Elle était en « freelance ».
C’est-à-dire à son compte.
Devant tout financer par elle-même.
Son matériel.
Son voyage, sa vie là-bas.
La promotion de son travail.
De belles photos qui pouvaient rester invendues.
Ou achetées une bouchée de pain, sous forme de droits d’auteur.
En attendant une utopique célébrité.
Ils sont maintenant fiers de dire qu’elle a été maintes fois publiée.
New York times, NYT Lens Blog, Time Lightbox, Le Monde, Der Spielgel, Libération, Le Nouvel Observateur, La Croix, The Sunday Times The Guardian, BBC, Wall Street Journal, Washington Post, Le Monde, Vice Magazine, Al Jazeera.
Mais pourquoi était-elle freelance alors ?
L’avenir de ces jeunes qui aiment leur métier, qui veulent changer le monde.
C’est maintenant de travailler sans moyens, puis d’espérer.
Espérer pouvoir retirer de leur travail quelques fifrelins.
Les grands groupes dits de presse, les chaînes d’info, les agences…
Ne commandent plus, n’engagent plus, n’accompagnent plus.
Non, il faut tout leur amener sur un plateau avant qu’ils n’envisagent d’acheter.