person:bill mollison

  • Livre : « Introduction à la Permaculture » de Bill Mollison
    http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1708

    Nous avons le grand plaisir de vous annoncer la publication de notre nouveau livre de permaculture : « Introduction à la Permaculture » de Bill Mollison. Ce livre annoncé depuis quelques mois est le premier livre d’une nouvelle collection dédiée à des ouvrages de plus grand format, approfondissant les sujets abordés. C’est aussi le dernier livre de Bill Mollison, le père de la permaculture, et en tant que tel, c’est aussi son livre le plus abouti puisqu’il synthétise près de 20 ans d’expérimentation, (...)

    Revue & Livres

    #Revue_&_Livres

  • Après Bill Mollison, l’année 2016 voit tomber un autre géant de la #permaculture, Toby Hemenway.

    Je crois que j’ai vraiment compris le potentiel de la permaculture en lisant sont livre Gaia’s Garden. Il avait toujours des réflexions pointues et très intéressantes.

    Pour lire ses articles : http://tobyhemenway.com/articles

    Trois de ses vidéos qui sont selon moi importantes :

    How Permaculture Can Save Humanity and the Earth, but Not Civilization
    https://www.youtube.com/watch?v=8nLKHYHmPbo

    Why Agriculture Can Never Be Sustainable, and a Permacultural Solution present by Toby Hemenway
    https://www.youtube.com/watch?v=r0nzIMJGuEY

    Redesigning Civilization with Permaculture
    https://www.youtube.com/watch?v=_y_MleU8iNQ

  • Livres de permaculture : approfondissements
    http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2137

    La collection « Permaculture Approfondissements » de Passerelle Eco propose des livres de grand format (21x28cm), avec un plus grand nombre de pages, en papier recyclé de qualité supérieure et avec une mise en page travaillée pour une excellente lisibilité. Ce sont des ouvrages de référence, des sources d’inspiration durable... et de solides outils pour la transition « Introduction à la Permaculture », de Bill Mollison Bill Mollison, l’auteur de ce livre, est le fondateur de la (...)

    Revue & Livres

    #Revue_&_Livres

  • Bill Mollison, le père de la #Permaculture, nous a quitté
    http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2130

    Voici un hommage de Graham Bell à Bill Mollison, le père de la permaculture décédé le 24 Septembre en Tasmanie. Bill Mollison était un vrai pionnier. Bien qu’engagé dans une carrière universitaire prometteuse, il préféra s’en libérer pour ébranler les certitudes établies et se consacrer à la création et au développement du réseau mondial de permaculture. Traduit et adapté par Passerelle Eco Bruce Charles ’Bill’ Mollison, né en 1928 à Stanley en Tasmanie, (...)

    Permaculture

  • Un de mes héros s’est éteint hier soir. Bill Mollison, co-inventeur de la permaculture.

    IN MEMORY OF BILL MOLLISON, 1928-2016.
    Visionary, educator, researcher, author, iconoclast, inspiration, motivator… Bill Mollison was all of these and more. It is no exaggeration to say that Bill was many things to many people.
    Now he has left us, but in doing so he has left us with his life-work and, perhaps most important of all, he has left us with the #Permaculture Design System that ignited an outpouring of good works among those whose minds were primed by the idea of change of the good.
    So, farewell Bill, and thanks.

    “...He wanted everyone to plant a tree when he passed...” was the message we received from his family this morning.

    Plantons des arbres !

    • Une bonne interview de Bill Mollison

      http://bistrobarblog.blogspot.fr/2013/03/interview-de-bill-mollison-lun-des.html

      SL : Est-ce à ce moment-là qu’est née l’idée de la permaculture ?

      BM : Cela remonte en réalité à 1959. J’étais dans une #forêt tropicale de Tasmanie à étudier l’interaction entre la manière de s’alimenter des marsupiaux et la régénération de la forêt. Nous n’avions pas eu beaucoup de succès avec une grande population de marsupiaux. J’ai donc créé un système simple avec 23 espèces de plantes ligneuses, dont quatre seulement étaient dominantes, et seulement deux que broutaient les marsupiaux. C’était un système très flexible basé sur les interactions des composants, et non sur les types d’espèces. Il me vint à l’esprit un soir que nous pouvions construire des systèmes qui fonctionneraient mieux que celui-là.

      Ce fut une révélation remarquable. Il n’arrive pas si souvent dans notre vie – une fois tous les dix ans peut-être – d’avoir une révélation. Si vous êtes un aborigène, cela définit votre âge. On n’a qu’une révélation à chaque âge, peu importe votre âge chronologique. Avec de la chance, on a trois bonnes révélations par vie.

      Comme j’étais éducateur, j’ai réalisé que si je ne l’enseignais pas, cela n’aboutirait à rien. J’ai donc démarré à concevoir des instructions basées sur la connaissance passive et j’ai écrit un livre à ce sujet appelé Permaculture One. À ma grande horreur, tout le monde s’y est intéressé. [rires] J’ai reçu des milliers de lettres disant, « Vous avez mis en mots quelque chose que j’avais en tête depuis des années, » et « Vous avez mis quelque chose entre mes mains que je peux utiliser ».

    • http://permaculturenews.org/2016/09/25/bill-mollison

      After founding Permaculture Institute in 1978, he formalized the training of practitioners, which directly impacted hundreds of thousands of lives, and indirectly many millions more. For his service to humanity, he was honored with numerous awards, including the Right Livelihood Award in 1981. But of all the accolades he received, the one he was most proud of was the Vavilov Medal, in large part due to the tenacity, courage, and contributions of the award’s namesake, who Bill considered a personal hero. Bill was also the first foreigner invited and admitted to the Russian Academy of Agricultural Sciences.

    • Y a de chouettes trucs qui sortent sur une recherche « mollison »

      https://seenthis.net/messages/241172

      Par exemple, si nous déboisons des régions on a typiquement une grosse perte de nutriments et cela s’accumule en bas des coteaux et fini dans l’océan, mais si nous faisons une chose tout simple pour les vaches comme mettre un résineux sur les crêtes, les vaches vont toutes aller se poser dessous et vous obtenez un mélange d’aiguilles de pin et de bouse qui est un système de distribution goutte à goutte de nutriments pour tout le versant. Vous n’avez pas dû trimbaler le fumier jusqu’en haut mais vous avez dû mettre des résineux ou n’importe quels autres arbres à aiguilles. Cela apportera toujours les vaches sur la crête, et pourquoi donc ? Elles préfèrent une litière d’aiguilles à n’importe quel autre système. Elles s’allongent toujours sous les tamaris, sous les résineux, c’est leur endroit favori pour se poser.

  • Permaculture et productivité, l’agriculture de demain

    "Saviez-vous qu’un seul homme peut produire plus de 50.000 € de produits agricoles par an sur seulement 1000 m2 cultivés, et ce sans engrais ni pesticide ni tracteur ? Tel est l’étonnant tour de force réalisé à la ferme biologique du Bec Hellouin - du nom de la rivière qui la traverse - basée sur les principes de la permaculture (expression dérivée de « permanent agriculture » en anglais).

    L’aventure de Charles et Perrine Hervé-Gruyern, qui n’étaient a priori pas prédestinés à l’agriculture (un marin et une juriste internationale), a démarré voici une dizaine d’années, avec l’achat d’un terrain en Normandie en 2004 et la création d’un potager pour nourrir plus sainement leurs deux filles. Faute d’être spécialiste, cette fine équipe est alors ouverte à tout, ce qui est à la fois un handicap et une chance. Certes, ils ont fait des erreurs, mais ils n’ont pas hésité à tenter des expériences inédites.
    Des méthodes modernes

    S’inspirant des concepts de permaculture développés par les Australiens Bill Mollison et David Holmgrem, ils les ont enrichis avec le savoir-faire des maraîchers parisiens du 19ème siècle (qui produisaient suffisamment pour nourrir la capitale) et des connaissances scientifiques les plus récentes.

    Le couple a développé une forme d’agriculture holistique, peu dépendante des ressources non renouvelables, très faiblement mécanisée (l’essentiel du travail se fait à la main) et prenant autant en compte la nature que les hommes. Par exemple : pour contrer des vents froids et humides, planter une forêt peut servir de brise-vent à l’habitat. « Les cultures maraîchères sont comprises comme faisant partie d’un tout. Elles sont en interaction étroite avec leur environnement. » "

    http://www.fermedubec.com
    #agroforesterie, #agriculture, #permaculture

  • Le gazon c’est la mort

    Every society that grows extensive lawns could produce all its food on the same area, using the same resources, and . . . world famine could be totally relieved if we devoted the same resources of lawn culture to food culture in poor areas. These facts are before us. Thus, we can look at lawns, like double garages and large guard dogs, [and Humvees and SUVs] as a badge of willful waste, conspicuous consumption, and lack of care for the earth or its people.

    Most lawns are purely cosmetic in function. Thus, affluent societies have, all unnoticed, developed an agriculture which produces a polluted waste product, in the presence of famine and erosion elsewhere, and the threat of water shortages at home.

    The lawn has become the curse of modern town landscapes as sugar cane is the curse of the lowland coastal tropics, and cattle the curse of the semi-arid and arid rangelands.

    It is past time to tax lawns (or any wasteful consumption), and to devote that tax to third world relief. I would suggest a tax of $5 per square metre for both public and private lawns, updated annually, until all but useful lawns are eliminated.

    Bill Mollison
    #gaspillage #luxe #mimétisme #banlieue_totale #agriculture #sols #alimentation #faim #inégalités

  • How Permaculture Chickens Could Revolutionize Your Entire Property | Community Chickens
    http://www.communitychickens.com/permaculture-chickens-revolutionize-entire-property

    One of the founders of Permaculture design, Bill Mollison, wrote in his book, Introduction To Permaculture, “The core of permaculture is design. Design is a connection between things… Education takes everything and pulls it apart and makes no connections at all. Permaculture makes the connection, because as soon as you’ve got the connection, you can feed the chicken from the tree.”

    Let’s use the chicken for example.

    #permaculture #poules

    • Education takes everything and pulls it apart and makes no connections at all

      C’est pas tant l’éducation que la pensée analytique cartésienne, qui prétend comprendre les choses en les séparant en parts et en comprenant chacune de leurs parts séparément. Par opposition à la pensée synthétique, plus à même de comprendre les écosystèmes et des notions comme celle de propriétés émergentes. Me semble-t-il.

  • Encore une petite louche du génie de Bill Mollison

    Je veux vous montrer une autre méthode que je trouve utile. Dans chaque design vous avez des éléments différents qui sont la terre, les éléments de structure, les plantes, les gens, les finances et ainsi de suite.

    [...] Etant donné qu’on peut lister tout ce qui peut constituer un terrassement, tout ce qui peut constituer des structures, etc. on devrait prendre le temps de lister toutes les structures auxquelles vous pouvez penser, vous pouvez mettre les treilles, horizontales, conique, verticale, cylindrique, bref dessinez-les toutes... Les systèmes hydrauliques, canaux, les rigoles (swales), bassins, lacs et ainsi de suite. Mettez tout à plat, dessinez tout.

    Une fois qu’on a toutes ces choses dessinées, toutes les sortes de treilles etc., que ce passe-t-il si je combine ce canal avec cette treilles, qu’est-ce que j’obtiens ? Donc on a ce type de canal que vous avez dessiné et ce type de treille conique. La réponse c’est : quelques perches vont tomber dans d’eau, mais si vous combinez cette sorte de canal avec cette sorte de treille, tout à coup vous vous rendez compte qu’on avait tout un espace qui n’avait pas été utilisé et que vous n’avez jamais vu de canaux avec des treilles.

    Bon, donc qu’est-ce qui se passera si je mets une treille au canal, qu’est-ce que je vais faire pousser, bah je vais faire pousser de la vigne. Qu’est ce qui va se passer si la vigne pousse au-dessus de l’eau ? Je me noierai en essayant de récolter mes grappes, cependant si je mets un bateau et que je mets la treille à la bonne hauteur comme ça je peux m’assoir dans le bateau et avancer, je n’ai même plus à porter ces foutues grappes, elles vont avec moi dans le bateau. De surcroît, aucun oiseau ne peut attraper les raisins car les oiseaux doivent voler puis se poser pour manger les raisins et ils se noieront, et aussi les vignes au-dessus de l’eau ont moins de chance de geler car l’eau chauffera plusieurs volumes d’air, plus de 100 volumes d’air, donc on dirait que je suis tombé sur un système de culture de la vigne protégé des ravageurs, hors-gel, et facile à récolter.

    C’est comme ça que je ferai pousser mes vignes et on y est arrivé juste par un arrangement aléatoire d’un système avec un autre, d’un ensemble d’élément avec un autre.

    #permaculture #agriculture #jardinage

  • Bill Mollison #Permaculture Lecture Series, On-Line
    http://www.networkearth.org/perma/culture.html#Permaculture

    These #videos are documents from two design courses taught by Bill Mollison at the Fossil Rim Wildlife Center in Glen Rose Texas in 1994 and 1995. They are a definitive selection from our original 16 part series. These tapes bear many viewings and will benefit anyone who wants to learn how to help regenerate the earth - from back yard to bio-region. Teachers of permaculture have found these tapes to be a valuable coaching tool - edited to one hour.

  • Pour la première fois, le #potager ressemble à quelque chose ! Donc c’est avec plaisir que je montre quelques photos du travail de cette année :

    Vue d’ensemble de l’avancement des travaux :


    (les deux tiers de la deuxième butte est squatée par mes projets de sélection de tournesols et choux vivaces)

    Photo avantageuse du potager presque dans son ensemble actuel :


    Avec la pépinière en fond

    Courgettes, coriandre en fleur et patates :

    Salades et persil :

    Tournesol presque en fleur :


    (c’est un croisement entre tournesol et topinambour, je le teste pour voir si des individus s’avèrent être vivaces)

    Pépinière, où il y a de tout entre projets de sélection variétale, légumes vivaces et fruitier en attente d’une place au jardin, porte-greffes ...

    Et une greffe de cerisier nain :


    Dont je suis particulièrement fier car le pied mère acheté horriblement cher est sûrement mort ...

    C’est du boulot de faire ces buttes mais on n’aura pas à le faire l’année prochaine. C’est un mélange de potager en #biointensive (accent mis sur le décompactage du sol, distance de semis/plantations) et de potager synergétique (paillage, buttes).

    Je me suis souvent demandé si on ferait pas mieux de passer le motoculteur vu l’avancement en m²/heure mais vu toutes les potentilles au jardin, il vaut mieux enlever les racines à la main que de les découper et les « semer » partout, ou alors c’est roundup ...

    Par contre les buttes c’est pas terrible pour les tubercules donc on fera une partie à plat.

    #jardin #permaculture

    • Pour les côtés pas chouettes, comme j’ai pas de serre et que je voulais pas passer à côté des tomates une fois encore, j’ai acheté les plans au marché du coin. L’offre est très décevante, tout comme en jardinerie, donc j’ai des tomates sûrement hybrides, non étiquetées, toutes de couleur rouge. Pareil pour les salades, qui sont des laitues et feuilles de chêne classiques. Objectif l’année prochaine, sélectionner les variétés qui me plaisent et faire mes plants. J’ai fait mes plants pour les tomates de coulis (les petites au fond de la troisième butte), car le but n’est pas d’avoir les tomates le plus vite possible, donc j’ai trois variétés qui devraient faire des coulis du tonnerre. Pour les courgettes j’ai fait mes semis avec de la Costata Romanesca, évoquée par Carole Deppe dans The Resilient Gardener (http://books.google.fr/books?hl=fr&id=Xf5Q4jo_mEEC&q=costata#v=snippet&q=costata&f=false) et qui se sèche très bien avec un très bon goût (frais comme sec), ça permettra de caser les surplus cet hiver dans les soupes. D’ailleurs elle s’inspire du jardin d’une amérendienne évoquée ici (http://seenthis.net/messages/255105) pour le séchage des courge(tte)s. J’aimerai bien aussi acheter un mix de graines de salades pour voir celles qui poussent le mieux ici et sauver les graines.

    • @sombre oui et non, cette année j’ai surtout casé ce que je voulais absolument et qui je devais propager, le tout en construisant les butes en flux tendu en même temps que certaines plantes poussaient en godet. Mais sinon j’ai en tête l’essentiel comme pas de fabacées et d’alliacées ensemble, et pas de patates à côté des tomates. Les aromatiques (persil et coriandre) se sont retrouvées sous l’ombre des courgettes et tomates, et ne s’en trouvent que mieux. Le basilic a sa place à lui, mais met du temps à pousser.

      Mais j’ai pas encore trouvé de ressources satisfaisantes qui synthétise assez les associations, les rotations et les successions pour avoir un schéma clair de comment gérer la diversité au potager. Et aussi comment intégrer le mélange avec les distances de la biointensive, ou en mélangeant plus franchement (mais moins productivement) Richard Wallner dans son potager style permaculture.

      Faut que ça passe par le cérébral chez moi, je marche comme ça.

    • @nicolasm : merci pour la réponse avec les mésalliances à éviter. Cette année, je dispose de peu de place, donc j’y suis allé au petit bonheur pour associer les espèces en fonction du terrain dont je disposais. Je connaissais l’association œillet d’inde + tomate, les premiers évitant aux secondes d’attraper certains parasites ou certaines maladies.

      Je remarque également que tu cultives sur des buttes. As-tu fait un apport de terre pour constituer ces buttes ? Quels avantages procurent-elles ?

    • Oui il y a plein de plantes non comestibles compagnes, il faut que je m’y penche plus. Mais comme j’adore les menthes (et plus généralement les aromatiques), et qu’il va y en avoir un peu partout, ça fera aussi son effet sans que j’y pense beaucoup.

      Les j’en ai beaucoup entendu parler, et j’en suis venu un peu par hasard car le décompactage a apporté beaucoup de volume, et que j’y ai mis la terre d’allée car j’ai horreur de marcher sur de la bonne terre. J’ai mis du compost mais pas beaucoup, 100l en tout. J’aimerai bien intégrer du biochar l’année prochaine.

      Le principal avantage de la butte c’est d’offrir un grand volume de sol décompacté aux légumes. En biointensive c’est plutôt un décompactage sur deux profondeur de bêche. Ici sur 1-1,5 profondeur. Par contre c’est pas facile de faire des butes sans parois car il faut une pente sur les côtés, du coup sur la surface j’ai moins de superficie (ou je déborde sur les allées, au choix). J’ai peut être un plan pour aller couper du bambou, dans ce cas je ferais des parois en bambous. J’ai aussi un sol engorgé et qui reçoit les surplus de la marre en hiver, les butes permettront de canaliser et infiltrer l’eau dans les allées. C’est plus facile pour récolter certains légumes, mais difficile d’y mettre une bêche pour déterrer les tubercules.

    • Mais comme j’adore les menthes (et plus généralement les aromatiques), et qu’il va y en avoir un peu partout, ça fera aussi son effet sans que j’y pense beaucoup.

      Effectivement, les aromatiques semblent éloigner certains désagréments tant petites bestioles indésirables que parasites fongiques. J’ai remarqué que lorsque je taillais mes tomates et que je laissais traîner les « gourmands » sur le sol, cela maintenait à distance quelques jours les limaçons qui squattaient mes salades voisines. La tomate dégage elle aussi une forte odeur de ... tomate.

      J’ai peut être un plan pour aller couper du bambou, dans ce cas je ferais des parois en bambous.

      Un truc qui marche bien : des piquets de bambous entrelacés de baguettes d’osier ; c’est assez solide je pense pour maintenir la terre.

    • Pour les associations de légumes, je consulte mon bouquin « le potager bio » mais on trouve sur l’internet des sites de jardinage qui parlent de ces associations. Un truc bien, l’association carottes-poireaux, l’un éloignant les parasites de l’un et réciproquement. Auparavant, mes carottes étaient bouffées pas les vers de la carotte et depuis que je les sème entre les rangs de poireaux c’est nickel.

    • Pour les associations on en trouve un peu partout mais des fois c’est contradictoire. J’avais vu un doc qui pointait toutes les contradictions mais je le retrouve plus, dommage.

      Pour les rotations, un lien qui me plait bien : http://www.eatcology.com/vegetable-garden-crop-rotation-a-living-jigsaw-puzzle

      Pour l’instant je retiens :

      Mais j’ai envie de combiner ça avec les deux saisons de plantations : en gros les légumes d’été type tomates, et ceux d’hiver qui pourraient se planter après la récolte des légumes d’été et récoltés avant le semi ou la transplantation, comme la fève ou l’oignon, pas sûr que ce soit mûr à temps ? Et laisser un nombre minimum d’années entre le temps qu’une famille revienne au même endroit, éventuellement coupler des cultures « nettoyantes » avant des cultures plus sujettes aux adventices, les peu gourmandes après les gourmandes, et que les rotations prennent en compte d’éventuelles associations ... Bon c’est dans le meilleur des cas mais tant qu’à faire, autant jeté un coup d’œil. Mais je loupe sûrement plein de trucs par manque d’expérience. Faudrait qu’on en discute quand tu passeras @koldobika.

    • C’est vraiment débile de traduire « beyond sustainability » par « pour un mode de vie soutenable » dans le titre ...

      Sinon c’est pas « l’ouvrage de référence », même s’il apporte sa pierre à l’édifice en élargissant le champ. Un bouquin très spécial, je n’arriverai pas vraiment à le classer, en tout cas Holmgren a une finesse d’esprit remarquable. Par contre aborder la permaculture avec ce livre c’est aller droit dans le mur, il m’a fallu un moment avant de l’apprécier.

      (ça consiste en quoi une recension ?)

    • Hum je ne pense pas pouvoir faire une critique intéressante car ce qui serait intéressant de voir c’est si le livre est utile pour quelqu’un.e qui ne connait pas la permaculture, et qui en aurait une utilisation comme outil pour penser/transformer la société. Mais je ne sais pas si le livre se lit bien sans savoir ce qu’est la permaculture ...

      J’avais été très déçu par le bouquin, mais en y retournant quelques années après je m’en délecte, mais plus pour le génie d’Holmgren que pour une quelconque application.

      Pour le livre, tout dépend de ce que tu cherches. Comme intro, j’ai l’impression que le mieux est « Introduction à la permaculture » de Mollison, qui a été traduit par Passerelle eco. Les plus avancés par contre ne sont pas traduits.

  • Le compostage en surface ou comment faire foisonner la vie dans votre sol - PotagerDurable.com
    http://potagerdurable.com/compostage-en-surface

    En fait, c’est très simple : composter en surface, c’est déposer des déchets végétaux directement sur le sol de son potager.

    Ces déchets végétaux vont se décomposer sur place, ce qui va fertiliser et améliorer la terre.

    C’est la même chose qui se passe dans la nature : les brindilles sèches et les feuilles mortes se décomposent sur place chaque hiver. Et au printemps, les plantes repoussent de plus belle, d’année en année.

    #compost #jardinage #potager

    • Le compostage de surface est privilégié dans le potager en #permaculture, et Bill Mollison lui même est contre le compostage classique qui pour lui est une étape de trop qui fait perdre pas mal d’intérêt. En biointensive au contraire, c’est le compostage classique qui est utilisé. On peut aussi faire composter par la basse cours.

      On peut voir aussi le fameux appel à la nature dans l’extrait, qui fait une comparaison un peu osée entre des matières carbonnées et sèches dans une forêt pour le transposer à des matières azotée remplies d’eau dans un potager. Bref rien à voir.

    • En plus de ma terrasse, dont on a déjà parlé, on a une sorte de cours commune en terrain vague que le proprio ne veut surtout pas qu’on touche (sauf à désherber, sinon il vient mettre du round up). Dans cette partie, depuis un an je mets mes déchets végétaux. Je ne les mets pas en surface, sinon ça sèche avec le soleil (et ça pue). Je les enterre dans les 10/15 premiers centimètres du sol. La couche où il est sensé avoir les bêbêtes qui se nourissent des décompositions (dont les vers).

      Ça marche plutôt bien, le sol à la base était 50% terre sèche, 50% cailloux (du genre débris de destruction de guerre), maintenant c’est un peu mieux.

      Ce qui est amusant, c’est que certaines plantes comestibles se mettent alors à repousser. J’ai un mini champ de patates et une énorme plante de courges (je ne suis pas encore sûr de laquelle, mais j’ai l’impression d’une buttenut !).

    • J’ai encore des problèmes de compréhension sur le fait de laisser en surface ou d’enfouir légèrement. J’aurais tendance à dire que d’enterrer les déchets de cuisine peut créer des conditions anaérobies qui feront pourrir les déchets plutôt que de les composter, mais ça a l’air (haha) de marcher pour toi et c’est ce qu’on fait des engrais vert.

      Si mes souvenirs sont bons Mollison écarte le mulch, met les déchets et referme ; je chercherai le passage exact.

  • Une critique sur les adeptes de la #permaculture. D’après l’expérience que j’en ai, ça tombe juste.

    Permaculture Design Course Syndrome | Small Farm Future
    http://smallfarmfuture.org.uk/?p=491

    From my perspective as a small-scale agroecologically-oriented commercial grower, I’d offer the following criticism of the package that many PDC graduates seem to emerge with:

    – a tendency to over-emphasise the role of smart design tricks and to under-emphasise the important but unglamorous basics of sound growing/farming skills

    – a tendency to be over-impressed by the media schtick of various global permaculture gurus who very rarely make a living from producing basic food commodities, and a tendency not to notice what many unsung local farmers and growers are achieving as ‘implicit permaculturists’ who simply apply good design in their practice

    – a tendency to a religious mode of thinking, in which the rudiments of scientific rigour are rejected as ‘positivism’ or ‘reductionism’ and replaced by an overwhelming faith in the views of permaculture gurus as per my previous point

    – a metropolitan disdain for farmers past and present, and a conviction that the way they have done things is wrong

    – an insufficiently fine-grained understanding of agro-ecosystems

    #critique_permaculture

    • À propos de celleux qui cherchent à avoir leur PDC aussi. Et qu’il appelle maintenant le « PDC syndrome ». :)

      PDC syndrome can involve one or more of the following symptoms:

      – a belief that no till or mulching or forest gardening or polycultures or mob-stocking or chicken tractors or perennial crops or compost teas or various other techniques must invariably be practiced in preference to any alternatives
      – a belief that whatever Bill Mollison or David Holmgren or a handful of other authors have written is above criticism
      – likewise, a belief that the way things are done by certain famous permaculturists or on certain famous permaculture holdings must always be faithfully reproduced elsewhere
      – a belief that permaculture has cracked the problem of creating a low input – high output farming system
      – a belief, consequently, that anyone who struggles to make a living out of farming must be failing because they are not properly following the correct principles
      – a slightly superior smile at the sight of weeds, hoes, spades, tractors etc
      – a belief that a small garden crammed with edible perennial things is proof positive that permaculture can feed the world
      – a belief that controlled trials and numerical analysis are reductionist and unnecessary
      – a belief that people who question aspects of permaculture principles are simply nay-sayers who sap the movement’s joie de vivre - most importantly, a ready admission that permaculture is not a set of approved techniques or received dogma that must always be applied everywhere but a way of thinking, a broad set of handy design principles, before cheerfully reverting to any of the preceding affectations

    • Très vrai, pour avoir croisé pas mal de monde dans le milieu perma à un moment, et en ayant été en plein dans le cliché et gardant encore des séquelles sur certains points :)

      Faudrait que je creuse plus et que j’écrive un truc là dessus. L’autre face de la monnaie étant des gens qui cherchent (à créer) d’autres noms/mouvements pour se sortir de l’étiquette ou des limites de la permaculture. Et qui sont aussi très intéressants : Carbon farmers, Regrarians, Regenerative agriculture ... Souvent des mouvements concernant plus des personnes qui produisent commercialement de la nourriture, et qui intègrent au moins au même niveau sinon plus que la permaculture, l’Holistic Management et le Keyline Design.

    • important but unglamorous basics of sound growing/farming skills

      oooh que oui

      permaculture gurus who very rarely make a living from producing basic food commodities

      au niveau français on peut aussi y ajouter le « agroecology guru » Ardéchois aka Pierre Rabhi http://seenthis.net/messages/249557

      a metropolitan disdain for farmers past and present, and a conviction that the way they have done things is wrong

      oui, et ça c’est très énervant aussi. cc @aude_v les cours d’agroforesterie que les néo-ruraux donnaient sans ciller aux paysans du bocage nantais.

    • a belief that no till or mulching or forest gardening or polycultures or mob-stocking or chicken tractors or perennial crops or compost teas or various other techniques must invariably be practiced in preference to any alternatives

      oui, déjà vu ça cc @nicolasm le gars qu’on avait vu sur un forum et qui disait « il faut pailler » sans considération pour l’engorgement du sol, et dans la même phrase disait que l’action de l’humain sur le sol est nécessairement néfaste.
      voir aussi http://seenthis.net/messages/249859 et http://senshumus.wordpress.com/2008/11/15/matiere-organique

      a belief that controlled trials and numerical analysis are reductionist and unnecessary

      oui, c’est aussi pour ça que j’apprécie à de nombreux égards la #biointensive

      ça rejoint la question du #solutionnisme écolo-alternatif
      http://seenthis.net/messages/217955

    • Hey ça c’était des végan⋅e⋅s ! Mais oui y a un petit air de mépris pour les agriculteurs/trices comme il peut y avoir du mépris pour les éleveurs/ses ou les chasseurs/ses chez les végan⋅e⋅s

      Et un manque des réalités de l’agriculture. Par exemple jusqu’à pas longtemps de rêvais de faire mieux connaître certaines pratiques aux éleveurs/ses du coin (juste en proposition, pas du style « je sais mieux que vous », j’ai dépasse ce stade au moins), avant de me rendre compte que de toute façon vu le morcelage des terres par chez moi ça serait inapplicable.

      Mais le pire ce sont les permaculteurs (j’ai que des exemples d’hommes pour le coup) qui proposent des cours au pro de l’agriculture alors qu’ils ont aucune légitimité sur la question. Et par là j’entends pas le fait d’avoir un PDC ou un diplôme de perma (la blague) mais a peut près jamais touché la terre. Pas mieux pour décridibiliser le truc

    • Ah ben oui c’est un de ceux dont je parle dans le message précédent d’ailleurs. Sur un potager argileux et bourré de flotte, il proposait de pailler et de mettre des arbres.

      Hum tiens je voulais te poser une question et ce fil tombe bien, est-ce que tu te considères comme permaculteur ou que tu fais de la permaculture chez toi ? J’ai redirigé une personne qui fait (veut faire ?) de la perma vers chez toi, et je me suis posé la question de la formulation (j’ai diplomatiquement écrit « qui s’y connait en permaculture »).

    • Ah oui c’est vrai c’était des végans, j’avais juste relevé que c’était des néo-ruraux.

      Non je me considère pas comme permaculteur. Ce que je maîtrise c’est surtout la #biointensive, à côté de ça je fais des connexions et je bricole pour optimiser la flotte, l’énergie et la fertilité globale de l’endroit que je cultive.

    • Je ne pense pas m’être suffisamment approprié la permaculture pour pouvoir me dire permaculteur, donc ça serait assez présomptueux.
      Et aussi parce-que beaucoup des acteurs ce mouvement véhiculent des trucs un peu trop bourgeois, ou pas assez sérieux, ou trop dogmatiques comme dans cette critique que tu recenses, et ça me donne moyennement envie.
      J’ai moins de réticences vis à vis de la biointensive, que je trouve plus facile d’accès, plus simple dans sa mise en pratique et plus efficace pour les objectifs qu’elle se fixe.
      Et pour minimale qu’elle soit, on peut toujours y greffer d’autres choses et construire des réseaux http://seenthis.net/messages/190256 sans pour autant tomber dans certains écueils estampillés permacultureTM.

    • Ah c’est marrant moi je trouve qu’autant des fois la permaculture c’est pas très carré, autant chez Jeavons ils sont compulsifs du chiffre, et qu’ils ont tendance à extrapoler un peu trop à partir de chiffres trop précis. Un peu comme les stats ou les publis scientifiques ou ils tests un peu tout, prennent une mesure quelconque et ça fait une recommandation.

      Et sinon oui je comprends, un peu trop bourgeois et pas assez sérieux je m’y retrouve bien. Au moins je suis pas trop dogmatique c’est déjà ça.

    • Pour ce qui est des bourgeois je pensais en particulier aux gusses que citait @aude_v (mais en non végan il y en a du même style), et pour ce qui est du pas sérieux je pensais à l’absence de la moindre pesée de récolte ou de la moindre donnée chiffrée, notamment au Mas de Beaulieu qui se proclame malgré ça lieu d’expérimentation en agroécologie pour nourrir la planète.

      Compulsifs du chiffre en biointensive ça dépend. Une fois que tu sais comment préparer le sol et comment planter, le chiffre n’est pas si prépondérant. Ils insistent aussi sur le fait que les récoltes estimées sont sur des rendements moyens et que ça varie selon les sols et les climats.

    • Une des autres critiques citées n’est pas tendre :

      http://www.thelandmagazine.org.uk/sites/default/files/The%20Big%20Rock%20Candy%20Mountain.pdf

      David Holmgren had gone on to do what I expected: painstaking tests of ideas that might or might not be true, and only writing up many years later, including — crucially — negative results. In contrast, Mollison created a global circus. Undoubtedly Bill Mollison is a brilliant man, fizzing with ideas, many of them excellent, but unfortunately many of them duds. And it is rather hard to tell which are which, short of laborious testing. And this is exactly what the mainstream Mollisonian wing of the movement rarely does. It does not do proper controlled trials of its own claims. This is astonishing and exasperating, but indicates that the kinds of people attracted to this wing do not appreciate how important proper testing is to progress and evolution of a field like this.

      What could you do to save the good stuff? Personally I would urge that permaculture restrict itself to questions of land use, and does not spread itself too thin. Then I would draw up a list of testable claims that challenge mainstream thinking, and set about testing them. These could be generalised in terms of slightly grander principles that you can understand quite clearly. For example, that the permaculture approach would start with sustainable natural systems and try to make them more productive, in contrast to mainstream gardening and farming, which starts with highly artificial systems and tries to make them more sustainable

      A ce sujet il y a une étude scientifique en cours sur le potentiel de la Restoration Agriculture (permaculture + holistic management + keyline design pour des fermiers qui veulent produire de la nourriture de base -staples- à partir de systèmes vivaces) :
      http://wppresearch.org/research

  • Entretien avec Masanobu Fukuoka, précurseur de la #Permaculture - Reverdir les déserts des techniques - Permaculture
    http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1806

    #Masanobu_Fukuoka aime dire de lui qu’il n’a aucune connaissances hormis celles contenues dans ses livres, dont La Révolution d’un Seul Brin de Paille. Pour la présenter en quelques mots, on peut dire qu’il promeut une méthode d’agriculture qui ne nécessite ni labour, ni fertilisants, ni pesticides, ni désherbage ni élagage... et qui au final ne demande que très peu de travail ! Il obtient cependant des rendements élevés en étant très attentif pour le choix du moment des semis et des associations de plantes cultivées. C’est ainsi qu’il a grandement perfectionné l’art du travail en accord avec la nature.

    #agriculture_naturelle

    Pour le lien entre agriculture naturelle et permaculture, voir :
    http://madeinearth.wordpress.com/2009/02/24/lagriculture-naturelle-de-masanobu-fukuoka-et-la-permaculture

    • Je rebondis sur ce que j’avais écrit à l’époque :

      Permaculture et agriculture naturelle (suite)
      http://madeinearth.wordpress.com/2009/06/09/permaculture-et-agriculture-naturelle-suite

      Je pense que là où réside la principale différence entre permaculture et agriculture naturelle (et entre la permaculture et les formes traditionnelles de gestion durable du territoire), c’est que la permaculture est une science. Comme le dit Bill Mollison dans une interview, « si je demande à une vieille dame grecque assise dans une vigne "Pourquoi avez-vous planté des roses parmi les vignes ?", elle me répondra "Parce que la rose est le docteur du raisin. Si vous ne plantez pas de roses, les raisins sont malades". Cela ne m’apporte pas grand chose. Mais si je peux découvrir que la rose exsude par ses racines une substance chimique récupérée par les racines des vignes et qui repousse la mouche blanche (ce qui est la manière scientifique de dire la même chose), alors j’ai une information très utile ». Je pense que tout le monde ne partage pas les vues de Mollison sur l’utilité ou l’inutilité de ces connaissances, et que c’est ce qui définit notre penchant vers la permaculture ou l’agriculture naturelle. Personnellement je serai plus proche de la pensée de Mollison, car passer d’une connaissance imagée (ou mythique) à une connaissance scientifique permet un plus large choix d’actions (par exemple remplacer la rose par une plante comestible qui exsuderait les mêmes composants).

      C’est marrant, maintenant je suis plus dans le raisonnement inverse : adapter les réalités scientifiques qu’on a pu extraire dans notre bulle pétro-industrielle pour les convertir en mythes que pourraient adopter des sociétés post-pétroles plus simples. Comme quoi.

    • adapter les réalités scientifiques qu’on a pu extraire dans notre bulle pétro-industrielle pour les convertir en mythes que pourraient adopter des sociétés post-pétroles plus simples

      oui je suis assez d’accord là-dessus.
      l’idéal serait d’avoir des savoirs autonomes qui puissent se transcrire et se communiquer partout, mais parfois cette étape se fait au prix d’une certaine hétéronomie (nécessité de connaissances académiques pour s’approprier le savoir, facilité de confiscation du savoir par des experts), donc à choisir je préfère un savoir qui se communique de façon limitée mais qui reste autonome.