person:bertrand guay

  • Désaccord profond entre l’Assemblée et le Sénat sur la reconstruction de Notre-Dame de Paris
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/06/05/notre-dame-desaccord-profond-entre-l-assemblee-et-le-senat_5471717_3246.html


    La cathédrale Notre-Dame de Paris, le 31 mai.
    BERTRAND GUAY / AFP

    La commission d’entente entre les deux chambres ne parvient pas à se mettre d’accord sur les écarts possibles aux règles d’urbanisme pour tenir le calendrier souhaité par Emmanuel Macron.

    Le parcours du projet de loi encadrant la restauration et la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris a connu un arrêt brutal, mardi 4 juin, à l’Assemblée nationale. La commission mixte paritaire, réunie en cas de désaccord persistant entre les deux Assemblées, a duré moins d’une heure. « Le sort réservé à l’article 9 du projet de loi, tendant à habiliter le gouvernement à déroger à de nombreuses règles de droit commun dans le cadre des travaux relatifs à la restauration de la cathédrale, a cristallisé les désaccords entre les membres des deux Assemblées », a déclaré le Sénat dans un communiqué.

    La présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication à la Chambre haute, Catherine Morin-Desailly (UC, Seine-Maritime), a fait part de l’incompréhension des sénateurs face au mépris affiché par le gouvernement « à l’égard des travaux d’audition minutieux et des propositions constructives réalisés par la représentation nationale sur une problématique susceptible de rassembler les parlementaires de tous bords ».
    […]
    Soumis à une procédure accélérée, le projet de loi pour Notre-Dame a pratiquement terminé sa course. Après une nouvelle lecture par l’Assemblée Nationale et par le Sénat, c’est le Palais-Bourbon qui statuera sur sa nature. Définitivement.

  • #Democratie ?!
    Temps de parole accordé aux listes pour les #Européennes2019 (mn)
    – 55 #LREM
    – 48 #RN
    – 38 #LR
    – 19 #PS
    – 18 #FI
    – 14 #EELV
    – 10 #UDI
    – 8 #DLF
    – 7 #PCF
    – 4 #Gén
    – 3 pour les autres
    Ceci grâce une loi sur la « représentativité » (parlementaire) passée discrètement par « La République en Marche »

    Élections européennes : le CSA fixe la durée des spots alloués aux listes

    Ces temps ont été fixés en fonction de plusieurs règles, dont la mise à disposition d’une durée minimum pour chaque liste, la répartition d’un bloc de deux heures en fonction du nombre de parlementaires français qui soutiennent chaque liste, et la répartition d’un bloc supplémentaire d’une heure et demie pour équilibrer ces durées en fonction d’une série de critères de représentativité (dont les performances aux dernières européennes et aux élections plus récentes, les indications des sondages d’opinion, et la contribution des candidats et de leurs soutiens à l’animation du débat électoral).

    |Stratégies - http://www.strategies.fr/actualites/medias/4028988W/elections-europeennes-le-csa-fixe-la-duree-des-spots-alloues-aux-listes.h

    • Pour Le Monde, juste avant le #paywall, l’équité y a gagné,…

      Européennes : les comptes d’apothicaire du CSA pour répartir le temps de parole entre 33 listes
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/05/13/europeennes-les-comptes-d-apothicaire-du-csa-pour-repartir-le-temps-de-parol


      Les têtes des listes aux élections européennes sur le plateau de « L’Emission politique » de France 2, le 4 avril.
      BERTRAND GUAY / AFP

      Trois cent neuf minutes. C’est le temps de parole pour la campagne audiovisuelle officielle des élections européennes du 26 mai que le Conseil supérieur de l’audiovisuel a eu la délicate tâche, minutieuse autant que minutée, de répartir entre les trente-trois listes validées le 3 mai par le ministère de l’intérieur. Sa décision a été publiée vendredi 10 mai au Journal officiel, ainsi que les dates et l’ordre de passage des émissions sur les ondes du service public, du mardi 14 au jeudi 23 mai.

      Un décompte d’apothicaire. Pour ce scrutin, le CSA a mis en application pour la première fois les dispositions de la loi du 25 juin 2018 modifiant les règles de la campagne audiovisuelle officielle. Avant, les choses étaient – relativement – simples. Ainsi, aux élections européennes de 2014, les partis et groupements représentés par des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale ou au Sénat se répartissaient deux heures d’émission, les autres formations ayant présenté des listes mais ne disposant pas d’un groupe parlementaire devaient se partager une heure d’émission, sans que chacune dispose de plus de cinq minutes.

      Jusqu’aux élections législatives de juin 2017, ces règles faisant la part belle à la majorité et à l’opposition parlementaires n’ont guère été contestées. La campagne présidentielle de 2017, l’élection d’Emmanuel Macron et le surgissement sur la scène politique de La République en marche ont bousculé l’ordre établi. A deux semaines du premier tour des législatives, le Conseil constitutionnel était saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par l’association En marche !. Selon cette dernière, ces dispositions « ne permett[aient] pas de refléter l’importance dans le débat électoral de formations politiques nouvelles et contribuer[aient] à faire obstacle à leur émergence, en méconnaissance du pluralisme des courants d’idées et d’opinions ». Le Conseil constitutionnel lui donnait raison, contraignant le législateur à élaborer de nouvelles règles.

      Bonjour le mal de tête !
      La loi du 25 juin 2018 y a remédié mais, si l’équité y a gagné, la simplicité n’en est pas sortie renforcée. Le CSA a dû se munir d’un trébuchet et d’une règle à calcul pour satisfaire aux conditions qui lui étaient assignées. Ainsi, une durée d’émission forfaitaire de 3 minutes…

  • Notre-Dame : « Monsieur le président, ne dessaisissez pas les experts du patrimoine ! » (Le Figaro)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15969-notre-dame-monsieur-le-president-ne-dessaisissez-pas-les-experts-du

    Il faut la reconstruite à l’identique, (enfin le plus proche possible), et peut importe le temps que cela prendra....

    Emmanuel Macron a déclaré sa volonté de « reconstruire » la cathédrale, « plus belle encore », dans un délai de cinq ans.

    - Crédits photo : BERTRAND GUAY/AFP

    EXCLUSIF - 1170 conservateurs, architectes, professeurs... interpellent Macron dans une tribune que Le Figaro publie en exclusivité. Ils appellent à la prudence et soulignent que la restauration de la cathédrale est un enjeu qui nous dépasse tous.

    L’incendie de Notre-Dame de Paris a bouleversé la France et le monde entier. Emmanuel Macron a déclaré sa volonté de « reconstruire » la cathédrale, « plus belle encore », dans un délai de cinq ans. À cette fin, un projet de loi d’exception, adopté en Conseil des ministres, autorise (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • La ministre du Travail Muriel Pénicaud va économiser 62.000 euros grâce à la réforme de l’ISF
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14365-la-ministre-du-travail-muriel-penicaud-va-economiser-62-000-euros-g

    Muriel Pénicaud passe sous le seuil de déclenchement du nouvel impôt sur la fortune...

    Muriel Pénicaud à Paris, le 21 novembre 2017. ( AFP / BERTRAND GUAY )

    Muriel Pénicaud possère le plus gros patrimoine de tous les membres du gouvernement. C’est donc elle qui, sans surprise, va le plus bénéficier de la réforme de l’ISF. Selon Libération, la ministre du Travail va économiser 62.000 euros d’impôts. Une situation dénoncée mercredi 3 janvier par le député LFI Alexis Corbière.

    UNE RÉFORME POUR LES "ULTRAS RICHES"

    "J’ai vu que madame Pénicaud a gagné 62.000 euros, ce qui représente quand même plusieurs années de smic, uniquement avec cette réforme", a dénoncé Alexis Corbière sur LCI. "Ils gouvernent pour certaines personnes, mais pas pour l’ensemble du (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Les salaires passés de la ministre du Travail font grincer des dents à gauche
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13799-les-salaires-passes-de-la-ministre-du-travail-font-grincer-des-dent

    Je crois que le terme est indécent, non ? Voilà ce que cela rapporte de mettre des centaines de personnes à la rue. Mais combien y a-t-il de Muriel Pénicaud en action de nos jours ?

    (c) Bertrand Guay, AFP | Muriel Pénicaud, ministre du Travail.

    Actuelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud a perçu 4,74 millions d’euros net lorsqu’elle était directrice des ressources humaines chez Danone. Une somme perçue alors que le groupe procédait à la suppression de 900 emplois.

    Plus de 4,5 millions d’euros net. C’est la somme perçue entre 2012 et 2014 par la ministre française du Travail, Muriel Pénicaud, alors qu’elle était directrice des ressources humaines chez Danone, selon sa déclaration d’intérêts publiée, jeudi 27 juillet, par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Comment les syndicats policiers sont achetés...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12542-comment-les-syndicats-policiers-sont-achetes

    Et il n’y as pas que dans la police.... hélas.... (informations complémentaires)

    Des policiers encagoulés lors d’une manifestation non autorisée, jeudi 20 octobre, à Paris. (BERTRAND GUAY/AFP)

    Les syndicats policiers jouent en ce moment une petite musique bien connue et très attendue par leur ministre de tutelle. Rendus silencieux et dociles par une cogestion bien huilée au jour le jour, ils sont désormais débordés par une base qui ne se reconnaît pas en eux. Face à la contestation collective qui prend forme, le ministère de l’Intérieur compte sur la bureaucratie syndicale qu’il entretient au jour le jour pour récupérer la situation et calmer le jeu.

    Telle est la fonction du syndicalisme de co-gestion : maintenir la paix sociale en échange de quelques gratifications bienvenues.

    Mais ce système (...)

  • Liberté de la presse : la loi adoptée par le Sénat inquiète
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12539-liberte-de-la-presse-la-loi-adoptee-par-le-senat-inquiete

    Bye bye liberté de la Presse....

    Contributeur anonyme

    Sénat (BERTRAND GUAY/AFP)

    Contre l’avis du gouvernement, le Sénat a adopté, mardi 18 octobre, une loi "Egalité et citoyenneté" préoccupante pour la liberté de la presse.

    Contre l’avis du gouvernement, le Sénat a adopté, mardi 18 octobre, une loi "Egalité et citoyenneté" qui n’est pas sans conséquence pour la liberté de la presse. Explication en trois points.

    # Qu’est-ce que la loi 1881 ?

    La loi du 29 juillet 1881 est un texte fondateur qui sanctionne les abus de la liberté d’expression et s’applique aux particuliers comme aux journalistes. Pilier de la démocratie, elle consacre la liberté d’informer tout en stipulant les cas qui permettent à la personne diffamée de faire valoir son point de vue et au journaliste de prouver ce qu’il (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • L’IGPN met à mal la version d’Estrosi
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12142-l-igpn-met-a-mal-la-version-d-estrosi

    Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le 28 juin à Paris. Photo Bertrand Guay. AFP

    Le rapport, rendu mercredi, confirme la version de « Libération » sur la présence de la seule police municipale à l’entrée de la zone piétonne de la promenade des Anglais le 14 juillet mais atteste de la mobilisation de 64 policiers nationaux à proximité.

    L’IGPN met à mal la version d’Estrosi

    Bernard Cazeneuve avait saisi l’IGPN, la police des polices, le 21 juillet, en contre-feu à l’enquête de Libération sur le dispositif de sécurité pour les festivités du 14 Juillet à Nice. Nous révélions que les communications du préfet des Alpes-Maritimes et du ministre de l’Intérieur masquaient l’absence de la police nationale à l’entrée de la zone piétonne sur la promenade des Anglais. Rendue publique le 27 juillet, cette (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Affaire #Mimran : les 200.000 dollars qui enfoncent #Netanyahou
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060716/affaire-mimran-les-200000-dollars-qui-enfoncent-netanyahou

    Benjamin Netanyahou, le 27 juin 2016, aux Etats-Unis. © Reuters La retranscription du premier interrogatoire d’Arnaud Mimran dans le dossier du “casse du siècle” contredit les déclarations du premier ministre israélien, selon lesquelles il n’aurait touché de l’affairiste français qu’une unique donation de 40 000 dollars en 2001.

    #International #France #CO2 #Quotas_carbone

    • Mafia du CO2 : Arnaud Mimran est condamné à 8 ans de prison ferme
      7 juillet 2016 | Par Fabrice Arfi
      https://www.mediapart.fr/journal/france/070716/mafia-du-co2-arnaud-mimran-est-condamne-8-ans-de-prison-ferme

      Arnaud Mimran, organisateur du “casse du siècle” et intime de Benjamin Netanyahou, a été condamné, jeudi 7 juillet, à huit ans de prison au terme du procès de la fraude aux quotas de CO2. Il a quitté le tribunal escorté par les gendarmes, direction la prison. Un mandat d’arrêt a été émis contre son associé, qui ne s’est pas présenté.

    • French Tycoon Linked to Netanyahu Sentenced to 8 Years in Prison

      Arnaud Mimran was convicted of fraud charges in what has been dubbed the ’fraud of the century.’ He has separately claimed to have deposited 170,000 euros in Prime Minister Benjamin Netanyahu’s account.
      Dov Alfon (Paris) Jul 07, 2016 7:20 PM
      http://www.haaretz.com/israel-news/1.729465

      Arnaud Mimran arrives at the Paris courthouse for deliberations in his trial over an alleged carbon tax scam, on July 7, 2016.Bertrand Guay, AFP

      PARIS — A Paris court on Thursday convicted and sentenced Arnaud Mimran in a massive carbon-tax fraud dubbed “the sting of the century” by French media outlets.

      Mimran claimed in the course of the investigation that he donated $200,000 to Benjamin Netanyahu for the latter’s 2009 election campaign. The prime minister says the only money he ever received from the French businessman was a $40,000 donation in 2001.

      Mimran, the main suspect in a trial with a dozen defendants, received an eight-year prison sentence and a 1-million-euro fine. In addition, personal assets up to the value of 283 million euros — the loss to tax revenue as a result of his offenses — will be forfeited to the state.

      The court accepted nearly all the recommendations of prosecutor Patrice Amar, who had requested a 10-year sentence for Mimran. The judges also denied Mimran’s request for a stay of sentence pending an appeal, and after the sentence was read out he was taken to prison in handcuffs.

      Six of Mimran’s codefendants were French Jews who were tried in absentia, having fled to Israel before the trial began. They reportedly received Israeli citizenship under the Law of Return, and the French government has filed extradition requests.

      Four of the other five defendants failed to appear for judgment and sentencing on Thursday, causing a minor courtroom drama. It was thought that they too — all of them French Jews with bank accounts in Israel, as well as numerous relatives and acquaintances — had fled to Israel.

      Mimran, in a final and characteristic act of defiance, entered the courtroom after the judges were already seated, moments before the bailiff declared him absent as well.

      The complete ruling was expected to be released later on Thursday. The head of the panel of judges read out a shorter version, stating at the outset that the court decided to impose harsh sentences in light of the “extensive harm to taxpayers” resulting from the fraud as well as the “great sophistication of this criminal organization, which may be unprecedented in the history of financial crimes.”

      Turning to face, Mimran, the head judge said, “The court found that it cannot believe your feigned proclamation of innocence, according to which your visits to the center of the fraudulent operations in Israel were a coincidence.” He added: “Mister Mimran, you led this fraud, albeit in partnership with the head of the Israeli gang Sami Sweid, who was later murdered in uncertain circumstances. You contributed significantly and knowingly to the organization and to the extent of money that was moved around. You are the main person responsible for the theft of enormous amounts from the pockets of French taxpayers.”

      Other defendants also received stiff sentences. The French-Israeli real-estate broker Eddie Abittan, who was tried in absentia and is believed to be in Israel, received a six-year custodial sentence — longer than prosecutors had requested. He was also fined 1 million euros and ordered to forfeit his assets. An Interpol arrest warrant was issued for Abittan and the other defendants who were convicted and who are presumed to be in Israel.

      Only one defendant was acquitted on all charges: Alexander Bernshtein, an Israeli citizen and the CEO of Albercom Finance Services. The court accepted his lawyer’s argument that the state failed to prove criminal intent or that his client had violated Israeli laws. His company, which specializes in currency transfers, was also exonerated.

      Marco Mouly, the trial’s No. 2 defendant was convicted on all counts. Like Mimran, he received an eight-year prison sentence, a fine of 1 million euros and the forfeiture of all his assets. Mouly failed to appear in court Thursday, having presumably fled to Israel after reporting to a police station on Wednesday, as required by his terms of release. When police searched his home they found several passports, at least one of which had been reported stolen. In addition to French and Israeli citizenship, Mouly has Tunisian citizenship and he has many financial assets in Israel and Switzerland.

      The trial’s No. 3 defendant, Jaroslaw Klapucki, the CEO of the French arm of Poland-headquartered emissions brokerage Consus, was sentenced to seven years in prison and fined 1 million euros. Consus was convicted of money laundering and was fined 3 million euros.

      The court found that Mouly and Klapucki founded MK Holdings as a phantom company incorporated in Israel for the purpose of laundering the profits from the fraud. Haaretz previously reported that there was no evidence that such a company had been registered or had operated in Israel.

      The lesser codefendants, some of them relatives of Mouly, did not appear in court and some are thought to be in Israel. They received prison sentence of between one and five years. It’s not clear whether prosecutors will request their extradition.

      Surprise was evident in the courtroom when the sentence of the key witness in the trial was read out. Jeremy Grinholz is hiding out in Israel under the name Eitan Liron. The court admitted that without his testimony, which he delivered to the fraud unit of the Israel Police, the prosecution would have found it difficult to dismantle the criminal organization at the center of the affair, but the judges ruled that this was insufficient to warrant reducing his punishment.

      “He was the group’s programmer, who enabled the enormous scope of this fraud and the lightning speed at which selling orders were executed. Without his skills this organization would have been cut down to its natural size,” the judges said.

      The court ordered prosecutors to start investigating additional offenses that surfaced during the trial. It did not detail the new allegations, with the exception of the suspicion that Mimran’s brother and parents were party to the fraud. The court stayed the confiscation of a building in the 16th arrondissement of Paris that the family owns until an investigation of its purchase is complete. Netanyahu has called the Mimrans a respectable Jewish family

    • Rappel
      Mafia du CO2 : soupçons sur la police
      27 avril 2016 | Par Fabrice Arfi
      https://www.mediapart.fr/journal/france/270416/mafia-du-co2-soupcons-sur-la-police?page_article=2

      (...) Il y a parfois de saisissants hasards de calendrier. Pendant le procès du CO2, une autre audience devrait agiter en mai la chronique médiatique au même moment à Paris : l’ancienne star de l’anti-gang français, le commissaire Michel Neyret, sera en effet jugée dans une salle voisine pour corruption en raison des faveurs consenties par deux escrocs lyonnais, Gilles Bénichou et Stéphane Alzraa, en échange de renseignements confidentiels. L’histoire est connue et a déjà fait grand bruit. Mais il est un pan peu exploré du dossier qui touche, lui, directement aux affaires du CO2 et à ses meurtres.

      Les nombreuses écoutes menées en mars 2011 sur les corrupteurs présumés de l’ancien numéro 2 de la PJ de Lyon, que Mediapart a pu consulter en intégralité, montrent ainsi combien il est parfois aisé pour des milieux peu réputés pour leur amour du code pénal de connaître en temps réel les avancées policières sur tel ou tel dossier – ça peut toujours servir. Le plus bavard des “amis” de Neyret est incontestablement Gilles Bénichou, pendu pendant des heures au téléphone avec Stéphane Alzraa, dont le nom a été associé dans certains volets de la fraude au CO2.

      Six mois après l’assassinat de Souied, Bénichou se lâche sur son portable grâce aux informations obtenues par Neyret sur la disparition de l’associé de Mimran :

      « On n’est pas simplement dans une affaire de règlement de comptes, là. C’est une très, très grosse affaire. […] D’après ce qu’on me dit, ce serait la plus grosse affaire de ces dix dernières années. […] Il y a énormément d’argent, ça débouche sur du trafic à l’international, sur du blanchiment, sur de l’association de malfaiteurs, ça débouche sur une tonne de merde. […] Elle va être étroitement liée au CO2. […] J’ai cru comprendre qu’il y aurait même des relations avec des gens du grand banditisme. » (écoute du 3 mars 2011)

      « Là, je suis en train de prendre les infos pour savoir exactement où en est l’affaire de Samy [Souied]. Ils sont sur une affaire d’Arnaud [Mimran]. Ils veulent vraiment tout pour sauter tout le monde. Ils sont sur Arnaud Mimran pour un montant relativement important. » (écoute du 7 mars 2011)

      « Alors, d’une affaire de meurtre, ça va découler sur l’affaire du CO2. […] Ça va vraiment gicler très haut. Je te dis, il y a des familles entières qui vont être décimées. Et puis c’est des peines [de prison] à deux chiffres qui arrivent. » (écoute du 9 mars)

      Qui informe Neyret, qui n’a jamais été saisi de ces affaires, avant que lui-même ne rencarde Bénichou & Co ? Sur cette question précise, accessoire au regard du fond du dossier Neyret mais fondamentale pour les sujets touchant à la mafia du CO2, l’enquête de l’Inspection générale des services (IGS) et du juge d’instruction Patrick Gachon a été d’une grande pudeur.

      En janvier et mars 2012, devant le magistrat instructeur, le commissaire Neyret a affirmé : « Mon seul interlocuteur sur Paris, pour cette affaire, c’était Franck Douchy [patron de l’OCLCO à l’époque – ndlr]. » « J’ai appelé Douchy car il a une connaissance étendue du banditisme parisien. Je l’ai appelé naturellement parce qu’en plus, c’est quelqu’un avec qui je corresponds régulièrement », a-t-il ajouté. Ce qui est vrai : une expertise technique a établi que les deux policiers avaient été en relation une trentaine de fois par mail sur la période, entre janvier et juillet 2011.

      Entendu à son tour en décembre 2011 par la “police des polices”, le commissaire Douchy a seulement assuré que Neyret l’avait contacté pour savoir « s’il était intéressé par les affaires du milieu juif parisien (escroquerie sur les droits à polluer et règlements de comptes) ». Neyret lui aurait proposé de l’introduire auprès du frère du Samy Souied, ce que Douchy a « évidemment » accepté. Mais il dément aujourd’hui catégoriquement avoir pour autant donné la moindre information à Neyret sur le contenu des enquêtes en cours, les pistes privilégiées et les éventuels suspects dans le viseur des policiers. Dans l’entourage de Douchy, on se demande même si Neyret n’a pas protégé un autre informateur un peu trop bavard place Beauvau. Aucune enquête n’a permis à ce jour de tirer au clair cette question.

      Un épais mystère entoure également la manière dont Neyret a pu se procurer un mail reçu par la brigade criminelle de Paris (en charge de l’affaire du meurtre de Souied), que Bénichou a pu lire avec gourmandise au téléphone en mars 2011 à un célèbre financier du trafic de cocaïne en cavale, Yannick Dacheville. Il est question dans ce message, une fois encore, d’Arnaud Mimran, qui aurait blanchi de l’argent de Samy Souied en Israël sur fond de business immobilier. Au téléphone, Bénichou dit « avoir tout reçu de Neyret, il m’a tout amené ce matin ». Mais Neyret n’est pas le destinataire initial du mail. Une autre adresse électronique apparaît sur le courriel. Qui se cache derrière ? Mystère. Au palais de justice et au 36, quai des Orfèvres, on se demande encore comment un tel document a pu tomber entre les mains de « voyous » avant d’être lu tranquillement au téléphone à l’une des plus grandes figures du trafic de drogue, toujours en fuite.

  • Key Witness in French Tycoon’s Fraud Case Is Holed Up in Tel Aviv Flat

    Haaretz-Mediapart probe traces moves of Jeremy Grinholz, alleged major cog in French case involving Arnaud Mimran dubbed ’sting of the century.’
    Dov Alfon Jun 16, 2016 7:57 AM
    http://www.haaretz.com/israel-news/1.725263

    Arnaud Mimran, right, and his lawyer at the Paris courthouse, on May 25, 2016, to attend his trial.Bertrand Guay, AFP

    PARIS – A key witness in a massive French fraud case known as the “sting of the century” is currently hiding out in Israel, a joint investigation by Haaretz and the French website Mediapart has discovered.

    The witness, a French Jew named Jeremy Grinholz who also goes by the name of Eitan Liron, allegedly managed many of the carbon trades that allegedly enabled the defendants to steal 283 million euros from the French government.

    Grinholz agreed to turn state’s evidence against his former partners, and the Israeli police deposed him in May 2014. Two senior French police officers were present during his interrogations, and his affidavits ultimately enabled the French to indict several people, including businessman Arnaud Mimran, who frequently hosted Prime Minister Benjamin Netanyahu in France and has also donated to him.

    On the last day of his interrogation, Grinholz said he believed Mimran had arranged the assassination of Israeli criminal Samy Souied, the fraudsters’ leader, who was murdered in Paris under mysterious circumstances in December 2010.

    Grinholz said that as his suspicions grew, he teamed up with two of Souied’s other partners to force Mimran to take a polygraph test. The polygraph was administered in early 2012 at the Carlton Hotel in Tel Aviv. Grinholz said Mimran denied any involvement in Souied’s murder, but the polygraph operators concluded he was lying.

    During his own police interrogation, Mimran confirmed having taken a polygraph but said he didn’t remember the results.

    The French authorities, hoping to charge Mimran with murder as well as fraud, asked Grinholz to testify at the trial in Paris, but he refused. The French officials then asked their Israeli counterparts to convince Grinholz to return to Paris to testify. The French-Israeli dialogue was conducted by a joint working group set up in 2014, when MK Tzipi Livni was justice minister.

    The working group’s biggest success was the transfer to Paris of a French alleged swindler with Israeli citizenship, Cyril Astruc, who was charged with crimes very similar to those of Mimran, though on a smaller scale. Astruc, who was hiding in Herzliya under his Israeli name, Alex Khann, initially refused to heed a recommendation that he return to France. But Israeli police then began “to make his life hell,” as he put it in conversations with associates whose content was obtained by Haaretz-Mediapart.

    Police raided his house, searched it for 10 hours and arrested two illegal Filipina workers, he said. Then, when he was involved in a traffic accident that caused no casualties, police interrogated him for hours about whether he was responsible for it. Finally, he was arrested on suspicion of corruption and spent two months in jail.

    But only after the front of his house was sprayed with Kalashnikov bullets – apparently by a rival Israeli crime organization – did Astruc tell his friends he “got the hint” and returned to France. There he was arrested at the airport and spent a year and a half in jail before being released with restrictions in 2015.

    Grinholz, however, still refused to return, and on April 18, 2015, the French gave up. This was four months after Livni quit the government, so Netanyahu was the acting justice minister.

    The French delegation returned to Paris and reported that Grinholz definitely wouldn’t testify at Mimran’s trial. Therefore, his name was added to the indictment, albeit on less serious charges due to his cooperation with investigators. To this day, Mimran hasn’t been questioned about Souied’s murder.

    A French Justice Ministry spokesman said the massive fraud case had resulted in numerous French requests for Israeli help. “It could be this cooperation was complicated not only by its sensitivity, but also by its imbalance, since many French criminals are in Israel, whereas Israel rarely makes requests of France,” he said. “Nevertheless, given the differences between the two countries’ legal systems, legal cooperation between the two countries is a daily affair and has improved sharply since the special working group on this issue was established in February 2014.”

    The French spokesman declined to answer any of Haaretz-Mediapart’s specific questions, saying the case was now in court, “and only the court can determine what the level of cooperation on this issue was.”

    But a French legal source told Haaretz that when the fraud case began, and its dimensions weren’t yet clear, bilateral cooperation was terrible. In 2012, the French investigating judge even filed an official complaint about Israel’s lack of cooperation. That complaint prompted frank bilateral discussions, resulting in a major improvement in 2014, most notably on the Grinholz deposition.

    “Could the Israelis, in the absence of any extradition request, which in any case would surely have taken us two or three years, helped us via a deportation procedure or conveying him to the border?” the source continued. “These issues are too complex to be answered one-sidedly.”

    In April 2015, the source added, the French realized “that the Israelis couldn’t persuade Grinholz to return to France, unlike in the previous case you mentioned – which isn’t completely comparable, even if it’s about the same crimes. Therefore, we filed an indictment and told the court that Grinholz lives in Israel and refuses to comply with the summons we served him via our Israeli colleagues.”

    David Shimron, Netanyahu’s attorney, said, “Prime Minister Netanyahu has no connection to Grinholz or Astruc and has never dealt with their issues, ever. Nor were Mimran’s issues brought to his attention when he was justice minister or at any other time. The justice minister is not involved in criminal cases. Those are dealt with solely by the professionals, the state prosecutor and the attorney general, and the justice minister exercises no real judgment in them. The independence of the prosecution in criminal cases is absolute, and so it was during those few months that circumstances led Prime Minister Netanyahu to hold the justice portfolio.”

    A spokesman for the Israeli Justice Ministry said the ministry naturally couldn’t comment on any specific cases that were under discussion between Israeli and French authorities. But he stressed that over the years, there had been continuous cooperation between the two countries in the battle against serious crime. He said the French-Israeli working group still exists, and Israeli prosecutors and police officers participate in it.

    An Israel Police spokesman declined to comment on the specifics of Astruc’s accusations against the force, but said the fact that investigations had been opened and indictments filed against several suspects in the case “speaks for itself.”

    #mafia_du_co2 #Arnaud_Mimran

  • Loi Travail : le texte arrive à l’Assemblée nationale, sous haute pression
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11687-loi-travail-le-texte-arrive-a-l-assemblee-nationale-sous-haute-pres

    Le très contesté projet de loi Travail arrive mardi dans l’hémicycle de l’Assemblée pour deux semaines d’un examen sous pression de la rue et d’une partie de la majorité, alors que plane la menace du 49.3 pour imposer son vote.

    La ministre du Travail Myriam El Khomri lors des questions au gouvernement le 5 avril 2016 à l’Assemblée

    nationale à Paris - BERTRAND GUAY AFP

    Le très contesté projet de loi Travail arrive mardi dans l’hémicycle de l’Assemblée pour deux semaines d’un examen sous pression de la rue et d’une partie de la majorité, alors que plane la menace du 49.3 pour imposer son vote.

    Les débats parlementaires seront ouverts en milieu d’après-midi par la ministre du Travail Myriam El Khomri, pour qui « l’heure du Parlement est venue », après quatre journées nationales de mobilisation et un 1er (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Des dessinateurs de "Charlie Hebdo" dénoncent les récupérations
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/des-dessinateurs-de-charlie-hebdo-denoncent-les-recuperations.html

    Willem pourfend les "nouveaux amis" de l’hebdomadaire satirique. Luz leur reproche de faire peser sur leurs dessins un poids symbolique

    Le dessinateur Luz arrive à la rédaction de "Libération" pour participer à la première conférence de rédaction de "Charlie Hebdo" après l’attentat, le 9 janvier 2015, à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)

    "Nous vomissons sur tous ces gens qui, subitement, disent être nos amis", s’emporte un des dessinateurs de Charlie Hebdo, Willem, après l’attentat contre l’hebdomadaire satirique. Dans un entretien au quotidien néerlandais Volkskrant, publié samedi 10 janvier, le dessinateur néerlandais ironise : "Nous avons beaucoup de nouveaux amis, comme le pape, la reine Elizabeth ou Poutine : ça me fait bien (...)

  • #Saudi_Arabia says it is “reconsidering” ban on women drivers
    http://english.al-akhbar.com/content/saudi-arabia-says-it-reconsidering-ban-women-drivers

    Former rally driver Ari Vatanen, second left, and Tunisian driver Hend Chaouch, left, take part in a demonstration to call for the pose to support Saudi woman’s right to drive, on November 27, 2013 in front of the Eiffel tower in Paris.(Photo: AFP - Bertrand Guay)

    Saudi authorities are reassessing a controversial ban on the right for women to drive in the ultra-conservative kingdom, activists said on Wednesday, citing the interior minister. “Rest assured that the issue is being discussed, and expect a good outcome,” Prince Mohammed bin Nayef said, according to Aziza al-Yusef who met him along with fellow activist Hala al-Dosari. Yusef said the meeting took place at the minister’s office, but through a video conference, in compliance with strict rules of (...)

    #Top_News #women_driving