person:beyoncé

  • Qu’est-ce que le #féminisme en 2015 ?

    #Stéphanie_Pahud, sociolinguiste à l’UNIL. Est-ce que se déhancher langoureusement en tenue légère est une attitude féministe ? La jeune actrice et chanteuse française Lou Doillon a fustigé, dans une interview donnée au journal espagnol « El Pais », l’attitude de stars américaines comme Beyoncé et Kim Kardashian. Y a-t-il un bon et un mauvais féminisme ?

    http://ht.ly/QdRYt

  • Lettre ouverte à Lou Doillon et son #féminisme périmé
    http://www.terrafemina.com/article/lettre-ouverte-a-lou-doillon-et-son-feminisme-perime_a280059/1

    Le combat des féministes, c’est l’#égalité, mais c’est aussi permettre aux femmes d’avoir le #choix. Le choix de vivre leur vie comme elles l’entendent, d’être mères ou non, d’être voilées, nues, en jean, en bikini ou en combi de ski, de travailler ou pas - mais de pouvoir faire tout ces choix sans que leur sécurité ou leur statut soit mis en danger.

    Je sais que tes intentions n’étaient pas mauvaises - mais avant de venir donner des leçons sur ce que doit être le féminisme, il faut d’abord balayer un peu devant sa porte et regarder chez le voisin. Nous ne sommes pas toutes égales dans le monde, dans nos cultures. Pour certaines, il faut se battre pour avoir le droit à une éducation et ne pas se faire mutiler. Pour d’autres, il faut se battre pour pouvoir disposer librement de son corps sans qu’une nana un peu à côté de la plaque vienne nous expliquer pourquoi notre féminisme est mauvais et dangereux.

    Surtout qu’en ce qui concerne Beyoncé et Nicki Minaj, ça nous rappelle également que les #corps des #femmes racisées sont systématiquement pris pour cible dans la guerre au vulgaire et au « trop ouvertement sexuel ». Le corps des femmes blanches et minces est glorifié tandis que les autres sont « exotiques » dans le meilleur des cas et « obscènes » dans les pires - et ça, c’est un réel problème qui nécessite qu’on remette tous en question notre perception des corps de toutes origines. Le combat pour la réappropriation du corps est multiple et diffère selon les individus, d’où l’intérêt de ne pas imposer une seule et même règle pour tout le monde.

    Ce qui est dangereux, Lou, c’est de croire que ces paroles sont sensées. C’est de se tirer dans les pattes entre meufs parce que l’autre a montré son cul ou choisi de parler de sa sexualité librement. Et la vraie catastrophe, c’est d’entendre encore ce genre de conneries se propager dans les médias et de voir qu’on place encore une forme de nudité au-dessus d’une autre.

    Tourne plutôt ton combat vers les vrais ennemis du féminisme, ceux qui cherchent encore à faire taire les femmes, en usant souvent de violence. Vers ceux qui justifient viols et agressions par la nudité, justement. Tu ne voudrais quand même pas être associée à ça ? Alors laissons donc les femmes vivre comme elles le veulent et afficher ce qu’elles veulent de leur corps et de leur sexualité, du moment qu’elles se sentent bien.

  • The song machine

    “The top-liner is usually a singer, too, and often provides the vocal for the demo, a working draft of the song. If the song is for a particular artist, the top-liner may sing the demo in that artist’s style. Sometimes producers send out tracks to more than one top-line writer, which can cause problems. In 2009, both Beyoncé and Kelly Clarkson had hits (Beyoncé’s “Halo,” which charted in April, and Clarkson’s “Already Gone,” which charted in August) that were created from the same track, by Ryan Tedder. Clarkson wrote her own top line, while Beyoncé shared a credit with Evan Bogart. Tedder had neglected to tell the artists that he was double-dipping, and when Clarkson heard “Halo” and realized what had happened she tried to stop “Already Gone” from being released as a single, because she feared the public would think she had copied Beyoncé’s hit. But nobody cared, or perhaps even noticed; “Already Gone” became just as big a hit.
    A relatively small number of producers and top-liners create a disproportionately large share of contemporary hits, which may explain why so many of them sound similar. The producers are almost always male: Max Martin, Dr. Luke, David Guetta, Tricky Stewart, the Matrix, Timbaland, the Neptunes, Stargate. The top-liners are often, although not always, women: Makeba Riddick, Bonnie McKee, and Skylar Grey are among Dean’s peers. The producer runs the session and serves as creative director of the song, but the top-liner supplies the crucial spark that will determine whether the song is a smash. (When I asked Tricky Stewart to define “smash,” he said, “A hit is just a hit; a smash is a life changer.”) As Eric Beall, an A. & R. executive with Shapiro, Bernstein & Co., a music publisher, puts it, “The top-line writer is the one who has to face a blank page.” Stargate works with about twenty top-liners a year, and creates some eighty demos. These are sent out to A. & R. departments at record labels, to artists’ managers, and, finally, to the artists, for approval. Around twenty-five of Stargate’s songs end up on records each year.”

    Paradoxically, in an age when an unprecedented range of musical genres is easily available via the Internet, the public’s appetite for hits has never been greater. (The best-selling-singles chart on iTunes, which is calculated from digital sales, and YouTube’s most popular songs, based on online views, match up closely with Billboard ’s Hot 100, which is mainly derived from radio play and sales.) In New York City, contemporary hit radio now dominates FM stations, a remarkable turn of events for anyone old enough to remember when FM radio was the antithesis of Top Forty.

    http://www.newyorker.com/reporting/2012/03/26/120326fa_fact_seabrook

    #musique #industrie_musicale