person:bill gates

  • Bill Gates ’Discovers’ 14-Year-Old Formula on Climate Change
    http://www.livescience.com/53861-bill-gates-climate-formula-not-new.html

    Bill Gates just released a climate science equation that explains how the world can lower carbon dioxide emissions “down to zero,” according to the 2016 edition the annual letter he and his wife, Melinda, published. This letter went online on Monday (Feb. 22).

    Problem is, the equation isn’t exactly new. It’s widely known in the climate science community as the Kaya identity, and was reviewed in the scientific literature in 2002

    #Gates_gate #climat #invention et heureusement que Bill répète qu’il faut toujours respecter la #Propriété_intellectuelle !

  • Jack Ma, le Bill Gates chinois investit en Bordelais
    http://www.farmlandgrab.org/post/view/25815-jack-ma-le-bill-gates-chinois-investit-en-bordelais

    je vois pas le rapport avec Gates

    Alibaba est en Chine ce que Google, Apple ou Amazon sont aux États-Unis, un symbole de cette nouvelle économie triomphante où l’unité de compte est le milliard de dollars. Derrière ce site de commerce en ligne fréquenté par des centaines de millions de clients et coté à la Bourse de New York depuis 2014, un homme : Jack Ma.

    Ancien professeur d’anglais de 51 ans, peu doué pour les études, issu d’un milieu modeste mais qui eut l’idée lumineuse de fonder Alibaba en 1999. On y trouve de tout (vêtements, voitures…) - le site est décliné en France - et il engrange des sommes colossales (via également d’autres plateformes cousines).

    Jack Ma est donc un heureux milliardaire reçu par François Hollande à l’Élysée, conseiller économique de David Cameron et ayant le privilège de tête-à-tête avec Barack Obama. C’est dire si l’homme, maigrelet et au visage anguleux, fréquente les puissants.

    En décembre, ce n’était pas la même musique à Saint-Quentin-de-Baron, petite commune viticole de l’Entre-deux-Mers girondin, où il est venu rassurer le personnel inquiet qu’un énième château soit racheté par un investisseur chinois (1). Jack Ma est en effet chez lui au Château de Sours, propriété en AOC Bordeaux de 80 hectares de vigne et 18 employés (2). L’assemblée générale actant le passage de témoin s’est tenue le 18 décembre.

    Magnifique propriété

    « Il s’est montré aimable et soucieux de faire à Sours le meilleur vin possible pour l’exporter en Chine. Il garde tout le personnel », explique-t-on. Comme souvent avec les acquéreurs de l’Empire du Milieu, l’exploitation n’a pas de notoriété particulière mais affiche deux atouts : des volumes (quelque 500 000 bouteilles) et une beauté certaine. Sours est en effet magnifique : bâtisses en pierre de taille au milieu de la campagne, jardins, installations techniques et magasin de vente, tout y rappelle un cru classé.

    Des investissements menés par l’Anglais Martin Krajewski, propriétaire depuis 2004 et qui, malgré deux enfants formés au vin, n’a pas réussi à garder son bijou.

    #vignoble #Chine #foncier #agrobusiness

  • Décryptage : #Bill_Gates soutient les autorités face à Apple
    http://techno.lapresse.ca/nouvelles/mobilite/201602/23/01-4953607-decryptage-bill-gates-soutient-les-autorites-face-a-apple

    Le cofondateur de Microsoft Bill Gates s’est dissocié du soutien apporté par la Silicon Valley à Apple au sujet du différend l’opposant au gouvernement américain, en affirmant que les géants technologiques devraient être forcés à coopérer avec la police dans les enquêtes sur le terrorisme.

  • Zika : ou comment l’OMS transforme un virus banal en menace mondiale
    http://www.brujitafr.fr/2016/02/zika-ou-comment-l-oms-transforme-un-virus-banal-en-menace-mondiale.html

    Les moustiques génétiquement modifiés qui pourraient être responsable de cette nouvelle épidémie ont été financés par la fondation de Bill Gates et le virus a été découvert en 1947 par ... Comment l’OMS peut-t-elle envisager une relation entre le virus...

  • Après avoir frappé l’Amérique du Sud de plein fouet, le virus Zika s’attaque à l’Europe
    http://www.brujitafr.fr/2016/02/apres-avoir-frappe-l-amerique-du-sud-de-plein-fouet-le-virus-zika-s-attaqu

    Les moustiques génétiquement modifiés qui pourraient être responsable de cette nouvelle épidémie ont été financés par la fondation de Bill Gates et le virus a été découvert en 1947 par par la fondation Rockefeller. Faudra qu’on nous explique comment un...

  • “Save Us Bill Gates!” Video Game Satirises Philanthrocapitalism | Global Justice Now
    http://www.globaljustice.org.uk/news/2016/jan/22/save-us-bill-gates-video-game-satirises-philanthrocapitalism

    A video game released today by campaign group Global Justice Now puts the player in the role of a super-hero Bill Gates flying above a stereotypical African landscape trying to disperse as much money as he can, while his portfolio of stocks and shares keeps generating more money.

  • Robotisation générale

    http://www.lemonde.fr/robotique/article/2016/01/03/robotisation-generale_4841007_4620106.html

    Dans la série de science-fiction suédoise «  Real Humans  : 100 % humain  », en 2012, des robots humanoïdes dopés à l’intelligence artificielle, les hubots, effectuent tous les travaux pénibles et routiniers et exercent de nombreux métiers dans les services  : magasinier, aide-soignant, domestique, chauffeur, coursier, partenaire sexuel… La plupart des humains se sont défaussés sans regret de ces emplois. Seule une minorité s’oppose aux hubots, des employés mis au chômage qui ont décidé de les détruire comme faisaient les ouvriers luddistes du début du XIXe siècle, canuts lyonnais ou tisserands anglais, avec les métiers à tisser. Car le robot est toujours un voleur de travail.

    Nous aurions tort de croire qu’aujour­d’hui, nous sommes très éloignés de ce scénario de science-fiction. Des études convergentes montrent que de nombreux emplois réservés aux hubots dans la série sont déjà robotisés. Nous ne le percevons pas clairement du fait que ces robots ne sont pas humanoïdes. Mais ils sont omniprésents. Le «  hubot  » ouvrier est une machine-outil équipée de plusieurs bras et de puces de radiodétection qui lui permettent de choisir ses outils. Le hubot coursier est un drone de basse altitude  : chez Amazon, on en teste pour la livraison rapide, jusqu’ici assurée par des hommes. Le hubot aide-soignant s’appelle Tug  : c’est une table roulante équipée d’un œil électronique qui rappelle le personnage R2-D2 de La Guerre des étoiles. Présent dans 140 hôpitaux américains, Tug délivre à la demande des médicaments, de l’eau fraîche et des repas.

    (...)

    Un rapport d’octobre 2014 du cabinet d’études Roland Berger montre, quant à lui, que les gains de productivité liés à l’automatisation du secteur industriel ont représenté 64 % des réductions d’emploi en France entre 1980 et 2012 : soit 1,37 million, un chiffre très au-dessus des pertes dues aux délocalisations (279 000 emplois). Il annonce 42 % des métiers automatisés d’ici à 2030.

    Aux Etats-Unis, mêmes coupes claires. En septembre 2013, deux chercheurs d’Oxford, Carl B. Frey et Michael A. Osborne, publient une étude qui dérange : « L’avenir de l’emploi : à quel point les métiers sont-ils susceptibles d’être numérisés ? ». Ils listent 702 emplois menacés à court terme. Dans les usines en priorité, mais aussi dans les services. Téléconseillers remplacés par des boîtes vocales, secrétariats détrônés par la télétransmission, spécialistes des formalités aujourd’hui informatisées, graphistes sans formation Web, développeurs photo, gardes et surveillants... A moyen terme, transporteurs et coursiers sont, eux aussi, menacés.
    Avec l’arrivée de la Google Car (autorisée à rouler sur des routes californiennes), les grandes marques automobiles (Ford, Tesla ou General Motors) s’intéressent à la voiture sans chauffeur. Des cabinets d’analyse annoncent que 9 % des voitures seront autonomes en 2035 – peut-être 80 % en 2050. Adieu les taxis ?

    En septembre 2012, une enquête Sofres de la Commission européenne montrait que 73 % des Français se méfient des robots parce qu’ils craignent qu’ils détruisent leurs emplois. Ils n’ont donc pas tort. Car la robolution détruit non seulement les emplois ouvriers et ceux des services, mais aussi de nombreux travaux qualifiés, experts. Des emplois dits « cognitifs ». Beaucoup vont disparaître du fait de la sophistication des nouveaux robots équipés d’algorithmes.
    Des exemples ? A la société hongkongaise Deep Knowledge Ventures, spécialisée dans le capital- risque pour les secteurs de santé, l’algorithme d’analyse stratégique Vital siège au conseil d’administration. Il compulse et synthétise les données utiles : brevets disponibles, tests de médicaments, levées de fonds précédentes. Son avis importe à la direction. En Europe, le logiciel Quill (« plume ») remplace déjà les journalistes et les agents chargés de rédiger des brèves, des comptes rendus, des bilans financiers – au Monde, nous l’utilisons pendant les soirées électorales. Quill trie d’énormes quantités d’informations économiques, politiques, sportives, il les compare et donne les résultats au kilomètre, écrits en textes courts, clairs, sans fautes d’orthographe. De quoi justifier l’interrogation du magazine américain Business Week, en avril 2010 : « Les commentateurs sportifs sont-ils vraiment nécessaires ? »

    Autre performance : le logiciel Watson d’IBM parcourt 200 millions de pages en trois secondes, et répond aux questions en langue naturelle. En février 2011, aux Etats-Unis, Watson a gagné en direct au jeu télévisé « Jeopardy ! » face à des joueurs chevronnés. IBM, inventeur du supercalculateur Deep Blue (vainqueur face au champion du monde d’échecs russe Garry Kasparov en 1997), entend le rentabiliser dans le diagnostic médical : il cherchera la mutation génétique d’un patient dans les gigabases de données génomiques.

    Toutes ces machines intelligentes, à court et moyen terme, vont remplacer des employés ou des cadres spécialisés. C’est la « substitution logicielle », comme l’appelle avec tact le fondateur de Microsoft, Bill Gates. Nombre de comptables, de banquiers qui accordent des crédits, de pourvoyeurs de contrats d’assurance, de fonctionnaires chargés de codifier les documents juridiques, de généalogistes, de mathématiciens faisant du calcul économique, de traders, vont être remplacés par des robots, préviennent deux chercheurs du Center for Digital Business du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee. Dans une étude d’octobre 2013, deux économistes de l’université de Chicago, Loukas Karabarbounis et Brent Neiman, montrent qu’entre 2000 et 2012 le taux de chômage de la main-d’œuvre qualifiée a doublé aux Etats-Unis.

    Avec la robolution du travail, c’est donc la question de la spécificité humaine, de son originalité radicale, qui est posée. Dans quelle tâche, quelle activité, l’homme n’est-il pas « remplaçable », pour reformuler l’interrogation de la philosophe Cynthia Fleury, qui s’inquiète dans son nouvel essai des mille façons dont nos sociétés détruisent, chez l’individu, le sentiment d’« irremplaçable » (Les Irremplaçables, Gallimard) ? Quelle est la « valeur ajoutée » de l’homme, demande le directeur du cabinet de conseil Roland Berger, Charles-Edouard Bouée, coauteur de l’essai Confucius et les automates (Grasset, 2014) ?
    Bruno Bonnell, lui, se fait l’avocat du diable. « Le propre de l’humain est d’être un Homo faber, il a toujours fabriqué des outils et des machines pour alléger et améliorer son travail. Le robot perpétue cette lignée, il libère l’homme des tâches pénibles, il le rend moins esclave. L’homme va enfin pouvoir s’acquitter de tâches dignes de lui. » Le terme « robot », rappelle-t-il, a été utilisé pour la première fois par l’écrivain tchèque Karel Capek (1890-1938) dans sa pièce de science-fiction R.U.R., en 1920. Il vient du tchèque robota, qui signifie « corvée ». Cette idée d’un robot libérant l’homme d’un emploi indigne était partagée par quelques figures du monde ouvrier révolutionnaire
    du XIXe siècle. Ainsi le socialiste libertaire Paul Lafargue (1842-1911) écrivait-il en 1880, dans Le Droit à la paresse : « Les grands philosophes du capitalisme (...) ne comprennent pas encore que la machine est le rédempteur de l’humanité, le dieu qui rachètera l’homme des “sordidae artes” [les arts sordides] et du travail salarié, le dieu qui lui donnera les loisirs et la liberté ».

    Alors, quelle activité en propre restera-t-il aux humains face à des robots habiles, véloces et calculateurs ? Le philosophe Dominique Lestel, dans son ouvrage A quoi sert l’homme ? (Fayard), questionne la fascination mortifère de notre époque pour les machines, le robot et le post-humain : cette passion a fini par nous faire négliger, et même haïr, la nature et le vivant, estime-t-il, mais aussi tout ce qu’il y a de convivial, d’attachement, d’empathique, d’historique, d’artistique dans l’homme – dans ce corps souffrant doué de culture et de sentiments. De son côté, le philosophe américain Peter Asaro, une figure de l’opposition aux « armes létales autonomes » ou robots tueurs, attire l’attention depuis des années sur les questions de morale et de droit – proprement humaines – soulevées par la cohabitation avec des machines autonomes.

    Il se demande qui sera responsable si la Google Car écrase un passant ? Ou encore qui va répondre des crimes d’un robot soldat qui commet un carnage ? Autre exemple : l’arrivée des drones commerciaux exige qu’on régularise l’ouverture de couloirs aériens de transit à haute vitesse, situés entre 6 et 120 mètres. Doit-on les autoriser en ville ? Le grand public aura-t-il le droit de les utiliser ? A qui s’adresser si le colis d’un drone tombe sur une tête ? Ces réflexions nous rappellent que les humains se poseront toujours des questions auxquelles les machines ne pensent pas. C’est bien là une des qualités intrinsèques des hommes : ils rêvent à une vie meilleure, ils se préoccupent de leurs enfants, de leur vie sociale, ils éprouvent de la compassion, ils sont moraux, ils s’interrogent sur l’usage des machines, ils réfléchissent – comme l’écrivain de science-fiction Isaac Asimov – aux « lois de la robotique ».

    D’ores et déjà, nombre de philosophes, de juristes, d’éthiciens, de spécialistes de l’intelligence artificielle réfléchissent au nouveau champ juridique ouvert par l’omniprésence des robots. C’est beaucoup de travail en perspective : un nouveau droit, des déontologies doivent être mis en œuvre. On peut ainsi imaginer que cette spécificité tout humaine et ses exigences vont générer de nouveaux métiers, du fait même de notre nouvelle cohabitation avec des robots.

    C’est aussi ce que pronostique une analyse publiée en août 2013, dans le New York Times, par les économistes David H. Autor et David Dorn : bien des métiers résisteront à la robotisation en mettant en avant leurs qualités humaines. Car les hommes ne supporteront pas de communiquer seulement avec des machines – voyez l’inhumanité des répondeurs automatiques et des bornes d’information. Face aux robots, avancent les deux économistes, les personnes combinant une qualification technique et des comportements relevant du savoir-faire « relationnel », de l’« esprit pédagogique », de la « capacité d’abstraction », de la « conception », de l’« adaptabilité psychologique », du sens de la « résolution des problèmes » – tout ce qui relève du « non-routinier » et de la « flexibilité », c’est-à- dire de l’« uniquement humain » –, maintiendront leur travail.

    Dans les services, ce sera le cas pour les infirmières praticiennes, les techniciens des métiers médicaux, les représentants auprès de la clientèle, mais aussi les plombiers, les électriciens, les chauffagistes, les charpentiers, les créateurs d’applications, les réparateurs de robots et de machines – tous ceux qui offrent un travail personnalisé et créatif, au-delà de leur seul emploi. Lawrence Katz, un économiste du travail à Harvard, parle d’un prochain envol des « nouveaux artisans », capables de créations originales, proprement humaines, tout en utilisant l’ingéniosité des machines. Dans les métiers cognitifs, tous les emplois relevant de l’enseignement, de l’éducatif, du coaching, de l’esprit de synthèse, mais aussi des métiers créatifs – concepteurs de cuisines, de design, en architecture, en ergonomie... – résisteront, proposant des services inédits.

    Ces économistes défendent les douleurs inévitables de la « destruction créatrice » apportée par l’innovation technologique, une des lois d’airain du capitalisme, d’après l’économiste autrichien Joseph Schumpeter (1883-1950) : des machines nouvelles mettent les hommes au chômage puis des cycles de création d’emplois suivent. Aux Etats-Unis, le président du think tank Information Technology & Innovation Foundation, Rob Atkinson, avançait en septembre 2013, dans la Technology Review du MIT, que les pertes de travail dues à la robolution permettent aux entrepreneurs de réinvestir : « Quand une machine remplace un travailleur, un effet de second ordre se produit : l’entreprise qui l’utilise économise de l’argent, qui est réinjecté dans notre économie. »

    Créateur d’une entreprise de robotique, Bruno Bonnell tient un raisonnement proche : « Nous avons perdu des milliers d’emplois dans le transport à cheval avec l’arrivée de la voiture. Mais l’industrie automobile en a créé par la suite des dizaines de milliers. Aujourd’hui, les entreprises qui font des gains de productivité avec les robots vont réinvestir dans des start-up innovantes, la création de logiciels, d’applications, les solutions écologiques, tous les métiers où l’invention humaine est indispensable. » Dans un monde de robots, l’« uniquement humain » reste irremplaçable.

  • Ian Murdock, une figure du #logiciel_libre, et le cofondateur de #Debian (d’où le -ian du nom) est mort. Les causes ne sont pas encore connues.

    Le communiqué de son dernier employeur : http://blog.docker.com/2015/12/ian-murdock et celui de Debian : https://bits.debian.org/2015/12/mourning-ian-murdock.html

    Avant sa mort, des tweets très bizarres et assez incohérents étaient apparus sur son compte. Ses derniers tweets sur Web Archive : https://web.archive.org/web/20151229122811/https:/twitter.com/imurdock Des détails en http://techaeris.com/2015/12/28/debian-founder-ian-murdocks-tweets-raising-eyebrows et https://www.reddit.com/r/programming/comments/3ytdsi/ian_murdock_creator_of_debian_has_died

  • Les #OGM : Une chance ou un piège pour le #Burkina_Faso ?

    Le Burkina Faso est l’un des seuls pays d’Afrique à cultiver des organismes génétiquement modifiés. Depuis 2007, le coton Bt Bollgard II de l’entreprise américaine Monsanto a été introduit dans les cultures burkinabè et représente aujourd’hui près de 70% de la production cotonnière du pays. Qu’est-ce que cette technologie a apporté aux petits paysans ? Quels sont les bénéfices et les dangers de la culture des OGM pour le Burkina Faso, premier producteur de coton d’Afrique ? Que cherche Monsanto en investissant sa technologie de pointe dans les champs d’un pays qui figure parmi les plus pauvres du monde ?

    Cette série de reportages a été réalisée dans le cadre de l’opération « En quête d’ailleurs » : Mondialisation, les petits paysans en péril.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7059890-les-ogm-une-chance-ou-un-piege-pour-le-burkina-faso-20-09-2015.html
    #agriculture #coton

    Audio en 5 épisodes :

    La ruée vers l’or blanc

    Boho Kari est un village à quelques dizaines de kilomètres de Bobo Dioulasso, au cœur de la principale région cotonnière du Burkina Faso. Là-bas, des agriculteurs viennent de recevoir le prix du meilleur groupement de producteurs de coton, décerné par la #Sofitex. Ils cultivent des semences OGM depuis 5 ans et vantent les mérites de cette technologie qui leur évite de nombreux traitements insecticides. Seul le prix du sac, trente fois plus cher que celui des #semences conventionnelles, les fait grimacer. « Nous avons besoin des OGM, soutient François Traoré, ancien président de l’Union des producteurs de coton du Burkina, ce sont eux qui nous aideront à atteindre notre #souveraineté_alimentaire ».

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7042200-vacarme-du-14-09-2015.html

    Les déçus du miracle

    Le Burkina compte 350’000 chefs d’exploitations cotonnières. Selon Karim Traoré, président de l’Union des producteurs de coton, ce sont 5 à 6 millions de personnes qui vivent directement ou indirectement du coton dans le pays. Le tiers de la population. L’introduction en 2008 du « #Bollgard_II », le coton transgénique de #Monsanto, a boosté la production et fait grimper la quantité de surfaces ensemencées. Mais certains agriculteurs regrettent aujourd’hui d’avoir choisi les OGM et renoncent à la culture du coton. D’autant que la fibre obtenue est plus courte qu’avant et a perdu de sa valeur sur le marché mondial.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7045320-vacarme-du-15-09-2015.html

    L’Afrique selon #Monsanto

    Thierry Bernes-Lasserre, directeur général de Monsanto au Burkina Faso, a installé ses quartiers à Bobo Dioulasso, au cœur de la région cotonnière. Depuis 7 ans, depuis que le coton OGM a fait son apparition dans les cultures du pays, les surfaces plantées en
    « Bollgard II » n’ont cessé d’augmenter. Mais cette année, les sociétés cotonnières ont modéré leur enthousiasme. « La fibre de ce coton est trop courte, nous perdons de l’argent sur le marché mondial », explique Ali Compaoré, secrétaire à l’information de l’Association interprofessionnelle du coton. Dans l’attente d’une solution technique, les sociétés ont donc décidé de diminuer progressivement les surfaces plantées en OGM et de demander des indemnités à Monsanto.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7049074-vacarme-du-16-09-2015.html

    OGM, dégage !

    Le 23 mai 2015, une marche mondiale contre Monsanto était organisée dans quelque 400 villes d’une quarantaine de pays. Ouagadougou y participait pour la première fois. Depuis que Blaise Compaoré, le président tout-puissant du Burkina Faso pendant plus de 20 ans et grand défenseur des OGM, a été chassé par son peuple en octobre 2014, les langues se délient timidement dans la société civile. Autour de la #COPAGEN, Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain, des citoyens s’engagent pour remettre en question la politique d’encouragement du coton OGM.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7051979-vacarme-du-17-09-2015.html

    Made in Burkina

    Le docteur Edgar Traoré est chercheur en génétique et amélioration des plantes. Son doctorat, il l’a obtenu grâce à la fondation Bill et Melinda Gates qui a financé ses études à l’université d’Accra, au Ghana. Aujourd’hui, il contribue au développement du prochain organisme génétiquement modifié promis au Burkina Faso : le niébé Bt. Ce haricot traditionnel est la principale source de protéines de l’alimentation locale. Les Burkinabè sont-ils prêts à voir des OGM dans leur assiette ?

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7055109-vacarme-du-18-09-2015.html
    #mondialisation #ressources_pédagogiques
    cc @odilon

  • Comment NPR invente l’écoute de demain
    http://www.lesechos.fr/journal20151023/lec2_high_tech_et_medias/021424190914-comment-le-radio-france-americain-invente-lecoute-de-demain-11

    « Si on devait inventer la #radio de demain, qu’est-ce que ce serait ? » C’est ce qu’ont un jour décidé de se demander Joel Sucherman, un dirigeant de #NPR responsable des produits numériques, et ses confrères de cette radio publique américaine, dont l’équivalent en France serait un mélange de France Culture et d’une radio généraliste sans publicités. Au cours de cette réflexion, ils sont rapidement tombés sur le modèle Spotify. « On y passe à la chanson suivante lorsqu’on n’est pas satisfait et on est aidé pour trouver de morceaux qu’on aime, au moyen d’algorithmes et d’éditorialisation faite par des humains, c’est-à-dire de la "smart curation", » explique aux « Echos » Joel Sucherman.

    Financée par des dons, la National Public Radio a fini par lancer en juillet 2014 NPR One, une application (gratuite) pour smartphones et tablettes qui suscite une énorme curiosité dans le milieu de la radio.
    Il serait un peu court de la résumer à un « Spotify de la radio ». Mais ce qui est certain, c’est que NPR vise un objectif intéressant : réussir à personnaliser ce média tout en conservant sa simplicité.
    La disponibilité de tous les #podcasts de la terre gratuitement a en effet fini par décourager les auditeurs. Sous l’avalanche des choix, il est devenu trop compliqué de se faire sa radio sur mesure.

    Ce que résume - sans doute trop - brutalement un expert des nouveaux médias : « Le podcast, c’est fini. » Autre avantage du modèle NPR One, ce que Sara Sarasohn, sa rédactrice en chef, appelle la « sérendipité », c’est-à-dire la coïncidence heureuse : on a le plaisir de tomber sur un programme intéressant par hasard.

    Concrètement, NPR étant une banque de contenus dans laquelle viennent se servir des radios publiques locales (WNYC à New York, par exemple), l’utilisateur de NPR One est d’abord invité à choisir son NPR local. Le fil de sa radio peut ensuite démarrer. A chaque fois qu’il aime une chronique, une fiction ou un documentaire, il signale son intérêt. L’#algorithme va en tenir compte. Il intégrera aussi les podcasts que télécharge l’auditeur, ou ses recherches par mots clefs. Sara Sarasohn fait aussi remarquer que l’algorithme sait quand les auditeurs ont décroché au milieu d’une émission. Et il en tient compte. Cela gêne-t-il les journalistes qu’on traque ainsi le succès de leurs créations minute par minute ? « Pas du tout, ils sont fascinés, je ne peux pas leur donner du feed-back assez vite », s’amuse-t-elle. Encore un avantage de NPR One, assure Joel Sucherman : « Ce retour de renseignements nous permet d’améliorer nos programmes et d’en créer de nouveaux. »

    Cela dit, les journalistes de NPR gardent la main. « Je peux décider d’envoyer à un certain type d’auditeurs un programme parce que je sens qu’il va apprécier ou, s’il se passe quelque chose d’important en Syrie, je peux décider d’envoyer ce reportage à tout le monde », explique Sara Sarasohn.

    NPR ne communique pas de chiffres, ni sur le montant investi ni sur le nombre d’utilisateurs. Elle assure que le temps d’écoute moyen sur NPR One est « très élevé, de plus d’une demi-heure ». La radio précise que le projet comporte quatre équipes de développement logiciel de cinq personnes et qu’il a été financé sur deux ans par deux fondations dont celle de Bill Gates.

  • Mark Zuckerberg veut « connecter le monde » à Internet d’ici cinq ans
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/09/28/mark-zuckerberg-veut-connecter-toute-la-planete-a-internet-d-ici-cinq-ans_47

    Connecter la planète entière d’ici 2020 : ce n’est pas la première fois que Mark Zuckerberg évoque sa volonté de rendre accessible Internet à tous dans les années qui viennent. Mais samedi 26 septembre, c’est devant les Nations unies, à New York, qu’il a annoncé que Facebook s’engageait dans une nouvelle campagne pour soutenir un tel objectif, avec la fondation des Nations unies, des ONG comme Save The Children ou Transparency International, mais aussi des personnalités comme Bill Gates, Richard Branson, Charlize Theron ou encore Bono.

    #veille #GAFA

  • Quand l’État vous disait qu’Internet n’avait aucun avenir | Contrepoints

    signalé par @zgur_ sur twitter

    http://www.contrepoints.org/2015/10/12/225088-quand-letat-vous-disait-quinternet-navait-aucun-avenir

    Mon attention a été attirée sur le rapport Thery de 1994. Intitulé « Les autoroutes de l’information », il fut écrit par Gérard Théry, Alain Bonnafé, Michel Guieysse et adressé au Premier ministre de l’époque, Édouard Balladur. La lecture de ce rapport, presque 20 ans après, est fort instructive Elle révèle comment trois technocrates français parmi les plus compétents (Théry est polytechnicien et ingénieur des télécoms) voyaient l’avenir des autoroutes de l’information et le rôle que l’internet allait y jouer. En substance, l’existence de ce dernier est reconnue, mais il est rapidement écarté. On lit en effet :

    « Son mode de fonctionnement coopératif n’est pas conçu pour offrir des services commerciaux. Sa large ouverture à tous types d’utilisateurs et de services fait apparaître ses limites, notamment son inaptitude à offrir des services de qualité en temps réel de voix ou d’images. »

    • INTERVIEW Depuis les années 80, l’Amérique a délaissé l’action publique pour lutter contre la pauvreté au profit de programmes philanthropiques privés basés sur la volonté individuelle. Dans un essai paru mercredi, le sociologue Nicolas Duvoux montre que l’#Etat_social a été pratiquement éradiqué. Et remplacé par les fondations des Bill Gates ou Warren Buffet.
      Alors que la crise fragilise les plus faibles et que les #inégalités de #richesse ne cessent de s’accroître, la lutte contre la pauvreté est devenue un défi majeur des Etats développés [sic]. Aux Etats-Unis, l’aide aux plus démunis, principalement issus de la population noire, a radicalement changé de visage. Dans les Oubliés du rêve américain (PUF), paru mercredi, le sociologue Nicolas Duvoux constate ainsi qu’à l’intervention de l’Etat s’est substituée celle de Warren Buffet et Bill Gates. Désormais, c’est la #philanthropie qui fait office de politiques publiques aux Etats-Unis. Une évolution qui gagnera un jour la France ? Même si elle a un parfum très XIXe siècle, l’approche philanthrope a aussi pour effet de relancer le rêve américain ! Essentiellement basés sur la volonté individuelle, les programmes d’aide permettent de regagner estime de #soi et sentiment d’autonomie, bref, de ne plus se sentir pauvre, honte absolue en Amérique. (...)
      Warren Buffet soulignait ainsi qu’il payait moins d’impôts que sa secrétaire. La redistribution à laquelle ils se livrent, à travers le secteur associatif, est si considérable qu’elle se substitue, en partie, aux prestations sociales publiques, qui, elles, ont été drastiquement réduites. (...)
      Personne ne veut être assimilé à un pauvre. C’est de plus en plus valable en France également. Le ressort fondamental de ce rejet me semble être une demande de dignité et de #respectabilité. C’est aussi l’effet de plus de trois décennies de néolibéralisme. (...) inculquer des formes de « savoir être » qui permettent aux participants de se projeter dans l’avenir, à se présenter comme quelqu’un qui a des ressources plutôt que comme quelqu’un de démuni. (...) transformer la société en transformant les gens de l’intérieur, notamment en les aidant à acquérir des techniques - pour gérer leurs émotions ou pour gérer les interactions difficiles avec des voisins violents et armés. Cela a un côté très américain : le #salut passe d’abord par une réforme personnelle. (...)
      incarcération massive des jeunes Noirs : la probabilité d’aller en prison pour les hommes noirs sans diplômes, nés entre 1975 et 1979, est de l’ordre de 70 %. La prison est devenue quelque chose de tout à fait « normal » qui contribue à reproduire les inégalités. On peut penser que c’est tard, à la fin de son second mandat, mais c’est une orientation politique qui est courageuse dans un pays où tout homme politique se doit d’être dur face au crime (« tough on crime »)

      #lutte_contre_la_pauvreté #workfare #état_pénal #gouverner_les_pauvres #néolibéralisme (faire fond sur la liberté des sujets, cf. Michel Foucault) #autonomie_comme_sentiment #diviser_les_pauvres #racaille (les jeunes hommes noirs, destinés à la prison)

    • [L’empowerment] répond aux limites de l’intervention publique qui, elle, ne donne pas de place à l’initiative des gens. C’est d’ailleurs pour cela que ces programmes suscitent une vraie #adhésion. Les personnes pauvres ne veulent plus recevoir, de manière passive et méprisante, des prestations venues de l’extérieur. Mais la limite de ces programmes, c’est qu’on transfère la responsabilité de trouver une solution aux problèmes à des gens qui ont peu de ressources. Et ils contribuent à légitimer la richesse des riches ! La philanthropie a tout de même pour effet de transformer en générosité ce qui est avant tout de l’accumulation privée de richesse, exonérée de fiscalité. C’est l’une des différences majeures entre les philanthropes d’aujourd’hui et ceux du temps de Rockfeller, qu’on surnommait les « barons voleurs » et qu’on accusait de corrompre les politiques et d’exploiter les ouvriers : Bill Gates ou Warren Buffet sont, eux, extrêmement populaires.

      Vous avez aussi noté que le quasi-unanimisme, autour de ces programmes, se fait, en réalité, contre les jeunes hommes noirs. Pourquoi ?
      La #solidarité des participants se construit #contre_la_minorité la plus démunie : ceux qu’on perçoit comme des délinquants - sauf s’ils passent à leur tour par le récit de la rédemption. Tout se passe comme s’il fallait absolument rejeter une minorité qui pose des problèmes pour être intégré à son tour moralement dans la société.

      #intégration_morale #respectabilité #guerre_entre_pauvres

      Une petite note. En matière d’empowerment, il semble qu’il en soit tout autrement dans des collectifs contestataires. La nécessité pour des collectifs de pauvres (chômeurs, précaires, par ex.) de disposer en leur sein d’acteurs non démunis de ressources (syndicalistes, ex étudiants, intermittents) pour forcer l’espace public (en faire exister un) sans risquer d’emblée marginalisation, invisibilité maintenue ou criminalisation ne va pas sans contradictions internes et elle se couple, spécialement en période de reflux dune survalorisation des moins intégrés socialement (les plus dominés étant alors présentés, au nom du concret, comme les seuls porteurs de la vérité).

      Bon, il semble qu’il faille essayer de cueillir ce livre, c’est l’un des rares académiques à enquêter sur le terrain et à donner, avec toute la politesse bourgeoise et scientifique requise, des éléments critiques qui peuvent être utilisés dans une autre perpective que la sienne.

    • Les personnes pauvres ne veulent plus recevoir, de manière passive et méprisante, des prestations venues de l’extérieur

      Encore la confusion entre sociale et aide aux pauvres, « les #assistés ». Non la #sécurité_sociale ne signifie pas que l’on aide les plus démunis mais que l’on socialise, au contraire de privatiser, des ressources pour sécuriser la vie des individus. Parfois cette sécurité est réservée à un moment de la vie particulièrement instable.

    • L’autonomie, fiction nécessaire de l’insertion ? Nicolas Duvoux
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4026

      Les politiques d’insertion sont exemplaires de la #normativité de l’autonomie dans la société française contemporaine. La contractualisation des relations entre les usagers et les institutions invite les premiers à prouver expressément qu’ils veulent adhérer à la société pour bénéficier de la solidarité de celle-ci. Ces politiques sont de part en part traversées par une logique de la reconnaissance des formes de relation à soi. Chacun y est considéré comme responsable de sa vie, et chacun va devoir trouver en soi les motifs de sa participation à la société.

      Cependant, la valorisation de l’autonomie individuelle a pour pendant une condamnation accrue des comportements considérés comme déviants. Ce renversement est structurel. Pour en rendre compte, on peut suivre ici François Dubet lorsqu’il affirme que « de manière plus ou moins latente, le principe d’autonomie est sous-tendu par une conception héroïque d’un sujet capable de se construire lui-même et donc porté à “blâmer la victime” ». La référence à l’autonomie dans l’insertion apparaît dès lors comme une façon d’adapter cet idéal aux possibilités effectives des individus.

    • Mouais, il y a plusieurs compréhensions du terme. Je dirais plutôt à l’aune de ce qu’enseigne la vie dans le capitalisme - et non pas la philosophie classique - prendre collectivement la liberté de se donner une loi contre celles de ce monde.

      Mais ce qui parait dominer ici actuellement c’est plutôt l’individualisation et l’évitement du conflit collectif, donc pour qui a pour rôle de prévenir les conflits, le majoritaire, ce que dit Duvoux, une norme de l’intégration sociale ; et minoritairement, une vague et impossible aspiration quasi-autarcique. Dans les deux cas, la possibilité d’une estime de soi dans un monde de violence et d’inégalités. Être respectable, suffisamment « normal », ou ne pas se mépriser d’avoir à jouer une participation obligée en parant ses quelques « arts de faire », les écarts aux normes que l’on arrive à développer ou tenir, d’une légitimité idéologique, d’une couche de généralité. (ainsi le dernier édito de Jeff Klak qui se termine par « se tenir chaud » résume-t-il bien le motif dont sont tissés les bandes, groupes et familles élargies où, sous des oripeaux de plus ou moins bon goût, chacun se devrait de trouver refuge).

    • L’autonomie obligatoire. Sociologie du gouvernement de soi à l’école, d’Héloïse Durler (une note de lecture)
      http://lectures.revues.org/17435

      « Sois autonome ! » ou comment dépasser les contradictions d’une « injonction paradoxale » d’une « valeur phare des normes éducatives » contemporaines qui prescrit à l’enseignant d’ « amener l’élève à vouloir librement ce qui lui est imposé dans le cadre scolaire » (p. 10). Tel est l’enjeu au cœur du livre d’Héloïse Durler issu de sa thèse de doctorat. (...)
      Selon elle, on peut raccrocher « l’entreprise d’engagement scolaire » à la « montée managériale par l’autonomie » au travers du « new public management » qui n’épargne ni le monde du travail, l’action sociale ni les politiques éducatives. Par ailleurs, cette entreprise n’est pas étrangère à l’idéologie du « projet » plusieurs fois évoquée et rapidement explorée (p. 34-35) mais, pour parachever la démonstration, il était possible de lui imposer un même traitement qu’aux autres mots-plastiques récurrents des discours concernant les dispositifs éducatifs que sont les notions de « compétence », « objectifs », « qualité » ou de « participation ». En suivant, on peut interroger comment cette « autonomie obligatoire » s’inscrit dans la « nouvelle école capitaliste » de Laval et al. dès lors que les logiques néolibérales du monde du travail pénètrent plus avant le monde l’éducation, davantage orienté depuis les années 1960 vers « l’insertion professionnelle et sociale des jeunes générations » (p. 148) voire pour envisager la construction de la « servitude volontaire aujourd’hui ».

      #autonomie_obligatoire

    • @aude_v pardon, mais quand j’écris plus haut « se tenir chaud » résume-t-il bien le motif dont sont tissés les bandes, groupes et familles élargies où, sous des oripeaux de plus ou moins bon goût, chacun se devrait de trouver refuge", il me semble que ce n’est pas une manière d’encenser cet aspect "affinitaire". C’est souvent un aspect nécessaire (car c’est là que certains partages peuvent avoir lieu, les exemples sont légion : apprendre à parler dans un collectif ça commence souvent par une zone d’entente moins étendue que celle où se prononce "la parole publique", lire et/ou écrire pour qui n’est pas déjà rodé à le faire "dans son coin" à partir du commun, ça nécessite svt une dimension d’"atelier"), mais il est parfaitement insuffisant si il n’est pas lié, ouvert, circulant, confronté à de de l’hétérogène plus déroutant encore que l’hétérogénéité qui déjà le constitue. Par exemple du fait d’une participation à des conflits dans lesquels sont impliqués de plein droit des inconnus, ce qui me parait une vérification indispensable. Et parfois il n’y a même pas besoin d’affinité pour se trouver lié par une cause et par là à ceux qui s’en sont emparé. Sans doute n’avons nous pas vécu le même genre de malheurs de la militance.

    • Phrases ardues, je sais pas si celle là l’était tant que ça, @aude_v, mais je vois bien qu’il m’arrive souvent de m’exprimer de façon confuse. Au point de me dire que je devrais me limiter à envoyer du matériel sans écrire.

      Sinon, pas très sûr de la polarité ascétisme/consumérisme. Pour ce que j’ai connu, il est systématique qu’à un moment ou un autre, des « militants » en viennent à se plaindre de fournir du travail pour des gens qui l’utilisent en free riders. Par exemple, lors de permanences destinées à des précaires et chômeurs. Mais on voit là même chez des syndicalistes. Et un « groupe révolutionnaire » qui déplore la « passivité générale » dit aussi quelque chose du même genre. Cette plainte est celle de celui qui « travaille » et se « sent exploité », ce ceux qui désirent et sont confrontés à une forme d’acédie vis à vis des objet et des rites (aussi incertains soient ils) qu’ils ont élus parmi ceux qui leur paraissent destinés à être aimés.

      Chez les chômistes et pocherons, quand il se passe quelque chose, quand par exemple un « cas », une action, un instant, se lie à une montée en généralité, à une perspective réellement vécue, quand quelqu’un qui ne fait « que passer » permet d’apprendre, de découvrir quelque chose, ce qui est déjà marquer des points, la question du « consumérisme » n’a pas lieu d’être (prenez ce que vous voulez, comme vous pouvez, barrez vous vite si vous voulez, vous nous privez de rien, on est là pour ça, on a tout à gagner). Et puis c’est aussi la manière de faire qui va déterminer une « relation de service » ou de l’entraide éventuelle. Le contre don est pas une norme.

      Je crois que cette façon de se poser et de se dire est un pendant masochiste de la joie qu’il y a à s’approprier, transformer quelque chose. Un régurgitement dû au reflux politique, la parole d’un défaut d’affinité à la matière en jeu. Faudrait passer à autre chose. Et souvent ça tourne en boucle.

      Bon, je met ton papier en liste de lecture...

    • Ceux dont tu causes, avec leurs réus si importantes, ressemblent à des apprentis politiciens (ils disent même pas comme on le voit dans des collectifs précaires chômeurs, « ah là je peux pas j’ai du taff », les taches utiles restant à effectuer par les disponibles). Et si ils ratent leur parcours et/ou renvoient pas l’ascenseur, on peu l’avoir mauvaise. M’enfin faire rire des carriéristes, c’est rarement un bon investissement.

  • BALLAST Peut-on critiquer Foucault ?
    http://www.revue-ballast.fr/peut-on-critiquer-foucault

    De ce point de vue, l’enthousiasme à peine masqué avec lequel Foucault rend compte de la proposition de Stoléru participe d’un mouvement plus large, qui va accompagner le déclin de la philosophie égalitariste de la sécurité sociale au profit d’une lutte très libérale contre la « pauvreté ». En d’autres termes, et aussi étonnant que cela puisse paraître, la lutte contre la pauvreté, loin d’avoir limité les effets des politiques néolibérales, a en réalité œuvré à son hégémonie politique. Il n’est ainsi plus étonnant de voir les plus grandes fortunes de ce monde, comme Bill Gates ou Georges Soros, s’engager dans ce combat contre la pauvreté tout en défendant, sans contradiction apparente, la libéralisation des services publics dans ces pays, la destructions de tous les mécanismes de redistribution des richesses et les « vertus » du néolibéralisme ! Lutter contre la pauvreté permet alors d’inclure les questions sociales à l’agenda politique sans pour autant devoir lutter contre les inégalités et les mécanismes structurels qui les produisent. Cette évolution a donc pleinement accompagné le néolibéralisme, et mon texte a pour objectif de montrer que Foucault a sa part de responsabilité dans cette dérive.

    #foucault #néolibéralisme

  • Uber compte acheter 500.000 voitures Tesla, si ce dernier arrive à produire des voitures sans conducteur (RoboCar) d’ici 2020

    http://learnbonds.com/119632/rise-of-the-robocar-uber-ceo-says-hell-take-500k-tesla-motors-self-driving-cars/119632

    If Uber could get rid of the drivers that form the basis of its business, it would expand its margins, change the nature of transport forever, and make its investors very, very wealthy.

    [...]

    Meanwhile Uber’s own team is working on getting a Tesla Motors competitor onto the road. The self-driving Uber could kill a good chunk of the market for a Tesla Motors RoboCar.

    Travis Kalanick, CEO #Uber
    Elon Musk, CEO #Tesla Motors & #SpaceX
    #RoboCar

  • Bill Gates: The real revolution will be self-driving cars, and Uber could get there first

    http://uk.businessinsider.com/bill-gates-were-in-the-fastest-period-of-technological-innovatio

    Gates was also asked about Uber. He seems to think the real disruption to the driving and logistics industry is not going to come until we have fully driverless cars. That’s the “rubicon,” he says.

    Kaminska relays that currently, Gates thinks that Uber “is just a reorganization of labour into a more dynamic form.” However, and this is big, Uber does have the biggest research and development budget out there on the driverless vehicle front. And that’s to its advantage.

    #Uber

  • Quand Bill Gates finance des « super bananes » OGM
    http://www.bastamag.net/Bananes-OGM-un-nouveau-cas-de-piraterie-des-varietes-traditionnelles

    Fin de la success story pour la banane génétiquement modifiée riche en vitamine A ? Depuis 2005, une équipe de scientifiques australiens de la Queensland University of Technology s’attelle à développer des bananes OGM à forte teneur en vitamine A. La recherche est financée à hauteur de 15 millions d’euros par la fondation Bill Gates, l’homme le plus riche du monde en 2014. « Nous cherchons à augmenter le niveau de pro-vitamine A (...) afin d’améliorer significativement l’état de santé des consommateurs (...)

    En bref

    / OGM , #Afrique, Quelle agriculture pour demain ?, Biodiversité, #Alimentation, #Génétique

    #OGM_ #Quelle_agriculture_pour_demain_? #Biodiversité

  • L’OMS et l’Unicef viennent de stériliser des populations du tiers-monde sous couvert de vaccination
    http://www.brujitafr.fr/2015/03/l-oms-et-l-unicef-viennent-de-steriliser-des-populations-du-tiers-monde-so

    * Bill Gates sponsorise des techniques de stérilisation :

    http://conscience-du-peuple.blogspot.ca/2012/02/bill-gates-sponsorise-des-techniques.html

    « Un exercice de stérilisation de masse » déclarent des médecins kenyans qui ont trouvé un agent anti-fertilité dans le vaccin contre le tétanos

    http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2014/11/un-exercice-de-sterilisation-de-masse.html

    Après les scandales qui ont déjà secoué le Mexique, le Nicaragua et les Philippines, l’OMS et l’Unicef sont à nouveau mis en cause au Kenya pour avoir administré des produits stérilisants à l’insu des patients qu’ils prétendaient vacciner contre le tétanos.

    La Conférence épiscopale catholique du Kenya, qui administre de nombreux 7hôpitaux, a participé à la campagne de vaccination contre le tétanos organisée par l’OMS et (...)

  • Dominer le monde ? (SVP, cliquer Accepter)
    http://www.zeroseconde.com/2015/02/dominer-le-monde-svp-cliquer-accepter

    Fait à noter, la crainte que l’intelligence artificielle (IA) puisse poser un sérieux risque pour « l’existence de l’humanité » n’est plus induite par des films hollywoodiens, mais par des avancées technologiques bien réelles. Bill Gates, Elon Musk et Stephen Hawking, que l’on ne peut considérer comme des luddites, l’ont exprimé récemment. Mais c’était en des termes peu spécifiques. Les […]

    #Emergence #Robotique #Monde_déplié

    • La force asymétrique permet à quelques un de s’insérer dans l’arrière-plan du décor. Les transactions à haute fréquence ne manipulent pas les ficelles de la bourse. Dans l’infiniment rapide, ces algorithmes ont tout simplement le temps de prendre la meilleure décision (statistique).

      Avec Watson, ou la promesse de l’intelligence artificielle, quelques privilégiés accèderont à l’arrière-plan du décor du monde pour comprendre mieux –ou plus vite– la réalité qu’eux seuls perçoivent dans les grandes lignes.

      Les gens qui auront accès aux connaissances du monde déplié, en garderont-ils les clés que pour eux ?

      Google y est. Facebook y est. IBM s’en vient. Dans tous les cas, nous les aidons à aller dans cette direction.

      Je m’inquiète surtout pour l’instant que certains puissent plutôt en profiter pour changer le cours de la partie à leur seul avantage.

      Je vois deux métaphores pour résumer mon point.

      C’est comme si, en 1491, certains avaient accès à une carte du continent.

      Ou, c’est comme posséder des HoloLens au royaume des aveugles.

  • #Bill_Gates dismisses criticism of high prices for vaccines | Global development | The Guardian
    http://www.theguardian.com/global-development/2015/jan/27/bill-gates-dismisses-criticism-of-high-prices-for-vaccines

    Criticising the cost of vaccines could lead to pharmaceutical companies withdrawing research funding, warns Gates, as donors pledge $7.5bn for immunisations of children in poor countries

    commentaire d’Ellen ’t Hoen : “This is a dishonest attack by Gates on #MSF who has never asked for ‘everything to be free’”

    #pharma #biens_publics

  • Why Bill Gates is drinking water made from human waste - The Independent
    http://www.independent.co.uk/news/people/why-bill-gates-is-drinking-water-made-from-human-waste--and-how-it-co

    Gates writes: "I watched the piles of feces go up the conveyer belt and drop into a large bin. They made their way through the machine, getting boiled and treated. A few minutes later I took a long taste of the end result: a glass of delicious drinking water.

    https://www.youtube.com/watch?v=bVzppWSIFU0

    #toilettes #bill_gates

  • Ray Kurzweil, le cyber prophète de Google

    http://www.france4.fr/emissions/l-autre-jt/les-sujets/ray-kurzweil-le-cyber-prophete-de-google-une-story-de-france-swimberge_28062

    https://www.youtube.com/watch?v=7wWcEusQGEQ

    Le numéro 3 de Google est un prophète. Gourou du transhumanisme, il prévoit l’avènement de l’intelligence artificielle qui va dépasser l’intelligence humaine. Bill Gates dit de lui qu’il est le meilleur futurologue de son époque. France Swimberge l’a rencontré pour un entretien exceptionnel.

    Personnellement, plus je l’entends parler, plus je roule les yeux ; ça fait presque 20 ans qu’il recycle le(s) même(s) message(s). Aussi, on dirait que l’ancienne vague de l’intelligence artificielle et ses fantasmes qui faisaient peur, refont surface ces derniers temps comme si c’était du nouveau. Je n’y vois que du réchauffé. Et ses idées laissaient foid Hans Moravec et Jaron Lanier.

    Mais, on sait maintenant que sa Singularité porte désormais un prénom : Lucy.

    (Et je ne vois pas non plus ce qu’il a d’exceptionnel dans cet entretien pour L’autre JT, ceci dit en passant)

    Ray Kurzweil’s Slippery Futurism

    A good article to help you view his visionary statements with the simple criticism of common sense. Many of his statements are just obvious extrapolations of what was happening around us at the time.

    http://spectrum.ieee.org/computing/software/ray-kurzweils-slippery-futurism

    His stunning prophecies have earned him a reputation as a tech visionary, but many of them don’t look so good on close inspection.

    [...]

    Some facts make his predictions less bright :

    The first is that to see, in 1990, a society using networked computers for everyday tasks, you didn’t need to be prophetic. You just needed to be French. France’s government began issuing dumb terminals to telephone subscribers for free in 1981 to encourage use of the paid Minitel online information, or videotex, service. Minitel allowed users to look up phone numbers, purchase train and airline tickets, use message boards and databases, and purchase items through mail order.

    Mais aussi :
    Le cerveau, des lignes de code ? Le transhumaniste Kurzweil se plante
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/09/cerveau-lignes-codes-transhumaniste-kurzweil-plante-252052
    http://seenthis.net/messages/255285
    (via @bug_in, @xporte)

    Concernant son film de 2010 "The Singularity is Near" : (bof bof lui aussi)
    http://seenthis.net/messages/98641 (@de_quels_droits_)

    PS : je ne nie pas son génie dans l’invention concrète de plein de chouettes trucs utiles pour la société.

    #artificial_intelligence #intelligence_artificielle
    #singularity #singularité
    #transhumanism #transhumanisme
    #NBIC
    #kurzweil

  • Ebola, Beyond the Headlines | Bill Gates
    http://www.gatesnotes.com/Health/Ebola-Beyond-the-Headlines

    It’s a reminder of the urgent need to strengthen health systems in the world’s poorest countries. (…) Health systems—which encompass everything from rural clinics to community health workers to hospitals —are the best protection against epidemics.

    For example, as soon as the first case was identified in Nigeria, doctors and other people who were there to fight polio immediately helped set up a center to fight Ebola. This was critical in preventing the spread of the disease. (…)

    Improving health systems has other benefits beyond dealing with outbreaks. Providing basic health care raises the quality of life for everyone. It unlocks economic potential—healthy people are more productive. And countries with strong health systems can do a better job fighting both epidemics and ongoing diseases like malaria (…).

    #merde_je_suis_d'accord_avec_bill_gates

  • This Man Making Bill Gates So Wealthy - Business Insider
    http://www.businessinsider.com/this-man-made-bill-gates-so-wealthy-2014-9

    Bill Gates is worth an astounding $81.6 billion and he keeps getting richer every year.

    His secret weapon is a man you have probably never heard of: Michael Larson.

    Gates hired Larson 20 years ago, when his net worth was a relatively paltry $5 billion, report Anupreeta Das and Craig Karmin at the Wall Street Journal, who just wrote a profile on the notoriously secretive Larson.

    Larson runs Gates’ personal investment company Cascade Investment LLC, funded solely by Gates.

    At one time, Gates wealth depended solely on Microsoft. But for years he’s been selling off his Microsoft stake. The common perception is that he’s been using the proceeds from those sales directly for charity. That’s not entirely how it works.

    Although Gates makes his own investments in tech, it is Larson, through Cascade, who has taken Gate’s money and diversified it. Gates now has vast holdings in real estate and non-tech companies like the Canadian National Railway Co., AutoNation Inc., and Republic Services Inc. It is these vast holdings that help fund the Gates’ donations.

    And although Gates has given an astounding $38 billion to his charitable foundation, thanks to Larson, he’s getting richer faster than he can give his money away.

    His $81.6 billion is nearly $6 billion more than it was as of March 2014, when he was worth $76 billion, we reported at the time. And $76 billion was $9 billion more than he was worth in March, 2013.