person:bruno studer

  • #WakeUp ! Le crépuscule de Branco
    [ & Les black blocs opératoires !]

    Encore une perle de #Depeche d’#Olivier_Minot
    https://www.arteradio.com/son/61661466/le_crepuscule_de_branco

    Cette semaine, #Livo a troqué la lecture des journaux contre celle du best-seller « #Crépuscule » de #Juan_Branco. Le pamphlet de l’avocat énervé cartonne et rend Livo à son tour hystérique. Mais alors que l’auteur avait annoncé la révolution pour le 1er mai, Livo se retrouve à combattre de grosses #fake_news avec son micro...

    [ C’est la fake de trop ...]

    Avec une infirmière de La Pitié, un des 34 manifestants arrêtés devant la porte du service de Réa (et par ailleurs auditeur de Dépêche !), et Bruno Studer, député LREM du Bas-Rhin et rapporteur de la loi contre la « manipulation de l’information ». Le Dr Jekyll de la semaine ?
    #Pitié_Gate

  • Mercredi 9 avril, l’école Saint-Jean tient une réunion d’information sur la loi Blanquer
    https://www.rue89strasbourg.com/mercredi-9-avril-lecole-saint-jean-tient-une-reunion-dinformation-s

    Le projet de loi du ministre de l’Education nationale a déjà suscité une grève et une manifestation des enseignants. Mercredi 9 avril, l’école Saint-Jean organise une réunion d’information. Le député de la majorité Bruno Studer répondra aux questions des parents d’élèves et des enseignants. (lire l’article complet : Mercredi 9 avril, l’école Saint-Jean tient une réunion d’information sur la loi Blanquer)

  • Bruno Studer, glottophile un jour…
    https://www.rue89strasbourg.com/bruno-studer-glottophile-un-jour-144194

    Le député du Bas-Rhin Bruno Studer s’est fendu d’une parole à l’accent alsacien bien forcé. Une manière de répondre aux moqueries de Jean-Luc Mélenchon sur l’accent du Sud Ouest, mais aussi de marcher sur les plates-bandes de la droite alsacienne et d’un Éric Straumann qui n’a pas manqué de réagir. (lire l’article complet : Bruno Studer, glottophile un jour…)

  • Bruno Studer imite (mal) l’accent alsacien lors des questions au gouvernement
    https://www.rue89strasbourg.com/bruno-studer-accent-alsacien-assemblee-nationale-143937

    Noyés dans une large majorité de plus de 300 élus (354 sur 577 avec le Modem), les députés « La République en Marche « ont parfois du mal à exister politiquement et se démarquent par des sorties loufoques. Ce n’est pourtant pas le cas du député strasbourgeois Bruno Studer, président de la commission de l’Éducation et des [...] (lire l’article complet : Bruno Studer imite (mal) l’accent alsacien lors des questions au gouvernement)

    • Déjouer les ingérences étrangères et la propagande, en particulier en période électorale et sur les réseaux sociaux : c’est l’objectif ambitieux des deux propositions de loi de lutte contre la manipulation de l’information, déposées par La République en marche (LRM) et que doit examiner l’Assemblée nationale en séance publique, jeudi 7 juin. Directement descendus de l’Elysée, ces textes – l’un ordinaire, l’autre organique, portant sur la période de l’élection présidentielle – entendent attaquer le problème sur trois fronts.

      La disposition-phare, la plus sensible politiquement, est la lutte contre la propagation de « fausses informations » sur les réseaux sociaux. En commission, les députés ont dû se frayer un chemin dans le maquis de ce concept à la définition impossible. Aiguillés par le Conseil d’Etat, auteur d’un rapport critique sur le texte originel, ils ont resserré la notion de fausse information. Cette dernière sera constituée de « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ».

      Il ne s’agit donc plus de déterminer si une information circulant sur les réseaux sociaux est vraie, mais si elle est vraisemblable. « Chercher à différencier le vrai du faux, c’est un combat perdu pour tout le monde », explique un conseiller proche de l’Elysée. Signe de l’inconfort face à ce concept, le titre de la loi a été remanié en commission : le terme de « fausse information » a ainsi fait place à celui de « manipulation de l’information ».

      Sur la base de cette définition, qui pourrait encore être modifiée en séance, les propositions de loi créent une nouvelle procédure judiciaire, différente de celle qui existe déjà en matière de fausses nouvelles dans le code électoral. Le juge des référés pourra être saisi, dans une période d’un peu plus de trois mois avant une élection générale, afin de contrecarrer la diffusion d’une « fausse information » sur les réseaux sociaux, par exemple en faisant bloquer un site. Les conditions à remplir sont drastiques : outre caractériser la « fausse information », le juge devra, en quarante-huit heures, déterminer si ces fausses informations peuvent « altérer la sincérité du scrutin », si elles sont diffusées « de mauvaise foi », si leur propagation est assurée par des robots et si leur portée est « massive ».

      LA PUBLICITÉ POLITIQUE EN PÉRIODE ÉLECTORALE EST DÉJÀ INTERDITE EN FRANCE : LA LOI CIBLE PLUTÔT LES MESSAGES QUI, SANS ÊTRE DIRECTEMENT RATTACHÉS À UN CANDIDAT, ABORDENT DES QUESTIONS POLITIQUES ET D’ACTUALITÉ

      Ces cinq critères seront-ils un jour réunis ? Les formes les plus récentes de propagande sur les réseaux sociaux, en France et à l’étranger, auraient eu du mal à tomber dans les filets de la loi. Cette dernière n’aurait vraisemblablement pas trouvé à s’appliquer à l’épisode dit des « MacronLeaks », où des boîtes courriels de membres de l’équipe d’En marche ! ont été piratées et leur contenu posté sur Internet, quelques heures avant le second tour de l’élection présidentielle. Si la volonté des pirates de peser sur l’élection ne fait guère de doute, le contenu des boîtes e-mail, authentique, et leur mode de diffusion, dont le caractère massif et robotisé n’est pas établi, auraient rendu le dispositif difficilement applicable.

      Marges de manœuvre réduites

      Les opérations menées par la Russie sur les réseaux sociaux lors de l’élection présidentielle américaine de 2016, qui ont également servi d’aiguillon pour ce texte, ne seraient pas non plus tombées dans son escarcelle : une part conséquente de la propagande du Kremlin consistait en des informations véridiques, mais présentées de manière biaisée et diffusées auprès d’audiences soigneusement sélectionnées.

      Ce type de manipulation, friand de publicités sur les réseaux sociaux, est justement au cœur du deuxième étage du dispositif prévu par les propositions de loi. Ces dernières entendent imposer aux réseaux sociaux des obligations de transparence sur les contenus à connotation politique, lorsque leur diffusion et leur ciblage sont optimisés par le réseau social contre rémunération. La publicité politique en période électorale est déjà interdite en France : la loi cible plutôt les messages qui, sans être directement rattachés à un candidat, abordent des questions politiques et d’actualité.

      Les réseaux sociaux devront donc, dans la période d’un peu plus de trois mois avant des élections générales, indiquer qui a sorti le porte-monnaie pour augmenter la viralité de ses messages politiques, et, à partir d’un seuil qui devrait être fixé à 7 500 euros – soit le plafond annuel des dons à un parti politique –, combien il a déboursé. Sous la pression des parlementaires américains, Facebook a d’ores et déjà lancé la mise en place d’un dispositif très similaire.

      LE CSA POURRA REJETER UNE CONVENTION SI UNE CHAÎNE « CONTRÔLÉE PAR UN ETAT ÉTRANGER » PORTE « ATTEINTE AUX INTÉRÊTS FONDAMENTAUX DE LA NATION »

      Les réseaux sociaux devront aussi mettre en place un système permettant à leurs utilisateurs de leur signaler de fausses informations et être plus transparents sur le fonctionnement de leur algorithme. C’est au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) qu’échoira la supervision des réseaux sociaux en matière de lutte contre les fausses informations. Ces derniers devront lui adresser un rapport annuel, et ce dernier pourra prodiguer des recommandations.

      Même si le texte ne lui confère guère de pouvoir coercitif, le CSA met tout de même le pied dans la porte de la régulation d’Internet, une marotte de l’instance depuis deux décennies. Ces obligations de transparence constituent aussi un moyen, pour la France, de s’essayer à davantage de régulation des grandes plates-formes. Un thème qui progresse au gré des scandales touchant les géants du Web, des données personnelles à la propagande terroriste en passant par les discours haineux.

      Le rapporteur des propositions de loi, Bruno Studer (LRM, Bas-Rhin), espère même créer par amendement une délégation parlementaire dévolue à ces plates-formes en ligne. Les marges de manœuvre de la France sont cependant extrêmement réduites, le droit européen limitant la responsabilité des plates-formes sur les contenus qui y sont postés.

      Suspensions temporaires

      Enfin, les propositions de loi, légèrement remaniées sur ce point en commission à la suite des injonctions à la prudence du Conseil d’Etat, veulent armer le CSA face à certaines chaînes de télévision et de radio. Elle n’est bien sûr pas citée, mais dans le viseur figure la chaîne Russia Today, conventionnée par le CSA en 2015 et qualifiée par Emmanuel Macron d’« organe de propagande mensongère ». Le CSA pourra ainsi rejeter une convention si une chaîne « contrôlée par un Etat étranger » porte « atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation », mais aussi « à la dignité de la personne humaine » ou à la « protection de l’enfance et de l’adolescence », entre autres grands principes.

      En période électorale, le gendarme de l’audiovisuel pourra même suspendre temporairement une convention si ce même type de chaîne diffuse « de façon délibérée de fausses informations de nature à altérer la sincérité du scrutin ». Et si, hors élection, une chaîne « contrôlée par un Etat étranger (…) porte atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation », le CSA pourra résilier purement et simplement la convention, sans que la diffusion de « fausses informations » soit nécessaire.

  • Les députés adoptent la définition d’une « fausse information » - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300518/les-deputes-adoptent-la-definition-d-une-fausse-information

    La commission des affaires culturelles a voté la proposition de loi sur les fausses nouvelles. Celle-ci définit une « fausse information » comme « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Elle s’appliquerait le temps des campagnes électorales. Diffusée artificiellement, de manière massive et de mauvaise foi, la « fausse information » pourrait faire l’objet d’un référé.

    Lors de son passage devant les commissions des lois et des affaires culturelles, cette proposition de loi a été sensiblement modifiée. À commencer par son titre. Signe du malaise face aux risques de censure liés à la difficulté de déterminer la fausseté d’une information, le texte a été renommé « Proposition de loi relative à la lutte contre la manipulation de l’information ». Dans l’exposé de l’amendement, son auteur, le rapporteur LREM de la commission des affaires culturelle Bruno Studer, entend ainsi affirmer que cette loi « ne vise pas à lutter contre l’ensemble des fausses informations : celles qui sont diffusées à des fins humoristiques ou satiriques, ou par erreur, n’entrent pas dans le champ de la proposition de loi ».

    Désormais, la proposition de loi définit « une fausse information » comme « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Cette définition est en réalité beaucoup plus large que celle de « fausse nouvelle ». Mais, pour répondre aux inquiétudes du Conseil d’État, les députés ont ajouté une nouvelle condition à l’ouverture d’une procédure pour référé. En plus d’être « de nature à altérer la sincérité du scrutin » et d’avoir été diffusée « de manière artificielle ou automatisée et de manière massive », la « fausse information » doit désormais l’avoir été « de mauvaise foi ».

    #Fake_news #Définition_légale

  • Les députés adoptent la définition d’une « fausse information » - | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300518/les-deputes-adoptent-la-definition-d-une-fausse-information

    Désormais, la proposition de loi définit « une fausse information » comme « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Cette définition est en réalité beaucoup plus large que celle de « fausse nouvelle ». Mais, pour répondre aux inquiétudes du Conseil d’État, les députés ont ajouté une nouvelle condition à l’ouverture d’une procédure pour référé. En plus d’être « de nature à altérer la sincérité du scrutin » et d’avoir été diffusée « de manière artificielle ou automatisée et de manière massive », la « fausse information » doit désormais l’avoir été « de mauvaise foi ».

    Les députés ont répondu à une autre critique du Conseil d’État en précisant la durée d’application des mesures en période électorale. La version initiale faisait référence au décret de convocation des électeurs. Désormais, cette durée est limitée à trois mois.

    Les députés sont en revanche restés sourds aux demandes visant à exclure du champ d’application de la loi les sites d’information en ligne. « Détournée de l’esprit de la loi, cette procédure pourrait constituer le moyen de faire supprimer des informations publiées par la presse », s’inquiétait ainsi le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (le Spiil, dont Mediapart est adhérent) dans un communiqué diffusé le 10 avril. En effet, même sous le contrôle du juge, elle interviendrait en dehors des dispositions de la loi de 1881 qui garantit le juste équilibre entre liberté d’expression et protection des personnes et des institutions. »

    Toujours concernant la procédure de référé, les députés ont également décidé de ne pas l’ouvrir au grand public. Seuls le ministère public, un candidat ou une formation politique pourront saisir le juge.

    #ministère_de_la_vérité

    • Pfff ! c’est le jour des titres débiles (et, ici, FAUX !)

      Première phrase de l’article (le reste est sous #paywall, merci @mad_meg pour le contenu)

      La commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale a finalisé, mercredi 30 mai, l’écriture de la proposition de loi sur les fausses nouvelles, un texte controversé chargé de la délicate mission de lutter contre les opérations de désinformation durant les campagnes électorales.

      L’agenda de l’AN me dit que la première discussion en séance publique aura lieu le jeudi 7 juin 2018…

      EDIT

      oups ! ça c’est la loi organique
      http://www.assemblee-nationale.fr/15/dossiers/lutte_fausses_informations.asp

      la loi (tout court) c’est là
      http://www.assemblee-nationale.fr/15/dossiers/fausses_informations_lutte.asp

      (on notera la subtile différence de l’adresse…)

      Et le projet de la commission est (enfin sera) là
      http://www.assemblee-nationale.fr/15/ta-commission/r0990-a0.asp
      mais toujours débat public le 7 juin.

    • Ah merci @simplicissimus tu me rassure.
      et merci @james je reviens après avoir visionner ton lien.

      Voici la suite du texte sur médiapart

      À l’origine voulu par l’exécutif, ce texte avait finalement été déposé le 21 mars par le député LREM Richard Ferrand. Il prévoyait, dans sa version initiale, trois principales mesures applicables durant la durée des campagnes électorales. La première imposait plus de transparence aux grandes plateformes en rendant obligatoire l’affichage des commanditaires de « contenus d’information » sponsorisés. La deuxième créait une nouvelle procédure permettant de saisir le juge des référés pour obtenir, sous 48 heures, le déréférencement ou le blocage d’un site ou d’un compte diffusant « artificiellement et de manière massive » des fausses informations « de nature à altérer la sincérité du scrutin ».

      La troisième, enfin, renforçait les pouvoirs du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Il était proposé qu’il puisse refuser une convention et même suspendre la diffusion durant les périodes électorales d’une chaîne de télévision contrôlée par ou sous l’influence d’un État étranger et mettant en danger les « intérêts fondamentaux de la Nation » en se livrant « à une entreprise de déstabilisation de ses institutions, notamment par la diffusion de fausses nouvelles ».

      Lors de son passage devant les commissions des lois et des affaires culturelles, cette proposition de loi a été sensiblement modifiée. À commencer par son titre. Signe du malaise face aux risques de censure liés à la difficulté de déterminer la fausseté d’une information, le texte a été renommé « Proposition de loi relative à la lutte contre la manipulation de l’information ». Dans l’exposé de l’amendement, son auteur, le rapporteur LREM de la commission des affaires culturelle Bruno Studer, entend ainsi affirmer que cette loi « ne vise pas à lutter contre l’ensemble des fausses informations : celles qui sont diffusées à des fins humoristiques ou satiriques, ou par erreur, n’entrent pas dans le champ de la proposition de loi ».

      Ce sont pourtant bien les « fausses informations » qui sont toujours visées par la proposition de loi, notamment dans la nouvelle procédure de référé. Pour répondre aux critiques émises par le Conseil d’État dans un avis en date du 19 avril, les députés ont même précisé la définition d’une « fausse information ». Le texte initial renvoyait à l’article 27 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, qui sanctionne la diffusion de fausses nouvelles, une notion jugée trop large par le Conseil d’État, qui craignait « qu’une atteinte disproportionnée puisse être portée à la liberté d’expression ».

      Désormais, la proposition de loi définit « une fausse information » comme « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Cette définition est en réalité beaucoup plus large que celle de « fausse nouvelle ». Mais, pour répondre aux inquiétudes du Conseil d’État, les députés ont ajouté une nouvelle condition à l’ouverture d’une procédure pour référé. En plus d’être « de nature à altérer la sincérité du scrutin » et d’avoir été diffusée « de manière artificielle ou automatisée et de manière massive », la « fausse information » doit désormais l’avoir été « de mauvaise foi ».

      Les députés ont répondu à une autre critique du Conseil d’État en précisant la durée d’application des mesures en période électorale. La version initiale faisait référence au décret de convocation des électeurs. Désormais, cette durée est limitée à trois mois.

      Les députés sont en revanche restés sourds aux demandes visant à exclure du champ d’application de la loi les sites d’information en ligne. « Détournée de l’esprit de la loi, cette procédure pourrait constituer le moyen de faire supprimer des informations publiées par la presse », s’inquiétait ainsi le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (le Spiil, dont Mediapart est adhérent) dans un communiqué diffusé le 10 avril. En effet, même sous le contrôle du juge, elle interviendrait en dehors des dispositions de la loi de 1881 qui garantit le juste équilibre entre liberté d’expression et protection des personnes et des institutions. »

      Toujours concernant la procédure de référé, les députés ont également décidé de ne pas l’ouvrir au grand public. Seuls le ministère public, un candidat ou une formation politique pourront saisir le juge. Les députés sont au passage revenus sur un des garde-fous prévus par le texte initial qui prévoyait que le tribunal de grande instance de Paris, réputé pour être plus habitué aux affaires de presse, aurait une compétence exclusive pour juger les référés. Les plaignants auront désormais le choix entre saisir le TGI de Paris ou leur tribunal « territorialement compétent ».

      Lire aussi

      La liberté d’expression prise au piège des réseaux sociaux Par Jérôme Hourdeaux
      Les Sleeping Giants attaquent les « fake news » au portefeuille Par Jérôme Hourdeaux
      « Fake news », les étoiles éteintes de la démocratie Par christian salmon
      Loi sur les « fake news » : les vieux singes et la grimace Par Hubert Huertas
      Secret des affaires, « fake news » : ces lois qui menacent le droit de savoir Par La rédaction de Mediapart

      Concernant les pouvoirs du CSA, les députés ont introduit dans le texte une innovation majeure en offrant pour la première fois au conseil un pouvoir de contrôle sur l’Internet. Le rapporteur Bruno Struder a en effet proposé une réécriture totale de l’article 9, qui prévoyait à l’origine des obligations de transparence et de signalement pour les plateformes du Web. « Le Conseil supérieur de l’audiovisuel contribue à la lutte contre la diffusion de fausses informations », affirme dans son premier alinéa le nouvel article 9. Les plateformes auront l’obligation de mettre en place des mesures de signalement et de lutte contre les fausses nouvelles. Le CSA sera chargé de surveiller la mise en place de ces mesures et pourra, le cas échéant, formuler des recommandations.

      Les députés de la Nouvelle gauche et de la majorité de la commission des affaires culturelles se sont rejoints pour l’introduction d’une nouvelle série de mesures visant « à l’éducation aux médias et à l’information ». Celle-ci prévoit notamment de rendre obligatoire dans les collèges « une formation à l’analyse critique de l’information » dans le cadre des cours d’éducation aux médias déjà dispensés. Une autre mesure vise à inciter les plateformes du Web, les agences de presse, les éditeurs, les annonceurs et les organisations de journalistes à « conclure des accords de coopération relatifs à la lutte contre la diffusion des fausses informations ».

      Cette nouvelle version de la proposition de loi de « lutte contre la manipulation de l’information » doit maintenant être adoptée en première lecture par l’ensemble des députés le 27 juin avant d’être transmise au Sénat.

    • Dans tout le monde occidental, tels des lemmings hallucinés, on rédige et on vote des lois sur les fake news, alors même que personne n’est capable de faire une liste de faits susceptibles de démontrer qu’il y a un problème avec des fausses nouvelles.

      On voudrait démontrer qu’il existe un complot mondial pour réduire la liberté d’expression, qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

      Et c’est pareil sur tous les domaines relatifs aux libertés et à l’économie. Partout, en même temps, on vote les mêmes lois sur les mêmes sujets. Si ce n’est pas concomitant, c’est relativement proche, à moins de 5 ans près.

    • Apparemment, la proposition de loi (et la loi organique qui ira avec) s’appelle maintenant :
      Loi relative à la lutte contre la manipulation de l’information

      (j’imagine à cause de la difficulté intrinsèque liée à la définition de la #fausse_information
      • manipuler, on peut l’établir, … encore que recopier une dépêche AFP, c’est déjà une manipulation…
      • fausseté de l’information, ça devient compliqué

      Au passage, lire les 5 sens recensés sur le Wiktionnaire…
      https://fr.wiktionary.org/wiki/manipuler

      je simplifie (manipule, quoi…)

      1. chimie, manier avec soin
      2. expérimenter (scientifique)
      3. tripoter
      4. employer avec aisance (dans les lieux ad hoc, ok, [ ] -> )
      5. figuré, exercer une action plus ou moins occulte (comme les coups de pieds du même nom, ah, tiens non, je suis rentré…)

    • Marrant, manipulation dans le Wiktionnaire, un peu différent (nettement plus complotiste)
      https://fr.wiktionary.org/wiki/manipulation
      (toujours en résumé)

      1. action de manipuler
      2. figuré, action de manipuler psychiquement
      3. action de diriger secrètement

      et toujours pas, d’ailleurs, de référence aux kinés, physios (dans d’autres pays francophones,…) et autres chiropracteurs…

      chiropracteur — Wiktionnaire
      https://fr.wiktionary.org/wiki/chiropracteur

      Personne qui traite par des manipulations diverses, notamment de la colonne vertébrale.