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  • Après le tout sécuritaire, la tentation bonapartiste ? Cazeneuve veut un concordat avec “l’islam” ! Par Charles Arambourou - UFAL le 28 juillet 2016

    http://www.ufal.org/laicite/apres-le-tout-securitaire-la-tentation-bonapartiste-cazeneuve-veut-un-concorda

    Selon Le Canard Enchaîné, le ministre de l’Intérieur aurait déclaré, au séminaire gouvernemental du 23 juillet « s’interroger » “sur l’usage vis-à-vis de l’islam d’un concordat tel que celui qui est en vigueur en Alsace-Moselle”. Qu’il ait précisé : “tout en gardant mes principes républicains” relève dès lors de la mauvaise blague, de la part de qui doit savoir que la République est laïque.
    Monsieur le ministre, la laïcité, c’est l’exact opposé du concordat !

    Bonaparte, en 1801, rompant avec la séparation des Églises et de l’État instaurée en 1795, a choisi de traiter avec le pape : le concordat est un accord international concernant le catholicisme. Complété par les « articles organiques », imposés par le Premier Consul, il devait permettre, en contrepartie du salariat des prêtres, un contrôle autoritaire de l’Etat sur leur nomination, et sur l’attitude des clercs vis-à-vis du pouvoir – qui paye commande !

    Le système bonapartiste a été étendu aux deux confessions protestantes (luthérienne et calviniste) et – plus tard –, au culte israélite. Il prévaut toujours en Alsace-Moselle, où ces 4 cultes – seuls – sont « reconnus » et salariés.

    C’est la négation, non seulement de la liberté de conscience (puisque les cultes non reconnus, et l’ensemble des convictions autres que religieuses sont privés du bénéfice juridique et financier(1) de ce régime), mais de la liberté de religion, puisque l’État intervient dans le domaine des croyances(2).

    En réalité, l’histoire a montré (les régimes réactionnaires du XIXème siècle aidant) que la grande gagnante du système concordataire fut l’Eglise catholique(3) ! C’est justement pour faire front à l’offensive du « catholicisme politique » contre la République que la laïcité a été mise en place ! La loi de séparation de 1905, loi de défense de la République, est ainsi une loi de rupture avec le concordat. Son article 1er proclame que l’Etat assure la liberté de conscience. Le libre exercice des cultes en découle, sous forme d’associations de droit privé. Quant à son article 2, il interdit expressément à la République de reconnaître, salarier, ou subventionner aucun culte – soit tout retour au concordat !

    On rougit d’avoir à rappeler ces évidences historiques au ministre « en charge des cultes » !
    Toute extension du « concordat » est juridiquement impossible

    Le Conseil constitutionnel, malgré sa décision de valider le régime des cultes en Alsace-Moselle tout en édulcorant la laïcité(4) (disparition de l’interdiction de subvention publique !), a fixé quelques bornes au régime dit « local »(5) :

    Il est provisoire… jusqu’à éventuelle harmonisation avec le droit commun français par une loi ;
    Toute extension ou accroissement des différences avec le régime de « la France de l’intérieur » est prohibée.

    Concrètement, même en Alsace-Moselle, il est interdit d’élargir au culte musulman (ou bouddhiste, etc.) le régime des 4 cultes reconnus.

    Quant à étendre le concordat au reste de la France, même limité à l’islam (mais que vont dire les évangéliques, au moins aussi nombreux, les bouddhistes, hindouistes, etc. ?), c’est également constitutionnellement interdit… sauf à modifier l’article 1er de la Constitution et à abroger la loi de 1905 !

    Se peut-il qu’un ministre de la République ignore la jurisprudence du Conseil constitutionnel ? A moins qu’on ne nous prépare une acrobatique construction juridique… vraisemblablement illégale !
    L’organisation des cultes est l’affaire des seuls croyants, non de l’État !

    L’intention du bonaparte de la Manche, Bernard Cazeneuve, est, selon la presse, « de mieux organiser l’islam dans le pays et de permettre un contrôle amélioré de l’Etat sur le culte musulman ».

    Or l’histoire montre (y compris en Turquie aujourd’hui) que nul État ne peut prétendre contrôler une religion : témoin la puissance politique acquise par l’Eglise catholique en 104 ans de concordat ! S’il faut, disait Brecht, « une grande cuiller pour manger avec le Diable », il en faut une plus grande encore pour manger avec le Bon Dieu !

    Rappelons simplement au locataire de la place Beauveau que la loi de 1905 est une loi « libérale » (au sens politique), et que son article 4 reconnaît aux cultes le droit de s’organiser comme ils l’entendent pour assurer leur libre exercice. Y compris (dans le cas de l’Église catholique) sous une forme monarchique. Beau pari de la République, sur lequel précisément repose la concorde des citoyens : si l’État recommence à se mêler de religion, c’en est fini.

    Les tragiques évènements de 2015 avaient pourtant donné lieu à une réflexion critique sur l’absence de représentativité du CFCM (Conseil français du culte musulman), instance précisément mise en place par le gouvernement français. Tiraillé entre influences nationales et courants opposés, le CFCM est assez ignoré de la plupart des musulmans. On n’organise pas les croyants à leur place !

    Nos compatriotes musulmans – et eux seuls – devraient-ils rendre des comptes aux préfets pour pouvoir exercer leur culte ? Alors que, par exemple, l’évêque aumônier catholique aux armées (rétribué comme officier supérieur !) se permet de contester ouvertement les lois de la République, seuls les religieux musulmans devraient recevoir une formation contrôlée par l’Etat et être agréés par lui ?

    La laïcité est un bien trop important, qui a jusqu’ici permis notamment d’éviter sur le sol national de nouvelles « guerres de religion », pour qu’on propose de l’abandonner, alors même que c’est d’elle dont nous avons le plus besoin.

    Que le ministre de l’intérieur assure la sécurité, qu’il garantisse « le libre exercice des cultes », qui vient d’être tragiquement attaqué par deux barbares à Saint-Etienne-de Rouvray, qu’il fasse surveiller les prêches et les propos des imams qui peuvent ne se réclamer que d’eux-mêmes (et de préférence par des fonctionnaires parlant arabe). Ces tâches sont d’ordre public. Mais qu’il renonce à la laïcité pour un contrôle aussi liberticide qu’illusoire sur une seule religion(6), non !

    L’UFAL appelle à la fois à refuser tout abandon de la laïcité, et à en finir avec le scandaleux régime des cultes d’Alsace-Moselle, survivance archaïque des régimes réactionnaires et de l’occupation prussienne, et insulte à la liberté de conscience.

    Note(s)
    1.60 millions d’euros par an, pris sur les impôts de tous les Français, pour le salariat des prêtres, pasteurs, et rabbins (sans compter le salaire des professeurs de religion à l’école !).
    2.Emile Combes, en 1904, était partisan d’un tel système autoritaire plutôt que de la séparation, afin de contrôler l’Eglise. En 1920, un régime analogue a été instauré en Turquie par Mustapha Kemal Atatürk sous le nom de « laïcité », au seul bénéfice de l’islam.
    3.Reconnue par le Concordat comme « religion de la majorité des Français ».
    4.Décision n° 2012-297 QPC du 21 février 2013 (Association APPEL)
    5.Décision no 2011-157 QPC du 5 août 2011 (Société Somodia)
    6.Du moins une seule forme de cette religion, car on suppose qu’il s’agit du sunnisme…

    #laïcité #concordat #social-démocratie #bonapartisme #cinquième-république #PS #Cazeneuve

  • Le chasseur de fraudeurs de l’Unédic... fraudait l’Unédic
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/03/09/20002-20160309ARTFIG00128-le-chasseur-de-fraudeurs-de-l-unedic-fraudait-l-u

    Le chasseur de fraudeurs de l’Unédic... fraudait l’Unédic
    Selon Le Canard Enchaîné, le directeur de l’informatique de l’organisme cumulait salaire et indemnités #chômage.

    C’est une nouvelle qui fait tâche, surtout en pleine négociation sur l’assurance-chômage. Selon Le Canard Enchaîné, Pierre Lachaize, alors directeur de l’informatique de l’Unédic, la structure qui gère les fonds de l’assurance-chômage, aurait pendant environ un an perçu des indemnités chômage alors qu’il occupait son poste et percevait donc un salaire.
    Cadre supérieur et chômeur indemnisé
    La #fraude a été révélée par un salarié de l’Unédic, lorsqu’il a vu le nom de son supérieur en poste sur une liste de chômeurs indemnisés. Au-delà du caractère grossier de l’escroquerie, plusieurs points particulièrement embarrassants pour l’organisme gestionnaire sont à relever. Primo, Pierre Lachaize se « soignait » particulièrement bien : selon les chiffres révélés par Le Canard Enchaîné, en octobre 2013, un mois avant que l’affaire n’éclate, il avait empoché pas moins de 4982,30 euros d’allocation mensuelle. Mieux encore, il déclarait qu’il était employé à l’Unédic, mais à un poste modeste qui était encore compatible avec le versement d’une allocation : il annonçait travailler 15 heures par semaine pour un salaire de 1050 euros. Des chiffres évidemment sans rapport avec sa fonction directeur de l’informatique.
    Licenciement pour l’un, prime pour l’autre
    Plus gênant encore : dans le cadre de sa fonction, Pierre Lachaize était chargé d’encadrer l’équipe qui cherche les profils suspects sur le fichier « Application unique de la demande d’emploi » (dit « Aude »). Autrement dit de débusquer les fraudeurs qui touchent des indemnités auxquelles ils n’ont pas droit…

    Enfin, autre curiosité de l’affaire : le salarié qui a dénoncé la présence de Pierre Lachaize sur le listing des inscrits indemnisés a été licencié suite à cette affaire. Il n’avait en effet pas l’autorisation de son supérieur hiérarchique pour effectuer la consultation du fichier qui mènera à dévoiler la présence de Pierre Lachaize. Le salarié a attaqué ce licenciement aux prud’hommes.

    Quant au directeur de l’informatique, peu après la révélation en novembre 2013 de l’affaire, il a fait l’objet d’une mise à pied conservatoire avant de quitter l’Unédic dans le cadre d’une « rupture conventionnelle ». Un dispositif qui a deux avantages, en plus d’éviter un licenciement trop voyant : il permet en effet au salarié de négocier et d’obtenir une indemnité pour la rupture du contrat de travail. Le Canard Enchaîné évoque, dans le cas de Pierre Lachaize, la somme de 160.000 euros (après un peu plus d’un an de présence). Cette rupture conventionnelle lui permet en outre de bénéficier des indemnités versées par l’Unédic.
    http://www.recours-radiation.fr

  • Le chasseur de chômeurs de l’Unédic... fraudait l’Unédic
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/03/09/20002-20160309ARTFIG00128-le-chasseur-de-fraudeurs-de-l-unedic-fraudait-l-u

    La fraude a été révélée par un salarié de l’#Unédic, lorsqu’il a vu le nom de son supérieur en poste sur une liste de chômeurs indemnisés. Au-delà du caractère grossier de l’escroquerie, plusieurs points particulièrement embarrassants pour l’organisme gestionnaire sont à relever. Primo, Pierre Lachaize se « soignait » particulièrement bien : selon les chiffres révélés par Le #Canard_Enchaîné, en octobre 2013, un mois avant que l’affaire n’éclate, il avait empoché pas moins de 4982,30 euros d’#allocation mensuelle. Mieux encore, il déclarait qu’il était employé à l’Unédic, mais à un poste modeste qui était encore compatible avec le versement d’une allocation : il annonçait travailler 15 heures par semaine pour un salaire de 1050 euros. Des chiffres évidemment sans rapport avec sa fonction directeur de l’informatique.
    Licenciement pour l’un, prime pour l’autre

    Plus gênant encore : dans le cadre de sa fonction, Pierre Lachaize était chargé d’encadrer l’équipe qui cherche les profils suspects sur le fichier « Application unique de la demande d’emploi » (dit « Aude »). Autrement dit de débusquer les fraudeurs qui touchent des indemnités auxquelles ils n’ont pas droit…
    Enfin, autre curiosité de l’affaire : le salarié qui a dénoncé la présence de Pierre Lachaize sur le listing des inscrits indemnisés a été licencié suite à cette affaire. Il n’avait en effet pas l’autorisation de son supérieur hiérarchique pour effectuer la consultation du fichier qui mènera à dévoiler la présence de Pierre Lachaize. Le salarié a attaqué ce #licenciement aux #prud'hommes.

    Tiens un faux #chômeur_en_activité_à_temps_réduit...

    #toctoc ?

    • Affaire du faux chômeur-directeur de l’Unédic : qui était au courant ?
      http://www.lexpress.fr/emploi/affaire-du-faux-chomeur-directeur-de-l-unedic-qui-etait-au-courant_1772227.

      L’histoire date de 2013, et elle est aujourd’hui corroborée en partie par l’Unédic qui a même signé une #rupture_conventionnelle avec le DSI pour un montant de 160 000 euros, selon le Canard. Sur ce point, la direction de l’Unédic confirme à L’Express la transaction, mais précise qu’elle est tenue par une clause de confidentialité.

      Pour les faits qui sont reprochés à l’ancien DSI, Pierre Lachaize, l’Unédic dément une quelconque fraude et confirme la version de l’intéressé. « Il a fait une déclaration en août 2013 qui a généré le versement d’une allocation [4982 euros selon le Canard, NDLR]. Il a régularisé sa situation la semaine suivante et rembourser la somme », explique-t-on aujourd’hui à l’Unédic.

      L’Unédic ne chasse pas les fraudeurs

      Toujours selon le Canard, le DSI en question avait accès au fichier Aude ("Application unique de la demande d’emploi") qui centralise et croise les #données avec #Pôle_emploi. Pierre Lachaize « avait confié à ses techniciens une importante mission : traquer les fraudeurs », écrit l’hebdomadaire. C’est en effectuant des recherches sur le fichiers que des « informaticiens » de l’Unédic sont alors tombés sur le nom du DSI, Pierre Lachaize, et ont mis au jour sa situation.

      Un cas cocasse qui interpelle dans les couloirs de l’organisme. « La chasse aux fraudeurs, c’est plutôt la mission de Pôle emploi, explique à L’Express une source interne. Aude a été créé au moment de la fusion, il sert d’interface entre les données de Pôle emploi et de l’Unédic. C’est un accès unique aux dossiers des demandeurs d’emploi. »

      Le problème, c’est qu’il faut avoir une bonne raison pour consulter ce fichier et que cette activité est très encadrée. "L’extraction de nom, c’est interdit, explique une source à L’Express. La machine est censée tracer les requêtes, les actions. Je sais que chez Pôle emploi, ça se fait, mais c’est répréhensible." D’ailleurs, il y aurait « régulièrement des affaires d’agents fraudeurs », selon cette source interne. L’Unédic confirme à L’Express à la fois le caractère très encadré de cette activité et surtout que « la chasse aux fraudeurs n’est pas de (son) ressort ».

      La salarié était syndiqué
      Selon l’hebdomadaire satirique, le pot aux roses est finalement découvert en novembre 2013 par un « informaticien » qui fait depuis l’objet d’une procédure de licenciement. Interrogé, l’Unédic dément « tout lien de subordination entre les deux personnes » et précise que le salarié n’était « ni un lanceur d’alerte, ni un informaticien ». L’information serait en fait remontée à la direction par une personne extérieure à l’Unédic.

      Seulement cette affaire éclate dans la presse alors que le salarié doit justement se présenter devant les prud’hommes le 21 mars. « L’Unédic, c’est une PME, une centaine de personnes tout au plus. Des gens savaient depuis le début. Je ne sais pas pourquoi ça sort aujourd’hui, mais plusieurs organisations syndicales étaient partantes pour assister l’informaticien », explique une source syndicale interne à L’Express. D’ailleurs, selon nos informations, le salarié était « adhérent et #syndiqué » d’une de ces centrales, sans toutefois être élu. « A quelques jours des prud’hommes, l’homme ne souhaite pas s’exprimer pour le moment », nous a-t-on fait savoir.

    • Fraude : l’ex-DSI de l’Unédic se défend
      En savoir plus sur http://www.silicon.fr/fraude-assurance-chomage-ex-dsi-unedic-defend-141406.html#FDp7QZMJAJFb01yu.9

      ...
      je n’ai pas cumulé de salaires et d’allocations chômage pendant mes fonctions à l’Unédic, explique-t-il. Je suis resté inscrit à Pôle Emploi pendant cette période, ce qui est tout à fait légal. J’ai déclaré chaque mois mon activité et ma rémunération et je ne recevais logiquement aucune indemnisation. »

      Selon lui, toute l’affaire se résume à une erreur isolée, portant sur le fameux mois d’octobre 2013. Pierre Lachaize raconte : ce mois-là, « par une mauvaise déclaration, j’ai perçu une indemnité que j’ai remboursée spontanément dès que j’en ai eu connaissance. Toute l’affaire se résume à 5 000 euros sur mon compte pendant une semaine. A partir de cet épisode, certaines personnes ont voulu, et manifestement souhaitent toujours, me faire passer pour un fraudeur d’envergure, ce qui est totalement faux. La présentation des faits vise à une inversion totale de la réalité : transformer une dénonciation calomnieuse en une « alerte ». »

      Comme nous l’indiquions hier, l’informaticien qui a découvert ce versement indu de 5 000 euros, a, tout comme Pierre Lachaize, lui aussi été licencié de l’Unédic. Selon Le Canard enchaîné, l’ex-DSI a toutefois bénéficié d’une rupture conventionnelle assortie de 160 000 euros d’indemnité. Tant l’organisme de gestion de fonds de l’assurance chômage que l’ex-DSI restent par ailleurs discrets sur leur relation passée : les références Web à l’année passée par Pierre Lachaize en tant que DSI de l’association loi 1901 sont rares.

      En savoir plus sur http://www.silicon.fr/fraude-assurance-chomage-ex-dsi-unedic-defend-141406.html#FDp7QZMJAJFb01yu.9

  • La justice française avait déjà enquêté en 2010 sur un projet d’attentat contre le Bataclan
    http://www.crashdebug.fr/actualites-france/11043-la-justice-francaise-avait-deja-enquete-en-2010-sur-un-projet-d-att

    D’après Le Canard Enchaîné, un juge d’instruction a enquêté entre 2010 et 2012 sur un projet d’attentat contre la salle de spectacle. L’enquête s’est terminée par un non-lieu.

    On savait que la salle du Bataclan avait déjà été la cible de plusieurs menaces d’attentats avant ceux du 13 novembre. Le Canard Enchaîné révèle, dans son édition du 16 décembre, qu’une information judiciaire avait été ouverte le 13 juillet 2010 et un juge d’instruction chargé d’enquêter sur un projet d’attentat contre la salle de concert. Mais, faute de preuve, l’enquête avait conclu à un non-lieu le 14 septembre 2012. Cette menace n’avait entraîné aucune mesure de surveillance particulière, jusqu’au massacre, le mois dernier, de 90 personnes pendant le concert des Eagles of Death (...)

  • Les mangeurs de hérissons

    Marie, Canard, Lolita, Christophe et Titi sont manouches, forains, gens du voyage, nomades, voyageurs... bref, des mangeurs de hérisson !

    Entre nostalgie de la Grande Époque et réalisme des années difficiles, une plongée dans l’univers de ces gens qui font peur et qu’on ne connait pas.

    http://blog.netwazoo.info/sites/blog.netwazoo.info/IMG/mp3/surlesdocks-mangeursdeherissons.mp3

    Réalisation : Cabiria Chomel
    Montage et Mixage : Christophe Rault
    Avec les voix de : Jean-Marie Weigert, Lolita Weigert, Christophe Weigert, Marie Weibel et Titi
    Durée : 46’33

    + d’infos : http://gsara.tv/causes/les-mangeurs-herissons-genese
    http://www.bna-bbot.be/dut/products-en-creaties/les-mangeurs-de-h%C3%A9rissons

    #radio #documentaire #GensDuVoyage

  • Le marketing des villes : Notre Dame des Landes - Cause toujours !
    http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/spip.php?article140

    C’est dans le Canard Enchaîné que j’ai compris pour Notre Dame des Landes. Bien sûr que c’est du marketing : attirer les gens qui viennent de loin, leur proposer de l’exotisme, de la distance, de la province, mais en cachant le local, le spécifique, le terroir : tout cela, les parisiens globalisés de New-York ou Berlin s’en moquent. Ils veulent de l’art moderne et des hôtels trente étoiles. Et de l’écologie en atterrissant : un bel aéroport flambant neuf et des tramways si coûteux, un Apple center™ des fois que la dernière nouveauté d’après-demain y apparaisse en avant-première, sait-on jamais. Et puis surtout : les mêmes boutiques qu’ailleurs.

    #NDDL compris par @grosse_fatigue

    • J’ai eu le même dégoût des centres-villes, il y a deux ans en allant chercher mon prix en Allemagne. Je me suis promenée dans les centres de Bonn et de Köln et c’était comme si j’étais ailleurs et nulle part. Des boutiques de faux souvenirs teutons made in ailleurs et les mêmes boutiques internationales de merdasses même pas bon marché malgré le jus d’esclaves qui a servi à les teindre. Terminé, les Gasthaus, les centres-villes sont copiés-collés d’un pays à l’autre avec une uniformité froide et factice à faire gerber un rat. Pourquoi aller loin de chez moi si c’est pour y retrouver le même néant déprimant que dans le bled-en-chef ?

    • Centres villes vitrines, cités dortoirs, silos à misères individuelles et à solitudes, campagnes phytosanitarisées et lotissements métastases des centres urbains. Parcours « santé » dans les forêts « régénérées » par des experts de la filière bois. Hop ! Hop ! Hop ! On court ; on transpire ; on se muscle ... et on oublie de regarder, d’écouter, de sentir, tout occupé qu’on est à flatter son petit égo merdeux. De toute façon, il n’ y a plus rien à voir (à entendre, à renifler). Alors circulez ! Ou mieux, prenez l’avion pour aller faire du stretching ou du karaoké dans un club à Flushtone Paradise !

    • Ouais, la SNCF vient juste d’annoncer des tarifs TGV cassés IDF-Sud... à condition de partir des gares périphériques comme Marne-la-Vallée : une belle logique de merde pour des trajets qui ne concernent donc personne, l’avantage du train étant de relier les centres-villes entre eux et de limiter les gaspillages de transfert centre-périphérie inhérents au transport aérien. Là, on combine juste les inconvénients des deux moyens de transport.

    • C’est la pensée « charter » mise en place par la SNCF bien avant Pépy (mais Pépy doit être son plus grand ambassadeur). Remplir des TGV désignés pressurisés comme des avions, qui démarrent de Paris et ne s’arrêtent nulle part jusqu’à leur lieu de destination.

      A partir des années 90, la stratégie de la SNCF était la suivante : ne pas lutter contre le tout-routier pour le FRET (d’autant que l’Europe voulait privatiser) et laisser tomber le trafic voyageur classique (celui qui te permet de partir en vacances ou aller voir ta famille en train) pour le réseau TGV parigocentré, pensé pour contrer le trafic aérien intérieur, qui permet aux provinciaux de venir bosser en réunion à Paris et aux parisiens de partir en week end en province.

      Tout le reste se fait désormais en voiture, ou en camion.

  • Des élus franciliens décernent la médaille d’or du gaspillage à Jean-Paul Huchon | Le Comptoir
    http://le-comptoir.net/des-elus-franciliens-decernent-la-medaille-dor-du-gaspillage-a-jean-pau

    Ce voyage, c’est Le Canard Enchaîné qui en parle dans son édition du 14 août. L’hebdomadaire révèle notamment une note salée dans un restaurant londonien. 17 000 euros dépensés à la table d’Hélène Darroze qui s’ajoutent aux frais de déplacements.