person:boris lehman

  • Oublis, regrets et repentirs
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/158/boris-lehman/article/oublis-regrets-et-repentirs

    Boris Lehman, 2016, BE, 16mm > video, VO FR ST ANG, 42’

    Bobine (6 bis) soi-disante oubliée de « Mes sept lieux », - film de 323 minutes où Boris Lehman évoquait son errance bruxelloise de 1999 à 2010, et présenté en avril 2014 au Nova -, « Oublis, regrets et repentirs » n’a rien d’austère malgré son titre, que du contraire ! A partir de rushes écartés pour défaillances techniques, et d’autres found footage de Boris Lehman, Boris Lehman recrée une journée de Boris Lehman. Dès le début, une fantaisie réelle s’empare du film et ne quittera plus l’écran, où les formules ironiques du cinéaste facétieux font mouche, jusqu’à des passages d’anthologie que même ses détracteurs apprécieront ! On y croise à nouveau nombre de ses connaissances et lieux cinéphiles bruxellois, qu’il n’aurait peut-être (...)

  • L’art de s’égarer, ou l’image du bonheur
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/158/boris-lehman/article/l-art-de-s-egarer-ou-l-image-du-bonheur

    Boris Lehman & David Legrand, 2015, BE, DCP, VO FR ST ANG, 48’

    Faute de caméra 16mm volée la veille du tournage, « L’Art de s’égarer » est le premier film de Boris Lehman tourné en numérique, et devait au départ évoquer le dernier jour de la vie de Walter Benjamin. Boris y emprunte les sentiers entre Cerbère et Port-Bou que prit le philosophe juif Allemand avant de se suicider, tout en rapprochant le destin tragique de l’écrivain qui s’est perdu après avoir tracé maintes routes difficiles, et celui d’un cinéaste désespéré d’avoir perdu sa caméra qui donnait sens à sa vie. Le film se construit telle une balade initiatique, avec au passage de magnifiques paysages, dont un hôtel délabré en forme de proue, un cinéma en son sein, lieu magique ayant inspiré le film. Co-réalisé par David Legrand, avec (...)

  • Films à goûter
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/158/boris-lehman/article/films-a-gouter

    En guise de hors-d’œuvre cinématographique à un vrai goûter où des gâteaux maison seront dégustés en compagnie de Boris Lehman, voici deux courts-métrages inédits en Belgique d’un cinéaste gourmand... •+ Une belle croisière Boris Lehman, 2008, BE, 16mm > video, vo fr st ang, 35’ Une promenade en bateau pour fêter un anniversaire entre amis se transforme en fable biblique où l’Arche de Noé brave le déluge et sauve quelques restes d’humanité, avant de s’échouer. « A prendre avec humour et gravité. » •+ Red Mudh Boris Lehman, 2006, BE, 16mm > video, vo fr , 30’ Adaptation d’une pièce de théâtre de Claude Schmitz, dans laquelle Boris Lehman a joué et écrit son propre rôle, et où un père se coince dans une ruche pour satisfaire son fils de miel. Une farce qui se termine (...)

  • Funérailles (de l’art de mourir)
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/158/boris-lehman/article/funerailles-de-l-art-de-mourir

    Boris Lehman, 2016, BE, 16mm > video, VO FR ST ANG, 97’

    « Arrivé à un âge où l’on pense à faire ses valises pour l’au-delà, je me prépare à brûler ma vie ». Ultime épisode de la saga monumentale auto-ciné-biographique « Babel », et sans doute de toute son œuvre, « Funérailles (de l’art de mourir) » met en scène les derniers jours de Boris Lehman par Boris Lehman. Sérieux, sans l’être, ce film-testament fait suite aux multiples mises à mort du cinéaste par lui-même au gré de ses films : brûlé vif, noyé, empoisonné, criblé de flèches ou écrasé par ses propres boîtes de films. Différents rituels mortuaires puisés dans le réel ou son imaginaire composent son chemin de croix, une affabulation en forme d’exorcisme thérapeutique avec ce brin d’humour distancié propre à Boris, qui lui évite pathos, (...)

  • Before the beginning
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/158/boris-lehman/article/before-the-beginning

    Boris Lehman & Stephen Dowskin, 2013, VO FR ANG ST FR, 73’

    Film à quatre mains, celles de Boris Lehman et du cinéaste américain Stephen Dowskin, où les plans s’improvisent selon ce que l’autre a filmé, en une tentative de rapprochement entre deux hommes dont le langage et les obsessions ne se ressemblent pas. Quoique. Boris tente d’imiter Stephen, et vice versa, donnant quelques scènes cocasses sans pour autant que le film se trouve. Une connivence s’installe cependant et un dialogue se crée malgré la collision de deux mondes différents. Stephen, en chaise roulante depuis son enfance, reste flegmatique. Boris semble plus déterminé à terminer avec succès le jeu. Tourné à Londres en 2005 et 2006, entrecoupé d’extraits de films antérieurs et révélateurs du style respectif des cinéastes (...)

  • Album 1
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/158/boris-lehman/article/album-1

    Boris Lehman, 1974, BE, super8 > 16mm, MUETFR ,60’

    « Film-brut, de famille sans la famille, Album 1, dans son exploration technique et esthétique, atteignait le degré zéro du cinéma. Aussi y voyait-on notamment une gare sans arrivée de train, l’entrée d’un directeur dans son usine, un repas de bébé, la lecture des tarots, l’arroseur non arrosé et même un lion du Potemkine. » (Boris Lehman) Conçu pour le premier festival national du film super 8, « Album 1 » est une expérimentation de Boris Lehman qui filme et se fait filmer par 150 personnes à Bruxelles et ses environs. Un film libre grâce au format léger du Super 8, où l’on croise une ribambelle d’amis cinéastes ou autres du Boris de cette époque. Déjà découvert au Nova en avril 2001, « Album 1 » nécessite une intervention (...)

  • Mes entretiens filmés #1
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/158/boris-lehman/article/mes-entretiens-filmes-1

    Boris Lehman, 1995, BE, 16mm, VO FR ST ANG, 125’

    Sorte d’abécédaire de Boris Lehman par dialogues interposés, « Mes entretiens filmés » commence en 1995 et ne sera achevé que 18 années plus tard, alors que le cinéaste pensait au départ arrêter le cinéma ! Divisé en trois chapitres, on y croise près d’une cinquantaine d’interlocuteurs dont des personnalités bien connues des cinéphiles avertis. Chacun y parle cinéma, en commençant par celui de Boris Lehman, mais aussi de la vie en général. De prime à bord, on craint à l’auto-célébration d’un homme créant sa propre légende. Il n’en est rien. Passionnantes, les conversations s’enchaînent, certains propos ayant un caractère universel, philosophique, ou simplement humoristique. Des extraits de films antérieurs, voire jamais montrés jusque là, introduisent (...)