres de sa collection, quand elles arriveront. Des terrasses étagées permettent d’examiner, près d’un palmier en pot, l’extérieur des cubes tordus qui abritent les salles. Le bois de Boulogne ou la tour Eiffel apparaissent dans l’interstice des voiles, tandis que sous l’édifice s’épand le bassin féerique du Grotto... Plus que les collections, c’est l’édifice dans sa totalité, reflets, labyrinthe, qui est l’œuvre : le registre ancien de la stabilité, la solidité de l’ordre classique des XIXe et XXe siècles, quand Bourse, banques, musées copiaient à travers le monde le Parthénon, sont « dépassés ».

    Volutes, plis et torsions, la théâtralité baroque de Gehry correspond avec élégance au « nouvel esprit du capitalisme (5) » : il ne s’agit plus d’incarner la sécurité et la dignité, mais le mouvement perpétuel et l’audace. L’engouement des puissants pour ses créations tient précisément en partie à leur capacité à « performer » « les rituels d’une culture de la circulation », comme l’écrit par exemple l’historienne de l’architecture Joan Ockman (6), où « la vitesse, l’étendue et l’intensité des transformations économiques globales ont renversé les logiques antérieures de la représentation ».

    A travers cette esthétique, ce n’est donc pas seulement « la marque qui parle », mais, plus profondément, ce fantasme de la « liquidité (7) » propre au capitalisme tardif, chantre de la circulation ininterrompue des capitaux et du « désir qui s’engage en sachant pouvoir se désengager, selon l’économiste Frédéric Lordon, qui investit sous la garantie de pouvoir désinvestir, ou qui embauche avec l’idée de pouvoir débaucher (8) ».

    Rowan Moore, critique d’architecture à The Observer, l’un des rares à formuler des réserves, déplore que les grandes voiles vitrées qui enveloppent le bâtiment en brouillent la lecture et brisent l’accord entre structure et façade. Sans elles, selon lui, la fondation « aurait pu être la version adulte, magnifiée, du théâtre de Guignol d’un parc pour enfants (9) ». Le critique anglais aurait voulu voir le bâtiment s’en tenir à la logique rationnelle d’un projet utile. Or l’architecture de Gehry devait nécessairement excéder ces limites. Inutiles, coûteuses et peut-être nuisibles sur un plan architectonique, les voiles n’en remplissent pas moins un rôle indispensable sur le plan sémantique. Elles sont l’« emblème » voulu par le mécène. L’œuvre offre ainsi la figure d’un monde où l’ordre des choses pourrait sans cesse être recomposé. Comme l’écrit Jameson, les éléments « flottent à une certaine distance les uns des autres en une stase, une suspension miraculeuse, qui, comme les constellations, va immanquablement se désunir la minute suivante (10) ». La fondation se donne à voir par une série de profils successifs, de fragments, qui se dérobent les uns après les autres, sans jamais se rejoindre. « Je pense cela comme un chaos contrôlé que je relie à l’idée de démocratie pluraliste, envisagée comme lieu d’une collision des idées (11) », écrit l’architecte. Autrefois, Victor Gruen, l’inventeur du shopping mall, chez qui le jeune Gehry fit ses premières armes dans les années 1950, voulait faire du centre commercial une « agora moderne (12) »...

    Mais cette architecture subjugue plus qu’elle ne libère. Le spectateur n’est jamais maître de ce jeu de recomposition incessante. Comme dans un conte fantastique où les parois se meuvent en permanence, interdisant au personnage toute certitude spatiale, il est le jouet, plus ou moins admiratif, de la machine à effets construite par l’architecte, et se tient dans le rêve d’un autre. Comme le souligne l’historien de l’art américain Hal Foster, la liberté créatrice de l’architecte n’a certainement pas pour résultat la liberté parallèle du visiteur (13).

    Si le bâtiment de la Fondation Louis Vuitton est bien, comme l’indique l’accueil qui lui a été fait, un monument emblématique, il l’est de la puissance du commanditaire plutôt que de sa générosité, de la consommation spectaculaire plutôt que de l’idée démocratique, d’une fastueuse mise en forme des valeurs du libéralisme financier plutôt que d’un art pour tous... Arrivés à ce point de déploiement des utopies liquides et des architectures de rêve, on ne peut alors qu’aspirer à la récupération de l’autonomie des institutions publiques de la culture, à une organisation des artistes sur le mode des coopératives de production ou à la démocratisation de la commande contre le monopole des mécènes (14). Afin que s’ouvrent d’autres voies pour l’art que celle qui mène au jardin d’acclimatation du capitalisme.

  • BERTRAND DELANOË épinglé !!! Sa fuite de la mairie de PARIS expliquée !!!
    http://www.brujitafr.fr/article-bertrand-delanoe-epingle-sa-fuite-de-la-mairie-de-paris-expliquee-

    Voilà pourquoi il veut se « tirer » en Tunisie !!!!!!!!!! DELANOË démasqué par Capital et l’Inspection Générale de la ville de Paris ! LE BOOMERANG de DELANOË ! DELANOË PLUS VOYOU QUE CHIRAC, EH OUI !!!!! Au fil des ans, Bertrand Delanoë est parvenu à se ciseler une réputation de gestionnaire avisé. Pourtant, derrière la façade, les gaspillages s’amoncellent. A Paris, les emplois fictifs sont un peu comme les bateaux-mouches  : ils font partie du paysage. Lorsqu’il régnait sur l’Hôtel de Ville, on le sait, Jacques Chirac y appointait discrètement 21 camarades, qui travaillaient en réalité pour le RPR – il vient d’ailleurs de rembourser (avec l’UMP) 2,2 millions d’euros à la mairie, ce qui est la moindre des choses. Eh (...)

  • PARIS, bientôt en faillite ?
    http://www.brujitafr.fr/article-paris-bientot-en-faillite-124012873.html

    Pour ceux qui chercheraient l’explication la voici. La ville lumière risque de ne plus briller du tout après la gestion calamiteuse du tunisien de cœur et socialiste de son état, l’ex maire de Paris Bertrand Delanoë. Un trou de 400 millions d’euros, voilà la dot laissée à la très marxiste copine Anne Hidalgo, qui devra combler ce trou historique dans l’histoire de la ville. Bien que le magazine Capital, dés le mois de mars, avait vendu la mèche, la candidate Hidalgo avait juré les grands dieux et au scandale que l’article était un mensonge, et avait fait une réponse sur son blog de campagne pour démontrer sa bonne foi bidon. Aujourd’hui elle est obligée de reconnaitre publiquement que l’article avait tout bon et qu’elle (...)

    #ECONOMIE_/_FINANCE

  • vu sur rezo :
    Quel barnum :-(
    Liste éclectique et au final assez drôle

    « Prendront la parole, entre autres, Laurent Fabius, Bertrand Delanoë, Cécile Duflot, François Bayrou, Rama Yade, Fadela Amara, Axel Poniatowski, ainsi qu’André Glucksmann, Bernard Kouchner, Kendal Nezan, Aalam Wassef et Bernard-Henri Lévy.

    L’opposition syrienne s’exprimera par la voix de plusieurs témoins récemment sortis de Damas ou d’autres villes de la Syrie martyre.

    Des témoignages écrits, également venus de l’intérieur de la Syrie, seront lus par les acteurs Xavier Beauvois et Jane Birkin. »

    sic ! Jane Birkin, de mieux en mieux, re-sic !!
    http://blogs.rue89.com/neo-arabia/2011/07/03/des-opposants-syriens-rejettent-le-soutien-encombrant-de-bhl-212044
    #cirque #bonneteau

  • Mineurs étrangers : le tri qui tue - Sans Patrie
    http://sans-patrie.blog4ever.com/blog/lire-article-146716-8975245-mineurs_etrangers___le_tri_qui_tu

    On est en droit de s’interroger sur cet état de crise permanent qui dure depuis plus de dix ans. Pourquoi l’ASE n’a-t-elle pas su faire face à l’augmentation régulière du nombre de mineurs isolés à Paris ? Car jamais personne n’a pensé ou prétendu que leur nombre allait diminuer ou que la capitale cesserait de les attirer… On a la désagréable impression que la saturation constante des services constitue, à l’instar de ce qui se passe aux guichets préfectoraux d’accueil des étrangers, autant un moyen de réguler un nombre de demandes jugé trop important qu’un message aux futurs demandeurs, leur signifiant qu’ils ne sont pas forcément les bienvenus et feraient mieux de passer leur chemin. Objectif d’ailleurs en partie atteint, au vu du nombre de jeunes qui repartent écœurés après leurs premières démarches à Paris.

    Le problème ne réside peut-être pas, ou pas seulement, dans le manque de moyens ou les capacités financières, comme semble l’affirmer Bertrand Delanoë. Dès le début des années 2000, un certain nombre de départements, souvent les plus sollicités, ont développé des résistances à l’accueil des mineurs étrangers isolés. En 2001, une juge des tutelles témoignait, dans la presse, de celle de l’ASE de Paris à accueillir des mineurs étrangers isolés : « À Paris, l’aide sociale à l’enfance traînait des pieds, j’ai donc été obligée de faire des injonctions dans mes ordonnances. [4] » Cette année-là, Paris avait accueilli 527 mineurs isolés.

    Dans un rapport publié en 2002 [5], la sociologue Angélina Etiemble, chargée par le ministère des affaires sociales d’enquêter sur l’accueil des mineurs isolés en France, repère ce phénomène et identifie Paris comme l’un des départements limitant les accueils. Les associations qu’elle interroge (Cimade, France terre d’asile, SSAE) rapportent « la difficulté de l’accueil d’urgence et les réticences de l’ASE à prendre en charge les MIE ». Elles reprochent aux services parisiens ainsi qu’au parquet « de procéder à un âge osseux, dont la fiabilité est médiocre, et de ne pas se saisir de l’urgence ». La sociologue relève que « le personnel de l’ASE de son côté explique que l’administration ne veut pas accueillir de "faux mineurs" et s’inquiète de l’arrivée toujours plus importante de MIE dans ces services ». À cette époque, la grande crainte de l’ASE est que « la mise en place au tribunal des enfants d’un cabinet spécialisé pour les MIE se traduise par un plus grand nombre de placements de "faux mineurs" ».

    Le recours à l’expertise osseuse est alors un moyen de restreindre les prises en charge. Recueillant les propos d’une juge des enfants, Angélina Etiemble écrit : « Notre interlocutrice sait qu’une "masse considérable" de mineurs s’est présentée à l’ASE de Paris en 2001. Or l’ASE tente de limiter cet afflux d’enfants, que l’on suppose envoyés par des "filières", avec comme seul outil l’expertise osseuse, pourtant peu fiable. Le couperet des 18 ans, "prouvés" par l’examen osseux, permet à l’ASE de trier la population ». Sentiment partagé à la même époque par la brigade des mineurs de Paris, pour qui « le seul filtre qu’a trouvé l’ASE, c’est l’âge osseux ».

    Il y a dix ans déjà, l’ASE de Paris demandait au parquet de procéder à des expertises osseuses, plaçait des enfants dans des hôtels sans suivi éducatif, faisait appel des décisions de placement des juges des enfants [6], et multipliait les obstacles pour les dissuader de solliciter une protection. Déjà, l’accusation de tricherie et la peur de l’« appel d’air » guidaient l’action de ces services. Depuis, cela n’a jamais cessé.

    Quelles sont les raisons avancées pour légitimer ces réticences ? Les services parisiens ne seraient « pas adaptés à la prise en charge de ces enfants pour lesquels les projets d’avenir sont difficiles à construire, hors de tout cadre familial » [7]. Ainsi, l’ASE de Paris ne serait pas « adaptée » pour accueillir des mineurs présents sur son territoire, dont personne ne conteste la situation de danger parce qu’il serait « difficile » de leur construire un projet d’avenir. On croit rêver ! Faut-il en déduire qu’un service social 1) n’est pas adaptable, 2) ne serait adapté à la prise en charge d’une catégorie d’usagers que si celle-ci est « facile » à aider ? Et quel serait donc le service « plus adapté » que l’ASE ?

  • Ce Qui Plombe Le Parti Socialiste
    http://sagephilippe.20minutes-blogs.fr/archive/2011/10/06/ce-qui-plombe-le-parti-socialiste.html

    Ce qui plombe le Parti socialiste, c’est son renoncement. Aux valeurs de la gauche. C’est sa conversion au libéralisme.
    Bertrand Delanoë, ce commercial, aura – et comme on l’en remercie ! – eu l’impudeur de l’affirmer, clairement : « Oui, je suis libéral ET socialiste ». Ce qui ne peut être possible. C’est l’un ou l’autre.
    En vérité, cet « outing » renvoyait à icelle jospinerie : « Mon programme n’est pas socialiste ».
    En bon protestant, rigoureux, austère, sincère, Jospin convenait, entre les lignes, à mots couverts, que son programme était libéral. Donc, non-socialiste.
    Delanoë, sous prétexte d’audace, aura voulu réconcilier l’inconciliable. Ce n’était pas de l’audace, mais un abandon. Et les classes populaires, moyennes, ont bien entendu le message. Elles ne reviendront pas. Terra Nova a gagné le combat. En loucedé. Travail de sape.
    C’est aux cadres, désormais, que ce parti s’adresse. Aux notables, et autres petits bourgeois.

    S’il était honnête, ce parti changerait son nom.
    Il n’a plus rien de socialiste.

  • Pour mémoire, les signataires de l’appel anti-boycott (qui réclament au passage d’intervention de la justice contre le #BDS). Y’en a que je croyais de gauche, mais des fois je suis un peu con avec ces histoires de gauche-droite :
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/01/le-boycott-d-israel-est-une-arme-indigne_1433857_3232.html

    Yvan Attal, comédien ;
    Pierre Arditi, comédien ;
    Georges Bensoussan, historien ;
    Michel Boujenah, comédien ;
    Patrick Bruel, comédien et chanteur ;
    Pascal Bruckner, essayiste ;
    David Chemla, secrétaire général de JCALL, ;
    Bertrand Delanoë, maire de Paris ;
    Frédéric Encel, géopolitologue ;
    Alain Finkielkraut, philosophe ;
    Patrick Klugman, avocat ;
    François Hollande, député (PS) de Corrèze ;
    Georges Kiejman, avocat ;
    Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ;
    Bernard-Henri Lévy, philosophe ;
    Mohamed Sifaoui, essayiste ;
    Yann Moix, écrivain ;
    Bernard Murat, directeur de théâtre ;
    Jean-Marie Le Guen, député ;
    Pierre Lescure, directeur de théâtre ;
    Serge Moati, journaliste ;
    Daniel Racheline, vice-président de JCALL ;
    Arielle Schwab, présidente de l’UEJF ;
    Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ;
    Gérard Unger, président de JCALL ;
    Manuel Valls, député-maire d’Evry ;
    Michel Zaoui, avocat.

    • Et Martine Aubry, aussi :
      http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/2010/11/09/le-ps-dit-non-au-boycott-des-produits-is.shtml

      « J’ai toujours combattu avec la plus grande détermination les tentatives faites par certains de vouloir importer le conflit du Proche-Orient dans notre ville », a déclaré Martine Aubry, lors d’un repas organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) à Lille hier soir.
      Alors que le collectif BDS-France (Boycott désinvestissement sanction) appelle au boycott des produits israéliens, la première secrétaire a réaffirmé la position du Parti socialiste : « Je pense que ceux qui prônent le boycott se trompent de combat : au lieu de porter la paix, ils portent l’intolérance, ils portent la haine. Et quand on veut un chemin de paix, on ne commence pas par porter cela. » Il y a une semaine, dans une tribune publiée par Le Monde, plusieurs personnalités, dont le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, avaient déjà dénoncé cet appel lancé notamment par le résistant Stéphane Hessel et la sénatrice Verte parisienne Alima Boumediene-Thiery.

    • Et une excellentissime tribune publiée dans le Monde en mars 2010 : Michaël Ghnassia dénonce le principe de la « punition collective ». Vous avez pensé Gaza ? Raté, l’intolérable punition collective, c’est le BDS :
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/03/24/la-derive-des-pro-palestiniens-par-michael-ghnassia_1323970_3232.html

      Mais au-delà d’une infraction pénale, le boycott promu par la campagne BDS est une hérésie morale. Il s’agit de réinstaurer au XXIe siècle une punition disparue depuis des millénaires dans nos sociétés : la « punition collective ».