person:brice

  • Greenland is melting even faster than experts thought, study finds - CNN
    https://www.cnn.com/2019/04/22/world/greenland-sea-level-rise-scn/index.html

    Climate change is eliminating giant chunks of ice from Greenland at such a speed that the melt has already made a significant contribution to sea level rise, according to a new study. With global warming, the island will lose much more, threatening coastal cities around the world.

    #climat #Groenland

  • Grand débat : les risques d’une hausse des seuils de l’impôt sur le revenu
    https://www.latribune.fr/economie/france/grand-debat-les-risques-d-une-hausse-des-seuils-de-l-impot-sur-le-revenu-8

    Un relèvement des seuils d’imposition sur le revenu augmenterait le taux de pauvreté du fait de l’augmentation du niveau de vie médian, souligne une étude publiée ce mardi par l’Insee, à deux jours de la fin du Grand débat.

    La question de la fiscalité pendant les premières semaines du Grand débat a provoqué de vives discussions. Des milliers de contributions numériques sur l’impôt et les dépenses publiques ont été recensées sur la plateforme nationale. Au 2 avril, 186.710 contributions déposées par 152.471 participants ont été enregistrées sans compter les propositions exprimées lors des réunions et dans les cahiers de doléances. Parmi les sujets souvent évoqués sur le site figure l’impôt sur le revenu. Les députés de la République en marche ont planché ces dernières semaines sur des pistes relatives à cet impôt spécifique.

    Pour l’institut de statistiques public, le relèvement des seuils peut avoir des effets à double tranchant. Une augmentation de 5% des tranches de l’impôt sur le revenu entraînerait une exonération pour plus d’un million de ménages. Ce qui permettrait de redonner 5 milliards d’euros aux contribuables. « Le niveau de vie des ménages initialement assujetis à l’IR augmenterait en moyenne de 0,7 %. Celui de l’ensemble de la population progresserait de 0,5 % en moyenne » expliquent les auteurs de l’étude.

    A l’opposé, cette opération pourrait représenter un manque à gagner fiscal très important pour les finances publiques, difficile à financer. Par ailleurs, une augmentation des seuils de 5% pourrait avoir une incidence sur la pauvreté et les inégalités. Les statisticiens de l’organisme public ont ainsi calculé qu’une telle hausse augmenterait le seuil de pauvreté de 0,4% (en raison de la hausse du niveau de vie médian) et le taux de pauvreté de 0,2 point. Une telle variation à la hausse pourrait avoir des répercussions sur les inégalités de niveau de vie. Le rapport interdécile D9/D1, qui met en évidence l’écart entre le haut et le bas de la distribution, progresserait de 0,03 point et l’indice de Gini de 0,001 point.

    #taux_de_pauvreté en réalité #taux_de_pauvreté_monétaire_relative

  • Which MEPs changed their votes the most in the current EP term?
    https://www.votewatch.eu/blog/which-meps-changed-their-votes-the-most-in-the-current-ep-term

    The European Parliament has a rather unusual mechanism that is known by very few insiders, which allows the MEPs to effectively change the way they voted after a decision has been made. This means that when a decision is made an MEP can vote one way, but then they can change their vote in the minutes (the ‘initial vote’ is still traceable in the minutes). Not surprisingly, this creates confusion as to the actual intention and views of the MEP. However, looking at who ‘changed’ their votes and where this occurred can provide very valuable clues with regards to what is important and sensitive for specific MEPs and parties.

    Three French MEPs are at the top of the list: Brice Hortefeux (Les Républicains) has used this mechanism almost 292 times in the current EP term. The likely better known left-wing leader Jean-Luc Mélenchon has used it 266 times in his 3 years of mandate (as he left the EP in 2017) – Mélenchon topped this list by far while he was still an MEP. Another Les Républicains MEP, Rachida Dati, comes third, with 198 ‘corrections’. Still in the top 10 are some known names like Jacek Sarysz-Wolski, the Polish MEP who was proposed by Law and Justice Party to replace Tusk as President of the Council (193 ‘corrections’), Anna Maria Corazza Bildt, from Swedish Moderaterna (169), Greek left-wing Kostadinka Kuneva (167), Portuguese PSD MEP Cláudia Monteiro de Aguiar (139), French Les Républicains MEP Franck Proust (133), Spanish PSOE MEP Juan Fernando López Aguilar (131) and Spanish Ciudadanos MEP Javier Nart (131).

    via @linuxfr https://linuxfr.org/users/pmanglade/journaux/hs-felonie-au-parlement-europeen

  • « Antidouleurs : l’Amérique dévastée » : un scandale sanitaire hors du commun
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/02/21/antidouleurs-l-amerique-devastee-un-scandale-sanitaire-hors-du-commun_542610

    C’est une enquête menée à travers les Etats-Unis et qui fait froid dans le dos. Elle concerne des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. Il y est question de douleurs physiques intolérables, de pilules prétendument magiques, d’accoutumance mortelle, de décès en masse et d’un scandale sanitaire hors du commun.

    Des victimes issues de tous les milieux sociaux, n’ayant pas le profil habituel des toxicomanes mais qui, pour faire passer des douleurs diverses (arthrose, sciatique, douleurs abdominales…), se sont accoutumées à des médicaments antidouleur qui se sont révélés particulièrement dangereux.
    Lire l’enquête : Les Etats-Unis tentent de réagir face à la crise des opioïdes

    L’addiction aux opioïdes a causé la mort de près de 300 000 personnes en vingt ans aux Etats-Unis, dont 72 000 pour la seule année 2017.

    Dans ce documentaire diffusé dans le cadre de l’émission « Envoyé spécial », plusieurs extraits font frémir : on y voit une mère de famille s’écroulant subitement au supermarché sous les yeux de son enfant. Ou un quadragénaire plongeant dans le coma au volant de son véhicule. Sans parler de la petite Emma, née quinze jours plus tôt dans une clinique du Tennessee et qui, sans ses huit doses de morphine par jour, succomberait de douleur. Le bébé souffre du syndrome d’abstinence néonatal, il est chimiquement accro aux antidouleur. La raison ? Sa mère prenait en masse des antalgiques dérivés de l’opium et a contaminé sa fille. D’autres images montrent des policiers munis d’un spray nasal spécial (Narcan) – antidote efficace aux opioïdes – sauvant des vies in extremis.
    L’OxyContin dans le viseur

    En première ligne sur la liste noire : l’OxyContin, médicament antidouleur à base d’opium – deux fois plus puissant que la morphine – fabriqué par l’influent laboratoire Purdue. Lancé en 1996 à grand renfort de publicité, l’OxyContin a rapidement envahi les pharmacies des particuliers. A l’époque, des médecins payés par Purdue assuraient, face caméra, que les opioïdes étaient non seulement très efficaces, mais surtout sans danger. Le succès commercial est gigantesque.
    Lire l’enquête : L’inquiétant succès de l’OxyContin, puissant antalgique opiacé

    Vingt ans plus tard, la plupart des anciens patients modèles choisis par Purdue pour incarner les vertus du médicament sont morts. Les auteurs du documentaire ont retrouvé, en Caroline du Nord, une survivante. En 1996, une sciatique la faisait souffrir. A force d’ingurgiter des doses de plus en plus importantes d’OxyContin, les douleurs s’estompent. Pour un temps, puisqu’il faut toujours augmenter les doses. Le cercle vicieux est sans fin.

    En 2007, trois cadres de Purdue plaident coupable devant la justice, qui inflige une amende de 600 millions de dollars au laboratoire

    Depuis plus de quinze ans, Purdue est dans le viseur des autorités. En décembre 2001, des sénateurs, inquiets des pratiques du laboratoire, avaient auditionné un responsable de l’entreprise. En 2007, trois cadres de Purdue ont plaidé coupable devant la justice, qui a infligé une amende de 600 millions de dollars au laboratoire. La fin du cauchemar ? Pas du tout. Le lobby pharmaceutique américain continue sa campagne en faveur des opioïdes.

    Face caméra, une ancienne visiteuse médicale de Purdue, recrutée en 2008, raconte l’efficacité de ses visites aux médecins de famille. « Vos patients ont des douleurs ? J’ai le médicament qu’il vous faut pour les soulager… » Ses primes, conséquentes, augmentaient selon les dosages prescrits par les médecins. Avec la multiplication des morts par overdose, la très discrète et richissime famille Sackler, propriétaire de Purdue, risque cette fois de sérieux ennuis. Une centaine de villes et près de trois cents avocats ont engagé des centaines de procédures contre ses méthodes.

    « Antidouleurs : l’Amérique dévastée », de Pierre Monégier, Brice Baubit et Emmanuel Lejeune (France, 2019, 55 min). Francetvinfo.fr/france-2/envoye-special

    #Opioides #Sackler #OxyContin #Reportage

  • Financement libyen : rejet définitif du recours de Sarkozy contre le site internet Mediapart
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15571-financement-libyen-rejet-definitif-du-recours-de-sarkozy-contre-le-

    On avait publié ce courrier, du reste rappelez vous le témoignage accablant de Ziad Takieddine (Vidéo ci-dessous)

    Un document publié par le site d’information affirmait que Tripoli avait accepté de financer la campagne de Nicolas Sarkozy à hauteur de 50 millions d’euros.

    La Cour de cassation a rejeté ce mercredi le recours de Nicolas Sarkozy qui accusait Mediapart d’avoir produit un « faux » en 2012, dans l’affaire des accusations de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime déchu de Kadhafi.

    Saisie de pourvois de l’ancien chef de l’Etat et de son ancien ministre Brice Hortefeux, la plus haute juridiction judiciaire a définitivement confirmé le non-lieu ordonné en faveur de Mediapart à deux reprises, par les juges d’instruction puis par la cour d’appel.

    Le document contesté (...)

  • Jean Quatremer, grand pourvoyeur de « fake news » sur les gilets jaunes - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Jean-Quatremer-grand-pourvoyeur-de-fake-news-sur

    Jean Quatremer est certes un cas à part, à classer parmi la frange des journalistes particulièrement mal disposés à l’égard des gilets jaunes, et qui ne manquent pas une occasion de vociférer leur mépris (avec par exemple, Brice Couturier). Mais les exemples de « fausses nouvelles » citées par Jean Quatremer sont néanmoins significatifs d’un travers fréquent dans l’élite journalistique. Ceux-là même qui sont prompts à dénoncer les abus qu’ils associent à l’usage des réseaux sociaux par la masse des profanes (non-journalistes) en arrivent à oublier qu’ils sont eux-mêmes les victimes de biais de confirmation ; privilégiant les informations qui confirment leurs idées préconçues (voire leur mépris de classe), qu’importe leur véracité et au mépris de toute déontologie.

  • À Paris, les migrants jouent à la #loterie leur place dans un centre d’accueil
    https://www.franceinter.fr/societe/une-place-au-chaud-jouee-a-la-loterie-pour-des-migrants-a-paris

    Dans un centre d’accueil de jour parisien, les places sont désormais jouées à la loterie. L’association France Horizon se désole de devoir faire face à beaucoup plus de demandes qu’elle ne peut en proposer. Les travailleurs sociaux organisent donc un tirage au sort tous les matins à 9 heures.

    [...]

    Tous les jours je viens ici, mais je n’ai pas gagné. Du coup je dors dans la rue". Aboubakar ne pourra donc pas entrer s’abriter.

    [...]

    Pour l’association France Horizon, qui gère cet accueil de jour, cette loterie permet de limiter les violences et les phénomènes de campement devant le centre. Jean-Brice Muller, le responsable de communication estime que ce n’est pas plus injuste que le système du « premier arrivé, premier entré » ou des listes d’attentes. "Je comprendrais que ça puisse choquer si, ce tirage au sort, c’était le destin d’un homme qui va se jouer à pile ou face, alors que ça n’a rien à voir. Le temps d’attente pour une personne qui revient chaque jour est estimé entre deux et quatre semaines. Ça peut être plus, ça peut être moins. Un temps d’attente équivalent à un autre système. Ce n’est pas moins juste et on gagne en sérénité".

    #accueil_de_merde #travail_antisocial ? #boulot_de_merde ?

  • En #Bretagne, de riches propriétaires refusent de partager leur accès privé à la #mer
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/12/26/bretagne-de-riches-proprietaires-se-battent-contre-l-etat-pour-garder-leur-a

    C’est une bataille judiciaire qui fait rage depuis plus de trente-six ans sur les rivages de Bretagne, pour quelques mètres de sentiers côtiers. A Saint-Briac-sur-Mer, de riches propriétaires se battent contre l’Etat, qui souhaite faire appliquer la loi du 31 décembre 1976 relative à l’organisation de l’indivision.

    Une loi qui restreint notamment le droit de propriété immobilière au nom de l’intérêt général, en obligeant les propriétaires d’un terrain situé sur le #littoral à laisser un espace de trois mètres en bord de mer, afin que les randonneurs puissent y passer. Ce qui n’est pas du goût de certains propriétaires de villas construites avant cette loi.

    L’excuse de Brice Lalonde :

    Les propriétaires, eux, ne comptent pas s’arrêter là. Contacté par l’AFP, Brice Lalonde affirme que :

    « Le sentier affectera le bien-être des habitants s’il rase leurs murs et ruine leur intimité. Ceux-là ne pourront s’empêcher d’y voir une confiscation. »

    Concernant sa maison de famille, l’ancien ministre se dit « inquiet du risque terroriste » car « il sera assez facile de viser des membres de ma famille engagés dans l’action politique » . Toute cette affaire est « sans doute » due à « l’acharnement nouveau de quelque association dont les dirigeants se sentent investis d’une mission sacrée », ajoute-t-il.

    #sentier_du_littoral #servitude #utilité_publique

  • Tout a commencé – sur Twitter – par un message de M. Brice Couturier, commentateur & éditorialiste de son état, dont auditrices et auditeurs des radios de service public peuvent apprécier le ton affable et l’acuité intellectuelle.


    https://lignesdeforce.wordpress.com/2018/12/12/troll-de-poutine-damned-me-voila-decouvert

    vérifiez par vous même que Brice cultive la connerie à longueur de tweet
    https://twitter.com/briceculturier
    sa jactance quasi quotidienne au micro de briceculture ne lui suffisant pas, il persiste et signe sur twitter dont il est un hôte de premier choix
    https://www.franceculture.fr/personne-brice-couturier
    #brice_Couturier #Crétin #twittoland #Claude_Guillon

  • L’éternel retour de la loi anticasseurs
    https://www.nouvelobs.com/justice/20181210.OBS6865/tribune-gilets-jaunes-l-eternel-retour-de-la-loi-anticasseurs.html

    Par Vincent Tolédano, avocat au barreau de Paris.

    Qui s’en souvient ? Le 5 mai 2009, Christian Estrosi et un groupe de députés UMP, dont son ancien collaborateur Eric Ciotti, déposent sur le bureau de l’Assemblée nationale une proposition de loi « renforçant la lutte contre les violences de groupes et la protection des personnes chargées d’une mission de service public ».

    Un an plus tard, la proposition des parlementaires devient la loi du 2 mars 2010 promulguée sous la signature de Nicolas Sarkozy, François Fillon, Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux. Elle insère dans le Code pénal un article 222-14-2 ainsi rédigé :

    « Le fait pour une personne de participer sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. »

    A défaut des 35 heures, la droite vient de renverser l’un des totems de la gauche en rétablissant de fait la loi anticasseurs dont l’abrogation en décembre 1981 réalisait l’une des 101 propositions de François Mitterrand.

    Elu deux ans après, François Hollande n’abrogera pas le texte qui permet aujourd’hui d’arrêter et poursuivre les « gilets jaunes » pourtant soutenus par Christian Estrosi et Eric Ciotti, qui ne sont plus amis, du seul fait de leur présence à une manifestation. Et tant pis si les « faits matériels » sont des plus ténus. A charge pour les juges, dernier rempart de la démocratie, de faire primer les principes fondamentaux du droit sur la communication du pouvoir exécutif. « Il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre », dit aussi le Code pénal.

    En finir avec la chienlit

    Promulguée sous la signature de Georges Pompidou, Jacques Chaban-Delmas et René Pleven, la loi du 8 juin 1970 tendait « à réprimer certaines formes nouvelles de délinquance ». Elle punissait jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, outre les organisateurs, les participants volontaires à une manifestation ayant entraîné des violences ou des dégradations. Après le joli mois de mai, le retour à l’ordre. Sous les pavés, la prison.

    « Les casseurs seront les payeurs », plaidait Chaban. Cette mauvaise loi limite le droit de manifester en introduisant une responsabilité collective, répondit Mitterrand qui fit de l’abrogation de la loi anticasseurs l’un de ses chevaux de bataille vers la victoire finale.

    Après les violences du 1er mai 2018, la droite qui a la mémoire courte demandait encore le rétablissement de la loi anticasseurs pourtant effectué huit ans plus tôt par Nicolas Sarkozy. Eternel retour. Président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau qui vote la loi mais ne la lit pas, proposait d’introduire « dans notre droit une responsabilité pénale et pécuniaire collective de ceux qui, en bande, cassent et brûlent ce qui leur tombe sous la main ». Les Black Blocs seront les payeurs. Il faut en finir avec la chienlit.

    50 ans après mai 68, le débat demeure. Responsabilité collective ou personnelle. Délit intentionnel ou restriction du droit de manifester. Politique pénale ou communication gouvernementale. Les arrestations « préventives » du week-end dernier réalisent la prophétie du François Mitterrand de 1970 qui sonne comme un avertissement à Emmanuel Macron : « Craignez que demain l’opinion ne se retourne contre vous. Un jour, elle saura qu’elle a été trompée. Elle voulait réduire la violence. Vous lui avez offert en prime la fin du droit de rassemblement. Bientôt la somme des injustices réveillera ceux qui vous approuvent aujourd’hui ».

    #gilets_jaune #état_d'urgence

  • Greenland is losing ice at fastest rate in 350 years

    http://www.nature.com/articles/d41586-018-07617-1

    Ice melt across Greenland is accelerating, and the volume of meltwater running into the ocean has reached levels that are probably unprecedented in seven or eight millennia. The findings, drawn from ice cores stretching back almost 350 years, show a sharp spike in melting over the past two decades.

    Previous studies have shown record melting on parts of Greenland’s ice, but the latest analysis includes the first estimate of historical runoff across the entire ice sheet. The results, published on 5 December in Nature1, show that the runoff rate over the past two decades was 33% higher than the twentieth-century average, and 50% higher than in the pre-industrial era.

    #arctique #climat #groënland

  • Maroc / Israël : Le collier de la reine, un tribut de vassalité à un suzerain ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/22/maroc-israel-le-collier-de-la-reine-un-tribut-de-vassalite-a

    Un collier en or aurait été offert par Lalla Salma, épouse du Roi du Maroc, à Tzipi Livni, le co-ordonnateur de la guerre de destruction israélienne de Gaza (2007-2008). Un cadeau offert en 2009 à l’occasion d’une visite de l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères au Maroc, un an après la fin de la guerre israélienne contre l’enclave palestinienne.

    Cette information explosive a été démentie de piètre façon par le Maroc, par un communiqué laconique du ministère des affaires étrangères publié le 26 juillet, soit deux semaines après la fuite du Maariv. Le journal israélien précisait, pourtan, dans son édition en date du 13 juillet 2011, que le parlement israélien avait pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères, liste où figurerait « Lalla Salma » pour un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009 à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger.
    Dans ce qui apparait comme un geste d’apaisement destiné à détourner le courroux de l’opinion publique, la communauté juive du Maroc a volé au secours du Trône, lui emboitant le pas, endossant le même jour la responsabilité de ce cadeau. Non pas par un communiqué franc et précis qui aurait coupé court à toutes les spéculations mais par un procédé oblique, en des termes alambiqués, des propos confus faisant état d’ une indication d’un membre de la communauté juive, à l’identité non définie, se dévouant pour confier à un site électronique marocain que Mme Livni « n’a rencontré aucune princesse du Maroc, uniquement des personnalités marocaines et des responsables de la communauté juive » et que « le collier a pu lui être offert par la communauté juive » (2).

    Sauf à y voir la marque d’un travail de sophistication journalistique, un tel amateurisme dans la gestion de cette affaire pourrait avoir eu un effet inverse de confirmer plutôt que d’infirmer cette information. Un effet pervers
    Selon Maariv, pourtant, Lalla Salma n’aurait pas été la seule à couvrir de bijoux la ministre israélienne. La Fédération des Juifs du Maroc lui aurait aussi offert « un collier d’or serti de diamants et de pierres précieuses assorties de deux bagues ». Soit, en fin de compte, deux colliers et deux bagues. Une belle pioche pour un voyage si controversé d’un si sinistre personnage.

    Au delà du démenti formel, le pouvoir marocain a incontestablement commis un impair dans sa communication de crise, d’autant moins explicable que le sujet est d’une grande volatilité, accréditant l’idée d’un malaise par sa réaction tardive et son laconisme. Le démenti marocain, de même que la revendication indirecte de la communauté juive n’évacuent pas pour autant le débat sur le bien fondé de ce geste de courtoisie à l’égard d’une belliciste coresponsable de deux guerres contre des objectifs arabes, le Liban en juillet 206, et Gaza, en 2007, ni même sur sa présence au Maroc un an après la guerre de Gaza. Pas plus Tzipi Livni que son collier n’avaient de raison d’être au Maroc. Le service minimum sur un sujet de grande controverse porte la marque d’une désinvolture et pointe désormais du doigt le rôle ambigu de l’Institut Amadeus, initiateur de ce projet frappé de suspicion.
    Quelqu’en soit le bienfaiteur, au-delà des démentis de circonstance, le cadeau parait placer la Monarchie dans l’embarras en ce qu’il peut être ressenti, à juste titre, par une large fraction de cette population nationaliste comme un geste d’une gratuité provocante, une humiliation vécue comme un tribut de vassalité envers un suzerain.

    LA LÉGITIMITÉ DU JUDAÏSME MAROCAIN ET SON INSTRUMENTALISATION POUR UNE IMPUNITÉ DU TRÔNE
    Le laxisme traditionnel marocain à l’égard d’Israël, à contre courant de la position officielle arabe, est généralement expliqué par les rapports historiques qu’entretient la dynastie alaouite avec le judaïsme marocain (3), particulièrement du fait de la position du sultan du Maroc, sous le régime de l’Etat français de Vichy, dont le refus de faire appliquer sur son territoire les lois racistes du gouvernement collaborationniste, notamment le port de l’étoile jaune pour les ressortissants de l’Empire, lui a valu la gratitude éternelle de ses sujets de confession juive.
    Une autre interprétation, moins valorisante mais plus conforme à la realpolitik, explique ce lien privilégié par le souci du futur Roi Mohamad V de contourner l’ostracisme français à son égard, sous le protectorat, par une alliance avec le judaïsme marocain, avec l’appui américain, en vue de contraindre la France à renoncer à son rival, le Glaoui de Marrakech, et à rompre son exil malgache, permettant ainsi aux Etats-Unis de prendre pied dans ce qui était à l’époque une chasse gardée française.

    Au delà de ses interprétations polémiques, un fait demeure. Le judaïsme marocain dispose d’une place légitime au Maroc, par son ancrage et son apport. Mais cette légitimité ne saurait impliquer une légitimation d’Israël, par extension, sans règlement préalable de la question palestinienne, ni l’instrumentalisation de cette équation pour camoufler le partenariat stratégique souterrain entre la dynastie alaouite et l’ennemi officiel du Monde arabe, Israël, à l’effet d’aménager l’impunité du pouvoir chérifien qui en découle.

    Cinquante ans après son indépendance, sous une solidarité de façade, le Maroc apparait comme un tire-au-flanc de la stratégie arabe au même titre que la Jordanie et l’Arabie saoudite, au point de se retrouver dans une configuration inique de trois royaumes arabes dotés, chacun, d’une légitimité sacrale constituant un cordon sanitaire autour d’Israël, au détriment de la cause palestinienne, supposée être leur cause prioritaire, du fait de la sacralité de leur pouvoir ; le commandeur des croyants alaouite en sa qualité de président du comite « Al Qods » de la conférence islamique ; le gardien wahhabite des Lieux Saints de l’islam, en raison de sa responsabilité particulière à l’égard de Jérusalem, le 3 me haut lieu saint de l’Islam ; le hachémite, enfin, de par sa descendance directe de la tribu des Koraïchites, la tribu du Prophète. Trois royaumes, l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Maroc, désormais liés au sein d’une confédération disparate des pétromonarchies du Golfe, dans une fusion contre nature qui révèle, face à la contestation de l’ordre établi dans le Monde arabe, leur préoccupation d’assurer la survie de leur trône, plutôt que la promotion du Monde arabe, encore moins la Libération de la Palestine.
    La presse internationale abonde de la connivence israélo-marocaine sous le règne de Hassan II, de la fuite des Juifs marocains vers Israël, à la collaboration des services secrets des deux pays dans l’affaire Ben Barka, à la guerre du Sahara, aux escales techniques des unités israéliennes dans les ports marocains durant la guerre de juin 1967 (4), à la germination hormonale, enfin, du jeune prince héritier de l’époque envers une compatriote de confession juive qui donna par la suite deux soldats à l’armée israélienne (5).

    Mais le fait nouveau est la pérennisation de cette connivence sous le nouveau Roi Mohamad VI, au point de faire du Maroc une enclave diplomatique d’Israël, dans des conditions outrageusement méprisantes pour le peuple palestinien et ses nombreux sympathisants à travers le monde. Au risque d’exposer à l’opprobre public, pour la première fois dans les annales du Royaume, la propre épouse du Souverain.

    A moins d’impérieuses nécessités d’intérêt national touchant au règlement du conflit israélo palestinien, à quel besoin répondait le fait d’exposer sa propre épouse à l’opprobre, dans un geste malvenu auprès de l’opinion publique marocaine et arabe, en honorant une belliciste impénitente. Tzipi Livni (6), l’officier traitant du Mossad en France dans une décennie qui a vu la décapitation des principaux dirigeants palestiniens en poste en Europe et non Rachel Corrie, la pacifiste américaine broyée par un tracteur pour la défense de la terre palestinienne contre la confiscation israélienne. Tzipi Livni, objet d’un mandat d’arrêt de la justice britannique pour les crimes contre l’humanité » commis par son gouvernement à Gaza et non Rony Brauman, le franc tireur courageux pourfendeur du blocus de Gaza. Sauf à y voir la marque d’une perfidie complémentaire, à quel besoin répondait le souci du bénéficiaire de révéler son présent, sinon à embarrasser son hôte prévenant ? A l’ombre de la révolte arabe du printemps 2011, gageons que pareille gracieuseté ne saurait se reproduire sans exposer son auteur à un tollé généralisé.

    L’INSTITUT AMADEUS SUR LE GRILL (7)
    Quiconque connaît la tétanie qui frappe tous les acteurs politiques du royaume à l’égard du trône alaouite, le séjour de Mme Livni ne relevait pas du domaine du fortuit et ne répondait à aucun besoin de dialogue tant sont permanents les canaux de communications entre Rabat et Tel Aviv. Officiellement un « think tank » marocain, indépendant, l’Institut Amadeus, dirigé par le propre fils du ministre marocain des Affaires étrangères, Brahim Fassi-Fihri, aura servi de paravent au séjour de Mme Livni au Maroc. Crée en 2008, l’institut est soutenu par les entreprises traditionnellement perméables aux intérêts occidentaux, notamment l’hebdomadaire Jeune Afrique, le support médiatique des états africains pro occidentaux prospères. Le mandat d’arrêt lancé le 14 décembre 2009 par la justice britannique à l’encontre de Mme Tzipi Livni pour sa responsabilité dans la guerre de destruction israélienne de Gaza a retenti comme un désaveu du Maroc, un camouflet d’autant plus cinglant que le Roi Mohamad VI préside le comité chargé de préserver les Lieux saints musulmans de Jérusalem, une ville en voie de judaïsation rampante et quasiment annexée par Israël.
    En vertu de quel passe droit, un institut élitiste s’arroge-t-il le droit de prendre, seul, sans l’aval d’une autorité légitiment investie, l’initiative d’engager lourdement son pays sur un point essentiel de sa diplomatie ? Que de surcroît, face au tollé, ce même institut, visiblement déconnecté des réalités sociales, se dispense de la moindre explication, accentuant ainsi la suspicion sur l’ensemble de la galaxie royale en ce que le silence de cette coterie de technocrates ne manquera d’alimenter le mécontentement et les supputations, s’agissant d’un acte éminemment diplomatique à portée morale.

    Que l’initiative soit le fait du propre fils du ministre des affaires étrangères pose la question de savoir si l’héritier présomptueux a pu y procéder sans la caution des autorités marocaines. Auquel cas, la sanction est inévitable au double titre d’une infraction au fonctionnement démocratique des institutions du pays, au titre d’exemple ensuite, pour sanctionner le mépris d’Amadeus envers les sentiments profonds du peuple marocain et son aventurisme suspect. Dans le cas contraire, l’aval du pouvoir à son initiative rendrait le démenti officiel, sans objet et non avenu.
    En l’absence d’une mise au point -mise au clair- de l’institut Amadeus, l’Affaire Tzipi Livni accrédite cette singulière institution comme le sous traitant diplomatique des sujets épineux du Royaume. En un mot, Amadeus assumerait pour la compte de la diplomatie marocaine ce que la rendition était à la torture, la première entreprise de délocalisation de la politique étrangère du Maroc, et sur le plan de la bataille pour la conquête de l’opinion internationale, une opération de ravalement cosmétique destinée à pérenniser le trône auprès des chancelleries occidentales.

    En plein printemps arabe, une telle affaire, en tout état de cause, est très malvenue tant pour le Trône que pour ses parrains occidentaux d’autant que, si elle était confirmée, elle placerait les officiels marocains dans un embarras d’autant plus grand qu’elle survient dans la foulée d’une affaire autrement plus consternante qui concerne cette fois le roi en personne. Mohammed VI avait en effet décerné une distinction honorifique à un dirigeant du lobby juif américain dans la foulée de l’intervention israélienne de Gaza. Dans un geste controversé, en septembre 2009, le monarque avait remis le titre de Chevalier de l’ordre du trône du royaume du Maroc à Jason F. Isaacson, directeur des affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), qui se trouve être un des fervents soutiens à l’équipée militaire israélienne contre l’enclave palestinienne. L’information sur la remise du titre n’avait pas été annoncée officiellement au Maroc, mais révélée par un site communautaire juif aux Etats-Unis. Si, là aussi, l’objectif était la paix, pourquoi la distinction s’est portée sur un belliciste du lobby juif américain et non sur Jeremy Ben Ami, le directeur de « J Street », le contre lobby juif américain favorable à un règlement négocié.

    D’autres indices tendent à confirmer la permanence du primat israélien dans la stratégie marocaine. Le cas le plus flagrant aura été le licenciement par la Sofrecom, filiale du groupe France Télécom au Maroc, d’un ingénieur, Mohamed Benziane, après neuf ans de service pour « faute grave », laquelle, en la circonstance, à consister à refuser de participer à la formation dispensée par un prestataire de services israélien. Le vendredi 11 décembre 2009, la police marocain imposera donc sans ménagement la normalisation par le bâton aux salariés de l’entreprise conformément aux choix diplomatiques d’une monarchie alaouite n’hésitant pas à privilégier les intérêts économiques des entreprises françaises implantées sur son sol au détriment des besoins démocratiques de ses “sujets”, qui, contrairement aux Iraniens, n’ont pas la “chance” de faire l’objet de la compassion occidentale ni d’aucune espèce de vaste mise en scène médiatique. Ce licenciement abusif d’un élément de main-d’œuvre -de surcroît, indigène- qui a eu l’outrecuidance de penser par lui-même et d’obéir à une loi morale qui n’arrange ni les multinationales, ni le gouvernement marocain, a répondu à une double injonction : l’injonction néo libérale, d’une part, et l’injonction autoritaire du Makhzen, d’autre part, qui se renforcent mutuellement dans le prolongement d’une logique coloniale (8).

    A quelle logique obéit ce besoin de tirer constamment contre son propre camp ? Quel besoin pressant à pousser le Maroc à inviter officieusement un personnage si controversé dans la foulée du traumatisme de Gaza ? Sauf à masquer un dessein machiavélique, pourquoi privilégier systématiquement la distinction des plus anti palestiniens et xénophobes des dirigeants israéliens ? La cause de la paix gagne-t-elle devant tant de complaisance ? Comment expliquer cette inversion des valeurs qui fait que de prestigieux militants marocains de confession juive, l’ingénieur Abraham Sarfati et le mathématicien Sion Assidon, auront croupi longtemps dans les geôles royales pour leur soutien à la cause palestinienne, quand, en contrechamps, tenaient table ouverte à Tanger et Marrakech des figures de proue du sionisme exacerbé, le philosophe du botulisme Bernard Henri Levy et le priapique Dominique Strauss Khan, sans que nul au Royaume ne pipe mot sur cette incohérence, en recommandant par exemple à ces zélés sionistes de vivre leur passion dans le pays de leur premier choix et non en terre arabe, dont ils dénigrent tant la cause majeure ?

    Quelle aubaine que la « sacralité » de la personne du Roi consacrée par la constitution qui dispense ainsi le monarque de toute critique de ses sujets, mais le prive, par voie de conséquence, d’un garde fou. L’hospitalité arabe, quoique légendaire, ne relève pas de la niaiserie. Elle obéit à de codes rigoureux qu’aucun monarque, ni président ne saurait enfreindre sans s’exposer, à plus ou moins long terme, à une réplique. Le gauleiter de Gaza, Hosni Moubarak, le vassal par excellence des Israéliens au Moyen Orient, en a payé le prix fort au terme d’un règne de 32 ans bercé par le cantique des laudateurs occidentaux, auparavant son prédécesseur Anouar el Sadate, de même que le Roi Abdallah 1 er de Jordanie, le fondateur de la dynastie hachémite et Gardien des lieux saints de Jérusalem, son neveu Faysal II d’Irak, ainsi que l’iranien, au titre ronflant, Chahin Chah Araymehr, « Sa Majesté Impériale, le Roi des Rois, lumière des aryens », renvoyé dans les ténèbres de l’histoire.

    Que le souverain prenne garde. Le cortège des laudateurs fait entendre, à son tour, son concert de louanges au Maroc, tressant ses couronnes, à coup de poncifs, sur l’ingéniosité royale d’un pays promu nouveau rempart contre l’intégrisme depuis l’éviction du dictateur tunisien Zine el Abidine Ben Ali. Sa réforme constitutionnelle est encensée par une cohorte de plumitifs parasitaires, sans le moindre regard critique comparatif entre l’orignal et la copie, alors que la nouvelle version ne fait qu’amplifier les tares autoritaires du régime. Le oui l’aurait emporté avec plus de 98% pour un taux de participation de près de 73%. Est-ce vraiment raisonnable ce score à la Nicolas Ceausescu, du nom du dictateur roumain passé par le peloton d’exécution à la chute du communisme ? Ne s’agit pas plus tôt d’un triomphe en trompe l’œil, à la Pyrrhus, jusqu’à la chute finale. Devant tant de congratulations empressées, il serait judicieux que sa Majesté veuille bien garder en mémoire cette maxime de Jean de La Fontaine qui veut que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » (9).

    LE MAROC, DESTINATION PRÉFÉRÉE DES POLITICIENS FRANÇAIS
    Une quarantaine de personnalités françaises de premier plan ont opté pour le Maroc pour leurs vacances de fin d’année lors de la révolte arabe de 2010. De l’ancien président Jacques Chirac, à Taroudant, dans le sud du pays, à son successeur Nicolas Sarkozy, qui y a passé des vacances de Noël en 2009 et en 2010, à la résidence royale de Jnane Lekbir, à 3 kms de Marrakech, à son ancienne adversaire socialiste de 2007, Ségolène Royal, qui y a séjourné en 2010, avec son compagnon André Hadjez, au sein d’un “palace de Ouarzazate”, dans le sud du pays, à Jean Louis Borloo, ministre de l’écologie, au couple Balkany, Isabelle et Patrick Balkany, maire de Levallois, à Hervé Morin (et 18 membres de sa famille à l’hôtel Es-Saâdi de Marrakech), à Brice Hortefeux et naturellement Philippe Douste Blazy, ancien ministre des Affaires étrangères qui fit l’objet d’un scandale.
    La « tribu Maroc » s’étend bien au-delà de ces attaches. De Bernard-Henri Lévy à Thierry de Beaucé, à Dominique Strass Khan et Anne Sinclair, à Elizabeth Guigou et Dominique de Villepin, nombre de dirigeants politiques, chefs d’entreprise, intellectuels médiatiques et célébrités du showbiz ont à Marrakech ou ailleurs une résidence secondaire. Le « plus beau pays du monde », comme le veut la publicité de l’Office marocain du tourisme, devient ainsi un lieu de rendez-vous culte pour la classe politique française, où la délocalisation d’un Conseil des ministres serait presque envisageable durant les fêtes de fin d’année. La Mamounia est la carte maîtresse de cette politique de séduction du Makhzen, le pouvoir féodal marocain. Tous y sont reçus avec les attentions particulières que sait déployer le Maroc pour ses hôtes de marque. Les invitations spéciales sont l’atout maître de l’arsenal diplomatique du royaume chérifien pour séduire les politiques français. La pratique est érigée en politique d’Etat.

    Quoique l’on dise, quoique l’on fasse, le collier de la reine à Tzipi Livni constitue une faute politique impardonnable, qui fera tache ; une tache que rien ne saurait gommer de la mémoire des peuples en lutte ce qu’elle sera éternellement ressentie comme une prime à une belliciste impunie qui compte à son actif deux guerres, l’une, en 2006 contre le Liban, l’autre, en 2007-2008 contre Gaza, avec le
    Etat policé, le Maroc est aussi un état policier et son parc hôtelier, comme il se doit de l’être, est sonorisé et scanné, témoin muet des galipettes des uns, des roucoulades des unes, des valses hésitations des uns et des autres, de leurs chapardages et de leurs chuchotements, qui fait dire à un diplomate français que « la France est captive de la diplomatie marocaine », tout comme le monarchie marocaine est tributaire de sa survie de son allégeance israélienne.
    Le Royaume se gangrène de tant de dérives. De tant de licences. Lupanar des pétromonarchies du Golfe, enclave diplomatique israélienne, mercenaires sous traitant de la stratégie américaine en Afrique dans le cadre du « Safari Club » chargé de la protection des dictatures africaines pro occidentales, notamment le Zaïre du général Joseph Désiré Mobutu, sur fond de corruption, de népotisme et d’autoritarisme bureaucratique. A n’y prendre garde, le royaume pourrait en porter les stigmates indélébiles avec à sa tête un commandeur de peu, d’un royaume déserté de ses oiseaux migrateurs de mauvais augure, les vacanciers parasitaires envolés vers d’autres cieux à la recherche de nouvelles pitances.

    Et si le Maroc, par la somptuosité de son accueil, le nombre des bénéficiaires de ses prestations, ses abus et ceux de ses invités, ses dérives et les leurs, le silence complice des observateurs occidentaux, n’était en fin de compte que la plus grande mystification politico-médiatique de l’époque contemporaine, un syndrome tunisien sur une plus grande échelle ? Sur les débris de son trône ne subsistera alors au souverain qu’à méditer la fin pitoyable du dernier roi de Grenade, l’infortuné Bouabdil, raillé par sa mère « de pleurer comme une femme ce qu’il n’a su défendre comme un homme ».

    Le référendum du 1er juillet 2011 sur la Constitution marocaine a permis au roi Mohammed VI de donner au moins, dans le contexte des révoltes arabes, l’illusion d’une démocratisation.
    Etude comparative du texte original de la Constitution marocaine et du nouveau texte adopté par la réforme. Une réforme en trompe l’œil en ce que les pouvoirs du Roi sont encore plus étendus.

    1-Le collier de la Reine : L’affaire du collier de la reine est une escroquerie qui eut pour victime, en 1785, le cardinal de Rohan, évêque de Strasbourg, et qui éclaboussa la réputation de la reine Marie Antoinette.

    2- Harissa.com http://www.harissa.com/news/article/le-maroc-d%C3%A9ment-avoir-offert-un-collier-en-diamants-%C3%A0-tzipi-livni

    3- Sur la problématique du judaïsme marocain cf. à ce propos, l’analyse de Abraham Sarfati https://www.renenaba.com/jordanie-et-maroc-additif
    – Sur le partenariat stratégique entre Israël et le Maroc, Cf. à ce propos La Jordanie et le Maroc, deux voltigeurs de pointe de la diplomatie occidentale
    –1re partie : Hassan et Hussein, le modernisme au service de l’archaïsme https://www.renenaba.com/hassan-et-hussein-le-modernisme-au-service-de-l%E2%80%99archaisme
    2eme partie La Cia de l’un, le Mossad de l’autre https://www.renenaba.com/la-jordanie-et-le-maroc-deux-voltigeurs-de-pointe-de-la-diplomatie-occiden

    4-Abdel Monein Diouri, dans son livre « A qui appartient le Maroc » (Editions l‘Harmattan), chapitre IV « Une diplomatie captive », page 103, soutient que « durant la guerre de juin 1967, des navires israéliens ont fait de discrètes escales techniques dans les ports marocains. Les bases américaines au Maroc ont servi de ponts aériens entre les Etats-Unis et Israël. Les bateaux marocains de pêche en haute mer (propriété du Roi) étaient équipés pour servir au Mossad de système d’écoute des communications téléphoniques, via le détroit de Gibraltar, point de passage des communications internationales entre l4Europe et l4Afrique. Les renseignements recueillis par ce système servaient aussi bien Israël que le Maroc ». De son côté, Agnès Bensimon, auteur eu célèbre « Hassan II et les Juifs », affirme que c’est parce que les services secrets israéliens ont fourni des renseignements très précis quant à un complot visant à tuer le prince héritier en février 1960 que les relations entre le Maroc et Israël ont débuté. L’historien Yigal Bin-Nun dément une telle version des faits. Pour lui, c’est en 1963 que la coopération officielle entre les deux pays a commencé. Quel intérêt pour Hassan II ? Les Israéliens avaient contacté Emile Benhamou, un ami d’enfance de Mohamed Oufkir, afin qu’il les fasse entrer en contact avec le chef des services de sécurité marocains. Après plusieurs tentatives, la rencontre est finalement arrangée en février 1963 chez Benhamou lui-même, rue Victor Hugo à Paris, entre l’agent Yaakov Karoz et Oufkir. Les Marocains craignaient qu’un membre de l’opposition ne se fasse passer pour un représentant du Palais pour acheter des armes. Le Mossad confirmera plus tard qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Les relations entre le Maroc et Israël deviennent dès lors officielles. Hassan II craignait que son trône ne soit menacé par le panarabisme. Il faisait mine de sympathiser avec la vague nassérienne qui submergeait le monde arabe ; en réalité, il le faisait pour ne pas se laisser distancer par l’opposition. Selon Yigal Bin-Nun, le Roi a peut-être voulu se rapprocher d’Israël parce qu’il était attiré par ce qu’on appelait alors le « miracle israélien ». Beaucoup étaient fascinés par la capacité qu’avait eue ce jeune Etat à « fleurir le désert », selon l’expression consacrée. L’inexistence des relations israélo-arabes était propice à un rapprochement entre le Palais et les dirigeants israéliens, d’autant plus que Ben Gourion avait décidé d’opter pour la politique dite des Etats périphériques : il fallait développer une ceinture d’Etats lointains mais conciliants. L’intrusion du Mossad au Maroc s’est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chef Isser Harel, entre 1958 et 1960. Le premier eut lieu le 1er septembre 1958. Si les autorités marocaines eurent vent de sa visite, elles n’en laissèrent rien paraître, préparant ainsi le terrain à “l’accord de compromis” conclu entre le Palais et Israël favorisant l’exode des Juifs marocains. Plus tard, les officiers Oufkir, Dlimi et bien d’autres se rendirent clandestinement en Israël et des politiques et militaires israéliens firent durant de longues années le chemin inverse. Les archives nationales d’Israël regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Les Marocains auraient souvent demandé aux Israéliens de les renseigner sur les Etats arabes favorables à un renversement de la monarchie alaouite. Israël aurait aussi soutenu le Maroc dans sa “Guerre des Sables” avec l’Algérie en livrant des blindés. Des officiers de l’armée et du Mossad ont formé et encadré la jeune armée royale et les services de sécurité dont le célèbre Cab-1, l’embryon de la DST. En retour, et malgré l’envoi de troupes au Golan jugé “anecdotique”, le Maroc n’a eu de cesse de normaliser l’existence de l’Etat hébreu auprès du monde arabe ou ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des antennes diplomatiques. Israël aurait continué à aider “technologiquement” le Maroc au Sahara, notamment dans la sécurisation du Sud par la construction du Mur de défense, ceinture modernisée de la fameuse ligne Barleev expérimentée dans le Sinaï.
    http://www.mamfakinch.com/au-maroc-en-2011-mieux-vaut-militer-pour-israel-que-pour-la-democratie-o

    5- Selon une dépêche AFP 19 août 2005 : La juive israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne, soldate de l´armée israélienne, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, dit être la fille naturelle du “commandeur des croyants” Hassan II et sœur du “nouveau commandeur des croyants” marocains ! C’est le “scoop” présenté- le 19 août 2005 – à la Une d’un supplément du quotidien israélien à grand tirage Yediot Aharonot. Sous le titre “le roi et moi”, Hedva (Selaa est le nom de son mari) pose avec une photo du roi défunt – un cliché censé souligner leur ressemblance. Intitulé “une princesse marocaine”, l’article raconte la romance qu’aurait eue Anita Benzaquen, la mère de Hedva, en 1952, avec le prince héritier Moulay Hassan, alors âgé de 23 ans. Deux enfants seraient nés des amours illégitimes du prince Hassan (future Hassan II) et de sa maîtresse juive Anita, nièce de Léon Benzoïque, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT du premier gouvernement marocain sous Mohamed V. Si Jacky, l’aîné, refuse toujours de parler à la presse, Hedva, la cadette, a décidé de “tout révéler” 8 ans après le décès de sa mère Anita, en 1997. Une mère que Hedva n’hésite pas à qualifier de femme frivole et multipliant les aventures. “Un test ADN n’est pas envisageable, admet Hedva, et mon frère Jacky a brulé toutes les archives de notre mère après sa mort”.
    Son récit s’appuie sur des recoupements familiaux. La réceptionniste ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de “rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI”. Pour tenter de donner suite à cette demande, Yediot Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du ministère de la Communication à Rabat. Après “24 heures de réflexion”, dit le quotidien israélien, le marocain a décliné l‘offre.

    6- Quand le Maroc offre de « généreux cadeaux » aux criminels de guerre israéliens. Selon le quotidien israélien Maariv, du mercredi 13 juillet 2011, le parlement israélien a pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères. Maariv révèle ainsi que « Lalla Salma » a offert un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009. Madame Tzipi Livni, a séjourné au Maroc à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger, du 19 au 21 novembre 2009, le think tank de Brahim Fassi Fihri, fils du ministre marocain des Affaires étrangères Taib Fassi Fihri. La famille royale marocaine compte parmi les plus « généreux donateurs » de cadeaux aux responsables de l’Etat hébreu. En 1981, pour remercier Shimon Peres de sa venue au Maroc pour rassurer le régime des soutiens juifs américains. Le Commandeur des croyants lui avait offert une cargaison complète de vin de bon cru de ses vignes personnelles, chargée à bord de l’avion qui le transportait en Israël ! URL courte : http://www.demainonline.com/?p=6338 the Hebrew-language daily Maariv reported Thursday http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145701
    Tzipi Livni, dont la famille originaire de Pologne, est la fille du chef des opérations de l’Irgoun. A ce titre, en 1946 et sur ordre de Menahem Begin, il avait organisé le célèbre attentat à la bombe contre l’hôtel King David, où se trouvait le QG britannique, et qui a coûté la vie à 91 Anglais, Arabes et Juifs. Plus tard et toujours aux côtés de Begin, Livni père a été l’un des architectes de la naissance du Likoud et de la victoire du parti qui a porté Begin au pouvoir en 1977. Au décès de son père, Tzipi Livini a cherché à succéder à son paternel à la Knesset sur le ticket du Likoud, optant pour un slogan bien particulier : « Mon nom est une institution » Un slogan lourd de sens car, en hébreu, le mot « institution » signifie Mossad, le nom des services secrets israéliens, en référence à son passage au Mossad, où elle fut un agent clé en Europe pour quatre ans, dans les années 80. Et notamment en France -elle est francophone- où elle a dirigé une « safe house » (maison sécurisée servant de base arrière ou de lieu de repli) pour ses collègues du Mossad au moment où le service entamait une campagne d’assassinats en Europe. Elle était notamment en poste en France en 1980, lorsqu’un scientifique égyptien spécialisé dans le nucléaire et travaillant pour Saddam Hussein a été assassiné dans la chambre de son hôtel parisien par le Mossad. Le gouvernement israélien a refusé de confirmer officiellement que le service était derrière cet assassinat mais le Premier ministre de l’époque, Menachem Begin, a glissé un jour à un journaliste américain qu’il espérait que la France qui aidait l’Irak avait« appris la leçon ». Tzipi Livni était toujours en poste en Europe lorsque un dirigeant de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), Mamoun Meraish, a été tué par des balles tirées par un agent du Mossad à Athènes, en Grèce, en 1983. Un assassinat où, pour le Times de Londres en date du 1er juin 2008, Tzipi Livni était impliquée. A la suite du meurtre de Mamoun Meraish, Livni est rentrée en Israël pour reprendre ses études de droit. En cause selon le Times, de trop fortes « pressions » dans son boulot d’agent secret. Etait-elle elle-même l’un des tueurs dans cet assassinat et dans d’autres, comme le prétend la presse britannique ? Lorsqu’elle se lance dans la politique au sein du Likoud, elle devient vite une disciple d’Ariel Sharon, l’homme qu’une commission officielle israélienne a désigné comme étant « personnellement responsable » du massacre dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, au Liban, en 1982. Par la suite, elle sera sous le patronage de Sharon ministre de la Coopération régionale, ministre de l’Agriculture, ministre de l’Absorption des immigrés et ministre de la Justice. Elle suivra Sharon lorsqu’il claque la porte du Likoud en 2005 pour fonder Kadima. Quand Ehud Olmert succède à Ariel Sharon comme Premier ministre, Tzipi sera nomme vice premier ministre et ministre des Affaires Etrangères..

    7- L’Institut Amadeus : Créé en 2008, basé à Rabat, Amadeus est un « think tank » marocain, indépendant, qui se présente comme un centre d’expertise, de réflexion, de conseil, de proposition et de consultation, une plateforme d’échanges, de rencontres et de coopération Nord-Sud et Sud-Sud. Amadeus bénéficie du partenariat d’une vingtaine d’entreprises notamment Alsthom, la chaine hôtelière Movenpick, l’Hebdomadaire Jeune Afrique, Maroc Telecom Et Medi1 SAT. Animé par une équipe de quinze personnes composées de managers, de chercheurs et d’experts avec des pôles de compétence et des horizons culturels diversifiés, il se propose de consolider l’image de marque du Maroc et de la région du Maghreb, au niveau international, en menant des actions de lobbying.
    L’équipe dirigeante est composée des trois personnalités suivantes :

    –Brahim Fassi-Fihri : Diplômé en sciences politiques de l’Université de Montréal, le président de l’Institut Amadeus a effectué de nombreux travaux de recherche dans le domaine des relations internationales. Brahim fonde l’association Amadeus en 2005. En 2007, il approfondit sa connaissance des enjeux euro-méditerranéens en intégrant la Direction Générale des Relations Extérieures de la Commission Européenne. Il est nommé durant cette période responsable du comité d’organisation de la 11eme conférence ministérielle Euromed de la Transition économique. En tant que Président de l’Institut Amadeus, Brahim coordonne l’ensemble des activités de l’Institut et apporte son expertise des enjeux politiques et géostratégiques contemporains. Il est l’initiateur et le créateur des MEDays, un forum international organisé chaque année à Tanger. Brahim a développé un réseau international de personnalités de la sphère politique et économique et des medias, faisant des MEDays le rendez-vous annuel des pays den la région sud.

    –Mekki Lahlou : Diplômé en sciences politiques de l’Université de McGill à Montréal, titulaire d’un Master en relations internationales et droit international à Sciences Po Paris et doctorant en droit aérien Mekki est un spécialiste des relations internationales. Il a travaillé dans la fonction publique internationale et s’est par la suite spécialisé dans les problématiques de la libéralisation et de la déréglementation du transport aérien international, notamment lors de son séjour à l’Association du Transport Aérien International à Genève. A l’Institut Amadeus, Mekki s’occupe plus particulièrement des relations extérieures, et notamment des partenariats et du financement des activités de l’Institut.

    –Younès Slaoui : Vice-président et co-fondateur de l’Institut Amadeus Issu de l’Ecole Nationale d’Administration française (ENA), promotion Jean-Jacques Rousseau, et diplômé de l’EM Lyon, Younes est spécialisé en administration publique, en stratégie et en finance d’entreprise. Ses expériences à Calyon et DTZ lui ont permis de participer à des opérations de financement d’entreprises et de conseil financier. Au cours de son expérience au sein de la Direction Générale française de l’Énergie et du Climat, il a intégré l’équipe du Plan Solaire Méditerranéen de l’Union pour la méditerranée (UPM) et a été chargé d’un rapport sur le financement du nucléaire. Younes a également collaboré à la réflexion stratégique et à l’étude du développement international du groupe EM Lyon en tant que chargé de mission auprès du directeur général de cette institution. Au niveau associatif, Younes a occupé en 2006 la fonction de Président de l’AMGE Lyon et Vice-président régional de l’AMGE (Association des Marocains des Grandes Ecoles). Younes apporte ses connaissances des enjeux et problématiques de développement économique et social, et est un acteur de premier rang dans l’élaboration.

    8 – Sentence philosophique du blog « Princesse de Clèves islamo-gauchiste ».

    9 – Alexandre Adler, Rachida Dati, le Maroc et les chantres de la démocratie « contrôlée » blog du monde diplo lundi 4 juillet 2011, par Alain Gresh http://blog.mondediplo.net/2011-07-04-Alexandre-Adler-Rachida-Dati-le-Maroc-et-les                                                                                                                                                       https://www.renenaba.com/le-collier-de-la-reine

  • Des Français de plus en plus préoccupés par les questions environnementales
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/11/13/une-opinion-de-plus-en-plus-sensibilisee-aux-questions-environnementales_538

    A quelques mois des européennes, l’enjeu écologique est en passe de devenir la préoccupation numéro un des électeurs, devant l’emploi ou le pouvoir d’achat.

    « Ça bascule. » L’expression pour parler de la conscience écologique des Français est devenue un leitmotiv ces derniers mois. Qu’ils soient sondeurs, responsables d’associations environnementales ou sociologues, tous constatent que « quelque chose est en train de se passer », même si aucune étude d’ampleur n’est venue encore mesurer ce mouvement d’opinion. « Depuis l’été, l’enjeu écologique remonte vite et fort dans les préoccupations quotidiennes », explique le directeur général délégué d’Ipsos, Brice Teinturier.

    Parmi les sujets de préoccupation des Français, le défi climatique est en train de devenir numéro un, devant le pouvoir d’achat ou l’emploi, observe le spécialiste des sondages. « Chez les moins de 35 ans, les CSP + et ceux vivant dans les centres urbains, c’est net et ça continue de monter. Pour ceux-là, c’est devenu un enjeu prioritaire et c’est nouveau », ajoute M. Teinturier.

    C’est aussi l’analyse du directeur du département opinion de l’IFOP, Jérôme Fourquet. « Tous nos indicateurs montrent que, pour la population urbaine et diplômée, la problématique environnementale est devenue cardinale. Il y a quelques années, la conscience du changement climatique progressait, mais les Français avaient le sentiment d’avoir encore quelques années devant eux. Ce n’est plus le cas, ils ont compris que cela se joue maintenant », assure-t-il.
    « Le gouvernement n’est pas à la hauteur »

    A la fin de l’été, la démission du gouvernement de Nicolas Hulot, qui multipliait les mises en garde contre une « tragédie annoncée », a provoqué un choc et touché bien au-delà des cercles écologistes. L’été caniculaire, les incendies dans le sud de l’Europe et les récentes inondations ont également marqué les esprits. Les appels des scientifiques pour la planète et le dernier rapport alarmant du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont légitimé un peu plus la nécessité de changer de mode de production et de consommation.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Européennes : Macron redoute une fuite de ses électeurs vers les écologistes
    Par ailleurs, de nombreuses initiatives citoyennes ont pris le relais. Les vidéos des youtubeurs expliquant les conséquences d’une hausse de température ont connu un succès immédiat – plus de sept millions de vues. Le 8 septembre et le 13 octobre, les deux marches pour le climat ont rassemblé en France des dizaines de milliers de personnes dans 80 villes et villages. Cette mobilisation inédite a surtout été portée par un public jeune, primo-manifestant, mais radical dans ses attentes.

    Un constat corroboré par les associations. « Sur le terrain, on est passé d’une pratique individuelle, locale, à un engagement collectif. Le dérèglement climatique est devenu pour beaucoup la boussole pour évaluer les politiques », souligne le porte-parole climat d’Attac, Maxime Combes. Le site « Il est encore temps », mis en place après l’appel des youtubeurs, a vu ainsi affluer 160 000 inscriptions de citoyens désireux de s’investir concrètement. « On est clairement sorti du stade où on sentait les gens écrasés par l’ampleur de l’enjeu. Il y a une envie d’agir collectivement sans attendre les politiques », renchérit Nicolas Haeringer de l’ONG 350.org.

    Non encore publiée, une enquête sur la composition des participants aux marches pour le climat, coordonnée par le sociologue Yann Le Lann, maître de conférences à l’université de Lille, vient corroborer ce constat. « Alors qu’on a largement présenté les défilés comme apolitiques ou du moins consensuels, notre enquête montre que ceux qui étaient dans la rue, pour la moitié des moins de 35 ans, ont une conscience très claire des ruptures à opérer et ne se contentent pas des petits pas. Même les électeurs d’Emmanuel Macron rencontrés, minoritaires, estiment que le gouvernement n’est pas à la hauteur », note M. Le Lann.

    Les spécialistes de l’opinion et les responsables associatifs observent toutefois que ce sentiment d’urgence n’est pas unanime. Les études d’opinion indiquent en effet que les catégories populaires et peu diplômées restent davantage préoccupées par le pouvoir d’achat. « L’enjeu environnemental passe après l’urgence quotidienne », résume Brice Teinturier, qui note néanmoins une sensibilité aux questions environnementales accrue chez ces catégories de la population.

  • Un million de pauvres oubliés des statistiques Louis Maurin - 21/09/2018 - Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/un-million-de-pauvres-oublies-statistiques/00086201
    Source : http://www.observationsociete.fr/revenus/pauvrete/pauvresnoncomptes.html

    Officiellement, la France compte cinq millions de pauvres si l’on utilise le seuil à 50 % du niveau de vie médian. Ce chiffre ne comptabilise pas une grande partie de la population la plus pauvre. Probablement supérieure à un million de personnes. Revue de détail.

    1/ Les pauvres parmi les pauvres
    Les données sur la pauvreté ne prennent pas les plus pauvres, éloignés de tout système d’enregistrement statistique. Etablies à partir de données fiscales, les données officielles ne peuvent pas, de fait, comptabiliser les personnes qui vivent dans la plus grande misère, dans des bidonvilles, des squats ou à la rue. On estime que 140 000 personnes n’ont pas de domicile (données 2011). Une partie des étrangers sans papiers, les plus récemment arrivés, échappe aussi aux données. Les « gens du voyage » – au moins 250 000 personnes – sont eux aussi mal recensés par ce type d’enquête.

    2/ Les personnes qui vivent grâce au soutien familial
    Ce n’est pas tout. Une partie de la population dispose de très faibles revenus mais dépasse le seuil de pauvreté en raison de la prise en compte de l’ensemble des ressources du ménage. Ces personnes ne vivent pas dans la pauvreté au quotidien, mais elles seraient dans cette situation sans l’apport d’un revenu tiers. Elles se placent dans un rapport de dépendance vis-à-vis de l’apporteur des revenus. C’est le cas notamment de la plupart des femmes inactives dont le conjoint dispose d’un revenu suffisant pour que l’ensemble du ménage se situe au-dessus du seuil de pauvreté, mais qui, par elles-mêmes, n’ont aucune ressource.

    Il faut y ajouter toute une partie de jeunes adultes qui connaissent des difficultés d’insertion sur le marché du travail, contraints soit de rester vivre chez leurs parents, soit d’y revenir. Au total, la Fondation Abbé Pierre estime que 640 000 personnes sont contraintes de vivre hébergées par la famille ou des relations, dont 150 000 enfants de plus de 25 ans qui n’ont pas pu prendre leur autonomie faute de moyens et 340 000 enfants de plus de 25 ans contraints de revenir vivre chez leurs parents.

    La solidarité au sein du couple ou de la famille, voire des amis, fait qu’une partie de la population dispose d’un niveau de vie supérieur au seuil de pauvreté uniquement parce que l’on prend en compte le revenu de ceux qui l’aident. Pris individuellement, ces adultes entreraient dans les chiffres de la pauvreté, même s’ils vivent dans un ménage qui globalement n’est pas pauvre.

    3/ Ceux qui sont hébergés en collectivité
    Tous ceux qui vivent durablement en collectivité ne sont pas davantage comptabilisés par l’Insee. L’institut ne prend en effet en compte que les ménages individuels. En France, 1,5 million de personnes sont dans ce cas (données 2015), toujours selon l’Insee. Un million de personnes âgées vivent en maison de retraite : toutes ne sont pas pauvres, mais combien disposent de plus de 850 euros par mois ? Il faut y ajouter notamment les immigrés qui vivent dans des foyers de travailleurs, les détenus (70 000), en passant par les établissements sanitaires de long séjour (pour les personnes lourdement handicapées notamment), où les résidents doivent être rares à disposer de revenus supérieurs au seuil de pauvreté… La société Adoma, qui a remplacé la Sonacotra 1, loge à elle seule 60 000 personnes, dont une grande majorité de travailleurs immigrés âgés aux très faibles ressources.

    4/ Les ménages étudiants
    Les ménages où la personne de référence est étudiante sont aussi écartés de l’enquête de l’Insee. Ces ménages regroupent environ 400 000 personnes. Cette population mélange de jeunes étudiants qui « galèrent », doivent travailler quelques heures en complément de leurs études, et d’autres aux conditions de vie nettement plus favorable du fait du soutien financier de leurs parents, que l’on peut difficilement intégrer à la population pauvre.

    SDF, personnes âgées, femmes inactives, travailleurs immigrés en foyer, détenus, étudiants… « La France invisible » 2 des statistiques de la pauvreté a des visages très différents. L’Insee ne publie aucune donnée sur le sujet, mais le nombre de pauvres est très probablement supérieur d’au moins un million aux données officielles de la pauvreté, si l’on additionne l’ensemble de ces catégories. « Probablement » parce qu’en réalité il n’existe aucune estimation de ce chiffre…

    Il faut se méfier de tout simplisme. En Europe, on mesure la pauvreté de façon relative au niveau de vie médian de la population. Prendre en compte ces « invisibles » ferait baisser le niveau de vie médian de l’ensemble de la population et aurait pour effet… de réduire le seuil de pauvreté. Par construction, la statistique appréhende mal les populations qui ne vivent pas dans des logements dits « ordinaires ». Il n’y a pas une pauvreté « cachée » par les services statistiques officiels. On peut malgré tout constater qu’aucun chercheur ou aucun organisme statistique ne s’est penché sur la question, au moins dans les années récentes. Plutôt que d’exagérer la pauvreté en France en élargissant la définition par le haut, comme c’est souvent le cas, il serait préférable de mieux connaître ceux qui ne rentrent pas dans les « cases » statistiques habituelles de la pauvreté et qui pourtant ne se résument pas à une poignée de marginaux.

    L’invisibilité statistique peut conduire à une invisibilité sociale tout court. La pauvreté dans les maisons de retraite ou la pauvreté en « dépendance » (pour ceux qui dépendent de revenu d’une tierce personne) mériteraient en particulier d’être mieux étudiées.

    Cet article est publié en partenariat avec le Centre d’observation de la société. http://www.observationsociete.fr/revenus/pauvrete/pauvresnoncomptes.html

  • #Natacha_Polony, #Eric_Zemmour, #Jacques_Julliard, #Brice_Couturier, #Elisabeth_Lévy, #Franz-Olivier_Giesbert, #Valérie_Toranian,
    #Arnaud_Leparmentier, #Jean_Quatremer, mais aussi le dessinateur #Plantu : tels sont les nouveaux héros du livre de
    #Sébastien_Fontenelle, #Mona_Chollet, #Olivier_Cyran et
    #Laurence_De_Cock, Les #éditocrates 2. Le cauchemar continue, qui parait aux éditions La Découverte. Parce que, plus que jamais, il nous parait utile, et même vital, de rire des cuistres et de mettre à nu les fabricants de consensus réactionnaire, sécuritaire et raciste, nous ne pouvons qu’en recommander la lecture. Après l’introduction et Les obsessions de Franz-Olivier Giesbert, en voici un nouvel extrait.


    http://lmsi.net/Les-maledictions-de-Brice
    https://seenthis.net/messages/695230
    https://seenthis.net/messages/683674


    • J

      ournaliste, il a testé les sièges rembourrés de Globe, Lui, Marianne et du Monde des débats, avant de se poser sur France Culture, où ses imprécations quotidiennes contre la chienlit syndicale, l’islam et la tyrannie du « politiquement correct » lui ont ouvert les portes du Point et de Causeur. Sur le terrain politique, ses longues années de militance au PS (tendance Rocard) l’ont convaincu en 2007 de prendre sa carte à La Gauche moderne, le parti croupion du leader charismatique Jean-Marie Bockel, conçu comme un club de rencontres entre la droite et la droite. Son apport au monde des idées est un peu moins considérable, puisqu’elle se résume à une contribution à l’ouvrage collectif Existe-t-il une Europe philosophique ?, paru en 2005, et à une épaisse couche de cirage sur les crocos du gourou des start-ups, Macron, un président philosophe [sic], sorti en 2017. #Couturier prend soin néanmoins de truffer ses chroniques de références à d’illustres penseurs – et pas seulement à son « maître à penser » Raymond Aron, philosophe anti-communiste qui a éditorialisé au Figaro pendant trente ans.

    • https://www.acrimed.org/+-Brice-Couturier-+

      Ancien animateur de Radio Nova, #Brice_Couturier a fait partie de la rédaction de la revue Autrement et a été rédacteur en chef du magazine Globe, qu’il avait co-fondé. Il a ensuite été rédacteur en chef du magazine Lui (1990-1992), chef du service Idées de L’Événement du Jeudi (1998-2000), rédacteur en chef adjoint du mensuel Le Monde des débats (2001) et critique musical de Marianne.
      Brice Couturier a également contribué aux revues Communisme et Esprit, et appartient au comité de rédaction de la revue Le Meilleur des Mondes depuis sa création en 2006. Il a animé l’émission de débats « Contre-Expertise » sur France Culture en 2002, et depuis décembre 2006, il produit l’émission « Du grain à moudre » sur cette même chaîne, aux côtés de Julie Clarini jusqu’en 2010, puis de Louise Tourret depuis janvier 2011. Par ailleurs, il a été maître de conférences associé au Centre Hannah Arendt de géopolitique européenne à l’Université de Marne-la-Vallée (2001-2008).

    • À propos de la dernière petite sauterie organisée par Ardisson avec son pote Zemmour :

      https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/zemmour-tete-de-gondole-du-producteur-dardisson

      Pour son émission « Les Terriens du dimanche », Ardisson a un co-producteur, nommé Stéphane Simon. Ce producteur, outre qu’il est actionnaire de Télé Paris, société qui produit Les Terriens du dimanche, est un aussi actionnaire principal d’un nouveau site d’extrême-droite, La France LibreTV, co-fondé par le polémiste André Bercoff et l’avocat Gilles-William Goldnadel (par ailleurs chroniqueur dans cette même émission d’Ardisson, le monde est petit).

    • Je dépose les filles devant leur école et je file au travail en empruntant une toute petite portion du boulevard périphérique celle, qui relie la porte dorée à la porte de Montreuil, à l’heure pile chaque jour presque, d’un chroniqueur dont j’exècre par-dessus tout les chroniques dextrogènes et le petit ton comminatoire, un pauvre type de droite, du nom de Brice Couturier, qui réussit tous les matins le tour admirable de se convaincre lui-même de ses prophéties et de ses incantations, aussi je choisis d’écouter un peu de musique pendant les cinq minutes de ruban périphérique, Duke Ellington. Quand on y pense ce n’est pas rien ce petit pouvoir, celui qui permet à tout un chacun de remplacer la logorrhée idéologique et matinale d’un Brice Couturier par l’admirable swing du grand Duke, celui de Piano in the background, une simple pression du doigt sur un bouton et exit le sale chroniqueur de droite, bienvenue dans Harlem. Ce sont ces catapultes des temps modernes qui rendent ces derniers supportables.

      Ah Brice Couturier ! Combien de mes lectrices et lecteurs de Raffut m’ont dit leur bonheur à la lecture de ce passage !

    • Commi- Quoi ? #Comminatoire. ah oui, j’aime bien ce mot @philippe_de_jonckheere (c’est pas facile à écrire ton nom, je me plante à chaque fois) Raffut, Raffut à lire aussi, mais à ce rythme là va me falloir une seconde vie.

      un extrait d’agoravox qui date de 2015 :

      Brice couturier maintenant.

      Chroniqueur germanophile, pendant des années, Brice Couturier a eu pour mission chez France culture, de nous vendre le modèle allemand, celui de Schröder, une consoeur allemande à ses côtés.

      Américanophile, atlantiste, néo-libéral, néo-conservateur, européiste convaincu et béat, va-t-en-guerre (excusez tous ces pléonasmes !)... et pour finir, guantanamophile, d’aucuns disent que, décidément, Brice Couturier file un mauvais coton ; d’autres, au contraire,… la laine qu’il faut ; une laine tondue sur le dos de tous les damnés de la terre dans une tonte qui ne tolère aucune contestation.

      Quiconque est de bonne foi ne saurait néanmoins reprocher à ce « Brice de Nice » de faire l’âne comme tant d’autres soucieux de garder leur emploi et de prospérer dans la carrière : politique, journalisme et divertissement. N’ayez aucun doute : Bruce Couturier est ce qu’il dit qui est ce qu’il croit : Brice Couturier est un homme de religion, un homme de toutes les religions, sauf une - inutile de préciser laquelle -, car, homme de toutes les doxas, homme-béquille, Brice Couturier aime qu’on pense à sa place. Et vous pouvez parier qu’il se croit anticonformiste ; et en moins de mots qu’il faut pour le dire : un homme libre, libre et rebelle, un vrai !

      Est-il nécessaire de préciser que vous ne trouverez pas son contraire sur France Culture ? Non, bien sûr. Son contraire serait inassimilable par une rédaction qui n’a plus rien à envier à celle de ses confrères ; et ces confrères-là sont en faillite. A ce sujet, il serait peut-être temps que le CSA s’y intéresse au nom de la pluralité non pas de l’information mais des points de vue propagandistes.

      Brice Couturier est à la fois le monde tel qu’il est, tel qu’il sera et tel qu’il doit être quand on se moque de savoir s’il est bon qu’il soit ce qu’il est ou bien quand on manque d’ambition pour le genre humain ou que l’on a la lâcheté de croire que si ce monde était différent, eh bien… il serait pire encore. Aussi, sur le vu de ses attributs, de ses allégeances et de son cv-bréviaire, il vraiment surprenant que Brice Couturier, chroniqueur et contradicteur ventriloque et métronome, n’ait pas encore été nommé à la tête de France Culture ! Mieux… de France télévisions ; ou bien du journal Le Monde ! Que sais-je encore ! Tenez : du CSA ! Et pour finir : le fauteuil de l’Elysée.

      Comment ? Vous dites ? Celui qui l’occupe aujourd’hui remplit à merveille sa tâche : celle qui lui a été assignée par ceux qui ont permis qu’il soit candidat ; ce qui lui donnait un chance sur deux d’être élu ?

      Soit.

      N’empêche, directeur ou Président… avec Brice Couturier, ce serait pire encore, c’est-à-dire : mieux, tellement mieux ; car aujourd’hui, la politique du pire est bel et bien la politique du meilleur.

  • Roubaix : les salariés d’Happychic (Brice, Bizzbee, Jules) mécontents après la présentation du plan social Q.V avec AFP - 11 Septembre 2018 - France « Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/roubaix/roubaix-salaries-happychic-brice-bizzbee-jules-meconten

    88 fermetures de magasins sont prévues, avec 460 suppressions de postes.

    Les organisations syndicales ont affiché mardi leur mécontentement après la présentation à Roubaix du plan social par la direction d’Happychic, qui doit conduire à la suppression de 466 emplois, https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/roubaix/plus-460-suppressions-postes-dont-centaine-roubaix-grou principalement dans les enseignes Jules et Brice.

    « On demande qu’on respecte les personnes qui sont dans ce PSE (plan de sauvegarde de l’emploi, ndlr) et qu’il y ait des indemnités correctes », a déclaré Laurent Petit, délégué syndical CGT à l’issue du Comité d’entreprise (CE). 

     ?
    « On discute de la mendicité, j’ai honte, 700 euros par année d’ancienneté ! Et 17.000 euros pour des gens qui ont 20 ans dans la même boite, ce n’est même pas une année de salaire... », a renchéri Patrick Digon, délégué syndical CFDT, en larmes.

    Véronique Carnin (FO) s’est interrogée sur la mise en place d’un PSE « alors qu’il y a eu depuis trois ans près de 1.200 démissions », signe « que l’entreprise s’épure toute seule ».
    https://www.youtube.com/watch?v=j4XTyr0b_PA

    La direction d’Happychic, qui appartient à la galaxie Mulliez et qui a annoncé ce PSE mi-juillet, a rétorqué que les négociations n’étaient « qu’au démarrage » et a évoqué « un marché de la mode en pleine transformation » pour justifier la fermeture des 88 magasins. 

    « On a une structure de coûts disproportionnée par rapport au chiffre d’affaires. Il va y avoir une mutualisation des entreprises, des équipes, des organisations Jules et Brice sous un seul et même maillot », a expliqué le directeur d’Happychic, Jean-Christophe Garbino, lors d’une conférence de presse. La troisième marque d’Happychic, Bizzbe, qualifiée, elle, de « pépite », doit « prendre son autonomie », a-t-il ajouté. 

    « L’industrie de la mode ne s’est pas réinventée depuis une quarantaine d’années, on est probablement la dernière industrie à produire consciemment et volontairement plus d’offre que de demande. Ce modèle là est en train de craquer et notre objectif, humblement, est de contribuer à inventer un nouveau modèle », a-t-il dit. 

    Payer pour les erreurs de gestion

    Pour Laurent Petit, les employés « payent » aujourd’hui des erreurs de gestion des précédentes directions : « aux CE, on disait qu’il fallait stabiliser le parc de magasins » alors que les ouvertures se multipliaient. 

    Les négociations entre les syndicats et la direction entreront dans le vif du sujet le 18 septembre pour se terminer au plus tard le 17 janvier. Les premiers licenciements pourraient avoir lieu mi-février. 

    Happychic compte 734 magasins, dont 629 en France, et 3.191 employés dans l’Hexagone. Le chiffre d’affaire mondial est d’environ 673 millions d’euros TTC (chiffres de fin 2017), d’après la direction.

    #licenciements #Roubaix #Auchan, #Adeo, #Décathlon, #Oosterdam-Pimkie, #Acadie #Maison-Familiale ) #Kiabi #Happychic ( #Jules, #Brice ), HTM Group ( #Boulanger etc ...), #Agapes ( #Flunch ...), #Cultura , #Mobivia ( #Norauto ), #Mulliez 

  • VINGT ANS APRÈS SA MORT, LE SUD CHANTE À NOUVEAU NINO FERRER
    Jean-Manuel Escarnot, Liberation, le 9 août 2018
    http://next.liberation.fr/musique/2018/08/09/vingt-ans-apres-sa-mort-le-sud-chante-a-nouveau-nino-ferrer_1671832

    #paywall alors :

    De nombreux artistes se réuniront lundi à Montcuq, dans le Lot, pour rendre hommage au chanteur, vingt ans après sa mort.

    C’est une belle bâtisse fortifiée datant du XVe siècle plantée sur le sommet d’une colline du Lot, surplombant le petit village de Saint-Cyprien. La lourde porte en chêne massif de la demeure s’ouvre sur une cour carrée, desservant les pièces aux larges murs de pierres blanches. La lumière du soleil couchant du mois d’août illumine la façade. Autour, le parc planté de cèdres centenaires au milieu duquel trône une grande table dressée pour une vingtaine de convives. De la grange attenante à la bastide s’échappe le son rond comme une caresse d’un orgue Hammond et celui des cuivres accompagnant la voix d’une chanteuse. Quand elle se tait, on entend le chant des cigales.

    Nous sommes à la Taillade, le domaine acheté par Nino Ferrer - né Nino Agostino Ferrari le 15 août 1934 à Gênes - avec les royalties d’un de ses plus grands succès : le Sud, vendu à plus d’un million d’exemplaires en 1975, date de sa sortie en 45-tours. Un titre que Magali Pietri, ex-choriste de Nino Ferrer, a choisi d’interpréter pour le concert organisé lundi à Montcuq (Lot). Vingt ans jour pour jour après le suicide du chanteur le 13 août 1998, c’est ainsi que sa famille a voulu lui rendre hommage. Sans fleur ni couronnes mais avec de la musique et de la lumière : au pied de la tour cathare de Montcuq, une smala d’artistes parmi lesquels Eric Lareine, Matthieu Chedid et Sanseverino, y reprendront son répertoire sur la scène en plein air installée pour l’occasion.

    En 1977, l’auteur de Mirza, du Téléfon, des Cornichons, ou encore de Oh ! Hé ! Hein ! Bon ! décide de « s’exiler » avec sa femme, Jacqueline Monestier, dite Kinou, avec qui il aura deux fils, Pierre, né le 5 septembre 1973, et Arthur, né le 14 février 1979. A la Taillade, loin de Paris et du show-business qu’il déteste, Nino mène sa barque à sa manière, exigeant, indépendant, parfois colérique. Il élève des chevaux. Dans le studio installé dans le salon de sa forteresse, il enregistre et produit cinq albums concept, explorant des pistes rhythm ’ n’blues et rock progressif, à milles lieues de l’image de « chanteur rigolo » qui lui colle à la peau. Il se remet aussi à la peinture, des tableaux surréalistes peuplés de femmes nues, de serpents et de ciels bleus parfois traversés par des nuages radioactifs de mauvais augure… Certains d’entre eux sont exposés à la mairie de Montcuq. D’autres, plus anciens, - des gouaches « redécouvertes » par Kinou « en fouillant dans les cartons rangés dans le grenier » - sont présentés à la galerie du Lion d’or, dans le centre du village. Des criques du bout du monde, des souvenirs de séjours en Nouvelle-Calédonie où, diplômé d’archéologie, le jeune « capitaine Nino », tel que l’avait dessiné Hugo Pratt dans l’une des aventures de Corto Maltese, se voyait en explorateur avant de devenir chanteur à succès. Sur l’un des murs de la galerie, une série d’autoportraits au fusain et crayon, réalisés par Nino quatre ans avant sa mort, révèle un visage figé au regard perçant. « Un regard dur sur le monde, dit Pierre, son fils aîné, décorateur de cinéma. Son visage est très animal. On le sent de façon très forte. Quand il peignait, il était calme et serein. Il pouvait s’exprimer seul, de façon plus simple et plus immédiate que dans la musique, sans luttes quant au contrôle final sur son travail. »

    Retour dans la grange de la Taillade, transformée en studio de répétition. Des copains d’Arthur forment le groupe qui accompagne les artistes. Eric Lareine, natte d’Indien cheyenne et voix grave de fumeur de blondes, a choisi d’interpréter Je voudrais être noir pour rendre hommage à Nino : « Il a fait cette chanson en 1966 au moment de la lutte des Noirs pour leurs droits civiques aux Etats-Unis. Il y a de la sueur, du groove, c’est James Brown ! Il était inscrit dans son temps. C’est la même chose pour les Cornichons, c’est les vacances mais c’est aussi la bouffe, l’accumulation de biens terrestres. » Dans un registre plus jazzy, Magali Pietri reprend le Sud. « J’avais 16 ans lorsque j’ai rencontré Nino à la Taillade, lors d’une visite avec ma mère et son compagnon. Je jouais de la guitare et je chantais. Il m’a demandé de lui jouer quelque chose. J’ai repris un morceau de Crosby, Stills, Nash and Young. Il m’a proposé de devenir sa choriste. C’était magique. Mes parents m’ont donné leur accord et je suis partie en concerts avec lui, puis j’ai participé à trois de ses albums. C’était quelqu’un de généreux dans ce qu’il donnait, de ce qu’il était et dans ce qu’il nous amenait à donner. Par moments, il semblait relié à quelque chose de plus vaste, un endroit plus grand que ce monde », se souvient-elle en souriant.

    Venu « en voisin », Jean-Jacques Lala, chanteur d’opéra, reprend Agata, un tango : « Nino, c’est l’icône de la région. Quand j’étais gamin, on savait qu’il habitait là. C’était un énorme musicien. C’est très technique. J’ai bossé ce morceau comme un opéra sauf que je n’ai pas la partition. J’ai travaillé à l’oreille. J’ai pris beaucoup de plaisir à m’approprier cette chanson. Ça représente la richesse de Nino. C’est ce que je retiens de lui : cette bonté, cette générosité dans son répertoire et chez les gens qui sont là. C’est aussi ce que respire ce lieu où il a vécu. » Dans le parc, une brise d’été accompagne la fin de journée. La nuit tombée, le soir autour de la table, on entend des rires.

    Concert hommage au pied de la tour de Montcuq (Lot). Lundi 13 août à 20 h 30.

    =======================

    Et aussi :

    Nino Ferrer, le mal-aimé de la chanson française
    Brice Miclet, Slate, le 11 août 2018
    https://seenthis.net/messages/714408

    #Nino_Ferrer #Musique

  • Le mauvais #dessin | castagne
    http://hyperbate.fr/castagne/2018/08/08/le-mauvais-dessin

    Avec le dessin de Marsault, je rencontre plusieurs problèmes. Son propos politique est dérangeant, bien sûr, et pas dérangeant comme lui ou ses fans le pensent : ce n’est pas parce qu’il heurte ma « bien-pensance », mon « tiers-mondisme » ou ma « bisounourserie » qu’il me pose problème : en lisant ses planches où il cogne (en dessins) les féministes, les écologistes, les pacifistes, etc., je ne me sens pas fragilisé personnellement. En revanche je me sens inquiet, car si sa peur des femmes et du reste du monde est aussi répandue que ses lecteurs sont nombreux, alors notre pays va bien mal. Sa grande cible, ce sont les gens qu’il juge angéliques car ils n’ont pas « compris qu’une société multiraciale ne peut mener qu’à une boucherie » et à qui il reproche de ne pas se préparer physiquement, psychologiquement et matériellement — je n’invente rien, c’est le propos qu’il développait dans un post récent.

    #réactionnaire

  • L’affaire Benalla, une revanche pour « l’ancien monde »

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/07/28/l-affaire-benalla-une-revanche-pour-l-ancien-monde_5336968_823448.html

    Relégués, ringardisés et parfois méprisés par la jeune majorité LRM depuis un an, les représentants de l’opposition se délectent aujourd’hui des difficultés du pouvoir.

    Une atmosphère électrique. Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, déroule ses arguments, point par point, depuis plus de deux heures et demie. Dans les sous-sols du Sénat, la climatisation fonctionne mais les esprits s’échauffent. L’audition du bras droit du président de la République, jeudi 26 juillet, est l’une des plus attendues de la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla, qui empoisonne l’exécutif depuis plus d’une semaine.

    Fatigué, les mains jointes devant le visage, Alexis Kohler tente de créer un moment de complicité avec le président de la commission, Philippe Bas. Le sénateur Les Républicains (LR) de la Manche est l’un de ses lointains prédécesseurs à l’Elysée. C’était sous Jacques Chirac. Une éternité. « Vous avez occupé la fonction que j’ai l’honneur d’occuper… », commence l’actuel secrétaire général de l’Elysée. La réponse tombe, cinglante : « C’était la préhistoire et l’ancien monde. Je veux bien reconnaître qu’il y ait des différences… »

    Dans la salle Clemenceau du Sénat, où se succèdent les auditions de la commission d’enquête, un ange passe… « La démocratie, c’est le pouvoir des poux de manger des lions », philosophait le Tigre. Aujourd’hui, les « poux » se régalent des déboires de ceux qui jouent aux « lions » depuis plus d’un an.

    En 2017, les jeunes fauves ont brutalement supplanté et ringardisé les partis politiques traditionnels et les élus de tout bord, qu’ils ont eu tôt fait de reléguer sous le vocable peu flatteur d’« ancien monde ». Multipliant les leçons d’exemplarité, La République en marche (LRM) a assommé, désorienté, et rendu inaudibles les tenants de l’ordre d’avant. En quelques jours, l’affaire Benalla a permis à ces derniers de se refaire une santé. Députés de l’opposition, anciens ministres, parlementaires déchus se délectent aujourd’hui des petites et grandes misères de la Macronie, tout en pensant tenir une forme de revanche.

    Le Sénat, « the place to be »

    Le retour en grâce du Sénat en est une illustration. Réputée poussiéreuse, inutile, cette chambre qui travaille dans l’ombre est le refuge des vieux élus et l’incarnation de l’art consommé du compromis politique. D’habitude désertée par les journalistes, c’est aujourd’hui « the place to be ». Là que se déroulent les auditions les plus attendues, celles qui ont été refusées par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, contrôlée par LRM. Ici que sont entendus les piliers du régime, Alexis Kohler ou encore Christophe Castaner, le délégué général de LRM.

    Ici encore que, de l’avis général, le travail est le plus appliqué, le plus serein. Au point même que certains députés viennent en prendre de la graine. Jeudi matin, Marine Le Pen y joue ainsi les invités surprise, assise en tribune, dans le public, pour écouter M. Kohler. Même La France insoumise (LFI) est prise en flagrant délit de défense de la vieille chambre. « Je suis sous le choc, je défends des institutions bourgeoises et parlementaires de la Ve République alors que je suis trotskiste ! », a ironisé la députée (LFI) de Paris Danièle Obono. « Pour le Sénat, c’est inespéré », glisse un député LR pas tout à fait « nouveau monde ».

    Inespéré aussi le sursaut à l’Assemblée nationale, où les groupes de l’opposition retrouvent des couleurs. Un petit livre rouge et bleu est devenu le symbole de leur revanche : le règlement de l’Assemblée nationale. C’est grâce à cet objet, brandi dans l’Hémicycle 298 fois en quatre jours pour signaler un « rappel au règlement », que les députés de droite et de gauche ont pu paralyser les débats plusieurs jours d’affilée. L’obstruction, cette bonne vieille combine parlementaire.

    La majorité a dû céder, laissant l’opposition s’engouffrer dans la brèche. Coup sur coup, celle-ci a obtenu l’ouverture d’une enquête parlementaire, la publicité des auditions, et, finalement, le 22 juillet, l’ajournement de la réforme des institutions. Le texte, qui avait fait l’unanimité contre lui à l’Assemblée nationale, est repoussé sine die. Première victime collatérale de l’affaire Benalla.

    Une même scène se répète, à la buvette ou dans les couloirs. Un député de la majorité veut savoir : « C’est pas bientôt fini ce cirque ? » Avant de se voir rétorquer : « Ça fait un an qu’on en prend plein la tronche, c’est pas maintenant qu’on va vous lâcher ! » Suspecte hier, l’expérience est redevenue désirable. Aux élections législatives de juin 2017, les Français avaient plébiscité la nouveauté, installant des centaines de novices au Palais-Bourbon. Dans une crise, l’épaisseur politique donne pourtant l’avantage.

    « Il est frappant de voir autant d’amateurs au mètre carré, raille le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon. Ils ne comprennent rien à l’Etat et à la gestion de crise. » « Ils sont nuls, nuls, nuls !, s’écrie de son côté un ancien ministre de droite. Ce n’était quand même pas très compliqué de nous renvoyer au SAC [Service d’action civique] de [Charles] de Gaulle ! » « Les députés de la majorité ont été tellement abandonnés par leurs cadres que l’opposition n’avait pas besoin d’être dotée d’un sens élevé de la stratégie pour renverser la vapeur », analyse le député communiste de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu.

    « Ça remet la balle au centre »

    Quoi qu’il en soit, plus personne à LRM n’ose critiquer l’ancien monde. « Il faut savoir s’appuyer sur l’expérience de ceux qui ont un passé politique », concède la députée (LRM) de l’Isère Emilie Chalas. Cette querelle des anciens et des modernes s’est parfaitement incarnée dans le face-à-face entre les deux corapporteurs de la commission d’enquête parlementaire consacrée à l’affaire Benalla, Yaël Braun-Pivet (LRM) et Guillaume Larrivé (LR). Les deux députés ont tenté de porter ensemble la commission, en vain. La néophyte n’a jamais réussi à prendre l’ascendant sur le conseiller d’Etat, qui a fini par claquer la porte, jetant le discrédit sur la commission.

    « Quand vous avez subi un an d’arrogance, sans expérience, sans recul historique et sans analyse politique, et que vous arrivez à renverser les choses, ce n’est pas que ça fait plaisir, mais ça remet la balle au centre », se gargarise encore Stéphane Peu. Pour se défendre, certains macronistes comme Emilie Chalas dénoncent « une soif de vengeance, des frustrations et des jalousies ». Les plus expérimentés des députés LRM le reconnaissent toutefois : un « flottement » s’est installé dans la majorité en début de crise. « Les députés d’opposition ont été malins et ils ont eu raison », concède l’une d’entre eux.

    « Attention à l’effet boomerang »

    Face à la majorité, les ténors de l’opposition s’affichent ostensiblement ensemble, se congratulent ou s’applaudissent. Drôle de concorde. Danièle Obono (LFI), Marine Le Pen (Rassemblement national, ex-FN) et Philippe Gosselin (LR) dénoncent ainsi côte à côte devant les caméras le « coup de force » de la majorité, qui a notamment voulu imposer sa liste de personnes auditionnées par la commission d’enquête.

    Ici, M. Mélenchon et Christian Jacob (LR) sont immortalisés en pleine conversation dans l’Hémicycle par une députée LRM. Là, le même Mélenchon se promène avec le député souverainiste de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan dans les couloirs du Palais-Bourbon. « Quand il s’agit de protéger l’Etat et de faire respecter la norme républicaine, il y a une convergence avec la droite, je l’assume », répond le président du groupe LFI.

    « Ils sont goguenards et ravis. Ils rongent l’os qu’on leur a donné à manger et ils vont le tirer jusqu’à la ficelle », analyse le député (MoDem) des Yvelines Bruno Millienne, avant d’avertir ses collègues : « Attention à l’effet boomerang, les Français vont se lasser. » « S’ils ne comptent que là-dessus pour se relégitimer, c’est la démonstration de la pauvreté de leur projet politique », lâche à son tour la députée (LRM) des Yvelines Aurore Bergé. « Comme s’il n’y avait pas eu [Patrick] Balkany et [Jérôme] Cahuzac », grommelle une autre députée LRM, renvoyant les partis d’opposition à leurs propres turpitudes.

    « Finalement le nouveau monde est très ancien ! »

    Le feuilleton de l’affaire Benalla apparaît encore plus savoureux pour ceux qui ont été mis hors jeu en 2017, à la faveur de l’alternance. « Je n’ai même pas besoin de regarder la télévision, je suis sur ma chaise longue et tout me parvient par SMS ! », s’amuse Jean-Christophe Cambadélis, depuis son lieu de vacances. « Il y a une forme de jubilation quand on voit que le président de la République combine en une seule affaire à la fois Cahuzac [l’ancien ministre du budget avait menti sur son compte en Suisse] et Leonarda [du nom de cette jeune Kosovare dont François Hollande avait tranché le sort, devant les caméras] », pouffe encore l’ancien premier secrétaire du PS.

    D’anciens conseillers du pouvoir, qui ont connu M. Macron à Bercy, se délectent eux aussi du feuilleton. La moindre information est partagée, diffusée et commentée dans des groupes de discussion sur l’application WhatsApp.

    « A chaque nouveau rebondissement, après chaque révélation, chaque contradiction, on s’envoie le même GIF [courte vidéo], se marre l’un d’entre eux, Michael Jackson dans un cinéma mâchouillant du pop-corn en regardant avidement la scène. »
    Du passage de l’actuel chef de l’Etat au ministère des finances, sous le précédent quinquennat, ces ex-conseillers ont gardé un fond de rancune qui éclaire, pour eux, l’épisode Benalla d’une lumière savoureuse. « Comme du temps de Bercy, la garde rapprochée d’Emmanuel Macron est sur un piédestal », commente l’un d’eux, sans cacher son étonnement : « Comment quelqu’un d’aussi minutieux a-t-il pu laisser un truc pareil se faire, ses collaborateurs se contredire [au sein de la commission d’enquête] ? Finalement le nouveau monde est très ancien ! »

    « Ce sera la tache du quinquennat »

    La Sarkozie non plus n’en rate pas une miette. Entre une séance de jardinage et son départ en vacances, l’ancien ministre Brice Hortefeux ne se lasse pas de commenter l’« affaire de l’Elysée ». « Cela restera un marqueur du quinquennat. Il y a toujours des taches, mais il y a les indélébiles. Celle-ci en sera une. Ce sera la tache du quinquennat », observe-t-il.

    En revanche, les deux anciens chefs de l’Etat, François Hollande et Nicolas Sarkozy, sont restés prudemment en retrait. Sans rien rater des événements, ils savent que toute intervention de leur part pourrait leur être reprochée. Le président de LR, Laurent Wauquiez, s’est lui aussi tenu à l’écart du feuilleton ; Brice Hortefeux lui a conseillé de « prendre de la hauteur ». Et de commencer à préparer le coup d’après.

    Cette crise, ce sont finalement les routiers de la politique qui en parlent le mieux. Dans le « vieux monde » socialiste, on se raconte ce que François Mitterrand aurait dit un jour à propos de Laurent Fabius qui, dans les années 1980, incarnait alors le « nouveau monde ». « Il y a deux singes. Celui qui reçoit des décharges électriques tous les jours, ce qui finit par être indolore : c’est l’ancien monde. Et il y a un autre singe, celui qui n’en prend jamais. Alors, quand il en prend une, il meurt. »

  • Comme les Etats-Unis, la France enferme les enfants migrants.
    http://www.francesoir.fr/politique-france/comme-les-etats-unis-la-france-enferme-les-enfants-migrants

    Et pourtant. Enfermer derrière des barreaux des bambins, et même des nourrissons, n’est pas réservé aux seuls Etats-Unis ou autres pays peu regardants sur les droits de l’Homme. La France aussi est régulièrement condamnée pour détention de candidats à l’immigration mineurs. Ce qui pourrait expliquer l’absence de réaction de la part de la classe politique française.

    La situation est ainsi « extraordinairement dramatique » dans les centres de rétention administrative (CRA) français, les prisons pour sans-papiers en passe d’être expulsés, selon le secrétaire général de la Cimade Jean-Claude Mas. Cité par le site spécialisé InfoMigrants, le responsable assure même que « le nombre d’enfants enfermés est en constante évolution (en France) depuis des années mais on note une nette accélération depuis l’arrivée de Macron. Aujourd’hui, on enferme tous azimuts ».

    L’histoire d’un nourrisson de trois mois, médiatisée fin février, a donné un visage à ces 305 enfants qui ont été retenus en CRA en France métropolitaine en 2017 et déjà 117 autres depuis le début de l’année 2018, selon les chiffres communiqués par la Cimade, contactée par France-Soir. Une vieille habitude (et transpartisane) puisque le pic date de 2010, lorsque Brice Hortefeux était ministre de l’Intérieur, avec 356 enfants enfermés. Et ce sans compter les autres locaux de rétention, des CRA « low-cost » sans médecin, présence associative, ni cour de promenade, ni les milliers d’autres enfants détenus outre-mer (4.285 enfants à Mayotte en 2016 !).

  • À l’Élysée, ces diners confidentiels où l’on parle des tiques
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/06/04/01016-20180604ARTFIG00240-ce-diner-tres-discret-organise-a-l-elysee-sur-la-

    Au cours d’un dîner de travail, le président de la République a réuni une vingtaine de personnalités d’horizons variés. Elles ont défendu leur point de vue avant la révision de la loi sur la bioéthique.

    Un dîner discret, qui ne figurait pas dans l’agenda du président, a été organisé le 23 mai à l’Élysée sur le thème de la procréation médicalement assistée (PMA) et de la génomique. Cette soirée, dont la tenue a été révélée par le journal La Croix, s’inscrit dans une série de trois dîners de travail sur la bioéthique en présence d’Emmanuel Macron avant la révision de la loi.

    Autour de la table, une vingtaine de suceurs de sang ...

    Impossible de savoir combien de curés pédophiles Macron a invité en secret pour décidé du corps des femmes.

    • A l’Elysée, on discute PMA... entre hommes

      La PMA au menu d’un dîner quasiment non mixte : nos confrères de « la Croix » nous apprennent qu’un long repas s’est tenu à l’Elysée le 23 mai, et qu’on y a discuté procréation médicalement assistée. Rien de bien surprenant, avant la remise ce 5 juin d’un rapport très attendu sur les états généraux de la bioéthique, si ce n’est que les convives étaient... majoritairement masculins, déplore la journaliste et militante LGBT Alice Coffin.

      Excepté la ministre de la Santé, Agnès Buzyn ou bien la membre (non nommée) d’une association de femmes seules ayant eu recours à la PMA, la table se composait de Tugdual Derville d’Alliance Vita, du prêtre catholique Brice de Malherbe, du grand rabbin de France Haïm Korsia, du président de l’association des familles homoparentales Alexandre Urwicz, des médecins François Olivennes et Israël Nisand, ou encore du président du Comité d’éthique Jean-François Delfraissy.

      C’est le défilé des misogynes, avec le dr Nisand, cet ordure pro-viol.
      https://seenthis.net/messages/606906
      L’Alliance Vita c’est des militants anti-IVG-pro-féminicide

  • Alors comme ça les Italiens seraient dans la panade. Ne parvenant pas à former un gouvernement que le président italien ? en vraie reine d’Angleterre, régnant mais ne gouvernant pas ? pourrait accepter, parce que ce président régnant aurait des scrupules à ce que le ministre proposé pour les finances par la coalition extrême populiste serait un eurosceptique. Et là on voit bien que personne n’est prêt à lâcher le morceau. Pour les autres portefeuilles, vous pouvez mettre les guignols que vous voulez, mais à l’économie, vous serez prié de bien rester dans les limites imparties par les pointillés ? les petites étoiles jaunes sur le drapeau bleu.

    Et, justement, dans les autres portefeuilles, en revanche cela ne semble déranger personne que ce soit un très sale facho à l’Intérieur dont l’essentiel du programme repose sur une promesse électorale monstrueuse : renvoyer dans leur pays d’origine un demi-million de réfugiés ? ce qui au regard du droit international doit être tout bonnement hors la loi.

    Il faut les entendre tous ces otaries chroniqueuses de droite ? les Brice Couturier et consort ?, s’époumoner contre l’irresponsabilité des Italiens auxquels on reproche rien moins que la paternité de futurs séismes financiers et économiques en regard desquels les colères passées du Vésuve se-raient de la petite écume. En revanche refouler un demi-million de réfugiés, les Italiens font bien ce qu’ils veulent, c’est tout d’un coup une question de souveraineté nationale : les Italiens sont chez eux en somme.

    #pendant_qu’il_est_trop_tard

  • Les obsessions de Franz-Olivier Giesbert - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Les-obsessions-de-Franz-Olivier
    Avec de vrais morceaux de @mona dedans !!

    Natacha Polony, Eric Zemmour, Jacques Julliard, Brice Couturier, Elisabeth Lévy, Franz-Olivier Giesbert, Valérie Toranian, Arnaud Leparmentier, Jean Quatremer, mais aussi le dessinateur Plantu : tels sont les nouveaux héros du #livre de Sébastien #Fontenelle, Mona Chollet, Olivier Cyran et Laurence De Cock, Les #éditocrates 2. Le cauchemar continue, qui parait aux éditions La Découverte. Parce que, plus que jamais, il nous parait utile, et même vital, de rire des cuistres et de mettre à nu les fabricants de consensus réactionnaire, sécuritaire et raciste, nous ne pouvons qu’en recommander la lecture. Après l’introduction, en voici un nouvel extrait.

    #média

  • Comment élever le niveau des Matins de France Culture ? - regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/article/comment-elever-le-niveau-des-matins-de-france-culture

    Autre lacune scandaleuse : 73% des interrogés ne savent pas « ce qu’un employé payé au smic coûte à son entreprise ». ( Cherchez pas, c’est 1588,47 € par mois, cotisations comprises). Si les Français le savaient, ils n’oseraient pas demander des tickets restaurant. Et les plus responsables travailleraient comme stagiaires, voire bénévolement, comme les y invite une inventive campagne départementale « Le bénévolat pour sortir du RSA ». Cette manie d’exiger un salaire pour son travail, c’est vraiment une détestable tare française.

    #économie #propagande